Sous la pluie d'Octobre.

Sujet: Sous la pluie d'Octobre. Dim 18 Nov 2007 - 22:32

[Pv: Premier post pour Cory.]

Octobre. Pré-au-Lard. 14h53.

Pré-au-Lard. Rien que l’évocation de ce nom pouvait donner le sourire à un troisième année perdu sous ses livres de cours ou alors trainant sa carcasse après avoir reçu en main propre un « T » sur son devoir. Beaucoup d’élèves couraient même dans les couloirs de Poudlard en cette matinée, heureux et euphoriques à l’annonce de cette sortie. Pour certains, il s’agissait de leur première sortie. Pour d’autres, ils connaissaient déjà les lieux mais avaient hâte que de s’échapper ne serait-ce que quelques heures du château. Un instant de liberté. Fugace et court comme ils le sont généralement mais qui vous redonne le sourire et vous met du baume au cœur. Une seule chose aurait pu ternir cette journée qui s’annonce rayonnante : le temps n’était pas au beau fixe. En effet, typique d’un temps d’Octobre, quelques averses étaient à prévoir sur l’Angleterre. Aucune d’entre elles ne vient gâcher la matinée des élèves s’éveillant en fanfare ou plus calmement, tout comme elles ne les accompagnèrent aucunement sur le trajet entre le château et le village. Non, elle n’arrive qu’après.

Gwendolyn avait passé son début d’après-midi à flâner dans les ruelles de Pré-au-Lard. Cela n’étonnait guère de monde puisque la quasi-totalité des élèves faisaient de même. Les mains ancrées dans les poches de son jean, elle regardait à la fois les vitrines décorées à l’occasion d’Halloween qui approchait mais également les groupes d’amis qui passaient à ses côtés. Il était alors rare de voir des personnes au sourire tombant voire même absent. Finalement, elle n’acheta guère grand-chose. De nouvelles plumes car elle avait cassé un grand nombre d’entre-elles en tentant de ne pas aplatir la tête d’autres élèves à la place ou alors face à certaines dissertations de 30cm voire plus dans certaines matières. Une encre ineffaçable. Quelques plumes en sucre. Rien d’extraordinaire. S’approchant d’un banc afin de pouvoir se reposer un peu et de se tenir éloigner de la foule – ne se remettant pas tout à fait du sentiment d’oppression- elle finit par s’asseoir sur ce dernier après avoir salué d’un signe de tête une jeune fille se trouvant déjà assise sur ce dernier. Elle ne semblait pas l’avoir vu. Peut-être était-elle dans ses pensées. Plusieurs minutes passèrent avant que Gwen ne reçoive une goutte d’eau sur la joue. Etrange. Relevant la tête vers le ciel, elle dût fermer un œil car une autre arrivait en direction de son iris. La pluie arrivait. La pluie l’appelait. En rabaissant la tête en direction des cohortes d’élèves qui parlaient un peu plus fort face à une jeune fille qui s’époumonait à dire que ses nouvelles chaussures allaient être fichues s’il se mettait à pleuvoir, elle jeta un coup d’œil vers sa camarade de banc. Elle ne semblait pas broncher. Tout du moins, de ce que la Gryffondor observait. Finalement, elle passa une main dans sa veste afin d’en ressortir un tout petit parapluie magique qui se déployait et prenait une forme normale lorsqu’on l’activait – prenant ainsi moins de place – pour finalement rezipper sa veste. Mieux valait éviter de retourner voir l’infirmerie de si tôt.

|Gwen| « Il va bientôt pleuvoir. »

Laissant le parapluie, qu’elle avait sorti de sa veste, accrochée au rebord du banc, Gwendolyn se releva. Tout en resserrant les pans de sa veste contre elle et enfouissant toujours ses mains dans ses poches, elle commença à s’éloigner du dit-banc et de la jeune fille. Au contraire de se dirigeait vers les boutiques ou le château, elle entreprit le chemin qui menait plus en amont du village. Quelques boutiques s’y trouvaient encore mais elles étaient moins nombreuses et serrées. Beaucoup râlaient et regardaient le ciel en espérant transformer ce nuage noir en ciel bleu et aux rayons chatoyants. Cependant, l’été n’était plus là et l’automne avait bien fait sa place. Bientôt, les premières gelées apparaitront et le grand froid s’abattra sur l’Angleterre. Mais en attendant, les habitants de Pré-au-Lard et les élèves de Poudlard n’auront affaire qu’à une de ses nombreuses averses qui font la réputation de la Grande-Bretagne. Gwen n’était pas dérangée par la pluie bien au contraire… généralement son frère l’enfermait dans une activité loin d’une fenêtre qui lui laisserait entrevoir ses fines gouttelettes qui tombent du ciel afin de revigorer la terre. Aimer la pluie. Aimer ce que les autres exècrent, est-ce un crime ?

Sujet: Re: Sous la pluie d'Octobre. Dim 18 Nov 2007 - 22:54

Sortie a Pré-au-Lard. Cory par on ne sait quel miracle avait été autoriser a y allée lors de sa troisième année, et pour le reste de sa scolarité, sans avoir besoin qu'un tuteur légal ne signe son autorisation. En même temps son cas était un peu particulier puisqu'elle a toujours vécue dans un orphelinat d'un quartier défavorisé de Londres, elle n'a jamais été adoptée, et donc demeure orpheline. Silence. Mais cette sortie ne s'avérait pas aussi géniale que les anciennes, pour l'instant en tout cas. L'absence de Keyrah était insoutenable pour la jeune Winstead, et Loris, lui devait surement être avec Lou. C'est donc seule que la jeune bleue et argent s'était engouffrée dans la ville, se dirigeant tout de suite vers la boutique de sucrerie, ou elle fit le plan pour quelques mois, qui, elle le savait, se transformeraient très vite en semaines. La gourmandise était l'un des pire défaut de la jeune Cory, elle ne savait pas résister a un bonbon, a une sucrerie, telle qu'elle soit. Silence. Alors qu'elle sortait du magasin, elle sentit des gouttes mouillées sa peau. Sourire. La pluie était quelque chose qu'elle aimait beaucoup, comme lui avait dit Loris dans son enfance, c'est les anges qui pleurent. Cory était l'ange de Loris, et elle profitait de ces moments de pluies pour ouvrir son coeur. Silence. Mais là, peut être pas aujourd'hui vu qu'elle était seule. Silence. Elle continua a avancer, puis vit au loin une silhouette qu'elle avait déjà vue, en se concentrant un peu mieux, elle vit que s'était Gwen, une rouge et or de septième année. Sourire. Elle commenca alors a l'interpeler, puis lorsqu'elle arriva a sa hauteur, elle posa sa main sur son épaule, et la forca avec douceur a s'arreter. Qu'est ce qu'était la pluie ? Ce n'était que de l'eau, et ca sechait a un moment ou a un autre. Cory était tout le contaire de ce qu'on peu qualifié de superficielle. Silence.

« Gwen. Tu rentres au chateau ? Si oui, on peut faire le chemin ensemble, si ca ne te dérange pas. »

Elle afficha un sourire sur ses fines lèvres. Elles ne se connaissaient pas reelement, mais elle avait pratiquement tous leurs cours ensemble, puisqu'elles étaient toutes les deux en Septième année. Silence. Elle se passa une main dans ses cheveux, trempés a présent. On aurait dit qu'elle avait plongée dans une piscine, toute habillée. Mais elle était heureuse. L'absence de Keyrah, lui avait fait comprendre qu'en sept ans, elle ne s'était ouverte a personne. D'accord elle ne comptait pas s'ouvrir aux garçons, mais elle pouvait tout de même se faire des amies non ? En tout cas c'était son intention aujourd'hui. Reprenant la parole, d'une voix calme, un soupcon de folie, trahissant sa joie.

« Tu es a Gryffondor c'est ça ? C'est dommage qu'on ne se soit jamais parlée avant. »

Illusions & désillusions.

Sujet: Re: Sous la pluie d'Octobre. Lun 19 Nov 2007 - 0:41

Une main sur son épaule arrêta net la Gryffondor. Tiens, étonnant. Qui cela pouvait-il être ? Avec toutes ses personnes qui appelaient leurs proches ou alors tentaient de se rassembler afin de trouver un refuge contre la pluie, Gwendolyn n’avait pas entendu une voix l’appeler. Surtout féminine.
Etonnement général. Autant la jeune fille restait droite et statique comme aurait pût l’être un statue de marbre mais son visage affichait toute son expression de surprise. Surprise qui ne resta guère longtemps sur son visage qui souriait auparavant. Le même sourire. Bien que plus en coin. C’était bien la première fois qu’une Serdaigle s’arrêtait sur Gwendolyn. Un simple hochement de tête pour lui faire comprendre qu’elle acquiesçait à sa dernière phrase.

|Gwen| « Cela ne me gène pas. Je comptais passer par le chemin qui passe au côté de la Cabane Hurlante. Tu me suis toujours ? »

Gwen n'aimait pas forcer les gens à la suivre. A dire vrai, elle n'était pas vraiment habituée à ce qu'on ne la suive. Un groupe d’étudiant passa alors rapidement auprès des deux jeunes étudiantes. Ceux-ci couraient comme s’ils avaient un loup à leurs trousses. On aurait dit qu’ils craignaient de fondre tel un sucre face aux gouttelettes de pluie. Gouttelettes. Il était vrai que celles-ci s’étaient plutôt transformées en de véritables gouttes dignes d’un mois d’Octobre. L’automne allait surement être verdoyant. D’un geste de main, Gwen invita Cory à la suivre sur le chemin de terre de Pré-au-Lard. Finalement, les deux jeunes filles continuèrent leur route en chemin inverse des quelques membres de la population qui croisaient leur route. Si on se concentrait sur les vitrines, on pouvait voir que la buée avait augmenté en proie à une grande quantité de personnes entassées entre elles dans quelques mètres carré seulement.

|Gwen| « Il est vrai que l’on a jamais pris le temps de… parler. Il faut dire que je ne traine pas beaucoup du côté des Serdaigles. Alors, comment sens-tu ta septième année ? Pas trop difficile pour l'instant ? »

Ne pas trainer du côté des Serdaigles. Il était vrai que venant de redoubler, Gwendolyn avait tendance à tenir éloigné ceux qui l’enfonceraient par rapport à cela. Pur racontars. Pures chimères. Car après tout, tous les Serdaigles n’étaient pas vaniteux face à leur sagesse et dénigrant ceux qui leur n’arrivaient pas à la cheville, comme tous les Gryffondors ne possédaient pas un courage inestimable dans chaque situation. Et dire qu’elle s’en était rendue compte que tard qu’elle le vivait assez mal. Mais elle ne pouvait en vouloir qu’à elle-même. Longtemps elle avait eu tendance à reporter cette faute sur Anastasie, cette petite moldue qui s’était crue trop bien pour son frère. Un point du passé désormais. Non ?! Lorsqu’elle avait posé la question sur les appréhensions et les ressentiments de la Serdaigle face à cette nouvelle année, Gwendolyn n’avait pu s’empêcher de lui adresser un petit sourire complice. La dernière année – celle des ASPIC- n’était jamais simple quelle ne soit perçue par n’importe quel élève. Gwendolyn en savait quelque chose. Elle venait de la redoubler.
Resserrant ses bras contre son corps afin de garder sa chaleur corporelle face au vent frais et poignant qui commençait à se lever, son sourire ne restait qu’apparent. Après tout, c’était la jeune fille qui était venue vers elle. Il devait peut-être y avoir une raison. Discuter ? Oui, peut-être. Peut-être que la jeune Serdaigle voulait tout simplement parler et faire plus amples connaissances. A Poudlard, tout le monde se connaît de vue. Mais lorsqu’il s’agit d’entrer plus en profondeur, on se bloque et on ne sait quoi répondre. Ca a toujours été comme cela. C’est ainsi qu’on dit que tout est dans l’apparence. Beaucoup recherchent à attirer le regard par celle-ci car c’est alors que l’on va s’intéresser à vous, vous approcher et chercher à vous connaître. C’est triste que de devoir en arriver là. C’est ainsi que Gwen’ ne connaissait rien de Cory. Mise à part qu’elle était en septième année à Serdaigle et que son nom de famille se trouvait être Winstead. Elle la voyait de temps à autres se promenait et discuter avec Loris Antony mais rien de plus. What’s else ? Rien de bien important. De toute façon, Gwendolyn n'aimait guère les racontars des couloirs. A quoi ceux-ci pouvaient-ils servir mise à part à laisser transparaitre une certaine jalousie?

Sujet: Re: Sous la pluie d'Octobre. Lun 19 Nov 2007 - 22:46

« Cela ne me gène pas. Je comptais passer par le chemin qui passe au côté de la Cabane Hurlante. Tu me suis toujours ? »

Cory acquiéça d'un signe de tête. Elle ne passait jamais par la bas, mais pourquoi pas. Elle ne croyait en aucune façon les rumeurs qui couraient sur cette cabane. A tord ou a raison ? Ce n'est pas Cory qui vous le dirait. Mais pour elle, ce ne sont que des rumeurs, et il n'y a donc, rien de reelement concret, ce qui ne la perduade pas. C'est peut être ça le gros problème de Cory, ne croire que ce qu'elle voit, que ce qui est prouvée. Ne plus faire de place a l'imagination, a la possibilité, ou bien tout simplement au rêve. Bien sur, je ne dis pas que cela ne lui arrive jamais d'espérer quelque chose, sachant que cela n'arrivera jamais, mais, ces moments, ces rêves, se font de plus en plus rares. Bref. Elle emboita le pas a Gwen. Elle ne la connaissait que de vue, lorsqu'elle trainait avec Loris parfois. Silence. Elle esquissa un sourire en entendant les mécontentements des gens autours deux deux élèves, qui acceleraient, pour trouver refuge. Contraiment a une bonne partie de la population, Cory aime la pluie. Mais cette fille n'est pas comme les autres, et en six ans d'étude a Poudlard, puisqu'elle avait sautée sa sixième année, elle l'avait fait comprendre. Silence. Elle reporta un regard curieux a Gwen. Elle avait pris une nouvelle résolution, se faire des amis, se dire, que prochainement, elle ne serait plus une solitaire par définition. Sans avoir des tonnes et des tonnes d'amies. Mais s'ouvrir un peu plus aux autres, au lieu de se refermer comme une huitre a chaque fois qu'on lui adressait la parole. Bien sur, cela ne se ferait pas du jour au lendemandement, et rien que de rester avec Gwen, était quelque chose de très bizarre, non pas qu'elle n'appreciait pas sa compagnie. Juste, que c'était une chose nouvelle, mais positive également.

« Il est vrai que l’on a jamais pris le temps de… parler. Il faut dire que je ne traine pas beaucoup du côté des Serdaigles. Alors, comment sens-tu ta septième année ? Pas trop difficile pour l'instant ? »

Jamais trainé du côté des Serdaigle ? Il faut avoué que ceux ci étaient parfois très lourd a supporter, toujours a se sentir superieur avec leur sagesse, qui batterait le plus vieux des sages. Mais Cory n'était pas du tout comme ca. Oui elle avait cette sagesse en elle, mais ne s'en vantait pas, elle faisait partie d'elle, comme ses défauts. Ce n'était qu'une caractéristique qui l'a définissait. Bref. Pour ce qui est des cours, la jeune femme n'avait pas énormément de mal a suivre, mais il faut avouée que ce n'était pas comme l'année dernière ou elle s'ennuyait dans les cours. Silence. Elle afficha un léger sourire sur ses lèvres a présent bleues comme son écharpe a cause du froid. Puis elle reprit la parole. Quand Loris savait ce qu'elle aurait fait, elle était persuadée, qu'elle serait fier de son élan de vie sociale. Oui. Décidement, elle avait fait le bon choix, en allant a la rencontre de la rouge et or. Bref. Revenons a elle.

« Les Serdaigles en général sont pénible par leur science infuse... Pour ce qui est des cours, je dois avouée qu'il y en a certain où il m'est difficile de suivre, sans m'accrochée de toutes mes forces. Mais une fois mes marques prises, je pense que je devrais y arriver. Je ne suis pas plus idiote qu'une autre. Et toi ? »

Question futile. Mais la futilité fait partit d'une amitié non ? Cory souhaitait voir une amitié se formée cet après midi, et elle ferait tout pour que cela arrive. C'est ce que l'on appelle comunément... L'espoir.

Sujet: Re: Sous la pluie d'Octobre. Ven 23 Nov 2007 - 1:42

Tout en marchant, Gwendolyn se concentra sur les propos de la jeune Serdaigle. La naissance d’un sourire commença à fleurir sur ses lèvres sans pour autant se montrer. La jeune fille semblait en avoir plus dans la tête que pouvaient ne l’avoir des personnes de son propre âge. Beaucoup de bruit avaient courus sur le passage de la jeune fille en septième année. Il était peu commun de voir un saut de classe plutôt qu’un redoublement. Or, les deux cas se rencontraient enfin sous cette journée de pluie. L’eau gouttait le long du cou et du dos des deux jeunes filles et pourtant aucune des deux ne se plaignaient. Cette pensée étonna la Gryffone qui n’émit mot mais l’apprécia à sa juste valeur. Mais il ne sert à rien de chasser le naturel car celui-ci revient toujours au galop. L’écossaise n’était guère une adepte et experte des relations humaines. Depuis un an, elle semblait au contraire les fuir ou tout du moins ne pas s’y attacher. Être présente pour les autres, oui. Mais que de loin pour le moment. De toute façon, ses tentatives ont surement fonctionnées puisque personne ne semblait plus s’en préoccuper. Et même si elle jouait à l’autruche avec ceci, elle ne pouvait que s’avouer qu’elle le cherchait tout en le fuyant. Le sentiment d’être vide accompagnée d’autre personnes, le sentiment d’être vivante alors que tous vous ignore tout en vous entourant. Paradoxe de la vie. Jolie illusion fleurie. Finalement, Gwen ralentit le pas pour finir par s’arrêter quelques instants tout en relevant la tête avec un air on ne peut plus sérieux.

|Gwen| « Beaucoup ne vont jamais jusqu’à cette partie du raisonnement. Généralement, ils s’arrêtent à la partie globale constituant au : Je suis meilleure que toi alors écrase. Voir d’autres sortes de fins mais le début reste le même. »

Léger rire. Il est vrai que tout ceci apparaissait un peu ironique, en tout cas aux yeux de la Gryffonne. Beaucoup de personne possédait cette pensée au fond d’eux-mêmes. Mais en réalité, cette facette tendait plus à se rassurer qu’autre chose. Mais tout le monde n’est pas ainsi. Il s’agissait seulement d’une vision un peu pessimiste. N’est-ce pas ce qui régit le monde de nos jours ? Si on ne prend pas conscience de sa valeur alors peu de personnes le font pour vous. Cependant, il ne faut pas pour autant perdre pied et penser qu’on ne peut y arriver. Il faut savoir se laisser une chance. Une simple chance.
Et aux yeux de la jeune Serdaigle ? Il ne devait peut-être pas être la même chose. Surement pas. Chaque personne possède sa propre vision. C’est ce qui fait l’originalité et la personnalité de chacun. La finalité serait alors d’accepter l’autre et sa vision cohabiter avec la votre. Un peu de tolérance. Pourquoi Gwen y attachait-elle de l’importance d’un coup ? Etrange. Peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle était venue la voir de son propre gré et restait à ses côtés. Cela ne le dérangeait pas. Cette compagnie n’avait rien de désagréable et au contraire était assez plaisante. Cela changeait des incontestables demandes. A moins que celles-ci ne finissent pas arriver. Mais comme nous l’avons dis, la réalité reprend toujours le dessus. Et Gwendolyn ne voit pas en quoi il faut cacher sa personnalité. Au contraire, il faut être fier dans avoir une… même si elle fait grincer les dents plusieurs personnes. Avec l’ironie, c’est souvent à double-tranchant. Tournant la tête vers la jeune fille tout en ouvrant les yeux après l’avoir rabaissé, Gwen poursuivit tout en s’expliquant. Elle ne s’excusait pas d’être comme elle était. Non, jamais. Seulement des mauvaises circonstances qui peuvent se produire quand on n’arrive pas à comprendre. Elle n’en est pas pour autant une énigme. Mais personne ne possède son propre mode d’emploi – comme le lui avait suggéré son frère lorsqu’ils étaient plus petits. Il était « gentil » parfois. Comme si on allait créer un mode d’emploi pour X qui se vendrait à 10000 d’exemplaires. Ainsi, il faudrait en faire pour d’innombrables personnes. Mais les idées des plus petits font souvent rire. Elles ont ce but.-.

|Gwen| « Désolée. J’ai tendance à être un peu… brusque dans mes paroles. Mais pour répondre à ta question, les premiers cours sont un peu des revus pour une redoublante. Normalement, la deuxième est la bonne. Enfin, c’est ce qu’on dit. »

Oui, l’absurdité fait souvent parti du quotidien de l’amitié. On prend des nouvelles. On s’attarde sur des points peu importants mais qui constitue pourtant notre vie en entière. Une vie est composée en général de petits riens. Le tout forme alors une longue trainée dans notre existence que l’on suivra. Par instant, certains passages vont se trouver plus obscurs ou éclaircis.

|Gwen| « Et puis ainsi, je peux plus vaquer à d’autres occupations. Alors dis-moi… que puis-je faire pour toi ?»

Clin d’œil amusé avant de reprendre la route en direction du château. Tsss, à quoi pensez-vous espèce d’esprit mal tourné. Râhhh ses jeunes, tous les mêmes. Bien qu’il soit envisageablement vrai que certains professeurs ne devraient pas se retrouver à un poste d’enseignement. Et après on réclame une oreille attentive en cours. On s’étonne que beaucoup partent en rêverie. Le chemin finit alors par arriver auprès de la cabane hurlante. Elle était aussi silencieusement qu’aurait pût l’être une pierre tombale. Beaucoup disent qu’il s’agit d’un centre d’attention inoubliable. Etrange. Gwen n’y voyait que quatre planches reliées entre elles par des clous. C’était d’ailleurs étonnant de les voir toujours debout. La vieille bâtisse ne changeant guère depuis cinq ans qu’elle venait au village, Gwen n’y jeta même pas un regard. De plus, la pluie ne le permettait pas vraiment. Un rideau semblait s’être formé à deux mètres autour des jeunes filles. Cependant voilà : Gwendolyn n’aimait pas tourner autour du pot. Tout ceci avait le don d’embrouiller l’esprit et les connections des neurones. Les pauvres devaient déjà courir toute la journée durant afin de faire fonctionner un corps. Autant leur donner un peu de répit et de rapidité. Néanmoins la question n’était pas agressive. Peut-être un peu lasse après réflexion. Mais il fallait dire qu’il ne venait pas à l’esprit de la septième année qu’on ne vienne se lier d’amitié avec elle. Peut-être l’habitude. Peut-être le manque flagrant de vérité qui semble habiter beaucoup de personne. Horreur. La vérité est-elle si difficile ? Etait-ce le début d’un changement ?! Nouvel horizon. Nouvelle vie.

|Sorry. Pas top TT.|

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