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 Le sang qui coule dans nos veines

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Henri De Hurlevent

Henri De Hurlevent


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MessageSujet: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyVen 18 Jan 2008 - 21:46

C’était un grand et beau stade, immense et ouvert au plein ciel, comme dans une promesse de joie et de festivités ; on pouvait voler très haut tout en restant dans le stade, il y avait quantités de sortilèges qui assuraient la sécurité du lieu, tant pour le dissimuler aux yeux des moldus que pour le protéger d’imprévus éventuels. Quelque part rien n’était aussi sacré que le déroulement du jeu de Quidditch dans la piste du stade, alors qui serait venu se plaindre que ce moment soit à ce point sécurisé ?

Henri n’aimait pas le Quidditch, ou plus précisément le Quidditch ne l’aimait pas : malgré des heures et des heures d’explications, de schémas et de maquettes, et pour finir de laborieuses séances de jeu, où il se retrouvait perdu dans toute la nuée des spectateurs qui hurlaient leur enthousiasme alors que lui ne comprenait vraiment que goutte à ce qui se passait dans l’arène.



Aujourd’hui c’était un petit match qui allait avoir lieu : les Pumas de Stonbourgh contre les Aigles d’Heathprow ; une simple rencontre amicale, n’ayant aucun autre enjeu que l’épreuve au feu des différentes techniques et stratégie des entraîneurs. Le stade n’était pas rempli, loin de là, mais de très nombreux supporters étaient présents. Sur les 10 000 places, il devait y en avoir environ 3000 de prise : ça donnait un effet amusant d’une ambiance très détendue et ouverte, on se sentait presque comme dans une petite fête entre amis.

Mais Henri se moquait bien de ce match, et sa présence ici n’avait pas pour but d’observer le match ; il prévoyait au contraire d’observer, avec la plus grande attention, une autre personne, une jeune fille tout à fait intéressante et troublante, de qui il se promettait d’y tirer les choses au « clair »…..

Lynne Hilfiger Roy, l’étudiante d’Oxwarts qui avait rencontré Artémis, qui était venue trouver Henri dans Poudlard, pour lui remettre les dernières instructions de Fowl ; Lynne, qu’il avait abandonné à Aurel (pauvre Aurel, qu’en avait-elle fait ?), Lynne sur laquelle il s’était contenté d’apposer l’étiquette « à garder un temps sous surveillance, au cas où », Lynne dont il qualifiait l’intérêt de « moyen à faible », Lynne qu’il avait finalement un peu oublié, Lynne……. qui se révélait être infiniment plus dangereuse et digne de ce fameux « intérêt » qu’il ne l’aurait pensé.

C’était un certain choc pour lui d’avoir découvert certaines petites activités de la jeune fille, lesquelles le laissaient maintenant supposer qu’en réalité cette chère étudiante cachait beaucoup de choses, et que ni sa rencontre avec Fowl ni sa rencontre avec lui ne pouvait être seulement estampillé du sceau de la coïncidence. Henri était désormais le chef intérimaire de l’Ordre, et ses premiers actes avaient été de renforcer toute la sécurité de l’organisation et d’exiger de ses membres que chacun éliminent les « menaces et les failles de sécurité » ; il pensait en effet fermement que si l’un d’entre eux tombait alors tout l’Ordre en serait atteint.

Et pourtant il avait négligé un aspect important de cette politique : appliquer à lui-même ces fameux principes ; et le « cas Lynne » était finalement une vraie menace. Par chance ses sources lui avaient fait voir le danger potentiel, mais il lui semblait qu’il n’avait déjà que trop tardé et autre chose le gênait : malgré les renseignements qu’il avait pu récolter sur elle Henri devait admettre que beaucoup de zones d’ombre subsistaient. Et notamment cette fameuse, trop grande question : pourquoi diable Lynne Hilfiger Roy s’intéressait-elle autant aux De Hurlevent, ou plutôt à lui car il était le dernier représentant de la famille ? Il y avait là un secret qu’il lui fallait percer, à tout prix…….


Ca serait donc ici, au stade de Quidditch, qu’ils se rencontreraient. Afin d’appâter Lynne Henri lui avait envoyé des « renseignements » sur lui, se faisant passer pour un informateur anonyme envoyé par « Qui-vous-savez » : il lui révélait qu’Henri était un ancien auror, le genre pas élève modèle, qu’il avait disparu pendant quelques années et qu’on l’avait un temps jugé définitivement « au-delà de toute récupération » (un code parmi les aurors signifiant que la cible était folle et qu’en cas de rencontre il fallait l’éliminer avant de chercher à la maîtriser). Henri attendait maintenant la jeune fille, curieux de découvrir sa réaction.

Citation :
« Les renseignements parvenus vous ont sans doute convenus, mais il ne s’agissait que d’un acompte ; venez Samedi au stade de Quidditch, à la place 157B, munie de 500 gallions. Je vous y attends »


Lui s’était caché beaucoup plus haut, attendant avec un intérêt certain qu’elle se montre, pour qu’il vienne à son tour. Ah, la voilà qui arrivait ! Elle était bien jolie aujourd’hui. Bon, visiblement elle était venue seule, car il ne distinguait aucun mouvement singulier.

Tranquillement Henri se leva à son tour, et vient s’asseoir à coté de la jeune fille ; il avait acheté plusieurs places autour d’eux, personne ne viendrait donc les déranger.

« Bonjour Miss Hilfiger Roy, charmé de vous revoir. Auriez-vous mes 500 gallions ? Vous faites une affaire, qui d’autre que le principal intéressé pourrait vous renseigner sur les De Hurlevent ? Ma famille vous intéresse n’est-ce pas ? Hélas c’est un club assez fermé….. et qui n’aime pas beaucoup les fouineurs »

Son ton était soudain beaucoup plus froid, et une lueur assez malsaine s’était doucement allumé dans son regard.
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Lynne Hilfiger Roy

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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyVen 18 Jan 2008 - 22:40




    Le Stade international de Quidditch. Lieu dans lequel tous les étudiants d’Oxwarts auraient été forts étonnés de trouver la jeune fille. Elle même était surprise d’être venue. De nature méfiante, elle n’aurait probablement jamais du venir dans ce coin. Car elle avait rendez-vous. Un rendez-vous des plus étranges… Avec une personne dont elle ignorait l’identité. Yon surement. Du moins cela en était bien le style. Hormis un léger détail:

    Citation :

    « Les renseignements parvenus vous ont sans doute convenus, mais il ne s’agissait que d’un acompte ; venez Samedi au stade de Quidditch, à la place 157B, munie de 500 gallions. Je vous y attends »

    500 gallions, ce n’était pas vraiment du style de Yon. Certes il était aussi intéressé qu’elle, mais en réalité, Lynne le savait pertinemment si il travaillait pour elle, c’était pour son physique avantageux, et l’espoir qu’elle passe « à la casserole » comme disaient communément les Moldus.
    Avec ces mots des documents, des dossiers sur Henri De Hurlevent, sur lequel elle l’avait chargé d’enquêter. Elle tiqua son demi-frère faisait parti des Aurors. Une bande d’incapable sans pareil, c’était décevant d’un la part d’un aussi grand sorcier d’après ce que prétendaient ses proches. Avoir si peu d’ambition… Auror, puis Professeur. Lynne espérait bien elle avoir un avenir des plus grands, elle était du genre à vouloir laisser un nom dans l’Histoire de la Magie, et que son nom évoque le plus grand respect… ou la plus grande crainte. Mais tout de même son frère n’en demeurait pas moins un membre de l’Ordre. Mais il avait fait un choix, choisi un camp. Lynne elle comptait bien n’avoir aucuns comptes à rendre à personne. Elle aimait sa liberté par dessus tout… mais même dans sa famille adoptive, la plupart soutenait l’Ordre. Elle se mordit la lèvre… Peut-être que les Mangemorts étaient vraiment des personnes horribles? Avec la politique actuelle, et son sentiment de perdition, Lynne n’avait plus vraiment de notions de bien ou de mal. Elle secoua la tête, ses cheveux bien raides suivant le mouvement de son cou, et de sa tête. Chasser toute pensée qui l’empecherait d’avancer, et de rester elle. Elle jeta un coup d’œil à l’Horloge suspendue devant son bureau. Bon il fallait surement y aller. Elle revêtit en vitesse des habits classes, et sobres mais néanmoins des plus confortables si jamais un quelconque combat s’annonçait. Pantalon moulant noir, histoire de la mettre en valeur si jamais Yon était bien l’auteur du message. Tunique blanche, qui lui allait à ravir. Elle prit son sac à main sur la chaise, puis d’un air déterminé, recompta les 500 gallions le compte était bon… Le jeune homme aux yeux si doux était donc si intéressé? Elle soupira, puis s’éclipsa dans un pop étouffé. Elle se retrouva devant le grand et imposant Stade de Quidditch. Un Match amical, mais les supporters étaient tout de même en folie. Quelques sifflements sur son passage, Lynne sourit intérieurement… elle n’était pas pour cette bande d’ignares, certainement pas.
    Dans les gradins, se faufilant de places en places, elle trouva bientôt la rangée indiquée. Personne pour le moment. Elle s’assit, soupirant. Il aurait au moins pu avoir la politesse de se montrer ponctuel, si elle l’attendait trop longtemps elle lui ferait payer… Une voix s’eleva, une ombre lui cacha la lumière des spots.

    Henri- « Bonjour Miss Hilfiger Roy, charmé de vous revoir. Auriez-vous mes 500 gallions ? Vous faites une affaire, qui d’autre que le principal intéressé pourrait vous renseigner sur les De Hurlevent ? Ma famille vous intéresse n’est-ce pas ? Hélas c’est un club assez fermé….. et qui n’aime pas beaucoup les fouineurs »

    Henri… Il s’assit à ses côtés, et dans ses yeux une lueure étrange brillait. La jeune fille bouillonnait intérieurement. Yon l’avait trahie ! Il lui payerait çà très cher ! De sa vie si il le fallait pour calmer ses nerfs d’ailleurs. Le sentiment de fureur pouvait se lire sur son visage, durant quelques secondes à peines. Mais Lynne se reprit, et un air neutre et détaché s’afficha alors sur son sourire.
    Fouineuse… Un coup dans le cœur. Si seulement il savait qui était la fouineuse en question. Lui le gosse chéri, elle l’enfant refusée… c’était une histoire banale à pleurer pourtant. Mais c’était leur histoire, ou plutôt la sienne… Elle posa son sac sur ses genoux, voulant sortir les Gallions, puis le reposa à terre, sans rien prendre.

    Lynne- « 500 Gallions… Moi qui pensais que les De Hurlevents n’avaient pas de problèmes d’argent. »

    Elle eut un sourire provocateur, puis d’un air détaché lui donna la somme. Prenant le temps de s'approcher de lui, qu'il sente son odeur vanillée, et sourit dévoilant une lignée de dents blanches et bien rangées. Mais Henri serait surement insensible à son petit numéro... Ce qui risquait de compliquer rudement cette affaire.

    Lynne- « Pour répondre à votre question, autant rester franche oui votre famille m’intéresse… Et oui, vous aussi m'interessez. »

    Mais il se trompait sur un point. Le club n'était pas si fermé que çà... sinon son très cher père, Thierry, n'aurait pas pris la peine d'aller semer la discorde ailleurs. Et de faire rentrer, contre son grè, une nouvelle recrue. Elle fixait son demi frère droit dans les yeux... Les yeux noirs de la jeune fille semblaient s'animer d'étincelles diverses. Finalement, elle trouva un air familier à Henri, quoi? Elle n'aurait pu mettre le doigt dessus, mais celà n'enlevait pas l'aversion qu'elle ressentait pour lui... ainsi que la jalousie qui lui tordait les trippes. Mais bientot celà serait une histoire passée. Reglée... Mais à la fin elle restera tout de même celle qui n'a pas été voulue et désirée dans cette famille dont elle aura fait disparaitre la moindre trace.
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptySam 19 Jan 2008 - 18:37

[yeaaaaaah, un bon petit MUSE Smile]



« Et c’est Mullet qui a le souaffle ! Il file vers les buts de McInsey, oh atttention un cognard envoyé par Zollat le frôle ; magnifique action, oui oui oui !!! C’est le BUUUUUUUUUUUT »


Une explosion de cris secoua un instant le stade, tant la ferveur ou la déception des spectateurs était vive. Pour Henri on aurait pu tout aussi bien lui annoncer la fin du match qu’il n’y aurait pas prêté plus d’attention : toutes ses pensées et réflexions étaient ciblées sur la charmante petite Lynne. Quelques jours plus tôt il avait confié à demi-mots à l’une de ses contacts proches qu’il comptait régler le cas « H.R. » ; sa source lui avait alors demandé, en souriant et sans dissimuler son plaisir, de quelle manière il comptait éliminer le « problème ». Lui n’avait rien répondu, se content d’afficher un masque indéchiffrable tout en convenant pour lui-même que la question ne se posait pas.

Henri n’était en effet pas venu pour assassiner Lynne : il n’en voyait pas du tout l’utilité, en outre c’était un procédé qui le répugnait assez encore qu’en cas de force majeure il avait à ne pas faire le délicat. Mais non, non vraiment il ne pensait qu’il aurait à tuer l’étudiante : elle l’intriguait et il sentait qu’elle était problématique mais de là à la faire disparaître…..
Pourtant, maintenant qu’il était à coté d’elle il fallait qu’il convienne que le scénario du meurtre ne pouvait pas être tout à fait écarté : si la jeune fille se révélait trop têtue et aucune manipulable il devrait employer un ton et des paroles qu’elle comprendrait à coup sur.

Miss Hilfiger Roy lui présentait aujourd’hui un visage charmant, quoique déformé par la fureur et la rage ; ça avait été très intéressant de voir la surprise et la colère se manifester quand il s’était montré à elle : ainsi donc elle ne s’attendait pas à lui, et il y avait autre chose.

Lynne- « 500 Gallions… Moi qui pensais que les De Hurlevents n’avaient pas de problèmes d’argent. »


Elle avait apporté l’argent, une somme certaine en effet ; même si elle ne vivait assez confortablement tant de gallions représentait un sacrifice certain. Fallait-il donc qu’elle ait le désir de ces informations pour y consentir ! Et ça ne la présentait que sous un jour plus volontaire ; Henri comprit que la jeune fille avait une volonté très forte dans ses actions : il ne la ferait sans doute pas changer d’avis avec de simples mots. Pourtant il se demandait encore quel était son objectif.

Henri – « Il existe un jeu Moldu où il est dit qu’il faut payer pour voir le jeu de l’autre, ça permet de jauger l’adversaire……. Rassurez-vous, la somme ira à une œuvre de charité : les De Hurlevent, comme vous les nommez, sont connus pour leur générosité et leur droiture »

Quand elle avait prononcé les mots « De Hurlevent » il lui avait semblé distinguer comme une froideur, presque une hargne, dans son ton alors qu’elle appuyait sur son nom. Il ne faisait pas de relation, mais en revanche il avait envie de savoir si vanter les qualités de sa famille allait l’agacer, et dans quel dessein.

Henri était plutôt troublé par Lynne ; non pas au sens charnel, encore qu’il fallait lui reconnaître cet indéniable classe vestimentaire et cette joliesse dans les traits, certainement elle savait utiliser sa beauté et sa grâce comme une grande arme mais toutes les femmes faisaient ainsi, c’était plutôt l’expression, la tournure et le dessin de certaines expressions dans le visage de la jeune fille qui lui faisait penser à quelque chose….. quelque chose d’indéfinissable, qui pourtant lui semblait familier. Il était pourtant certain de ne jamais avoir rencontré Lynne auparavant, se pouvait-il qu’en revanche il eut croisé quelqu’un de sa propre famille ? Mais son nom ne lui disait absolument rien, et même les renseignements pris sur elle ne lui avait pas appris grand-chose.


Lynne- « Pour répondre à votre question, autant rester franche oui votre famille m’intéresse… Et oui, vous aussi m'intéressez. »


Chemin faisant elle s’était incidemment rapprocher de lui, laissant découvrir certaines courbes fort séduisantes de même qu’un subtilité parfum qui se dégageait d’elle ; elle avait cependant eu l’intelligence de ne pas prononcer ses mots sur une voix velouté ou séductrice : ni elle ni lui n’étaient dupes et Henri eut été considérablement déçu si toute cette affaire se révélait seulement être un jeu de séduction de la part de Lynne.

Car finalement pour lui il n’y avait guère que peu de raisons que la jeune fille « s’intéresse » à lui : on devait peut-être commencer à développer des soupçons sur ces activités, et au pire des cas le soupçonnait-on d’appartenir à l’Ordre ; mandaté une étudiante d’Oxwarts pouvait un moyen très intelligent d’infiltrer l’organisation interdite, car qui serait allé la soupçonner ? Lui-même s’y était laissé prendre……
Restait également la possibilité qu’elle soit en réalité dans le camp de Malhorn : le loup-garou avait la rancune tenace et Henri savait que le chef des lycans le cherchait autant que lui-même avait à cœur de le retrouver.

Alors, finalement, qui était Lynne Hilfiger Roy ?

Henri – « Oui, je me suis rendu compte de cet « intérêt »……. Tu n’es pas vraiment discrète, ou plutôt si, je dois admettre que tu l’es. En réalité j’aurais eu du mal à t’identifier, hélas tu as joué de malchance en rencontrant une certaine personne….. »

Le passage du vouvoiement au tutoiement n’était pas anodin : il comptait faire comprendre à la jeune fille que les choses sérieuses venaient de commencer ; d’un geste lent, mais parfaitement ferme, il enlaça Lynne et vint serrer son bras de fer contre sa taille. De loin ils auraient donné l’image d’un couple amoureux….. avec les baguettes prête à être dégainées.

Sans cesser de sourire, il se pencha contre l’oreille de sa voisine pour continuer son récit, d’une voix aux accents un peu plus…. « sérieux »

Henri – « ne songe pas à faire l’idiote : je n’ai pas besoin de ma baguette pour te jeter un charme, et toi non plus ; par contre tu sais très bien que j’ai beaucoup plus de chances de mieux résister que toi à une attaque de ce type. Restons donc ainsi pour l’instant, après tout nous avons plusieurs choses à discuter…… »


Tel que c’était parti ils finiraient sans doute par en arriver à se battre, mais le chef de l’Ordre souhaitait d’abord un peu parler avec la demoiselle : il n’était pas vaniteux au point de tenir pour acquis une victoire facile de sa part, aussi préférait-il deviser ; pour l’instant.

Henri – « Tu es assez impressionnante dans ton genre toi : vous n’êtes pas beaucoup, à ton age, à pouvoir se vanter d’avoir fait une impression certaine au phénix noir…… Ce cher Halewyn m’a en effet assuré qu’il avait une envie très forte de te revoir et je suis sur que si il en avait eu l’occasion il aurait tenu à te rendre une petite visite avant son départ….. »

Les « visites » de Hale étaient en soi très rarement synonymes de bons moments ou de courtoisie, Henri le savait parfaitement ; le maître assassin et lui entretenaient une relation particulière, chacun d’entre eux ayant autant l’envie de tuer l’autre tout en redoutant l’affrontement. Alors quand le phénix noir lui avait parlé de sa rencontre avec une certaine étudiante qui s’intéressait aux De Hurlevent….

Henri – « Je crois qu’Hale serait très déçu si tu réussissais finalement à me tuer avant lui, et c’est quelqu’un de rancunier…… car vois-tu il a jugé bon de me parler de toi avant son départ ; je me demande bien ce qu’il savait sur toi, mais de toute manière tu vas me le dire toi-même n’est-ce pas ? Alors Lynne Hilfiger Roy, qui t’envoie après moi ? Inutile de mourir pour ton employeur, de toute manière j’irais m’occuper de lui après toi….. »
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptySam 19 Jan 2008 - 21:04

    « Et c’est Mullet qui a le souaffle ! Il file vers les buts de McInsey, oh atttention un cognard envoyé par Zollat le frôle ; magnifique action, oui oui oui !!! C’est le BUUUUUUUUUUUT »

    Les supporters se levèrent, criant, gesticulant… Lynne et Henri eux étaient impassibles. Se regardant droit dans les yeux, de façon méfiante, et la jeune sentait bien la curiosité d’Henri à son sujet. Là elle se rendit compte de sa force, elle, elle savait tout. Lui ignorait la principale pièce du puzzle. Cette longueur d’avance la rassura, il n’allait tout de même pas l’assassiner avant de savoir? Ca serait idiot de sa part. Soudain Lynne eût comme une sorte de flash… elle se souvenait.

    *FLASHBACK*
    Nils Hilfiger Roy n’était pas encore rentier à l’époque, et travaillait toujours au bureau des Aurors. Lynne devait être agée d’une dizaine d’années. La petite fille brune, trottait derrière sa mère. Ce soir Papa et elles iraient au restaurant. Ils avaient quelque chose à fêter. Bientôt elles arrivèrent devant l’immense batisse qu’était le Repaire des Aurors. Lynne était heureuse, dans moins de cinq minutes Papa serait là. Soudain un homme sortit du bâtiment.

    Lynne- « Pap… »

    Non ce n’était pas son père mais un jeune homme d’environ la vingtaine. Cheveux blonds, yeux qui semblaient amplis de minéraux… La jeune fille stoppa devant lui, il lui sourit, et lui fit un petit salut courtois. Elle, elle était tout de même un peu gênée, et repartit se cacher derrière sa mère. Elle sentait que sa mère s’était raidie, sous ses cheveux de jais, les mêmes que l’enfant, les traits de son visage semblaient crispés à la vue du jeune homme. Lynne serra les doigts longs de sa mère, comme pour la rassurer, certainement le Monsieur était-il un sorcier célèbre, un grand tueur de Mangemort?
    *Fin du FLASHBACK*

    Ces yeux… C’étaient ceux d’Henri il n’y avait plus aucun doute. D’ailleurs il la sortit de ses songes.

    Henri – « Il existe un jeu Moldu où il est dit qu’il faut payer pour voir le jeu de l’autre, ça permet de jauger l’adversaire……. Rassurez-vous, la somme ira à une œuvre de charité : les De Hurlevent, comme vous les nommez, sont connus pour leur générosité et leur droiture »

    Générosité et droiture? C’était risible. Pour sur le patriarche des De Hurlevents avait vraiment fait preuve de générosité et de droiture. Un sourire mauvais apparu sur les lèvres de la jeune fille, elle glissa une de ses mèche brune derrière son oreille droite, mais ne dit mot.
    Henri s’était surement renseigné sur elle, à présent. Mais qu’avait-il bien pu apprendre? Pour sur il ne pouvait rien savoir sur Hermina, et Thierry… et encore moins sur elle. Mais peut-être que Yon lui avait vraiment tout dévoilé… Mais était-ce bien Yon? Lui qui semblait tant être proche d’elle, qui semblait la comprendre… Lui avait-il menti? Après tout elle n’avait plus vraiment de ses nouvelles. Mais tout de même… La trahir de cette manière, avant même de l’avoir eue…

    Henri – « Oui, je me suis rendu compte de cet « intérêt »……. Tu n’es pas vraiment discrète, ou plutôt si, je dois admettre que tu l’es. En réalité j’aurais eu du mal à t’identifier, hélas tu as joué de malchance en rencontrant une certaine personne….. »

    Lynne- « Le vouvoiement m’allait très bien… »

    Ce tutoiement l’hérissait au plus haut point. Pour sa part elle ne le tutoierait pas. Elle refusait de s’abaisser à ses pratiques, et coutumes à lui. Puis se lier avec une future victime c’était dangereux non? Mais ils étaient déjà liés qu’elle le veuille ou non… Les liens du sang comme on les appelait communément. Liens qu’il fallait défaire, mais qui hélas seraient toujours là. Henri enroula ses bras autour d’elles, elle tiqua et se raidit. Si il pensait pouvoir la peloter comme çà. Mais elle se rendit compte que ceci n’était qu’une ruse pour avoir une apparence normale vis à vis des nombreux supporters ignares présents dans le Stade. Elle posa la main sur sa baguette, bien calée dans sa poche.

    Henri – « ne songe pas à faire l’idiote : je n’ai pas besoin de ma baguette pour te jeter un charme, et toi non plus ; par contre tu sais très bien que j’ai beaucoup plus de chances de mieux résister que toi à une attaque de ce type. Restons donc ainsi pour l’instant, après tout nous avons plusieurs choses à discuter…… »

    Lynne- « Vous… ne songez pas à faire l’idiot. Car je sais déjà exactement combien de jeunes gens ici ne laisseraient pas qu’ils m’arrivent malheur… Et je peux vous dire que même si ce sont des pauvres supporters sans cervelle vous ne feriez pas le poids. »

    Sa voix était douce… Mais sous cette douceur forcée on sentait la présence du danger. Lynne était haineuse, et son aversion pour Henri ne cessait de croître. Mais de plus en plus Lynne sentait qu’il serait un adversaire de taille… Et que finalement elle risquait de mettre sa vie en jeu… Mais elle ne le laisserait pas gagner la mise aussi facilement.


    Henri – « Tu es assez impressionnante dans ton genre toi : vous n’êtes pas beaucoup, à ton age, à pouvoir se vanter d’avoir fait une impression certaine au phénix noir…… Ce cher Halewyn m’a en effet assuré qu’il avait une envie très forte de te revoir et je suis sur que si il en avait eu l’occasion il aurait tenu à te rendre une petite visite avant son départ….. »

    Lynne- « Halewyn… c’était donc lui. Enfin je peux comprendre qu’il m’ait trahie, vu comment nous nous sommes quittés la dernière fois… »

    Elle se souvenait de la claque, et de la fureur dans ses yeux tandis qu’elle s’en allait. Il était vraiment mauvais joueur… Mais lui avait-il révélé tout ce qu’il savait à leur sujet?

    Henri – « Je crois qu’Hale serait très déçu si tu réussissais finalement à me tuer avant lui… »

    Lynne sourit, l’oiseau noir et elle chassaient donc la même proie? Cela expliquait beaucoup de choses… Dont les lettres qui étaient à présent en sa possession.

    Lynne- « Est-ce ma faute, si Hale est aussi mauvais joueur? De toute manière il semble avoir abandonné la partie... »


    Henri – « Car vois-tu il a jugé bon de me parler de toi avant son départ ; je me demande bien ce qu’il savait sur toi, mais de toute manière tu vas me le dire toi-même n’est-ce pas ? Alors Lynne Hilfiger Roy, qui t’envoie après moi ? Inutile de mourir pour ton employeur, de toute manière j’irais m’occuper de lui après toi….. »

    Lynne sourit il était d’un naïf. Elle s’approcha de lui, telle une amoureuse allant embrasser l’objet de son désir.

    Lynne- « Contrairement à vous et Hale, je travaille toujours pour moi. Je n’ai pas besoin d’un quelconque mal appris pour me diriger ou à qui me soumettre. C’est aussi pour cela que moi je n’ai personne à protéger… Contrairement à vous, Henri. J’ai d’ailleurs fait la rencontre de votre femme Aurore… vraiment charmante. »

    Elle eût un sourire glaciale que seul lui pouvait voir, et l’embrassa sur la joue. Henri allait être furieux c’était sur… Mais la fureur était la pire des faiblesses comme avait pu l’apprendre Lynne plus ou mois à ses dépends.

    Lynne- « Enfin… J’espère que vous avez des choses qui sauront tuer ma faim de connaissances à propos de vous, que mon argent n’arrive pas dans les mains d’un refuge pour hiboux en perdition ou Cracmols rejetés pour du vent. »
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptySam 26 Jan 2008 - 15:53

Lynne- « Le vouvoiement m’allait très bien… »


La jeune fille s’était contractée deux fois : d’abord quand Henri avait passé son bras autour de sa taille, et maintenant qu’il la tutoyait brusquement. Ca ne le surprenait qu’elle conçut un certain déplaisir à ce qu’il ait un contact physique sur elle, en particulier si elle avait cette arrière-pensée qu’il pouvait finalement se laisser aller à la tuer ; le raidissement qu’il sentit aussitôt qu’il la toucha était donc assez normal. Par contre Henri nota le resserrement très significatif de la mâchoire de Lynne, de même que cet éclat particulier qui flamboya soudain dans ces beaux yeux, et ce à l’instant même où il avait commencé à employé le fameux « tu »…..

Henri savait bien qu’il pouvait être un homme très agaçant, voire profondément déplaisant quand il y mettait les formes ; il prenait ainsi un plaisir particulier à faire enrager certaines personnes tout en prenant garde à ne pas franchir les limites : ainsi le phénix noir ne cachait nullement son envie féroce de l’étrangler chaque fois qu’Henri lui parlait, de son ton doucereux et au vouvoiement impeccable. Pour Lynne c’était donc l’inverse : la jeune ne voulait donc pas de la relative proximité du langage ? Elle préférait être distante……. Ce serait peine perdue, et il était curieux de voir le reste de ses réactions.

Lynne- « Vous… ne songez pas à faire l’idiot. Car je sais déjà exactement combien de jeunes gens ici ne laisseraient pas qu’ils m’arrivent malheur… Et je peux vous dire que même si ce ne sont des pauvres supporters sans cervelle vous ne feriez pas le poids. »


Il continua à sourire, sans laisser passer la moindre trace de ses pensées sur son visage ; la menace sous-entendue était très claire et c’était bien ainsi qu’Henri voulut qu’elle le comprit : si Lynne ne jouait pas le jeu et écoutait la discussion il l’attaquerait sur-le-champ. Les supporters ne le gênaient pas car si ils devaient en arriver à se battre la rapidité serait le maître mot : tout serait terminé avant que leurs voisins ne comprennent ce que c’était passé ; à moins que Lynne ne lui réserva une surprise au combat…..

Henri devait d’ailleurs résoudre ce qui commençait à devenir un dilemme : si ils en venaient à se battre, que devrait-il faire de la jeune fille ? Il n’avait aucun doute qu’elle ne lui ferait pas de cadeau, donc il serait obligé d’user de toute sa science et les sortilèges où il était le meilleur étaient…… mortels. La meilleure solution eut été de la capturer, la ramener dans l’une des planques de l’Ordre et lui faire un bon lavage de cerveau afin d’éliminer la menace ; sauf qu’il avait choisi qu’ils se parlent avant, donc lui tendre un piège n’était plus possible et l’enlever suite à un combat serait un peu délicat.

Au fond de lui Henri n’avait pas non plus très envie de faire subir ce qui s’apparentait à une torture violente à Lynne ; le passé lui avait apporté un lot bien suffisant d’images et de fantômes qui le hantaient et la seule paix qu’il trouvait venait de cette promesse qu’il s’était fait de ne plus exercer de telles pratiques.

Et pourtant la situation ne lui laisserait peut-être pas le choix…….. tout cela commençait à devenir préoccupant. Jusqu’à quel point Lynne représentait un danger tel qu’il justifia qu’il se déchaîna réellement contre elle ? C’était toute la question, et quelque part il souhaitait qu’il n’en vienne pas là.

Après quelques échanges presque « banals », où elle lui confirma simplement qu’elle avait rencontré Hale et qu’ils ne s’étaient pas vraiment appréciés, Lynne s’approcha de lui un peu à la manière d’une amoureuse allant embrasser l’objet de son désir.

Lynne- « Contrairement à vous et Hale, je travaille toujours pour moi. Je n’ai pas besoin d’un quelconque malappris pour me diriger ou à qui me soumettre. C’est aussi pour cela que moi je n’ai personne à protéger… Contrairement à vous, Henri. J’ai d’ailleurs fait la rencontre de votre femme Aurore… vraiment charmante. »

Elle eût un sourire glaciale que seul lui pouvait voir, et l’embrassa sur la joue. Cette joue se crispa d’ailleurs instantanément et le nerf qui la parcourait vibrait juste en dessous de la peau : si Lynne avait été attentive, et l’on ne pouvait douter qu’elle le fut, il était impossible qu’elle ne le sentit pas au moment où ses lèvres effleurent la surface. Dans la même seconde une poigne de fer, la main d’Henri autour d’elle, se resserra et vient emprisonner un morceau de sa chair entre les doigts d’acier du sorcier : à la manière d’un étau, comme si il souhaitait arracher la peau de la jeune fille. La lueur menaçante des yeux d’aciers s’était transformée, plus que le temps d’un battement de cils, pour faire place à une énergie haineuse, dévoreuse, presque maléfique mais terrifiante, et qui vint frapper Lynne aussi durement qu’un coup de butoir.

Aucun autre mots ne fut soudain prononcé, Henri ne pensant à rien qu’autre qu’à cette phrase, terrible pour elle et pour lui, qu’elle avait prononcé : « J’ai d’ailleurs fait la rencontre de votre femme Aurore….. »

Lynne voulait l’énerver, le faire sortir hors de ses gonds et qu’il perde tout contrôle pour le manipuler dans le sens qu’elle espérait c’était d’une évidence claire. Son calcul était fin, très bien raisonné et elle avait raison au-delà de toute espérances : Henri avait des faiblesses, des points d’attaques très forts et parmi tout cela Aurore constituait la pierre angulaire. Mais la jeune fille ne pouvait pas savoir que parler d’Aurore à Henri, évoquer sa femme en des termes menaçants, était la pire chose à faire : il perdait effectivement tout contrôle et ne penser plus que par la fureur et la haine ; hélas cela signifie immédiatement que le point de non-retour venait d’être atteint. Pour Henri une seule chose comptait désormais : il allait tuer Lynne Hilfiger Roy et peu lui importait de s’auto-détruire dans le processus.

Lynne- « Enfin… J’espère que vous avez des choses qui sauront tuer ma faim de connaissances à propos de vous, que mon argent n’arrive pas dans les mains d’un refuge pour hiboux en perdition ou Cracmols rejetés pour du vent. »


Avait-elle remarqué le changement chez son demi-frère ? Peut-être bien, oui évidemment. Savait-elle qu’elle venait donc de se condamner ? Difficile à dire, en revanche elle avait compris que, peut-être, elle s’était aventurée sur un terrain trop dangereux et la perspective d’une attaque devenait de plus en plus probable.

Henri – « tu as rencontré ma femme….. »


Sa main fusa soudain et se referma sur la gorge de la jeune fille, ses doigts s’enfoncèrent dans sa peau, lui coupant la respiration et l’étouffant sûrement ; son autre main était toujours ancrée dans son bas-ventre, mais de la chaleur commença à s’en dégager : un feu magique enveloppait petit à petit la main d’Henri et la chair de Lynne commença à brûler autour de sa prise. Sa respiration devint suffocante, ses yeux un peu vireux.

Henri – « Tu es morte Lynne Hilfiger Roy. Je vais t’étrangler avant que le moindre son ne franchisse tes lèvres, ta baguette ne te sert à rien ; et pour avoir osé menacer Aurore tu vas sentir la douleur du feu qui te brûle. Ton corps décédé sera le prochain avertissement pour ces satanés loups-garous : Malhorn a eu tord de t’envoyer contre moi, mais quand il te verra il comprendra. Le chef des lycans finira bien par sortir de son trou pour m’affronter car en attendant je lui tuerais chacun des siens ! »

Il en était en effet maintenant certain : la jeune fille ne pouvait que faire partie de la bande à Malhorn, malgré ce qu’elle lui avait dit ; il n’y avait qu’eux qui savaient pour l’état d’Aurore, dues aux morsures du lycan.

Henri – « Je me demande quel est ton intérêt là-dedans car tu n’es pas louve-garou. Tant pis pour toi, tu sauras désormais qu'on ne menace pas impunément un De Hurlevent ! »
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyLun 28 Jan 2008 - 16:32



    Tout l'être d'Henri se crispa suite à sa phrase concernant Aurore. Quand la bise claqua sur sa joue, tous ses muscles étaient tendus, telle la gachette avant le coup final. Lynne n'avait jamais envisagé à vrai dire que Henri puisse avoir envie de la tuer, du moins elle n'avait jamais vraiment réfléchi à ce genre de scénario. Pour elle, elle avait toutes les cartes en main, tandis que le jeu d'Henri était plus pauvre, mais quand elle sentit sa main se reserrer sur sa hanche, les ongles de l'homme s'enfoncer dans sa peau douce et blanche, elle comprit qu'elle s'était largement trompée au sujet de son frère. Soudain, il l'attrappa par la gorge, reserrant sa prise d'une main de fer. Les yeux d'Henri semblaient flamboyer d'une toute nouvelle lueur... La haine. Il ne la ménageait pas et serrer de manière forte et imperturbable, l'air commença à manquer à Lynne, ses yeux à s'embuer sous la pression. Il fallait qu'elle résiste, c'était une question de survie. Mais pas seulement, même si elle devait mourir, il fallait que son frère sache la vérité. TOUTE la vérité. Sur elle, sur lui, sur eux... Eux? A croire qu'ils étaient liés. Oui dans le fond ils l'étaient... Et dans le fond si Lynne voulait tellement le tuer, c'était par peur d'être rejettée à nouveau. La peur du rejet, une peur incontrolable, et pourtant ancrée dans la jeune fille. Et les mains d'Henri sur son cou, semblaient l'imprégner encore plus de cette peur.

    Henri – « Tu es morte Lynne Hilfiger Roy. Je vais t’étrangler avant que le moindre son ne franchisse tes lèvres, ta baguette ne te sert à rien ; et pour avoir osé menacer Aurore tu vas sentir la douleur du feu qui te brûle. Ton corps décédé sera le prochain avertissement pour ces satanés loups-garous : Malhorn a eu tord de t’envoyer contre moi, mais quand il te verra il comprendra. Le chef des lycans finira bien par sortir de son trou pour m’affronter car en attendant je lui tuerais chacun des siens ! »

    Bien qu'à moitié étouffée, Lynne était encore consciente. Loups Garous? Mais qu'est-ce que pouvait bien signifier cette histoire... Lynne n'était jamais rentrée en contact avec le moindre loup garou. Et de toute évidence son décès, ne servirait jamais à quoi que ce soit, hormis à faire rire "La Bande à Malhorn" quand on examinera le corps d'Henri, et qu'il apprendra son lien avec elle. Il serait anéanti surement, d'avoir tuer sa propre soeur... En quelques sortes, se sauver c'était le sauver. Mais pourquoi tout à coup vouloir "sauver" cet homme... Cet homme qu'elle detestait tant cinq petites minutes auparavant. C'était sans sens non? Totalement incompréhensible. Tout aussi incompréhensible qu'il y ait autant de pensées dans la tête d'une demi morte. Car voilà Lynne n'allait pas mourir, non. En tout cas pas encore, et pas de cette manière...

    Henri – « Je me demande quel est ton intérêt là-dedans car tu n’es pas louve-garou. Tant pis pour toi, tu sauras désormais qu'on ne menace pas impunément un De Hurlevent ! »

    A ce moment là Lynne se ressaisit de toutes les forces qui lui restaient. L'air se faisait de plus en plus rare, et ses yeux perdaient peu à peu de leur lueur. Mais elle leva légèrement un bras, plia son poing et frappa Henri de toutes ses forces dans le ventre histoire de lui couper la respiration. Il desserra sa prise, et Lynne se redressa d'un bont baguette à la main, lui mettant dans le cou. Et sans réfléchir elle lança:

    Lynne- Tu ... VOUS allez m'écouter ! Après vous pourrez à votre guise me tuer, mais d'abord, je dois vous enlever plusieurs choses de la tête...

    Elle inspira profondement.

    Lynne- Voyez-vous, il ne s'agit pas là d'une quelconque alliance avec les loups garous, je ne suis pas du genre à apprécier ces créatures. Non, loin de là. Il s'agit plutôt d'un... joli conte. Oui, une jolie petite histoire. Que vous allez sagement écouter. Si vous tentez quoi que ce soit contre moi je disparaitrais à tout jamais de votre vie, sans que vous ayez su la vérité à mon sujet.

    Elle se positionna alors en face d'Henri, appuyée sur la barrière. Elle ne gênait personne de toute manière, vu que les places autour d'eux étaient toutes libres. Et elle le fixa dans les yeux, la colère ne semblait pas s'en être effacée, mais l'étonnement semblait avoir rejoint ce sentiment... Peut-être un soupçon de curiosité aussi? Mais la colère semblait dominante...

    Lynne- Comme je le disais, nous avons ici à faire à un joli conte de Noël... Une fois dans un joli chateau en France, un jeune roi déjà père d'un enfant, tomba sous le charme d'une des domestiques. La domestique bien sur était folle du Roi, mais savait bien que jamais elle serait son épouse, elle l'avait bien compris depuis longtemps. Mais comme le Roi semblait l'aimer sa condition de "maîtresse" lui convenait fort bien. Or, un beau jour la domestique attendait du grand roi, un heureux évènement. Et bien qu'elle savait pertinemment, que le bébé ne serait jamais prince ou princesse, elle voulut tout de même en parler au Roi.

    Lynne respira avec peine, la gorge commençant à se nouer. Les mots avaient de plus en plus de mal à venir... Mais elle ne devait surtout pas perdre la face devant Henri. Non. Il fallait faire preuve de courage et affronter. Elle eut un bref regard vers le terrain, le match continuait son cour alors que pour elle le temps semblait s'arreter. Puis elle se replongea dans les yeux d'Henri. Ses yeux noirs, avaient retrouvé leur brillance, mais la tristesse et l'amertume se lisaient déjà dans son regard...

    Lynne- Mais voilà, le Roi lui, considèra cet enfant comme l'enfant de la honte, et au lieu de prêter main forte à celle qu'il aimait, il eût vite fait de la chasser... elle et son enfant. Leur enfant. Bien sur la jeune domestique trouva bien vite un mari, qui devint par la meme occasion le père de l'enfant. Puis elle accoucha de la petite fille, le Roi lui n'était toujours pas là. Chaque année, elle envoyait au Roi un portrait de l'enfant, mais jamais aucune réponse ne vint... Jamais. La petite fille elle savait bien qu'elle ne ressemblait nullement à son prétendu père, mais ne se posait pas plus de questions, et vivait heureuse bien que maintenue dans l'ignorance de ses vraies racines... Seulement, le jour de sa majorité, sa mère lui dit la vérité. Au début pour ne pas la brusquer on lui raconta une jolie histoire à elle aussi, une histoire où son père était idéalisé. Mais elle ne mit pas beaucoup de temps à découvrir la vérité.

    Plus elle parlait plus Lynne se sentait vidée... Vidée de tous sentiments, mais aussi de toute colère vis à vis de son demi-frère. Et sa voix se brisa littéralement, et des larmes commencèrent peu à peu à apparaitre le long de ses joues et de ses yeux...

    Lynne- Elle avait été rejettée, abandonnée... Et le pire dans tout çà était de savoir que l'enfant légitime du roi lui n'avait pas connu çà. La jalousie s'empara donc de la petite fille, qui était devenue grande à présent... Et elle décida de se venger... De se venger de cette famille qui n'avait jamais voulu d'elle, de se venger pour toute la peine que son père avait pu causé à sa mère, de toute la peine que celà avait pu lui faire... C'est ainsi que le coeur pleins de rancoeur elle se mit en quête.

    A ce moment là elle s'approcha d'Henri, tremblante, baguette le long du corps.

    Lynne- Mais là maintenant face à ce frère qu'elle avait tant envié, jalousé et par dessus tout... hait. Là après tous ces efforts pour le retrouver. La petite princesse ne se sent meme plus la force de se venger comme elle aurait du et ...

    Là, Lynne recula, et s'écroula le long de la barrière. Assise, la tete entre les mains et les genoux elle pleurait sans savoir comment s'arrêter et lacha sa baguette. Pour sur Henri allait la tuer à présent, sans qu'elle puisse se défendre... de toute manière elle n'en avait plus le courage ni la force. Elle aurait aimé ajouter qu'elle ne lui en voulait plus, elle aurait aimé dire qu'elle voulait juste que lui ne la rejette pas, elle aurait voulu lui faire des excuses, elle aurait aussi aimé lui montrer qu'elle ne voulait pas d'une quelconque pitié, qu'il pouvait la tuer si il le souhaitait, qu'elle ferait un bon adversaire aussi... Mais aucuns sons ne sortaient plus de sa bouche, et dans le froid de l'hiver, il n'y avait plus que sa silhouette en boule parcourue de légers sursauts.
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyJeu 31 Jan 2008 - 19:56

*Ministère de la magie, 1975*



« Félicitations De Hurlevent, vous êtes finalement affecté chez les Aurors des Carpates. Comme vous le savez l’espérance de vie dans ce pays est terriblement limité, mais si vous ne mourrez pas dans les 3 premiers mois alors vous avez de bonnes chances de vous en tirer. Dans le service pratiquement tous vos collègues ont parié sur votre survie, et j’ai moi-même misé 100 galions sur votre tête ; alors Henri, pour une fois, ne jouez pas au con compris ? »


Chaque nouvel auror avait droit au petit discours du « Grand Patron » : les derniers conseils et les encouragements de rigueur et ensuite il vous disait où vous alliez passé les 4 prochaines années ; pour tous les jeunots s’étaient un moment important, ils n’étaient jamais plus d’une dizaine à être finalement promu et élevé au rang de véritable auror. La reconnaissance du chef venait alors et signifiait beaucoup : désormais on était donc réellement un auror, l’un des sorciers qui représentaient le Royaume-Uni dans le monde entier, l’un de ceux qui oeuvraient pour protéger tous les autres. Un sacré boulot, pour qui on ne prenait que les meilleurs : maintenant les meilleurs c’étaient eux.

Face à Henri se trouvait Nils Hilfiger, un auror de légende : c’était le genre de sorcier devant lequel même les grandes gueules comme lui se taisaient, et écoutaient respectueusement ; depuis qu’il avait entamé sa formation Henri n’attendait que ce moment, celui où on lui dirait enfin qu’il pouvait partir pour les Carpates. Il n’y avait pas d’endroit plus dangereux au monde, il le savait, mais là-bas il pourrait apprendre et atteindre son plus haut niveau ; et une fois fait, alors il se mettrait en quête des assassins de sa famille, et que Merlin leur vienne en aide.

Ce qui lui faisait chaud au cœur aujourd’hui ce n’était pas seulement l’annonce de ce départ, cette vie nouvelle et terriblement incertaine qui s’ouvrait devant lui ; c’était aussi, peut-être même surtout, de savoir que même le grand, le légendaire Nils Hilfiger avait parié sur lui. Henri aimait à se dire qu’il faisait les choses égoïstement, pour lui-même et en se moquant de ce qu’il l’entourait, mais de temps en temps ces petites marques de confiance lui faisaient un certain bien.


Il ne fut pas sorti du bureau de son chef depuis plus d’une minute qu’une enfant lui arriva soudain dans les pattes en commençant à l’appeler « Papa ». Henri eut alors un drôle d’air, comme si on lui faisait une mauvaise blague, mais il fut profondément rassuré de voir la petite fille revenir précipitamment vers sa mère en étant toute à son erreur ; c’était une fort jolie femme, qu’il n’avait jamais vue, et pourtant elle le dévisageait d’un regard….. d’un regard étrange : comme si elle voyait un fantôme tout en sachant très bien que ce n’en était pas un ; des yeux crispants, comme la raideur de sa position…..

Nils – « Ah Henri vous avez rencontré ma petite famille ; permettez que je vous laisse, nous partons au restaurant. Chérie voici Henri De Hurlevent, un garçon prometteur….. si il arrête de faire l’imbécile. »

La femme d’Hilfiger lui fit un salut roide, sans modifier la manière dont elle l’envisageait quoiqu’arrivant à le dissimuler ; la petite fille avait maintenant quitté les jambes de sa mère pour se retrouver dans les bras puissants de son père : elle avait une bouille adorable, sans nulle doute c’était une enfant magnifique.
Nils et sa famille commencèrent à s’éloigner, puis l’auror se retourna et lui lança une dernière fois, avec un clin d’œil

Nils – « Bonne chance mon garçon, on tachera de veiller sur vous ; ne me faites pas perdre ma mise ! »

Henri – « Merci Monsieur, je ferais mon possible » le jeune homme oublia momentanément les yeux de la femme pour venir à la rencontre de son maître, mais il restait hésitant « je…. ahem…. Monsieur, je ne pense pas que j’aurais la chance de vous revoir mais….. je ne vous oublierai pas Monsieur, je ne vous oublierai jamais »

L’homme lui serra la main, avec sincérité

Henri – « Si le jour vient où nous nous reverrons vous aurez le droit de m’appeler Nils ; prenez soin de vous mon fils »



********
Epoque actuelle, Stade International de Quidditch


Malgré leur enthousiasme et tout l’intérêt que pouvait présenter le match de Quidditch les supporters avaient finis par légèrement arrêté de vociférer insultes et encouragements pour prêter attention aux deux protagonistes qui quelques minutes auparavant faisait encore office d’un couple charmant, et qui maintenant se menaçaient très explicitement et très réciproquement de leurs baguettes magiques.
Il eut fallu être un âne pour ne pas comprendre qu’il allait y avoir du dégât, et bien que le supporter de base de Quidditch ne soit pas réputé pour ses fulgurantes capacités intellectuelles les spectateurs les plus proches du « couple » commencèrent sagement à se diriger, rapidement, vers la sortie la plus proche ; les beaufs, de leur coté, avaient à résoudre un cas de philosophie pratique

« M’enfin Lucius, on va pas regarder ça sans intervenir »
« j’sais pas trop Albus, le gars m’a pas l’air jouasse et il a le regard mauvais »
« Mais la pépé est superbe ! C’est une occas’ unique d’emballer là »
« L’a pas l’air jouasse non plus la bombe »
« tiens ils ont l’air de s’engueler »
« on f’rait p’être mieux d’partir »
« ouais j’suis d’accord »
« ouais, moi d’abord »


Henri et Lynne dégageaient en effet une impression de « danger » (soyons euphémiques) immédiat, et il devenait tout à fait clair que si, par un immense effort de volonté ils se retenaient de se sauter littéralement dessus pour s’étriper ils n’auraient en rien manifester cette même angélique patience à l’égard d’un quidam qui aurait eu l’affront de s’interposer entre eux et leurs « explications ».
Traduction : Circulez y’a rien à voir.

Henri De Hurlevent était pour sa part à un dixième de secondes de bondir sur la jeune fille et de lui administrer une très solide correction, si possible suite de contusions mortelles ; l’allusion et la menace qu’elle avait évoquée sur Aurore lui était tout bonnement insupportable et dans son esprit il ne doutait pas du tout du bien-fondé et de tous les avantages qu’il avait à tuer son interlocutrice. De manière générale Henri évitait autant que faire se peut de recourir au meurtre pur et simple, de trop mauvais souvenirs étaient encore attachés à cette manière de combattre : il s’efforçait d’ailleurs de faire comprendre à tous ceux avec qui il menait une route commune, même pour un temps, que tuer était décidément quelque qu’il fallait absolument éviter. Son âme était suffisamment entachée comme cela, il le savait très bien, mais pourtant il n’hésitait pas une seconde dans sa certitude qu’il devrait éliminer la jeune fille ; il n’y avait guère qu’une chose qui le retenait un peu, si peu mais vraiment si finement, de continuer les hostilités.

Ce désir d’en connaître un peu plus sur Lynne, qui malgré tout venait d’échapper à sa poigne de fer d’où il aurait du l’avoir étouffé à quelques secondes près. Oui, il était étonné de la force de cette fille, et de l’acrimonie qu’elle éprouvait à son égard.

Lynne – « Voyez-vous, il ne s'agit pas là d'une quelconque alliance avec les loups garous, je ne suis pas du genre à apprécier ces créatures. Non, loin de là. Il s'agit plutôt d'un... joli conte. Oui, une jolie petite histoire. Que vous allez sagement écouter. Si vous tentez quoi que ce soit contre moi je disparaitrais à tout jamais de votre vie, sans que vous ayez su la vérité à mon sujet. »


Henri – « oh croies-moi tu vas disparaître de ma vie Lynne, je vais y veiller. Allons, parle donc si c’est à cela que doit servir ton dernier souffle sur cette terre ! »


Les deux baguettes levées, les sorciers commençaient à se tourner autour, tout en gardant bien le visage de l’autre aligné dans le prolongement de leur bras et de leur instrument ; une fois de plus la tentation de lancer un sort mortel, pas un avada bien sur, jamais d’avada !, se fit en Henri, mais il accorda à son ennemie le droit de lui parler.

Lynne – « Comme je le disais, nous avons ici à faire à un joli conte de Noël... […]Or, un beau jour la domestique attendait du grand roi, un heureux évènement. Et bien qu'elle savait pertinemment, que le bébé ne serait jamais prince ou princesse, elle voulut tout de même en parler au Roi. […]La petite fille elle savait bien qu'elle ne ressemblait nullement à son prétendu père, mais ne se posait pas plus de questions, et vivait heureuse bien que maintenue dans l'ignorance de ses vraies racines... Seulement, le jour de sa majorité, sa mère lui dit la vérité. [….]Mais là maintenant face à ce frère qu'elle avait tant envié, jalousé et par dessus tout... hait. Là après tous ces efforts pour le retrouver. La petite princesse ne se sent même plus la force de se venger comme elle aurait du et ... »


Et la jeune fille s’effondra brusquement, le corps brisé par l’émotion et la parole coupée par les larmes et les pleurs, aux pieds de celui qui était son demi-frère et qui s’apprêtait à la tuer au nom de ses propres craintes. Lynne Hilfiger Roy s’était finalement rendu devant le corps, vivant, de son ennemi, son unique et dernier ennemi, mais les liens de la famille, les liens du sang, devenaient maintenant infiniment plus puissants et plus fort que toute sa volonté de vengeance : elle était en cela vaincue et s’abandonnait au châtiment qu’Henri se devait d’exécuter.

Henri s’avança lentement devant elle, la baguette toujours résolument pointée sur sa sœur, le visage empreint d’une rage encore plus violente que celle qui l’habitait un instant auparavant et les yeux remplie de la folie qui s’ensuivait au choc de toutes ces révélations ; car dans les paroles de Lynne il avait du apparaître qu’il avait entendu la vérité. Et cela vient décider sa décision finale d’exécution.

Henri – « Tu as…… tu as rencontré et menacé ma femme, tu m’as traqué et espionné pour te venger et me détruire, tu as insulté mon père, ma mère….. tu as sali mon nom et celui de toute ma famille avec tes paroles…… » chaque mot était édicté très lentement, avec le force et la puissance de celui qui prononçait une sentence ; il avait avancé jusqu’à elle et l’avait prise d’autorité par le bras malgré les pleurs qui entouraient son beau visage « Debout Lynne Hilfiger Roy ! Puisque tel est finalement ton nom, reçois ton châtiment en conséquence ; pour le prix de ta folie, meurs ! »

La baguette d’Henri fusa et vint toucher la joue de sa sœur en même temps qu’il annonça très haut un mot qu’elle ne pouvait entendre mais qui lança le sortilège fatal ; un éclair vif et brûlant, d’une éblouissante couleur verte irradia soudain le corps de la jeune fille lors qu’une lumière très blanche s’empara soudain de toute sa vision et qu’un nouveau son terrible retentit en elle.
Spoiler:




Henri ouvrit ses yeux, et découvrit un nouveau paysage devant lui : une étendue nuageuse extraordinaire, d’un blanc laineux et cotonneux, envahissait tout un décors où ne restait seulement que lui et Lynne. Il tenait dans ses bras la jeune fille, qui ouvrit à son tour les yeux.

Un peu devant se dresser le château familial des De Hurlevent, figure irréel dans ce lieu qui l’était tout autant.

Henri – « n’aie pas peur, n’aie pas peur Lynne : tu ne risques plus rien de moi. Nous sommes dans mon esprit, dans mes souvenirs d’enfance…… Tu m’as raconté ton histoire, tu mérites à ton tour de me connaître autrement que ce que les uns et les autres disent ; tout comme le reste…. N’aie pas peur ma sœur »
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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyLun 4 Fév 2008 - 19:32

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MessageSujet: Re: Le sang qui coule dans nos veines   Le sang qui coule dans nos veines EmptyJeu 7 Fév 2008 - 22:30

    Le flou commença à se faire autour de la silhouette d’Henri. Sa baguette à terre Lynne venait de lui laisser l’avantage, elle allait mourir, ne laissant rien derrière elle, même pas le moindre sentiment de haine, ou de regrets…


    Henri – « Tu as…… tu as rencontré et menacé ma femme, tu m’as traqué et espionné pour te venger et me détruire, tu as insulté mon père, ma mère….. tu as sali mon nom et celui de toute ma famille avec tes paroles…… »

    Debout face à elle, Henri semblait plus en colère que jamais. Il allait la tuer, mais cela Lynne s’en doutait. Les mots violents qu’il dit résonnèrent dans sa tête, engourdissant ses sens, elle allait défaillir. En revanche on pouvait tout de même lire dans son regard, de la volonté. Elle ne voulait pas mourir… Pas encore, pas maintenant. Meme si elle avait déçue avant même d’être connue, même si de toute manière elle ne serait jamais un membre de cette famille, elle ne voulait pas s’avouer vaincue. Henri l’attrapa par le bras avec violence. Il lui pressa, lui écrasa. Mais Lynne ne trembla pas sous la douleur. Ni sur la baguette qui frôlait à présent sa joue. Ses larmes s’arretèrent peu à peu, et elle plongea son regard dans celui d’Henri. Un regard fier, et accusateur. Un regard déterminé. Lynne allait mourir, mais elle allait crever de façon digne. Il pouvait lui retirer sa vie, mais pas son honneur. Elle ne s’abaissa pas à cracher à la tête de son bourreau, comme beaucoup de victimes avaient pu le faire. Non, elle garda le silence le laissa parler. Encaissant chaque parole, chaque menace, gardant la tête haute. Certes elle avait pleuré, mais c’était fini. Tout était fini…

    Henri- « Debout Lynne Hilfiger Roy ! Puisque tel est finalement ton nom, reçois ton châtiment en conséquence ; pour le prix de ta folie, meurs ! »

    Lynne se leva, son regard se faisant de plus en plus pénétrant. Dans sa tête une voix murmura « Les saint d’esprit sont les plus fous… » Son regard vide dans celui pleins de haine d’Henri, elle sentit son cœur s’accélerer… L’adrénaline avant la mort, une émotion forte avant le vide. Ce vide qui n’aurait rien de constructif, ce vide qui ne ressemblera pas à une soif ni à une faim des plus stimulantes. Le vide.
    Puis Henri dit les paroles fatales, mais Lynne n’entendait déjà plus rien. Dans le Stade la foule se leva, le match fini, les supporters criaient, applaudissaient… Le corps de Lynne lui s’écroula au sol, inerte, ses yeux noirs qui brillaient tant avant à présent vides de toute lueur.
    Mais soudain le corps de la jeune femme s’anima d’une lueur des plus puissantes, il bougea comme sous l’effet d’un électrochoc. Lynne respira, suffocante.

    Autour d’elle le Stade avait disparu. Tout était blanc et cotonneux. C’était çà la mort. Mais soudain elle sentit des bras autour d’elle, et vit Henri. Les yeux de la jeune fille recommencèrent à s’embuer sous l’effet de la rage… L’enflure qu’est-ce qu’il lui avait fait? Il allait la torturer? Cedant à la panique, Lynne lui s débattit, le griffa. Puis hurla avec un air de démente, lui assénant des coups divers sur le torse:

    Lynne- « Tu n'avais pas le droit ! J’avais accepté de mourir… Tu vas me faire quoi? Me jeter des endoloris? Je ne crains pas la douleur, je ne la crains pas ! Tue moi, allez, tue moi… »

    Mais elle remarqua dans les yeux de son frère une lueur compatissante, et il annonça d’un voix calme:

    Henri- « n’aie pas peur, n’aie pas peur Lynne : tu ne risques plus rien de moi. Nous sommes dans mon esprit, dans mes souvenirs d’enfance…… Tu m’as raconté ton histoire, tu mérites à ton tour de me connaître autrement que ce que les uns et les autres disent ; tout comme le reste…. N’aie pas peur ma sœur »

    Ma sœur? Sous les larmes, la peur, et l’hystérie, le sentiment de soulagement et de bonheur émergea peu à peu… Lynne sourit à Henri. Puis comprenant qu’elle était dans ses bras, comme gênée, elle se retira de l’étreinte… pas encore, elle ne le connaissait pas assez pour ce genre de gestes tendres.

    Une sorte de colline se dessina alors sous les deux jeunes gens, tout paraissait irréel, trop parfait. Et cela l’était, cette perfection était irréelle. Elle s’assit alors par terre sur une herbe fraiche et verte. Prit ses genoux entre ses bras, et regarda son frère l’air honteux:

    Lynne- « Désolée pour les coups… J’ai… j’ai paniqué. »

    Lynne était un animal un peu indomptable, et pour sur il faudrait quelques temps à son frère pour l’apprivoiser. La réciproque risquait d’être vraie, se découvrir frère et sœur après 18 ans, c’était tout de même une sacrée affaire, mais Henri semblait si calme et posé, d’une telle maturité aussi. Il avait l’air « d’encaisser » la chose d’une manière plutôt bonne. Lynne passa une main dans sa chevelure noire, elle avait l’impression d’être une petite fille, elle se sentait gênée et quelque part elle avait peur de décevoir. En face d’elle, un château se dessina au loin. Cela faisait très conte de fée… après tout quelle jeune fille n’a jamais rêvé d’être l’héroïne d’un de ces contes dont la fin est toujours belle?
    Henri s’assit à ses côtés, elle le regarda, et lui sourit, pour lui montrer qu’elle voulait bien l’écouter.

    Lynne- « Alors… qui es-tu réellement? »
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