Domaine Rocstone

hj: jviens de eprdre mon roman, voici la version abrégée.

Un après midi tranquille. Less, Muelle et Kaitz jouent aux cartes tranquillement tandis que maman rocstone parle à un bouquet de fleur qu'elle est en train d'arranger et que Papa Rocstone s'occupe de la comptabilité du domaine.

Samuelle, tu triche!

Voyons Kaitz. On ne peut pas tricher au paquet voleur.

Dit less en riant, jouant machinalement avec sa longue tresse. Elle n'est pas encore habituée.

La sonnerie de la porte d'entrée sonne. S'ensuit un sprint entre Less et Kaitz pour savoir qui va ouvrir à leur ami. Samuelle suit nonchalamment, les mains dans les poches.

Ils bataillent ferme, mais un regard de son prof d,un été la calme.

Luo n'est pas sitôt rentré qu'elle le débarasse de son sac et de son manteau de cuir. Elle porte un débardeur jaune serin à l'imprimé psychédélique des années 70 mettent en valeur ses jeunes courbes, une fleur du même jaune égayant ses cheveux de jais. Des shorts propres et neufs soulignent ses longues jambes bronzées.

Les joues rosies par le plaisir de le revoir, elle l'acceuille avec un baiser sur la joue.

Tu t'es fait désirer dis donc. Le transplanage a été si mauvais?

- Samuelle, tu triche!
- Voyons Kaitz. On ne peut pas tricher au paquet voleur.
- Mais elle, si, s'exclame-t-il, piqué au vif par le commentaire de Less et l'air de pure innocence de Muelle.

Mais il sait que c'est qu'un air qu'elle se donne. Muelle est tout, sauf innocente. Il surveille son jeu et garde un oeil sur la tricheuse. Un jour, il trouvera sa technique de triche. Et ce jour-là, rien ne l'arrêtera et surtout pas Muelle ! AH AH !

La carillon résonne dans l'immense demeure.

- LUO !

Il se lève d'un bond, suivi de près par Less. Eh oh. Il va pas se laisser dépasser. Mais elle semble déterminée à arriver la première. Mais elle ne gagnera pas !! Gagner quoi ? C'est pas ce qui importe. L'important, c'est de gagner, pas le gagner quoi.

Ils se bousculent devant la porte, chacun voulant l'ouvrir, mais Kaitz s'arrête soudain et fronce les sourcils.

- Non, mais c'est chez moi hein !

Less cède et il ouvre la porte... Less en profite pour se glisser dans l'ouverture et d'être la première à accueillir Luo. Kaitz soupire, secoue la tête et adresse un regard découragé à Muelle. Elle n'apprendra J-A-M-A-I-S.

- Tu t'es fait désirer dis donc. Le transplanage a été si mauvais?

Kaitz grimace dans le dos de Less. Quand même, c'était pas nécessaire de pratiquer les techniques qu'il lui avait apprit avec Luo. C'était que Luo, hein... pas de quoi s'enflammer.

- Pas étonnant, c'est moi le meilleur en translpannage, se vante Kaitz, tout sourire.

Vêtu de son éternel jeans usé et de son t-shirt orange élimé, il affiche tout de même son prestige d'aristocrate, sophistiqué même dans le désordre de ses boucles. Rocstone était tout un style de laisser-aller de d'élégance impossible à reproduire.

- Qui veut des biscuits au miel ?

Berthe s'approche avec un plateau d'argent où s'empilent une importante quantité de biscuits. Trois paires de main s'y plongent et Berthe fait de son mieux pour éviter que le tout ne se retrouve pas au sol. Une fois l'assaut terminé, elle tend le plateau vers Luo.

En maillot de bain dans des salopettes, des Converses étoilés aux pieds, Samuelle a 16 ans. L’impertinence et l’insolence nimbent toute sa physionomie d’athlète. Pas une simple adolescente, non, mais quelque chose de profondément enraciné en elle, quelque chose de primaire. Sans un mot, 2 doigts sur la temple, elle salue Luo avec quelque chose de vaguement militaire et de totalement dénaturé. Walt invite Luo chez lui, alors Muelle respecte Luo. À sa façon particulière, mais elle le respecte. Calme et posée, un mystérieux sourire flottant sur ses lèvres rose, on ne saurait que penser de la belle métisse. Tricheuse? Oui mais à quel point?

D’un geste vif elle rafle la plupart des biscuits de l’assiette avant même que Kaitz et Less puissent se servir… Réflexe. Berthe lui fait les gros yeux alors elle ouvre la main et libère les biscuits pour une nouvelle pige plus équitable.

- Ne vous en faites pas Luo, Samuelle a mijoté dans le lac toute la matinée, ses mains ne sont pas si sale, vous ne risquez pas la mort subite… fit patiemment Berthe.

- T'viens squatter, toi aussi? Désolée mais j'ai déjà pris toute la place disponible... insinua-t-elle, la bouche pleine, avec un sourire taquin.

Évidemment, comme tout les autres, il avait les yeux rivés sur Lareless. Samuelle roula les yeux au ciel… Elle n’entendit pas la remarque de Luo, une chance pour lui, couvert par le bruit que faisait César dans le hall.

Sa tête s’encadra dans la porte, ses sourcils se froncèrent. Samuelle ne parlait jamais à César. Il n’était pas net… Il n’avait pas de ruban dans les cheveux mais il était du type qui sait, lui, qu’il n’y a pas de monstre sous le lit. César avait affaire à une toute autre réalité, Muelle l’avait compris. Nonchalamment, les mains dans les poches, elle laissa l’attroupement d’admirateur à Lareless et marcha vers celui qui s’était affalé dans sa flaque. La semelle de ses converses crissait dans l’eau du dallage.

Une main se tendit vers lui, remplit de biscuit au miel.

-Superbe Less, ça te va super bien. Paquet voleur ? ... Muelle joue aussi ?

Merci... oui elle joue, mais Kaitz dit qu'elle triche... La routine quoi.

Répond distraitement Less, en regardant l'arrivée heum... inondante de César. Il a l'air au trente sixième dessous. Il a l'air d'avoir marché un bout avant d'être venu ici.

Elle regarde Samuelle avancer et tendre les biscuits à César. Un sourire malin effleure ses lèvres et elle donne un coup de coude à Luo et à Kaitz, attirant leur attention sur le tableau charmant et mignon que leur deux amis font en ce moment.

Déjà que pour Samuelle Daee, offrir des biscuits est digne de mention.

[Pas pu résister. C'était trop tentant.]

César fixait le bout de ses sandales quand des crissements de chaussures se font entendre près de lui...Il ne s'imagine pas ce qui attends son regard quand il le posera sur elle, il sourit tristement...Cette main qui lui tend des biscuits à la douce odeur dorée...Il suit le bras, balzané...plus foncé que Less...Ce n'est pas elle...De longs cheveux noirs...Peut-être...Puis il croise ses yeux brillants, ensoleillés...Il n'avait jamais remarqué? Possible...Il fallait dire qu'elle évitait normalement de lui parler...Il sentait qu'elle avait une certaine réticense généralement à l'approcher de trop près mais cette fois, elle ne se tenait pas à une distance exagérée. Sa main était à portée et ricanant sans vraiment savoir ce qu'il aurait pu faire de plus, il s'agenouille pour prendre dans sa main un biscuit...

Contact...

Il se met à rougir violament...Mais c'est quoi cette réaction incontrôllable? Il tremble légèrement et échappe ce qu'il viens de prendre dans l'eau...Ridicule...Il écarte les lèvres pour échapper un juron mais il se mords la lèvre durement pour retenir ces mots peu flateurs pour un garçon au vocabulaire normalement si réfléchi et élaboré. Il se gratte la nuque nerveusement... Pourquoi il n'arrive plus à poser les yeux dans les prunelles dorées de Muelle...? Il n'a jamais fait ça avant pourtant. Il n'avait jamais ressenti ça...Lentement, il décide de retourner à la contemplation de la peau de celle qui doit commencer à avoir envie de rire...

Il est d'une maladresse. Les mains pleines de pouces, vraiment...

*C'est pas grave...T'es adorable, elle te résistera pas, tu le sais. *

Il tourne les yeux un peu partout, l'air de chercher quelque chose...Qui lui à parlé?...Ah oui...Lui...Il sourit lentement...Cette voix qui n'apparaît que lors de profonde solitude l'aide à se sentir plus calme...l'appaise. Il se décide enfin à respirer...C'est vrai qu'il est irrésistible...Si Il le croit, c'est que c'est vrai. Il à toujours raison...Un sourire ravageur apparaît sur ses lèvres, il n'a jamais sourit de la sorte avant...C'est tout nouveau...Ça ressemble étrangement à Kaitz et Luo cet étirement de lèvres tellement étranger sur ce visage juvénil entrecoupé de quelques boutons en voie de disparition.

*C'est bien, comme ça! Exactement!*

Il essaie de ne pas trop en prendre compte, en espérant que de L'ignorer ne Le vexera pas trop, il se lève avec un regard chaleureux, d'une douceur frappante pour regarder Samuelle comme il ne l'a jamais regardée avant...Comme si il la voyait pour la première fois...Quelque chose de tellement adorable dans ces yeux d'un vert pâle appaisant, il a une confiance nouvelle en son joli minois...Parce que oui, plus les années avancent, plus il devient agréable à regarder...Après tout, ce n'était que son acné qui le rendait moins attirant. Maintenant qu'elle disparaît, ça devrait changer...

- T'viens squatter, toi aussi? Désolée mais j'ai déjà pris toute la place disponible...
- Bizarre...

Effectivement bizarre, puisque la résidence était immense et qu,il y avait des tas de chambres. Mais c'était aussi vrai que Muelle prenait beaucoup de place. Du moins c'est ce que Walter disait. Kaitz ne trouvait pas vraiment, sauf quand elle s'accaparait SON canapé... mais bon... fallait partager.

- Superbe Less, ça te va super bien.
- J'ai du goût, hein ?
- Paquet voleur ? ... Muelle joue aussi ?
- Merci... oui elle joue, mais Kaitz dit qu'elle triche... La routine quoi.
- Évidemment qu'elle triche. sinon comment elle fait pour gagner tout le temps quand le brassage des cartes est doit être un hasard !

On frappe deux coups puis la porte s'ouvre sur un César trempé. Oui, il pleuvait, comme d'habitude. Ce qui allait probablement exaspérer Berthe s'il pleuvait comme ça toute la semaine.

- ...Salut...
- Salut, Zar !
- ...Oh désolé pour ton plancher Kaitz...
- C'est pas grave, ça... ça sèche tout seul.
- Oui, tout seul, Cesar, ne t'en fait pas, soupire Berthe. Allez, allez jouer, je m'occupe de vos bagages.

Mais déjà ils ne l'écoutent pas. Less vient de donner un coup de coude à Kaitz et Luo et ils sont pour l'instant rivé sur Muelle et Zar. Kaitz est le premier à réagir. Un sourire rapace vient éclairer son visage et il se glisse à pas feutrés vers les deux... euh... compagnons, puis vient se glisser entre les deux et s'affale sur eux, se retenant à leurs épaules.

- Vous êtes troooop chouuuuuu !

Il se moque... peut-être pas... enfin si, mais pas trop, juste assez.

Il semblait si misérable… Samuelle connaissait ce genre de situation aussi combattit-t-elle sa répulsion naturelle pour l’état psychique de César et lui offrir un peu de réconfort. Sa réaction la surprit. Il la dévorait des yeux. Il lui souriait bêtement à la Kaitz. Samuelle se figea, ses yeux jaunes plongeant dans les yeux vert, cherchant à comprendre. Elle ne dit rien, elle ne dit jamais rien à César. Kaitz vient les retrouver.

Electrochoc. L’or des yeux de Samuelle se durcit alors que l’insinuation la frappe. Un regard en biais dans la direction d’Harkaitz pour confirmer ce qu’elle comprend, puis son poing vient le frapper sous la mâchoire dans un puissant uppercut et une pluie de miette de biscuit.

Sam dégagea son épaule, laissant son ami s’affaler dans les bras de César, complètement sonné. Elle fait un pas en arrière, retrouvant ses distances. De là haut, sur la première marche de l’escalier, tonne une voix autoritaire résonnant en écho sur les murs dénudés : « SAMUELLE DAEE! »

Elle aurait pu fuir. Elle mourrait d’envie de les bousculer tous, courir. Walter et elle avait un accord. Mais Samuelle avait 16 ans et elle avait du cran. Telle une reine, releva le menton et marcha vers la porte. Elle l’ouvrit, sortit en bravant le déluge et d’un formidable élan, claqua la lourde porte de chêne. VLAM!

Kaitz n'en était pas à son premier coup reçu. D'habitude, il encaissait plutôt bien. C'était même parfois impressionnant. Mais Muelle avait le don de frapper quand il ne s'y attendait pas. D'ailleurs, c'était comme ça qu'ils s'étaient connu. Il a même l'impression de revivre le moment avant que sa vision s'embrouille. Un étourdissement, il s'affaisse dans les bras de Cesar.

Il a l'impression d'être suspendu un moment, puis il se redresse, puis... perd l'équilibre pour aller s'appuyer contre le mur. Il essaie bien de rester debout, mais il capitule et se laisse glisser contre le mur.

L'étourdissement cesse, puis c'est un lancinant élancement qui lui traverse la mâchoire. Il cligne des yeux, puis se frotte la mâchoire.

- Aaaaow... râle-t-il pitoyablement. Qu'est-ce que j'ai fait encore ?

Luo était toujours en train de regarder les jeux de carte lorsque la porte s'ouvrit. Un César trempé, boueux et en piteux état venait de faire irruption. Muelle est la première à venir près de lui alors qu'il s'était laissé glisser sur le plancher. Une marre d'eau s'étendait autour de lui. Elle lui proposa des biscuits et Luo vit le regard de César tout comme Kaitz et Less qui lui donna un coup de coude. César ? Muelle ? Luo n'y avait jamais vraiment fait attention mais en y réfléchissant...

-Vous êtes troooop chouuuuuu !

Oui c'est à ça que pensait Luo, mais la différence était dans l'expression de la pensée. Et Kaitz avait une conception particulière d'exprimer ses pensées, il devait sûrement battre le record de vitesse du temps que met une pensée à naître jusqu'au moment où elle se manifeste sous forme de mots. Chez Kaitz, ce temps tendant vers 0, on pouvait le qualifier d'instantané. Et très souvent cela amenait au même effet... BOOOONG! Kaitz mis KO par Muelle. La porte claque, Muelle s'en va frustrée. César qui n'était pas encore sec ressortit et affronta le déluge pour retrouver Muelle.

Kaitz est affalé sur le sol, il se remet difficilement de ce gnon en pleine poire. Luo s'approche de lui et le remet sur pied.

-Aaaaow... Qu'est-ce que j'ai fait encore ?
-Rien Kaitz, t'es resté naturel...

Luo sourit. C'était bien le problème. Après s'être assuré que son ami tenait debout, il se dirigea vers son sac et son manteau. Il passa à côté de Less et tout en regardant par terre ses yeux, des yeux d'homme que voulez vous, reluquèrent les jambes de la jeune fille.

-Je vais monter mes affaires.

Luo pris son sac et se dirigea vers l'escalier. Il connaissait bien la maisons maintenant. Depuis qu'il venait chaque été, il dormait toujours dans la même chambre d'ami. Il monta les escaliers puis marcha dans un long couloir avant de pousser la porte de sa chambre et d'y rentrer pour déposer ses affaires.

Bien des années auparavant, Harkaitz avait ruiné sa couverture en prenant sa défense. Comme si Samuelle avait besoin d’être défendue! Elle s’était adaptée, Kaitz ne lâchant pas prise, mais César venait d’en rajouter une couche. Il n’était pas net, ça, elle le savait, mais qu’est-ce qui lui avait prit! ARGL. Devant témoin!

Chou? Oui, peut-être bien. Mais Sam ne l’admettrait jamais. Il lui avait fait perdre sa concentration, elle ne le niait pas. Samuelle avait développé son art, sa réputation, son image… Elle était brutale, solitaire, muette et pernicieuse. La Muelle attitude!

Meeerde! Il la suivait! Elle accéléra le pas, marche rapide! Et puis merde! Elle n’allait quand même pas courir! Elle s’arrête, fait volte face, un doigt vindicatif brandit à son endroit puis s’interrompt de rage et se retranche dans son mutisme. Non, elle allait regretter ce qu’elle allait dire. Trois pas supplémentaires, en plus Walt avait été témoin de l’éclat. Frapper Kaitz, ça allait… Il avait l’habitude, il encaissait bien. Agir de la sorte devant Sir Walter Rocstone, c’était autre chose. On ne se bat pas comme la dernière des chiffonnières sous le toit de Walt. Accord tacite. Elle refit volte face « Mais tu peux me dire ce qui t’as pris? » hurla-t-elle, hors d’elle, ses yeux d’or lançant des éclairs.

Less se penche sur Kaitz, lui examine la mâchoire.

Tu devrais aller mettre de la glace dessus. On est mieux de ne pas être là quand Muelle va revenir.

Une tape amicale sur l'épaule tandis que Berthe relève et ammène Kaitz vers le cuisine. Elle vient pour leur emboiter le pas, mais un truc la frappe soudainement.

Luo ne l'a pas regardée. Depuis quand il ne la regarde pas? Le contact visuel avec ses amis a toujours été essentiel pour Lareless. Non mais c'est insultant. Qu'est ce qu'elle lui a fait? L'idée que ca soit son changement de look ne lui effleure même pas l'esprit.

Vas y, je vais voir si Luo a besoin de quelque chose.

Elle se dirige ves les escaliers, qu'elle monte à fond de train... Il y a encore des trucs à travailler sur Less.

Luo peut la voir se matérialiser dans le cadrage de porte et s'y appuyer, les bars croisés et les yeux plissés de mécontentement.

Luo Vicente. J'peux savoir ce que je t'ai fait?

« Ne t’avise jamais, tu m’entends, JAMAIS de me refaire un coup pareil parce que je te jure que tu ne t’en remettras pas. » menaça-t-elle en balançant un coup de pied dans la boue, l’aspergeant copieusement. Ce n’était pas une menace. C’était une promesse.

Elle se retourne, fait un pas pour le quitter, se re-retourne. Tout compte fait, elle n’en a pas terminé : « Jolie? T’as bien raison! Je suis jolie! Je l’ai toujours été, idiot! » Depuis le temps qu’ils se connaissaient, elle ne lui avait jamais adressé la parole si longuement. D’un geste qui manquait particulièrement de tendresse, elle l’empoignât par le devant de sa chemise et le tira à elle. Samuelle tergiverser? Naaaa. Elle l’embrassa.

Tous les coups sont permit… Et puis il venait de s’offrir pour cible…

Si on avait dit que les vacances d'été seraient comme ca. Pauvre Walter qui héberge des adolescents au maximum de leur puberté. Il n'est pas con Rocstone père, contrairement au fils.

Mais bon. Less n'est pas au courant du développement du couple Daee /O'Connor. Pour le moment, elle reste là à reluquer ouvertement Vicente. Depuis quand elle s'est arrêtée à le reluquer lui?

-Rien. J'ai rien contre toi. Au contraire.

Soudainement, elle est mal à l'aise... Elle se renfrogne, se cache derrière sa facade outragée. L'émeraude rencontre le jais et l'affronte sans peur ni crainte. C'est toujours la même Less malgré ce que Kaitz essaie de lui inculquer. Il y a des choses profondes qui ne changeront jamais. Leur ami est simplement en train de polir afin qu'elle brille de l'éclat qui lui est dû.

Luo a l'air fâché lui aussi. Il vient à sa rencontre, toujours les yeux dans les yeux. Un sourcil noir se lève, sceptique. Elle se raidit, prête au combat.

Tu n'a rrien contre moi?

Sa main viens se poser sur sa nuque, les lèvres de Luo vont chercher les siennes pendant qu'il caresse ses cheveux.

Première découverte. Se faire caresser les cheveux l'électrise.

Deuxième découverte. Kaitz avait bien raison...

Ce n'est pas son premier baiser. Mais du feu et du feu ca donne un brasier incontrôlable. Less n'a pas encore gagnée, à cet âge, la réputation de bombe qui la suivra par la suite.

Elle embrasse divinement, instinctivement, on sent toute la passion qui coule dans ses veines. Ses lèvres aux goût de raisin(elle est fille de vigneron hein captent et captivent l'andalou.

De facon étonnamment chaste pour cette adolescente, elle remonte les mains doucement, les paupières fermées sur l'émeraude de son regard. elle suit les omoplates, caresse la nuque un moment avant de le repousser doucement.

Découverte pour Luo, a part embrasser, elle n'y connait rien.

Deliziosi. O tu ha appreso a baciare così tu? La question est Luo. Aurais tu agis de cette facon si je n'aurais pas changé ma facon de me vêtir?

Elle a un doux sourire, donne un léger coup de nez sur le menton de Luo avant d'aller rechercher ses lèvres, possessivement et passionnément. Less dans son jeune âge(comme si elle était si vieille) fonctionne à l'instinct. Les questions mènent toujours à pire.

Luo est là, il veut d'elle... Le pourquoi du comment ? Elle s'en fiche. Intérieurement, elle dit merci à Kaitz. Après un autre moment d'infini concentré en quelques seconde d'exploration buccale, elle lui demande, taquine.

Tu sors en boite avec nous ce soir? C'et mon évaluation hebdomadaire de drague 101.

- Rien Kaitz, t'es resté naturel...

Bah ouais. Comme d'habitude. Il voulait quoi ? Qu'il fasse comme s'il n'avait rien vu ? Fallait le faire en cachette à ce compte. Et puis, ils étaient entre eux, y'avait pas de quoi se cacher. Luo l'aide à se relever, bien que Kaitz soit bien rétabli. C'était l'orgueil qui avait mal encore un peu.

- Je vais monter mes affaires.
- Je peux m'en occuper, monsieur Luo.
- Il va y arriver seul, Berthe.
- Oui, monsieur.

Berthe était toujours serviable. La quarantaine, elle était au service des Rocstone depuis toujours, mais intendante depuis leur mariage, et elle avait vu grandir le fils unique. Kaitz la considérait comme un vieux meuble de la maison. Mais Berthe avait l'habitude d'être un peu trop prévenante et parfois ça pouvait intimider les invités, surtout ses amis qui n'étaient pas tous habitués à une telle opulence.

Less approcher et l'examine. Il lève les yeux vers elle, puis grimace quand elle lui touche. Depuis le temps qu'elle perd son temps à venir lui tenir compagnie depuis presque 2 ans, elle commence à être calée en soin pour les blessures causées par une bagarre intempestive. Au mons, ça lui fera un peu de réconfort qu'elle le soigne.

- Tu devrais aller mettre de la glace dessus. On est mieux de ne pas être là quand Muelle va revenir.

Ils se dirigent sans se presser vers la cuisine, Kaitz la mine faussement boudeuse. Il se frotte la joue. Ce sera sans doute sensible quelques jours. Avec de la chance, juste toute la soirée. Génial... vraiment génial... et il va devoir souffrir pour s'empiffrer de popcorn !

- Vas y, je vais voir si Luo a besoin de quelque chose.
- Mouais, dit-il, manifestement un peu déçu, mais elle ne s'en rend même pas compte.

Comme si Luo avait besoin d'aide pour monter ses trucs. Berthe aurait bien voulu l'aider davantage, mais un garçon de 17 ans avait un minimum d'orgueil, même s'il s'agissait de Kaitz.

- Ça va, je vais bien...

Berthe le suit au pas, portant le plateau à moitié vide de biscuits au miel dans une main, tirant du bout de la baguette les bagages de Cesar.

- Donnez-moi le plateau, Berthe, je vais aller le porter.
- Oui, monsieur.
- Et dire quelques mots à Harkaitz.
- Oui, monsieur.

Elle cède presque à contre coeur le plateau au mçaitre des lieux, y voyant là quelque chose qu'il ne devrait pas faire, question de hiérarchie, mais elle ne discutait jamais les décisions de Monsieur, sauf si elle avait le moindre doute de leur bien fondé.

Mais ils ne vont pas à la cuisine. Enfin, ils s'y dirigeaient, mais Kaitz a changé d'idée et il va plutôt s'assoir à sa place à la grande table, se laissant lourdement tomber sur sa chaise. Rocstone Senior le suit et dépose le plateau sur la table. Passant derrière Kaitz, il lui tapote l'épaule et Kaitz se redresse aussitôt. Papa Rocstone n'aime pas trop le laisser-aller, mais il est beaucoup souple depuis que Muelle squatte régulièrement. Bah oui, comment voulez-vous garder une discipline de fer quand y'a une dissipée qui fait le minimum requis. Alors Walter se contentait de regarder d'un oeil sombre le minimum, désapprouvant silencieusement, mais en ne disant rien. Bref.

Walter s'assoit à sa place et prend un biscuit au miel. Tout le monde raffolait des biscuits au miel de Judith. Sa recette avait beau être des plus simple, elle était la seule qui pouvait leur donner ce goût là. IL avait lui-même essayé une fois, mais ça s'était avéré très fade à comparé à ceux de son épouse.

- Certaines personnes ne voient pas aussi clairement ce que tous les autres voient du premier coup d'oeil.
- Peut-être, mais c'était pas une raison.
- Non.
- Ça fait mal.
- Penses à quelque chose de beau, ça fera moins mal.
- Je sais, c'est ce que maman dit.
- Elle a raison.

Harkaitz allonge le bras et prend un autre biscuit. Durant un moment, on entend que le père et le fils qui mâchent leur biscuit. Rocstone a on air serein habituel, très calme et élégant. Kaitz, lui, affiche un air maussade. Il vient de se faire cogner pour rien et en plus, il se retrouve tout seul en train de bouffer des biscuits avec son père.

D'ailleurs, qu'est-ce qu'ils foutent Luo et Less ? C'est pas si long que ça faire l'aller-retour pour aller porter les bagages de Luo.

dans le parc...

Clac-clac-clac Qqn claque des doigts près de ses oreilles. Les sourcils froncés, Muelle l’interpelle : « Tu crois que tu vas survivre?? Allez, respire un grand coup! » l’encourage-t-elle. « T’es encore là ou il va falloir que je te fasse le bouche à bouche en plus? Allez, cligne des yeux si tu m’entends! »

Ok… il est du genre timide… Sous le déluge, Samuelle lui laissa quelques secondes pour qu’il retrouve ses esprits… Meeerde… La voilà bien avancée… Elle avait agit spontanément… Elle n’aurait peut-être pas dû… Elle sentait qu’il était instable, pas net… Elle n’aurait pas dû… « Tu vas continuer à me regarder avec ces yeux de merlan frits longtemps? » ou tu vas me prendre dans tes bras? continua-t-elle dans le silence de son esprit...

Dans une des poches de ses salopettes, sa baguette magique... Son esprit se tend vers elle, sa main tâte déjà le tissu grossier à sa recherche...