Sang et Neige [Key]

- 7:06 -

Merde. C'est trop tôt ça. Atreus rabattit sa couverture sur lui après avoir regardé son réveil. Les ronflements de ses potes de dortoir se faisait entendre. Grognement et essais pour se rendormir. Ronflements encore. Bon. C'est râpé pour la grass' mat. Le jeune homme soupira et se mit sur son séant. Il observa un instant la pièce circulaire avant de fixer intensément l'une des grandes fenêtres. Encore chancelant de sommeil, il tituba jusqu'aux battants et les ouvrit d'un grand geste. Un courant d'air froid lui piqua le visage et se propagea dans la chambre. La fraîcheur de Mars le réveilla tout à fait. Le ciel était d'un bleu limpide et le soleil encore pâle promettait peut-être une journée plus douce que les semaines d'avant. Un léger frisson lui parcouru le dos le faisant sourire. Oui. Cela s'imposait bien-sûr.

Le jeune homme s'habilla tranquillement d'un jean d'un bleu verdâtre et d'un t-shirt noir, rehaussé d'une légère veste sombre. Il prit ses outils indispensables pour ce qu'il avait prévu, sa courte lame passait dans la ceinture, la baguette de même ainsi que son éternel paquet de clopes dans la poche arrière de son jean. Des gestes qu'ils répétaient très souvent. Avant de descendre il jeta un rapide coup d’œil à son réveil. - 7:17 - Le tout n'avait pas pris plus d'une dizaine de minutes. Avec un sourire il s'engagea dans l'escalier.

Samedi. Le week-end. Le soulagement et la détente. Quand le Serdy arriva dans le Hall, il remarqua qu'il n'y avait pas plus d'une vingtaine d'élèves en train de déjeuner gaiement dans la Grande Salle. Il ne s'arrêta pas et continua son chemin. Il poussa les hauts battants de la porte d'entrée et sortit à l'air libre. Le soleil qui avait continué légèrement à monter dans le ciel propageait ses rayons chauffants à la surface du parc. Mais en raison de l'heure matinal, l'atmosphère générale était au frais et un halo de vapeur d'eau apparu successivement devant les lèvres du jeune homme, à mesure de ses expirations.

Ses pas crissant dans la neige et le givre, Atreus se dirigea dans un endroit tranquille, sur un muret de pierre à moitié enseveli sous les couches de neiges. Il dégagea ses couches grâce à sa baguette et s'installa sur le mur. Le Serdy posa sa baguette sur un des côtés, son paquet de clopes jouxtant. Il sortit son couteau et l'observa un instant, un grand sourire sur les lèvres. Il appliqua la lame froide sur sa peau et leva le regard qui se perdit dans la clarté des environs. A chaque entaille, il poussait un râle de plaisir. Il adorait cette douleur. Le sang ruissela en longues traînées qui se perdirent dans la neige piétinée du sol. Le blanc grisâtre et le rouge sombre se mêlèrent ensemble. Un jeu des couleurs magnifiques.

Tout en tirant sur sa cigarette, le jeune Irlandais ne put s'empêcher de repenser à Loris Antony, son ami rouge et or. Il lui avait donné matière à réfléchir sur ses relations avec les Gryffondor ainsi que son impulsivité si naturelle. Il se prit à penser aussi à une révélation qui avait abasourdi sur le coup le Serdy. Loris sortait avec Key. Key McLoyd. C'était quand même un couple pour le moins... Étrange. Ouais. Il pensa à la réaction de la jeune femme en cours de sortilège. Le jeune homme eut un rictus. Une vraie plaie cette fille... Pour sa part il ne pensait pas pouvoir la supportait. 'Fin. Sait-on jamais...

Invité

6 h 00. C’est une machine cette gamine. Emma inspira et écrasa tout son poids plume sur le corps inerte de Key. La petite fille joyeuse continuait sa course. Elle tira rapidement les couettes qui couvraient Jill, et la couvera de baiser sur la joue. Emma s’arrêta et hurla :

Emma : « TATA JILL ! LÈVE TOI ! T’AVAIS DIS QU’ON IRAIT AU PARC. »

Jill ouvrit lentement les yeux. Elle n’avait pratiquement rien entendue de ce que la petite fille lui avait hurlé. Key fit la moue. Elle ramena son bras au dessus de son visage. 6 h 30. Ah oui. D’accord. Se redressant lentement dans son lit, elle fixait Emma. Cette petite boule d’énergie s’était forgée une tata. Du jour au lendemain Emma s’était mise à appeler Key tata. On y croit tous. Sourire. Jill avala lentement sa salive, passa sa main froide sur son visage et coupa :

B R E A T H E : « Emma, tu te moques de moi ? Tu me prends vraiment pour une conne ? De un : On est samedi. De deux : J’ai jamais dis que nous irions au parc. Alors gamine, je te donne trente secondes pour dégager de mon lit. Ou alors j’écrase sa tête contre le sol. »

Emme baissa la tête. Une larme de tristesse coula le long de son visage. Se retirant lentement du lit. Key la suivait de regard. Cette petite avait l’habitude. Jill lui parlait toujours aussi sèchement. Jamais dans sa voix se trouvaient un peu de douceur. Toujours du froid, du direct. Du morose et du cynique. Soupir. Une fois en dehors du lit, Emma se dirigea vers l’appui de fenêtre s’installa dessus et se recroquevilla sur elle-même. Toujours assise Key attrapa son paquet de cigarette. Première clope du matin. Inspire. Expire. Tout le bonheur se trouve dans un bâton de nicotine. On regrette toujours de parler, mais jamais de se taire. Sourire. Elle se leva, toujours la clope au bec. Armoire. T-shirt mauve, pantalon noir. Chaussette et botte. Emma l’a dévisagea. Allait-elle sortir avec elle ? Peut être que oui. Peut être que non. Une fois habillée, Jill attrapa son paquet de cigarette, son briquet, sa cape, et sa baguette. Sans apporter un regard à Emma, elle dévala les escaliers. Pause. Une fois en bas, un bruit atroce ce fit entendre. Deux minutes plus tard, une boulette s’écrasa sur le sol de la salle commune. Emma. Elle avait du glisser dans les escaliers. Sourire. Key la regarda et éclata de rire. A l’aide son pied elle la retourna. Du sang. Son nez était explosé. Ses yeux pleuraient. Key s’abaissa sans trop la toucher et reprit :

B R E A T H E : « Pleure bébé, tu pisseras moins ce soir. Pour ton nez, laisse-le couler. Ca passera. Tu verras d’ici une heure t’aura plus rien. Dommage que tu sois tombée. J’allais aller au parc avec toi. »

Faux. Malgré tout, elle ne serait comme même pas aller au parc elle. Alors a quoi bon mentir. Sourire. Elle passa devant Emma lui adressa un sourire, et annonça le mot de passe. 7 h 30. Dans le hall, les élèves étaient déjà en train de bouquiner par-ci et par-là. Soupir. Une fois dehors, Jill se dirigea vers le parc. Clope. Inspire. Expire. Que du bonheur. La neige dehors était glissante, et chaque pas était une lutte. Sourire. Et si je tombe ? Avec des si on mettra Key en bouteille. Sourire. Au loin elle aperçu un jeune homme assis sur le rebord d’un mur. Accélérant le pas elle reconnue Atreus. Soupir. Pourquoi lui est pas un autre ?! Soupir. Elle s’avança et se plaça devant Atreus. Sourire. A son tour elle tira sur sa cigarette. Inspire. Expire. Lame. Peau. Sang. Key éclata de rire. Elle escalada le mur. Et se plaça en face de lui. Jill s’approcha et lui déposa un baiser sur sa joue. Sourire. Comme d’habitude. Les mecs et elle. Elle reprit :

B R E A T H E : « T’es bien dans ton monde toi, a ce que je vois t’a rien d’autre à faire mis à par le faite de te couper le bras. C’est bien continue tu es sur la bonne voie. Fait attention un jour tu risque de crever à cause de tes conneries. Tu es pathétique mon cher Atreus. Je plain sincèrement ton existence qui doit être minable ! »

Conclusion. Une phrase qui arrive à dix mille à l’heure, du sang qui coule sur la neige. Deux humains.

JE SUIS LE MAITRE DU MONDE ET VOIS CE QUE J’EN A FAIT !

- Désolé du chtit RP 'Lex. Pas pu faire mieux ! xDDD -

Merde. Loris. Pourquoi avoir choisi cette meuf ? Pas bon pour toi tout ça ! C'est ce à quoi ruminait Atreus. Son ignorance envers Loris depuis sa quatrième année et ses retrouvailles lui avait fait retrouver ce côté protecteur qu'il avait toujours eu avec son pote rouge et or. Et le voir avec Key le rendait inquiet. Bizarre non ? Je sais ce que vous allez dire... C'est pas ses oignons à Atreus. C'est vrai quoi ! Tout le monde vit sa vie comme il veut !

Mais le Serdy n'entrer pas dans cette règle. Que quelqu'un lui reproche ça et il se retrouvait le nez en miettes et la tête encastrée dans la cuvette des chiottes. Il tira une nouvelle fois sur sa clope déclenchant un nuage de fumée qui flotta un instant autour du jeune homme avant de se perdre dans le vent. Il contempla d'un regard malicieux et fier ses entailles sanglantes. Putain, qu'est-ce que ça soulageait !

Il releva la tête assez rapidement pour apercevoir une jeune femme qui s'approchait de lui. T-shirt mauve cachant de bons atouts bien visible sous la cape jetée sur ses épaules, un pantalon noir moulant assortis avec des bottes de même acabit. Une éternelle clope coincée entre des lèvres pulpeuses et un sourire moqueur. Merde. Pas de doute. Key. Qu'est-ce qu'elle fout là ?

Atreus la vit arriver à sa hauteur, s'asseoir à ses côtés et lui placer un baiser sur la joue. Provocatrice ? Toujours... Confirmation ?

B R E A T H E :

Oui. Toujours aussi douce la Key. Rictus sordide. Elle voulait jouer à ça ? Ok. Atreus toujours partant pour jouer à des jeux débiles de provocation. Cette fois-ci il avait affaire à la reine de la provoc' délurée et brutale. Sourire sardonique. Ca promettait d'être excitant.

Atreus :

Inspiration et rejet de la fumée dans le visage de la jeune femme. Provoc' lui aussi ? Oui. Suivre l'exemple de McLoyd est tellement facile et sans aucun intérêt. Mais il allait s'amuser un peu avec elle.

Atreus :

Regard ironique. Rictus ironique. Tirade ironique. C'est un gars marrant tout compte fait Atreus ! Il regarda ostensiblement la jeune Serpy assise à ses côtés tout en tirant sur la clope clouée dans sa bouche.

Invité

Atreus : « Toujours aussi sympa et polie à c'que je vois Key ! Même le matin. Tu t'arrêtes jamais dis moi. »

Key éclata de rire. Tira une nouvelle fois sur sa cigarette. « On va faire un jeu. Tu es le pion. Je suis la reine. » Sourire. Attrape-le. Key retira sa cape de ses épaules. Le vent la fit frissonner. Mais pour le jeu. Il le fallait. Elle déboutonna un bouton de sa chemise et reprit :

B R E A T H E : « La politesse avant tout Chéri. Ça reste à avoir si je suis sympa. Une dernière chose. Je ne m’arrête jamais. Sache-le ! »

Sourire. Encore une fois. Une belle petite phrase bien formulée qui vous arrive dans le visage à cent cinquante à l’heure. Faites attention, la suite risque de faire mal. Joie. Encore un bouton. On verra bien qui rira le dernier. Pense. Loris. Seth. Dakota. Tous ces mecs. La collectionneuse. Voilà son deuxième prénom. Une collectionneuse. Qui de jour en jour agrandissait sa belle petite collection. Soupir. Que dire que faire ? Ne réfléchit plus. Atreus poursuivit :

Atreus : « Mais dit moi... Tu n’es pas fatiguée de faire chier l'monde ? Ca te fait kiffer ou quoi d'faire ça ? »

Encore une fois. Elle éclata de rire. Fatiguée de faire chier son monde ? Et puis encore. Sourire. Qu’allait-elle lui répondre ? Lassée de dire toujours la même chose. A l’heure d’aujourd’hui sa vie se répétait à la répétition de son présent. Que lui dire de plus ? Geste. Elle s’avança encore un peu plus. Elle souleva son corps à l’aide de ses mains, et laissa basculer son corps vers l’avant. Plus près de lui. Toujours sourire. Jill arracha la cigarette de la bouche d’Atreus et tira une taffe dessus. Inspire. Expire. Que devrait-elle dire ?

B R E A T H E : « N’essaie pas d’imaginer qu’il y aura quelque chose entre toi et moi. Car, je préfère te casser tes idées. Il n’y aura rien. »

Jill le savait très bien. Atreus et Loris étaient amis. Si Key couchait avec lui automatiquement Loris serait au courant. Alors pas question. Elle devait se contenir. Facile. Elle ne ressentait aucune attirance pour lui. Sourire. Key attrapa le couteau posé sur le coté. Remonta sa manche, et à son tour se l’enfonça dans sa peau. Du sang. Devrait-elle pleurer de douleur ? Elle éclata de rire. On va jouer. Key a dit … Reprend.

B R E A T H E : « Chéri. Regarde mon bras. Regarde tout ce sang. Dis-toi que tout ce sang. Jamais tu n’oseras le faire couler. »

Lassant tomber le couteau taché de sang dans la neige, elle reprit :

B R E A T H E : « Ne joue pas au plus fort. Car sur toute la ligne, je te mange ! »

Elle baissa les yeux. Et porta son bras à sa bouche. Lentement, elle lécha le sang qui s’écoulait. Plaisir. Tu te crois fort. Mais tu n’es rien. Facile de faire comme Key McLoyd ? Sûr ? On verra.

COMBIEN DE SANG SERAS-TU PRÊT A LAISSER POUR GAGNER LA PARTIE.

Plusieurs bouffées. Gorge et poumons brûlants. Chaleur si plaisante. Atreus observait toujours la jeune femme à ses côtés. Le regard rieur, il la vit prendre sa clope à deux doigts avant de répondre.

B R E A T H E :

Sourire. Un nuage de fumée entoura les deux jeunes gens pendant qu'ils tiraient ensemble sur leurs cigarettes respectives. Atreus secoua la tête de dépit. Cette fille se prenait vraiment au sérieux. C'était exactement se qui la rendait déplaisante pour le jeune homme.

'Elle a de belles formes mon gars !'
'Putain ta gueule toi !'
'Eh quoi ? Chui réaliste mon gars ! Tu vas pas m'dire le contraire hein ?'
'Tais-toi j'tai dit !'

Dialogue intérieur constructif. Et intéressant. Très intéressant. Et le pire c'est que son subconscient avait raison. Il ne pouvait contredire ses paroles. Key était bien faites. Physiquement. C'était le plan intellectuel et moral qui foirait. Merde. Pense à autre chose Atreus.

Malheureusement il capta l'activité de la jeune femme à ses côtés et il lui jeta un coup d’œil. Putain. La garce. Key avait enlevée sa cape et déboutonnée de façon suggestive les boutons de sa chemise. Merde. Atreus ne put s'empêcher de sourire. Si elle pensait qu'elle ferait de lui un joujou pendant une heure ou deux avant de le jeter comme une ordure, elle se trompait. Elle le regarda dans les yeux, une lueur provocatrice et moqueuse dans ses iris. Il lui rendit un regard sournois avant de se tourner vers le paysage qui s'étendait à perte de vue devant eux. Regard sur le chemisier. Merde. Arrête ça Atreus. Regarde le paysage. Putain que du blanc partout. Aucun intérêt ! Encore un regard sur Key. Elle se rapprochait de lui. Autant lui faire face.

Le jeune homme se tourna à nouveau vers elle au moment où la Serpy prenait sa clope de ses lèvres et en prenait une taf pour elle.

B R E A T H E :

Héhé. Pas conne la fille. Avait-elle capté son regard sur elle ? Ou avait-elle tout simplement imaginé ce que ressentait le jeune homme ? Allez savoir...

Mais en ce moment Atreus était prit par des sentiments contradictoires. Il n'appréciait pas Key tout simplement parce que c'était... Key. Étonnant puisque, mine de rien, les caractères des deux jeunes gens se ressemblaient. Attirance pour la violence gratuite, goût pour le cynisme et même intérêt dérisoire pour le règlement. Mais... Oui. Il y avait un "mais". Atreus et Key s'opposaient naturellement. C'était tout. Le Serdy n'aimait pas ces façons de procéder. Elle pensait sûrement les mêmes choses que lui. Et il s'en foutait !

Le jeune homme ressentait aussi une attirance bien normale pour cette jolie jeune femme. Sentiment que la plupart des mecs aurait ressentit en la voyant ainsi assis à son côté. Merde stop. On arrête tout. Jamais il n'y aura quelque chose entre-eux ! N'y pense plus ! C'est mieux ainsi. Et pense à Loris ! C'est quand même sa petite amie.

Atreus la regarda donc d'un air cynique et reprit sa clope des lèvres de la jeune femme. Il tira une longue bouffée qui lui remit les idées en place. Reste attentif. Cette fille est vachement instable. Alors observe et attend la suite. A ce moment il entendit plus qu'il ne vit sa lame le quittait. Le raclement doux de l'acier contre la pierre était dû à Key. Cette dernière venait de prendre le couteau et d'un geste félin se l'enfonça dans la peau. Giclement de sang. Les gouttes perlèrent et roulèrent paresseusement sur la peau blanche de la jeune femme. Tiens tiens. Maso comme lui ? Encore un point commun. Étrange. Mais sans importance.

B R E A T H E :

Certitude ? Il n'y avait que les imbéciles pour être sûr de quelque chose. Rictus ironique. On allait voir ça. Dans le jeu de la souffrance et du sang il pouvait se vanter d'être un spécialiste. Sa rencontre torride et sanglante avec Madison vint à son esprit. Madi et Key étaient amies. Quel était leur rapprochement ? Facile de le déterminer à présent...

B R E A T H E :

Cause toujours ma fille. On verra qui sera mangé à l'arrivée.

Atreus :

Il avait accentué le mot "Chérie" tout en découvrant un rictus de fausse joie. Cette fille le mettait sur les nerfs à se trémousser comme ça. Il la vit alors baisser la tête et lécher sa plaie dégoulinante de sang. Plaisir ? Ou pas ? Bon. Assez observer. On passe à l'action.

Le jeune homme sauta du mur sans un regard pour Key. Il ramassa sa lame encore ensanglantée. Il se retourna et l'observa d'un rictus ironique.

Atreus :

Il découvrit ses dents et sans attendre une réponse de la part de la Serpy, il sauta lestement sur le muret et enserra la gorge de Key d'une forte poigne. Un regard brillant, il caressa doucement la joue de la jeune femme.

Atreus :

D'un geste brutal il trancha alors une longue estafilade sur la peau de sa compagne. Le Serdy éclata d'un rire guttural. Il approcha alors sa bouche de l'oreille de Key et lui dit d'une voix onctueuse.

Atreus :

Résistera ? Résistera pas ?

' That is the question '

Invité

Atreus : « On verra bien Chérie. »

Silence. Key acquiesça.

Atreus : « On va faire un jeu ma Belle. Un jeu de la douleur. Celui qui arrive à faire souffrir l'autre gagne. »

La méthode Key. Inspire. Expire. Tout en léchant son bras, Atreus sauta hors du muret, et ramassa la lame que Key avait lâchée quelques instants plus tôt. « Tu ne l’aimes pas. » Silence. « Tu ne l’aimeras jamais. » Silence. « Tu ne l’as jamais aimée. » Voix de merde. Pourrais-tu ne serais-ce que fermer ta gueule deux secondes. « Tu veux juste coucher avec Loris. » Silence. Toujours assise sur le muret. Key inspira une nouvelle fois sur sa cigarette. Sourire. Atreus se plaça derrière elle. Sourire. Elle se laissa tomber sur lui. Provocatrice. Plus elle se rapprochait de lui. Moins il ne reculait. Silence. Il bloqua sa tête contre celle de Key, passa rapidement sa main froide et douce sur sa joue et lui murmura à l’oreille :

Atreus : « Hum … Peau douce… »

Elle sait, elle sait. Sourire. Narcissique ? Oh oui. Elle aurait du s’appeler : « Key Jill Narcisse Perfect McLoyd » Reprise. Atreus posa la lame sur le cou de Key. Soupir. Encore un jeu de gamin ? Soupir. Malgré la position. Malgré la lame sous la gorge Key restait décontractée. Zen. Une lame est une lame. Une chose qui coupe. Au pire, juste un peu de sang. Elle porta une nouvelle fois sa cigarette à sa bouche. Inspire. Expire. Atreus poursuivit :

Atreus : « Le jeu vient de commencer ma Belle. »

La partie n’est pas terminée. Vous êtes déjà demandez combien de fois un bras peut-il tourner sur lui-même ? Bien sûre que non. Et bien, imaginez vous que la main de Key est une tordeuse. Vous verrez bien. Laissez le temps. Sourire. La lame contre sa gorge Key dégluti. Drôle de jeu. Key à dit … Reprend !

B R E A T H E : « Un jeu de douleur ? J’aime bien le contexte. »

Sourire. Coupera ou ne coupera pas ? Sourire. Ne coupera pas. Malgré la lame posé sur sa gorge. Key fit valser sa tête en arrière. Sa main droite explorait la cuisse d’Atreus. Sa main gauche quant à elle était posée sur la main d’Atreus. A eux deux ils tenaient la lame. Sourire. Sa main droite explorait toujours les cuisses d’Atreus, sont autre main posée sur la sienne. Soupir. « Loris, amène toi. Maintenant. » Silence. Pourquoi pas ? Sourire. « Loris, regarde mes mains. Elles touchent ton ami. » Sourire. Main droite. Key poussa plus fort. Un filament rougeâtre se mit alors à couler. Du sang. Sourire. Poursuit :

B R E A T H E : « J’ai pris l’initiative. Car je vois que toi, tu parles beaucoup mais n’agis pas. »

Sourire. Key poussa violemment la main d’Atreus, et se retourna face à lui. Soupir. Elle approcha son cou de sa bouche et l’obligea à lécher le sang qu’il venait de faire couler. Sourire. Lentement Atreus approcha sa bouche. Frisson. Il lécha le sang. Sourire. Soumission. Jill domine Atreus s’incline. Fin. Il recula rapidement sa tête et lança un de ses plus beau sourire. Pathétique ! Chacun son tour. Le mien. Main droite sur la cuisse d’Atreus. Main gauche. Lame. A son tour. Elle attrapa sèchement le bras d’Atreus et récupéra la lame. Main droite, relève la manche de son pull. Main gauche. Lame. Key approcha sa tête vers celle d’Atreus. Sourire. « Embrasse-le. C’est ça que tu veux. » Silence. Non. Mensonge ! « Approche encore ta tête. Embrasse-le ! » Ta gueule. Mensonge ! « Vas-y t’en meurs d’envie ! » Silence. Jill approcha sa tête. Et effleura les lèvres d’Atreus. Sourire. Silence. Inspire. Reprend :

B R E A T H E : « Tu peux résister à tout Chéri, sauf à la tentation ! »

N’oublions pas que le fruit défendu est celui qui nous tente le plus. Key incarne lui fruit défendu. Sourire. La lame froide était à présent posée sur le bras d’Atreus. Sourire. Jill enfonça la lame dans sa peau et éclata de rire. Du sang. Beaucoup de sang. Sourire. Jill retira la lame. Le sang coulait à flot. Sourire. Toujours. « Il doit avoir mal. » Silence. « Tu as vu l’entaille que tu lui as faite ? » Silence. Sourire. « Excuse toi idiote ! » Silence. Le jour où Jill s’excuserait. Oh … Mon Dieu tout Poudlard sera au courant. Situation finale. Key munie d’une entaille au cou. Atreus muni de plusieurs entaille à l’avant bras, et d’une entaille énorme.

LE PIRE DANS LA VENGANCE C’EST DE TOUJOURS VOULOIR AVOIR LE DERNIER MOT.

B R E A T H E

Étonnant non ? Atreus sourit intérieurement. Il savait que Key allait accrocher ce genre de jeu. Ils étaient maître tout les deux pour ça. Mais il devait avoir un gagnant.

Pendant qu'il appuyait sa lame sur la gorge de la jeune femme, cette dernière s'était encore rapprochée et son visage était posé sur le Serdy. Sa main gauche vint se poser sur celle d'Atreus. Tiens tiens. Elle voulait vraiment se faire entailler la gorge. La garce. J'adore les garces. C'est tellement plus excitant. Le jeune homme sentit un frottement entre ses cuisses. Merde. Elle avait déjà entreprit de le chauffer. Ben quoi ? N'importe quel mec vous le dira. Le fait de caresser l'entre-jambe peut vous faire bander comme c'est pas possible sans désir particulier. Comme si c'était machinal. Atreus sourit devant ce que faisait Key. Il savait ce qu'elle désirait faire. Mais il ne la laisserait pas le dominer. Oh que non. Mais pour rendre plus plaisant le jeu on va faire style. Pour le moment... Il se dévoilera vraiment quand les conditions requises s'y prêteront.

Les deux jeunes restèrent silencieux, en une position relativement étrange. Fallait pas qu'un clampin se ramène maintenant. 'Fin ça serait vraiment pas d'bol à cette heure-ci. Le Serdy continuait d'observer Key. Sa main posée sur la sienne et le couteau se fit plus forte et elle s'entailla elle-même la gorge. Le sang ruissela sur la peau blanchâtre de la Serpy. Hmmm... A la vue du sang, Atreus ne put s'empêcher de sortir sa langue et lécha paresseusement ses lèvres. Pour vraiment rendre le jeune homme excité, rien de mieux que du sang.

B R E A T H E :

Sourire. La jeune femme le poussa vivement mais se rapprocha aussi sec vers lui, lui présentant sa blessure. Héhé. On se comprend sans se parler Key. Excellent ça...

Sachant pertinemment que Key attendait que ça, le Serdy attrapa son cou d'une main forte et entreprit de passait sa langue sur l'entaille. Les coups de langues étaient brutaux et sauvages, à l'image de l'Irlandais. Quand il ne resta qu'un simple filet de sang, il finit de lécher le sang sensuellement. Une goutte perla et roula jusqu'à la naissance de la poitrine de Key. Il la rattrapa d'un coup de langue. Il recula et observa son travail. Mouais. Correct. C'était simple mais tellement bon. Le goût de fer bien connu lui emplissait la bouche et il se lécha à nouveau les lèvres en étalant plus de sang à chaque passage. Rictus. Désir ? Non. Tu aimerait t'en convaincre. Non. Si. Ta gueule.

Les deux se regardèrent. Chacun avait une part de désir secrète qu'il essayait de ne pas montrer. Qui craquera le premier ? Key. Sourire malicieux. La Serpy prit une fois de plus la lame. Hmmm... Qu'allait-elle faire ? On attends la suite. Avec impatience. Elle enserra le bras droit d'Atreus. Vas-y. J'attend que ça. Allez ! Elle posa le côté tranchant sur la peau. Silence. Key le regarda dans les yeux. Atreus en fit de même. Leurs visages se rapprochèrent. Merde. Non pas ça. Pense à Loris Atreus ! Ouais. On arrête tout. Mais la jeune femme continuait d'avancer. Merde. Putain qu'est-ce qu'elle est belle quand même. Pense pas à ça ! Leurs lèvres se touchèrent. Silence. Le Serdy restait silencieux, sans bouger. Merde Loris. Désolé.

B R E A T H E :

Ah ouais ? Ca reste à prouver ma belle. Une vague de douleur et de plaisir le submergea brutalement. La Serpy avait enfoncé le couteau dans son bras. Son sang gicla et coula abondamment sur sa peau. Key éclata de rire. Sadique. On se ressemble c'est pas possible. Le jeune homme se lança à son tour dans un rire guttural dévoilant sans pudeur le plaisir qu'il avait ressentit en cette blessure. Bon. C'est pas tout ça mais fallait nettoyer sa blessure. Il lui avait bien fait le plaisir de panser l'entaille de son cou. A elle de lui rendre ce service.

Atreus se calma et sourit. Il se releva et se plaça derrière la jeune femme. Il tira violemment sur sa longue chevelure d'ébène et présenta à son tour son entaille au niveau du visage de la Serpy.

Atreus :

Le liquide rougeâtre s'échappant du bras d'Atreus gouttait silencieusement sur le chemisier de Key. Qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas se retrouver avec du sang partout. Il accentua sa pression sur les cheveux de la jeune femme et attendit.

Invité

Atreus – « A ton tour ma jolie. Et grouille un peu, on commence à s'les peler. »

Silence. Attentivement, Key observait son bras. Du sang. Sourire vicieux. Lentement, plus fort il se mit à lui tirer les cheveux. Jill ne répondit pas. Qu’il tire si cette action l’amuse. Insensible à toutes les douleurs. Tranquille. Sa main repartie en conversation avec les jambes du Serdaigle. Sourire. Il venait de tirer une nouvelle fois. Inspire. Expire. Un homme. Une femme. Un muret. Une scène. L’acte un n’est pas près de se terminer.

B R E A T H E - « Quoi que tu fasses. Jamais je ne céderai. Je suis née pour dominer. Toi es né pour t’incliner. Key Jill McLoyd ne s’abaisserait jamais à lécher ce qui te sert de bras. Lécher ce qui te sert de sang. »

Respire. Sa main explorait toujours les cuisses d’Atreus. Sourire. Elle n’osait pas imaginer le sentiment qu’il devait éprouver à cet instant. Elle s’en doutait. Mais elle ne voulait pas le savoir. Inspire. L’air frais lui amplifiait les poumons. Tirant de plus belle, une larme coula le long de la joue de la Serpentard. La douleur. Doucement, tranquillement elle commençait à la sentir. Silence. Retiens-toi ! « Pauvre conne ! Ne cède pas. Ne souffre pas. Bas toi ! » Inspire. « Montre à Atreus que tu es plus forte que lui. Lèche son bras, retourne toi et embrasse-le. Espère que Loris passe à cet instant et brise une amitié. » Silence. Option numéro deux. Jill ferma les yeux. Elle porta sa bouche au bras d’Atreus. D’un air dégoûtée elle lécha tout le sang qui coulait et dégagea aussi la main d’Atreus et se retourna face à lui. A son tour.

Jill passa rapidement sa main derrière la nuque d’Atreus et enfonça ses ongles dans la peau de ce dernier. Sourie Amour. Echappe à la douleur. Ce ne sont que des ongles qui rentrent lentement dans ta peau. Elle porta sa bouche contre celle d’Atreus. Effleura premièrement ses lèves. Mouvement de recul. Sa main qui était encore exploration, revint se posé sur le torse du Serdaigle. Silence. Les ongles toujours enfoncés. Jill exerçait par moment une pression monstre. Sous cette pression elle-même avait l’impression que ses ongles étaient en train de se briser. Sourire. La mine d’Atreus ne changeait pas. Il luttait contre la douleur à son tour. Nouvelle porté. Les lèvres de Key vinrent se poser sur celle du Serdaigle. A l’aide de ses dents, elle mordit violemment sa lèvre. Elle relâcha tout pression. Ses ongles, sa bouche, et recula aussi vite.

B R E A T H E – « Il me blase ton jeu. Je me rabaisse à un jeu de mômes. Tu n’as pas autre chose ? »

Silence. Cigarette. Allume. Inspire. Expire. Oublie Loris. Pense à Atreus. Concentre toi sur la cible. Brise une amitié. Met fin à ton couple. Sois une salope. Sois celle que tu veux être. Sois celle qui te ressemble le mieux.

B R E A T H E

Héhé. Tellement prévisible cette fille. Atreus avait déjà prévu sa réaction. Son sale caractère l'emporte toujours. On va voir s'il remporte le combat contre la douleur. Allez tire. Le jeune homme continuait de tirer violemment la masse sombre des cheveux de Key. Silence. Elle luttait. Il le sentait. On continue. Coup à nouveau sec. Sans réaction toujours. Putain. C'est pas possible ! Cette garce ne peut s'empêcher de me toucher pendant que je la martyrise. 'Fin 'martyriser' est un grand mot. Ce qu'il lui faisait n'était rien. Sans remord ni haine particulière, le Serdy continuait inlassablement de tirer sur la belle chevelure de Key. Allez ma jolie. Tu peux le faire. Grouille-toi je risque de t'arracher tes cheveux. Coup sec de nouveau. Tiens ?

La jeune femme avait failli par céder et c'est avec lenteur qu'elle lécha le sang étalait sur son bras. Ah. Extase. Extase d'avoir réussit à contraindre, même partiellement, cette McLoyd. Oh mais ce n'est pas terminé. Il savait qu'elle n'allait pas se laisser faire si facilement. Il frissonna d'excitation. Allez. Montres-moi ce que tu vas me faire pour venger l'affront.

Et sa réaction ne tarda pas. La jeune femme lui fit face et posa son bras derrière sa nuque. Il sentit les ongles de ses doigts s'enfonçait dans sa chair. Sourire. Hmmm. Vas-y. Je ne craint pas la douleur. Du moins la douleur physique. T'as pas compris ça ma vieille ? Pauv' ignorante va. Elle porta alors sa bouche sur ses lèvres. Si cela lui faisait plaisir. Il resta silencieux et laissa Key se satisfaire de ses lèvres. Cette fille lui déplaisait de minute en minute. Pourquoi ? Sa façon de se croire la meilleure l'exaspérait sérieusement. Même malgré le fait qu'ils aient nombre de points communs. La main de la Serpy quitta son exploration intéressante de son bas ventre pour se coller à son torse. Cette scène lui rappela Madison. Héhé. Tu ne lui arrive même pas à la cheville Key. Cherche pas.

La jeune femme fit pression de ses deux mains mais sans procurer d'autres résultats qu'un grand plaisir chez Atreus. Hey. Il était pas maso pour faire beau. Il adorait la douleur. C'est un fait. Elle s'avança une nouvelle fois vers le visage du Serdy. Ses lèvres fouillèrent les siennes... Et les mordirent brutalement. Un air de déjà vue ? Mouais. Mais tout ça le relaxait. Il ne put alors s'empêcher de laisser échapper un râle de plaisir. Il ferma les yeux.

Soudain plus rien. Quoi ? Atreus ouvrit les yeux. Tiens. Fini déjà ? Eh ben. Cela aura été rapide. Key s'était écartée et sortait une cigarette de son paquet.

B R E A T H E

Elle prit de longues taffes de sa clope. Tssst. Déconcertant. Le Serdy essuya le sang qui restait sur son bras et sortit lui aussi une clope de son paquet. Il prit celle de Key d'un geste désinvolte et alluma la sienne en inspirant vivement sur celle de la Serpy. Il lui l'a rendit en lui lançant un rictus. Il inspira une fois encore dans sa cigarette, soufflant d'un geste dérisoire la fumée qu'il n'avait pas avalé.

Atreus :

Idée pourtant intéressante mais qui ne l'attirait pas spécialement. Je sais. Vous allez me dire pourquoi ? Cette fille est bonne t'es ouf mec ! On se calme. Tout simplement parce que je peux pas la blairer. C'est tout. Mouais. L'Irlandais lui jeta un coup d’œil. Il ne succomberait pas comme tant d'autres l'ont fait. C'est pas moi qui fait baiser cette salope. Qu'elle aille se faire enculer par d'autres. Ce n'est pas Atreus qui allait satisfaire ces envies.

Invité

Parce que narcissique rime avec Jill. Parce qu’égocentrique rime avec Key. Parce que se croire la meilleure rire avec McLoyd. Parce que se croire au dessus de tout le monde rime avec Breathe. Une certaine pensée fit volte face dans l’esprit occupée de Jill. Klein. Madison. Elle éclata de rire. Parce que cette fille n’était qu’en vérité qu’une copie non conforme d’elle. Un rictus. Elle l’échappa échapper un rire et inspira sur sa cigarette.

Tout ceci était fort, très fort. McLoyd était l’original. Klein la copie. Parce que tout ce que Madison sait faire et du à Key. Parce que si Madison s’est tapée Atreus. Ce n’est que grâce à Key. Parce que tant de chose. Joue à l’ignorance mon petit. Nous verrons qui rirons le dernier. Cette matinée ne rimait à rien. Ce jeu tournait en rond, et la conversation tombait à l’eau. Et lui, qui aimait tant les jeux de douleurs, et elle qui ne cédait jamais.

Inspire encore une fois. Atreus lui attrapa sa cigarette et alluma la sienne. Passant rapidement sa main dans ses cheveux, Key remarqua qu’elle n’avait éprouvée que peu de douleur pendant qu’il s’attardait sauvagement dessus.

Atreus – « Quek'chose de plus intéressant ? Non j’ne vois pas. Avec toi y'a pas grand chose à faire. Tout c'ke tu sais faire c'est une partie de cul. T'vois. Rien d'intéressant quoi. »

Une partie de cul ? Pathétique, vraiment. Vacillant en arrière, Jill se laissa tomber sur le rebord du muret. Le début de son corps était couché, ses jambes étaient croisées en hauteur. Ses yeux fixaient un point dans le ciel. Love Today. Cette mélodie résonnait dans cette tête. Pour qu’elle raison ? Simplement parce qu’elle croquait la vie à pleine dent depuis sa rupture. Elle se redressa aussi vite, et lança sa cigarette.

B R E A T H E – « On va faire simple. Tu vas commencer un peu à fermer ta gueule sur moi. Tu vas commencer à arrêter de me juger et tout se passera pour le mieux. Ta gueule ! Je n’ai pas fini. Si on peut rien faire avec moi. Sache pauvre con, qu’avec toi non plus. »

Sourire vicieux. Jill était très calme. Elle respirait. L’hiver n’était simplement pas saison. Se jetant hors du muret, elle se retourna et ramassa la lame qui venait de tomber avec elle. Elle la reposa délicatement sur le muret et attrapa la main d’Atreus qu’elle tira de toutes ses forces. En vainc, il finit par descendre du muret. Il se posta devant Jill. Recul. Sur la pointe des pieds, Jill fit partir sa main, et l’arrêta sur la joue humide d’Atreus.

B R E A T H E – « La claque, pour les cheveux. »

C’est reparti. Encore plus d’élan. Plus de vitesse. Mais cette fois le poing. Même dilemme sauf qu’au dernier moment elle changea la direction et opta pour le nez. Sourire.

B R E A T H E – « Le poing, pour la plaie sur le cou. »

Un dernier regard, et Key cracha un molard qu’elle laissa tomber juste à coté du pied de ce dernier. Encore une sourire. Elle tourna les talons et se mit en marche vers Poudlard. Respire poupée. L’hiver n’est pas ta saison.

B R E A T H E – « Pour Madison Klein. Ecoute bien ce qui va suivre. Quand tu t’es tapé cette nana. Tu t’es tapé moi. »

Ferme les yeux. Key s’arrêta au beau milieu du parc. Elle se laissa tomber sur les genoux. Encore un vacillement. Sa tête partie vers les nuages. Une larme. L’hiver n’est pas sa saison.

Invité

RP Terminé. Sujet à déplacer. Merci. =)

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