Devant Bajow et Beurk

Il est midi. L'allée des embrumes n'est pas si populeuse que ca le midi. Les crétins qui viennent ici préfèrent le soir et l'obscurité majoritairement... Histoire de ne pas se faire reconnaitre sans doute.

Halewyn est efflanqué à côté de la porte de Barjow et Beurk, la boutique d'objets magiques. Pravda lui a donné rendez vous ici... Pourquoi? Heinrish sans doute. Le mangemort et lui sont devenus... mwarf, assez proche disons, même si l'assassin de mon coeur se ferait plutôt couper en tout petits morceaux putôt que de l'admettre. Que voulez vous, il est comme ca Halewyn.

Il joue avec un stylet, le faisant passer entre ses doigts agiles. Il fait chaud, donc il a troqué son lourd manteau de cuir contre une cape légère du même rouge sang qu'il affectionne habituellement. Un chapeau de cowboy à large rebors lui donne un style assez classe et à la mode. Le chapeau c'est un trophé de chasse... Il ne dépense pas dans de telles futilités.

Midi et quart, Pravda est en retard. Alors, il va se magner oui?

Inerte contre un mur. Pravda aspirait avec rage la fumée de sa cigarette. Il regarda sa montre qui indiquait midi quart. Il avait rendez-vous avec Hale. Mais que foutait-il ? Ils s’étaient donnés rendez-vous près du bar non ? Andreas observa les alentours. Pas de Hale. Personne. Il se trouvait tout seul dans cette rue immonde. D’ailleurs, à ce propos. La rue puait les déchets d’immondices.

A l’extinction de sa cigarette, Andreas passa sa main sur son nez pour le boucher. Cette ruelle devenait insupportable. Il tourna les talons et se mit en marche vers la sortie. Hale n’était pas en rendez-vous. Soudain, Andreas aperçut une cape rouge et un chapeau de cow-boy.

Andreas – « Coeurd’Acier ? »

Incertain de ce qu’il avait vu, il avait préférée ce stoppé ici au cas ou la réponse serait non. Inerte devant cette grande personne qui était un peu plus haute que lui, Pravda alluma une cigarette. Inspirant la fumée, il la recracha sur la personne qu’il distingua de plus près.

Andreas – « C’est bien toi, Hale. Je te reconnais. »

C’est alors qu’il s’approcha de lui et comme un frère lui attrapa le bras et le porta à son cœur. Une drôle de façon pour deux hommes de se saluer, mais Andreas n’en avait qu’a faire. Il esquissa un sourire et attendit une réponse.

Coeurd’Acier ?

Soupir, immobilité. Halewyn jette un regard en coin au connard qui ose l'interpeller ainsi. Tu veux quoi mec, me faire arrêter haut et court?

Il s'abstient de réaction, cachant sa lame dans sa paume. Le chapeau à large rebords cache ses yeux et ses cheveux, facilement reconnaissables. Il fait comme s'il n'avait pas entendu. Mais Pravda ne l'entend pas de cette oreille semble t il.

C’est bien toi, Hale. Je te reconnais.

Il porte la main à son chapeau et, d'une pichenette, en soulève le bord. L'oeil d'acier caractéristique se porte sur le mangemort(au fait, quand je disais proche, je parlais d'Heinrish, mais bon, je vais rattrapper le coup ) Il le laisse lui prendre le bras et le poser sur son coeur, comme un frère.

Heinrish lui a dit de bien le traiter... Il est dans la bonne liste, remerciez le chef dans mangemorts. Parce que l'assassin en a tué pour bien moins que ca. Mais les alliés de son amison allié sont ses alliés.

La voix rauque fuse, avec son légendaire tact.

Tu veux crier mon nom sur les toits avec ca? J'veux pas voir rappliquer les flics du ministère... Et redonne moi ma main... (effort suprême pour rester quand même assez poli) merci.

D'un geste fluide, il regaine son stylet. Nerveux un peu que son nom ait été dit deux fois, il regarde à gauche et à droite.

Ca doit être urgent pour que tu me donne rendez vous en plein midi. J'attends

OULAH ! Faudrait songer à te calmer Hale. Je ne sais pas ce qu’il t’arrive. Mais si tu souhaites jouer au jeu de la froideur avec moi. Ce n’est pas un souci. Passons.


C'est ca, allume ton cancer en bâton.

Si les yeux d'Halewyn étaient des dagues, Pravda s'écroulerait drette là. pas instantanément non, drette là c'est encore plus intense. Il le regarde lui tourner le dos le temp d'allumer sa clope. Là, une dague entre les deux omoplates, ca serait si facile.

Appelez ca l'instinct, ou déformation professionnelle, mais Halewyn est ainsi. Rarissime sont les gens qui peuvent se vanter de pouvoir le cotoyer sans exacerber son envie de meurtre. Rien de personnel contre Pravda, loin de là, mais Halewyn reste une bête sous forme humaine.

J’aurai quelques petites question à te poser. Mais avant cela, j’aimerais que tu m’accompagnes à boire quelque chose

L'autre homme laisse tomber et écrase sa cigarette avant d'entrer dans le petit bar miteux juste devant Barjow et Beurk. Parce qu'il n'a rien d'autre de mieux à faire pour le moment, l'assassin le suit.

Sous le chapeau à large rebord, les prunelles examinent et évaluent les lieux en un clin d,oeil. Sorties, fenetres, dispositions des tables et des chaises... Le saoulon là bas et le couple de joli coeurs punks sur le bord de la porte. Il l'aisse Pravda le guider jusqu'au fond, ou un air climatisé moldu inutilisé ramasse la poussière et les toiles d'araignées.

Pravda commande deux vodkas frappés. Halewyn sourit à la serveuse. Elle est assez jolie... Celle ci peut croire voir une lueur d'intérêt dans les yeux du client. Mais Pravda y voit une lueur démoniaque lui. La voix rauque se teinte de politesse et de douceur.

De la flotte pour moi... en plus de la vodka s'il vous plait.

Dit il, enlevant ensuite son chapeau. Ici on n'est pas à la tête de sanglier, le garder attirerait plus de soupcons que ses cheveux blancs.

Dans un coin (vraiment un coin, on pourrait même dire un recoin tellement c'est un coin.) deux personnes discutent. Toutes deux emmitouflées sous leur cape et capuchon, ces deux personnes sont à peine visible dans leur recoin. La discussion semble animée, mais reste presque silencieuse. Visiblement, ils ne veulent pas trop se faire entendre, mais ne sont pas d'accord l'un et l'autre.

L'une d'entre elle finit par se lever, s'appuyer sur la table, pointer un doigt menaçant à l'autre, puis tourner les talons qui quitter le petit bar miteux. L'autre reste sur place et vide cul sec le verre qui se trouve devant elle. Juste dans son maintient, si on la voit, on remarque sa contrariété, bien qu'on ne voit pas son visage.

Un éclat coloré d'azur et de doré quitte le plafond plus planer et venir se poser à la table devant la silhouette encapuchonnée. Le perroquet attrappe une cacahuète et la la grignote tandis qu'on sert un shooter contenant une liqueur ambrée à la silhouette encapuchonnée. Mais contre toute attente, le shooter glisse devant le perroquet. Il y plonge le bec, visiblement ravi, les plumes de la tête hérissées.

Le mec trop pas chiant. Le profil parfait du chieur sûr de lui. Tout le temps remettre la parole des gens en doute. Toujours avoir le dernier mot. Pathétique. Toussotant, Pravda attrapa une cigarette qu’il fourra dans sa bouche. A l’aide du briquet de fils, il alluma ce bâton de nicotine si précieux qu’il possédait. Avec le temps, la serveuse réapparu. En main, deux vodkas et un verre d’eau pour le super monsieur en face d’Andreas. Affichant un sourire, Pravda laissa place à sa boisson. Aussi vite, il sortit de l’argent de sa poche et posa le reste sur la table. A la serveuse de prendre.



Levant son verre vers le haut Pravda jetait des regards incessants à la jeune serveuse. Dans son genre, elle était très jolie. Et croyez-le ou non. Elle plaisait beaucoup à Andreas. Laissant passer sa langue sur le contour de sa bouche, Andreas avala cul sec son verre. Quelques secondes plus tard, un perroquet apparu de nulle part. Pravda passa sa main moite sur son visage. Etait-ce lui qui était en train de prendre un délire où cet animal était bien présent sur la table. Bien présent sur la table, puisque quelques secondes plus tard il enfourna dans son bec une cacahuète. Sans comprendre quoi que ce soit, Andreas frappa son poing sur la table.

Si Halewyn a demandé de la flotte avec sa vodka c'est tout simplement parce qu'il n'aime pas la vodka. Il n'en bois pas et il ne voulait pas décommandé ce que Pravda a fait.

A la vôtre Hale.

L'assassin prends une très légère gorgée de son verre, regarde Andreas faire son manège à la serveuse... Continue mec, ca ne l'empêchera pas de crever un de ces 4.

Et redis encore mon nom à haute voix juste une fois pis t'aimera pas

On dirait que Pravda se fait un malin plaisir d'essayer a le faire chier. Mais ya un truc coloré qui attire son attention en même temp que celle de l'autre.

Il reconnait Hiep, comme il reconnait la silhouette encapuchonnée. Bâtard! Qu'est ce qu'elle fait là elle? Surtout, ne pas laisser de prise.

C’est quoi ce bordel ? C’EST QUOI CETTE CHOSE ?!

Halewyn ricane, laisse le volatile boire l'alcool. Il retourne à son verre d'eau.

Ca c'est un perroquet... Va t'acheter des lunettes mec.

C’est quoi ce bordel ? C’EST QUOI CETTE CHOSE ?!

S'il voulait passé inaperçu, c'est raté. L'oeil argenté de Hiep se fixe sur Andreas.

- Je suis repéré.
- Qui ?
- Pravda.
- Hum...

Xoramen soupire. Faut bien se retrouver dans un endroit peu fréquentable pour croiser un de ses collègues. Ça n'aurait pas pu être aux Trois-Balais, non, faut que ce soit dans ce trous à rat. Bon, faut dire qu'elle traîne plus souvent dans les trous à rats pour affaires et qu'elle met rarement les pieds aux Trois-Balais, mais bon. Les contacts n'aiment visiblement pas les endroit décents. Elle non plus d'ailleurs. Elle préfére les endroits ou la plupart n'avaient rien à foutre de ce que les autres pouvent faire puisqu'ils croient avoir fait pire. Elle ne sait pas si elle a fait pire, mais elle a déjà fait mieux, c'est indiscutable.

- Eh ben... j'l'avais pas reconnu, lui.
- Qui ?
- Le copain de Pravda.
- Hum ?
- La Grande Autruche.
- Eh merde, qu'est-ce qu'il fout ici.
- Visiblement, il prend un coup avec Pravda.

Xoramen soupire.

Pardon ? Se grattant la tête. Andreas ne comprenait pas tout de suite ce qu’il lui arrivait. Mais bordel de merde, qu’est-ce qu’il a ce mec ? Il est pas normal se disait-il. Laissant reposer sa main sur la table. Pravda regardait le perroquet sur la table. Hale le laissait donc boire dans son verre ? Absolument pathétique. Cette chose immonde se promenait sur la table et personne n’en s’en inquiétait.



Mais bordel, ce mec ce croit vraiment drôle ? Pravda n’arrivait pas à le cerner quoi qu’il dise, il se faisait toujours recaler par lui alors pourquoi continué à parler ? Hein. Vraiment, dites-le moi. Avalant la dernière goutte de sa Vodka, Andreas tourna la tête. Avec une certaine lenteur il observe « Xoramen » Etait-ce vraiment elle ? Ou … Pas ?



Avec tout ce cirque Andreas, ne comprenait plus grand-chose. Il se poussa un peu plus loin sur la banquette et laissa place à Xoramen, c’était donc elle. Comment avait-il pu oublier ce visage si familier. Il la croisait tous les jours dans les couloirs de son bureau. Vraiment pathétique. Abuser de l’alcool cause des troubles Andreas.



Le discours prit fin et Andreas observait la conversation du perroquet avec sa maîtresse. D’un sens, il trouvait cela chou. D’un autre, il ne comprenait pas vraiment ce que venais faire Xoramen ici.

Le RP est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerai mon post. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

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