De la grande visite... (RP perpetuel)

- ARGL !

Réaction spontanée, plus prononcé cette fois-ci certes, chaque fois que Muelle lui passe au travers. Il recule subitement, comme si elle l'avait brûlé, mais revient à la charge en la voyant assise dnas son plateau où trône sa bouteille de cognac.

- Je claque les portes comme j'en ai envie ! proteste-t-il.

Il revient rapidement et vivement, se saisit de la bouteille de cognac, puis bat en retraite. Il s'éloigne, ayant pour visée son fauteuil derrière son bureau, mais ce que Muelle lui dit le fait se figer. Il se retourne brusquement et de la main qui tient son verre, la pointe du doigt.

- VOUS N'AVIEZ PAS LE DROIT DE ME FAIRE ÇA ! NI TOI, NI LESS, rugit-il avec fureur.

Évidement, par son agitation, il renverse presque la moitié de son cognac sur le sol, mais il s'en rend à peine compte.

Samuelle tiqua… Son expression montre clairement que leur sujet de discorde n’est pas celui qu’elle envisageait… La fantôme, toujours assise sur la désserte, fronce les sourcils, interrogatrice : « Faire quoi? »

Sa voix avait claqué comme un coup de fouet dans le bureau… Samuelle Daee n’était pas le genre d’individu à accepter qu’on discute de ses droits ou qu’on juge ses actes. De surcroit, elle n'avait jamais supporté de se faire mettre dans le même panier que Lareless Mainella.

Pour Kaitz, il n'avait jamais été question d'autre chose. Tout ce qui se passait, les frictions, tout découlait de ça. Bon, il n'avait jamais vraiment encore abordé la question avec Muelle, ni avec Less d'ailleurs, mais c'était tellement... Argl !

Mais il voit à son air que Samuelle n'en était pas encore rendue là. Elle savait, c'était évidement, mais il était vrai aussi qu'ils n'avaient discuté de rien, même pas du froid entre Kaitz et Less. Il avait prit pour acquis que Muelle savait tout ça.

Il fait brusquement demi-tour, ayant pour idée première de se pousser, mais il fait volte-face et revient sur Muelle. Encore une fois, il la pointe du doigt, visiblement furieux et non plus seulement très agacé et vexé.

- T'avais pas le droit de me cacher ça durant toutes ces années. Vous n'aviez pas le droit de me cacher ça tout ce temps ! J'aurais pu être père, Muelle ! Less n'avait pas le droit de me faire ça et t'avais pas le droit d'être sa complice contre moi !

De colère, il fracasse le verre sur la déserte, sans heureusement se couper. Encore une fois, il fait demi-tour, bouteille à la main.

Samuelle n'avait jamais toléré la violence. Sous aucune forme. Harkaitz le savait.

Depuis le retour à l’école qu’elle lui battait froid et il n’avait rien remarqué, trop préoccupé par son propre sort… Comment avait-il été mis au courant… Mystère… Ça n’avait pas d’importance… Il n’avait même pas remarqué qu’ELLE, était en colère… Et ceci plus que tout le reste acheva de la mettre en colère.

Muelle savait être cruelle comme les pierres le peuvent. « Je n’ai pas été sa complice, je ne t’ai pas mentit. Je ne t’ai rien caché. » La fantôme se redressa, rigide et tendue. D’un bond gracieux, elle sauta en bas de son perchoir et s’avança vers lui. Ses yeux d’or flamboyèrent comme Kaitz ne les avaient vus briller qu’une seule fois : le jour de leur rencontre, la bagare.

La fantôme se pencha au dessus du fauteuil dans lequel Kaitz prenait place, l’index accusateur. « Dis-moi donc Harkaitz Rocstone quand est la dernière fois que tu t’es soucié des secrets que je porte? » dit-elle en ponctuant sa phrase d’un méchant coup de doigt dans la poitrine qui lui passa plus ou moins au travers de la poitrine. En définitive, ça allait encore bien plus mal qu’il le croyait… Muelle, sa Muelle, était très très loin en retrait de la jeune femme qui se tenait devant lui. Elle était dans un rare état de colère. Samuelle Daee ne s’était jamais mise en colère pour vrai devant Kaitz. Elle parodiait, elle actait, mais cette fois, elle était en colère.

« Je suis morte et t’étais même pas au courant! » explosa-t-elle en lui donnant un autre coup de doigt… « Même Walt le savait! Puis tu continus à vivre ta petite vie sans te poser d’avantage de question! Tu ne peux quand même pas être si CON! » l’accusa-t-elle d’un coup de doigt. « Less m’a utilisé comme Lucius l’avait fait avant elle, parce que tous se sont servit de moi; ma famille, ta famille, la chim… » commença-t-elle en s’interrompant. La fantôme secoua la tête pour retrouver son calme. Elle en disait trop. Elle attaqua derechef : « Et toi, tu me demandes de te rendre compte? Tu crois que je t’ai trahi? Tu crois que moi, Samuelle Daee, je t’ai trahi?? INGRAT! » hurla-t-elle d’une voix qui lui fit mal aux cordes vocales.

Le doigt du fantôme ne pénétra pas la poitrine du sorcier. Chacun des coups qu’elle avait martelé sur sa poitrine lui avait semblé presque tangible. Le dernier avait carrément été douloureux.

Muelle savait être cruelle comme les pierres le peuvent. « Je ne t’ai pas mentit. Je ne t’ai rien caché. Seulement, m’as-tu posé la moindre question, où étais-tu trop occuper à vivre ta précieuse petite vie pour te préoccuper de ce qui se passait à côté de toi? » Cracha-t-elle, venimeuse. « T’as parfaitement raison, Kaitz, t’aurais du savoir… » Et faute de pouvoir claquer la porte, la fantôme s’étiola, faisant démonstration d’une habileté que Kaitz ne lui connaissait pas encore.

Kaitz, malgré toute la colère qu'il ressentait ne put faire autrement que de vouloir s'enfoncer de plus en plus dans son fauteuil. Chaque mot de Muelle s'enfonçait dans son crâne, tout comme le doigt fantômatique sur sa poitrine, avec la dureté des pierres aussi éfficacement qu'une lapidation en bonne et du forme. Il ne l'avait jamais vu dans cet état et étrangement, il n'eut aucune doute sur ses paroles. Il aurait pu protester, il aurait pu refuser de la croire, il aurait pu la traiter de menteuse et de réfuter tout ça, mais... c'était vrai... il était convaincu que c'était vrai.

Au dernier coup de doigt, par un réflèxe à la douleur, il y porte la main, comme s'il voulait s'en protéger. Sonné par tout ça, incapable de réagir, de répliquer, il ne bouge pas, fixant Muelle qui s'éfface peu à peu. Tous les mots de Samuelle se fraient un chemin dans son cerveau, dnas les méandres de ses souvenirs. Des bribes du passé lui reviennent comme un retour de boomrang, avec force. Des paroles, des gestes, des événements, des sous-entendus, autant d'indices qui auraient dû lui sauter au visage mais qu'il n'avait pas comprit... ou pas voulu comprendre.

Pourquoi il n'avait rien vu ? C'était plutôt évident pourtant... il avait eu tant d'indices après coup... il n'avait rien vu... il avait été à ce point aveugle ?

- Argl... grogne-t-il en se prenant la tête à deux mains.

Muelle avait raison, il avait laissé coulé les choses beaucoup trop souvent. Tout allait plutôt bien pour lui, il n'avait pas fait attention aux autres, à Less, à Muelle, surtout. Muelle était morte, il n'avait rien fait, pire, il ne l'avait su que 2 ans plus tard. C'était horrible. Less s'était fait avorter et il ne l'apprenait que près de 10 ans plus tard. C'était terrifiant. Chacune leur tour, il les avait abandonné alors qu'elles auraient eu besoin de lui. Elles, elles avaient toujours été là pour lui... elle n'avaient pas manqué à l'appel une seule fois... lui, il s'était contenté d'être disponible au cas où, sans voir qu'elles avaient eu besoin de lui.

Mais quel con il était... trop de choses se bousculaient dans sa tête, il avait horriblement mal à la tête d'ailleurs. Il avait besoin de réfléchir, de tirer tout ça au clair... mais pour ça, il avait besoin de support. Il s'enfile une longue rasade de cognac à même la bouteille. Il n'avait pas l'habitude d'être sobre pour réfléchir, sinon, trop de choses détournaient son attention et il était incapable de penser correctement. Si certain boivent pour oublier, Kaitz boit pour se concentrer sur une unique chose.

Affalé dnas son fauteuil, il est totalement abattu. Le regard vague, la respiration haletante et sa lèvre inférieur tremble par intermittance. Il n'arrive pas à y croire, pourtant, c'est bel et bien vrai...

Il aurait du savoir… Mais il était con… C’était sa force d’être con… Et pourtant, pour cette fois, Samuelle ne l’avait pas épargné… Il y a des moments dans la vie ou la connerie n’a pas sa place, et précisément, quand on accuse les autres de trahison, on ne peut se permettre d’être con…

Elle ne lui avait pas explicitement dit… Samuelle ne parlait de chose sérieuse qu’en parabole. Mais il aurait du savoir.

Invisible à deux pas devant lui, elle l’observe. La rage lui aurait normalement fait claquer les portes, mais elle savait que même cet exutoire lui serait refusé. Quelque chose que la rage ne peut soumettre la retenait de partir… L’amitié…

Elle venait de lui en dire plus en cet explosion de colère qu’elle ne lui en avait révélé depuis des années… Compte tenu des circonstances, il le prenait plutôt bien… Après tout il était con, ça l’aiderait… Mais jusqu’à quel point l’était-il ? Serait-ce suffisant ? L’intuition la faisait rester… Samuelle se tenait immobile, froide et invisible à l’endroit ou elle s’était tenue.

Samuelle le laissa mijoter un bon moment… Il est dans la nature des fantômes de savoir attendre… Puis elle croisa ses bras sur sa poitrine et reprit des couleurs, se matérialisant graduellement. « Tu vas faire quoi maintenant ? » demanda-t-elle cliniquement.

hj: je ne trouve pas l<accent de grave sur ce putain de clavier d<anglo! envois un mp quand tu r/ponds

Un tourbillon se pensées, de constatations, de remords, de regrets, spirale sans fin tourne et tourne dans sa tête. Qu'est-ce qui s'était passé ? Où avait-il perdu le contrôle ? L'avait-il déjà eu en fait ? Ayant toujours eu de la chance, il s'était sorti sans écorchures de tout ce qui s'était dressé devant lui. Ensuite, il avait eu cette protection qui devait contrer les malédictions qu'on lui avait jeté. Il s'était cru invincible et hors d'atteinte. Convaincu d'être hors d'atteinte, il n'avait pas cru possible qu'il puisse en être autrement pour les autres. Less s'était fait avorté, Muelle était morte... Silence était introuvable... et il était en train de perdre Less...

- Tu vas faire quoi maintenant ?

Il sursaute en l'entendant parlé, tout qu'il était concentré par les horreurs qu'il découvrait, et il en échappe la bouteille de Cognac qui éclate sur le plancher. Elle n'était pas partie. Elle était toujours là. Il lève vers le fantôme un regard apeuré, pour ne pas dire terrifié. Pas parce qu'elle est fantôme et qu'elle vient de réapparaître, mais parce qu'il découvre qu'il est l'unique responsable de tout ce qui lui arrive, et qu'en plus, il a osé croire qu'il n'était qu'une innocente victime.

- Où est-ce que j'ai failli, Muelle ? Pourquoi je n'ai rien vu ? questionne-t-il d'une voix relativement calme.

Sa main s'agite d'un tremblement. Pour le faire cesser, il se passe une main dans les cheveux, respirant à grande goulée.

- Argh !

Il craque.

- Qu'est-ce que j'ai fait ? Comment j'ai pu vous faire ça ? J'avais promis de toujours être là et j'ai jamais rien vu venir ! J'étais tellement persuadé que tout allait bien que je ne me suis pas soucier de m'en assurer...

Il se lève d'un bond et se jette littéralement sur Muelle. En voulant la saisir par les épaules, il passe à travers. C'est comme s'il le constatait pour la première fois. Il le savait bien sûr, mais il le découvrait avec une nouvelle perspectives. Il recule d'un pas et lui tourne brusquement le dos, soudainement paniqué.

- C'est ma faute... j'aurais du être là... tu ne devais pas mourir, j'avais promis d'être là si t'avais besoin de moi... je n'étais pas là... durant plus de deux ans... deux ans avant de le savoir, deux ans de plus avant de le comprendre... bordel, qu'est-ce que j'ai fait ?

Et il s'effondre, ou plutôt, il chancelle, se retient contre le mur et se laisse glisser jusqu'au sol, étourdit par tout ça. Il en a la nausée.

Il s’était détourné d’elle… Un frisson glacé lui parcouru l’ectoplasme alors qu’elle serra les poings. Il lui avait tourné le dos. D’une froide colère, Samuelle passa soudainement à une rage indescriptible. « Ne me tourne plus jamais le dos, Harkaitz Rocstone, fais-moi face et affronte-moi ! » dit-elle d’une voix tremblante de rage. « Je t’interdit de faire le mort, de rester encore une fois passif, pas après ce dont tu m’as accusé ! Lève-toi ! » ordonna-t-elle.

Samuelle attendit que son ami se relève, aussi pénible que cela puisse être. Elle avait des envies de meurtre, de lui dire comme il venait de la décevoir, de répondre à l’ensemble de ses questions par une unique réponse : « Parce que t’es qu’un pauvre con. » Mais Samuelle, dans toute sa colère, restait juste…

« Au sujet de ma mort, ils étaient si nombreux à l’avoir commandé qu’on peut raisonnablement dire que j’avais vécus tout ce que j’avais à vivre… Lucius a essayé de me sauver et il est mort aussi, alors estime toi chanceux d’être vivant. On a pas tous cette chance! » lui assena-t-elle sans le moindre remords. « Nous sommes tous responsables de nos actes. Pourtant, tu n’es pas responsable des autres. Tu ne peux qu’avoir une influence sur eux. Et maintenant, je vais te dire une chose, mon a-m-i » dit-elle en détachant bien chaque syllabe. Samuelle, sans réfléchir l’empoigna par le col de sa robe de sorcier. Contre toute logique sa main froissa l’étoffe et sa prise s’affermit : « La prochaine fois que tu me fais cet outrage, je m’éloignerai de toi et deviendrai ta parfaite ennemie. » gronda-t-elle entre ses dents avec une économie de mot toute digne d'elle. Le tissu lui passa graduellement au travers du poing, libérant Harkaitz et laissant la fantôme le poing brandit dans une attitude menaçante.

« Suis-moi! » ordonna-t-elle sèchement. « Si tu ne sais pas ce que tu dois faire, moi je le sais… » D’un pas décidé, la fantôme passa au travers de la porte, bien résolue à se rendre chez Lareless. Il avait manifestement des excuses à présenter.

- Ne me tourne plus jamais le dos, Harkaitz Rocstone, fais-moi face et affronte-moi ! dit-elle d’une voix tremblante de rage. Je t’interdit de faire le mort, de rester encore une fois passif, pas après ce dont tu m’as accusé ! Lève-toi !

Sur le sol, appuyé contre le mur, étourdit par tout ce qui déferle en lui dévisage Samuelle comme un gamin aurait dévisagé quelqu'un de terrible. Il met quelques secondes à obéir, saisit par le ton regeur qu'use Muelle. Il se lève et réussit à se tenir debout. Il ne la quitte pas des yeux.

- Au sujet de ma mort, ils étaient si nombreux à l’avoir commandé qu’on peut raisonnablement dire que j’avais vécus tout ce que j’avais à vivre… Lucius a essayé de me sauver et il est mort aussi, alors estime toi chanceux d’être vivant. On a pas tous cette chance!

Eh merde, encore de nouvelles informations qui changeaient sa vision des choses. Ce qui jusqu'alors n'avait été pour lui qu'une triste coincidence devenait maintenant un tragiquement événements très lié. Horrible découvertes, qui lui faisait voir qu'il avait vraiment été aveugle, inconscient de tout ce qui se passaiet autour de lui, pire, inconscient de ce qui arrivait aux personnes è qui il tenait le plus. Muelle et Less... les femmes de sa vie, ses amies, celle pour qui il s'était promit d'aller les chercher en Enfer s'il le fallait. On pouvait trahir les autres, mais comment pouvait-on réussir à se trahir avec autant de conviction ?

- Nous sommes tous responsables de nos actes. Pourtant, tu n’es pas responsable des autres. Tu ne peux qu’avoir une influence sur eux. Et maintenant, je vais te dire une chose, mon a-m-i

Elle s'approche et le saisit par le collet. Mais vraiment saisir, pas seulement une impression du au froid. Elle l'avait saisit par le collet, comme elle aurait pu le faire des années auparavant. Elle n'était plus la Samuelle qu'il avait connu jadis, mais pourtant, c'était tellement elle. Il avait devant elle Samuelle Daee, fantôme ou pas, elle était bien Samuelle Daee, si belle, si terrible.

- La prochaine fois que tu me fais cet outrage, je m’éloignerai de toi et deviendrai ta parfaite ennemie.

À cette seule pensée, il frémit de crainte. Oh non, Muelle ne pouvait pas être son ennemie. Il ne pouvait pas la laisser s'éloigner de lui. Il a le réflèxe de vouloir la toucher, puisqu'elle le retient, mais sa main ne touche qu'à lui même, en plus de cette désagréable sensation de froid au centre de sa main. Il la dévisage, la bouche entrouverte, l'air terrifié toujours présent.

- Suis-moi! » ordonna-t-elle sèchement. Si tu ne sais pas ce que tu dois faire, moi je le sais…

Et elle passe à travers la porte, manifestement décidée. Il ne dit pas un mot et la suit, sans aucune hésitation. Il n'a même aucune idée où elle va l'amener, mais il la suit en toute confiance, le regard fiévreux. Dans l'état où il se trouve, elle aurait décidé d'aller se balader en pleine jungle arborigène et danser devant une bande de cannibales affamés, il n'aurait même pas bronché. M'enfin, peut-être pas... de toute façon, bien qu'il ne devine pas ce qu'elle a en tête, elle venait de dire qu'elle savait quoi faire, tandis que pour lui, c'était le néant total. Samuelle lui avait sauvé la vie une fois, y a longtemps et là, il restait convaincu qu'elle lui sauvait la vie encore une fois... même morte, elle lui sauvait la vie... il n'avait pas réussit, lui...

Il est tard. Lareless en find e compte a fait une trèèèèèèèès longue promenade avec Hess. La jeune femme a tourné le problème en long large et travers.

Constatations:

- Elle ne sort plus avec Hiro
-Elle ne doit rien à personne
-Elle veut se venger en le faisant suer au cube
-Elle veut RETROUVER SA PUTAIN DE MÉMOIRE!!!!

Hypothèse

-Rocstone a revu son opinion et ne veut plus rien savoir
-Rocstone veut juste la baiser
-Rocstone est peut être l'ami qu'il prétend être

Conclusion

-Elle n,a rien à perdre en acceptant son invitation.

Elle a encore des scrupules. Surtout que Mikomi semble tellement l'apprécier qu'elle se devrait, en amie loyale, plutôt s'effacer. Masi sa mémoire défaillante complique tout.

Hess au pied, Elle avance dans le corridor désert et cogne à son bureau, espérant contrte toute logique qu'il ne soit pas couché à cette heure. En fait, il serait couché que ca ferait son affaire. Elle pourrait mettre un frein à ce projet insensé

Épuisé est un mot trop faible pour décrire l'état physique dans lequel se trouve Harkaitz. Il avait déjà été épuisé, mais ça, c'était pire que tout. Tellement épuisé qu'il n'arrive pas à dormir. Il avait essayé, sitôt revenu à Poudlard, mais... impossible... son corps peut à peine bouger, mais sa tête est en pleine effervescence. Un tourbillon de pensées et de données en tout genre, si disparates qu'il n'arrive pas à se fixer sur une. Il a une vague pensée qui lui dit qu,il aurait besoin d'un somnifère, mais cette pensée est rapidement emportée dans le tourbillon où les courbes de Mikomi se dessinent étrangement. De toute façon, il aurait été incapable de faire le chemin pour se rendre à l'infirmerie. À tenter le coup, on le retrouverait, face contre dalles juste au bout du couloir, éveillé, mais incapable de bouger.

Ça cogne.

- Hum...

En fait, ça ressemble plus à un grognement épuisé qu'à un "Hum", mais essayé de rendre ça phonétiquement littéraire...

- Mawrf
- Hum... même "son"
- Miiiiiaaawrf (Traduction : Faut toujours que j'fasse tout, ce qui relativement faux, mais bon, un chat est un chat.)

Utilisant la fonction magique d'ouverture magique des portes au passage de Jack, le chat en question s'approche de la porte et elle s'ouvre sur un intérieur sombre.

- Miiiiaaaaawrrrrr, se plaint Jack, jouant parfaitement la dramtique du chat affamé. S'en suit une suite complexe de va et vient et de virement autour des chevilles de Less, ponctué de miaulements désespérés.

La porte entre le bureau et la chambre de Kaitz (oui, oui, oui, c'est pas parce que c'est pas sur le même étage que c'est pas logique.) est ouverte et si le bureau est plongé dans le noir, il y a une faible lueur vacillante dans la chambre.

Affalé dans son énorme (quand je dis énorme, c'est énorme, on peut être deux assis dedans, collé certes, mais confortable) fauteuil à oreille, emmitouflé dans une catalogne coloré, un de ses pied dépasse par-dessus l'accoudoir et laisse voir un de ses éternels pyjamas avec une bête quelconque... grillons noirs sur vert pomme cette fois. La bouteille de cognac est posée juste à côté, sur la petite table mais le verre n'est pas vide, à peine entâmé semble-t-il. Une fois affalé dans son fauteuil, il a été incapable d'aller le chercher. Un mal pour un bien, dit-on.

Miiiiaaaaawrrrrr

Less hausse un sourcil, le bureau est désert. Ah, tant mieux. Elle viens de changer d'avis pour la 400000 e fois depuis qu'elle est en route.

Par conscience, elle remplit le bol de Jack et le redépose au sol avant de s'en aller. La lumière de la pièce d'à côté atire alors son attention. Merde, il est là... Hess lui est occupé à échanger les dernières nouvelles avec son pote le matou.

Se raclant la gorge, la jeune femme se dirige vers la porte. Elle est entrouverte juste assez pour avoir pu laisser passer le félin. Par l'entrebaillement, elle voit un pied avec un pyjamas.. Vert pomme avec des grillons? Elle en rigolerait.

Elle inspire, puis se lance. Ouvrant la porte, elle contourne le fauteuil mais s'arrête en voyant la tronche de Rocstone. Si elle ne serait pas si stressée, elle en rirait un bon coup.

Eh bien, une chance que vous n'avez pas pu boire... Je présume que vous avez besoin de vous mettre au lit?

Dans le tourbillon de sa tête, il se laisse entraîner, les yeux fermés, sans vraiment s,occuper du reste. Tout finira bien par cesser de tourbilloner, non ? Cependant, après un moment, quelque chose le tire de sa torpeur.

- Eh bien, une chance que vous n'avez pas pu boire... Je présume que vous avez besoin de vous mettre au lit?

Il ouvre les yeux, juste assez pour voir. Il inspire profondémment, comme quelqu'un qui se réveille, mais il n'était pas endormi.

- Salut Less, dit-il d'un ton engourdi, un faible sourire s'esquisse.

Le Grand Bleu choisit ce moment pour se rendre compte que ça bouge sous la masse de couverture et, au son de la voix, reconnaît Kaitz. La masse imposante du canin fond sur Kaitz, avec toute l'affection dont il est capable.

- Argl ! proteste Kaitz, mais il est incapable de repousser le chien, qui pour une fois, s'en donne à coeur joie. La seule chose que Kaitz arrive à faire, c'est de tirer la catalogne par-dessus sa tête, pour éviter l'innondation baveuse.

Hess, suffit!

Le grand bleu s'éloigne à contrecoeur avant de reprendre sa conversation animale avec Jack.

Soupirant, Less ôte la catalogne et a l'aide d'un lévicorpus, va coucher Kaitz.

Tu aurais vraiment dû rester à Ste-Mangouste... Alors, comment on se sent quand on s'est trop bien vidé?

Efficacement, elle le borde, avec les gestes de l'habitude semble t il. Elle est surprise elle même de son aisance. Une fois Kaitz sur le bord du sommeil, elle lui dit d'un ton ferme.

Remet toi sur pied d'abord et j'accepterai ensuite votre invitation de weekend.

Elle se relève, ferme toute les lumières et quitte sur la pointe des pieds, les animaux sur les talons. La porte se referme derrière elle.

Enfin le Grand Bleu le laisse, à l'ordre de Less. Il est vraiment énorme ce chien. Étrangement, la présence de Less agit sur lui comme un apaisement du tourbillon dans sa tête, avec un résultat très soporifique.

- Tu aurais vraiment dû rester à Ste-Mangouste... Alors, comment on se sent quand on s'est trop bien vidé?

Il entrouvre un oeil, cherchant le sens de sa question. Il se tourne sur le côté et se ramasse sur lui-même. Elle le borde, il la laisse faire. De toute façon, il aurait été bien incapable de se débattre.

- Vidé, dit-il, à tout hasard.

Le tourbillon cesse et il sent enfin la sommeil mental l'envahir.

- Remet toi sur pied d'abord et j'accepterai ensuite votre invitation de weekend.

Avant que Morphé s'empare de lui, il sourit, ravi de l'entendre. Un ravissement bien endormi, mais tout de même un air ravi.

- Merveilleux... réussit-il à articuler avant de sombrer.

--> Hors du temps...

Lorsqu’elle lui avait annoncé sa mort, elle l’avait fait avec tout l’impact d’une brique lâchée du haut de la stratosphère. Ce qui était bien avec Kaitz, c’est qu’il était tellement con qu’il encaissait ce genre de chose sans difficulté! Une bonne nature.

La porte était ouverte, la porte était toujours ouverte… Sam prit son élan et entra en courant, sautant par dessus un premier fauteuil avant d’effectuer un magnifique redressement pour se tenir debout en équilibre sur le bureau massif, adoptant une position de vamp américaine. « TADAM! »

Elle avait pigé dans son armoire… Converse étoilés aux pieds, jeans déchirés et moulants avec t-shirt rose fluo spécial année 80. Samuelle piétinait les dossiers et les copies. Du bout du pied, elle renversa le pot à crayon dont le contenu roula un peu partout sur le planché. « Alors? Comment tu me trouves? » demanda-t-elle en changeant de position, se faisant admirer sous toutes ses coutures. S’empoignant les fesses : « Tu crois que je m’empâte? J’ai l’impression d’être un poil à l’étroit… » Elle grimaça comiquement. « J’ai peut-être perdu l’habitude… »

Il préparait le prochain cours. Bah oui, fallait faire un minimum de préparation avant un cours. La cours d'avant, il avait demandé une liste d'idées pour planifier les prochains cours. Pour intéresser les gens, surtout des jeunes, fallait leurs demander ce qu'ils voulaient faire. Et comme il avait à s'occuper d'un cours sans précédents, il se donnait une parfaite carte blanche. Si ça plaisait pas, il le saurait assez rapidement et pour l'instant, il n'avait eu aucun commentaire à ce sujet.

Un bruit de course... qui se rapproche... qui se rapproche dangereusement... et Bading Badang ça grimpe sur son bureau.

- TADAM!
- Muelle ?

Bah oui c'était Muelle. Qui d'autre. Mais son idée visuelle de Muelle depuis 3 ans restait la même. Toujours la même. Inchangée et conforme à la même vision depuis trois ans. L'idée d'un changement doit s'insinuer de force dans la tête de Kaitz.

- Alors? Comment tu me trouves?

Les yeux levés vers Muelle debout sur son bureau, la bouche entrouverte, il cligne des yeux à quelques reprises, cherchant ce qui cloche chez Samuelle. Il hoche la tête et la détaille de la tête aux pieds, puis examine les papiers... utiles... froisées sur les converses étoilées... y a vraiment quelque chose qui cloche chez Muelle aujourd'hui...

- Tu crois que je m’empâte? J’ai l’impression d’être un poil à l’étroit…

Il hoche la tête. Un peu plus, il baverait bêtement sur le bureau, force gravitationnelle oblige. Quelque chose dans les méandres du cerveau de Kaitz commente. "Corps" probablement. Différente ou pas, selon l'explication logique de la chose, elle ne s'empâte certainement pas, loin de là. Au contraire... bien au contraire. Il la redétaille des pieds à la tête.

- J’ai peut-être perdu l’habitude…
- Huh...

Il ferme la bouche et inspire. Trois secondes plus tard, "Corps" visiblement plus actifs que "Coeur" et "Tête" à ce moment là, tend la main et touche du bout du doigt la cuisse de Muelle.

- J'te... j'te trouve tangible... Mais déjà la stupéfaction semble chose du passé. Déjà l'air ahuri a laissé place à un éclat ravi dans le regard. Il y a pourtant une dernière chose à faire, question de savoir si c'est une hallucination.... et très sexy, ajoute-t-il.

La réaction de Samuelle ne se fit pas attendre. Elle ne connaissait qu’une façon d’enseigner la politesse aux spécimens du genre de Kaitz. Une claque magistrale, sonore, du revers de la main, vint le cueillir à la joue. PAF! « ARGL!!! » fit-elle en secouant la main. « ARGL! mais ça fait mal!!! » La jeune femme dansait littéralement dans le bureau…

Elle examina soigneusement ses doigts rougis pas l’impact, puis détailla la figure de Kaitz… La marque de sa main restait bien visible. « Et bien je suppose qu’il fallait vérifier si ça marchait encore… » fit-elle en lui souriant largement. Puis, poussée par l’émotion, parce que ce n’est pas tous les jours qu’on revient à la vie, même quand on s’appelle Samuelle Daee, elle se jeta dans ses bras en lui collant un baisé passionné. « Allez, dis-moi tout! Où t’as foutu le Whiskey? Faut fêter ça! »

Et la claque attendue, suivie de la brûlure, mais qui étrangement, ne fait pas aussi mal qu'elle aurait dû. Probablement parce que cette douleur était la preuve d'une confirmation de quelque chose qu'il croyait ne plus jamais se reproduire.

Elle lui avait balancé des claques et des coups de poings quand elle était fantôme, mais ça avait toujours un un arrière-touché glacial. Tandis que là, la douleur est brûlante, vivante !

Bien que n'ayant que rarement été si... hum.. comment dire... tendre, Kaitz doit se rendre à l'évidence que le contact de Muelle, du moins le contact qu'il a dans ses souvenirs lui a manqué. Et elle semble si heureuse. Et lui donc ! Muelle est... vivante ! Vivante ?

Y'a des tas de questions qui se bousculent, mais il les repousse toutes. Le meilleur moyen de ne rien savoir avec Muelle c'était de lui poser des questions.

- Faut fêter ! Merde ! Muelle !

Il se reprend à trois fois avant de dénicher la bouteille de Whiskey, S'arrêtant à deux reprises pour dévisager Muelle, visiblement ravi, mais n'étant pas encore tout à fait convaincu, comme s'il craignait que d'un coup, ça s'efface.

Oh, et puis merde, dans le pire des cas, il n'aurait pas de réponses.

- Merde, Muelle, comment t'as fait ça !

Verres dans une main, bouteille dans l'autre, il profite de l'enthousiasme de Muelle pour lui passer un bras autour des épaules et, en essayant de verser le contenu de la bouteille dans les verres, il lui plaque un baiser sur le joue.

- Merci, dit-il, pour toutes sortes de choses en même temps.

Contre toute attente, probablement parce qu’elle est littéralement transportée de joie d’être vivante, elle lui répondit. Une réponse à la Daee : « J’ai triché! » lui déclara-t-elle avec aplomb, un sourire de démon planant sur ses lèvres roses. D’un mouvement d’épaule, elle se débarrassa du bras qui entravait sa toute nouvelle liberté de vivante. Elle interrompit le service de son ami, lui arracha la bouteille des mains et lui tendit le premier verre… « Portons un toast à la magie noire et à ma vie retrouvée! » fit-elle en entrechoquant bouteille et verre avant de boire directement au goulot. Elle avait soif. Elle buvait comme ceux qui en savent trop pour rester sobre.

Kaitz était ravi. Heureux. Un contentement nostalgique retrouvé. Sa meilleure amie, sa complice, son alter-ego de mauvais coups, celle avec qui il avait frôlé la mort.

- Portons un toast à la magie noire et à ma vie retrouvée!
- À la Magie Noire et à ta vie retrouvée ! lance-t-il sans vraiemnt réfléchir à la portée de ses paroles et à ces antécédants familiaux.

Muelle directement à la bouteille, lui au verre généreusement rempli, Kaitz buvait comme ceux qui... bah... bah comme ceux qui aiment boire et qui ont de quoi se réjouir.

Une longue lampée de Whiskey plus tard.

- Arf! Ça fait du bien! Et maintenant sur ma todo list, démissionner de Poudlard! Je vais aller faire une grosse fleur à madame la directrice!

Kaitz avait toujours été passablement con... bon, très con, j'avoue et encore plus quand Samuelle n'était pas loin. C'était pareil depuis leur rencontre fracassante. Elle proposait, parfois à demi mots et il y plongeait à pieds joints, sans réfléchir. C'était probablement pour ça que Samuelle gardait Kaitz à sa portée. Tout d'abord souriant à l'idée d'aller voir l'altercation entre Kaori et Samuelle, Kaitz fronce ensuite les sourcils.

- Démissionner ? Mais... et les cours alors ? On travaille ensemble sur ces cours !

La perspective de devoir se claquer les cours tout seul ne l'enchante guère, visiblement.

Les lèvres au goulot, le regard de la métisse se fixa sur Kaitz pour le dévisager… Il était sérieux là? Elle s’étouffa abruptement. « C’est à mon corps défendant que je t’aide avec ce cours! Et tu as certainement triché pour ça! » fit-elle avec morgue. « Et puis je suis vivante! Je ne peux plus être le fantôme de Poufsouffle! Voyons! Je ne peux pas garder ce rôle! Imagine que le syndicat fantômatique apprenne qu’une vivant tient cet emploi… y’aura grief par dessus grief! »

L'alcool aidant, la jeune femme perdait de sa vivacité, devenant de plus en plus souriante...

Un cognement à la porte, porte qui s'ouvre sur une Italienne penchée dans des corrections.

Kaitz? j'aimerais ton avis sur une dissert...

Elle s'arrête net, regarde Samuelle les yeux écarquillés. Un immense sourire flamboyant éclaire peu à peu ses traits sombres quoiqu'encore un peu palotte sous le dark tan made in Bermudes.

Depuis quand tu bois toi?

Elle lui donne une bine sur l'épaule, testant la tangibilité de son amie. Poke me and die!

Samuelle n,a pas le temp de réagir, une tornade Italienne l'enserre dans ses bras en pleurant de joie. Entre deux sanglots, Muelle peut comprendre pas trop cher... et... pour ca!

Lorsqu’une personne paie d’une part de son âme votre crime, même quand cette personne est votre meilleur ennemi, il arrive qu’on devienne un brin plus conciliant avec elle… Pas Samuelle…

La vivante tenta par tous les moyens de se dégager de l’italienne… Come on, pas devant Kaitz en plus… « ARGL! LESS, TU M’ÉTOUFFE! »

Un petit remord tardif peut-être? Arf… Sans doute… Lareless bien qu’elle n’en mesurait pas encore les conséquences, allait souffrir longtemps de ce que Sam lui avait fait. La vivante tendit la main et pinça la joue de l’italienne : caresse approximative. « Ça me fait également plaisir de te voir, Less… Au fait, où t’as mis ma veste de cuir?? »

Arf ! Les deux femmes de sa vie ! Une dans la Lumière et l'autre dans l'Ombre ! Et les placards sont très lumineux soit-dit en passant. Il regarde avec amusement et rayonnement l'effusion d'amour entre Les et Muelle. Le temps était à la fête et Kaitz adorait les fêtes. Ces retrouvailles d'avantages. Manquait que Zar pour compléter le portrait.

Et parce qu'on le laisse en plan, Kaitz s'avance vers ses deux femmes et les enserre toute les deux dans ses bras.

- C'est si bon de pouvoir vous serrer toutes les deux... en même temps, dit-il en leur plaquant chacun un baiser sur la joue.