nouveau squat pour un jolie souris... (libre)

22h30. Cara errait dans les rues Londoniennes depuis bientôt une demie heure. Il faisait bon mais l'orage grondait et la pluie n'allait pas tarder. Encore une fois, elle avait dépouillé le couple de gérants moldus qui tenaient le gîte pour clodo où elle avait trouvé refuge il y avait environ une semaine, et elle avait préféré ne pas rester là-bas plus longtemps.

22h38. L'orage est passé, maintenant il pleu averse. Cara, qui erre toujours sans trop vraiment savoir où aller, est vite trempée jusqu'aux os. Sa vieille cape noire est deux fois plus lourde, imbibée d'eau. Etrangement, elle n'est pas dans un bon jour ce jour là et le morale est un peu en baisse. Elle s'ennuie, ne sais pas où aller. C'est bête mais elle à envi de parler et ce n'est pas avec les deux sorciers qu'elle connait dans le coin qu'elle va pouvoir faire grand chose.
La dernière fois, elle avait vu, sur un vieux journal qui trainait sur le sol du chemin de traverse, une annonce parlant d'un auberge à Prés-au-lard: "la tête de sanglier". Alors que cette annonce lui revenait à l'esprit, elle réalisa qu'elle avait un peu de sous pour aller y siroter un petit quelque chose et surtout se mettre au sec.

22h41. La souris transplane dans le village de sorciers. Reste plus qu'à trouver ladite auberge. Le village n'est pas si grand et elle en a vite fait le tour, trouvant, au coin d'une petite rue, l'auberge dont émane un délicat fumait de viande grillée... Cara est mise en appétit. Discrètement, comme à son habitude, elle pousse la porte de l'endroit et entre. A l'interieur c'est blindé de monde. L'ambiance donne une vague idée d'endroit mal famé, ambiance qu'apprécie fortement la petite voleuse car elle s'y sent presque comme chez elle. Ici au moins elle ne serait pas traitée comme la pestiférée de la famille. Elle est là au même titre que les autres.

Elle découvre alors sa tête et ôte sa vielle cape trempée. En dessous, le tee-shirt blanc lui colle à la peau. "génail!" pense t'elle. "manquait plus que ça! Hé bah tant pis. Si ça leur fait du bien de voir ça, moi ça me fait pas de mal en tout cas" les cheveux plaqués, ruisselant dans son dos, elle s'acoude au comptoire.

- Aubergiste!

l'appelle t'elle simplement pour qu'il l'aperçoive. pas qu'elle ai l'habitude de passer inaperçu mais presque.

- Un alcool de citrouille s'il vous plait.

Passer la journée à servir les clients, continuellement debout, sans avoir le temps de penser à ses projets de chef mangemort... Voilà qui résumait le supplice que devait endurer Alekseï. Les journées, les heures, même les secondes lui paraissaient d'une insupportable lenteur. Mais il avait fini par se faire une raison : un chef devait aussi faire preuve de patience dans l'ombre. Si cette situation en était l'épreuve, il l'assumerait.

C'était là tout ce qu'avait trouvé son esprit génial pour justifier cette fichue couverture. Quand un client lui demandait à boire, il se contentait de le servir avec la plus extrême courtoisie. Etre efficace, ne pas s'étaler en futilités... Ni lui, ni eux n'en demandaient davantage, de toute façon.

Citation :

Un alcool de citrouille s'il vous plait

Alekseï, sorti de ses songes, acquiesça machinalement.

Tout de suite.

Il prépara la boisson, ni plus, ni moins vite que ce que lui demandait son boss. Etre efficace, c'est tout. Et ne pas se faire remarquer, surtout.

Une fois prête, il apporta la boisson à la table de la cliente. Une fois servie, il annonça le prix afin d'être payé.

Un demi-galion, s'il vous plait.