chat mystérieux... [LIBRE]

Invité

Un jour, où règne le froid, dans le parc, un jeune homme se balade. Il est vêtu d’une longue cape noire, et marche d’un pas vif. On ne peut distinguer son visage, car à cause du froid, il s’est encapuchonné. Sur son passage, sur chacune de ses empreintes, la neige se transforme en eau boueuse. Au bout d’une longue marche, le jeune homme s’arrête auprès d’un arbre. Les feuilles de celui-ci sont déjà tombées. Le garçon relève les pans de sa robe, et commence à se hisser sur le tronc. A l’aide des branches, il monte assez adroitement sur l’une d’elle. Une fois arrivé en haut, le garçon retire sa capuche, et laisse découvrir un magnifique visage blanc. Il a de grands yeux vert émeraude, et des cheveux longs et noirs qui lui arrivent jusqu’aux épaules. L’air glacial le fouette, et le jeune homme a l’air d’apprécier ce vent. Il se trouve un coin étroit entre deux branches, et s’y faufile. Une fois bien assis, il sort un petit carnet de croquis d’une des poches de sa longue robe noire et un crayon de bois. Le jeune homme s’appel Tonio Timador. Cette personne est en 5° année à Poufsouffle. Reprenons notre histoire…

Tonio sort donc sont carnet de dessin, et entreprend de faire des croquis du château. Après plusieurs jets, il n’est toujours pas satisfait de ses œuvres. La nuit commence à tomber, et sa allait être encore plus difficile. Pourtant Tonio continu quand même et arrive à un résultat plutôt pas mal. Une fois le tout dernier dessin terminé, Tonio commença à ranger ses affaires, quand il aperçoit une leur scintiller en bas de l’arbre sur lequel il se trouve. Intrigué, il commence à descendre de l’arbre. Il pose son pied droit sur une branche glissante, pose son pied gauche sur une autre branche… PAF !!! Tonio glisse et se retrouve plongé dans la bout. Il se relève en poussant des jurons prend sa baguette et nettoie toutes les tacher de cette neige fondu, transformée en boue par les pas des élèves. Une fois sec Tonio commence à marcher, mais à peine a-t-il fait deux pas qu’il s’arrête. Il se retourne et voit enfin à qui appartient cette lueur… C’est un petit chat noir, une tout petit chat, qui ressemble à n’importe qu’elle chat, mais à la différence des autres animaux de son espèces, lui a une lueur presque aveuglante, qui scintille dans ses deux petits yeux en amandes.

Tonio s’approche de lui et le caresse. Quand il voit se petit chat abandonné, il ne peut s’empêcher de penser à son histoire, lui aussi a été seul pendant un moment, avant de rejoindre son oncle en Espagne, lui aussi a des yeux d’une magnifique beauté, qui en même temps paraissait très étrange… Tonio caresse le chat pendant dix longues minutes. Puis il se relève et regarde le château, il verse une petite larme, et regarde à nouveau le chat, mais cette fois-ci pas avec de la compassion, ni avec de la pitié mais de la haine. Tonio n’a pas eu de traitement de faveur quand il était petit, pourquoi le chat en aurait ?

Il s’assoit de nouveau, mais cette fois là, il se pose par terre et non en hauteur. Il est trempé, mais continu de fixer le chat. Un véritable lien se lie entre cet animal et ce jeune homme. Mais se qui les lies, sa personne ne le sait, de la haine ou de l’amour ? Tonio reprend son petit carnet de croquis, l’ouvre et prend une page blanche. Il sort sont crayon de papier, et commence un petit croquis du chat, puis il recommence pendant des heures, et n’arrive toujours pas à l’effet voulu. Tonio n’arrive pas à dessiner les yeux de ce tigre de maison. Les heures avance dans la nuit et il est encore en train de travailler sur le chat. Au bout de plusieurs heures, il arrête. Il se relève et fixe le chat d’un regard pénétrant, comme-ci il s’attendait à ce que le chat lui réponde. Tonio le regarde pendant quelques minutes puis brise le silence :

« [d’une voix forte]- Dit moi comment dessiner tes yeux !!!! »

N’importe quel élève ou professeur passant par là l’aurait pris pour un fous. Tonio regarde encore une fois le chat puis se retourne et commence à avancer à grandes enjambées vers le château. Une fois arrivé devant les portes, il entreprit des les ouvrir… Problèmes, elles sont fermées. Il retrousse sa manche et laisse apparaître une grosse montre ne or, avec neuf aiguilles. Il est deux heures du matin, et il est devant les portes du château de Poudlard dans l’incapacité, de rentrer. Il se dit que le lendemain, le concierge le trouverait dehors frigorifié. Cette histoire va faire perdre beaucoup de points à sa maison. Là il s’imagine dans un bon lit douillé, avec des oreillers moelleux… Et là un courant d’air glacial le fait revenir à la dur réalité qui allait lui faire passer la nuit dehors.

HRP : N’importe qui peut venir en aide à Tonio, ou lui nuire….

Invité

Eliane était restée dehors, elle y était depuis si longtemps qu’elle se sentait incapable de dire quoique ce soit. Elle se sentait un peu perdue, mais aussi sûre d’elle, tout en ayant peur. Elle ne savait ce qu’elle allait devenir, ses parents qui n’étaient jamais avec elle venaient de lui envoyer une lettre le jour même, ce qui était très rare, la chose la plus étonnante encore était qu’il souhaitaient avoir un petit entretien avec elle. La jeune sorcière se posait donc des centaines de questions, ne sachant ce que tout cela signifiait.

*En tout cas il n’y a rien de bon derrière cette invitation...*

La sorcière était plutôt pensive et était grimpée dans un arbre pour penser en toute tranquillité, depuis qu’elle était toute petite elle avait pris pour habitude de grimper partout où elle pouvait, chaque endroit plus ou moins accessible. Elle s’était même assoupie, tant ses pensées la malmenées, puis soudainement, elle revint à elle. Elle ouvrit ses yeux azurs et regarda le ciel étoilé. Quelle heure était-il ? Elle n’en savait rien, et au fond s’en moquait, si elle avait eu un peu plus les pieds sur terre, elle se serait fait du soucis, ou serait au moins redescendu de son perchoir, mais elle semblait être dans une autre dimension, une dimension inaccessible pour les êtres différents d’elle, pour tous ceux qui ne la connaissaient pas, c'est-à-dire tout le monde. Personne ne la connaissait, la vraie Eliane, elle-même ne pouvait affirmer se connaître sans mentir.

La jeune fille posa doucement sa tête à la peau blanche sur le tronc de l’arbre et regarda au loin, son regard finit par s’égarer de nouveau, jusqu’à ce qu’elle voit une silhouette en mouvement, elle revint très rapidement sur terre et plissa les yeux, cherchant à savoir de qui il pouvait bien s’agir, quelle idée, elle ne connaissait personne ! La sorcière la vit s’arrêter devant la porte du château et tenter de l’ouvrir, sans grande réussite, elle eut un petit sourire, ni amical, ni cruel, seulement amusé, voila un peu de distraction !

Eliane se redressa donc et doucement s’étira, puis d’une voix douce, un léger murmure, elle demanda à la personne qui se trouvait à huit mètres à peine :

« On dirait bien que c’est fermé hein ? »

Elle gardait un léger sourire mystérieux au coin des lèvres et attendit une réaction chez le sorcier qui se tenait là. Elle était immobile, seul le vent faisait voler quelques unes de ses mèches rousses cachées par sa grande capuche bleu nuit. Elle était en tenue de sorcière et avait enfilée une cape chaude, chose loin d’être inutile étant donné la fraîcheur de la nuit.

Invité

Voilà bientôt une demi-heure que Tonio s’acharne sur les grandes portes en chêne du château. Il a essayé les sorts les plus complexes qu’il connaissait mais cela n’avait servit à rien. Tonio énervé par ces portes se mit à les insultées, ce qui ne était complètement stupide. Commençant à perdre espoir, il posa son dos contre la paroi du mur glacée, et se fit glisser le long. Il contemple le parc d’un air lasse, épuisé par les évènements. Pris par le froid il se mit à éternuer.

* Sale temps, voilà maintenant que je m’enrhume !!... *

S’ennuient, Tonio se mit à marcher, à faire des allers et retours devant ces grandes portes, qui ne lui avaient jamais semblées aussi peu accueillantes. Il posa ses mains contre celle-ci, tout en fixant les signes anciens, qui étaient gravés sur le long des portes. Quand soudain, il entendit une voix… Une voix féminine, douce mais plein de malice. Elle dit à Tonio :

« On dirait bien que c’est fermé hein ? »

Tonio surprit, se retourna pour voir qui lui parlait. Il se retrouva face à une magnifique jeune fille, rousse avec de grands yeux azurs, et une peau de porcelaine. Elle était d’une taille correspondant environ, à une demoiselle de quinze ans et était vêtue d’une cape d’hiver bleu marine. Tonio la fixa, puis la calcula, pour l’enregistrer dans sa mémoire. Elle paraissait jouir de la position de Tonio, et devait l’observer depuis un petit moment. Tonio énervé par sa propre position, remit sa capuche noire, pour cacher son magnifique visage et répondit à la jeune demoiselle :

« Oui, c’est fermée, et si vous avez une idée jeune demoiselle, elle sera la bien venue… »

Tonio avait dit sa d’un ton moqueur, pour essayer de reprendre une position acceptable face à cette jeune rousse qui le fixait. Il referma le col de sa cape d’hiver, qui s’était détaché pendant la longue lutte qu’il avait eu avec les portes du château. Il s’avança vers la jeune femme, la regarda d’un air supérieur, tourna autour d'elle doucement, tout en s’approchant à chaque tour, jusqu’à être assez près pour lui susurrer à l’oreille, d’un ton à peine audible :

« Et puis-je savoir ce qu’une jeune et belle demoiselle comme vous fait dehors, à cette heure si tardive, et par un temps si glacial ?... »

Et sur ces mots, il lui caressa une mèche de cheveux et s’éloigna d’elle jusque l’arbre dont elle était descendu, pour s’y adosser. Il la fixait attendant sa réaction ; il venait de la provoquée, il y avait donc neuf chances sur dix qu’elle lui fasse par d’une réplique sanglante qui tenterait de le rabaisser. Mais en attendant, content de la position qu’il occupait maintenant, il lui accorda un petit sourire moqueur, et croisa ses bras d’un air supérieur, de façon à lui montrer, qu’il ne se laisserait pas faire…

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