Girl just wanna have fun [ Libre =D ]

Invité

Saphire O’Bryan poussa un profond soupire et ferma d’un coup sec le livre qu’elle était entrain de lire quelques secondes plus tôt. Celui-ci laissa alors s’échapper un petit nuage de poussière ce qui déclencha un léger sourire – hum, plutôt un rictus- à la jeune femme. Un nuage de poussière s’échappant d’un livre ? Plus cliché tu meures. Levant les yeux au ciel, elle se promit de ne plus jamais emprunter de livre à la bibliothèque de Poudlard. La sublime jeune femme rejeta d’un léger et gracieux coup de tête, ses cheveux derrière ses épaules puis balaya de son regard froid et électrique la salle commune de sa maison, Serpentard bien évidemment. Lorsque cet espèce de chapeau miteux et poussiéreux – à croire qu’il n’y avait que des choses poussiéreuses ici :roll : - avait été posé sur sa soyeux et brillante chevelure, Saphire avait eut un léger mouvement de recul. Why ? Tout simplement car quelques instants plus tôt, ce même chapeau avait été posé sur la chevelure sale, grasse et mal peignée d’une autre fille –qui avait d’ailleurs été envoyé à Gryffondor mais on s’en serait douté ^^- mais lorsque, une seconde après avoir été déposé sur sa tête le chapeau avait hurlé Serpentard, Saphire avait eut un sourire soulagé. D’une part car ce chapeau miteux n’était resté que très peu de temps sur sa divine personne et d’autre part car elle avait été envoyé dans la maison qu’elle voulait. Oui, alors que de nombreux sorciers rêvaient d’intégrer Gryffondor –allez savoir pourquoi, franchement :roll :- Saphire de son côté préférait, et de loin, Serpentard. Tout d’abord toute sa famille avait fréquenté l’illustre maison mais surtout car elle savait la réputation de cette maison et s’y retrouvait parfaitement. Froide, manipulatrice, sadique, calculatrice, hautaine, sur d’elle et ayant une attirance bien particulière pour la magie noire Saphire possédait toutes les qualités requises pour en faire partie. Voilà près de sept ans maintenant, qu’elle était Serpentard et elle n’avait pas été déçu loin de là.

Bref, la belle sorcière balaya la salle commune de sa maison et poussa un soupire déçu : personne ou du moins personne à qui Saphire donnerait le plaisir de lui adresser la parole. Elle n’était pas genre Mère Theresa, loin de la même, et le binoclard boutonneux ou la petite grosse aux cheveux cracras, les deux seules personnes à être en ce moment dans la salle commune en dehors d’elle évidemment, pouvaient toujours rêver pour échanger le moindre mot avec la divine créature qu’était Saphire, que voulez-vous soi on est Vélane, soi on ne l’est pas et Saphire l’est c’est incontestable. Elle jeta un regard noir aux livres qu’elle lisait il y a peu. ‘Plantes magiques rares et légendaires’ pouvait-on lire sur la couverture. Pour la dixième fois, ou plutôt centième fois depuis une heure Saphire maudit son professeur de Botanique qui lui avait donné des exercices supplémentaires à cause d’un retard de près de dix minutes. Et encore, son professeur elle devait presque la remercier de ne pas lui avoir donné plus. Conneries. Se levant avec classe, elle se dirigea vers la sortie de la salle commune pour aller faire un tour et elle l’espérait rencontrer quelqu’un qui pourrait la sortir de l’ennui qui commençait peu à peu à l’envahir. Elle marchait donc à présent dans les sombres couloirs éclairés ici et là d’une maigre torche et arriva après quelques minutes dans le hall du château. La neige avait cessé et tout était recouvert d’un beau manteau blanc. Contrairement à bien d’autres personnes, ce paysage pur et tout simplement magnifique ne faisait ni chaud ni froid à la belle brune qu’était Saphire. Franchement des choses aussi futiles tel que le paysage ne l’intéressait nullement. Elle resserra sa cape de fourrure contre elle et fit quelques pas dans la neige quand une voix l’interpella. Enfin quelqu’un qui pourrait la distraire un peu ?

Un feu magique à ses pieds, Minerve était plutôt d’humeur… joyeuse, quoique pas tout à fait. Cette joie lui provenait du plaisir qu’elle avait à regarder le paysage qui l’entourait, qui était d’une beauté littéralement glaciale. Il était toujours extrêmement intéressant de regarder chaque détails qui pouvaient composer la nature, et c’était ce que faisait Minerve lorsqu’elle en pouvait plus. C’était, bizarrement, le cas à ce moment. Les membres da sa maison pouvaient avoir si peu de maintient, de valeurs importantes et de classe. C’en était déshonorant.

Mais, pour se consoler, elle se dit qu’il lui restait seulement trois mois et demi, avant de pouvoir mettre ses distances. Elle avait endurer 6 ans et demi, elle était bien capable de finir cela en beauté, n’est pas? Et une beauté positive, bien évidemment. Sa résolution était donc prise. Elle devait absolument tenir. En fait, si elle y arrivait, sans trop attirer l’attention, ça prouverait qu’elle serait capable de tenir toute sa vie, après tout. Et si elle ratait… eh bien, il n’aurait pas de deuxième chance.

Minerve sortit un des bijoux pour cheveux en argent que son père lui avait donné pour son anniversaire. Sans vraiment le vouloir, les larmes lui vinrent légèrement aux yeux, mais elle les assécha rapidement. Elle ne pouvait pas se laisser aller. Honneur des Rosenberg… Droitesse des Rosenberg… Avenir des Rosenberg… Elle fit sommairement un chignon, sans vraiment y apporter attention, ce qui n’était pas tellement positif puisque mes mèches de cheveux sortaient à la base de la coiffure. Tant pis, elle s’en souciait peu en ce moment. Il fallait tenir.

Son regard se reporta au paysage. Qu’il était magnifique, il, à Poudlard! Le château allait lui manquer, elle le savait. Après tout, c’était ses sept années qui modelèrent son adolescence qu’elle allait quitter. Autrement dit, quitter le château disait que la personne était maintenant prête à affronter le monde… du moins si elle ne s’était pas fait renvoyer.

Du coin de l’œil, Minerve vit arriver Saphire O’Bryan. Elle ne plaisait pas tellement à la sorcière : trop glaciale… comme tout en elle. Si un peu de chaleur chauffait son cœur, elle aurait pu être jolie, mais elle était tellement imbue d’elle-même, tellement hautaine que rien ne la rendrait réellement belle. Il avait des gaspillages, dans ce monde…

Minerve – Tu ne semble pas apprécier ce qui t’entoure.

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