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| [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane | |
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Artemis S. P. Hurricane.
Nombre de messages : 56 Age : 32 Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 26/02/2008
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| Sujet: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 0:18 | |
| CARTE D'IDENTITÉ
- Nom l Prénom : Hurricane, Artemis Soen Potlemy
- Poids : 54 Kg
- Taille : 1 m 75
- Yeux : Noisettes
- Cheveux : Blond mais teint en noir avec quelques méches blanches
- Date de naissance : 13 Janvier 1987
- Année scolaire : Sixiéme Année
- Etat civil :Celibataire mais a la recherche - peut etre - d'un jeune demoiseau ( oui, oui, vous avez bien lu, il est gay et nullement à cause de l' avatar : Bill Kaulitz).
- Adresse : Bill réside Henley-on-Thames en Angleterre au bord de la Tamise.
Dernière édition par Artemis S. P. Hurricane. le Mer 27 Fév 2008 - 5:33, édité 2 fois | |
| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 0:44 | |
| II. Histoire :_Prologue : The Little Crooked Boy.Extrait du Journal de Artemis S. P. Hurricane Je m’appelle Artemis Soen Petrine Hurricane. J’ai eu 16 ans le 29 Février de cette année. Donc, depuis que je suis né, il n’y a eu que quatre 29 Février. J’ai donc, techniquement, 4 ans. Mais je vous rassure, cette information n’a pas d’effet néfaste sur mon mental ; je ne me promène pas avec une tétine dans la bouche. C’est juste une remarque en passant. Oui, je suis un adepte des « remarques en passant ». Vous vous en apercevrez bien vite. Pourquoi écrire un Journal ? Là encore, pas d’inquiétude, je ne suis pas une pseudo fillette qui écrit n’importe quoi sur un cahier. Non, pas du tout. Je suis juste un adolescent mal dans sa peau, comme plus des ¾ des adolescents de la Terre. Sauf que moi, je hais tout le monde. Pourquoi ? Parce que. Tais-toi et dors. On peut dire que dans ma famille, nous ne sommes pas très démonstratifs. Pas de longues embrassades ou de câlins sincères avec une musique nostalgique en accompagnement. Pas vraiment, non. Chez nous, c’est plutôt dîners silencieux à une trèèèèèès longue table avec une mélodie austère jouée au clavecin en accompagnement. Vous voyez le genre ? Autre remarque en passant, j’ai un frère jumeau et deux petites sœurs. Si vous visualisez bien la scène, imaginez ensuite que cette noble famille a perdu son argent, son château et sa crédibilité. Il ne lui reste que son titre, qui n’est cependant que théorique. Vous pouvez donc aisément vous douter que cette décadence mette le couple, mes parents, dans une colère noire et les plonge dans la haine. Même si cette chute a eu lieu il y a de cela plusieurs siècles. Ça s’est passé quand les Français ont renvoyé les Anglais chez eux, au Moyen-Âge. Mes ancêtres vivaient en Aquitaine. Et les Français les ont lynchés. L’Angleterre les a oubliés, et mes ancêtres sont devenus de simples citoyens munis d’un titre inutile. Les Hurricane sont bien sûr rentrés au pays, mais rien à faire. Pas le temps de s’occuper des raclures. C’est la loi du plus fort. Ma famille a donc sombrée dans l’oubli, la haine et la vengeance. Par contre, ce que je ne m’explique pas, c’est pourquoi nous éprouvons tous la même chose… Fatalité ? Malédiction ? Je n’en sais rien. Toujours est-il que nous n’aimons personne. Et lorsque nous nous attachons à quelqu’un, ça finit toujours par mal tourner. Bien sûr, quelques Hurricane semblent bien se porter, nous ne sommes pas tous des Maudits, mais si on fait dans les généralités, c’est le cas. En ce qui me concerne, j’aimerais bien parfois me libérer de ce lien étrange. J’ai une théorie cependant. Peut-être que ce n’est pas une malédiction, mais que, simplement, nous traînons un trait de caractère qui nous pousse à être sauvages et pessimistes. C’est sans doute ça. Donc, je dois mettre notre « malchance » sur le compte des gènes ? Bien. Enfin, de quoi parlions-nous ? Ah oui ! De ma famille actuelle. Je me répète, mais j’ai donc deux petites sœurs et un frère jumeau. Et mes parents, bien sûr. Je ne m’entends pas bien avec eux, je parle de mes parents, et eux ne s’entendent pas bien avec moi, comme avec tout le monde d’ailleurs, remarque en passant troisième édition. Je parlais de l’ambiance familiale plus particulièrement. C’est assez bizarre… C’est un mélange de noblesse et de populaire. Quelque part, mes parents essayent de maintenir le niveau, de sauver les meubles - façon de parler, hein ! Y’a pas d’inondations dans la maison ! - mais vu qu’on est fauché comme les blés, ils ne peuvent pas faire grand chose. A part snober les voisins qui ne comprennent pas, les pauvres… Sinon, pour faire genre, ils font une chose horrible. Vraiment horrible. Ils ont instauré à la maison les règles de savoir-vivre de la noblesse ! Alors nous avons passé un marché avec toute la fratrie. Les parents disent ce qu’ils veulent tant que nos chambres et notre style vestimentaire est épargné - oui parce que le look catho BCBG ça va bien deux minutes ! C’est honnête, non ? Au début, ils n'ont pas apprécié. Mais à force de persuasion, ils ont fini par craquer. Victoire ! On a même fait un contrat qui est caché dans une petite cache dans le plafond pour pas qu’ils le détruisent. Chut, ne dites rien surtout ! Sinon je vous coupe les veines ! Je vous jure que j’le fais ! Alors la ferme. Bon, autre remarque en passant, faudrait peut-être que je vous dise comment s’appellent les différents membres de ma famille. Procédons du plus âgé au plus jeune. Mon père : Edward, 44 ans ; ma mère : Lilian, 44 ans ; mon frère jumeau : Nearyan, 16 ans ; moi : Artemis, 16 ans ; ma petite sœur : Belinda, 15 ans ; et mon autre petite sœur : Sugar, 14 ans. Si je devait attribuer a chacun un adjectif, dans l’ordre, ce serait : Avide, Jalouse, Energique, Parfait, Capricieuse et Timide. Comment ça y’a une erreur ? Bon ok, je suis pas parfait. Disons… Instable. Oui, c’est bien, Instable. Très bien même. Passons à présent à mon lieu de « vie ». J’habite dans un village paumé typiquement British au bord de la Tamise : Henley-on-Thames. Il s’agit donc d’un minuscule village situé au pied des Chiltern Hills, entre Oxford et Londres. J’habite dans une grande maison de campagne avec un vaste jardin rempli de mauvaises herbes qui donne sur la forêt, où il y a un étang et plusieurs ruisseaux. Un grande maison toute tordue au milieu d’un grand jardin tout tordu. The Little Crooked House. Il était un homme tordu qui marchait sur un chemin tordu. Il trouva une pièce de six pences tordue sur une barrière tordue. Il acheta un chat tordu qui attrapa une souris tordue. Ils vécurent tous dans une petite maison tordue.C’est tout à fait ça. Dans mon monde, tout est tordu. Mais j’aime cette maison. J’y suis né, ou presque. En tout cas, j’y vis depuis que je suis sortis de l’hôpital avec mon jumeau, lorsque j’étais un nouveau-né possédant trois cheveux, zéro dent et une paire d’yeux bleus qui ont viré au vert foncé. C’est à partir de là, que je vais vous conter mon histoire… empoisonnée. [1068 Mots]
Dernière édition par Artemis S. P. Hurricane. le Dim 2 Mar 2008 - 1:47, édité 1 fois | |
| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 4:10 | |
| _Phase 2 : The Butterfly Effect. Extrait du Journal d’Artemis S. P. Hurricane
Des bruits. Des voix. Mais je ne comprenais pas ce qu’elles disaient. Où étais-je ? L’odeur n’était pas celle de la maison où de ma chambre. Pourquoi ? Comment ? Parce que. A cause. Je ne trouvais pas de réponse, et cela m’insupportait. Je ne parvenais pas à ouvrir les yeux. Etais-je devenu aveugle ? Pourquoi seule mon ouïe marchait ? Et encore, elle marchait mal. A force de me débattre pour réussir à soulever mes paupières, je réussis. Grave erreur ! La lumière blanche et crue m’aveugla douloureusement. Je refermai les yeux et gémis. Des pas se rapprochèrent de moi et on susurra à mon oreille :Docteur Snow – « Artemis ? Je suis le Docteur Snow. Est-ce que tu m’entends ? »Machinalement, je fis oui de la tête, sans pour autant rouvrir les yeux, encore blessé par la lumière. Il poursuivit :Docteur Snow – « Artemis, tu es à l’hôpital Sainte Mangouste. Peux-tu parler ? »A l’hôpital Sainte Mangouste ? Je n’étais donc dans un centre médical de sorciers, à Londres. Ah ! Voilà qui à du faire un choc à mes parents ! Allez à Londres ! Eux qui détestaient y mettre les pieds… Pour répondre à sa question, je tentais de dire « oui », mais je ne réussis qu’a émettre un grogne guttural. Pas très brillant. D’ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi j’étais à l’hôpital, pourquoi j’étais autant dans les vapes, pourquoi je n’arrivais pas à parler, pourquoi j’avais si mal à la tête. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que, mon chéri, la vie est injuste et que jamais tu n’auras de réponses si tu continu à ramper comme une larve. Alors lèves-toi ! Lentement, douloureusement, je me mis en mouvement, utilisant mes maigres forces, ma maigre volonté. En fait, j’avais toujours été très « incomplet ». Une fois que je fus légèrement redressé, appuyé sur mes coudes chancelants, j’ouvris difficilement les yeux. Autour de moi, une chambre d’hôpital immaculée, avec une petite table, deux chaises, quelques tableaux à l’aquarelle, sans intérêt, et la même chose un peu plus loin, avec un autre lit, où était allongée une sorcière assoupie. Je reportai mon regard abasourdi sur le groupe autour de mon lit. Le Docteur Snow et Edward. Il n’y avait pas Nearyan. Ma volonté s’effilocha et je retombai mollement sur mon matelas. Pire, mon père était présent. Super. Et vu son regard exprimant une fureur froide des plus virulentes, j’avais toutes les raisons de penser que j’allais passer un sale quart d’heure. Mais cet hypocrite, lorsqu’il se retourna vers le médecin, arborait un air inquiet. Là, j’eus envie de lui sauter dessus et de lui hurler d’avouer ce qu’il pensait de moi. Je serrerais mes mains autour de son cou et… Attends ? Qu’est-ce que je raconte moi ? … Instant de réflexion… Ah ! Je sais ! Nearyan ! Le ciseau ! Tout à coup, les deux hommes se retournèrent vers moi, interloqués. Aïe ! J’avais pensé tout haut. Vu l’air profondément dégoûté de mon paternel, il était déjà au courant. Le Docteur, lui, resta impassible. Je détournai la tête, empourpré. Il me regardait comme si j’étais un déchet, et ça, ça m’étais insupportable. Le feu me rongeai l’estomac. J’avais l’impression qu’un démon des Enfers y avait élu domicile et que j’étais son pantin. Pourquoi étais-je le pantin de tout le monde ? Encore une question sans réponse…
☆
Deux années ont passées depuis ce tragique incident. Enfin, tragique… Un père honteux et dégoûté, une mère glacée, un jumeau plus que distant, une première sœur indifférente et une autre inquiète, vous appelez ça comment ? Moi je sais pas trop… « Le début des problèmes » ? Je trouve ça adapté, moi. En tout cas, les docteurs n’ont pas trouvés ce que j’avais. Ils sont restés perplexes. Moi je dis que c’est normal qu’ils n’aient rien trouvé, puisque je n’ai rien. Je suis pur. Pur comme le cristal de Baccarat, pur comme l’eau qui coule de la montagne, pur comme la neige qui n’a pas encore touché le sol, pur comme la colombe blanche. Manquait plus que l’auréole et les ailes de cygne. D’ailleurs, un jour, durant ce laps de temps de deux ans, pour prouver mon innocence, j’ai été chercher un cygne qui barbotait dans l’étang dans la forêt. Je l’ai attrapé – c’était dur ! – et je lui ai coupé les ailes avec la cisaille qui sert à couper les haies, vous savez ? Ce qu’a Edward aux Mains d’Argent. Eh ben, voilà. C’était tellement beau. Le rouge qui coulait en cascade sur les plumes blanche et l’oiseau, privé de sa liberté, qui se débattait sur le sol couvert de feuilles. Il piaillait, appelait, mais personne n’était là pour le sauver. Mais de toute façon, il était perdu. Ce sang qui coulait me rappelait ce jour… Le jour où j’étais si proche de la victoire. Le jour où j’avais faillis m’approprier Nearyan. Après avoir tué le majestueux oiseau, je ne me rappelle pas bien. Je sais que je suis revenu avec mes ailes que je m’étais accroché dans le dos – air horrifié de tout le monde alors que j’étais très mignon comme ça – et que mon père a courut dans le bois. Et là, on m’a apprit au moyen d’une bonne claque, d’un joyeux coup de pied aux fesses et d’un savon mémorable, que le cygne avait été déchiqueté avec la cisaille. Etrange. Je n’ai pourtant rien fait, moi. Plusieurs incidents du genre se sont déroulés ainsi, avec les animaux du voisinage. Et certains viennent même se plaindre de mon comportement hystérique alors que je n’ai même pas le droit de sortir ! Mais bien sûr, les auteurs de mes jours gobent comme des poissons hors de l’eau ! Soit disant, je piétinerais leur jardin et les insulterais ! Quand même, ce qui m’a le plus blessé, c’est que mon frère m’ignore à ce point. J’ai bien essayé de renouer, de me faire pardonner – pourtant je n’ai rien fait de mal – mais rien à faire ! Je n’existe plus pour lui ! J’essaye de me faire remarquer, mais silence radio de son côté. J’ai juste le droit à un « Laisse ton frère tranquille ! » de la part de Lilian. Même mes sœurs n’osent pas m’approcher, même Sugar avec qui je m’entends bien ! Belinda, je ne suis qu’un imbécile pour elle, je le sais à son regard dégoûté. Le même que celui de père. Je les déteste tous les deux.
L’événement majeur intervint l’été de mes onze ans. Je jouais dans le jardin avec mes petits bonhommes de boue – des gens que je modèle avec de la boue et que je fais sécher – quand ma mère est venue me tendre une lettre de parchemin. Je l’examinai, curieux. Une écriture manuscrite indiquait :
« Mr. Artemis Soen Ptolemy Hurricane 152, Wood Road Henley-on-Thames Oxfordshire »
Je jetai un regard interrogatif à ma mère, mais celle-ci était déjà loin. Je l’ouvris avidement, curieux de savoir qui m’écrivais, ce qui était rare. Je lus la lettre à toute vitesse. J’étais admis à Poudlard ! Génial ! Je sautai de joie en poussant des cris d’allégresse. Adieu maison ! Je te quitte 10 mois ! Enfin libre de sortir !
☆
Je pleurais. A Poudlard, les gens étaient méchants, ils se moquaient de moi. Tout ça parce que, selon eux, j’étais bizarre. En plus, je n’avais pas de style, ce qui était une autre source de moqueries. Comme toujours les gens s’organisaient autour de Nearyan, qui lui, semblait heureux. Nous étions tous deux à Gryffondor. Je ne saisissais pas le sens réel de cet appartenance à une quelconque maison. Pour moi, Gryffondor, Serpentard, Serdaigle ou Poufsouffle, c’était du pareil au même. Les élèves, d’où qu’ils viennent, venaient me chercher des noises. Oh, bien sûr, je n’avais pas toute l’école sur moi, mais ceux qui ne m’abaissaient pas m’ignoraient ou me lançaient des regards emplis de pitié, ce qui n’était guère mieux. Je ne voulais pas que l’on ai pitié de moi, ni que l’on soit indifférent à mon égard. Mais ça, tout le monde s’en fiche, de ce que je veux ou ne veux pas. Mon grand frère de 6 minutes faisait partie de ceux qui faisaient comme si je n’existais pas, c’est très vexant. Je pensais sans cesse à une chanson de Muse, mon groupe préféré, bien qu’il soit moldu. Butterflies & Hurricanes. C’était son nom. La théorie du Chaos. Oui… Cet acte insignifiant, lorsque j’avais attaqué mon frère, avait déclanché cette horrible réaction en chaîne dont je ne voyais pas la fin. Alors, tout bas, je chantais cette chanson qui m’allait si bien :
Change,
Change,
Everything you are
Tout ce que tu es
And everything you were
Et tout ce que tu étais
Your number has been called
Ton numéro a été tiré
Fights, battles have begun
Les combats et les batailles ont commencé
Revenge will surely come
La revanche viendra sûrement
Your hard times are ahead
Tes périodes difficiles sont devant toi
Best,
Le meilleur,
You've got to be the best
Tu dois être le meilleur
You've got to change the world
Tu dois changer le monde
And use this chance to be heard
Et utiliser cette chance d’être entendu
Your time is now
Ton heure est venue
Change,
Change,
Everything you are
Tout ce que tu es
And everything you were
Et tout ce que tu étais
Your number has been called
Ton numéro a été tiré
Fights, battles have begun
Les combats et les batailles ont commencé
Revenge will surely come
La revanche viendra sûrement
Your hard times are ahead
Tes périodes difficiles sont devant toi
Best,
Le meilleur,
You've got to be the best
Tu dois être le meilleur
You've got to change the world
Tu dois changer le monde
And use this chance to be heard
Et utiliser cette chance d’être entendu
Your time is now
Ton heure est venue
Don't,
Non,
Let yourself down
Ne te laisse pas tirer vers le bas
Don't let yourself go
Et ne te laisse pas abattre
Your last chance has arrived
Ta dernière chance est arrivée[right]
Best, [right]Le meilleur,
You've got to be the best
Tu dois être le meilleur
You've got to change the world
Tu dois changer le monde
And use this chance to be heard
Et utiliser cette chance d’être entendu
Your time is now
Ton heure est venue
C’est ça, je dois être le meilleur et contrer cet horrible effet papillon !
[ 1764 Mots ]
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| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 4:58 | |
| [Cette partie comporte un passage pouvant choquer les âmes sensibles. (ANGST)]_Phase 3 : Oh My Drug.
Extraits du Journal d’Artemis S. P. Hurricane
Vacances d’été. Enfin ! Cette année a été catastrophique. Aucun amis. Aucune bonne note. Je suis un mauvais élève doublé d’un mauvais camarade. A la vue de mon bulletin qui pourrait aisément servir de torchon ou de papier toilette, ma mère est devenue blanche, verte, bleue, puis rouge. Un vrai feu d’artifice ! J’aurais presque applaudit si elle ne m’avait pas hurlé dessus. La tornade passée, lorsque je me croyais à l’abris, c’est le cyclone qui m’est tombé dessus. Comprenez : mon père. J’ai eut mal à la joue toute la soirée et mes fesses ont eut des élancements pendant au moins cinq jours. Impossible de m’asseoir sans retenir un gémissement ! Je m’en souviens encore… Bref, contrairement à ce que j’avais crus, c’était un soulagement de rentrer à la maison – malgré les incidents à la lecture de mon chef d’œuvre. J’étais en train de me promener dans la forêt lorsqu’il débarqua dans ma vie, tel un ange. Lui. Ma drogue. Mais avant, laissez-moi vous décrire l’ambiance. Remarque en passant, je suis accros aux ambiances et aux mises en scène… La lumière éclatante du soleil avait des reflets vert clair et doré en passant à travers le couvert des arbres moussus. Elle ricochait sur le sol et sur ma peau, la réchauffant délicieusement. Les oiseaux chantaient et les écureuils gambadaient. Le murmure du ruisseau me flattait l’oreille, de même que le chuchotis du vent dans les arbres. Un vrai décor de conte de fées. Je portais une chemise sans manche à moitié ouverte, un bermuda en jean et des chaussures de marche. Simple et neutre. Je me trouvais resplendissant à douze ans, malgré ce que sifflaient les autres. C’est en chantonnant, l’air absent, que je le vis surgir gracieusement de derrière un buisson de roses sauvages, une de ces fleurs à la main. Son petit sourire énigmatique me fit stopper. L’éclat cuivré de ses cheveux me fit béer. La douce lueur de sa peau pâle écarquilla mes yeux. Ses lèvres pleines et immaculées firent battre mon petit cœur noir. Son regard envoûtant vert émeraude me fit sombrer. J’étais amoureux. Diablement amoureux. Mon cœur sautait dans ma poitrine, fou, possédé. Ma drogue s’avança vers moi. Sa démarche était si légère, si élégante, que je faillis défaillir. L’objet de mon trouble se posta devant moi, je me figeai, et effleura ma joue avec la rose qu’il tenait dans sa délicate main fine. J’émis un petit gargouillis. Mon fantasme vivant éclata d’un rire cristallin, carillon du vent. Ma gorge se noua et mon estomac fit un bond. Il pencha la tête sur le côté, craquant, et demanda en m’adressant un sourire scintillant, époustouflant : Drug – « Bonjour. Belle journée, n’est-ce pas ? »Je balbutiai, rouge comme une pivoine, ne sachant trop que faire : Poison – « Euh… Oui. Certes. Euh… Ah… Ben… »Il éclata de rire à nouveau. J’eus un frisson. En fait, pour vous dire la vérité, je dis « il », mais je n’avais aucune idée de son sexe ! Et encore aujourd’hui je ne sais pas. Fille ? Garçon ? Je ne sais pas. C’était soit un garçon très efféminé, ou alors une fille aux allures garçonnes. Tout ce dont j’étais sûr, c’est qu’il était diaboliquement beau et que mon cœur allait exploser en peignant les arbres de rouge. Je n’arrivais pas non plus a déterminer son âge. Ses longs doigts fin touchèrent à peine ma joue et il demanda : Drug – « Comment t’appelles-tu ? »Poison – « Artemis. »Etrange. Moi qui étais si sauvage, j’avais répondu sans hésiter à cet inconnu hermaphrodite. Nouveau sourire qui déchira mon cœur. Drug – « Et moi Drew. »Hum ! Voilà qui ne m’arrangeait pas ! Il avait un prénom androgyne ! Comme le mien. C’était très étrange. Il correspondait parfaitement à l’idéal que je n’arrivais pas à exprimer. L’idéal que je m’étais forgé intérieurement. Que je n’osais affirmer. Il était là, devant moi. Nous restâmes sans bouger durant une durée indéterminée qui passa avec une vitesse fulgurante. Puis, alors que je tendais timidement la main vers lui pour vérifier la substance de sa peau sans défaut, il fit volte-face et disparut dans les ténèbres du bois. Les… Les ténèbres ? Je regardai autour de moi. Beuh. Il faisait nuit ! Enfin presque nuit. En tout cas, le crépuscule était passé. Soudain, la voix lointaine de ma mère me tira de mes songes. Grrr. Ça y est. La revoilà partie, l’autre. Je rentrais à la maison en traînant les pieds, non sans jeter quelques coups d’œil plein d’espoir vers la forêt. Je revis Drew tous les jours durant les vacances. Un jour, en me levant, je le trouvai même dans ma chambre ! Il me semblait qu’il ne mangeait ni ne dormait. J’étais inquiet pour lui, mais à chaque fois, il balayait mes craintes d’un geste de main ou d’un sourire. Je l’aimais tant. Tous les jours, j’attendais, posté à la lisière de la forêt, qu’il apparaisse et me précipitai sur lui. Dans l’attente, mon cœur dépendant était serré et je tremblais, comme un drogué en manque. Mais lorsqu’il venait enfin, mon cœur s’envolait loin, très loin vers le ciel, fou de joie. Tout en Drew me plaisait. Son sourire mystérieux, sa peau de pêche, sa noble démarche, ses geste gracieux, sa voix mélodieuse, son débit fluide, son rire argentin, son corps svelte, son nez droit, sa bouche bien dessinée, son cou fin, ses mains et ses doigts effilés, sa douce haleine, son souffle frais, ses yeux brillants… Tout. Absolument tout. Je mourrais pour lui. Je vendrais mon corps pour le satisfaire. Je me mutilerais. Tout. Je suis tout à lui. Pour la vie. Pour la mort. Le mieux – et aussi le pire – c’est lorsqu’il m’embrassait. Lorsqu’il m’accordait un de ses merveilleux baisers. Quand ses lèvres se posaient sur les miennes, mon cœur s’arrêtait, tombait comme une pierre, puis décollait vers les nuages. Parfois, je pleurais ou m’évanouissais – quelques secondes – de bonheur. Notre amour n’était pas charnel. A part les baisers, on ne se touchait pas. Tout n’était que pureté et sentiments profonds. C’était beau, à en crever. S’il me quittait, je mourrais. Nous nous amusions bien. Un jour, il voulu nous prendre en photo. Je refusai. Je n’aimais pas les photos. Alors il se prit tout seul. Comme il me tardait de développer la pellicule ! Mais il n’était pas question de nous séparer. Jamais. En tout cas, ma famille voyait d’un mauvais œil mes absences à répétition. Lorsqu’ils me demandaient où je courrais comme ça, gai comme un pinson, je disais que j’allais me promener dans la forêt. Mais ils n’étaient pas dupes. Un jour, ô miracle, Nearyan me demanda, soupçonneux, avec qui je parlais avec tant d’entrain. Furieux et ahuri, je répondis : Poison – « Tu m’as suivis ! »Nearyan – « Oui. Mais tu n’as pas répondu à ma question. »Poison – « T’as pas à me suivre ! Et moi, je ne te dois rien ! »Furibond, je m’enfuis en courant. Comment avait-il osé ! Cette discussion ne fis qu’altérer un peu plus nos relations déjà en mauvais état. Quelque part, j’étais triste. Mais je repoussais bien vite ma nostalgie lorsque je pensais à Drew. Oh ma drogue adorée ! ☆ Mais un jour, ma vie bascula de façon irrémédiable. Mes parents me prirent entre six yeux, pour parler sérieusement. « Il faut qu’on parle ». Gloups ! On a tous entendu un jour ce « il faut qu’on parle » et ça ne nous a jamais porté chance. Mon père débuta, sévère : Edward – « Artemis, dis-moi où tu vas comme ça ! Qui t’attire dans la forêt ? »Lilian – « Nous savons que tu vois quelqu’un. Nearyan nous a raconté. »Arrrgh ! Ce sale chien ! Il m’a vendu ! Je vais le tuer ! Qu’est-ce qui le poussait à faire ça ? La jalousie ? Il n’avait y réfléchir avant, au lieu de me repousser ! Je ne répondis rien, fuyant le regard inquisiteur des auteurs de mes jours. Edward – « J’attend ! »Je sursautai et me décidai à avouer. Hésitant, je lâcha : Poison – « Euh… Il s’appelle Drew. »Edward – « Drew ? C’est qui ce Drew ? Un voisin ? Un moldu ? »Poison – « Euh… Oui, c’est un voisin et un moldu. C’est le garçon qui habite dans la vieille maison au bout du chemin. »Mes parents ne relevèrent même pas mon allusion à son sang non sorcier. Ils se regardèrent avec des yeux ronds, puis me dévisagèrent, stupéfaits, avant que ma mère réussisse à balbutier : Lilian – « Mais… La maison dont tu parles… Elle est inhabité depuis bien longtemps ! »Poison – « Bien sûr que non ! J’y suis déjà allé ! Il y a sa famille et tout ! »Edward – « Cesses de raconter n’importe quoi ! Et d’abord, tu n’as pas le droit de sortir ! »Ah ! La gaffe ! Mais ce n’était pas le plus important. Pourquoi ne me croyaient-ils pas à propos de la maison ? C’est alors que, inquiète, ma mère regarda mon père puis me demanda : Lilian – « Artemis… Le vois-tu souvent ? »Poison – « Oui. Je lui parle beaucoup. Il me comprend. »Lilian – « Comment est-il ? »Poison – « Parfait. Comme j’imaginais la perfection. »Ma mère soupira et me dit, navré, comme si j’allais mourir dans deux minutes : Lilian – « Je suis désolée. »Poison – « Quoi ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? »Edward – « Artemis… »[colr=orange]Poison – « Mais quoi ! Qu’est-ce qu’il se passe ? »[/color] Je commençais à m’impatienter. Ma mère lâcha dans un soupir : Lilian – « Artemis… je sais que c’est dur, mais… Drew n’existe pas. »Je la regardai, bouche bée, puis m’énerva : – « N’importe quoi ! Je lui parle ! Je le touche ! »Edward – « Je crois que tu es atteint de schizophrénie. »Poison – « Hein ! Mais ça va pas ou quoi ! N’importe quoi ! Vous êtes fou ! Comment tu peux dire un truc pareil ! »Edward – « Calme-toi ! Nous avons commencé à douter quand tu t’es mis à avoir des trous de mémoire. Que tu oubliais certains de tes agissements. Des agissements qui ne te ressemblaient pas. »Poison – « Qu’est-ce que vous en savez, vous ! Vous ne savez rien de moi ! Jamais vous n’avez fait attention à moi ! Jamais ! Il n’y a que Nea qui compte ! Nea, Belinda et Sugar ! C’est tout ! Alors venez pas m’parler de ce que je suis et de ce que je ne suis pas ! »Edward – « Ecoute, Art… »Poison – « Non, j’écoute pas ! Quant à mes prétendus actes fantômes, je vous signal que je n’ai rien fait ! Rien du tout ! »Lilian – « Arty ! On t’a vu tuer ce chat ! Le chat de Mrs. Scott. »Je m’arrêtai de hurler, mais frémissais toujours de rage. Le chat en question avait était retrouvé dans un état des plus lamentables. J’essayais de se souvenir. Qu’avais-je fait cet après midi là ? Noir. Pourquoi ne me souvenais-je de rien ? A l’époque, je ne connaissais pas encore Drew. D’ailleurs, depuis que je connaissais celui-ci, je n’avais plus d’espaces vides dans ma tête. Alors ? Que s’était-il passé cet après midi là ? Souvenirs.
Dernière édition par Artemis S. P. Hurricane. le Mer 27 Fév 2008 - 5:04, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 4:59 | |
| Poison – « Le chat ! Petit, petit ! Minou ! Vient voir Arty ! »
Sans méfiance, le chat, blanc comme la neige, vint à moi, alors que j’agitais une bouteille de lait sous son nez. Il se frotta à moi. Délicatement, je le pris dans mes bras. Il miaula, je lui ordonnai de se taire d’une voix dure. Alors, je courus dans la parcelle de forêt derrière le jardin de Mrs. Scott. A la lisière du bois, assez loin pour qu’on ne me vit pas, suffisamment près pour que la vieille femme retrouve facilement son cher animal braillard. Les mains sous ses pattes avant, je le tenais à bout de bras, tendu devant moi.
Poison – « Alors comme ça, c’est toi, petite ordure, qui a mangé les poissons que je retenais dans mon petit bassin, dans la forêt ? T’es vraiment un salaud. »
Je posai l’animal par terre, sans douceur, et l’aplatis sur le sol. De sous ma veste, je sortis le couteau qui servait à couper les gros morceau de viande crue. Vous voyez, le genre couteau de cuisinier dans les dessins animés ? Eh bien là c’est pareil, mais en vrai. J’hésitai. Par quoi commencer ? Hum, j’ai trouvé. Je posai mon couteau et optai pour mon canif. Mon visage était tordu par un rictus cruel. J’approchai le canif des yeux verts du chat. Il se débattait. Je posai fermement ma main sur son petit cou, l’étouffant presque. Je brandis mon canif et le planta dans un de ses yeux. Il poussa un horrible miaulement. Rauque, plein de souffrance. Le sang coulait à flot de son œil blessé. Sans me démonter, j’approchais mon canif de son autre œil et, cette fois, entreprit de l’arracher. Fébrile, j’exécutais ma besogne comme un malpropre. Ainsi, je crevai son autre œil, mais réussis tout de même à le faire sortir de son orbite. L’œil meurtri, toujours retenu par le nerf optique, pendait sur le côté de sa tête, s’agitant au rythme des soubresauts de son propriétaire. J’étais surexcité. Avec cent litres d’adrénaline qui circulaient dans mon corps tremblant et fiévreux. Je balançai mon canif et me saisit de l’énorme couteau. Toujours en tenant ma victime par le cou, je me mit sur le côté afin de dégager son corps. Je levai le couteau. Je laissai durer cette instant de pur plaisir. Sadique. Je pris mon temps. Appréciant ses miaulement qui n’avaient à présent plus rien de naturel. Lorsque ses jérémiades me cassèrent les oreilles, je lui offrit le plus beau cadeau que j’aurais pu lui faire : j’abrégeai ses souffrance. Ainsi, je plantai mon couteau dans ton thorax et le remuais dans la plaie pour entendre craquer ses côtes. Je devais avoir touché l’aorte, car le sang coulait à flot, éclaboussant mes mains et ruinant la fourrure blanche du pauvre animal. J’abaissai mon arme tranchante pour découper la fine peau de son ventre. Je plongeai ma main dans la plaie pratiquée, et prit à pleine main ce que j’y trouvai. Je n’aurais jamais pensé que ça pouvait sentir aussi mauvais ! Après tout, c’était des intestins. Je lâchai ma prise, qui retomba mollement sur son propriétaire inanimé. Presque avec amour, je promenai mon couteau sur son corps pour y tracer des motifs et autres dessins. Je m’arrêtai et serrai ma créature contre moi, me relevai. Je sortis une corde de la poche de ma veste et entrepris de ligoter le cadavre de l’animal à un arbre. Je serrai si fort les liens que, pressé comme une éponge, tout son sang coula en cascade sur le sol, qui ne tarda pas à prendre une teinte rouge foncé. J’admirai mon chef d’œuvre, puis regardai mes mains ensanglantées. Hum. Il fallait que je me lave. Mais avant, une toute dernière analyse. Ses oreilles à moitié tranchées avaient une position bizarre et le sang commençait déjà à cailler. Ses yeux… Oui, ses yeux. Un pendait mollement, informe ; on ne pouvait distinguer l’autre car il noyé dans le sang. Son nez était méconnaissable. Sa tête, en général, ne ressemblait plus à rien. Des lambeaux de peau arrachés laissaient à nue la chair de ses pattes, dont une était à moitié coupée. Ses viscères dégoulinaient de son abdomen éventré. Sa queue était absente. Un carnage. Je regardai à nouveau mes mains et, passionnément, lécha un peu du sang qui y était. Hmm. Quel agréable goût. Goût métallique et douçâtre. Exquis. Puis, je joignis les mains devant ma bouche, appuyant mes doigts ensanglantés sur mes lèvres, comme si je priais. Je m’inclinai, puis, laissant tomber mes mains, embrassai ma victime sur le nez, du bout des lèvres. Souvenirs.
☆
Les yeux écarquillés, le visage tordu par l’horreur, je regardai mes mains, comme si j’avais toujours le sang de ce pauvre chat qui me salissait. Je reculai en titubant, plaquai mes mains sur mes joues froides et poussai un hurlement. Un hurlement à glacer le sang. Dans ce cri, toute ma détresse transparaissait. C’était le hurlement de quelqu’un qui se rend compte de l’horreur de sa nature, de l’atrocité de ses actes. Quelqu’un prend violemment conscience. C’est dur de prendre conscience de manière aussi soudaine, de voir son monde s’écrouler, son masque s’évaporer, sa bulle de quiétude voler en éclat. Je posai mes yeux verts exorbités sur mes parents et criai :
Poison – « Pourquoi ! Pourquoi ! Je suis sûr que Drew existe ! Je l’aime ! Je l’aime de tout mon être ! J’ai une preuve de son existence ! »
Je courus dans ma chambre. J’avais l’impression que ma course était ralentie. Qu’autour de moi, tout se passait au ralentit. J’ouvris ma porte à la volée. Nearyan sursauta et me suivit de son regard surprit. Je ne faisais pas attention à lui. Ce que je voulais, c’était mon appareil photo. Je l’avais vu, il avait prit une photo de lui. J’en étais sûr et certain. Je jetai mes affaires par dessus mon dos à mesure que je fouillais dans mon coffre. Je devais le trouver ! J’haletai. Je ne pouvais plus respirer tellement la tension était insoutenable. Mon esprit divaguait. J’y voyais trouble. J’étais en sueur. Je n’entendais rien d’autre que les battements affolés de mon cœur glacé. Soudain, sous mes doigts, l’objet de mon désir. Ça y est ! Mon appareil en main, je dévalais les escaliers, manquais une marche, et les descendis plus vite que prévu avant de m’étaler sur le seuil. Je lâchai mon appareil. Non ! Il ne fallait pas qu’il se casse ! Je me relevai, pas assez vite, évidemment. L’appareil s’étala par terre et la pellicule sauta hors de son abris, avant de rouler sur le sol. Je la saisis brutalement et courus à la cuisine. Je la lançai comme un dingue sur la table avant de hurler, hystérique :[/color]
Poison – « La voilà ma preuve ! J’ai une photo ! Alors laissez-moi dire ce que je veux, putain ! »
Des larmes coulaient sur mes joues. Colère ? Détresse ? Je ne saurais le dire. Mais en tout cas, je n’étais pas beau à voir. J’étais dévasté et mes parents avaient l’air dépassé par les évènements. Les voir comme ça me révulsa. C’était eux qui étaient responsable de ma colère, alors qu’ils assument. Je braillai :
Poison – « Quoi ! Vous m’assumez pas ? Fallait pas me dire un truc pareil bande d’enfoirés ! »
[couleur=brown]J’ouvris l’armoire où on rangeait la vaisselle et abattit plusieurs piles d’assiettes et de verre sur le sol, où ils se brisèrent avec fracas. Puis, carrément, je poussai l’armoire qui se fracassa sur le carreau. Je voulais tout casser. Détruire leur monde comme ils avaient détruit le mien. Casseroles, poêles, étagères, ustensiles de cuisine. Tout y passa. Je les lançai à travers la cuisine en hurlant comme un damné, comme un dément. Puis, je pris un couteau et, sur une folle impulsion, me tranchant les veines au niveau des poignets, me lacéra les bras. Je lâchai mon armes et courus à l’extérieur, sans savoir pourquoi. Je me ruai vers l’endroit où, pour la première fois, j’avais vu Drew. Loin dans la forêt. Arrivé à destination, je me figeai. J’attendais qu’il vienne. Mon cœur s’affolait dans ma poitrine. Mon souffle était irrégulier. Des tremblements m’agitaient. Des sueurs froides me faisaient frissonner. J’avais de la fièvre. J’avais chaud et froid à la fois. Ma tête allait exploser. Je le guettais. J’attendais. Fébrile et nerveux. Je restai comme ça pendant un temps qui me parut infini. Je désespérai. Où était-il ? Puis, la vérité s’insinua sournoisement en moi. Drew de viendrait pas. Tout simplement parce qu’il n’existait pas. Il n’avait jamais existé. Je m’écroulai, à bout de forces, physiquement et moralement. Noir.
☆
Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip !
J’ouvris lentement les yeux. J’avais la bouche pâteuse, la gorge sèche, le corps engourdis, les membres flasque et la tête lourde. Encore l’hôpital. Mais pas le même. Mon faible regard se posa sur mes parents. Ils étaient inquiets apparemment, et soulagés. Quel miracle. Mais je me fichait de ce qu’ils pouvaient éprouver. C’était trop tard. Je reportait mon regard sur le mur en face de moi. Je le voyais sans le voir. Un rapide coup d’œil vers un papier affiché au mur, comportant un nom d’établissement, un règlements et quelques information, m’apprit que j’étais à l’hôpital d’Oxford. Moldu donc. Hum. Certes. Un frottement à ma gauche me fit tourner la tête vers mes parents. Ma mère, doucement, l’air navré, glissait un petit papier glacé sur la table, dans ma direction. Je le regardai. Une photo. Une photo vide. L’image ne montrait qu’un paysage de forêt. Le paysage de l’endroit où j’avais rencontré ma drogue, mon premier et – je l’avais décidé – dernier amour. Ainsi donc, cet être si parfait n’existait vraiment pas. Il n’était qu’un fantasme. Et moi, pendant ce temps, je parlais tout seul et m’imaginais des choses, un contact physique. Je détournai la tête, le cœur brisé. Les larmes coulaient toutes seules de mes yeux plein de tristesse. Désormais, je ne serais plus le même. Adieu gentil Artemis, doux et gentil comme l’agneau. Bienvenue méchant Artemis, froid et impitoyable comme le requin. A présent, j’allais me débarrasser de tous sentiments inutiles. La gentillesse, la compassion, l’espoir, la patience, la tolérance, la justice, la chaleur et la pitié. Je me nourrirais de haine, de froideur, d’impatience, d’arrogance, d’injustice, de méchanceté, de désespoir, de jalousie, de mensonges et de sarcasmes. Je serais aussi dure, froid et lisse que le marbre. Aussi tranchant et douloureux que la glace. Mon cœur ne sera plus qu’un vaste désert de givre et de désolation. « La gentillesse est un poison au goût sucré qui tue à feu doux. » Exactement. Je n’allais plus m’embarrasser de bonnes manières. Je serais odieux et détestable. C’était tellement plus simple de céder à l’obscurité. Mais puisque j’étais si doué pour me fabriquer une autre personnalité, je comptais bien m’en servir, de ma folie. Je me créerais un personnage très sympathique, très drôle, t’est amical. Ainsi, tous ces imbéciles qui m’ont dénigré tomberont dans mon piège et le cauchemar commencera. Ce ne sera que le début de leur fin à tous. Mais il me fallait un coupable, un souffre-douleur… L’être humain a un don pour accuser les gens à sa place. Et, tout ça, sera la faute de Nearyan. Je vais le punir. Le posséder. Lui voler tout ce qu’il possède. Sa vie sera la mienne. Nearyan sera désormais mon esclave. Pour la vie.[/color]
« Give me your heart and your soul. »
[ 3658 Mots ]
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| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 5:15 | |
| _Phase 4 : The Small Print.
Extraits du Journal d’Artemis S. P. Hurricane Nearyan – « Excuse-moi de t’avoir ignoré, Artemis. Ça ne se reproduira plus, je te le jure. En attendant, je dois aller à Poudlard. On se revoit l’été prochain ! »Voilà ce qu’avait mon frère avant de prendre de la poudre de cheminette, accompagné par Edward, pour se rendre à Londres, puis à l’école de magie. Les médecins avaient dit que j’avais besoin de repos et de calme. Mes parents, anxieux, ne voulaient pas que je crée du grabuge à Poudlard. Ils ont donc décidé de ne pas m’y envoyer pour cette seconde année. Ce que j’allais m’emmerder… Sans Nea. Belinda entrait en première année. Heureusement, il me restait la douce Sugar. Celle qui me fuyait le moins. J’allais pouvoir m’entretenir avec elle. Je pense que ça va me faire du bien. Mais en attendant, laissez-moi vous parler de mes transformations physiques. Tout d’abord, j’ai coupé mes cheveux. J’ai pris un ciseau et j’ai coupé mes mèches une par une, n’importe comment. Du coup, je ressemble plus à rien. On dirait que, mes cheveux ayant été brûlés, j’ai du les couper en catastrophe. Mais ça m’a libéré. Comme si je coupais les ponts avec ma vie d’avant. Voir ma chevelure tomber en lambeaux sur le sol m’a fait du bien. Quel immense soulagement. Deuxième transformation, mes yeux. A présent, j’ai des cernes. Je ne dors presque plus. Sinon, je fais des cauchemars. D’horribles cauchemars où je massacre tout le monde. J’ai une sorte de grand sabre et je les égorge et les éventre tous, un par un. Même des gens que je n’ai jamais vu. Il y a du sang partout. Et à chaque fois, à la fin, je vois Drew. Alors je lui fonce dessus, je lève mon arme et je la lui plante dans le cœur. C’est à partir de là que je me réveille en hurlant, le cœur douloureux, la tête en feu et la respiration haletante. Au début, ma mère surgissait dans ma chambre pour vérifier que personne n’était en train de m’étrangler, mais à présent, par habitude, elle ne vient plus. C’est pour cela que je dors le moins possible, par peur de me faire aspirer par ce tourbillon infernal. N’empêche que depuis quelques temps, je découvre un autre aspect de ma mère. Plus maternel et protecteur. Je crois qu’elle est sincèrement inquiète pour moi. Suis-je un cas si désespéré ? En tout cas, je l’ai entendu se disputer avec mon père pour la première fois. Edward voulais m’envoyer chez les fous, il voulait se débarrasser de moi. Mais Lilian, comme une mère digne de ce nom, a violemment protesté jusqu’à ce que mon paternel abandonne cette idée. Je lui en suis reconnaissant de m’avoir défendu. Enfin. Pour en revenir à mon apparence physique, il faut dire que j’avais vraiment l’air d’un cadavre. Ne sortant jamais, ma peau déjà pâlichonne s’est progressivement dépigmentée jusqu’à devenir blafarde. De plus, je ne mangeais pas beaucoup. Le choc psychologique avait été rude, très rude. J’étais dévasté. Comme si une bombe avait explosé en moi. Imaginez un peu que l’on vous balance à la figure qu’en fait, vous êtes dingue et que celui pour qui vous donneriez votre vie n’est qu’un fantasme et que tout ce à quoi vous vous raccrochez n’est que néant. Je doute que vous éclatiez de rire. J’ai l’impression que ma folie, concentrée sous forme de bulle, s’est percée et qu’elle s’est répandu partout en détruisant tout sur son passage, tel du vitriol. Alors je me laissais dépérir. Je n’avais pas la force de me battre pour le moment. C’était trop dur. Je préférais me laisser porter par le courant tumultueux de la vie. C’était lâche et égoïste comme réaction, mais je m’en fichais. J’avais besoin de réfléchir. Ainsi, cet après-midi là, j’étais assis sur mon lit en compagnie de la petite, douce et adorable Sugar, âgée de 10 ans. Je me confiais à elle : Poison – « Je ne suis pas tranquille. Je n’aime pas que Nearyan soit à Poudalard, surtout sans moi. »Sugar – « Pourquoi donc ? »Poison – « Lors de ma première année, Nearyan s’est montré odieux envers moi. Alors que j’étais la risée de tous, que je subissais toutes sortes de violences, verbales et physiques, lui ne faisait que flirter. Il changeait de fille comme de chemise, se pavanant devant moi en me lançant des regards pleins de pitié, pour mon montrer à quel point j’étais minable ! Moi, j’étais toujours tout seul, aucune fille ne m’adressaient la parole. J’étais « l’Autre », « le Nul », « le Déchet », « le Sans-Amis », « le Rat d’égouts »… Mais jamais on le m’appelait Artemis ou Arty. Pas même Hurricane ! Jamais. Et Nea était bien content. Me voir ainsi malmené lui procurait une joie sans égal à ce gros porc. »Sugar prit mes mains dans les siennes et me regarda dans les yeux, le regard sincère et plein d’espoir. Sugar – « Je suis sûre que ça va s’arranger. Il prendra conscience qu’il a fait une erreur. Après tout, tu t’es excusé pour la fois où… Enfin. Si toi tu t’arrangeais, tu aurais aussi du succès. Tu as des traits fins et délicats ! Et après tout, Nea est ton jumeau. Vous avez le même visage. »Poison – « Eh bien ça ne plaît pas ! Je ne veux pas être pareil que cet enfoiré ! Je ne veux être pareil que personne ! Je le déteste rien que pour ça ! Qu’il soit venu au monde est une erreur ! On est pas des vrais jumeaux ! Sinon on s’aimerait ! Il me protégerait ! Mais au lieu de ça, il prend plaisir à me dénigrer et à m’humilier ! Je le hais ! »Des larmes de colère mêlée à de la déception coulaient sur mes joues creusées. Sugar me serra dans ses petits bras frêles. Je l’aimais beaucoup. Elle était la seule qui ne m’avait jamais trahis, jamais fait de mal. C’était ma préférée. Elle déposa un baiser sur ma joue mouillée et essuya les larmes coupable de cette humidité gênante. Sugar caressa doucement mes cheveux mal coupés et hirsutes, aussi tendre qu’une mère. Elle reprit doucement : Sugar – « Le mieux serait que vous en discutiez. Après tout, il a dit qu’il te pardonnait. Tu sais, il était très choqué de te voir dans cet état. Il s’est rendu compte que tu étais mal. Je suis sûr qu’il va se rattraper. Demande lui de l’aide. Je suis certaine qu’il acceptera de bon cœur. Il n’est pas si méchant que tu sembles le croire. »Poison – « Tu as peut-être raison… J’essaierais… J’essaierais de lui demander et de le voir sous un autre jour. »Je me laissai aller dans ses bras. Heureusement qu’elle était là. Sinon, je me serais tué depuis longtemps. Déjà, depuis la « mort » de Drew, j’avais un penchant pour le cutter. C’était Sugar qui me soignait la plupart du temps. Elle supportait mes caprices et mes erreurs sans broncher, sans rouspéter. Etait-ce pour ça que le l’aimais ? Parce qu’elle ne me reprochait rien et qu’elle ne me contredisait pas ? Peut-être. En fait, j’ai horreur que l’on me fasse des remarques. Depuis quelques temps, je ne les supporte plus. Alors gare à celui qui trouve le moyen de me faire des reproches. Serait-ce parce qu’on m’en a trop fait ? Ou bien parce que je sais pertinemment que l’on peut m’en faire des tonnes ? Je ne sais pas. Le deux peut-être. Il y a trop de « peut-être » dans cette histoire, n’est-ce pas ? Trop de questions sans réponses. Trop de « Pourquoi ». Trop de sang. Trop de tout. Trop de trop. Ce n’est jamais bien d’être « trop ». Une qualité, dans l’excès, devient un défaut. Trop gentil devient naïf, par exemple. Même « trop intelligent » et « trop beau » peuvent porter préjudice. Et un défaut, dans l’excès, devient encore pire. Trop méchant, trop jaloux, trop haineux. Après tout, « trop » ne désigne t’il pas quelque chose qui dépasse ce que l’on demande ? Car trop, c’est trop, comme on dit. ☆ Juillet. Cela faisait 6 mois que j’avais 13 ans. Mes cheveux avaient repoussé, mais, comme avant, je ne m’en occupait pas. Je ne les coiffais jamais, ne les soignais jamais et les lavais quand j’y pensais. Ma peau avait reprit quelques couleurs et mes cernes avaient presque disparut. J’étais toujours aussi mal habillé par contre. Le jour du retour de Nearyan, je m’étais posté devant le portail, comme un chien fidèle, comme l’épouse qui attend son mari parti à la guerre. Lui était resplendissant. Cheveux brillants, coiffure à la mode, yeux vifs, peau délicatement hâlée, fringues fashion. La classe, quoi. A côté, moi, j’étais minable. Comme avant. J’avais la désagréable impression d’être retourné en arrière. J’allais devenir fou. Enfin… Il paraît que je l’étais déjà. Avec Sugar, je m’étais entraîné à sourire. A réapprendre à la faire du moins. C’est donc un sourire un peu timide et coincé que j’offris à mon jumeau. Il me répondit par un sourire étincellent. Baf ! Un autre coup dans ma gueule. Aveuglé par le sourire de Nea, je titubais jusque dans la cuisine et me cramponnai à un plan de travail, le souffle coupé, le cœur écrasé. Qu’est-ce que j’avais là ? Je n’allais tout de même pas mourir étouffé à cause du sourire d’un espèce de… ? Un espèce de quoi d’ailleurs ? J’en sais rien. Soudain, je me sentis happer et tirer. Je levai la tête. Sugar. Elle m’entraînait moi et mon frère. Pourquoi ? Où ? Parce que. Quelque part. Ma petite sœur nous emmena dans notre chambre. En chemin, je me souvenais vaguement que j’avais une autre petite sœur… Mais on ne se parlait plus depuis longtemps. Sugar nous adressa un large sourire et déclara : Sugar – « Nearyan, Artemis a quelque chose de très important à te demander. Une faveur. Vas-y Arty ! »Je béai. Mais… Mais… Mais… ? P-Pourquoi ? J… Moi ? Mais j’ai rien fait de maaaal ! Sugar ajouta : Sugar – « Bon. Je vais vous laisser. »Nooooon ! Sugar ! Ne me laisse pas tout seul ! Trop tard. Je me retournai mécaniquement vers mon frère, pris une inspiration et m’écriai, tendu : Poison – « Nea ! Je désire que tu m’apprenne à être comme toi ! Je veux changer ! »☆ Un mois et demi plus tard. Lilian – « Nearyan, vient poser le couvert. »Poison – « Non, moi c’est Artemis. »Lilian – « Oh, peu importe ! Tu viens quand même. »Je jubilais. De dos, impossible de nous différencier. J’avais les même cheveux soyeux, le même style à faire tomber les filles comme des mouches. J’avais les yeux brillant et le sourire radieux. Seule différence : ma peau était plus pâle. J’avais la classe quoi. J’étais Nearyan. Mais en mieux bien sûr. Parce que je suis toujours mieux que tout le monde. Il fallait l’accepter. J’étais voué à faire de grandes choses. J’étais né pour diriger, pour régner. J’étais un roi. Une bête de roi. Après tout, mon troisième prénom n’était-il pas celui d’une lignée de pharaon ? Les « Ptolémée ». C’était un signe. Et de plus, mon prénom était celui d’une déesse. La déesse de la chasse chez les Grecs. J’étais un chasseur. Un chasseur de vie. Je me rapprochais de plus en plus de mon objectif. Vu que mes parents avaient enfin consentis à nous laisser sortir du jardin. Alors, j’étais venu tester mon nouveau pouvoir de séduction. Epatant ! J’avais l’impression d’être irrésistible ! J’étais irrésistible. J’étais heureux. J’étais comme un virus qui chassait Nea de son propre corps, sans que celui-ci ne s’en rende compte. J’étais un génie. Un génie du mal. Un génie du mal avec des bandages sur les poignets et un cutter sous son oreiller. Quel tableau ! En plus ça rime. C’est pas génial ça ? Que demande le peuple. Un roi qui fait des rimes, c’est super, non ? Eh ben moi je trouve ça super alors la ferme et va dormir. Donc, où en étais-je ? Ah oui ! au fait que j’étais devenu la copie presque conforme de Nea. J’étais sa petite copie. The Small Print. _________________ | |
| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 5:23 | |
| Je plaquai Nearyan contre le mur de notre chambre. Il était près de minuit et je venais de le tirer du lit. Apeuré, terrorisé même, il posait ses yeux écarquillés sur moi. On pouvait y lire la peur de mourir. Moi, je le tenais toujours par le cou, et j’étais fou de joie. Je m’approchai et susurrai à son oreille, sournois : Poison – « C’est de ta faute si je suis ainsi. Je suis ton monstre. C’est toi qui m’a créé. Tu m’as donné une arme supplémentaire : l’allure. Désormais, je serais plus populaire que toi. Je te volerais tout. Tes amis, tes petites amies, ta vie, tes envies, ton caractères… Tout ! Il ne te restera plus rien et tu crèveras seul et oublié ! Je suis ta « Petite Copie » qui rattrapera bientôt l’original avec superbe ! »Je le lâchai et allai me recoucher en ricanant. Tout bas, mais suffisemment fort pour qu’il l’entende, je chantai : Take, Prend, Take all you need Prend tout ce dont tu as besoin And I'll compensate your greed Et je compenserai ton avidité With broken hearts Avec des cœurs brisés Sell, Vend, And I'll sell your memories Et je vendrai tes souvenirs For fifteen pounds per year Pour quinze pounds par ans But just the good days Mais juste les bons jours And it's bending the truth Et que cela plie la vérité You're to blame Tu es à blâmer For all the life that you're losing Pour toute la vie que tu es en train de perdre You watch this space Tu regardes cet espace But I'm going all the way Mais j’y arriverai de toute manière And be my slave to the grave Et soit mon esclave jusqu’à la tombe I'm a priest god never paid Je suis un prêtre que Dieu n’a jamais payé Hope, Espère, And I hope you've seen the light J’espère que tu as vu la lumière 'cause no-one really cares Car personne ne s’en préoccupe réellement They're just pretending Ils le prétendent juste Sell, Vend, And I'll sell your memories Et je vendrai tes souvenirs For fifteen pounds per year Pour quinze pounds par ans But just the good days Mais juste les bons jours And it's bending the truth Et que cela plie la vérité You're to blame Tu es à blâmer For all the life that you're losing Pour toute la vie que tu es en train de perdre You watch this space Tu regardes cet espace But I'm going all the way Mais j’y arriverai de toute manière And be my slave to the grave Et soit mon esclave jusqu’à la tombe I'm a priest god never paid Je suis un prêtre que Dieu n’a jamais payé And it's bending the truth Et que cela plie la vérité Sell, Vend, And I'll sell your memories Et je vendrai tes souvenirs For fifteen pounds per year Pour quinze pounds par ans But just the good days Mais juste les bons jours And it's bending the truth Et que cela plie la vérité You're to blame Tu es à blâmer For all the life that you're losing Pour toute la vie que tu es en train de perdre You watch this space Tu regardes cet espace But I'm going all the way Mais j’y arriverai de toute manière And be my slave to the grave Et soit mon esclave jusqu’à la tombe I'm a priest god never paid Je suis un prêtre que Dieu n’a jamais payé Tu ne m’échapperas plus Nearyan Sora Arrogance Hurricane. [ 2633 Mots ] _________________ | |
| | | Artemis S. P. Hurricane.
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 5:32 | |
| _Phase 5 : Hysteria.Extrait du Journal d’Artemis S. P. Hurricane Girls – « C’est qui ? Il est mignon… » « Bah c’est Artemis Hurricane, le frère de Nea. » « Hein ! L’autre cas social ?! » « Yep. Lui même. » « Whaaa ! Mais il a trop changé ! » « Oui ! Ça lui va trop bien ! » « Mais c’est qu’il est beau en vrai… » « Clair. » « On va lui parler ? » « Oh oui ! Ce serait trop bien ! » « Non, attendez ! Attendons d’en savoir plus… » « Allons voir Nea ! » « Bonne idée ! » « J’en reviens pas… Quel changement ! » « Oui ! Maintenant il est trop craquant ! »Voilà ce que je pouvais entendre. C’était agréable. J’entamais avec joie ma troisième année. A présent, je n’étais presque plus considéré comme une erreur, à part par les jaloux. J’adore cette nouvelle vie. J’ai même un serviteur. En effet, dans le Poudlard Express, un maladroit m’a bourré dedans alors que je rejoignais mon compartiment, chargé de bonbons. Furieux, je lui fis la morale et lui demandai son nom. Je me figeai quand il m’apprit qu’il s’appelait Artemis. Artemis . C’était inadmissible ! Un autre Artemis ! Je fixai cet impudent avec une mine dégoûtée et m’en fus avec mépris. Plus tard, je le coinçai, et, après une bonne bagarre, fit de lui mon « chien ». Désormais, c’est lui qui porte mon sac quand je le veux, qui me souffle des réponses en cours, qui va me chercher mes affaires, qui prend quelques unes de mes punitions à ma place… C’est génial ! En plus, il ne se plaint même pas ! Il n’ose pas. En tout cas, je lui ai interdit de s’appeler Artemis. Il n’y a qu’un seul Artemis ici : moi. Si on doit l’appeler, on doit dire « Timmy ». Enfin moi, la plupart du temps, je ne l’appelle pas. Il n’a pas de nom. Je dis « Hé ! » ou « Pochi » ou je claque des doigts. Pratique. Certains profs ont remarqué mon manège, mais je n’écoute pas leurs remontrances. Je suis tout puissant du haut de mes 13 ans. Je suis sans cesse en train de chercher l’aventure et les ennuis. Bagarres, excursions interdites, insolences… Je fais tout pour me faire remarquer, pour que l’on me reconnaisse, pour exister. Et ça marche. On m’admire, on me déteste, on m’applaudit, on me hue, on me sourit, on m’insulte… J’aime cette vie. Je suis populaire, même si c’est pour de mauvaises raisons, mais au moins on me connaît et on ne m’ignore plus désormais. Histoire de faire bonne figure et d’acquérir un peu plus de popularité, je ne maltraite pas Nearyan en public. Devant tout le monde, nous sommes un couple harmonieux, classe, liés et complices. Mais en coulisses, je le torture moralement et physiquement. « Nea, c’est quoi ces bleus sur tes bras ? » « Oh, je suis tombé… » Ouais. T’es tombé sur un génie du mal. Moi. J’étais plus que persuadé d’être le nouveau maître des ténèbres. Il ne pouvait pas en être autrement. Mégalomane ? Non, réaliste. Mais quelque part, ma relation avec mon frère va beaucoup loin que le rapport victime/bourreau. C’est une « love/hate relationship ». Une relation amour/haine, si vous préférez. Je le hais jusqu’à vouloir le voir mourir dans les pires souffrances, mais je l’aime au point de vouloir être avec lui toute la vie et de vouloir qu’il m’appartienne. Malsain ? Non, moi je ne trouve pas. Moi je trouve ça magnifique comme sentiment. D’ailleurs, plusieurs fois, incapable de contenir mon désir pour lui, je l’avais coincé dans un coin et l’avais embrassé. Pas un bisou de gamin. Un vrai baiser. Un « French Kiss ». Lui, trop tétanisé et apeuré pour protester, entrouvrait les lèvres sans protester, et moi je pouvais l’embrasser jusqu’à avoir le vertige. Autre rencontre importante. Ce fut durant ma quatrième année que je la remarqua. La fille. Une 4ème année comme moi, typée asiatique. J’avais remarqué qu’elle tournait autour de moi, sans pour autant s’approcher. Je me renseignai. Girls – « Oh ! Nous nous ferons un plaisir de te répondre, Arty ! » « Hum… Elle s’appelle Sukie Cavanaugh. » « Elle est d’origine vietnamienne, mais ça fait plusieurs générations que sa famille habite en Angleterre. » « Elle est fascinée par toi et est persuadée que tu caches quelque chose. » « Elle est bizarre. »Ok. Certes. Peut-être qu’elle était une des rares personnes assez sensée pour se rendre compte que je me cachais sous une fausse personnalité. Je décidai donc d’aller voir cette Sukie. Nous parlâmes longtemps. Je la trouvai plutôt sympa… Jusqu’à ce qu’un beau jour, elle me sortit au tac au tac qu’elle savait parfaitement que j’étais un hypocrite avec moi-même, que j’étais un gros dégueulasse et que j’étais un malade ; et que c’était pour ces raisons qu’elle était folle amoureuse de moi. C’était la deuxième fois de ma vie que j’entendais un discours aussi cru et irréaliste. Enfin, irréaliste… J’me comprend. Les jours qui suivirent se déroulèrent sur ce plan là : Sukie – « Je t’aime ! »Poison – « Ta gueule. »C’était vraiment très spécial. Malgré tout, malgré le fait que l’on ne faisait que se chercher, on s’entendait bien. C’était comme ma meilleure amie… en plus violent. Toutes mes relations étaient violentes en fait. Je m’en rend compte, maintenant que j’y réfléchis. A part avec Sugar, je suis odieux avec tous mes « proches ». Nea, Sukie, Timmy… C’est étrange, non ? Est-ce moi qui ai un problème ? Où c’est les autres ? Mystère. Ma cinquième année fut un grand pas en avant. J’enterrais (à moitié) la hache de guerre avec Nearyan. Alors, nouveau plan pour accroître notre popularité, nous nous comportions de façon à passer pour un couple gay/incestueux en abusant des « Oh… Artemis… » « Oh… Nearyan… » proférés de façon très théâtrales. Bien sûr nous n’allions jamais trop loin, nous bornant juste à nous coller l’un à l’autre avec un air passionné. Et puis c'était pour faire semblant... Evidemment ! Voyons. Je m’amusais bien et j’étais heureux de m’entendre un peu mieux avec mon frère… Cette année, je passai mes BUSEs… Bulletin peu recommandable que, par pudeur, que ne recopierais pas ici. Cette sixième année fut de loin la plus étrange. Lorsque, en traînant les pieds, je rejoignis les salles de cours, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir les classes fermées pour toute l’année ! Génial ! Sugar, en 4ème année, nous fit part de ses craintes, mais moi, mauvais élève, fus ravit. Plus de temps libre ! Donc, plus de conneries. C’est vrai que des meurtres bizarres avaient eut lieu, mais je n’en avais cure, tant que c’était pas moi… [ 1140 Mots ] [ TERMINE || Total : 12 436 Mots ] | |
| | | Artemis S. P. Hurricane.
Nombre de messages : 56 Age : 32 Age du Perso : 16 ans Date d'inscription : 26/02/2008
Qui fait quoi ? Fonction HRP: Joueur Heureux Facultés Spéciales: //
| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane Mer 27 Fév 2008 - 14:08 | |
| OPTIONS SCOLAIRESL'organisation des cours à Poudlard est "à la carte" : ce sujet doit impérativement être lu pour remplir la fiche
- Pour les élèves à partir de la 3ème année, choissiez au minimum deux des cours suivants (effacez les cours non choisis) :
- Botanique
- Arithmancie
- Astronomie
NOTES SCOLAIRESBUSES
- Astronomie : D
- Arithmancie : D
- Botanique : P
- Défense contre les Forces du Mal : D
- Divination : Option non choisi
- Etude des Moldus :Option non choisi
- Histoire de la magie :Option non choisi
- Magie Noire : E
- Métamorphose : A
- Potions : O
- Soins aux Créatures Magiques :Option non choisi
- Sortilèges : O
Dernière édition par Artemis S. P. Hurricane. le Jeu 28 Fév 2008 - 3:36, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: [ fini ! ]Artemis S. P. Hurricane | |
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