Près du lac... [Libre]

Sujet: Près du lac... [Libre] Mar 7 Nov 2006 - 23:51

Minuit sonnait sur l'infernal coucou de la chambre de la jeune Maraudeuse, Midi, et cette jeune maraudeuse était toujours lovée dans son canapée, la tête plongée dans son mystérieux livre. Mystérieux, non, pas tant que ça, il parlait enfait d'astronomie ce qui aurait pu parraître bizarre pour toute personne "normale", toute personne que Soanala n'était pas ! Depuis peu elle s'y intéréssait arduement...
*MINUIT ???* La jeune femme se redressa d'un bond, il était minuit ! Ce soir, passerait une météorite attendue depuis très longtemps, elle devait aller la voir, elle se servirait de sa baguette pour faire apparaitre une grande sur laquelle elle s'allongerait pour regarder passer la merveille.

Soanala n'attendit pas une minute ! Le temps était passé si vite ! La météorite devrait passer dans moins de quinze minutes ! TOP CHRONO ! La jeune femme attrapa en vitesse sa longue cape blanche, et sorti en dévalant le grand escalier en collimaçon telle elle même lorsqu'elle avait peut-être, 10 ans de moins. Et puis, elle s'en fichait ! Elle ne voulait pas louper cela, CELA étant si rare... Et voilà, telle une voleuse, la maraudeuse enfila sa capuche et déserta, elle devait se rendre non loin d'ici, dans les grandes plaines, c'est là qu'elle y serait le mieux pour contempler le ciel.

Elle courait, elle courait, s'en plus s'arrêter, elle était épuisée et du s'arrêter contre un arbre planté en plein milieu de son chemin, tel un obstacle voulant l'empecher de passer. Mais, finalement, il lui rendit bien service. Elle s'y reposa une petite minute, et repartit de plus belle. Sa capuche avait glissé sur ses épaules et elle sentait à présent le vent fouetter son visage et faire virevoleter ses longs cheveux bruns.

Non loin, elle apercevait enfin les grandes plaines d'herbe fraiche, et comme elle l'avait espéré, elle était vide, complètement vide, elle y serait donc tranquille ! Minuit dix affichait maintenant sa montre. Elle devait continuer, continuer plus fort, elle accéléra alors sa course manquant de trébucher sur une pierre au sol. Et, enfin, elle arriva là, au milieu de cette grande plaine, se sentant libre comme l'air, blanche telle une plume tombant du ciel...

Elle tournoya les bras tendus sur les cotés, de nouveau comme une enfant, elle en était encore une quelque part bien qu'elle dut cacher cette part d'elle à cause de son métier... Comme prévu, elle fit apparaître une grande couverture en laine bleue et l'installa au sol. Elle s'y assit et regarda de nouveau sa montre, treize, minuit treize ! Elle allait passer, bientot et rapidement ! La jeune femme plaça alors ses mains en arrière et laissa basculer sa tête afin de la diriger au ciel. Il ne restait plus qu'à attendre, concentré.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Mer 8 Nov 2006 - 13:49

[Mirchi Vio d'avoir fait le sujet wub

Et pis c'est pas trop court ton message, c'est parfait^^ ]

Minuit treize... Une heure en pleins milieu de la nuit où tout le monde devrait dormir normalement... Et puis les treize minutes... Un nombre qui porte chance... Ou malheur, tout dépend si l'on voit le verre à moitié plein ou à moitié vide. Aujourd'hui le verre serait à moitié vide. Dommage pour quelqu'un.

Une ombre filait dans les couloirs de l'école. A la recherche de quelqu'un, à la recherche d'une proie. Il était temps de passer à l'action, le temps du silence était fini. Elle arpenta les couloirs un long moment dans l'obscurité avant d'entendre des bruits. Elle se figea, écouta. Une personne courait dans les couloirs. Bizarre à cette heure... L'ombre décida de suivre la personne au bruit. Elle finit par arriver dans le hall et à l'extérieur, elle vit une tache de blanc courir dans le parc. L'ombre continua d'avancer dans la direction du blanc, elle avait trouvé sa proie. Elle se semblait pas faire attention à elle et donc, elle put avancer sans essayer de se cacher mais de toute façon, qui aurait pu la reconnaître? Habillée des pieds à la tête d'une longue cape noir, elle se fondait dans la nuit et son visage restait invisible.

Elle finit par arriver derrière la femme à la cape blanche. Elle était assise sur une couverture bleue et regarda le ciel. Parfaite. Une proie parfaite. L'ombre, cette grande perche large d'épaule, sortit un poignard d'une grande taille de sa cape. Elle attacha bien sa capuche pour pas qu'elle tombe au cas où. Il faisait quand même clair dans la nuit, laisser voir sa silhouette était une chose, laisser voir son visage en était une autre. Elle s'approcha donc en faisant le moins de bruit possible et en se courbant d'avance pour ne pas à avoir à se baisser plus pour frapper mais rapidement tout de même, il fallait agir avant que la femme elle-même se rende compte de ce qui passait. Elle leva lentement son arme, et l'abaissa rapidement, le plantant dans le côté de la maraudeuse. La blessure était assez large mais elle ne serait pas mortelle sur le coup. L'ombre avait à peine planter le poignard qu'elle tourna les talons et courra vers le château. Il était temps de reprendre la place qui devrait être la sienne.

Le poignard de l'ombre était resté là où il avait été planté, empêchant en partie le sang de couler, la plume de phénix gravée sur le manche luisant doucement.

[C'est libreuh maintenant Very Happy

J'ai changé le titre Vio pour que ça corresponde, ça ne te dérange pas? unsure

J'ose pas éditer les messages des autres ^^']

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Mer 8 Nov 2006 - 19:40

Shaylee était allongée dans son lit, elle sentait les heures passé comme des éternités…Elle se retourna pour la dixième fois en quelques minutes et elle poussa un profond soupire. Elle écarta d’un doigts les épais rideaux de velours verts qui entouraient son lit…Son regard se posa presque instinctivement sur l’insigne de préfete en chef qui luisait sur sa cape grâce aux reflets de la lune. Elle se redressa sur son lit et attacha ses cheveux d’une manière négligée. La jeune fille regarda les autres lits du dortoir, entourés des mêmes rideaux de velours…le silence. Les autres occupantes de la chambre devaient toute dormir a point fermé.

Shaylee regarda l’heure et elle put voir qu’il était presque minuit…elle tortilla ses doigts de manière nerveuse puis elle enfila rapidement ses vêtements. Elle saisi sa cape et l’enfila tout en prenant soin de replacer son insigne…Elle inspira profondément puis discrètement elle sorti de la chambre pour entrer dans la salle commune. Personne…le silence …elle ne tenait plus en place…Pourquoi avait elle si souvent des insomnies ?...Pourquoi la nuit n’était d’aucun repos pour elle. La jeune fille avait déjà plusieurs fois réussi ses petites escapades nocturnes.

Chaque fois qu’elle rentrait elle se félicitais elle-même de ne pas s’être faite prendre sur le fait. Elle partait donc totalement confiante lorsqu’elle poussa discrètement la porte de la salle commune. La jeune fille suivait toujours le même itinéraire …aux sous sols il n’y avait pas de fenêtres…Elle faisait donc le détour par le premier étage du château pour s’assurer qu’il n’y avait pas un professeur ou autre a l’entrée du parc. Avec satisfaction Shaylee pu voir que l’entrée du par s’emblait totalement dégagée. Elle jeta un regard a sa montre …minuit.

A pas de loup elle descendit vers la lourde porte qui menait vers le parc. Un regard a gauche …a droite et puis droit vers la liberté. A peine dehors la jeune fille prit une profonde bouffée d’air frais dans les poumons et elle se sentit tout de suite soulagée. Pour le parc aussi elle avait son itinéraire ….toujours suivre les buissons et les zones d’arbres, ainsi elle passait inaperçu si quelqu’un se penchait sa une fenêtre. Elle prenait son temps, marchant tranquillement profitant de la douceur et du calme de cette nuit. La jeune fille se laissait porté au fil de ses pensées lorsque au loin elle aperçu une forme blanche sur le sol.

Elle regarda tout autour, il n’ y avait personne…La lune reflétait sur le tissu blanc. Sans même y réfléchir, poussée par sa curiosité et son audace la jeune fille avança droit vers l’endroit ou se trouvait ce tissu blanc. Tout en approchant elle pu voir un corps se dessiner a travers le tissu, une chevelure…Elle accéléra le pas…peut être que la personne s’était endormie mais au fur et a mesure qu’elle avançait elle pu voir une tache rouge s’étendre sur la cape blanche. Elle se précipita et s’accroupi a coté de la silhouette, un reflet d’argent et elle posa les yeux sur un couteau planté dans le dos de la jeune femme.

Une expression étrange se dessina sur le visage de Shaylee, elle regarda à nouveau tout autour d’elle. Elle allait avoir besoin d’aide, elle ne pouvait pas tout simplement rentré au château en faisant semblant de rien. Elle se mordit la lèvre et elle dirigea sa main pour écarter la chevelure de la jeune femme…elle la reconnu aussitôt il s’agissait de la directrice adjointe de Poudlard. Shaylee sembla prendre panique un instant, elle allait avoir des problèmes cela était sure… Elle pris tout son courage et d’une voix calme mais décidée elle dit ….

Mademoiselle Tenshi …vous m’entendez ? Dites moi que vous m’entendez…

Shaylee avait besoin d’aide mais elle ne pouvait pas laisser la jeune femme dans cet état et seule au milieu de parc. Ses mains devenaient moites …elle attendait une réaction …le moindre signe aurait été le bienvenu.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Jeu 9 Nov 2006 - 6:45

------> Du Bureau de Kaitz

Dévalant les marches quatre à quatre, Kaitz dégringole du cinquième étage en un temps qui lui semble un nouveau record personnel. Dommage qu'il n'y ait personne pour le voir... ni pour chronométrer. C'était injuste. Oh, il avait battu tous les records en cinquième année. Du moins, il les avait toutes gagner cette année là. Il l'avait tenté la première fois contre Less, mais elle s'était lassée bien vite de perdre. Ensuite il avait eu d'autres adversaires et il les avait TOUS battu ! Les escaliers, ça le connaît, il y en a tant chez ses parents et il les avait tous fait au moins une fois sur les coudes. C'est d'ailleurs ainsi, sur les coudes et les talons que Kaitz passe du premier au rez-de-chaussé. Bah, pour le silence, on repassera. Il se redresse d'un coup et ouvre brusquement les grandes portes de Poudlard. Un rapide regard à l'extérieur, rien.

Personne.

Merde !

Il revient vers l'intérieur et inspecte sommairement le hall d'entré. Rien de suspect, rien n'indique un passage récent. Il aurait entendu la porte de toute façon. Il ressort rapidement et avance dans l'allée.

Personne.

Rien de suspect.

Merde ! Il l'avait raté.

Tant pis, y'avait plus pressant. Comme la silhouette étendue près du lac. Il lui fallait aller constater. C'est donc comme une balle qu'il s'élance dans l'allée, puis dans le chemin menant au lac. Et bon, puisqu'il est pied nu, il en profite pour joyeusement piétiner la précieuse pelouse du parc. *clin d'oeil à Taupe* Franchissant les 150 m le séparant du lac, comme la bombe (allusion au choix hehe

) qu'il est, il voit une silhouette drapée dans une cape sombre près de la personne étendue. C'est là qu'il se rend compte qu'il n'a pas sa baguette. Pas le temps d'aller la chercher, c'est trop tard, il faut réagir. Kaitz réagit, sans penser que la sombre silhouette responsable de cet acte s'est enfuie en courant. Sa seule pensée est de se, et de protéger l'être sur le sol. Il ne voit pas qui est debout, c'est donc une menace.

Un dernier effort de sprinter pour renforcer l'effet de surprise et c'est par derrière qu'il percute brusquement sa cible. Sous la force d l'impact, ils roulent sur le sol, puis Kaitz l'immobilise, face contre terre. Essoufflé autant par la course et par l'énervement, il respire bruyamment, mais maintient une solide pression sur Shaylee, lui bloquant bras et jambes. Persuadé qu'il a affaire à l'mbécile qui a ravager son bureau, il menace sa prise avec hargne.

- Toi, tu vas passer un sale quart d'heure. Je vais te briser les os en autant de morceaux que que le verre de mes photos.

Menace lancée, il accentue la pression sur le dos de sa prise. Moins de 5 minutes depuis son départ du bureau. Un nouveau record peut-être ?

Invité

Eveil. Avec un sursaut violent, Topaze se releva brusquement dans son lit à baladaquin, certaine qu'il se passait quelque chose dans le château. Le souffle court, elle venait de cauchemarder : une maraudeuse, près du lac, et une large mare de sang autour d'elle. Inquiète, la professeur alla se passer le visage sous l'eau, avant de revêtir à la va-vite un jean et un quelconque haut, puis elle sortit de sa chambre à une vitesse jamais encore atteinte. L'air soucieux, elle tentait tout de même de ne pas faire trop de bruit pour ne pas éveiller le château en pleine nuit, mais il fallait se hâter, elle sentait le danger s'accroître. Alors qu'elle descendait les escaliers, elle entendit une voix, un murmure qui lui glaça le sang.

Murmure ~ Au revoir, Mme Tenshi. Peut-être à jamais !

Le coeur battant la chamade, Topaze accéléra encore sa course, mais n'aperçut personne dans le château ; cependant, il était certain maintenant que son cauchemar n'était pas un hasard et que c'était bien une maraudeuse qui avait été touchée. Sûrement Mikomi, la plus haut placée. Comme la foudre, elle s'élançait entre buissons et arbustes, et enfin perçut les eaux du lac qui reflétaient les étoiles, là-haut. Trois formes. Topaze plissa un peu plus les yeux. A terre, la blessée. Mais aussi un homme et une jeune fille. Naturellement, Topaze pensa que l'homme était coupable, oubliant le murmure qu'elle avait entendu, et qu'il allait maintenant s'en prendre à une élève - interloquée, elle sortit sa baguette magique en courant, puis pointa avec justesse Kaitz.

Délivrance ~ Lumos !

Avec étonnement, elle découvrit donc Kaitz maintenant au sol Shaylee, et elle fut si surprise qu'elle en resta abasourdie. Elle avait toujours pris ce professeur pour quelqu'un de bien et de sympathique ! Peu importe. Il faisait du mal à quelqu'un. Après un très bref soupir, donc, elle tendit de nouveau sa baguette magique sur lui, évitant soigneusement Shaylee.

Délivrance ~ Incarcerem ! M. Rocstone, comment osez-vous vous en prendre à une élève?

Sans attendre d'explications, Topaze aida Shaylee à se lever, puis se tourna - enfin ! - vers la Maraudeuse. C'était Soanala, la directrice adjointe, qui avait un poignard planté dans le corps. Le souffle court, la professeur réfléchissait, réfléchissait, puis hop ! elle sortit le couteau de la plaie en grimaçant de douleur à la place de la jeune femme.

Délivrance ~ Ferula !

Topaze avait en effet appris à se servir de ce sort non seulement pour une attelle mais pour toutes sortes de plaies. Aussi, elle regarda avec appréhension lentement le sang ralentir sa course, puis la peau cicatriser d'elle-même avec beaucoup de douceur. Cependant, elle savait qu'un mouvement trop brusque pourrait interrompre le cours du sort ; avec un regard mauvais vers Kaitz, elle eut une autre idée.

Délivrance ~ Protego !

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Jeu 9 Nov 2006 - 15:51

Kaitz maintenant fermement au sol la silhouette inconnue, jusqu'à ce qu'il entende une vois prononçant un « lumos ». Il se retourne brusquement et plisse les yeux pour combattre les effets de la lumière. Cette légère distraction permet au créateur de la lumière de lancer un sort. Il sent les cordes magiques s'enrouler autour de lui. Il bascule sur le côté et il sent pour la première fois depuis son réveil le froid de l'herbe lui mordre la peau.

- M. Rocstone, comment osez-vous vous en prendre à une élève?

Il se tortille sur le sol, tentant de se libérer, mais aussi d'échapper au froid glacial du sol.

- Une élève ? Rfffff.

Sa peau nue, rendue plus que chaude par l'effort faisait un brusque contraste dans la fraîcheur ambiante. Cependant, il réplique vivement, un rien de contrariété dans la voix.

- Attaquer une élève ? Vous croyez pas que j'aurais prit le temps de m'habiller si j'avais eu le moindrement l'intention d'attaquer une élève en toute impunité ? Topaze, vous croyez pas que si j'avais eu le moindrement le temps d'analyser la situation avec attention, j'aurais aussi apporter ma baguette ? Mais je vois que vous, vous avez mis un bon moment à tout analyser, bravo, ça c'est du réflèxe. Pour avoir reconnu une élève face contre terre, c'est prodigieux. Vousôbserver depuis combien de temps ? grogne-t-il avec mauvaise humeur, un rien de sarcasme dans la voix.

Il réussit tant bien que mal à se redresser, pestant entre ses dents sous l'effort de tenter de se détacher, sans baguette évidemment. Son incapacité à le faire sur le coup fait monter sa contrariété

- Et puis qu'est-ce qu'une élève fout dehors après minuit ! Eh merde, Topaze, vous allez me détacher immédiatement !

Kaitz était rarement énervé, mais là il l'était, mais bon, ça ne durerait pas, Kaitz était très malléable, côté émotions vives.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Jeu 9 Nov 2006 - 19:21

Shaylee sentait la panique montée en elle, elle restait figée, incapable de bouger, le regard figé vers la jeune femme ensanglantée. Elle pousse un profond soupire et secoue doucement le corps presque inerte qui est étendu a ses cotés. Shaylee avait perdu tout contact avec se passait autour d’elle lorsqu’elle elle senti un choc puissant…Elle ne pu s’empêcher de crier face a la violence de la collision …On la pousse sur le sol …elle n’a pas le temps de dire quoi que ce soit ni de voir qui s’en prend a elle… En éclair une idée traverse son esprit c’est sûrement la personne qui a fait ça …qui a poignarder la jeune femme. Shaylee aurait du être plus prudente …Elle avait le visage contre le sol et elle sentit un goût chaud et étrange dans sa bouche.

La lourde pression exercée sur son dos l’empêchait de respirer et encore plus de parler. Une larme de panique perla au coin de son œil…Allait elle aussi être poignardée sur la rive de ce lac. Cette escapade était finalement une terrible idée. Elle entendit alors une voie d’homme la menacé de la briser en morceau….Shaylee pousse un cris étouffé, elle est incapable de se libérer, incapable d’atteindre sa baguette. A ce moment une lumière forte apparue et la voie d’une jeune femme brisèrent l’atmosphère pesante.

La jeune fille entendue qu’un sort était lancée et à la suite de cela elle sentit la pression sur son dos disparaître. Elle inspira profondément puis toussa….Shaylee sentit qu’on l’aidait a se relever et elle se laissa porter, tout allait si vite autour d’elle. A ce moment Shaylee pu voir que son agresseur était en réalité le préfet des Poufsouffle et que la voie féminine qui l’avait secourait n’était autre que le professeur de sortilèges. La jeune fille toussa a nouveau, sa mâchoire lui fessait mal et elle se rendit vite compte qu’elle saignait…Elle cracha sur le sol et elle compris que le goût chaud étrange qu’elle avait senti était celui du sang.

Melle Shakespeare était occupée au près du corps de la directrice adjointe…elle retira le poignard et prononça un nouveau sortilège. Shaylee se retourna brusquement lorsqu’elle entendit Mr Rocstone parler de manière très énervée. Au moment où il évoqua le fait qu’une élève était dehors à une heure si tardive la jeune fille détourna le regard à toute vitesse. Elle mis ses mains sur sa mâchoire et fit semblant de rien avoir entendu. Une seule idée lui trottait en tête …si elle se faisait renvoyé son père allait sûrement lui faire subir un sort terrible…et elle voulait a tout pris l’éviter…Qu’elle idée stupide elle avait eue de sortir ce soir la…..

Invité

Agacement. Kaitz était exaspéré et ça se ressentait fortement, ce qui énervait au plus au point la jeune femme qui tentait de soigner de son mieux la maraudeuse. Une goutte de sueur perlant à son front, elle regardait l'état alarmant de la jeune femme s'améliorer peu à peu, avant de jeter un coup d'oeil à Shaylee qui, elle aussi, n'était pas en très bon état. Elle saignait, et ce sang, partout, donna un frisson à Topaze, qui eut une quinte de toux nerveuse. Silence. Puis la voix de Kaitz, de nouveau. Trop longtemps. La professeur de sortilèges avait la migraine, tout allait trop vite aussi pour elle. Lasse, elle tendit sa baguette magique vers le directeur des poufsouffles, immobile un instant, puis haussant les épaules, prononça enfin le sort qui le libéra.

Délivrance ~ Finite, chuchota-t-elle. Et cessez de vous en prendre à moi, M. Rocstone. Je vous signalerai que non seulement une maraudeuse est blessée, mais qu'une élève aussi. D'ailleurs, Monsieur a raison, Mlle Holmes, que faites-vous ici à cette heure-là?

La voix ne contenait pas d'animosité mais simplement une surprise à peine contenue : Shaylee n'était pourtant pas une mauvaise élève et même si les serpentards étaient connus pour leur tendance à braver les lois, cette jeune fille ne ressemblait parfois pas à cette maison. Surtout en cet instant. Inquiète, le regard fuyant, et du sang à la bouche, elle était dans un bien piteux état. Topaze se tourna vers Soanala, et arrêta de nouveau un sort - protego - pour que les soins puissent être sinon améliorés au moins poursuivis. Surveillant du coin de l'oeil la plaie qui se cicatrisait, elle essuya sur l'herbe sa baguette magique où perlait une goutte de sang puis passa une main sur son front.

Délivrance ~ Je suis épuisée ! Dites, Harckaitz - si je me permettre de vous appeler par votre prénom - pourquoi êtes-vous là vous aussi? Avez-vous été attiré par les étoiles? Personnellement, j'ai ressenti le...

Silence. Pourquoi se confiait-elle à quelqu'un qui sûrement la haïssait pour une erreur qui après tout n'était pas si répréhensible que cela? Mi-gênée, mi-énervée, elle se tut donc, remettant quelques mèches en arrière, pour finalement se tourner vers la maraudeuse. Oui, silence.

[HJ : Une précision, Gab' : Topaze est assez rancunière et c'est rare qu'elle se mette ainsi aux pieds de quelqu'un. J'te conseille pas d'trop la provoquer. Surtout que je veux que nos personnages soient amis. What a Face

]
Kaitz : T'en fais pas, Kaitz saura se faire pardonner hehe

Invité

Il y a de cela une vingtaine de minutes, Marguerite était sagement couchée dans son lit, côté fenêtre, comptenplant sereinement le halo lunaire. Comme d'habitude, le sommeil lui était indifférent, et ses deux yeux bleus brillaient dans la pénombre. Elle veillait. Sur ces camarades endormis, sur le ciel. Les étoiles. Brusquement, elle se leva, éprouvant le besoin irrépréssible de respirer une bonne goulée d'air. Son habituelle goulée de minuit. S'adossant au bord de la fenêtre ouverte, elle ferma les yeux et laissa la brise agiter ses cheveux. Elle ressentait un ridicule sentiment d'émerveillement et de poèsie. Elle rouvrit les yeux, se secoua, et baissa la tête juste à temps pour apercevoir deux personnes juste en dessous d'elle, au bord du lac. La surprise la fit vaciller, au même moment ou l'une des deux silouhettes tombait lourdement sur l'herbe. Le son sourd lui parvint décuplé par dix, mais c'est surtout sa signification, qui la fit siffler d'horreur : le manche d'un poignard brillait dans le dos de la personne étendue. « Nom de ... »

A présent, elle dévale les escaliers, murmurant des demi syllabes telles que " shhh ... pur .. j'le cr ... ". Ses chaussures claquent sinistrement sur le sol de pierre, le son étant décuplé par dix dans le silence du château. Tout en resserant son manteau enfilé à la hâte, Marguerite regrette soudain de ne pas être restée au chaud dans son dortoir. Elle a vu l'ombre partir, il est vrai . Elle a également aperçu une autre personne visiblement étrangère à l'affaire s'approcher de la " victime ". Mais tout cela sent mauvais. Très mauvais.

Elle arrive enfin sur les lieux. Entre temps, deux nouvelles personnes ont accouru elles aussi. La jeune Serdaigle reconnaît avec surprise le directeur de Poufsouffle, immobilisé par un sort, et la jeune Shakespeare, professeur de sortilège. Silencieuse, elle se rapproche de la pauvre fille étendue sur le sol. Le poignard a été retiré - et ce n'est pas forçément mieux, car elle aperçoit la blessure, luisante de sang. Avec un hoquet de dégoût, Marguerite murmure : « Oh non ... je le crois pas ... Mme Tenshi ! » On la voit. Pas gênée le moins du monde, Marguerite interrompt soudain Topaze, se fichant éperdumment de ce qui a put être dit avant : « Je l'ai vu ! J'ai vu quelqu'un poignarder Mme Tenshi. Il faut ... » Elle s'interrompt soudain, prise au dépourvu. Il faut ... quoi? Elle a vu, oui, mais elle était trop loin pour apercevoir un visage. Son témoignage ne sert à rien. Elle hausse les épaules, déçue de ne rien pouvoir faire. « Non, rien. Je ne sais pas ... Mme, dites moi, est elle morte? Mme ... » Atterée, elle laisse rouler une larme sur sa joue pâlotte. Elle n'a jamais rien vécu de tel.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Ven 10 Nov 2006 - 3:02

« Et bien de reste pas là comme deux ronds de flan espèce de misérable vers de terre, parce que je continuerai à te commander! » fit la fantôme avec hargne en s’élançant.

Samuelle sortie en trombe du hall, débouchant dans l’herbe tendre du parc. Elle fulminait… Non mais qu’est-ce que c’était que cette façon de manquer de respect au personnel de l’école?? Samuelle savait apprécier l’insolence… Mais tout comme la plupart des vrais artistes, elle ne tolérait pas l’incompétence… A-m-a-t-r-i-c-e! « Et rappèle-moi d’enlever des points aux Serdaigles pour insolence envers le Personnel de l’école! » fit la fantôme avant de s’arrêter net devant l’attroupement.

D’un regard inquisiteur, la fantôme détailla la scène… Elle eut un vilain sourire qui fit briller ses dents dans l’obscurité : « Tu joues aux héros Harkaitz? Tu cueilles des trèfles à quatre feuille peut-être? ou tu as perdu qqchose? ta baguette peut-être? »

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Ven 10 Nov 2006 - 15:57

Les liens se déserrent autour de lui, il se débarrasse des cordes rapidement, avec une certaine brusquerie. Il aurait été attaché et attaqué, il aurait préféré ça à être seulement attaché. Au moins attaqué en plus, il aurait pu faire quelque chose. Mais bon, d'un autre côté, c'était mieux comme ça, il était déjà détaché.

- J'ai remarqué qu'il y avait une blessée, Topaze, c'est pour ça que je suis là.

Il dévisage Topaze et la maraudeuse couchée, qu'il reconnaît comme étant Soanala. Muelle rapplique et semble beaucoup s'amuser à voir la scène. Topaze agenouillée près de Soanala, Shaylee la lèvre en sang et lui, en train de se dépêtrer de cordes magiques, assis sur le sol. Il lui adresse un sourire des plus ironique.

- Comme d'habitude, Muelle. Et tu sais très bien quand il fait cueillir les trèfles à 4 feuilles.

Puis il se relève et frissonne. Ce séjour sur le sol ne fut pas des plus agréable en ce mois d'automne tardif. Mais comme si ce frisson avait secoué quelque chose en lui, son énervement et son agacement semble s'envoler. Tout semblait sous contrôle, la plaie avait été résorbée, y'avait aucune menace à proximité.

- Et ma baguette, elle est sur mon bureau, j'l'ai oublié en sortant, c'est tout. J'en ai même pas eu besoin pour enrayer la menace... Oh...

Il se retourne vivement vers Shaylee, se plante devant elle, la détaille un moment et affiche un air penaud.

- J'y suis allé un peu fort, je dois l'avouer... mais j'suis parti comme une flèche quand j'ai vu ce qui s'était passé et comme j'ai pas croisé le salaud qui a fait ça, j'ai préféré ne pas prendre de chance quand j'ai vu la silhouette devant Miss Tenshi, dit-il pour s'expliquer à Shaylee autant qu'à Topaze, et c'était mon seul moyen d'intervention puisque j'avais oublié ma baguette... et que je ne savais pas à qui j'avais à faire. Hum... vous me laissez regarder, Miss Holmes ?

Le regard bleu du directeur de Poufsouffle est presque transparent dans la pénombre. Il essaie de faire abstraction au froid, mais sa peau soumise à l'air froid, se couvre de chair de poule. Kaqitz se plaindre du froid ? Pas question !

Invité

[ HJ : pas gentil de m'ignorer ! x) ]

Marguerite regarde le directeur de Pousfouffle, étonnée. Bizarre ce mec. Il a l'air louche. Elle reprend rapidement ses esprits, essuie la ridicule petite larme qui coule sur sa joue. Se mord légèrement la lèvre : il a l'air fin, couvert d'herbe, s'excusant piteusement devant une élève. Marguerite est tout de même légèrement vexée : il semble ne pas l'avoir vue. En fait, personne ne lui répond. Personne ne l'a vue. Elle va rapidement arranger ça. Plongée dans ses pensées, elle voit à peine un fantôment vaguement transparent passer juste à côté d'elle et la frôler. Elle comptenple sa baguette, songeuse : que peut elle faire? Elle regarde Topaze, qui ne lui a toujours pas répondu, d'un air inquiet. Mais visiblement, Mme Tenshi est encore vivante. Elle respire faiblement. Soulagée, Marguerite prend le parti d'aller voir sa camarade en vadrouille, compatissante : « ça va? T'as pas trop mal ? » Elle la regarde attentivement, et son regard accroche un mince filet de sang coulant de sa bouche. Marguerite frissonne, prend sa baguette et chuchote : « Mais ... tu saignes ... merde, quelle soirée ... »Elle a un regard de reproche à M. Harckaitz. Très responsable, le dirlo ! Gênée devant le silence de l'élève, elle range sa baguette et sort un mouchoir, qu'elle lui tend, silencieuse à son tour.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Ven 10 Nov 2006 - 19:17

Shaylee sentait la panique montée en elle a grande vitesse, il était tellement rare que la jeune fille perde ses moyens mais la il s 'agissait de son père. Elle sentit ses mains devenir moites, sa gorge se serré …si elle finissait par se faire renvoyer…rien ne pouvait lui arriver de pire. Elle serra le poing, avec toute cette panique qui montait en elle, la douleur de sa bouche semblait disparaître. Shaylee pu entendre la professeur de sortilèges libéré Mr Roctsone. Elle réfléchissait à vive allure passant dans sa tête tous les scénario possible. C’est alors qu’un immense frisson lui parcouru le corps en entendant Mlle Shakespeare reposer la question…Que faisait elle la a une heure pareille….

Shaylee était une jeune fille très forte, se laissant difficilement intimidée et à cet instant elle se sentait totalement dépourvue. Elle leva doucement les yeux vers la professeur et après un instant de silence ou son cerveau ne trouvait aucunes bonne explications elle ouvrit la bouche et les seuls son qui en sortirent furent…

Euuuh..mmm *Silence*Euuuh.. *Silence*

Elle se sentait ridicule mais la panique la bloquait complètement, la vérité l’obsédait et ces habituelles capacités de menteuse avaient totalement disparues. Elle se débattait contre elle-même, luttant pour ne pas hurler…La vérité ? Elle avait des insomnies, des cauchemars…tout ca pour quoi ? La pression incessante de son père…Trouver et convaincre sa sœur ou la tuer… Jamais elle ne pourrait confier ca aux professeurs …Elle devenait folle dans ce dortoir…voila pourquoi elle était sortie. A cet instant une jeune fille déboula à toute vitesse, elle disait avoir tout vu …Shaylee poussa un léger soupire, heureuse de voir qu’en ce bref instant l’attention n’était plus sur elle. Vint ensuite s’ajouter un fantômes…tout ce petit monde qui s’agitait autour de la jeune femme étendue sur le sol.

La situation était des plus étranges…Mr Rocstone fini par se relever, il n’avait pas l’air de la meilleur humeur et de toute façon comment l’être dans de telles circonstances. Il s’adressa au fantôme et à Melle Shakespeare avant de finir par se retourner vers Shaylee. Celle-ci baissa rapidement les yeux comme si cela aurait pu la faire disparaître. La jeune fille écouta l’homme et lorsqu’il lui proposa de regarder sa blessure elle acquiesça sans ajouter un mot et elle lui adressa un léger et bref sourire avant d’ajouter.

Il n’y a aucun problème je comprends que vous ayez pu vous tromper …cela arrive a tout le monde.

Elle n’était en générale pas du genre a se montrer si clémente mais en cet instant il valait mieux pour elle qu’elle fasse preuve d’ouverture d’esprit et de diplomatie ….Apres tout elle aurait sûrement besoin qu’on en fasse au temps pour elle plus tard. Elle restait la sur place en attendant qu’il s’approche mais à cet instant la jeune élève intervint elle demanda à Shaylle si ça allait et cette dernière se contenta d’un haussement d’épaules. Shaylee accepta le mouchoir qu’elle lui tendit même si au final ce n’était certainement pas ça qui guérirait la blessure.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Ven 10 Nov 2006 - 22:26

La météorite allait passer ! Elle en était sure !!! Bientot, plus que... quelques minutes, NON, moins que ça ! Seulement une minute ! Et dans sa tête, la jeune femme lança le chronomètre... 60... 59... 58... ect... La jeune femme était vraiment impatiente, très concentrée, rien n'aurait pu la perturber, elle n'entendait que le vent gronder au loin, faisant agiter ses longs cheveux. Toutes ces étoiles, toutes ces perles dans de noir, qui semblaient retracer chacunes leur histoire, l'émerveillaient. Soudain, il lui sembla entendre un léger fretillement dans l'herbe derrière elle, mais on n'en était maintenant à 5... 4... 3... elle ne pouvait se retourner, quoique soit ce petit rongeur, elle ne bougerait pas d'un cheveux !

Et voilà, la météorite passait, éclairant le ciel d'une superbe lumière rouge, jaune... Mais à ce même instant, une douleur effroyable lui parvint tel... tel un couteau planté dans le dos ! Elle eut à peine le temps de laisser échapper un "Awww" d'une voix si légère qu'on eu cru à un murmure, que déjà, elle sentait ses paupière s'abaisser et son corps se laisser tomber en arrière. Elle fronçait les sourcils, serrait forts les yeux, la douleur l'envahissait lentement et paralisait maintenant tous ses membres. Elle était réellement bloquée, sur le flanc, dans cette herbe fraîche...

~ Silent ~

Plus rien, le noir, le blanc, le vide, le néant, le rêve, le cauchemard, le trou, ce bouleversement d'idées dans son esprit, La mort ?! On ne sent plus entre ses doigts, cette main à laqu'elle on s'accrochait avec force, on s'en va ? On part, puis... non ! On revient ?

~ Silent ~

Des formes floues, la tête qui tourne, d'étranges sons, on est perdu, que se passe-t-il ?
La jeune femme reprend brutalement le souffle, cet air glacé la hantant, elle tousse, du sang... Et, étrangement, cette douleur semble repartir comme elle est arrivée. Elle tourne la tête, à droite, tente malgré les faiblesses de se redresser, en vain... Toujours ces formes, ces sons et petit à petit, ils deviennent plus clairs. Des gens, beaucoup trop de gens autour d'elle, beaucoup trop de bruit aussi, tout cela résonne dans sa tête.

La jeune femme trouva enfin la force de se relever, elle passa une main tremblante dans ces cheveux pour les lui dégager du visage, et tout ce monde autour d'elle semblait surpris, inquiets aussi peut-être. Il faisait toujours aussi noir, mais ce réveil semblait l'éblouir, un réel choc. Elle reprenait esprit petit à petit, elle passa une main dans son, où la douleur, bien plus faible qu'avant certes, persistait tout de même. Il n'y avait rien ! Seulement, un trou dans sa cape. Tout était brouillon, que s'était-il passé ?

~ Je... Où... Que, que s'est-il passé ? balbutia-t-elle, relevant le regard, sans même avoir vraiment regarder qui était là. Ou bien peut-être tout était encore trop flou, mais elle distingua enfin quatres individus, peut-être cinq, une voix grave, une douce, une stridente, une timide, une autre faible... Ces voix lui étaient toutes plus ou moins familières. Rocstone ! Le directeur des poufsouffles ! Et Shakespeare ! La jeune professeur de sortilèges, ce devaient être eux ! Que faisaient-il là ?!

La jeune femme voyait à présent plus clair, il y avait deux adultes, une jeune fille, une plus jeune et ... autre chose ? Ah, elle était toujours aussi perturbée, elle prenait son souffle profondément, cette histoire l'effrayait aussi probablement. Elle voulait des réponses à ses questions, mais, elle avait l'impression de ne pas être entière, elle avait l'impression qu'une partie de son esprit n'était pas tout à fait encore revenu à lui, qu'il l'empechait de comprendre telle un obstacle redoutable...

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Ven 10 Nov 2006 - 23:11

Le chaos d’un drame bien orchestré! Aaaah! Pensait Samuelle avec satisfaction. La fantôme, les mains dans les poches, fit un clin d’œil à la victime. Pauvre maraudeuse… Ils étaient tous tellement occupés à s’interroger les uns les autres… Curieusement elle se sentait une certaine sympathie pour cette maraudeuse : « T’as raté ta chance d’entrer dans le syndicat des fantômes, fillette! Voilà ce qui est arrivé! » fit-elle avec sollicitude. De la sympathie et un rien de gêne pour celle qui avait presque connu la mort. « T’as le cœur étourdit? C’est ton empreinte… Lorsque la vie prend le large, l’empreinte commence à se détacher progressivement… Prend le temps de te recentrer à l’intérieur de ton corps, une fois les derniers petits ajustements fait, tu seras de nouveau complètement toi-même… » expliqua-t-elle comme si elle jasait de couture… « Vous avez été poignardée, fillette! » termina-t-elle simplement.

Sujet: Re: Près du lac... [Libre] Sam 11 Nov 2006 - 7:35

Kaitz, recevant l'approbation de la préfète pour examiner sa blessure, lui saisit le menton entre ses doigts et inspecte soigneusement les deux côtés de sa mçachoire. Même pas nécessaire de lui dire « ouvre la bouche ». Kaitz s'était fait péter la gueule assez souvent, par Less et Muelle surtout, pour savoir après combien de temps l'enflure s'installe et là, il n'y en avait pas beaucoup, malgré les quelques minutes passées. Y'avait donc rien à craindre pour l'esthétique.

- Rien de grave, plaie mineure. Ce sera agaçant quelques jours, mais de l'extérieur, rien n'y paraîtra. Enfin, demain, ça devrait être disparu, sauf peut-être la lèvre... y'aura une petite plaie quelques jours, mais aucune ecchymose au niveau de la mâchoire, sinon, ce serait déjà bleu... et c'est normal que ça saigne beaucoup... pour l'instant... quand ça fera mal, prenez de la glace. Votre saveur préférée va accélérer la guérison, complète-t-il avec un sourire. Enfin, encore désolé...

Il lui prend le mouchoir qu'une autre jeune fille (mince les élèves sortaient de partout, qu'avaient-elles à ne pas dormir à cette heure ? Et que des filles... il avait de la chance à tout bien réfléchir) lui avait donné et éponge délicatement le sang sur la lèvre de Shaylee. Kaitz passe son regard transparent de la lèvre aux yeux de la préfète et lui adresse un petit sourire sincèrement navré. Il jette un regard à la jeune fille qui avait tendu le mouchoir.

- Vous dites avoir vu quelque chose Mademoiselle Lenny ? Qu'avez-vous vu au juste ?

Au même moment, soanala semble reprendre ses esprits et demande ce qui s'est passé. Muelle lui répond aussitôt, avec des mots qu'il n'aurait pas utilisé à ce moment là, mais qui, venant d'un fantôme, étaient plus que adéquats. Profitant que l'attention de la victime soit portée sur le fantôme, il s'approche tout près de Topaze, juste un peu derrière elle et lui chuchote à l'oreille ces quelques mots.

- Vous avez refermé la plaie avant ou après vous êtres assuré que les organes étaient intactes ? Sinon faudra annuler le sort... et vous pouvez me croire sur parole, c'est encore plus douloureux que le premier coup...

Invité

Harkaitz ~ J'ai remarqué qu'il y avait une blessée, Topaze, c'est pour ça que je suis là.

Soupir. A peine Harkaitz avait-il pu répondre à sa question que déjà une nouvelle personne arrivait : une élève de surcroît ! Stupéfaite, la professeur ne pouvait s'empêcher de trouver que la situation devenait particulièrement incongrue; Harkaitz, elle-même, deux élèves et, bien sûr, une des maraudeuses poignardée. Sourire. C'en devenait comique si on prenait ne serait-ce qu'un peu de recul. Se refusant à rire maintenant, Topaze se tourna avec beaucoup de sérieux vers Marguerite S. Lenny. Son sourcil se haussa lentement, avant qu'elle recouvrît le sens de la parole : non seulement c'était une serdaigle de deuxième année qui enfreignait les règles en étant là, mais en plus elle disait avoir vu quelque chose. Avec une très forte envie de répliquer quelque chose au ton ironique, Topaze se contint avec une certaine difficulté, détournant le regard : qu'avait-elle à être de si bonne humeur en un tel moment? La jeune fille paraissait, au contraire, bouleversée : elle en pleurait. Amusée, la professeur comprenait tout de même qu'elle se devait de la rassurer.

Délivrance ~ Non, elle n'est pas morte, et elle ne mourra pas ce soir.

Sarcasmes. Elle aurait pu se comporter avec bien plus de douceur, mais pourtant son ton montrait sa sympathie : elle n'était pas méchante avec cette élève. En fait, elle cherchait simplement à ne pas trop montrer qu'elle prenait extrêmement au sérieux cette histoire : rester calme, et ne pas oublier l'humour. Justement ! Pour souligner la notion comique de la scène, un autre personnage était arrivé. Etait-ce un homme ou une femme? Et pourquoi semblait-il briller dans la nuit? Plaquant sa main contre sa bouche, Topaze regarda le fantôme de Poufsouffle avec un étonnement vraiment pas dissimulé. Samuelle Daee. Elle en avait auparavant entendu parler, mais c'était amusant de rencontrer la célébrissime actrice de ces lieux. Ce que la professeur remarqua en premier furent ses chaussons. Un fantôme portant des chaussons. Topaze se pinça. Aïe. Quelle abrutie ! Levant les yeux au ciel, elle finit par écouter la discussion P-A-S-S-I-O-N-N-A-N-T-E de Samuelle et de Harkaitz. Heureusement, son regard se tourna vers un scène assez touchante : Marguerite donnait un mouchoir à Shaylee. Solidarité entre élèves? Disons que c'était mignon. Elle leur fit un sourire compatissant, avant de regarder Harkaitz examiner avec attention Mlle Holmes. Apparemment, c'était une plaie mineure. Soulagée, Topaze sourit. Sursaut ! Soanala, presque oubliée à terre, venait de parler. Elle s'était éveillée. Sourire. Samuelle s'occupait avec brio de lui expliquer la situation dans laquelle elle se trouvait, et mentalement la jeune professeur ne put s'empêcher de vouloir s'esclaffer. Hélas, ç'aurait été réellement impoli. Ce que M. Rocstone lui souffla à l'oreille ne lui donna au contraire pas de raison de sourire.

Délivrance ~ Comprenez naturellement, dit-elle en se tournant vers lui, que je n'aurais pas refermé la plaie si je n'avais été sûre de l'état de ses organes. J'ai soigné auparavant, aux quatre coins du monde. Ne vous inquiétez pas, Harkaitz, elle se rétablira très vite.

Son ton était ferme. Plein d'assurance. Elle avait en effet soigné à ses dépens, partout sur la Terre, apprenant ainsi des techniques qui n'étaient plus employées en Occident. La guérison ne lui posait plus de problèmes - elle était certaine que Soanala irait de mieux en mieux.

Délivrance ~ Enervatus, chuchota-t-elle dans la direction de la maraudeuse.

Silence. Il fallait qu'elle fasse ce sort, car elle remarquait avec justesse que Soanala voyait trouble, ce qui était en soi compréhensible dans son état. Enervatus servait normalement à inverser les effets de Stupéfix; mais Topaze avait découvert avec le temps que ce sort pouvait être nuancé, ce qui avait été ici le cas. La femme se sentirait juste mieux - peut-être si elle mangeait une barre de chocolat alors serait-elle en pleine forme, si l'on ne prenait pas en compte les vives douleurs qu'elle ressentirait au niveau de la plaie.

EDIT SOA : Je demande juste que vous alliez doucement comme je l'ai dis, je ne peux venir ici très souvent en semaine... Merci ! =]