Dans un couloir sombre. [ Pv ]

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Il était dans les environs de trois heures du matins. Une faible clarté illuminait le couloir principal des cachots. Soudain un bruit de casserole retentit. Puis une mèche violine dépassa d'un mur! Puis cette mèche de couleur vive jura bruyamment, soupira et laissa place à une jeune fille d'une grande beauté. Effectivement la jeune fille du nom de Cécilia Branwen, se tenait dans l'encadrement d'une porte close. C’était la première fois qu’elle y rentrer. Elle profita donc de sa première soirée à Poudlard pour explorer des endroits inconnus.

* Bien sûr un sortilège de désillusion ne marche pas avec les sons! *

Cécilia se pencha et ramassa une petite boite métallique. Une véritable petite réserve de nourriture était blottit dans cette boite. Cécilia murmura un sortilège inaudible et l'instant d'après son chargement se volatilisa en direction du dortoir de la jeune sorcière. La jeune Serpentard, avait l'air exténuée. Son beau visage était couvert de ride de fatigue. Mais comme d'habitude, il semblait qu'un simple sourire pourrait la rendre plus belle que jamais... Mais ce n'était plus vraiment le cas. Cécilia avait du mal à dormir et son visage en portait des empreintes... Elle était bien sur heureuse d'être entrée à Poudlard mais trop de soucis s'amoncelait dans son esprit. La jeune fille entreprit de nouer ses cheveux en une longue queue de cheval et de réfléchir à tout ce qui l'avait emmené à se trouver en simple chemise de nuit et d'une légère cape noire sur le dos à trois heures du matin dans un sombre couloir.

Une heure auparavant Cécilia était sortit de son dortoir dans la ferme attention de se changer les idées. Munie d'un sortilège de désillusion, elle avait parcourut à son grès, le maximum d'endroit possible en essayant de penser à autre chose qu'à son père et de sa mère. Elle avait ensuite décidée de trouver la cuisine. Simplement pour passer le temps.
Elle l'avait trouvé sans réel difficultés et elle avait pénétrée dans la salle toujours enveloppé par son sortilège. Quelle n'avait pas été la surprise, des pauvres elfes de maisons lorsqu'ils découvrit la porte s'ouvrir à la volée en ne laissant apparaître personne ! Cécilia s'en était voulue et les laissa remplir une énorme boite de friandises et de sucreries.

* Je vais pouvoir en piquer, cool ! * avait-elle a peine songé.

C'était d'ailleurs cette même boite qu'elle venait de faire tomber bruyamment. En essayant de ne pas se casser le dos, elle avait fait un faux mouvement et avait malencontreusement fait tombé la boite. Cécilia allait renter au dortoir, lorsqu'elle aperçu une étrange lumière se manifester sous une porte, qu'elle n'avait encore jamais remarqué.
Curieuse, Cécilia se dirigea, malgré sa fatigue, vers la curieuse porte.

Cécilia colla alors, par simple idée fixe, son oreille sur la porte froide du cachot. Soudain, une musique retentit. Une musique des plus surprenante. Mais pas désagréable. C’était simplement bizarre, pour une heure aussi tardive...

A peine la jeune fille effleura la porte, qu'elle fut comme aspirée par elle ! Tout se passa alors comme un éclair, Cécilia sentit l'air s'enfuir de sa poitrine brusquement. Elle était incapable de bouger. Brusquement la respiration lui fut enfin autorisée. Elle ouvrit craintivement les yeux. A peine fussent-ils ouvert qu'ils s'exorbitèrent d'étonnement. Devant elle se tenait des centaines de fantômes! Des fantômes valsant au rythme de la musique, ensorcelante !

Cécilia, sous le choc, s'assit sur une chaise près d'elle et remarqua avec étonnement le Baron sanglant qui la salua d'un signe de tête, pour ensuite retourner pleinement dans sa valse effrénée. Elle reconnue aussi le moine gras, le fantôme de Poufsouffle. Elle n’avait pas vu les fantômes de Gryffondor et de Serdaigle. Cécilia après réflexion, comprit alors d'un seul coup.

* Je suis à la grande salle des fantômes ! Pour une première soirée, je fais fort... C‘est génial ! Je vais pouvoir enfermer des Gryffondors ici, si ils m‘embêtent… *

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[ Rajoute un PV dans ton titre, c'est mieux comme ça ^^ ]

La nuit... Si triste, noire, que certains l'appelaient même la reine des Gothiques. Ce nom, aussi sinistre soit il, lui allait bien. Son silence pesant, interrompu par les simples mouvements de jeunes filles ou de quelques paroles inaudibles murmurées dans un sommeil profond, était présent plus que jamais dans les dortoirs de la Salle Commune des Serpentards. Malgré tout, une jeune fille asiatique dans un lit à baldaquin, au fond de la salle en rectangle étiré, était étendue de tout son large, regardant avec passion et mépris le plafond d'une couleur blanche déformée par la nuit qui le rendait bleu. Elle avait les bras derrière la tête et était, au contraire de toutes les autres élèves du dortoir, toute habillée. Elle avait un pantalon déchiré noir ainsi qu'un haut qui faisait voir son nombril percé d'un crochet de Serpent d'une couleur vert foncé. Bref, Yoshino Nakatomi ne faisait pas très bonne impression parmi toutes ces âmes profondément endormies dans le royaume merveilleux et imaginaire des rêves.

Elle avait les yeux grands ouverts, et même avec la noirceur, on pouvait déceler plusieurs sentiments cachés derrière ses pupilles. La jeune asiatique avait dans ses yeux beaucoup de ruse, d'agacement, de mépris, d'arrogance et de méchanceté, mais, si on était vraiment très curieux, on pouvait apercevoir une légère pointe de tristesse désespérée. D'ailleurs, elle était là plus que jamais ce soir. La jeune fille étendue serrait les dents, tendit sa main vers sa valise pour y chercher quelque chose mais entendit un bruit métallique qui aurait très bien pû réveiller le château, et ses cheveux noirs et lisses se relevèrent soudain, et dans son regard règnait à présent la curiosité. Sourcils froncés, elle rangea la lame qu'elle avait sortie de son sac avec à la fois du mépris et du soulagement. Elle enfila ses chaussures et sortit du dortoir.

Le bruit en question semblait venir du même étage, vers les cachots, les couloirs arpentants les sous sols. À petits pas feutrés, en sachant très bien qu'elle violait sûrement le règlement de l'école, elle poussa le blason de Serpent incrusté dans la porte qui menait à la sortie et regarda des deux côtés des couloirs. Apparement, il faisait si sombre qu'on ne voyait presque rien et nimporte quel élève de première année aurait eu des frissons. Or, la jeune japonaise, aussi courageuse soit-elle, sortit sa baguette magique d'un geste machinal et la pointa devant elle en murmurant:

« Lumos. »

Une lueur brilla alors à l'extrémité de son instrument et elle s'avança, une main sur sa poitrine, vers le couloir de droite. À un moment, elle aperçut une cascade de cheveux roux derrière un mur et un petit juron prononcé. Elle pencha un peu la tête vers le côté et avança d'une marche quelque peu plus résolue et sûre, se mordant la lèvre, comme un nouveau tic. Yoshino contourna le mur et eu juste le temps d'apercevoir la silouhette d'une première année disparaître dans une porte, avec un visage presque apeuré. Elle arrêta de se mordre la lèvre et sourit d'un air malin. Elle s'approcha de la porte et y pointa sa baguette magique. Aussitôt, elle sentit une sensation bizzare , froide et soudain chaude, elle arrivait difficilement à respirer et elle constata deux secondes plus tard qu'elle était maintenant dans une pièce circulaire, manquant de peu d'heurter l'élève qu'elle avait suivie de plein fouet, et apercevant quelques fantômes, celui de Poufsouffle et Serpentard, qui faisaient les cent pas, si l'expression était juste, dans la pièce. Le sourire de la jeune japonaise s'élargit brutalement et elle se mit face à la jeune fille rousse devant elle:

« Alors, chérie, qu'est ce qu'on fait hors du dortoir la nuit? On prépare des mauvais coups? Ce n'est pas bien ça ! Maman n'aimerait pas ça du tout. »

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Cela faisait maintenant plusieurs minutes que la jeune fille de Serpentard était assise sur sa chaise et regardait les fantômes danser. Peu à peu elle s'était remise de sa surprise et fixait les spectres d'un oeil calme. Sans vraiment savoir pourquoi, ce spectacle était apaisant. Un vague sourire flottait même sur les lèvres de Cécilia. Il était étonnant de voir le nombre imposant de fantômes dans cette salle, et qu'aucuns ne semblaient s'apercevoir la présence de la Serpentarde, on aurait dit que c‘était maintenant Cécilia le fantôme. La scène à laquelle elle assistait était tout simplement d'un autre monde. Sans vraiment en avoir prit conscience, la jeune sorcière semblait attirée par morphée. Ses paupières se faisaient de plus en plus lourdes. D'un geste machinal, Cécilia allongea un peu plus ses jambes sur le sol froid et balança ses cheveux blonds, pratiquement roux derrière sa nuque.

Soudain un bruit sourd la tira de sa torpeur. Ses yeux s'ouvrirent et les baissa vers la source de ce bruit. Cette fois encore, Cécilia s'étonna elle même, avec quel calme, elle regarda la jeune fille qui se trouvait maintenant à côté d‘elle. Aussi étrange que cela pouvait paraître c'était précisément une jeune fille, mais tout de même un peu plus vieille que Cécilia, elle devait certainement être en cinquième année, ou quatrième, qui était à côté de la chaise ou était assise Cécilia, plus précisément, un fille de Serpentard. Ça devait certainement être la jeune fille qu‘elle avait vu quand elle s‘était fait répartir, elle s‘était assise en face de celle-ci.

Yoshino, oui c’était ça son prénom, fit un petit sourire et elle avança vers Cécilia, elle était maintenant devant elle. La jeune fille, Cécilia ne répondit pas et regarda plus attentivement son interlocutrice. Sa cape noire était devenue d'un gris poussière, sûrement quand elle avait elle aussi franchit cette porte, ou plutôt attiré, elle ne savait pas comment qualifié avec un mot ce qui s’était passé. Apparemment Yoshino l’avait suivit, sinon cela aurait été impossible d’être ici, ou peut(-être qu’il existait d’autre entrée, Cécilia ne le savait pas. D'un geste égal, Cécilia se leva pour être à la hauteur de Yoshino, même si il y avait une assez petite différence de taille. Celle-ci était assez grand pour son âge, et Cécilia aussi, donc ça revenait un peu au même.

La Serpentarde, qui était certes plus jeune qu‘elle, se débarrassa d‘une araignée qui était tombé à leurs pieds, elle s‘en avait débarrassé en lui jetant un coup de pied. Cécilia jeta un regard de profond dégoût à celle-ci. Elle détestait les araignées. Lorsqu'elle reposa les yeux vers la jeune fille, Cécilia remarqua qu‘elle l‘a fixait. Toujours sans rien dire, elle attendit une réaction de sa part. Cela n‘étant pas trop normal qu‘elle sois là devant-elle, entrain de l‘observer, à moins qu‘elle préparer une phrase à dire, mais Cécilia avait toujours les bonnes phrases quand on lui en sortait une, quoique là, elle n‘avait peut-être pas sa chance, étant donnée qu‘elle se trouvait en face d‘une Serpentarde qui était plus âgée qu‘elle, en tout cas plus de trois ans, ça c‘était sûr. Ce n'était que la première nuit de Cécilia depuis sa répartition au château. Yoshino lui fit ensuite remarquer que pour une jeune fille de première année, cela était assez malvenue de se trouver dans la salle des fantômes. Cécilia leva les yeux au ciel, car elle détestait la phrase que la jeune fille lui avait, et lui répondit, assez détendue:

« Je pourrais te retourner la question. »Puis avec un demi sourire elle ajouta: « Je n'arrivais pas à dormir. Puis, pas la peine de me parler comme ça ! Je ne suis pas ta copine, tu le sais ça, j‘espère ? Nan ? »

Elle attendit un mouvement, ou une simple réponse de son interlocutrice, pour voir sa réaction, ou encore lui jeter une des phrases que la petite fille avait en réserve. Elle l’a regarda, d’un regard glacial, autoritaire.

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Après la réplique que Yoshino avait lancé à la jeune rousse, il s'en suivit un long moment de silence pendant lequel la première année écouta, les oreilles aux aguets, la fixant intensément de son regard perçant. La jeune Asiatique, quand à elle, soutint son regard mais d'un regard beaucoup plus décontracté et non pas autoritairement ridicule comme celui de la jeune fille. Il était calme et paraîssait même amusé. Elle avait toujours aimé, à son école japonaise, ennuyer les premières années avec son caractère désagréable. Cela lui faisait même du bien, malgré le fait que ça soit « mal et impoli », comme tout le monde lui répétait. Alors, la petite première année qui était tout de même grande pour son âge, attendit encore un moment avant de lui répondre. Pendant ce court instant la jeune asiatique se contenta de regarder vers le fond de la classe, n'ayant pas encore vu les fantômes qui s'y promenaient. Elle fixa le mur en se mordant la lèvre en signe d'ennui et reporta son attention sur la petite fille une fois qu'elle eut ouvert la bouche de ce même geste hautain mais ridicule pour Yoshino. En la regardant, elle se mordit de plus en plus fort la lèvre pour ne pas éclater de rire. Si fort, qu'une goutte de sang en coula sur sa lèvre mais elle s'empressa de la lécher pour la faire disparaître. Elle pensa avec mépris que c'était la deuxième fois que ça lui arrivait. Quand la jeune fille rousse eut terminé son petit discourt bref, Yoshino poussa un soupir agacé et pensa avec haine que c'était encore un de ces premières années qui voulaient lui ressembler et avoir un caractère de petit mioche. Mais en y repensant, elle aperçut le blason de Serpentard sur la robe de la rousse et elle se mit à parler avec un petit peu plus d'assurance, mais de ce même ton ennuyé, comme si elle écoutait parler quelqu'n de supérieur à elle :

« Mhmm... Si on est dans la même maison c'est que on a le même caractère, forcément, donc... Grâce à mon intelligence suprême je devine que... Nous pouvons facilement être amies Mais ! j'en doute. Je ne traine pas avec des petites pestes qui s'amusent à se promener dans les couloirs la nuit, je suis gentille, moi, figure toi... ? »

Ne pouvant se retenir plus longtemps pour faire couler d'autres gouttes de sang, elle éclata d'un rire glacial et dépourvu de joie pour reposer ses yeux perçants sur la première année. Elle avait haussé le ton sur les dernières syllabes de ses phrases pour pouvoir connaître son prénom. Au moins, cela aurait fait encore un autre sujet de rigolade pour elle même si elle savait très bien que cela ne l'amusait pas du tout et qu'elle aurait préféré être dans son lit avec quelque chose, elle n'osait y penser mais elle s'efforça de paraître impassible et de faire sa garce en haussant les sourcils d'un air interrogateur, fixant la jeune rousse bouillonnant de rage. C'est alors que...

« Oh mon... »

Les derniers mots qu'elle aurait voulu prononcer s'étranglèrent dans sa bouche quand elle eut tout juste le temps de ressentir comme un rideau la transpercer, un rideau glacé, couvert d'eau froide et moisie, comme si on lui rentrait des milliers de couteaux de glace dans le corps. Yoshino se cramponna à son ventre pour voir ce qui s'était passé et leva enfin les yeux vers le milieu de la Salle et découvrit enfin ce qui amusait tant la première année. Réprimandant un cri d'horreur, elle se plaqua la main contre la poitrine mais se redressa comme une flèche pour ne laisser paraître aucun signe de faiblesse devant son adversaire la première année. Les fixant avec ses yeux noirs, elle aperçut alors deux silouhettes transparentes qui voltigeaient dans la Salle. L'une était grasse et représentait un homme grassouillet avec un visage rond, l'autre était un homme avec une large moustache qui avait du sang sur tout son corps. S'efforçant de ne pas prononcer les mots dans sa tête, elle n'y résista pas.

* Des fantômes... *

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