Son jardin secret

[Désolé du retard et
du Rp vraiment lamentable]

Les cours, les révisions. Dans son dortoir, Loris balança son cahier par terre à travers la pièce. Putain. Comment arrivait-il à réviser alors que son meilleur ami est dans le coma ? Il avait une rage indéfinissable en lui et c'est simplement dans les bouquins qu'il arrivait à se canaliser, à garder son calme et à penser à autre chose. La detresse d'Anne, le petit Alec, le corps presque sans vie du prefet, tout cela le touchait au plus profond de lui même mais il avait confiance en Chad. Il parviendrait à reprendre connaissance. Il le devait. Il pouvait pas abandonner cette vie si merveilleuse.

Loris n'en pouvait plus. Il était là, regardant le lit vide de son ami. Il n'avait pas versé une seule larme mais il était à fleur de peau. Une seule remarque pouvait l'enerver et il ne supportait pas les critiques. Pas vraiment dans son caractère mais quand ses amis ou sa famille est en danger, il est malheureux mais tente de se renfermer sur lui. a force de tout contenir, cela explose et ce jour là, mieux vaut pas être à ses côtés.

En quelques foulées, il se retrouva dehors. Pas un regard aux autres élèves, pas un mot, son visage fermé. Pas un sourire. Loris n'était pas dans son assiette et avait besoin d'être tranquille dans un lieu qu'il aimait bien. La serre de botanique. Bien sûr, il avait des fois l'impression de sentir le fantôme de Khalina mais il avait le sentiment qu'elle le protégeait et le soutenait comme elle l'avait fait pendant ses cours. Il s'assit au milieu d'une serre, le regard perdu dans le vague, dos à la porte.

La fin des cours venait de sonner, et la jeune Serdaigle s'était empresser de retourner dans la salle commune des Serdaigle, c'est a dire, tout en haut d'une tour. Ce qui lui prit un bon quart, en notant qu'elle se trompa une ou deux fois en tournant au mauvais moment, ou bien également du mauvais côté. Mais au final, elle avait tout de même réussit a arriver devant le tableau qui gardait l'entrée. Elle prononça alors le mot de passe quelque peu essoufler, et s'engouffra dans le passage. Remontant directement dans son dortoir, il n'y avait pas de traces de Keyrah. Etrange, elles avaient pourtant rendez vous. Silence. Les questions commencèrent alors a s'installer dans l'esprit de Cory. Ou était elle ? Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire de si interessant pour ne pas venir a un rendez vous avec Cory. Aucune réponse. Baa, elle le saurait bien assez tôt, car elle la verrait surement ce soir. Enfin, c'est donc la mine triste, un livre a la main, que la bleue et argent quitta son dortoir, reprenant le même chemin qu'elle venait de faire pour pouvoir acceder au parc.

Arrivée dans le grand hall, elle partit directement dans le parc, en tout cas, elle était sur le chemin lorsqu'elle entendit un bruit qui l'intrigua. Un bruit dans les serres de Botaniques, mais depuis le décès de Khâlina, il n'y avait pas eu de nouvel enseignant de nommer. Curieuse, elle s'avanca alors doucement dans les allées des serres, jusqu'a trouvée celle qui l'interessait. Celle ou il y avait quelqu'un a l'interieur. Silence. Elle n'était pas du genre a aller vers les autres, la présence de Keyrah lui suffisait, mais cette fois ci, c'était étrange, elle se demandait ce que cette personne faisait la. Ca ne pouvait pas être l'un de ces coureurs, ils sont toujours entourer de filles, ce qui permet a Cory de els éviter, car l'inaccessible, est apparement quelque chose que tout coureur de jupons veut. Soupirs. Elle poussa alors doucement la porte, puis passa sa tête, par la petite ouverture qu'elle avait laisser. Un garçon était la bas, un plus loin, se raclant la gorge pur prévenir de sa présence, lorsqu'il l'eu remarqué, elle prit ensuite la parole.

Cory - Je ne te dérange pas ?

Curiosité, un bien vilain défaut.

Pourquoi un tel malheur ? Nolan, Khal et maintenant Chad. Des personnes que Loris appréciaient énormément et qui avaient fini par disparaitre. La mort. Si loin et pourtant toute proches. On y pense seulement lorsqu'on y est confronté mais pour le jeune Gryffondor pas question de tomber dans la déprime, pas question de tout abandonner, pas question de laisser tomber ses amis. Il se devait d'être fort. La mort de son frère lui avait apporté beaucoup d'enseignements et aujourd'hui, il devait les mettre en pratique pour éviter que certains gâchent un an, voire plus de leur vie.

Loris se leva. Il avait beau ce dire cela, c'était très difficile de ne pas avoir le droit de craquer, de se montrer forts pour Anne, pour Chad. Il passait voir le jeune préfet de temps en temps mais c'était dur de le voir allongé, incapable du moindre mouvement. La gorge serré, il sentit une rage indesciptible s'emparer de lui. Il attrapa un pot de fleurs et le lança contre le rebord de la table. Dans un fracas épouvantable, il se brisa en mille morceaux et la plante, priver d'eau et de terre, allait surement mourir quelques minutes plus tard. Loris s'en fichait comme il se fichait de la petite voix qu'il venait d'entendre. Merde, même ici on peut pas avoir la paix.
"Oui tu me ..."

Il s'arrêta net en voyant le visage de son interlocutrice. Certes, il avait envie d'être seul mais il ne pensait pas que ce serait Cory dans l'entrebaillement de la porte de la serre. Sourire désolé. Ce n'était pas dans ses habitudes de parler ainsi et espérait que la jeune fille comprendrait. Bien sûr qu'elle va comprendre. Elle te connaît bien, très bien même et ne va sûrement pas se contenter d'un salut s'il lui demandait de partir. Sourire résigné mais content. Cela lui faisait du bien de voir quelqu'un qui n'avait pas forcément de relations intimes avec Chad, avec qui il n'aurait peut être pas besoin de jouer les gros durs. Juste une fille qu'il adorait mais qu'il ne voulait pas entrainer dans son malheur.
"Excuse moi Cory. Tu ne me dérange pas. J'ai, par inadvertance, fait tomber le pot de fleurs"
Mensonge. A l'orphelinat avant, elle était la seule à savoir s'il disait la vérité à connaître réellement ce qu'il avait au fond du coeur, ce qu'il deviendrait. Un garçon charmant et pas une de ses racailles qui vivaient à l'orphelinat avec eux.Mais aujourd'hui, qu'en était-il ? Parviendrait-elle à le comprendre sans un mot ?

Loris paraissait toujours tellement fort, quelqu'un qui se plaignait rarement, qui ne craquait pas mais aujourd'hui, tout ceci était trop difficile. Ses nerfs étaient à fleur de peau, il avait envie de tout arracher sur son passage. sa tête menaçait d'exploser et il aurait sûrement tout défoncé dans la serre si Cory, sa meilleure amie n'était pas entrer ici. Il la regarda avec des yeux qui lançaient des SOS. Il avait besoin d'elle mais il avait peur de lui dire. C'est lui qui l'avait abandonné des annéesz plus tôt mais il était jeune à l'époque, 9 ans, il ne pensait que cette fille était si exceptionnelle et sa présence si indispensable.

Sa colère disparu dès qu'elle le prit dans ses bras et il passa ses mains autour de sa taille. Cela lui faisait tellement de bien de la sentir près de lui, de pouvoir la toucher, sentir son odeur, ce parfum si doux qu'il aimait tant. Cory, je regrette de t'avoir fait souffrir. Il avait envie de lui dire, mais le moment était mal choisi. La tristesse prit alors le pas sur la colère. Il se sentait apaisé et une larme commença à couler le long de sa joue, suivi d'autre, de beaucoup d'autres qu'il ne parvenait pas à retenir, qu'il ne voulait pas retenir.

C'était la seule avec qui il se sentait totalement libéré et ne voulait rien lui cacher, ne pouvait rien lui cacher. Elle savait tout de lui et mieux que personne. La jeune Serdaigle n'eut pas besoin de beaucoup insité pour avoir la réponse à sa question. Loris n'attendait que cela, de pouvoir tout dire, sans langue de bois, sans retenir ce qu'il avait au fond de lui même.
"Chad est dans le coma"
Il ne savait pas si elle savait la relation entre les deux Gryffondors mais il savait que peu à peu, il arriverait à lui avouer ses craintes, craintes qu'il cachait notamment à Anne. Et s'il mourrait ?

En deux heures, Loris avait tout lâché, toutes les larmes de son corps s'étaient évaporés dans la serre et toutes ses craintes avaient été avouées. Pas de faux-semblants avec Cory. Impossible de toute façon, il ne sait pas lui mentir. Elle est l'une des seules à savoir quand quelque chose le tracasse. Même des fois, le Gryffondor l'ignore mais elle sait tout de lui, elle comprend tout de lui. Et il sait qu'elle ne le jugera jamais, qu'elle l'écoutera et qu'avec elle, il peut tout lui dire. Allongé par terre, sa tête sur ses genoux, il commença par le coma de Chad, par ses craintes, par la peur de perdre un ami si cher. Il enchaîna par Anne et qu'il ne savait plus quoi faire pour qu'elle garde espoir alors que lui n'en avait pas beaucoup.

Elle caressait ses cheveux d'un geste maternel qui lui avait tellement manqué pendant toutes ses années. Pourquoi n'avait-il pas gardé de contacts avec elle ? Elle l'aurait sûrement empêcher de faire l'erreur de sa vie en quittant Poulard un an et demi avant. Les yeux humide et rougis, il continuait de se confier, comme il ne le faisait qu'avec elle. Puis ce fut à son tour de prendre la parole. D'une voix douce, elle trouva les mots juste pour le toucher, pour le convaincre que le préfet allait s'en sortir. Cory tu es vraiment exceptionnelle. Ces mots lui brûlaient la gorge mais il n'y arrivait pas. Avec elle, il n'arrivait pas à lui dire qu'elle était l'une des personnes les plus importantes de sa vie. Alors pour essayer de lui faire comprendre et pour se faire pardonner de ne pas lui dire, il planta son regard dans le sien et une lueur de reconnaissance le traversa. Un long silence s'en suivit, jusqu'à ce que gêné, Loris proposa à son amie d'aller manger un morceau dans la grande salle. Main dans la main, il rentrèrent au château.


*~*~*~* RP terminé *~*~*~*