[A => Myst] ¤Ballade Nocturne¤

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Les couloirs dormaient toujours. La nuit était noire. A tel point qu’on ne voyait même pas les tableau accrochés au mur qui dormaient profondément. Pas une seule source de lumière déchirait la nuit, et seule les étoiles, a moitiés cachée par les nuage nous permettait d’apercevoir un peu plus que nos pieds. Tout le château semblait dormir, en tendant l’oreille, on ne pouvait entendre que les quelques hululement des chouette de la volière, on d’autre oiseaux nocturnes. La lune était descendante a première vu, depuis la tour est, et la nuit semblait un peu fraîche. Tout était parfait, parfait pour une petite ballade dans le parc.

Chloé se glissa sans un bruit en dehors de son lit, et mi délicatement ses pieds dans ses basket bleues, celle avec lesquelles elle pouvait marcher pendant des heures sans avoir mal, et parti a la recherche délicate d’un pull au fin fond de son armoire. Je dit délicate, car il n’est pas évidant de trouver un pull, dans le noire, dans un armoire en état de bazar sans nom, et surtout, que celui la soit assortit au pantalon – un jean, soit dit en passant, plus facile pour assortir >.< - et aux chaussures. Quelques minute plus tard, elle brandit joyeusement un pull en col bateau, dans les ton bleu, et l’enfila rapidement et sans un bruit. Puis s’éclipsa hors du dortoir, au faisait bien attention a le pas faire le moindre faux pas, risquant de réveiller se s camarades. Car inutile de vous rappeler qu’il était interdit de sortir la nuit… et encore moins dans le parc.

Elle parcourut les couloirs, en empruntant de nombreuse passage secret en guise de raccourcie pour éviter de se faire prendre, et fini, avec quelque minute, a arriver devant la lourde et immense porte de bois. Le cœur battant, elle la poussa délicatement, petit a petit, craignant que le moindre grincement ne réveille le château entier, bien que se soit statistiquement impossible. Apres quelque tentative, elle se glissa dans la fine fente qu’elle avait entrouverte et pénétra a l’extérieur, en poussant un long soupire. Cependant, relâchant son attention, la porte le lâcha des main et se referma en un bruit sonore, bien trop sonore… Prit de peur, elle parti en courrant vers l’obscurité du fond du parc.

Apres quelque seconde de course, elle se stoppa au pied d’un grand arbre, un chêne a première vu, pensant que personne ne viendrai la chercher jusque la. Elle s’assit et reprit son souffle. Elle avait eu une de ces peur… mais bon, elle avait atteint son objectif, il était nuit et elle était dehors, et pouvait respirer l’air pure de l’extérieur, et non entendre les ronflements supportables de sa voisine de lit. Elle retrouve peu a peu une respiration normal, et, finit par se relever. Elle prit un pas lent, et observa d’un air pensifs les environ.

Devant elle, il n’y avait que des ombres, pas se ce qu’il y a de plus rassurante il faut l’avouer, bien qu’elles ne dérangeait absolument pas la jeune fille, d’arbre robustes. Ils étaient tellement haut, qu’elle avait du mal a voir le ciel, se qui, évidement cachait les étoiles. Dut coups, elle voyait a peine a un mètre devant elle. Elle aurait put utiliser un « Lumos », mais elle n’aurait était que plus voyant, et elle ne devait pas se faire prendre… Mais soudain, se qui devait arriver arriva, dans un bruit lourd, elle s’étala de tout son long sur l’herbe humide, le pied prit dans une racine. Alors qu’elle tentait de se relever, elle entendit des pas… le battement de son cœur s’accéléra une nouvelle fois : le bruit de sa chute avait du avertir le garde chasse… ou pire : un professeur… Elle se remit a terre, et se décala vers les arbre, pensant que rester au milieu du chemin n’était pas une très bonne idée, et se tut. Espérant que l’arrivant ne la voit pas…

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Minuit. Douze coups sonnèrent lentement à l'Eglise, qui était proche de Poudlard, pour tous les élèves croyants, car il y en avait malgré tout un certain nombre, et les cloches firent donc retentir leur son lugubre, pour indiquer l'heure à un éventuel habitant de la région éveillé. A l'intérieur du Chateau, pas un seul bruit était audible, tout était parfaitement calme, dans un silence qui laissait entendre que chacun et chacune dormait, dans ses draps rouges, pour les Gryffondor, verts, pour les Serpentards, jaunes, pour les Poufsouffles, ou bleus pour les Serdaigles. Les couleurs du personnel, enseignant, et des Maraudeuses, n'étaient pas connues, et devaient être diverses et variées, mais sûrement les Directrices de Maison avaient leur couverture à l'enseigne de la Maison en question. Ce n'était pas quelque chose que les élèves savaient, car, évidemment, ce n'était pas la première question que l'on poserait à ces femmes sévères, en même temps que terriblement intelligentes et cultivées.

A l'Extérieur, la Forêt Interdite bougeait cependant beaucoup, car les nombreux animaux qui y vivaient s'éveillaient la nuit, comme sentant le côté maléfique de l'obscurité, et hululaient, ou criaient, sautant de branche en branche, ou volant parmi les arbres, ou encore courant sur la terre humide. Il avait plu toute la journée, et les plantes étaient encore mouillées de ces restes glacés ; seuls les sapins résistaient bien, en se tenant fièrement au-dessus des chênes et des hêtres dénudés de leurs belles feuilles. Une chouette hulula doucement, dans le silence croissant, et ce fut le moment où Valenna ouvrit les yeux.

Dans son lit à baldaquin, bleu, avec un aigle au milieu des draps et des couettes, elle était profondément emmitouflée, et la fenêtre était ouverte ; ainsi, le bruit de la chouette avait été parfaitement audible, et elle n'était qu'à demi-endormie. Elle avait en ce moment de nouvelles insomnies, mais beaucoup moins tristes qu'auparavant ; maintenant, elle ne pleurait plus, restait souriante, face à la Lune, aux étoiles, et au Lac. Mais, parfois, les souvenirs reprenaient le dessus, et des larmes éphémères coulaient le long de ses joues en une nostalgie du temps où les êtres qu'elle chérissait vivaient encore.

Pourtant, Valenna avait eu une bonne nouvelle ce jour-là, elle avait appris l'arrivée imminente d'une ancienne compagne, de coeur, d'âme, Serenity Moonlight, et elle avait hâte de la retrouver ; mais pour le moment, il s'agissait simplement de sortir à l'Extérieur sans éveiller Lenne et Lily, ses deux colocataires, dont la seconde était aveugle, et donc très attentive aux bruits. Avec une grimace sur son visage, elle s'extirpa de son lit, et enfila un pull noir, en haut de son jean qu'elle n'avait pas enlevé pour dormir, sachant qu'elle s'éveillerait au milieu de la nuit. Passant sa main dans ses cheveux, elle préféra les attacher dans un chignon : ainsi elle pourrait être à l'aise, et garder une vue moyenne. Elle était habituée à se promener dans l'obscurité, depuis le temps qu'elle sortait dans le Parc la nuit !

Aussi, elle s'avança sur le parquet vernis par les Elfes de Maison, chaque jour, et prit de sa valise son balai Nimbus 1980, tout neuf, que lui avait offert son grand-père, pour lui donner du courage pour les Aspic. Les Aspic ! Le grand examen de fin d'année, qui allait bientôt avoir lieu ; elle avait d'ailleurs sérieusement commencé les révisions, car cela allait être loin d'être simple...
Elle prit donc de sa main droite le manche du balai, et de l'autre main son sac en bandoulière, qu'elle attacha autour de sa poitrine svelte, puis elle enfourcha son balai, et passa à travers la rambarde de la fenêtre. Aussitôt, son corps retomba sur le balai, qui s'envola sans difficulté dans l'air frais hivernal. La chouette qui avait hululé lui lança un regard de ses grands yeux jaunes impénétrables, mais ne bougea pas, immobile et silencieuse.

Valenna fit donc un long tour, puis eut besoin de se dégourdir les jambes, se posant donc au sol, avant de commencer à marcher sur le chemin ; si quelqu'un avait été là, il l'aurait vu débarquer de nulle part, ce qui n'était jamais très rassurant à vrai dire. Elle vit une silhouette indéchiffrable se cacher aussitôt, dans un mouvement maladroit, et elle lui fit un signe de la main en se rendant compte que c'était une élève, mais l'autre ne sortait plus de sa cachette. Elle s'approcha donc lentement, fronçant un sourcil, puis dit clairement, lorsqu'enfin elle parvint en face d'elle.

"Je suis simplement une Serdaigle, dit-elle en souriant, ne t'inquiète pas !"

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