Mauvaise Fréquentation

Les jours étaient plus courts en février. Ils n'avaient pas encore commencé à rallonger. L'obscurité prenant place petit à petit, les élèves désertaient les environs de Poudlard tel que le parc ou le lac et élisaient domicile dans leur salle commune. Sally Flemings faisait partie de ceux-là. Elle avait toujours eu atrocement peur de l'obscurité à cause d'une péripétie qui était survenue lorsqu'elle atteignit l'âge de cinq ans. Curieuse, elle s'était malencontreusement retrouvée enfermée dans la réserve de son pére Jael Flemings. Ce dernier était un petit commerçant qui possédait pour seul bien une librairie magique et ce matin-là, le libraire avait reçu une nouvelle commande : un centaine d'ouvrage appartenant à une vieille version du fabuleux livres des Monstres, ce livre vorace dont les crocs acérés se refermaient sans hésitation ni sentiment autre que la faim autour de vos poignets. Bref, Sally avait toujours eu une passion étrange pour les créatures, et ce livre l'intriguait. Aussi se faufila-t-elle dans la réserve où étaient entreposés les monstrueux bouquins. Mais derrière elle, la porte claqua. Elle ne pouvait être ouverte que de l'extèrieur. La lumière grésilla et au bout de quelques minutes, elle finit par s'éteindre complètement. Les bruits des claquements de mâchoires, les gargouillements des livres, leurs cris bestiales...Sally s'en rappelle encore. Elle était recroquevillée dans un coin, les yeux fermés...
Aujourd'hui - Sa peur n'avait toujours pas disparu et dans ses rêves le Fabuleux Livres des Monstres la hantait encore. Aussi lorsqu'elle devait emprunter n'importe quel corridor de Poudlard avec leurs chandelles à la flamme vacillante, Sally était loin d'être rassurée.
Sally était encore seule et lorsqu'elle se résolut à aller manger dans la Grande Salle, il était plus de dix-neuf heure, une heure tardive pour de jeunes anglais. Les couloirs lugubres étaient déserts. Sally frissonna en empruntant celui du troisième étage. Seuls ses bruits de pas résonnaient contre la pierre, créant un échos assourdissant. La jeune fille craignait à chaque angle, de se retrouver nez-à-nez avec un fantôme ou une quelconque autres créatures...Ou pire encore...Avec un élève qui ne la comptait pas parmi ses amis...
Premier étage du château - Des voix résonnaient. On aurait dit quelqu'un de saoûl.

" Hips...Hips....Et j'lui dit...Ma p'tite, c'pas par'qu'es une...hips...sorcière, qu'tu dois man...hipsss...m'manquer d'respect...hips.."

Puis une autres, plus grave, mais beaucoup plus froide...

"Tout à fait...J'tai d'jà dit qu'ça valait rien d'cotoyer des sorciers...Mais les moldus, c'est pire...Ils nous mettent le feu sous prétexte qu'on illustre le mal...Esprits étroits et fermés que ces moldus...Chut...."

Sally avança dans le couloir mais elle ne vit personne et les voix s'étaient tues brusquement. La pression commençait à monter pour Sally qui n'était pas rassurée. Elle jeta un coup d'oeil à droite, un autre à gauche, rien...Personne...Les bruits de ses pas et sa respiration créaient une atmosphère oppressante rajoutant à l'ambiances.

"Hips..."

"Qui...Y a quelqu'un ?" demanda Sally.

La jeune fille fit encore quelques pas puis fit volte-face. Rien...Pourtant elle aurait juré avoir senti une présence derrière son dos. Respire. Elle reprit sa route.

"Hips..."

La Gryffondor tourna la tête vers la droite et se retrouva face à un tableau représentant un moine et des amphores de vins. Il avait le hoquet et sa respiration était sifflante.

"Heu...Bonsoir..."

Pas de réponse. Sally poussa un soupir. Même un tableau refusait de lui adresser la parole.

"J'm'appelle Sally et vous....

"Bouuuuuh !"

"Aaaah !!!"

Alors qu'elle s'adressait au moine, la tête d'un fantôme avait soudainement surgit d'un tableau. Une tête hideuse et ridée, aux yeux froids et sévères. Terrorrisée, Sally avait pris ses jambes à son cou.

"Muhahahaha, plus ils sont jeunes, et plus il est facile de leur faire peur !"

Sally arriva en quatrième vitesse dans la Grande Salle. Elle était à bout de souffle lorsque les deux lourdes portes s'ouvrirent sur elle. La jeune Gryffondor était écheveulée. Plusieurs regards se tournèrent vers elle et ricanèrent sur son passage. Elle perçut quelques mots mais ne sut pas qui les avaient prononcé : "bizarre", "cracmole", "maboule"... Son coeur n'arrivait pas à reprendre un rythme normal. Elle avança lentement. Son visage était blême. Soudain, une main s'abattit sur son épaule. Sally poussa un petit cri aigue. Ferma les yeux, fit volte-face et repoussa la personne qui s'était approchée trop prêt d'elle. Cette dernière, prise par surprise, recula, trébucha contre un petit poufsouffle qui tenait entre ses mains une soupière d'haricots rouges et tomba sur le sol en pierre. Manque de chance, le poufsouffle fut aussi déséquilibré et lâcha le plat de haricots qui tomba avec fracas sur le sol et ne manqua pas de s'étaler sur l'uniforme de la première personne qui avait apostrophé Sally. La jeune fille plaqua ses mains sur sa bouche avec un regard désolé et épouvanté.

"P...P-p-pardon..." bégaya-t-elle.

Mais la personne qui se relevait était plus que furieuse.

Recommence. Encore et encore. Bordel. Toujours cette même musique dans les oreilles. Le genre de truc qui ne vous motive pas beaucoup. « Try Again – Aaliyah » Try Again. C’est bon, on a compris. Assise sur son lit Key essayait tant bien que mal de réparer sa dernière clope. Pourquoi cette conne d’Emma avait eu pour trip de sauter sur son lit. Colère. LA dernière nicotine était morte. D’un bon Jill sauta hors de son lit. Accordant un regarde haineux à Emma. Cette dernière était assise gênée sur l’appuie de fenêtre. Key passa devant elle, l’attrapa par le cou et lui cracha quelques mots.

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Gamine, ce que tu viens de casser. Ca vaut au moins toute ta vie ! »

Elle l’a tenait toujours, et n’avait pas l’intention de la lâcher. Les yeux d’Emma étaient grand ouverts, sa bouche été pétrifiée et aucun son n’osait en sortir. Il ne faut pas jouer avec Key quand elle est énervée. Warning. Inspire. Plus de clope. T’elle une voiture de course qui démarre sur les chapeau de roue, Jill fit partir sa main, pour finir sa course sur la joue humide d’Emma. Silence, Jill éclata de rire. Elle tourna les talons, attrapa sa cape et dévala les escaliers. Plus de clope, signifie. Nourriture. Passant devant le cadre, elle lança un généreux coup de pieds. Ouvre ta porte, qu’est-ce que je vais me casser le cul à dire ton mot de passe de mort. Sourire, la porte s’était ouverte. Inspire, l’air frais du couloir, rappelait sans cesse à Key qu’elle n’avait plus de clope. Direction, la grande salle. On y trouve souvent de la nourriture, de quoi faire passer l’envie de fumer. Tourne. Continue d’avancer. Tourne encore une fois. Elle passa la porte de la grande salle. Sans comprendre quoi que ce soit, elle se fit bousculer et glissa sur le sol. Bordel de merde. Trois secondes plus tard, de la soupe brûlante coulait le long de ses cheveux. La journée de dingue. Hallucinante. Sourire, elle se releva. Puante. Une soupe d’haricot sur la gueule. Génial. Stop. Pause. La jeune fille du cours de potion s’approcha d’elle et lui présenta des piteuse excuse.

Sally : « P...P-p-pardon... »

Pardon ? Rien d’autre. Jill éclata de rire. Sa dernière clope tuée par Emma. Pas le temps de prendre de la bouffe. Trempée par une substance blanchâtre. La journée du siècle. Les élèves de la salle étaient tous en inertie. Ils regardaient tous la scène. Ils savaient tous comment Jill réagissait face à de tel situation. Sourire, elle reprit :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « LES GENS, VOUS CROYEZ QUE C’EST LA FÊTE. OCCUPEZ-VOUS DE VOTRE BOUFFE. OÙ JE VOUS DÉMONTE. »

Sourire. Maintenant c’était au tour de la jeune fille. Jill passait lentement autour d’elle effleurant quelques fois c’est cheveux blond. Pause. Attrape-les. Voix intérieure. TA GUEULE. Laisse gérer. Sourire, elle revint en face de la jeune fille et reprit :
EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Tu as trente secondes pour me donner ta cape. Où … Laisse moi réfléchir. Je te fais lécher le sol ! »

NE PAS FUMER PROVOQUE DES SUEURS FROIDE.

" Dé-d-désolée..."

Sally bégayait. La surprise, l'horreur, l'ennuis, provoquait chez elle ce genre de réaction. Son visage était encore plus pâle qu'auparavant. Sa respiration plus forte. Elle voulut tendre la main à la jeune fille pour l'aider à se relever mais celle-ci lui jeta un regard glaciale, encore plus froid que les glaciers millénaires des Alpes. Tous les regards étaient braqués sur les deux jeunes filles. Sally avait bien sûr reconnu Key McLoyd, l'étudiante du cours de Sortilèges. Depuis les bancs des quatre maisons, quelques bruissements de voix parvenaient à Sally : "Key", "défoncer", "pas être à sa place", "la pauvre", "bien fait",etc etc. Sally déglutit difficilement en entendant cela. Certes Key pouvait être ou paraître froide mais Sally ne pensait pas qu'elle soit capable de causer du tort volontairement à quelqu'un. Surtout que, ce qui venait de se passer était un pur accident dû à la maladresse de la jeune Gryffondor. Aussi, lorsqu'elle vit Key sourire, Sally se sentit, à tord, soulagée. La jeune Serpentard se tourna et s'adressa aux curieux qui les regardaient sans un bruit. Car, en réalité, on pouvait entendre les mouches voler.

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « LES GENS, VOUS CROYEZ QUE C’EST LA FÊTE. OCCUPEZ-VOUS DE VOTRE BOUFFE. OÙ JE VOUS DÉMONTE. »

Soudain les bruits reprirent. Chacun plongea son regard en direction de son assiette comme s'il s'agissait de la chose la plus passionnante qu'ils avaient jamais vu. Mais chacun guettait la réaction de Key et celle de la Gryffondor. Mcloyd venait de faire face à Sally. Un petit sourire était toujours suspendu à ses lèvres. Lentement, très lentement même, elle se mit à tourner autour de la rouge et or. Cette dernière se sentait mal à l'aise. Elle se mordit la lèvre infèrieure. Son corps fut parcouru de frissons provoqués par la proche présence de Key. La tension entre les deux jeunes filles étaient palpables. Un fil prêt à se briser.

"C'est un malentendu...Je ne voulais pas te faire tomber ni que ces haricots se renversent sur toit..." tenta Sally.

Soudainement, Key s'arrêta face à Sally. La jeune fille croisa son regard et ce qu'elle put y voir la figea de stupeur. Le silence qui venait de les entourer était oppressant. Pourtant autour d'elles, les cris et les rires avaient recommencé. Mais il semblait à Sally que, Key et elle-même, se trouvaient à l'instant même dans une bulle où il n'y avait plus qu'elles. La serpentard rompit finallement le silence :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Tu as trente secondes pour me donner ta cape. Où … Laisse moi réfléchir. Je te fais lécher le sol ! »

Les yeux de Sally s'aggrandirent et ses lèvres formèrent un "o". Elle n'était pas sérieuse ? Après tout, il s'agissait d'un simple accident ? Ni malentendu, ni quiprocos, qui aurais pu envenimer davantage la situation. Mais Key était extrêmement sérieuse et bien qu'elle ne laisse rien paraître, Sally devinait sa fureur. Sa baguette magique se trouvait attachée à sa ceinture. Mais c'était stupide d'y penser...Qu'aurait pu-t-elle faire ? Elle était très mauvaise en magie hormis en théorie...Et elle détestait se battre même si c'était pour se défendre. Alors, lentement, Sally dénoua sa cape et la tendit à Key, à bout de bras. Autour d'elles, des murmures avaient commencé à s'élever de nouveau dans les rangs : "idiote", "cracmol", "couarde"... Le regard de Sally erra derrière Key et se promena sur les rangées d'élèves avant de se poser sur la principale interressée.

"Avec un sortilège tel que Recurvite, tu pourras nettoyer ton uniforme," dit Sally.

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Un sortilège tel que Recurvite. Remballe tes veilles phrases et tes vieux sortilèges poupée. Ne me touche pas avec ta baguette. Tu as la poisse dans tes veines ! »

Tu as la poisse dans tes veines... Sally blémit. Cette phrase résonnait dans sa tête empreinte d'un échos assourdissant. Poisse...Poisse...Poisse. C'était ainsi que chacun persevait sa maladresse, tel un manque de chance. Elle jeta un regard sur les rangs d'élèves derrière Key. Ils avaient posé leurs couverts sur la table et fixaient les deux jeunes filles. Certains affichaient un air d'appréhension, d'autre de curiosité. Sally put même distinguer quelques sourires parmi les Serpentards, mais elle n'en saisit pas le sens. Autour d'elles, pas un mot. Le silence était oppressant et les entouraient comme une bulle inaccessible, les coupant du reste du monde, du reste de Poudlard plus précisément. Sally reporta son regard sur Key. La vert et argent éclata de rire avant de la gratifier d'un regard froid et cruel. Etait-elle folle ? Son rire se répercuta à travers la Grande Salle. Le sang de Sally se glaça dans ses veines. Key était dangeureuse et elle venait de s'en rendre compte.
Lentement, Key s'approcha d'elle. Elle ne soufflait pas un mot mais son visage était impassile. Sally ferma les yeux. Son coeur battait plus vite, son pouls s'accelérait. Elle frissona. Elle n'aimait pas la promiscuité, bizarrement, quand quelqu'un s'approchait de trop prêt, cela lui donnait la chair de poule.

"AÏee..."

La douleur fut fulgurante. Sally avait l'impression que Key allait lui arracher les cheveux. Son cuir chevelus était douloureux. Sous la douleur, son visage se crispa. Ses yeux se rétrécirent, sa bouche se tordit tandis que des rides barraient son front. Sally serra les dents. Son corps était crispé et sa tête rejetée en arrière.

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Les trente secondes sont passées. Qu’est ce que je fais. Je t’éclate la gueule conte la table. Ou bien je te défonce les côtes à coup de poing ? Sois maligne. »

La douleur empêchait Sally de réfléchir. Elle détestait se battre. Ca ne servait à rien, ce n'était pas comme ça que l'on résolvait un différent. Mais face à des personnes comme Key, il semblait à Sally ne pas avoir d'autres choix. La jeune fille entr'aperçut les élèves derrière Key. Elle serra les dents et les poings. Il n'était pas question qu'elle se laisse faire. Pendant près de six ans, elle était restée effacée afin de ne pas avoir de problèmes, pour cela, elle n'avait pas lié connaissance et n'avait pas eu d'amis mais ces derniers temps, Sally avait fait des rencontres...Des rencontres plutôt prometteuses qui avaient redonné à la jeune fille timide et maladroite, un peu plus de force et de courage. Elle songea à ses parents qui pendant toute son enfance l'avait élevé comme si elle était une cracmole. Puis, elle songea à sa maison, aux Gryffondors. Pendant longtemps, elle s'en était crû indigne, se demandant si le Choixpeau Magique ne s'était pas trompée de personne. Si elle se laissait faire par Key, elle perdait le peu d'honneur qui lui restait et le peu d'estime d'elle même qu'elle avait su retrouver.
Lentement, Sally leva ses yeux sombres vers Key. Dans son regard, on pouvait y lire une note différente, plus courageuse, plus volontaire et plus déterminée.

"Rêve..."

Sally leva le bras et posa sa main sur celle de Key, qui empoignait toujours ses cheveux blonds et enfonça ses ongles dans la peau pâle y laissant la marque de cinq petits croissants de lunes. Sally profita de l'effet de surprise pour se dégager et s'écarter de Key. Sa réspiration était haletante et la douleur de son crâne toujours aussi vivace. Mais aujourd'hui, la jeune fille venait de faire une nouvelle expérience : celle du sentiment de dégoût et de colère vis-à-vis d'une autre personne. Sally avait une profonde confiance en l'être humain et n'aurait jamais pu penser qu'une personne puisse être aussi mauvaise ou aussi haineuse mais ce jour-là, ses impressions en venaient à se modifier.

"Mais d'une façon ou d'une autre cela te parvient
Mais j'ai appris la vengeance
Et je jure que tu en feras l'expérience un jour"
Sitting down Here - Lene Marlin - 2001

Chad était n train se traîner dans les couloirs, effectuant sa ronde habituelle. Arrivé au rez de chaussé, il remarqua qu'il y avait de l'animation. Que se passat il ? A près tout, il s'en foutait un peu, cela ne le regardait pas. Il se dirigeat vers la sortie afin de continuer sa ronde dans le parc, lorsqu'il entendit des élèves crier.

Hey venait voir, y a deux filles qui se battent !

Chad fit immédiatement demi tour, et se préipitat vers la grande salle. Arrivé a l'entrée, il poussat la foule d'élèves qui lui barrait le chemin, et se retrouvât face a deux furies. l'une griffait, l'autre frappait. Il reconnut immédiatement Key. Décidément, elle aimait foutre la merde celle là. L'autre jeune fille n'était autre que Sally, une gryffondor qu'il n'aurait pas cru bauareuse, de part son inimitable maladresse. Il se précipitat sur les deux jeunes filles afin de les séparer. La tâche aurait pu être plus facile, s elle ne s'étaient pas déchainées l'une sur l'autre. Il attrapât Key par la taille, et la poussât un peu plus loin.

Non mais ça va pas, qu'est ce qui vous prend ?

Il les fusillât du regard, se doutant que Sally n'y était pour rien a la base. Key avait du la provoquer pour changer. Il s'adressât aux élèves qui se massaient autour des deux jeunes filles, et avec un signe de tête leur dit:

Dégagez y a rien a voir.

Certain eurent une moue déçue, mais son regard ferme leur fit comprendre que si personne ne bougeait, les points allaient dégringoler a la vitesse grand V. Il aida Sally a se relever. Il n'appréciait pas se genre de comportement. En plus, elle fesait ça a la façon moldu, ce qui était étonnamment rare venant de deux sorcières. Il les fixas toute deux, et leur dit:

Votre comportement est innacceptable. Mc Loyd 5 points de moins pour Serpentard, Sally de même pour gryffondor. Et si vous continuez, ce sera 15 points de moins.

Il se doutait que Key n'en resterait pas là, mais il n'accepterait aucune rétorque. Il gouterais pour sur a la salive venimeuse de la petite amie de son meilleur ami, qui n'allait certainement pas se laisser faire.

Silence. Sous le regard dégoûté de Sally, Key continuait à frapper. Elle y allait gaiement sans se douter du mal que la jeune fille endurait. En réalité, elle prenait son pied. Cela faisait quelques mois qu’elle ne s’était plus défoulée sur quelqu’un. Sourire. Soudain, quelqu’un attrapa Jill à la taille l’envoyant plus loin. Elle se rattrapa à la table, et inspira. Elle reconnut immédiatement Chad. Sourire. De quoi il se mêle celui-là ? Sourire. Elle se frotta quelque peu le visage, et attacha ses cheveux collant à l’aide d’une pince. Chad releva Sally. Il déposa une tape amicale sur son épaule, et foudroya Key du regard avant de reprendre.

Chad : « Non mais ça va pas, qu'est ce qui vous prend ? »

Qu’est-ce qui me prend ? Jill éclata de rire. Vraiment il débarquait de nulle part celui-là. Chad se retourna et ordonna aux élèves de dégager. Dommage. Cela aura pu être drôle. Key fit la moue, et s’installa sur le banc. Quant à Sally elle resta inerte debout. Sourire. Chad s’approcha de Key et se tourna en direction des deux jeunes filles. Il poursuivit :

Chad : « Votre comportement est inacceptable. McLoyd 5 points de moins pour Serpentard, Sally de même pour gryffondor. Et si vous "continuez, ce sera 15 points de moins. »

Blabla. Sourire. Cinq petits point ? Ce n’était rien. Jill aurait été à sa place, elle aurait opté pour une retenue, ou pour autre chose. Mais cinq points. Vraiment. Sourire, si ce n’est que cinq points. Elle pourrait encore se défouler. Dans un endroit où aucun faiseur de trouble ne l’a verrait. Inspire. Key à dit … Reprend !

B R E A T H E : « Vous me faites rire dans cette école. Cinq points ? Seulement. Mon agressivité me tuera. Vous le savez tous autant que moi. Que vous dire de plus ? Dois-je vous expliquer la situation ? Je pense que non, vue la couleur de ma cape, et la couleur de celle de Sally. Je suis certaine qu’il y aura favoritisme. Je vous sourire en pleine figure Chad. Si seulement vous étiez plus malin. »

C’est ce qui s’appelle chez elle. Une réplique tuante. Elle allait encore faire perdre des points à Serpentard, elle s’en doutait. Car ce petit Chad, allait bien sur se défendre à l’aide des points. C’est encore une fois certain. Elle se leva, et s’approcha rapidement de Sally, à son tour elle déposa une tape violente, mais amicale sur son épaule. Souffle.

B R E A T H E : « Je dirais que … Tu as eu de la chance, il n’aurait pas été là. Je t’aurais sûrement tuée ma pauvre petite. »

Sourire. Jill se tourna et lança un regard froid au préfet. Pathétique. Lentement, elle s’approcha de Chad. Peut être qu’il était le meilleur ami de Loris. Mais pour elle, ce n’était pas son cas. Pause. Sourie-lui.

B R E A T H E : « Je ne me fatiguerais pas à articuler pour vous Chad. Je suis encore gentille, j’ai du respect pour la pauvre personne que vous êtes. Je n’ai qu’une chose à vous dire. Essayez de vous défendre avec vos petits points. Et je ferai en sorte que l’amitié que vous avez nouez à avec Loris s’arrête ici. Ne jouez pas au plus malin. Loris est à moi. Je le mène comme je le veux. Méfiez vous. J’ai un grand pouvoir de persuasion. »

BANG. A quatre sans à l’heure, sans freiner. Dans la figure ça doit faire mal. Pourtant, elle ne s’entait rien. Jill éclata de rire, et déposa son bras sur l’épaule de Chad. Elle s’installait. Comme il pouvait le voir. Elle n’avait pas l’intention d’en rester là.

[Pas pu m'empêcher ]

Pawel remontait du parc où il venait de croiser Ora, sa soeur aînée, ou plutôt sa demi-soeur. La tête encore pleine des mots qu'ils avaient échangé l'un et l'autre, les mains dans les poches et la mine maussade, le jeune Birman grimpa lentement les escaliers pour se rendre à son cours de DCFM. Comme s'il avait besoin de ça...! C'est alors que plusieurs élèves le heurtèrent tandis qu'ils arrivaient en sens inverse, provoquant un grognement de la part du jeune Serpentard. Mais quelques bribes de conversations lui parvinrent comme un écho :

Elève 1 - Pour une fois que ça promettait une belle bagarre, y'a fallu que Parker vienne tout gâcher !
Elève 2 - Ouais, dommage. En plus, je venais juste de parier une Mornille sur McLoyd !

McLoyd ? Key McLoyd ? Pawel fronça les sourcils : avec qui Key avait-elle encore bien pu se disputer ? Il connaissait sa réputation et il savait qu'elle était assez bagarreuse en plus d'être une aguicheuse finie.

Elève 1 - Tu n'prenais pas tellement de risques, Flemings doit avoir été maudite pour être aussi poissarde !

La conversation ne lui parvint plus distinctement mais il avait compris l'essentiel : Sally contre Key ? Un éternel combat entre Gryffondor et Serpentard ? En tous cas d'après ce qu'il avait compris, ils étaient à présent à deux Gryffondors contre une Serpentard. Il accéléra, sans se soucier des autres qui le bousculaient et parvint finalement jusqu'à la scène de la dispute. Parker, le préfet de Gryffondor était bien là.

Chad - Votre comportement est innacceptable. Mc Loyd 5 points de moins pour Serpentard, Sally de même pour Gryffondor. Et si vous continuez, ce sera 15 points de moins.

Ce qu'il pouvait être casse-pied celui-là ! Toujours là où il ne fallait pas hein ? Key répliqua aussitôt. Elle n'avait pas tort pour cette histoire de favoritisme tout comme pour son pouvoir de persuasion. Appuyée sur l'épaule de Chad, la vision fit sourire Pawel tandis qu'il pensait pour lui-même que Parker était bien trop heureux avec sa niaise de copine pour s'intéresser à une fille comme Key. Intervenant enfin, Pawel questionna :[color]

[color=white]Paw' - Ca va Key ? Cette harpie ne t'as pas trop bousculé ?

Il se tourna à nouveau vers le préfet et ajouta :

Paw' - Je doute que ma soeur soit ravie d'apprendre que les Gryffondors persécutent sans cesse ses Serpentards.

Toujours en appeler aux hautes autorités, ça impressionne.

Guenwhyvar n'a rien manquée de l'affaire. Elle était en train de grignoter tranquillement des pommes de terre quand le malentendu a eu lieu. Elle laisse les choses suivre leur cours jusqu'à ce que Pawel intervienne, déséquilibrant le truc.

Elle rejoint le groupe. A côté de Chad duquel elle arrive aux épaules. La PoufSouffle regarde Pawel droit dans les yeux. La voix de velours s'élève, irritée.

Pawel, toujours en train de brandir ta soeur comme un bouclier afin de protéger tes intérêts hein? Tu es préfêt? Non? Alors retourne à ta table et laisse faire leur boulot à ceux qui l'ont à faire. Mêle toi de tes trucs parce que tu sait strictement rien de ce qui s'est passé.

S'il vient pour répondre, elle le coupe d'un ton sec.

Ta gueule.

Elle porte son attention sur le préfet.

Chad, c'est un malentendu. Ce n'est de la faute de strictement personne, j'ai tout vu.

B R E A T H E : « Qui est la pauvre petite victime entre nous deux ? »

Sally ne répondit pas. Enfin, elle ne le pouvait pas. Elle encaissait les coups de Key avec difficultés. Son visage était tordu par la douleur tandis qu’elle tenait ses bras en croix devant son visage pour se protéger. La douleur l’assaillait. Elle n’arrivait pas à réfléchir pourtant, il lui fallait absolument trouver quelques chose pour se libérer de l’emprise de Key. Aïe… Encore un coups, plus fort, plus dur, qui faisait plus mal. Elle grimaça. Elle aurait voulu parler, dire à Key qu’elle pouvait lui faire mal autant qu’elle le voulait mais que rien ne faisait aussi mal que des paroles bien choisies.
Puis plus rien. Les coups s’étaient arrêtés. Sally ne sentait plus la silhouette de Key agenouillée au-dessus de son corps. Elle rouvrit les yeux. Son buste était douloureux. Elle distingua une silhouette, celle de Key, repoussée par une autre qui la ceinturait. Un homme. Elle le devina plutôt qu’elle ne le vit. Plus grand, plus imposant que la jeune Serpentard. Il s’agissait de Chad Parker, son préfet. Puis tout s’enchaîna très vite, les points que les deux maisons venaient de perdre, les conseils ou plutôt les menaces de Key, etc. Depuis l’intervention du jeune préfet, un attroupement s’était formé autour des trois jeunes gens. Key se tenait éloignée. Chad semblait s’élever tel une muraille entre les deux jeunes filles. Sally se releva. Argh… La douleur fulgurante lui transperça les côtes. Elle grimaça et serra les dents afin de se tenir droite. Key avait certainement réussi à lui fêler une côte.

B R E A T H E : « Vous me faites rire dans cette école. Cinq points ? Seulement. Mon agressivité me tuera. Vous le savez tous autant que moi. Que vous dire de plus ? Dois-je vous expliquer la situation ? Je pense que non, vue la couleur de ma cape, et la couleur de celle de Sally. Je suis certaine qu’il y aura favoritisme. Je vous sourire en pleine figure Chad. Si seulement vous étiez plus malin. »

Sally releva la tête. Elle porta une main à ses côtes et jeta un regard placide à Key. Quel favoritisme ? Elle avait aussi fait perdre des points à sa maison. Mais si c’était une retenue qu’elle voulait, il fallait qu’elle continue dans se sens. Pour Sally, c’était suffisant. Mais la jeune fille aurait davantage préféré écoper d’une retenue que de faire perdre d’innombrables petits rubis scintillants au sablier des Gryffondors. Alors la Serpentard se tourna vers Sally. Lentement, elle s’approcha d’elle et appliqua une énorme claque sonore sur l’épaule de la rouge et or. Sally chancela et grimaça. La douleur lui faisait mal.

B R E A T H E : « Je dirais que … Tu as eu de la chance, il n’aurait pas été là. Je t’aurais sûrement tuée ma pauvre petite. »

Elle ne répondit pas. Elle savait que Key avait raison. Elle ne pouvait rien ajouter de plus.
A travers la foule, un jeune homme se fraya un chemin. Il portait les couleurs vert et argent. Voilà qui n’apporterait rien de bon.

Paw' - Je doute que ma soeur soit ravie d'apprendre que les Gryffondors persécutent sans cesse ses Serpentards.

Sally haussa un sourcil. Sa sœur ? Que venait faire une enfant étudiante à Poudlard dans cette histoire ? La jeune fille ne connaissait pas Pawel. Ils avaient beau être de la même année, elle ne lui avait jamais prêté attention. Preuve encore une fois que Sally débarquait d’une autre planète. Puis une autre jeune fille intervint. Plus jeune, une Poufsouffle.

"Chad, c'est un malentendu. Ce n'est de la faute de strictement personne, j'ai tout vu."

Bien sûr que c’était un malentendu, mais au final, l’affaire avait dégénéré et il n'y avait pas de quoi être fière. Elle jeta un regard à Key, son rire continuait de résonner à travers la Grande Salle, horripilant et extrêmement agaçant. Elle avait repris son assurance qu'elle avait perdu quelques secondes auparavant face à Chad. Sally jeta un regard à l'élève de Poufsouffle. Elle ne put s'empêcher de se demander quel serait l'issue de ce différent ? Bizarrement, elle se sentait contrariée. De plus en plus de monde commençait à se mêler de cette histoire, plus que Sally ne l'aurait voulu. Elle se mordit la lèvre inférieure avec hésitation. Elle jeta un regard à la jeune Poufsouffle puis à Key. Elle ne voulait pas que, par sa faute, la jeune fille rousse ait des ennuis. Par la suite, Key ne laisserait sûrement pas passer cela. Elle ne savait que faire ni quoi dire...

B R E A T H E : « Puisque Mademoiselle à tout vu, que grand bien lui fasse. Qu’elle parle ! Nous t’écoutons. Je t’écoute. Des balles tes phrases, mais n’essaie pas de déformer ce qui c’est passé. »

Alors Sally intervint. Peut être agissait-elle avec stupidité, peut être n'avait-elle pas autant réfléchie qu'elle aurait dû le faire. Mais la rouge et or se sentait entièrement responsable. Sa maladresse était encore la cause de tout cela. Elle ne voulait pas mêler d'autres gens, au risque de les blesser ou qu'ils ne soient blessés.

" C'est de ma faute..." dit-elle à Chad.

Elle grimaça. Ses côtes lui faisaient mal.

"J'ai...Euh, j'ai encore gaffé... J'ai heurté Key et un plat de Haricots s'est renversé sur ses vêtements. C'est entièrement de ma faute."

B R E A T H E : « Vous me faites rire dans cette école. Cinq points ? Seulement. Mon agressivité me tuera. Vous le savez tous autant que moi. Que vous dire de plus ? Dois-je vous expliquer la situation ? Je pense que non, vue la couleur de ma cape, et la couleur de celle de Sally. Je suis certaine qu’il y aura favoritisme. Je vous sourire en pleine figure Chad. Si seulement vous étiez plus malin. »

Il allait finir par croire que cette fille était totalement frappé, et il se demandais bien ou se cachait la jeune fille si douce dont Loris lui avait parlé. De la provocation, c'était tout ce dont elle était capable. Il garda son sang froid,mais n'acceptez pas que l'on parle de favoritisme. Ce n'était pas parce que les deux personnes en cause était l'une de sa maison, l'autre de sa rivale qu'il en favoriserait une plus que l'autre. Il se trouvait d'ailleur bien gentil de ne lui voir retiré que si peu de points en signe d'avertissement.

Cinq points c'est pour prévenir, mais ne me cherche pas Mc Loyd, parce ça pourrait être bien pire. Et je ne favorise personne, Sally aussi a perdu 5 points, mais elle n'est pas aussi prétentieuse que toi, et au moins elle ne la ramène pas.

Ce n'était pas des menaces, mais ça y ressmblait beaucoup. il savait que la frêle Key a côté de lui ne ferait pas le poids s'il elle lui sautait dessus. Elle se contentât de le regarder d'un air méprisant avant d'ajouter quelque chose qui ne plus pas au préfet.

B R E A T H E : « Je ne me fatiguerais pas à articuler pour vous Chad. Je suis encore gentille, j’ai du respect pour la pauvre personne que vous êtes. Je n’ai qu’une chose à vous dire. Essayez de vous défendre avec vos petits points. Et je ferai en sorte que l’amitié que vous avez nouez à avec Loris s’arrête ici. Ne jouez pas au plus malin. Loris est à moi. Je le mène comme je le veux. Méfiez vous. J’ai un grand pouvoir de persuasion. »

Chad hallucinait. il eut presque envie de rire. Du chantage. C'était digne d'une enfant de dix ans. Pour elle, s'était clair. Ne pas lui enlever de points, ou perdre l'amitié de Loris. C'était pathétique. Et puis cette manie de le vouvoyer...

Laisse moi rire. Je connait bien Loris, je me demande bien ce qu'il fait avec une fille comme toi. Sâche que ce n'est pas un pantin et je suis sur qu'il saura comment réagir a tout cela. Ne monte pas trop haut Icare ou tu te bruleras les ailes.

Ca voulait tout dire. Elle s'avançait énormément en disant qu'elle ferait tout pour que Loris ne soit lus son ami, mais il connaissait bien le jeune homme, et avait une pleine confiance en lui. Un ouveau Serpentard arriva alors auprès d'eux. Il le reconnut immédiatemment. C'était Pawel, le frère de Khâlina, et il ne perdit pas une seconde pour le faire remarquer.

Paw' - Je doute que ma soeur soit ravie d'apprendre que les Gryffondors persécutent sans cesse ses Serpentards.

Chad allait rétorqué, mais il vit Guen arrivait a grand pas.

Pawel, toujours en train de brandir ta soeur comme un bouclier afin de protéger tes intérêts hein? Tu es préfêt? Non? Alors retourne à ta table et laisse faire leur boulot à ceux qui l'ont à faire. Mêle toi de tes trucs parce que tu sait strictement rien de ce qui s'est passé.

Voilà qui était bien résumé. Rien a ajouter. Il saluat Guen d'un petit sourire, et elle ajoutât:

Chad, c'est un malentendu. Ce n'est de la faute de strictement personne, j'ai tout vu.

B R E A T H E : « Guenwhyvar c’es ça ? Je pense. Tu aurais eu une sœur ou un frère directeur de Poufsouffle tu aurais fait la même chose. Donc tu pourrais ne serait-ce que tourner cette fois ta langue dans ta bouche avant de sortir des conneries. Pour ce qui est du qui est préfet et qui ne l’est pas. Je me trompe peut être. Mais tu n’es pas préfète ? Alors que tu aies vue ce qui s’est passé est une chose. Mais que tu donnes des ordres au plus grand que toi. Et bien … En est une autre. "

Parfait un témoin, il saurait donc par ou avait commencé cette histoire plus vite qu'il ne le pensait. Et Key avait beau dire ce qu'elle voulait, pour intimider la Poufsouffle, il aurait de toute façon la réponse a sa question.

Mc Loyd, tu veut pas la fermer un peu. Ici le préfet c'est moi, et je serait heureux Gwen que tu me raconte tout.

B R E A T H E : « Puisque Mademoiselle à tout vu, que grand bien lui fasse. Qu’elle parle ! Nous t’écoutons. Je t’écoute. Des balles tes phrases, mais n’essaie pas de déformer ce qui c’est passé. »

Chad adressat un regard noir a Key. Elle la fermerait jamais bon dieu ? Mais a sa grande surprise, ce n'est pas Guen qui prit la parole, mais Sally.

" C'est de ma faute..."
"J'ai...Euh, j'ai encore gaffé... J'ai heurté Key et un plat de Haricots s'est renversé sur ses vêtements. C'est entièrement de ma faute."

Comment pouvait elle s'accuser elle même alors qu'il savait pertinemment sue Key était a la base de tout. il se tournat vers Guen afin de savoir si sa version correspondait.

Guenwhyvar c’es ça ? Je pense. Tu aurais eu une sœur ou un frère directeur de Poufsouffle tu aurais fait la même chose. Donc tu pourrais ne serait-ce que tourner cette fois ta langue dans ta bouche avant de sortir des conneries. Pour ce qui est du qui est préfet et qui ne l’est pas. Je me trompe peut être. Mais tu n’es pas préfète ? Alors que tu aies vue ce qui s’est passé est une chose. Mais que tu donnes des ordres au plus grand que toi. Et bien … En est une autre. »

Guen a un sourire. Avec Hiro, elle a appris à rétablir la balance de facon active. Elle répond d'un ton ferme. Tout ceux qui la connaissent savent qu'elle ne ment jamais. Elle dit simplement la vérité de facon dérangeante. Er si Key pense l'intimider, elle ne connait pas la force tranquille qu'est Guenwhyvar. En fait, elle ne connait pas du tout la druidesse.

Non, parce que moi je n'ai pas besoins d'adultes pour me défendre, j'ai apprise à me défendre seule depuis que je sais marcher. Et Key, Je ne lui ai pas donné d'ordre, j'lai juste empêché de nous sortir un tas de conneries et de vous ridiculiser encore plus au passage. Ce n,est pas moi la juge ici, mais le préfet.

Puisque Mademoiselle à tout vu, que grand bien lui fasse. Qu’elle parle ! Nous t’écoutons. Je t’écoute. Des balles tes phrases, mais n’essaie pas de déformer ce qui c’est passé

Guen hausse les yeux au ciel, plus c'est vieux et plus c'est con chez les Serpentards semble t il.Elle vient pour parler, mais la Griffondor prends ca sur elle.

C'est de ma faute...J'ai...Euh, j'ai encore gaffé... J'ai heurté Key et un plat de Haricots s'est renversé sur ses vêtements. C'est entièrement de ma faute.

Non ce n'est pas de ta faute. Arrête de t'aplatir et de laisser les autres te manger la laine sur le dos. Tu es une Griff ? Alors redresse toi par Lugh-Soleil!

Elle trouve que Sally en bave déjà assez. Et s'il faut que du haut de sa 4e année elle doive la défendre le temp qu'elle se rende compte de sa valeur, elle le fera.

Mc Loyd, tu veut pas la fermer un peu. Ici le préfet c'est moi, et je serait heureux Gwen que tu me raconte tout.


Elle dit donc les faits et juste les faits, exactement comme ca c'est passé, incluant les menaces de Key et le tirage de cheveux. Elle n'omet rien, pas même la plus infime parcelle de soupe qui a frappé le sol. Pas de fioritures, pas d'enrobage. Juste la vérité sèche et nette. Elle termine sur cette phrase.

Satisfaite Key?

Satisfaite ! J’ajoute une chose. ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTTRE ! Compris ?

Ca pour comprendre, Guenwhyvar comprend très bien. Stoîque comme un dolmen, elle laisse la serpentard s'étouffer dans son venin.

Viens Key, on s'en va, ils n'en valent pas la peine...

Elle soutient le regard de Pawel sans broncher. Guen n'est pas naive, elle sait très bien qu'elle n'a pas fini d'en découdre avec eux. Sans un mot, elle pivote et retourne à sa table ou elle commence à ramasser ses livres. Elle a fait ce qu'elle avait à faire. Maintenant, qu'ils lui fichent la paix.