HANABI * Once Upon a Time.

HANABI

PRENOMS & NOM =

Riku (Rei) Harada.
Riku n'a aucune signification particulière. Sa mère l'a choisit sans doute pour la beauté de sa prononciation au Japon. Même s'il est plutôt mixte (et souvent donné aux Garçons) il plait beaucoup à la jeune sorcière.
Rei signifie

Remerciement

en Japonais

.

Prénom laisser par son père. Etant enfant, la sorcière se demandait pourquoi il lui avait laissé quelque chose à elle et non à ses soeurs. A présent, elle comprend tout. Du moins, ce qu'il a su montrer.

DATE DE NAISSANCE | AGE =

22 Mars, 22 ans.

SEXE =

Féminin.

ORIGINE | NATIONALITE & ASCENDANCE =

Riku est née au Japon, elle y a passée toute son enfance. Sa mère étant une vrai Japonaise et son père seulement à moitié (il est avant tout originaire de l'Angleterre, cela dis, son père était Japonais comme vous pourrez le voir au nom de famille). La lignée des Harada est de sang pur, néanmoins, le sang de Kaede (la mère de Riku) est Moldus. La jeune sorcière est donc de sang mêlé. Elle a les deux nationnalités, Japonaise et Française. Bien que ces allés et venus au Japon étaient surtout faites pour retrouver sa soeur : Kaori.

LIEUX D'HABITATION =

LOCALISATION GEOGRAPHIQUE =

Europe - Angleterre - Environs de Londres.

STYLE D'HABITATION =

Lorsque elle est en vacance, Riku réside dans le Manoir de sa famille. Elle y éprouve à chaque fois une certaine nostalgie et préfère donc être à Poudlard bien que sa chambre de Bibliothécaire sera beaucoup plus petite que celle qu'elle occupait auparavant en tant que Directrice de Serdaigle.

BAGUETTE =

DESCRIPTION =

22 cm, Bois de Saule, Ecaille de Dragon.

SON AQUISITION =

Ollivanders.

CARACTERE

[center]Riku n'est plus du tout cette petite fille timide toujours plongée dans ses bouquins que vous auriez pu cotoyer. Elle qui restait discrète, avait toujours d'excellente note, parlait que très peu de Magie Noire, etc ; à présent, c'est presque... Un Demon.

HANABI * Once Upon a Time. 46rm5

QUALITES =

Riku est une personne calme, elle ne se laisse pas impressionée pour peu de chose. Elle se contente d'observer et juge d'elle même. On peut l'insulter qu'elle ne cisaillera pas un cil, elle rétorquera peut être une remarque, mais point. Elle fait donc preuve d'une grande sagesse que beaucoup pourraient lui envier.
Par contre : Attention. Il ne faut tout de même pas la provoquer. Elle peut être douce et calme mais aussi très agressive. Mais, généralement : elle a toujours ses raisons. Si vous vous attaquez à l'une de ses soeurs ou un de ces proches elle peut se montrer comme dans vos pire cauchemar. La rennaissance du Sang Maudit.
Miss Harada est une personne extrêmement patiente. Elle ne râle pas pour un rien, elle pourait vous attendre durant deux longues heures qu'elle ne porterait aucuns commentaires à votre venue (du moins, cela dépend de la personne), bien qu'au fond d'elle, elle sera un peu vexée.
Riku a un tempérament rigoureux, très réfléchie, elle analyse beaucoup les choses, elle pourrait presque comprendre ce que vous pensez si ce n'est plus. Elle sait à qui elle a à faire généralement du temps et si elle peut attribuer sa confiance ou non. Elle est trés téméraire. Son regard est sa clé. Elle fait tout à partir de ses yeux émeuraude, et lorsqu'ils deviennent écarlates... il vaut mieux fuir.
La sorcière a une imagination débordante. Elle rêve beaucoup. Les images se défilent beaucoup dans sa tête. Elle sait ce qu'elle veut, et lorsque ses paupières sont closes elle voit les pires merveilles s'assembler. Au fond d'elle, elle reste une Serdaigle accomplie.

DEFAUTS =

La jeune femme est doté d'une caractéristique peu commune. Elle est Schizophrène, ce qui causa beaucoup de tort dans son entourage. Normalement, dans ces cas là : il ne faut pas la laisser seule. Sauf que... Elle détruit tout. Sa deuxième personnalité s'appelle Rei. C'est la création de Hikaru, son père. Riku la connati que trop bien et c'est totalement son oposée. La personne qui était à la tête des Mangemorts durant un temps, ce n'était pas elle, c'était Rei, seulement Rei. Riku n'était pas consciente de toute ça de suite. Au début, elle avait juste des pertes de mémoires, seulement ça. Mais elle se doutait bien de quelque chose lorsque les fidels de son père lui disaient : « Bien joué petite », etc. Elle posa la question à son père qui lui répondit juste qu'elle n'était pas seule. Petit à petit, elle discuter avec cette autre personne. Riku la haïssait. Parce qu'elle comprit vite que ce qu'aimait son père en elle, ce n'était même pas elle, c'était Rei. Cet être qui détruit tout, qui est une machine sans sentiments, juste un corps au coeur de pierre qui pourrait tout faire sans crainte ni peur de mourir. Ne vous inquiétez pas. Ca ne sort pas comme ça sans réelles raisons. Il faut que la jeune Harada ait un trouble émotionnel, que son coeur s'affole dans sa cage thoracique pour que Rei s'éveille. Par contre, lors de la « transformation » les yeux émeraude de l'ancienne Serdaigle deviennent écarlates. En ce qui concerne son physique, lui, est identique. Ce sont juste les yeux.
La rancune est l'un des plus grand défaut de la sorcière. Elle pourrait vous haïr durant toute sa vie, la passer à vous poursuivre pour assouvrir sa vengeance. Prenez l'exemple de Alex O'Brian. Si cette dernière le retrouvait (du moins si Rei le retrouvait) il serait six pied sous terre quelques secondes après. Bien sur, il faut une excellente raison.
Elle est très impulsive et lunatique. Elle peut paraitre joyeuse un instant puis vous gueuler de suite quelques secondes après. Son humeur n'est jamais stable, mais généralement elle arrive à se controler mais parfois : sa tête explose. Elle suffoque. Beaucoup de crises se sont produites avec sa soeur, mais que vouliez-vous qu'elle lui dise ? Au final ça se termine bien, car ce coté Lunatique est open pour les deux sens ; le bon et le mauvais.

CE QU'ELLE AIME, SES PASSIONS =

La jeune femme en avait énormément auparavant, mais elles se sont presque toute enfuies au fond de son coeur. Elle rêvait de devenir une joueuse de Quidditch reconnue. Elle ne vivait que pour ça à une époque. Très jeune, elle fut acceptée en tant que Gardienne dans l'équipe et poursuivit sa course en tant que Capitaine. Toutes les coupes furent gagnées en six années. Nathan Shakespeare, le Directeur de Serdaigle, était fier d'elle, et ils ont même étaient très proche. Riku était l'une des meilleures joueuses que l'école Magique n'ait jamais vu et espérait vraiment avoir sa place dans l'équipe d'Angleterre. Chose qui ne se fit pas à cause de son père... bien entendus.
Elle aimait aussi beaucoup lire et écrire, et heureusement, sur ce point, cela n'a pas changer. Etant un rat de bibliothèque dans son enfance, elle a une excellente culture, ce qui lui fera peut être avoir le Poste de Bibliothécaire à Poudlard. Du moins elle espérait retourner dans le lieu où elle se sentait le mieux.
Et enfin, elle aime beaucoup Kae, Yuki et Kaori. Ce sont ses soeurs et les rares choses qui lui restent. Bien sur, toute les maraudeuses font aussi partie du lot, elles sont ses plus proches amies, et ça ne changera jamais.

CE QU’ELLE DETESTE, SES PHOBIES =

Elle a sans doute peur de se faire à nouveau trahïr par un être cher. Et de plus, sans avoir aucunes réponses par la suite si ce n'est un « Adieu » sans suivit. Lorsque son Directeur lui avait dit ça, la jeune fille fut perdue, et directement enchainée à son père. Elle a aussi très peur de la mort de ses proches, et c'est sans doute pour ça qu'elle a refusé mille et une fois l'entrée de Yuki dans les Mangemorts. D'ailleurs, cette dernières est passée outre lorsque Riku était à Azkaban. Elle fait souvent des cauchemars relatant l'image de la mort de son père, ou imagine celle de sa mère d'après les paroles de Yuki... Elle déteste.
Sinon, la sorcière a horreur des hypocrites, de ceux qui ne pètent pas au dessus de leur cul (si si c'est l'expression), et bien sur... des sombrals. Ces créatures pourtant si belles lui rappellent tout. Elle ne peut supporter leur vision.

PHYSIQUE

Le vilain canard qui rechine et trépigne.
A aujourd'hui une ligne digne d'un cygne.

HANABI * Once Upon a Time. Ki12

CHEVEUX =

Les cheveux de la jeunes femmes sont très complexe. Ils sont d'une nature très sombre, un noir ébène qui est propre aux Japonaise. C'est le seul héritage que l'ancienne Serdaigle eut obtenus de sa mère et elle y tenait beaucoup... C'était en gros sa fierté, son métabolisme né. Elle n'y touchait jamais. Son père, autrefois, lui avait obligé de se les coupé tel un garçon, le soir même elle avait passé une nuit entière à verser des larmes de désespoir. C'était trop demandé. Mais elle ne pouvait aller au delà des paroles de son géniteur.
A présent, elle est blonde. Ce dut être le plus gros effort qu'elle ait fait de sa vie pour être « libre. » Elle n'en a pas pleuré, enfin si, juste une larme, mais sa force intérieure lui a permit de passer au dessus. Elle en avait besoin, histoire de ne pas se faire repérer par le Ministère de la Magie. Se recréer une tout autre personnalité. Pas Rei, elle lui est identique. Non, c'est Kate. Et Kate sera blonde. Kate sera comme les autres. Le contraire de Riku.
Les cheveux de la jeune Harada sont très épais et assez « rebelles », ils sont bouclés de nature mais elle utilise beaucoup de potions pour que ceux-ci soit raide. A la base, ce n'était pas pour paraitre plus belle ou que ce soit plus esthétique. Juste que c'était plus pratique dans les combats.
Ce n'est pas une adepte des coiffures. Elle les garde souvent naturel, ne fait pas de couettes sauf lorsque cela devient nécessaire ou que le matin même elle avait eut une envie, etc.
Le fait d'avoir perdue ce reste de sa mère pourrait étonner tous les membres de sa famille.

YEUX & REGARD =

Les yeux en amande de la japonaise vous perturbent dès que vous les croiser. Ils ne sont pas très accentué car la jeune femme à surtout hérités ceux-ci de son père ce qui lui donne un visage très eurorpéen. Ses cils sont long et fin, de couleur noir tirant vers le châtain. Des sourcils discrèt viennent couronner ces derniers.
Habituellement, son regard est de couleur émeraude, tirant vers le turquoise, le vert pâle. Ca change selon l'expression qu'elle dégage ou encore le climat présent autour d'elle. Cela dit, ses pupilles peuvent tout d'un coup se dilater pour devenir rouge écarlate. Et cela est mauvais présage. Ca veut dire que le Démon arrive. Que « Rei (cf caractère et histoire) » est là, malheureusement.
Les yeux de l'ancienne Serdaigle sont beaucoup maquillés. Avant, ils l'étaient de noir ou de gris assez foncé. Etant jeune, elle avait un style bien à elle qu'on pourrait dire particulier, passant vers le Gothique et le Punk. On va dire la nouvelle mode d'aujourd'hui dite « Emo », sauf que c'était la seule et qu'elle était pas mal exclue pour ça avant. Bref. Depuis qu'elle a changé de tête, son maquillage est beaucoup plus discrèt, ça passe par le beige, le rose, etc, ses paupières sont beaucoup moins colorés.
L'expression de son regard est plutôt perturbante quand on daigne le croiser. Par habitude depuis toute petite, quand elle parle à quelqu'un, Riku regarde toujours ailleurs, elle ne fixe que très rarement le visage de son interlocuteur. Et ça peut parfois être pris pour de la négligeance, alors que pas du tout. Il faut être un de ses proches pour la comprendre.
Généralement, elle est pleine de vie, une vrai Serdaigle qui n'est plus introvertie. Le seul moment où ça dérappe, c'est lorsque Rei apparait.

VISAGE, EXPRESSION & COULEUR DE PEAU =

Le visage de la jeune femme est ovale, assez normal et type Européen. Ses joues sont plates et son front pas énormément plissé. Les rides ne se laissent pas encore deviner sur son visage juvénile (heureusement). Le teint de sa peau est clair, très clair, et loin d'être semble à celui d'une Japonaise. Elle est très pâle, ressemblant presque à celle d'un cadavre (si si). Lorsqu'elle était au Japon, beaucoup disait qu'elle avait été adopté ou que c'était une cousine. Personne ne croyait en sa famille. Beaucoup de rumeurs ont couru avant la mort de sa mère. Et c'était pour ça qu'elle prenait soin de ses cheveux vu qu'ils étaient la seule caractéristique qui l'attachait à sa famille.
Elle a des lèvres très petite, pas vraiment pulpeuse et d'une couleur pâle, elle ne l'orne jamais de rouge à lèvre trouvant cela souvent trop... trop, point.
Ses expressions sont généralement joyeuse, bien qu'elle peut souvent être calme et réfléchie.

TAILLE =

Riku est dites de grande taille au Japon. Mais en Angleterre, ce n'est pas la même chose. Les nippone étant connus pour tout ce qui est petit, elle est donc en dessous de la moyenne pour une Britanique. Elle mesure 1m70.

CORPULENCE =

Riku est d'une taille élancée, très mince, elle mange pourtant à sa faim mais ne prend pas un gramme. Elle a une petite poitrine (faut dire ce qui est) et de petites fesses par la même occasions. Elle n'a pas beaucoup de formes mais est musclés un minimum même si elle n'aime pas vraiment le sport. Elle a frolé pas mal de problèmes d'anorexie durant son enfance, mais maintenant, on va dire que ça va mieux. Pourtant, à sa sortie d'Azkaban elle était vraiment très maigre et avait les joues creuse, etc. Elle pèse seulement 50 kg.

SIGNE PARTICULIER =

Ses yeux.

HISTOIRE
ENFANCE.

L'histoire de la dénomée Riku, Rei Harada démara un 22 Mars. Le lendemain de l'annoncé du Printemps. Sans doute était-ce un bon présage, néanmoins, on ne pouvait y lire que de la destruction ainsi que de la haine. Personne ne le savait, et une seule pouvait s'en douter. Son père. Hikaru Harada. Lorsque le nouveau né s'écria après avoir aspirée sa première bouchée d'air, on put voir Kaori, sa soeur ainée, s'avancer jusqu'à elle pour lui caresser doucement la tête en signe d'approbation. Riku criait, pleurait, comme tous les autres. Bien sur, Hikaru n'était pas là. Il avait juste demandé à ce que le second prénom de Riku soit « Rei » qui veut dire remerciement en Japonais. A l'époque, on aurait put se demander pourquoi, à présent tout est clair. Riku et Kaori furent prises en charge par une association durant le temps où Kaede Harada (leur mère) était à l’hôpital pour reprendre des forces. En ce qui concernait Hikaru, il n'était pas absent seulement pour l'accouchement. Personne ne savait réellement qui il était, ce qu'il faisait, et pourquoi il le faisait. Il venait de temps en temps pour repartir quelques jours après. La seule chose qui pouvait leur offrir c'était de l'argent, et non un coeur. Riku passa donc une bonne partie de son enfance seulement avec Kaede et Kaori, lorsque deux ans après sa naissance, Hikaru Harada revint habiter à la maison. Riku ne comprit pas sur le fait accompli, mais elle du s'y faire. Kaede était totalement paralysée lorsqu’elle voyait le père de ses filles, et les deux jeunes enfants ne pouvaient se douter de la cause. Un an plus tard naquit Yuki, la sœur cadette de la famille. C'était un amour de bébé. Elle n'était pas désagréable, ne criait pas trop, ne pleurait que lorsque c'était nécessaire. Etc. Riku aimait bien passer un peu de temps avec elle malgré son jeune âge.

Soudain, une dispute conjugale régna dans la maison Harada, à Tokyo, au Japon.

« Tu ne les mérites pas Kaede ! »

« Pardon ? Et c'est toi qui dis ça ? Ne me fais pas rire veux-tu. C'est toi le manipulateur dans l'histoire, pas moi. Si seulement elles savaient ce qui les attendent... Tu veux partir ? Je ne te retiends pas. Ne reviens plus ici Hikaru. Je ne veux plus te voir. JA-MAIS plus. »

Kaede essayait de garder son calme, mais on pouvait voir ses mains trembler suivies de ses jambes et ses bras. Lorsque son époux lui tourna le dos, son visage se crispa et ses yeux s'humidifièrent aussitôt, créant un océan de larme. Elle pleurait, discrètement, pour ne pas qu'il se retourne et la prenne en pitié. En ce qui la concernait : elle en avait assez suporté. Ses menaces. Son passé. Sa façon d'être. Et surtout : Ce qu'il était. Chose qui était peu probable et qu'elle n'aurait jamais admis de vive voix. Silence. Riku se trouvait derrière la porte en soie à ce moment là. Elle avait tout vu et tout entendus. De ses yeux émeraude, elle avait fixé la scène sans bouger ni ciller des yeux. Elle savait qu'il partait encore. Qu'il s'en allait pour voir autre chose. Elle n'était pas vraiment étonnée. Et de toute façon, il n'avait jamais essayé de l'aimer, juste de l'acheter avec de multiples cadeaux très chers. Riku se redressa, elle regardait cette ombre qui se retirait au loin vers la porte d'entrée. Elle s'en souviendrait certainement toute sa vie. S'il attachait tellement d'importance à ses filles, peut être aurait-il contesté les paroles de sa femme. Ce qui ne fut (malheureusement) pas le cas. Néanmoins, les trois soeurs Harada aurait mieux vécues sans lui. Dès qu'il ne fut plus à porté de vu, Riku lâcha le poignet de la porte. Elle était figée mais n'arrivait pas à pleurer. Elle ne savait pas vraiment ce qui lui arrivait mais c'était... incompréhensible. Elle se sentait libre. Libre sans l'être. Sentiment ridicule. Mais elle se sentait aussi seule, abandonnée, une nouvelle fois. C'est à ce moment là qu'elle aurait aimé hurler « REVIENS ! REVIENS ! » mais sans succès. Sa voix était à peine audible, et elle n'osait prononcer ces mots.

« Maman ? »

« Riku ? Qu'est ce que tu fais encore debout ? Va te coucher, et ne réveille pas Kaori. »

« Mais... »

« Ne discute pas. »

Sa mère retenait ses larmes devant sa fille. Peut être se doutait-elle que cette dernière avait tout entendus ? Nous le saurons sans doute jamais. Mais Riku lui tourna imédiatement le dos, puis elle se mit à courir, courir, faisant de grandes enjambées dans les couloirs jusqu'à sa chambre. Elle voulait tanter de l'oublier. L'oublier lui. Sans succès. Elle essayait de répondre à certaines questions. « Pourquoi était-il partit ? ». Ce n'était certainement pas du à sa mère. Il y avait forcément d'autres raisons inexpliquées. Mais lesquelles ? Il faudra bien des années avant que Riku ne résolve ce mystère. Néanmoins, restons dans son enfance.

• • •

Deux années passèrent. Il n'y eut aucuns évènements particulier si ce n'est les anniversaires des trois soeurs ou alors la mort de Pika, le Hamster de Kaori. Sans Hikaru Harada, tout était beaucoup plus facile. Kaede et ses filles s'étaient habituée à son absence, et tout allait pour le mieux. Les rires se mêlaient parfois aux larmes mais il fallait de tout. Riku, Kaori et Yuki s'entendaient très bien, voir trop. Habituellement, entre soeurs il y a toujours des crises, de jalousies ou d'incompréhensions, ceci-dit, dans cette famille, tout semblait tourner à l'envers. Elles étaient toute étroitement liées. Comme les doigts de la mains. Puis vient un jour fatidique. Car le bonheur est éphémère, comme toute chose sur cette terre. Cette journée-là, Kaori et Riku étaient restées à la maison pour cause de devoir intensif à l'école pendant que Yuki et Kaede étaient parties faire les soldes. Etrangement, bien qu'elle était petite à l'époque, la cadette des Harada aimait beaucoup les centres commerciaux, les fringues surtout. Très jeunes, elle fut prise dedans bien qu'elle était loin de ressembler à toute ces filles qui se trimbalaient en mini-jupes. On appelait ça les « Kogals » au Japon. La mode persiste même en 2000.

« Kaori. »

« Quoi ? »

« J'comprend que dalle. »

« Attend je t'explique. »

DING. DING. C'était la sonnette de la porte d'entrée. Comme pour s'échaper de cet univers d'étude, Riku se releva de sa chaise et s'empressa d'ouvrir à la porte. Malgré tous les avertissements de sa mère, elle ne regardait jamais avant de tourner le poignet. Chose qui pourrait s'avérer fatidique, surtout un jour où Kaede n'était pas là. Malheureusement, Riku aurait préféré trouver un pervers plutôt qu'une dizaine de policiés accompagné de Yuki. Seulement elle. En larme, comme Riku ne l'avait jamais vu aupparavant. Elle la regarda, étrangement, ce n'était pas une scène. Il se passait certainement quelque chose de grave.

« Riku... Je suis désolée... Ma-Ma-Maman est morte. »
« Maman est morte. »
« Maman est morte. »

Trou noir. Riku se réveilla, le lendemain matin. On lui apprit qu'elle avait fait un malaise la veille et qu'elle s'était reposée. Néanmoins, lorsqu'elle ouvrit les yeux elle ne reconnaissait pas l'hopital, encore moins sa maison. Elle était dans une chambre qui ressemblait plus à une infirmerie qu'autre chose. Allez savoir ce que c'était, au moins, il y avait Kaori juste à coté d'elle mais qui dormait à point fermée penchée sur le lit dans lequel Riku était couchée. Elle se redressa, regarda autour d'elle. Tout lui semblait inconnu. Même le paysage qu'elle appercevait de par la fenêtre. Tout semblait trop lointain. Puis elle se souvint tout à coup. Sa mère. Avait-elle rêvé lorsque Yuki lui avait dit qu'elle était morte ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Et il était à coté d'elle.

« Kaori ! Kaori réveille toi. »

Elle parlait doucement pour ne pas la brusquer, mais répétait le tout plusieurs fois de suite. Ayant aucuns succès avec sa soeur, elle se mit à lui donner quelques coups (très doux) dans l'épaule. Cette dernière se leva en sursaut. Riku put décerner des yeux rouges ainsi que de grosses cernes. Apparemment, elle avait beaucoup pleuré et pas dormi de la nuit. Et ça ne faisait que rajouter une couche suplémentaire à la boule qui s'était formé dans le ventre de la jeune fille.

« Ah Riku. Tu es réveillée, tu nous as fait peur tu sais. »

« Et maman ? »

« Morte. »

Silence. Les joues de Riku se recouvrèrent de larmes. Abondantes. La cause ? Un accident de voiture. Personne n'en savait plus. Sauf que c'était beaucoup plus imposant. Yuki avait été victime d'un harcellement sexuel, et lorsque Kaede voulut la sauver, elle perdit la vie. Néanmoins, Riku apprit cette histoire que bien après. Vers ses vingt ans. Et à ce moment là elle pleurait, pleurait. Et elle savait où elle se trouvait. Dans un orphélinat. Il ne fallait pas rechercher bien loin. Hikaru les avaient abandonnées, elles étaient donc toutes seules. Cet endroit était leur seule refuge possible.

• • •

L'orphelinat n'était pas bien grand. Les trois soeurs Harada ne vivaient plus dans le luxe mais plutôt dans une pièce qu'elles partageaient à dix. Il y avait toute sorte de personnes. Des filles abandonnées, d'autre niées à la naissance, d'autre dans le même cas que les Harada, etc. Mais elles ne prirent le temps d'en connaître aucune. Riku était trop occupée à lire. Elle put apprendre comment fonctionnait la bibliothèque municipale et y passe régulièrement ses journées. Depuis le décès de sa mère, pour on ne sait quelle raison, la jeune fille est beaucoup plus plongée dans les études. Les professeurs étaient très fiers d'elle bien que les cours n'étaient pas très entraînant à son goût. Elle passait beaucoup de temps avec Riku. Puis un jour, elle rencontra Daisuke.

« Salut. Tu comptes emprunter ce livre ? »

« Oui. Mais si tu le veux, prends-le. Je le lierais une autre fois. »

« Non c'est bon, passe-le moi quand tu auras fini. De toute façon, on se croise souvent à l'orphelinat. »

Pourtant, elle n'avait jamais vu sa tête auparavant. L'avait-il remarqué ? Elle qui ne prenait pourtant pas de temps à connaître les autres. Étrange, cela dit, elle ne pouvait s'empêcher de se voir en lui. A bien y réfléchir, lorsqu'elle le regarda de plus prêt, cette touffe rousse de cheveux en bataille ainsi que ses yeux bleus ne lui étaient pas inconnus. C'était contre lui qu'elle se battait depuis son arrivée pour arriver première aux examens. Néanmoins, elle arrivait toujours seconde. Daisuke n'avait pourtant pas l'allure du garçon modèle, il était petit, très maigre, ne portait pas de lunette (vous direz, Riku aussi) mais semblait aussi très social. Il rêvait d'être Astronaute. Peut être était-il trop ambitieux, mais tant pis. Par la suite, Riku apprit d'avantage à le connaître, à la base, elle voulait le considérer comme un rival mais fut tourmentée lorsqu'elle commença à éprouver de l'affection pour lui. Ils étaient devenus amis, étudiaient donc ensemble, jouaient ensemble. Il avait deux ans de plus qu'elle, et ses parents étaient morts d'un accident de voiture l'an passé. Il passa une année en compagnie de la Serdaigle. Puis soudain.

« Il est tellement brillant que ce n'est pas étonnant. »

Avait-elle mal entendus ? Riku avait surpris une conversation de deux professeurs, figée, elle n'osait plus bouger ses membres. Pourquoi ne lui en avait-il pas parlé ? Peut être n'était-elle pas si importante que ça, finalement. Néanmoins, la jeune fille se rua dans sa chambre pour s'y enfermer. Kaori était présente, mais malgré le fait qu'elle la supplie de lui dire ce qu'il se passait, Riku se contentait de cacher ses larmes en fourrant sa tête dans son oreiller. Elle resta ainsi longtemps. Jusqu'au jour propice. Elle voulait lui dire au revoir, rabâchant son orgueil. C'était important. Elle le vit, au loin, accompagné de deux adultes qui avaient l'air très riche. Daisuke s'approcha d'elle.

« Riku. Tu sais, on se reverra. Je t'aime. Deviens une étoile. Pendant ce temps, j'étudierais en Amérique. »

Harada ne bougeait plus, tout comme avec Kaori, elle restait muette et se contentait de pleurer toutes les larmes de son coeur. Elle aurait put lui répondre. Lui avouer que elle aussi, elle l'aimer, mais elle n'y arrivait pas, ses sanglots cachaient trop sa voix. Et au fond d'elle, elle savait qu'il connaissait ses sentiments, c'était l'essentiel. Ils se ressemblaient tellement.. Silence. Elle vit son ombre au loin, partir dans un taxi très luxueux, il lui faisait des signes de mains, et elle, elle se contenter de porter les siennes à son visage, et de pleurer, pleurer. Même jeune, l'amour est lâche.

• • •

Depuis le départ de Daisuke, Riku était redevennue une asociale. Elle avait perdue goût à la vie, bien qu'elle se démène toujours autant dans les études. Perdre sa mère, l'amour aussi, c'était trop dur pour une gamine de sept ans. La fillette trainait dans la cours, regardant toujours les étoiles, puis elle vit Yuki s'approcher d'elle, accomagnée de Kaori et d'une inconnue. Une nouvelle ? Son visage était inconnu à Riku, elle ne l'avait jamais vu dans l'orphélinat, à vrai dire, elle n'était pas non plus une référence. Dès que Yuki fut à sa portée, elle lâcha :

« Riku ! Voilà ma nouvelle amie, elle s'appelle Alice, elle est nouvelle. »

« Salut. Toute mes condoléances. »

I

l fallait ajouter aussi que depuis le départ de Daisuke elle était devenue plus froide et directe, ça l'avait endurcis mais aussi mis dans une position d'autodéfense, elle était infiniment enfermer dans cette bulle. Cette fille, Alice, devint néanmoins très proche de sa soeur cadette, Riku apprie par la suite que ses parents étaient tous deux décédés dans un accident de voiture et qu'elle était de nationnalité Anglaise. Elle avait l'air type d'une britanique, Riku aussi d'ailleurs. Au fil des années, elle apprit à la connaître mais n'étaient pas très proches. Alice trainait d'avantage avec Yuki et Kaori, laissant Riku dans sa névrose passagère.

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