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| ~ Manoir Shakespeare ~ Le Silence et l'Espérance { PV } | |
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Lys Shak Invité
| Sujet: ~ Manoir Shakespeare ~ Le Silence et l'Espérance { PV } Sam 22 Juil 2006 - 15:16 | |
| Besoin de comprendre. Besoin très pressant d’en savoir plus… Pourquoi ce passé était-il si flou ? Pourquoi le visage de son frère avait disparu de ses souvenirs alors qu’ils vivaient tout deux dans la même maison ? Sous le même toit ! Etait-ce un crime de vouloir connaître son jumeau ? Son autre ? De tout les gens proches qu’avaient pu rencontrer Amy Shakespeare, Silence était celui qu’elle aimait le plus avec Riku Harada. Avec lui, elle n’était plus Sonatine mais Espérance, elle était l’espoir Shakespearien. Il fallait aller voir, sur les lieux eux-mêmes. Le Manoir du grand Shakespeare. Là où les deux mômes avaient passé leurs enfances sans même se rappeler de leurs visages. Pourquoi ? Amy toussota, elle tenait fermement la main de Nathan, ils étaient tout deux dans le domaine des Shakespeare à présent. Ils étaient prêts à en apprendre plus, à comprendre pourquoi et comment ! Les longs cheveux foncés d’Espérance lui fouettaient le visage tellement le vent soufflé fort, l’air frais s’engouffrait dans les oreilles de la jeune femme écoutant cette mélodie avec beaucoup d’attention. Silence était derrière elle, essayant de suivre son rythme de femme pressée – Elle était toujours entrain de courir à droite et à gauche, son métier lui obliger sans arrêt - qui, malgré ses talons et tout ses bijoux savaient marcher très vite.
Stop.
Enfin. Les jumeaux étaient devant le manoir de leur enfance, l’énorme porte noire et imposante se tenait à présent devant les yeux bleus des deux Shakespeare. Amy tourna la tête, regardant son frère longuement avant de s’approcher tout doucement de lui… Délicatement, Espérance embrassa son autre sur la joue comme pour lui donner encore plus de courage. Silence. Elle avança de quelques pas en plus puis elle saisit son sac noir doucement … Elle se tourna. Regardant son jumeau encore un peu, avant d’ouvrir d’un coup la fermeture éclair de son sac. Dedans. À l’intérieur, il y avait une énorme clef. Et seulement ceci. La Ministre la saisit, et observa la serrure de l’énorme porte Shakespearienne… Elle était aussi énorme que la clef ne l’était. Amy toussota une nouvelle fois et ouvrit la porte, bien décidée à en apprendre beaucoup plus.
Wow.
Le grincement de la porte donnait déjà à Espérance une multitude de souvenirs agréables. Même sans Nathan, Amy avait vécu quelques bons moments dans ce château qu’elle n’avait jamais oubliée. Le jour où Topaze et elle était partie jouer à cache cache ensemble dans l’immensité des lieux. Topaze … Soupir. Elle lui manquait tellement… La Ministre aurait tellement voulue la revoir. Sa jeune sœur devait avoir 19 ans à présent, elle devait être beaucoup plus que belle. Bref. La jeune femme secoua sa tête, essayant de chasser ses songes pour le moment. Tout d’abord, il fallait se concentrer sur la chose qui avait emmené les deux Shakespeare ici. Enfin. Amy arriva à pénétrer dans le Manoir… Son regard s’émerveilla, comme-ci c’était la première fois que ses yeux voyaient la beauté de ce château. Elle ferma les yeux. Le bruit de ses pas sur le sol de marbre était aussi un petit détail, mais un bruit très familier pour la gamine qu’elle était, trop familier. Elle se revoyait, courant, jouant, riant, pleurant ici. Soupir.* Espérance * ~ J’aimerais aller voir l’état de ma chambre Nathan si ça ne te pause aucun problèmes… Je voudrais revoir deux trois trucs. Dit Amy tout en rouvrant ses paupières et en contemplant le visage de son frère qui était si similaire au sien. Espérance se remit à marcher et elle emprunta l’escalier qui menait à son ancienne chambre. Dans cette pièce, elle avait vécu son enfance, son adolescence ! Elle avait toujours dormi dans le même lit depuis toute petite. Les murs de ce manoir étaient parsemés des moments du passé. Le second étage … Il fallait aller tout droit puis tourner à gauche et là. Cette porte blanche, le deuxième affrontement qu’Amy devait surmonter. Elle toucha la poignée. Fermant encore ses iris turquoise puis pof ! Elle était à l’intérieur. Le premier réflexe de la jeune femme fut d’éternuer tellement il y’avait de poussière. Sa chambre avait dû être abandonnée et plus personne ne devait s’en occuper. Elle se précipita vite vers la fenêtre et l’ouvrit, toussotant encore et encore.
Il y avait autre chose. Il y avait autre chose de très captivant … Tous les objets de miss Shakespeare étaient tous à la même place qu’auparavant. Son petit ange en porcelaine était toujours sur l’armoire, les tonnes de paperasses bourrées d’écris étaient toujours éparpillées sur son bureau. Un sourire. Amy ne pu s’empêcher de ressentir une certaine émotion à la vue de tant de choses si importantes à ses yeux. Et le piano. Encore plus d’émotions… Ce beau et magnifique instrument… Espérance s’approcha puis toucha les touches noires et blanches avec volupté. Elle appuya sur une seule et unique touche et ne pu que grincer des dents, son piano était particulièrement désaccorder ! La gamine qu’elle était aurait tellement voulue jouer « La lettre à Elise »…
Amy se recula mais manque de bol, son talon se prit dans un trou tellement le sol en bois avait vieilli. L’élégante jeune femme n’eut le temps que de pousser un cri de terreur puis elle tomba de tout son long contre le parquet, la faisant baignée dans un nid de poussières horribles… Mais … Espérance regarda par terre …. Elle fronça un sourcil puis passa une main tremblante … Sous son lit. Elle sentit quelque chose, du papier … Beaucoup de papier. L’ancienne Serdaigle en prit une bonne poignée puis elle se releva et posa ses fesses sur son matelas tout en tirant sa chaussure qui était complètement foutue … Bah, elle utiliserait sa baguette plus tard, pour l’instant elle venait de faire une trouvaille intéressante … La jeune femme piocha une des feuilles qu’elle venait de prendre et lu dans sa tête.
Mon ami, pour l’amour du Sauveur, abstiens-toi De creuser la poussière déposée sur moi. Béni soit l’homme qui épargnera ces pierres Mais maudit soit celui violant mon ossuaire.
La Ministre écarquilla ses grands yeux puis se leva d’un bond, elle connaissait ses vers … Mais … Elle frotta le papier, qui était vieux et abîmé puis se concentra pour mieux déchiffrer les derniers mots des écrits. Elle souffla, souffla encore pour que tout soit presque lisible puis elle s’arrêta. Il y’avait devant son nez, une sorte de signature … Que faisaient ce tas de choses sous son ancien lit ? Amy se concentra de plus en plus puis essaya de lire une nouvelle fois ce qu’il y avait en bas de c’est vers … Non ce ne pouvait pas être … * Espérance * ~ Oh mon dieu ... NATHAN ! VITE VIENS ! VIENS JE TE DIS !… William Shakespeare ? |
| | | Nathan S Invité
| Sujet: Re: ~ Manoir Shakespeare ~ Le Silence et l'Espérance { PV } Lun 4 Sep 2006 - 22:55 | |
| Il venait de se séparer de sa sœur. Étrange relation d’être si près après avoir été si loin. Et maintenant, retour dans a maison qui avait hanté ses cauchemar depuis plusieurs années. Mais il était prêt à y revenir. À revenir à l‘intérieur de cette saleté de manoir. À où i avait eu si mal. Sentant des frissons de malaises depuis qu’il était arrivé devant le portail, Silence était loin de se trouver à l’endroit qu’i aimait le plus. Son appartement qu’il partageait avec sa douce était beaucoup plus intéressant pour résidence que la lugubre demeure abandonnée Shakespearienne. Amy étant montée à l’étage supérieur, il s’était retrouvé à l’étage supérieur. Ouvrant d’une poussée de ses mains les deux grandes portes menant à la salle à dîner, plutôt une salle de bal reconvertie en salle à manger, il y pénétra, celle-ci étant dans un noir complet. D’un geste de bras, brusque et horizontal, il alluma les torches magiques qui n’avaient pas été utilisées depuis longtemps. Sous la faible lumière de la chaleur magique des flammes, Silence s’avance entement, chacun de ses pas se faisant entendre au quintuple du à l’écho de a pièce. C’était ici que Dale était parti. Par les portes qu’il venait de franchir que Dale avait quitté définitivement le logis familial…ainsi que sa famille. Quel crétin. Mais au moins, i ‘Avait revu. Au moins Silence avait pu revoir son Grand Frère avant qu’à l’état de cadavre il devienne. Tant de noir avait été broyé ici, cela pouvait se sentir. Pourquoi n’avait-il pas pu être des gens normaux, une famille normale, rien de pus. La Malédiction de porter un te nom de famille, faire partie d’une castre mise devant tous malgré soi. C’était ici qu’i avait été torturé, dans le Sous-sol juste en dessous de lui. Pris d’un léger haut-le-cœur face à ses souvenirs, Silence se retourne brusquement, regardant la table, propre, libre de tout obstacle. I a regarde, il la fixe. I commence par s’imaginer lui, ainsi qu’Amy, Topaze, Félix et Dale, riant aux éclats, mangeant tout doucement, leurs parents à chaque bout de la table, heureux de voir leurs jeunes enfants s’Amuser autant ensemble. Que beau temps furent leur enfance. Cela aurait tellement pu être mieux si Amy et Nathan aurait au moins pu se voir mutuellement. Puis, la vision change. La Vraie Réalité. Perceval Shakespeare et sa femme à chaque extrémité, repas silencieux. Les enfants dépêchent de manger, sachant que Silence doit suivre son père après le repas, tandis que les enfants doivent monter en haut. Dale absent, Félix les larmes aux yeux, Amy ne voyant même pas Silence et Topaze auprès de sa grande sœur. Du poulet, comme par hasard, le père ayant fait exprès pour mettre en colère le jeune Nathan avant de l’Amener avec lui. Le repas, Silencieux, se continue sans aucune parole. Puis, Perceval ordonne à son fils de e suivre jusqu’au sous-sol alors que ka mère, le regard vide, apporte les autre dans une chambre à l’étage supérieur. Pourquoi tant de mal, pourquoi tant de souffrances et de difficulté, père?
Et vlan, a table éclate totalement en mille échardes qui parcourent la cuisine, se plantant sans la lugubre décoration, épargnant Silence. Il n’a pas su garder le contrôle sous l’émotion. À Nouveau. Détournant a tête de dépit, il regarde un cadre, maintenant ouvert en deux, comportant la photo de sa famille. Ha tiens, Amy n’avait jamais été à lorsqu’il l’avait regardé avant. E sort brisé, i pouvait maintenant. Mais ‘image est symbolique. La famille est déchirée. Félix, Dale, Père et Mère sont disparus de la circulation du Monde Magique. Personne n’en a entendu parler. Donnant un coup de poing dans le mur, n’attirant aucun son excepté l‘exclamation de douleur du jeune sorcier. Silence secoue sa main en tentant d’atténuer la douleur alors qu’il s’apprête à sortir de la salle. Mais il parcourt a distance rapidement, Il vient d’entendre sa sœur crier de venir, ŝsûrement un danger. Leur Père qui serait venu dans l’un de ses élans de folie? Elle était en danger? A perdre alors qu’il venait de la trouver? Ça jamais. Sortant rapidement sa baguette, il la pointe vers les deux portes qui ‘arrachent de leurs gonds pour le laisser passer. Personne ne touchera à sa sœur sans en subir de lourde conséquence. Avant les escaliers, quatre marches d’un bon, i voit la porte entrouverte de la chambre d’Amy. Y entrant d’un coup d’épaule, baguette en main, regard à l’aguets, autant que l‘oreille, il se rend compte qu’aucune personne ne l’attaque, sauf si quelques bouts de papiers se sont décidé à en finir avec elle. Mais elle a l’air effaré, perdue… Perplexe, son taux d’adrénaline redescendant, i regarde tout de même d’un mouvement de tête circulaire la chambre de jeune fille de la Ministre. Rien, personne. Mais des notes. Notes qui ne portent pas son écriture. Un écriture qu’il a connu en lisant ce vieil artefact, ce vieux livre, la première édition de Roméo et Juliette. C’est l‘écriture de William Shakespeare, indéniablement. Excitation, bonheur, ici, dans cet endroit anodin, un bout de parchemin datant de siècle n’attendait que leurs regards soient portés sur lui. Intéressant, non, de savoir que e Destin avait les frappés en venant ici, tel la foudre lors d’un coup de foudre. Mais…ils ne sont pas es seuls…Les seuls dont a destinés peuvent être frappée. Passant droit devant Amy l‘ignorant, il rejoint la table…
Attrapant une bouteille d’encre, il se dirige vers la fenêtre. Prenant son élan, il étire son bras vers l‘arrière, puis propulse le flacon à travers celle-ci, qui éclate sous l’impact. La voix est donc libre. Il se fout des pensées de sa sœur, il lui expliquera bien par la suite. Sa baguette en main, toujours, il la pointe vers la fenêtre. Puis, il se retourne, regarde sa sœur et y ancre se visage.
*-Silence-* SPERO PATRONUM
Un large Lion se forme devant lui. Les deux se regarde, alors que Silence se penche vers la silhouette argentée. La fixant, souriant sous l’effet apaisant de la créature d’énergie positive, il lui murmure les mots « Rapporte Topaze », puis, il se relève alors que la bête magique prend un élan et bondit hors de la pièce par la fenêtre au préalable brisée. Topaze alait bientôt rappliqué en courant, il ne suffisait que d’attendre et de méditer sur la question. Fixant son regard bleu et pur dans celui semblable de sa jumelle, il prend enfin a parole
*-Silence-* Bon, explique-moi maintenant, Amy. Topaze arrivera dans quelques instants, mon messager est aller la quérir en ce moment même. |
| | | Topaze S Invité
| Sujet: Re: ~ Manoir Shakespeare ~ Le Silence et l'Espérance { PV } Mar 5 Sep 2006 - 21:40 | |
| Silence. Le soleil était au zénith, mais à l’intérieur de la chambre, à Poudlard, une obscurité complète régnait en maîtresse des lieux, due aux rideaux de couleur foncée tirée, empêchant la lumière d’entrer dans la pièce plutôt étroite mais confortable. Une table basse noire était jonchée de papiers, documents, et photos, tandis qu’un canapé lui faisait face, abîmé par les années ; une porte menait à la salle de bains, où une douche aux robinets d’argent était le principal élément, et une autre à la chambre. Là, un lit à baldaquin, aux couvertures bleues et noires étaient ramenées vers le haut, mais on pouvait facilement remarquer que cela n’avait pas été fait avec un grand soin. C’est sur le canapé que Topaze s’était endormie la veille, et qu’elle était toujours, assoupie, les paupières délicatement refermées, dans d’autres univers qui faisaient partie de son imaginaire mais aussi de ses expériences. Quand soudain un grand bruit retentit dans la pièce avec force : le grondement d’un lion ! La jeune femme se réveilla en sursaut, et regarda tout autour d’elle, découvrant un Patronus duquel émanait une lumière impressionnante, fort et beau. C’était un félin incroyable aux yeux étincelants ; Topaze se leva lentement, et examina à peine quelques secondes l’animal, car elle savait qu’il appartenait à son frère, Nathan, ou en tout cas elle en était quasi certaine. Tirant les rideaux avec force, elle fit entrer les rayons flamboyants du soleil à l’intérieur, et après avoir ouvert les fenêtres, elle se tourna une nouvelle fois vers le lion, et mit la main dans sa crinière, avant de transplaner. A peine un « Pop » plus tard, elle était devant un grand manoir, d’un très beau style, avec une façade magnifique. Un demi-sourire se dessina lentement sur ses lèvres, mais un voile recouvrit durant une seconde ses yeux : peut-être son frère avait-il des ennuis, cela faisait longtemps qu’il n’était pas revenu au Manoir, elle le savait. Alors pourquoi était-il là ? Et pourquoi lui avait-il envoyé son Patronus ? Celui-ci d’un coup d’œil vérifia qu’elle le suivait, et avança vers la porte d’entrée ; Topaze cependant s’était arrêtée. Bouffée de souvenirs, tellement de bons moments dans ce « Château », mais aussi de silences longs et durs. Son souffle sembla se couper tandis qu’elle observait avec une sorte de respect le lieu de son enfance. Elle savait qu’un jour ou l’autre, elle devrait y retourner, mais ne s’attendait pas à quelque chose d’aussi imprévisible, et maintenant qu’elle y était, elle ne savait pas si elle avait envie de rentrer. Mais les yeux du lion se firent pressants, et, après un soupir qui se voulait encourageant, elle fit les deux pas qui la séparaient de la porte, et une seconde d’hésitation plus tard, elle avait posé la main sur la lourde poignée, et avait ouverts les deux grands battants de la porte.
Espérance. Topaze entendit aussitôt, comme si c’était des cris, et non pas des murmures, les voix de Nathan et Amy, à l’étage du dessus, et elle sentit ses yeux se troubler. Alors, c’était ainsi qu’ils allaient se retrouver, et qu’elle allait enfin pouvoir leur sauter dans les bras ? C’était ici, dans le Manoir où ils s’étaient séparés il y a longtemps que tout allait reprendre, recommencer ? Ses yeux étincelaient maintenant d’une lueur d’amour et d’admiration qu’elle ressentait déjà enfant, et adolescente ; maintenant, jeune femme, même si elle était comme à égalité avec ses frères et sœurs, par le fait même d’être adulte, cela ne l’empêchait pas de ressentir un respect inouï envers eux. Souvent, pendant ses voyages, elle avait regardé le monde avec émerveillement, puis pensant à eux, elle s’était dit à voix haute ce qu’ils auraient commenté, ci et là, car elle aimait penser à eux, même si cela faisait longtemps qu’elle ne les avait pas vu. Son regard océan se posa sur la Salle à Manger, dont les portes étaient ouvertes, et avant d’aller à l’étage, elle fut comme attirée par ce lieu, où l’on pouvait sentir le parfum de son frère, qui passait, diffus, dans l’air. Trop d’émotions la submergèrent en même temps : la nostalgie de l’enfance, l’amour envers Nathan et Amy, et la tristesse de certains moments qu’ils avaient passé, dans cette même pièce. Quand Nathan et Amy étaient à table, et qu’elle, enfant, jouaient avec l’un et avec l’autre, mais jamais avec les deux en même temps ; c’était comme une règle tacite, qu’on lui avait appris dès toute petite. Ses parents s’étaient penché sur elle et lui avaient expliqué que s’ils jouaient à trois la magie disparaîtrait de la maison, et que ce serait très fâcheux. Avec le temps, elle s’était posé des questions, mais déjà, Nathan devait partir… A jamais. Tout l’envahissait. Un sanglot lui échappa, avec un sourire, et un petit rire échappé ; elle ne savait pas ce qu’elle ressentait : de la joie ? De la tristesse ? De la colère d’entrevoir le secret qu’on ne lui avait jamais avoué qu’à demi-mot ? Elle prit une grande bouffée d’air, et, sans essuyer la larme qui coulait sur sa joue, elle se tourna, et courut vers les escaliers, montant les marches quatre à quatre, car maintenant tout ce qu’elle souhaitait était… Les voir. Leur parler. Les prendre dans ses bras. S’ils se parlaient, c’est qu’ils pouvaient se voir. Mais pourquoi, pourquoi avant il leur était interdit d’être ensemble ? Deux jumeaux séparés, n’était-ce pas contre-nature ? Elle filait comme un coup de vent dans le couloir et parvint soudainement au pied de la porte ouverte, où Nathan et Amy conversaient.
Délivrance. Ses grands yeux bleus s’embuèrent soudainement et elle éclata en sanglots avant d’avoir même pu leur dire un mot ; là, accoudée contre la porte, elle sentait enfin le bonheur de les revoir, d’être de nouveau avec eux. Le centre de son enfance. Amy. Nathan. Enfin, ses émotions se livrèrent d’elles-même dans le silence qui s’était installé hors de la pièce ; le Manoir était comme endormi, et doucement, ils le réveillaient. Topaze se rendit alors compte que le Patronus, le beau lion qui était venu l’éveiller, était de nouveau auprès de Nathan, et elle releva les yeux vers le visage de son frère, puis vers les traits de sa sœur, et… Elle se sentit délivrée d’un poids trop lourd pour elle. Ils étaient ensemble maintenant. Pour toujours. Elle avança, deux ou trois pas, ce qui lui sembla tellement difficile à franchir, et puis fila dans les bras de son frère, peu lui importait les quatre mille affiches dans toute l’Angleterre, le traîtant comme criminel. C’était son frère. Son grand frère. Et puis avec un sourire, elle fila embrasser sa sœur, et les larmes roulaient sur ses joues sans plus pouvoir s’arrêter. A vingt-et-un ans, elle pleurait encore. Comme une enfant.
« Vous m’avez tellement manqué, dit-elle en un murmure. » |
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