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| Kidnapping [Pv] | |
| | Auteur | Message |
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Lynne Hilfiger Roy
Nombre de messages : 243 Age : 32 Age du Perso : 18 ans. Date d'inscription : 11/11/2007
Qui fait quoi ? Fonction HRP: Fourmi. Facultés Spéciales: //
| Sujet: Kidnapping [Pv] Mer 20 Fév 2008 - 18:20 | |
| La soirée avait été plutôt douce, accompagnée de quelques amis, la jeune Lynne avait traîné de café en café se laissant porter par la douceur du temps qui commençait peu à peu à revenir. Certes la brise était fraiche, mais rien ne pouvait faire redescendre les jeunes gens de leur petit nuage. Pour ceux qui connaissait Lynne, beaucoup se seraient étonné de la voir en compagnie de personnes de son âge. Voire de personnes tout court, car elle était du genre solitaire, et a vouloir avoir la paix. De plus son caractère très prononcé lui attirait bien souvent les foudres de son entourage, car Lynne n'était pas du genre facile à vivre. Sure d'elle, vaniteuse comme peu de personnes le sont, un tantinet arriviste, avec un sacré sens de la répartie, elle n'était pas vraiment un ange. D'autant plus son air neutre, quoi que un peu hautain, son côté indomptable et son goût pour les beaux esprits, elle jouait bien souvent à la fille inabordable. Lynne aimait sa solitude, mais depuis qu'elle avait retrouvé son frère, et qu'elle savait qui ils étaient vraiment tous deux, elle commençait à s'ouvrir aux autres avec plus de facilité, et commençait plus à ressembler à une jeune fille de son âge, tout en gardant bien sur la maturité que ces dernières années lui avaient apportées, plus ou moins de manière douloureuse.
Il était plus de deux heures, quand la bande d'amis se sépara dans les rues désertes du Chemin de Traverse. Lynne voulut rester encore un peu. Vêtue d'une tunique pervenche, d'un jean un peu usé ainsi qu'une paire d'escapins de cuir noir la jeune fille se laissait aller au grè du silence doux des rues assoupies. Ses longs cheveux noirs mal coiffés ondulaient sur ses épaules fines, tranchant avec sa peau pâle et ses lèvres rosées. Soudain elle arriva au bout de la rue, à la bifurcation pour l'Allée des Embrumes. L'Allée des Embrumes était une rue étroite et sinueuse, qui n'avait pas vraiment l'air accueillant. Il y avait toujours une sorte de brouillard dans cette rue, un brouillard épais et froid. Mais Lynne n'y fit pas attention.
Cette allée, elle y était souvent flanquée en tant qu'ex Serpentarde et petite peste de son espèce. A l'époque de Poudlard, si vous aviez demandé aux Professeurs ce qu'il pensait de la jeune fille, sans aucuns doutes auraient-ils répondu: Du talent, elle en a, c'est aussi une élève assidue, elle réussira sans peine. Néanmoins, outre son père Auror, elle risque de choisir le mauvais camp vu ses activités et son insolence... Tous l'imaginait déjà Mangemorte. Pour sur elle aurait fait un tabac dans ce camps, vu ses capacités en Magie Noire, et la curiosité qu'elle a toujours porté pour cette forme de magie, mais l'idée de devoir servir quelqu'un répugnait Lynne au plus haut point. Faire confiance de manière aveugle à un prétendu "chef", hors de question pour la jeune fille. Si Lynne devait faire le Mal, c'était pour elle et pour elle seule. Etre l'esclave d'un imbécile qui croit être le plus fort en faisant mumuse avec sa baguette, celà la révoltait. Elle aurait pu rejoindre l'Ordre aussi... Son frère y étant, de plus elle avait "sauvé la mise" à Artémis Fowl durant sa fuite. Mais là aussi il y avait une forme d'idée de soumission qui la révulsait. De plus, devenir la gentille Lynne, aussi blanche qu'une brebis, ce n'était pas son truc. Pour elle, les membres de l'Ordre, feraient mieux de s'avouer leur part d'ombre au lieu de se faire passer pour des êtres parfaits.
Lynne tourna donc dans l'Allée des Embrumes. La rue semblait calme, mais tout était plus humide là-bas. Elle s'enfonça dans l'ombre de la nuit. Un rire sembla s'échapper d'une boutique, la jeune fille frémit, et se saisit de sa baguette. Elle essayait de scruter l'obscurité, à la recherche d'un animal, d'un Sorcier ou autres. Le danger émanait des lieux, mais Lynne ne tremblait pas. Ne jamais fléchir face à la peur, la peur c'était pour les lâches. Une bourrasque passa dans la rue. Le vent s'engouffra dans la ruelle, telle une longue et languissante plainte. On se serait presque cru dans un de ces vieux films d'horreur dont les Moldus se délectent avec le plus grand plaisir. Mais là il n'y avait aucun sentiment de plénitude ou de volupté. Peut-être qu'elle virait parano, mais Lynne sentait bien que quelque chose de suspect allait arriver. Mais quoi?
Soudain dans un pop étouffé, une ombre se dessina face à la jeune fille. Plissant les yeux pour tenter de reconnaitre un visage quelconque, Lynne resta stoïque, baguette à la main, sa respiration s'accélérant peu à peu. La silhouette peu à peu s'approcha, sans que Lynne ne puisse y voir plus clair.
Lynne- Qui êtes-vous?
Sa voix ne fut enfait qu'un simple murmure dans le silence qui devenait comme étouffant, à chaques pas de la silhouette qui se rapprochait se faisant de plus en plus menaçante... | |
| | | Charles Oxenford
Nombre de messages : 46 Age du Perso : 40 ans Date d'inscription : 04/01/2008
| Sujet: Re: Kidnapping [Pv] Mer 20 Fév 2008 - 21:33 | |
| L’homme qui marchait ce soir dans l’allée des embrumes n’était pas exactement le genre de personne qu’on s’attendait à croiser dans ces lieux malfamés. Ses vêtements étaient luxueux et avaient un air distingué. Sa robe était brodée de fil d’argent et sa démarche était altière, princière. Il jetait aux manants et aux mendiants un regard plein d’arrogance : nul ne pouvait se figurer à quel point il méprisait cette plèbe, fainéante et crasse, qui emplissait les rues dès la nuit tombée pour piller, voler, s’encanailler et détrousser les honnêtes – ou pas – gens. Mais étrangement personne ne pouvait songer à l’attaquer ou à le voler. Il y avait une telle aura qui se dégageait de lui, de pouvoir mais aussi de dangerosité immédiate que personne n’osait l’approcher ou lui adresser les habituelles supplications. A ses côtés deux personnes, on ne voyait ni leur visage ni le reste de leurs personnes car ils étaient dissimulés dans des lourdes capes de voyages intégrales qui masquaient toute leur morphologie. D’ailleurs c’était mieux ainsi, un homme riche seul accompagné de deux sbires pouvait passer pour un « parrain » accompagné de ses hommes de mains. Par contre si la racaille de l’allée des embrumes avait su qu’à la droite de l’homme riche et inquiétant se trouvait une des femmes les plus superbes d’Angleterre alors nul doute qu’ils se seraient souvenus longtemps de cette intrusion. Et pour cause la femme était de celles dont on se souvient longtemps, ses longs cheveux bruns descendaient jusqu’à ses fesses, sa peau était non pas pâle, mais blanche, comme celle de quelque vampire ou autre créature des ténèbres, son visage était parfait, ses formes sublimes. Bref elle représentait la séduction dont nul ne se méfiait. Et pourtant on devrait se méfier d’elle dès qu’on la croise. Car elle est redoutable. Elle sait se battre à la baguette aussi bien que n’importe qui mais sa spécialité c’est le tir lointain. Elle peut se placer très en hauteur sur une maison ou un immeuble et viser une personne qui pour d’autres serait hors de portée, sans compter que quand elle vise elle atteint sa cible avec une précision diabolique, redoutable, redoutée et aucune de ses cibles n’a pu se vanter d’avoir survécu à ses tirs. Elle s’appelle Sylla Desantio. Les prostitués, très nombreuses, de l’allée des embrumes auraient été ravies si elles avaient su qui était l’homme à la gauche de l’homme riche, ou plutôt à quoi il ressemblait. Jeune et beau 25 ans, bourré d’hormones, c’était le client idéal.
Mais peut être que les filles de joie n’auraient pas survécu avec ce client là. En effet le jeune homme à la gauche de l’homme riche était un tueur impitoyable qui avait survécu à trop de batailles et d’affrontement pour pouvoir les compter. Assassin sans scrupule il tuait toutes les cibles qu’on lui désignait et faisait tout pour assurer la protection de celui à qui il était dévoué plus que nul autre – selon lui. Il s’appelait Mastre Louan. Mais à qui donc était il dévoué à ce point ? A son Maître, à son Seigneur : Charles Oxenford. Ce dernier, chef des mangemorts, mage très puissant et leader charismatique était précisément en train de marcher au milieu des de Mastre et de Sylla. Oui l’homme riche c’était lui. Son visage était découvert contrairement à celui de ses sbires. Signe que même si on l’identifiait il ne craignait rien, attitude qui faisait son effet sur les petits caïds de l’allée des embrumes qui devinaient que l’individu inquiétant et ses deux comparses bénéficiaient de lourdes protections, trop, sans doute pour des vermines de leur calibre pour qui braquer une boutique était déjà le signe d’une haute vilenie. Rapidement le groupe de trois fut suivi de plusieurs mendiants et traîne-savates, en effet ils espéraient tous qu’une bande allait agresser l’homme riche qui puait le pognon et ses deux encapuchonnés. Pourquoi l’espéraient ils ? Parce qu’ils voulait dépouiller les cadavres de leur vêtement, en somme avoir les restes de ceux qui étaient considérés comme les vrais prédateurs de l’allée. Ces derniers avaient manifestement été prévenus de la présence d’étrangers dans leur secteur puisqu’ils accoururent. Le groupe de criminels le plus redouté était composé de dix braqueurs, tueurs, violeurs, endurcis. Des caïds qui avaient le respect et l’admiration de toute la faune environnante. Ledits caïds, sûrs de leur coup, barrèrent la route au trio de mangemorts. Celui qui semblait être le chef prononça « la bourse ou la mort ». Oxenford sourit à ses deux comparses au grand déplaisir de la bande de racailles qui était devant lui, le chef de celles-ci se lança dans une diatribe violente impliquant les mots « bourgeois », « porc »… Le sourire du chef des mangemorts s’élargit. Il fit un geste de la main à ses subordonnés. Aussitôt une avalanche de sortilèges de la mort lancés à une cadence ultra rapide vint percuter les bandits. Sept furent fauchés dès les premières secondes, les autres tournèrent les talons précipitamment mais cela ne les sauva pas, Charles sortit sa baguette et, comme ses deux mangemorts, tira une fois. Les corps froids de ceux qui terrorisaient le coin précédemment s’écroulèrent au sol avec un bruit sinistre. Aussitôt la faune locale vint dépouiller les victimes de leurs habits et de leurs baguettes, plus tard ce serait leurs cheveux qui seraient arrachés pour servir aux pseudos diseuses de bonne aventure et pour être transformés en bracelets ou autres bijoux, les seuls qui soient à la portée des « habitants » de l’allée des embrume. Par la suite quand Charles et son escorte passaient dans une rue celle-ci était vide, les clochards, mendiants, coupe-jarrets, s’enfuyant comme de la vermine devant des êtres qui leur étaient indubitablement supérieurs.
Au bout de quelques minutes de marche le Maître et son escorte arrivèrent près de l’endroit où la cible était supposée être. Il fit un geste à Sylla qui disparut par un escalier de l’allée pour aller se positionner au dessus d’un bâtiment. Un autre geste et ce fut Mastre qui disparut dans la brume, sa tâche ? Contourner la cible pour lui couper toute possibilité de retraite en cas de résistance. Un sourire se dessina sur le visage de Charles Oxenford quand deux rats rouges se présentèrent sous ses pieds – le signal convenu pour dire que Mastre et Sylla étaient en position et avaient la cible en visuel. Excellent. S’avançant vers le haut de l’allée Charles parvint assez vite en vue de Lynne. Il utilisa le transplanage pour apparaître devant elle, histoire de faire croire qu’il était seul. Il entendit le « qui êtes vous » faiblement articulé de l’étudiante et eut un petit rire doux. Elle allait bientôt le savoir. Il parla d’une voix douce, pour une fois.
- Allez vous me suivre, Miss Roy, ou vais-je devoir employer la force ?
Des complices attendaient le trio et leur prisonnière futur plus loin dans un des recoins les plus obscurs de l’allée des embrumes. Ils disposaient d’une voiture du Ministère modifiée pour s’envoler haut dans les cieux. Oh ils auraient pu transplaner avec la fille mais le transplanage était détectable et même si Charles tenait le Ministère, prudence était mère de sûreté. Et puis l’endroit où on allait mettre la prisonnière n’était pas tout proche aussi le transplanage d’escorte risquerait d’être inutilement fatiguant – puisque dans ce cas il faudrait assommer Lynn, étant donné qu’on ne pouvait pas forcer quelqu’un de conscient à transplaner. | |
| | | Lynne Hilfiger Roy
Nombre de messages : 243 Age : 32 Age du Perso : 18 ans. Date d'inscription : 11/11/2007
Qui fait quoi ? Fonction HRP: Fourmi. Facultés Spéciales: //
| Sujet: Re: Kidnapping [Pv] Mer 20 Fév 2008 - 22:24 | |
| L'ombre au bout de la ruelle ne bougeait pas. Il sembla même à Lynne qu'elle ne respirait pas. Etait-ce une chose humaine? La méfiance s'empara de toute sa personne. Mais aussi la curiosité. Le danger avait tendance à la stimuler, bien qu'elle ne soit pas de nature "tête brulée". Certes elle était courageuse, mais Lynne ne commettait pas d'actes irréfléchis. Puis au bout d'interminables secondes pour la petite brunette, la silhouette s'anima et dit:
Inconnu- Allez vous me suivre, Miss Roy, ou vais-je devoir employer la force ?
Miss Roy? La voix était suave, voire même pleine de douceur. Pourtant pleine d'autorité aussi, néanmoins elle lui était parfaitement inconnue aussi. Lynne eût soudain comme une boule dans le ventre, elle venait de tomber dans un sacré traquenard, à moins que celà ne soit qu'une mauvaise blague? Mais qui pourrait bien vouloir lui faire une telle farce... Et surtout à qui appartenait cette voix. Lynne fit un pas en avant comme si un simple pas pourrait lui indiquer l'identité de la personne en face d'elle. Mais la pénombre était telle qu'à deux mètre de son interlocuteur elle n'arrivait toujours pas à distinguer le moindre trait de son visage. Elle se raidit, et leva la tête, et leva doucement sa baguette.
Lynne- Vous suivre? J'allais vous le dire... C'est déjà quoi cette phrase, celle qu'on dit aux petits sorciers... Ne pas suivre un inconnu même si il vous propose des chocogrenouilles.
Lynne sourit, narquoise. Malgrè la peur qui la rongeait, elle ne voulait pas perdre la face. Après tout, elle descendait des De Hurlevents, une famille fière et noble, aussi elle avait été élevée par un des plus grands Aurors en ce monde. Deux raisons de faire honneur à ses racines et son éducation et donc de garder le profil haut. Ses grands yeux noirs se mirent à briller, une lueure espiègle illumina alors son visage pâle.
Lynne- Donc un, vous êtes un inconnu, ce qui sous entend que je ne vous connais pas, si jamais vous n'êtes qu'un simple d'esprit. De plus vous n'avez de toute évidence pas de chocogrenouilles sur vous, et celà à mon grand damne. Alors, non, Monsieur l'inconnu je ne vous suivrai pas.
Elle eût un léger sursaut comme ci quelqu'un l'éffleurait derrière. Une brise froide et hostile, la glaça de l'intérieur. De plus l'homme qui était en face d'elle ne parlait pas. Comme si il se délectait de sa peur. Mais qui était-il? Un ennemi des De Hurlevents? Le frère d'une étudiante qui lui en voulait? Ca ne pouvait pas être un ancien petit ami déchu, elle s'en serait souvenue tout de même. A moins qu'il soit un ennemi de son beau-père... Ou tout simplement un maniaque quelconque? Après tout, chez les Moldus et chez les Sorciers il y a toujours eu des fous. Mais comment connaissait-il son nom? Bon c'était bien de se poser des questions, mais il fallait surtout qu'elle accorde une raclée à ce dingue. Après tout, des loustiques dans le genre, elle en avait déjà castagné. Puis elle n'était pas du genre à se laisser faire, ou à s'avouer vaincue parce qu'elle était seule contre un homme. Bon, trouver une parade, et se faire la malle le plus rapidement possible. Ensuite aller trouver son beau père, pour qu'il lui mette un ou deux Aurors aux trousses de ce sadique. C'était un plan simple et éfficace. Mais il lui manquait la première partie: la parade. De toute evidence il fallait trouver un sort. Un sort d'une simplicité telle que son "agresseur" ne s'y attendrait pas. Elle prononça donc d'une voix claire "Igni". Une boule de feu de la taille d'un poing sortit de sa baguette à une vitesse spectaculaire sur le sorcier en face d'elle. Mais la pénombre étant si forte que Lynne avait mal réglé son tir, et la boule passa au dessus de la silhouette dont elle aperçut deux yeux luisants durant un centième de seconde. Elle fit un pas en arrière. Ca risquait de se gâter fortement pour la jeune fille... et elle en était bien consciente.
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| | | Charles Oxenford
Nombre de messages : 46 Age du Perso : 40 ans Date d'inscription : 04/01/2008
| Sujet: Re: Kidnapping [Pv] Jeu 21 Fév 2008 - 1:06 | |
| (Je me permets de conclure l’enlèvement là, puisque comme on veut que Lynn soit enlevée… et vu qu’elle est à trois contre un.)
La sœur d’Henri de Hurlevent avait des réflexes, Charles aurait eu les cheveux roussis – il avait bondi en arrière pour éviter le tir - si Lynne avait bien visé. Oui vous avez bien lu, la sœur d’Henri de Hurlevent, chef de l’Ordre du Phénix, ennemi mortel de Charles Oxenford. Ce dernier se souvenait très bien la façon dont tout s’était déroulé…
Flash Back
La pièce était recouverte de soie noire. Chaque centimètre carré. L’intérieur était rempli par une brume blanchâtre et surnaturelle, au centre de la pièce se trouvait une table de marbre noire. Elle était si imposante qu’à elle seule elle occupait un bon quart de la surface disponible. Les sept sièges, trois sur chacun de côtés et un au bout, étaient eux aussi fait de marbre noir, évidemment cela les rendait difficile à déplacer à la main ou par un autre moyen, ce qui prouvait bien plus que tout autre chose la nature magique de la pièce, et de ses occupants. A propos d’occupants, ils étaient trois, l’un s’appelait Lord Berrinian Shelin, dans le monde des moldus il était très respecté. En fait il exécrait les moldus, pour lui ils valaient moins que des cafards, étaient plus nuisibles que des taupes dans un jardin, plus sales que des vers de terre, plus veules que des vaches. Et il fallait les asservir, c’est pour cela qu’il avait rejoint le camp des mangemorts. Le second occupant de la pièce lui était inconnu du commun des mortels, il s’appelait Nicholas Velkhan, il se dégageait de lui une aura de puissance, il était habillé de noir, un long manteau lui tombait jusqu’aux mollets, un gilet renfermant un pull de cachemire entourait son torse, un pantalon de lin et des chaussures montantes de marches complétaient le tableau. En le voyant on sentait tout de suite qu’il n’était pas un homme ordinaire. Et il n’en était pas un, c’était un assassin exceptionnellement talentueux, il servait Charles Oxenford depuis quelques années – il avait trente trois ans et s’était engagé dans les mangemorts à 27 – et seuls quelques rares mangemorts connaissaient son existence, il avait déjà tué un grand nombre de cibles. Son dernier exploit était d’avoir supprimé Alfred Corvinus, chef du département de justice magique Bulgare qui avait eu le malheur de soupçonner – à raison – son plus proche collaborateur d’être un mangemort et qui était sur le point d’en faire part à son entourage. Seules quelques inspections discrètes de pensées de la part des espions du Maître avaient pu éviter la catastrophe. L’enquête, menée pourtant avec diligence et efficacité, avait conclu à un meurtre crapuleux, il faut aussi dire que les enquêteurs bulgares avaient retrouvé des sacs de gallions et des plantes hallucinogènes dont l’état semblait indiquer qu’une bagarre avait eu lieu entre le fournisseur et ses acheteurs, l’homme avait sans doute exigé plus que prévu. L’affaire allait être classée faute de preuve d’ici quelques mois. Tous ces éléments étaient présents dans le rapport que la troisième personne – Le Maître, Charles Oxenford – lisait distraitement. Il était satisfait de ses mangemorts, c’est comme cela qu’on renversait le gouvernement d’un pays pour qu’il rejoigne la Cause. Il se permit un petit sourire satisfait.
Il congédia ses deux sbires, nul ne restait auprès de lui plus que nécessaire et nul ne venait lui parler sans bonne raison, et pour cause ceux qui l’avaient fait avaient une nette tendance à disparaître. De préférence suite à des violents doloris capables de rendre fou n’importe qui, équilibré ou pas, quel que soit son seuil de douleur. En somme une excellente raison pour les mangemorts de ne venir le trouver que quand ils étaient sûr de leur information. Toutefois Oxenford savait que des informations vitales pouvaient être perdues et des batailles devenir des défaites cinglantes si ses tueurs refusaient de venir lui livrer une information par peur de se faire tuer, torturer ou de subir un autre des nombreux « désagréments » que pouvait infliger Oxenford. Aussi le Maître fut assez surpris quand la lourde porte de bronze s’ouvrit à nouveau pour laisser passer deux mangemorts épais comme des armoires à glace encadrant un homme. Ce dernier avait des yeux verts, il était très petit, ne devait pas faire plus d’un mètre soixante, ses cheveux étaient blonds paille et il avait une peau légèrement bronzée. Un mangemort, apparu furtivement derrière le Maître, indiqua qu’il s’appelait Masco Giordino et qu’il avait un « renseignement capital pour celui qui dirige les mangemorts ». Il fut donc rapidement introduit auprès du Maître. Premier mauvais point pour lui il demandait une bourse pleine de gallions. « Endoloris ». Il est plié à terre, il hurle et implore la pitié, il promet un renseignement spectaculaire. Soit, on l’épargne. Et effectivement son renseignement est notable, crucial, capital.Le chef de l’Ordre du Phénix, l’ennemi honni, haï, détesté, méprisé, à faire tomber à tout prix a une sœur, une étudiante, jeune et sans défense qui n’est jamais accompagné par l’Ordre ou qu’elle aille. Bref une occasion en or de faire pression sur le chef de l’Ordre du Phénix en la capturant. Mais voilà, Oxenford était paranoïaque. Oh juste ce qu’il fallait pour sa fonction, pas comme certains vieux aurors, mais tout de même. Et il trouvait un peu trop facile que cette jeune femme soit a portée de main, « prête à servir ». Aussi il se leva de son siège et s’avança vers l’informateur, recroquevillé au sol. Pénétrant dans son esprit il vit tous les efforts déployés pour remonter l’arbre généalogique de Henri, pour espionner ses cousins au troisième degré, ses amis, jusqu’à trouver LE renseignement. Charles sourit, enfin une arme contre le chef ennemi, cette insaisissable vermine qui lui causait tant de soucis.
Fin du Flash Back
Deux sorts frappèrent Lynne dans la même seconde. L’un venait de Mastre et l’autre de Sylla. Ils avait tous les deux le même effet car c’est Charles qui avait décidé des sorts à utiliser selon les circonstances, en cela il appliquait une de ses maximes favorites : laisser le choix aux serviteurs c’est courir à la catastrophe. L’effet de ces sorts, donc, était de paralyser complètement la victime tout en lui permettant de comprendre ce qui se passait autour d’elle. Un simple petrificus totalus en somme. Mais diablement efficace… Quelques minutes après Lynn fut hissée dans la voiture qui disparut dans les cieux, tandis qu’Oxenford, lui, transplanait pour rédiger un courrier urgent… à l’attention d’Henri de Hurlevent.
=> Suite dans « lieux divers ». Le topic s’appellera « En cage » ^^ | |
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