|+ Loft De César O'connor +|

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Ven 23 Nov 2007 - 5:45

- Alors vous avez une chambre à vous deux, elle est même insonorisée. J'ai pensé à tout.
- Franchement! On sait se tenir César... Tu devrais... Heu non oublie ca.

Dit elle, un sourire dans la voix. Kaitz jette un regard perplexe à Less, avant d'ajouter, le plus naturellement du monde.

- Oui, on sait se tenir, répète Kaitz, démolissant tout la crédibilité de Less à ce moment là. Sourire en coin, il hausse un sourcil et détaille Less d'un oeillade plus qu'explicite.

Vous avez faim ?

La question prend Kaitz au dépourvu. Zar savait allumer un four ?Le regard échangé avec Less jette un doute.

- Euh...

Zar n'attend visiblement pas de réponses et il va à la cuisine. Kaitz l'observe, cherchant une idée pour lui éviter ce... trouble... mais il ne trouve rien de valable... du moins rien de valable qui pourrait intéresser Zar... Less s'occupe de sa rose, le laissant avec toute la responsabilité de surveiller Zar dans la cuisine...

Heureusement, il revient assez rapidement. Kaitz accueille son retour d'un sourire.

- Alors Kaitz...Tu deviens quoi? T'es à Poudlard comme Less?
- Oui, répond Kaitz rapidement, avant de compléter. En fait, si Less y est, c'est à cause de moi. Il s'appuie contre un meuble et sirote sa coupe de vin. J'y suis depuis 1980. J'ai fait DCFM, puis Magie Noire. Le sourire de Kaitz s'accentue, devient brillant d'excitation. Il délaisse le meuble et vient s'appuyer contre Zar et, sur un ton de confidence, lui annonce la nouvelle. Et depuis l'an dernier, on est deux profs à donner le cours de magie noire. Il laisse un court silence, pour vfaire monter la tention de la confidence. On appelle Muelle Professeur Daee, maintenant. Sourire satisfait sur les lèvres, il opine du chef, pour appuyer ses paroles. Elle a parié et j'ai gagné, termine-t-il sur un sourire rapace.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Ven 23 Nov 2007 - 21:42

Less était partie dans la chambre, les laissant tous les deux seuls. Puis Kaitz se décida enfin de répondre à la question...Alors c'était lui qui avait emmené l'italienne à l'enseignement...Et lui aussi a fait la défence contre les forces du mal..Aussi loin qu'il ai pu se souvenir ça avait toujours été la seule matière qui changeait de professeur à chaque année. C'était encore le cas on dirait. En trois ans sans doute trois professeurs différents. Il eut un sourire en coin...Magie Noire?..Deux?....

Kaitz - On appelle Muelle Professeur Daee, maintenant.

...Quoi? Les yeux écarquillés, l'irlandais reste un instant bouche bée...Elle avait accepté d'enseigner?...Elle qui n'avait pas vraiment de patience...Ni de tact d'ailleurs...Le regard soupçoneux il regarda Kaitz qui s'était avachi sur son épaule avec l'air d'un confident...C'était une blague...?

Kaitz - Elle a parié et j'ai gagné.

César - Aaaah. Je vois.

Dit-il avec un ricanement amusé. Il ne manquerait pas de lui rappeller son titre la prochaine fois qu'il la verrait. Il se redressa forçant du coup Kaitz à se remettre droit et retourna à ses fourneaux. S'occupant de deux trois choses en même temps, il continuait pourtant de raconter à son ami les quelques années qui les avaient séparés tout comme il avait fait avec Less. Il lui montra aussi l'oreille maintenant propre, de la bête qui se trouvait maintenant sur le comptoir plutôt que dans l'évier. Oreille à fourrure fauve striée de noir. Le soleil était couché depuis deux bonnes heures et il commençait à se faire tard...

Lorsqu'ils eurent fini de manger...Un plat qui n'avait pas vraiment de nom, inventé par César mais surprenament délicieux...y'avait...de la viande dedans...et des carottes...c'était à peu près tout ce qui était reconnaissable...ça et les spaghettis. Mais bon, au moins c'était très bon au goùt bien que moins joli à regarder. Déjà sur l'horloge du mur on pouvait y lire 11 heures. Hess dormait déjà profondément sur son coussin, la journée n'avait pas été facile pour lui...Et il avait l'estomac bien rempli. Quoi de mieux pour passer une bonne nuit de sommeil...

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Ven 23 Nov 2007 - 22:07

Less est revenue avec sa petite robe de macramé remis au gout du jour avec un ou deux accessoires. Plaisant de voir qu'elle a gardé la même silhouette.

La soirée se passe somme toute fort agréablement, les trois jeunes gens échangeant avec verve et passion de sujets divers allant de ce qui peut bien se trouver dans leur assiettes jusqu'au mouvement révolutionnaire pro gobelinoide... bref, ils refont le monde comme des gens de leur âge.

Mais même les gens de leur âge ont besoin de dormir. A 23 hres, Lareless s'excuse auprès des deux hommes et va se coucher.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Lun 26 Nov 2007 - 3:21

Cesar n'y avait pas cru sur le coup, et avec raison. Samuelle en professeur de la réputé école de sorcier de Poudlard ? Incroyable ! Impossible, si c'était de la pure volonté de Samuelle. Mais expliquant la pari perdu, ça devenait un brin plus plausible. Mais c'était encore incroyable.

Le retour de Less se fait sous le regard admiratif de Rocstone et le souper se passe merveilleusement bien. Bon, la bouffe a un étrange aspect, mais le tout n'est pas mauvais et il a déjà goûté à des trucs pires. C'est même plutôt bien venant de Cesar.

Bref, ils jasent, il discutent, ils conversent, ils blaguent et refont le monde. Bref, quand Less s'éclipse, lui, il n'est pas du tout fatigué. Et puis, le vin aidant, il est plutôt d'humeur festive. Il vide la bouteille dans sa coupe et celle de Cesar, partageant à part égale ce qui reste.

- On aurait dû faire ça bien avant, question que ça se produise plus souvent.

Il ne lui restait que quelques mois à vivre. Et il en avait gaspillé pas mal. C'est toujours quand on manque de quelque chose qu,on voudrait en avoir plus. Lui, c'était du temps qui lui manquait.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Lun 26 Nov 2007 - 22:05

César n'avait jamais vraiment entendu parler de cette histoire de limite de temps pour Kaitz...Toute façon il n'y aurait pas cru. Voyons, Kaitz mourir? Il y avait encore beaucoup trop de choses à vivre pour que ça arrive.

« On aurait dû faire ça bien avant, question que ça se produise plus souvent. »

« Allons Kaitz. C'est pas comme si on en était déjà à 93 ans. On en a même pas encore 30. »

Dit-il avec un sourire puis en avalant une gorgée de vin...Son nez est légèrement rougi, le vin, c'est plus fort que la bière et César ne boit pas très très souvent...Mais quand il boit, c'est difficile à contrôler...Enfin pas souvent...Si on considère que 4 fois par mois c'est peu fréquent... Les yeux huileux, il continue de déblatérer et ça s'éloigne lentement des sujets qui se tiennent, se rapprochant de plus en plus des articles du Chicaneur...Il finit par se mettre à cogner des clous sur la table...

Levant les yeux vers son invité, il à l'air moins enjoué tout à coup...Mieux vaudrait le laisser aller se coucher...ou mieux l'aider à s'y rendre...Ce n'est sûrement pas que les effets de l'alcool qui lui donnent cette tête là. Il rangera demain matin...Pour l'instant, il serait plus prudent de passer une bonne nuit...Se levant de sa chaise, vacillant, on pourrait le croire saoul mort...Mais avec une seule et unique bouteille de vin? Inside Zar à quelque chose à y voir...Se trainant jusqu'à son lit, il pourrait paraître vulgaire aux yeux d'un invité normal, ce l'est un peu d'ailleurs...Mais il semble un peu en mauvais état...le regard froid et passif, il n'a pas mis de temps à abandonner Kaitz...

On voit aussi que son état à du empirer depuis le temps...La maladie s'est amplifiée c'est plutôt clair...Étendu sur son lit, puisque c'est un loft, sa chambre n'est séparée de la cuisine que par un rideau, il est étendu sur le dos et fixe le plafond d'un oeil humide et vide.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Lun 26 Nov 2007 - 22:46

- Allons Kaitz. C'est pas comme si on en était déjà à 93 ans. On en a même pas encore 30.

Kaitz sourit et prend une gorgée de sa coupe. Il a raison, ils sont encore jeunes...

- C'est vrai, pas encore 30 ans. On a même pas fait la moitié de nos vies.

Du moins pas la moitié d'une vie normale. La sienne était déjà presque écoulée. Quelques mois encore. Il ne verra pas ses 30 ans. On le lui avait prédit et il sentait toujours cette urgence de vivre depuis un moment. Quand un le lui avait dit, il avait cru que 10 ans, c'était toute une vie. Effectivement, 10 ans, c'est toute sa vie. Il ne croyait pas que la vie passait si rapidement. Il avait cru avoir le temps de trouver un moyen d'éviter sa mort... mais le temps file si rapidement... trop rapidement.

Semi attentif, il écoute Zar qui raconte des histoires plus ou moins compréhensibles, puis il devient de moins en moins cohérent.

- Je crois que tu devrais aller dormir, Zar.

Zar ne semble pas l'avoir entendu, mais finit par se lever et le laisser en plan. Ça ne le vexe pas. Le vin semble avoir fessé fort sur le pauvre Zar. Il le laisse allé dormir, sans le retenir, bien qu'il eut préféré avoir un peu de compagnie. Quitte à ne rien dire.

Kaitz, lui, ne s'endort pas. Il réfléchit... enfin, un peu, vu le léger taux d'alcoolimie qu'il a dans le sang. Il termine sa coupe de vin, affalé sur sa chaise, dans un parfait silence, puis il se lève et s'attaque à la vaisselle. Il fait bien attention de ne pas faire de bruit ou un minimum de bruit. Même magiquement, faire la vaisselle provoque toujours des tintements de porcelaine.

Une fois terminé, il retourne s'assoir à la table devant... rien... il ne s'endort pas. Quelques minutes passent, silencieuses, longues comme la mort. Il se relève et décide d'aller se coucher. S'il ne s'endort pas, tant pis. Un rapide brossage de dents, il se déshabille, enfile son bas de pantalon de flanelle usée à motif de sourirs grises et se glisse sous les couvertures.

Délicatement, pour ne pas la réveiller, il la prend dans ses bras et pose un baiser sur sa tempe. S'il ne dort pas, tant pis, il sera tout près d'elle. Il reste si peu de temps.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mar 27 Nov 2007 - 4:23

3 hres du mat.

Un rêve de chutes, un rêve d'eau. Ca la réveille. Mmm soif et envie. Avec douceur et regrets, elle se coule hors de l'étreinte de Kaitz.

Lorsque les pieds nus touchent le bois, elle frissonne malgré elle. Tendant la main vers un léger peignoir de coton elle l'enfile tout en se glissant dans le loft obscur et froid. Dans un coin, Hess gémit pitoyablement. Manifestement ses plaies lui font un mal de chien c'est le cas de le dire.

Un quart d'heure plus tard, elle a fini de donner les soins et les antidouleurs au molosse. Tranquillement adossée sur le comptoir de cuisine, elle boit un petit verre d'eau.

Tout est calme, tranquille et immobile dans le loft. Une belle nuit comme els autres. Savoir son ami et Kaitz près d'elle lui donne la pêche. Sans s'en rendre compte, elle esquisse un pas ou deux de danse.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mar 27 Nov 2007 - 5:41

Mais sa joie est vite interrompue par un grognement presque animal...Mais Hess est tout près d'elle...Ça ne peux pas être lui. Un grondement continue, quelque chose qui ne sonne pas humain...C'en est angoissant. Qu'est-ce qui pourrait bien se trouver dans l'appartement de César...qui aurait pu entrer...Puis ce son se tait pour être remplacé par des murmures inintelligibles, flous...voir même totalement incohérent. Des mots qui ne s'attachent pas ensemble, à peine audibles mais juste assez pour déceler quelques mots...à première vue...Le lit de l'hôte est défait, les couvertures sont empilées les unes sur les autres et les oreillers forment une tour...Mais une tour construite...ça lui tombe alors dans l'oeil, c'est évident...Les sofas, les fauteuils, tout ce qui est mou et qui peux ressembler à un coussin de près ou de loin sont empilés sur le lit...

C'est de derrière cette tour...ce fort que proviennent les murmures et les sons étranges. Une montagne d'étoffe, même sa cape d'invisibilité s'y trouve, objet n'usant de son pouvoir que sur un être vivant, on dirait seulement une étendue d'eau qui coule sur les coussins. des manteaux, des bottes même sont visibles...Elle peux aussi remarquer que près de la porte, le placard à manteaux est ouvert. Des sons de déchirures, des sanglots, des gémissements de douleur, elle en entend de toutes les sortes derrière la montagne.

Quand elle s'approche, elle peux voir, accroupi derrière la pile de tissus...son ami, Zar...Accroupi, recroquevillé sur lui même, se serrant comme lui même dans ses bras dans une étreinte dangereusement serrée, les ongles enfoncés dans la chair de ses bras, il ne porte pas de t-shirt, elle peux voir plus loin le chandail, la chemise et la cravate qu'il portait déchiré plus loin près de la fenêtre. Il est plus immobile qu'une statue mais sur son nez elle peux voir un reflet qui lui montre qu'il pleure ou qu'il a pleuré. Les dents serrées, il commence soudainement à se griffer les bras, à s'arracher la peau longuement, gémir presque inaudiblement puis se mettre à parler du chien...

« Arrête de me regarder comme ça. Arrête de me fixer avec ces yeux là, avoue que tu complote contre moi, je le sais, Il me l'a dit, Il a toujours raison, oui,oui, toujours. Je devrais L'écouter plus souvent. C'est Lui qui dit la vérité, la clé des secrets de l'univers c'est Lui. Il sait que tu me veux du mal. »

Il lève un regard vers Less...C'est surprenant à quel point ses iris sont difficile à différencier du blanc de ses yeux. Injectés de sang, ils sont tellement pâles qu'ils en tirent au gris blanchâtre sans teinte, remplis de peur, de...de quelque chose qu'elle n'a pas vu souvent chez lui...de l'inquiétude, sa folie en disons...146 fois pire. Les cheveux en bataille, on ne dirait plus le même homme...Il se traine vers elle, se défaisant de sa propre étreinte il à le torse couvert de griffures, de coupures...

« Toi aussi tu me veux du mal? C'est pour ça que tu es là hein?...»

Marmone t-il sur un ton si rapide qu'on ne dirait pas sa voix, ni des mots existants. Il est à genoux devant Less, les yeux plus ronds que des balles de golf (Dédicace à Taupe et ses bien aimées Balles de Golf.) Il la fixe avec cet air fantômatique dans la lueur pâle de la lune et des lampadaires qui l'éclairent à travers les carreaux des fenêtres...

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mar 27 Nov 2007 - 6:45

Un crève coeur. Purement et simplement. Less a l'impression de tomber en cauchemard pur et simple. César... pauvre vieux.

Arrête de me regarder comme ça. Arrête de me fixer avec ces yeux là, avoue que tu complote contre moi, je le sais, Il me l'a dit, Il a toujours raison, oui,oui, toujours. Je devrais L'écouter plus souvent. C'est Lui qui dit la vérité, la clé des secrets de l'univers c'est Lui. Il sait que tu me veux du mal.

Oh César!

S'exclame t elle, un sanglot dans la voix. Dans la pénombre du loft, ses yeux verts brillent étangement. Du revers de la main, elle chasse une larme vagabonde sur sa joue.

C'est surprenant à quel point ses iris sont difficile à différencier du blanc de ses yeux. Injectés de sang, ils sont tellement pâles qu'ils en tirent au gris blanchâtre sans teinte, remplis de peur, de...de quelque chose qu'elle n'a pas vu souvent chez lui...de l'inquiétude, sa folie en disons...146 fois pire. Les cheveux en bataille, on ne dirait plus le même homme...Il se traine vers elle, se défaisant de sa propre étreinte il à le torse couvert de griffures, de coupures. Se baissant à sa hauteur, elle tend la main pour rassurer son ami.

« Toi aussi tu me veux du mal? C'est pour ça que tu es là hein?...»

Voyons César... Tu le sais que je ne te ferai jamais mal.

Elle a une inspiration, ne sait pas s'il a des médicaments mais ca ne coute rien d'essayer.

Tu a pris tes pilules?

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mar 27 Nov 2007 - 21:58

« Voyons César... Tu le sais que je ne te ferai jamais mal. »

Il le savait au fond de lui...Mais n'arrivait pas à émerger pour lui sourire...Lui dire qu'il allait finir par se reprendre, qu'il avait juste besoin de quelques heures pour faire sa crise, une partie de son esprit y travaillait difficilement tandis que l'autre s'affairait à lui faire croire que le chien viendrait le bouffer avec une armée canine et que Less en était leur chef.

« Tu as pris tes pilules? »

Il ne pouvait pas répondre à quelque chose d'aussi élaboré dans son état présent. Reculant contre le caisson de son lit, il recommence à gronder comme une bête, se lacérant les épaules avec ses ongles, des mots sont perceptibles dans les grognements...Des mots égarés, sans lien avec la situation. Escalade...Plaines...Incendie...Étang...Carrefour...Bref rien qui se tenait...Il aurait fallu être dans sa tête pour oser espérer suivre les pensées folles et fugitives qui y passaient. Il passe au silence pendant un long moment puis se lève d'un mouvement brusque, rapide. Il fait un pas en avant, fixant les yeux de Less de près, comme si il cherchait quelque chose sur son visage...

« Rend le moi. »

Ordonne t-il sans qu'elle ne puisse savoir de quoi il parle...Il ne sait peut-être même pas lui non plus mais son ton est agressif. Il n'a jamais été quelqu'un de sauvage ni de violent...Mais habituellement ses crises ne se passaient pas devant les gens...Du sang partout sur les bras et le torse, même sur le cou, il tremble tandis que son regard laiteux la dévisage...Elle qui ne cherche qu'a l'aider...Il tend les mains vers elle puis l'aggripe fermement par les épaules, les dents serrées il à le regard de celui qu'il ne vaut mieux pas contrarier...

« Maintenant. REND LE MOI. »

Dit-il encore une fois en élevant la voix. d'aussi près elle peux voir sur ses bras, sur son torse, que sous les égratignures toutes neuves se trouvent des cicatrices récentes et d'autres qui semblent ne pas dater d'hier...Il est couvert du cou au nombril de marques, de griffures...La lumière de la rue jetant sur lui des ombres angoissantes, il ressemble d'un meurtrier, le teint pâle, les traits sombres, les yeux brillants de quelque chose d'étrange, voir malveillant et le front luisant de sueur.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mar 27 Nov 2007 - 22:29

Elle ne bouge pas, les doigts de César lui font mal. Mais elle est auror. La douleur elle connait.

Less ne peut pas concevoir le changement de Zar. Pour elle, il reste toujours le doux, le lunatique, le un peu à côté de la plaque mais si charmant César O'Connor.

Elle plonge ses prunelles couleur de brume irlandaise dans celui laiteux de César. Elle lui dit d'une voix douce, infiniment triste. Décide de l'accompagner dans son délire.

César, prends le. Je ne t'empêcherai pas.

L'idée qu'il puisse la frapper ne lui effleure même pas l'esprit.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mer 28 Nov 2007 - 7:01

Il a dû s'endormir. Finalement. Mais il ne sait pas depuis combien de temps. Sauf que la place à côté de lui est froide. Et vide. Surtout vide. Elle ne devrait pas être vide, Less y était.

Il se redresse, à moitié endormie. Non, elle n'est pas là mais la porte est fermée. Il jette un oeil à l'heure. 3h10 du matin. Il écoute, mais n'entend rien. Il se laisse retomber sur le matelas. Elle reviendra.

Les minutes passent. Elle n'est toujours pas revenue. Saleté d'insonorisation... c'était pas nécessaire. Encore une ou deux minutes d'attente et il n'arrive plus à dormir. Peut-être que Less n'a pas digéré le souper. C'était bizarre ce truc qu,il a fait. Pasmauvais, mais bizarre. Parfois les mélanges ne font pas à certains.

Il sort du lit et se dirige vers la porte de la chambre. C'est presque silencieux. Trop silencieux. Il pose la main sur la poignée et la tourne. Elle s'ouvre.

- César, prends le. Je ne t'empêcherai pas.

Il est sans doute encore endormié Cesar tient Less par les épaules. Non, surement l'effet du sommeil. Il cligne des yeux. Pourquoi ça ne disparait pas ?

Il ouvre la porte plus grande et s'impose dans le décor... très différent de la pièce principale du loft de Cesar. Il se gratte la tête.

- Qu'est-ce que vous foutez à presque 3h et demi encore debout ?

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mer 28 Nov 2007 - 10:17

- César, prends le. Je ne t'empêcherai pas.

- Qu'est-ce que vous foutez à presque 3h et demi encore debout ?

Le journaliste serre Less par les épaules toujours aussi fort, ne lâchant pas sa prise, il ne semble même pas avoir remarqué la présence de Kaitz près de lui...Approchant le visage de l'italienne du sien, il la fixe intensément...Puis la rage s'accumule...elle peux le voir très clairement. Les mains tremblantes, il n'hésite plus et lui balance une claque monumentale en plein visage...Devant Kaitz...Sous le choc, elle peux sentir tous les doigts de son ami s'enfoncer dans la peau de sa joue...Et également les genoux de son assaillant faiblir tandis qu'il recule vers le lit qui est tout près...S'affalant sur le matelas, son regard reprends une teinte plus sombre...

Les mains dans le visage, il se laisse glisser contre les couvertures pour se retrouver assis par terre, en sanglots. Les épaules secouées par de lourds sursauts, il ne retiens pas les gémissements qui s'échappent de sa gorge alors qu'il pleure à chaudes larmes...Quand il lève la tête pour regarder les dégâts, il essaie de se lever mais retombe aussitôt...Il est a bout de forces...Épuisé. Ses jambes ne le tiennent plus, regardant autour de lui, comme si il était désorienté, il est trempé et blessé. Tremblant, il finit par se remettre debout en avalant difficilement, les yeux cernés de rouge, il à l'air d'être revenu...Le vrai César...

« Oh Less... »

Marmonne t-il la voix rauque et presque inaudible. Il se rend jusqu'à elle en boitant sur sa cheville meurtrie et ses jambes faibles. Il tombe à genoux devant elle mais cette fois consciement...

« Less, Less, je m'excuse! Pardon, je...Je ne sais pas quoi dire...Non je... »

Il bégaie, il tremble, il pleure, il fait tous les temps...il n'avait pas voulu faire ça...jamais. Comment avait-il pu faire ça? Comment avait-il pu la frapper alors qu'elle avait été un ange avec lui? Comment?...Il ne savait pas lui même, il n'avait pas pu retenir son bras, il ne savait pas pourquoi il avait fait ça et n'était pas certain de vouloir le savoir...Tout ce qu'il voulait c'était de retourner en arrière pour se balancer par la fenêtre au moment ou le geste était parti...

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mer 28 Nov 2007 - 15:47

Loin d'être efficace, Kaitz, sous l'action de... en fait, il ne sait pas trop, c'est peut-être le sommeil... ou le choc... du moins, il reste figé quelques secondes suite à la claque que Zar donne à Less. Il n'en croit pas ses yeux. Cesar a frappé Less ? Non, ça doit être une hallucination... Oui, oui, une hallucination.

Non, s'en est pas une.

Cesar recule, semble se rendre compte de ce qu'il vient de faire, puis revient vers Less et se jette à genoux devant elle. Kaitz n'attend pas une nouvelle effusion d'amour, même si en ce moment, il n'a pas l'air très dangereux. Comme d'habitude, il se retrouve entre deux. Il a toujours été plus ou moins entre Muelle et Less, entre Muelle, Less et Mikomi, mais surtout entre Less et Muelle. Et là, il est entre Less et Zar. Merde...

Il dévisage Zar, beaucoup plus surpris qu'autre chose. Il ne semble même pas furieux, juste... comment dire... stupéfait. Mais faut pas que ça se reproduise.

- Ne refait jamais ça, Zar.

C'est la seule chose qu'il trouve à dire. C'est même pas une menace. Même pas un conseil. Ça ressemble plutôt à une affirmation. Il ne faut jamais tourner le dos au danger, il le sait, mais croire que Zar est un danger semble si incongru, qu'il lui tourne le dos, pas longtemps, juste assez pour regarder Less et, machinalement, lui glisser la main sur la joue.

- Ça va ?

Côté physique, il est certain que ça va. Elle a connu bien pire, c'est pas une claque qui va la démolir, mais une claque donnée par Zar, ça c'était sujet à être douloureux.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mer 28 Nov 2007 - 16:28

On se demande quelle douleur fait le plus mal. Ca pourrait être la physique, mais c'est plutôt la morale qui brûle le plus. Mais elle ne peut pas lui en vouloir. Ce n'était pas César... Pas lui tout ca

Les doigts de César apparaissent, en traces de feu, sur sa joue. Estomaquée, elle ne réagit pas tout de suite. La bouche à demi ouverte de surprise, ses yeux se remplisssent d'eau.

Un bas de pijamas à souris devant elle... Une unique phrase.

Ne refait jamais ça, Zar.

Affirmation. Mais ce n'est pas de sa faute!

- Ça va ?

Oui ca va...

Oh Less... Less, Less, je m'excuse! Pardon, je...Je ne sais pas quoi dire...Non je...

Elle va à Zar, le prends dans ses bras délicatement. Il n'est qu'un gosse après tout. Ce n'est pas sa faute.

Ca va aller, ce n'est pas de ta faute... Ecoute...

Elle a un regard vers Kaitz, articule silencieusement de trouver si leur ami a des pilules. Ils auraient dû y penser. Elle aurait dû y penser. C'est son rôle de veiller sur cette bande de dégénérés.

Continuant à le bercer, elle passe en dialecte irlandais, lui fredonne doucement une berceuse.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Mer 28 Nov 2007 - 21:13

Il ne parle pas, même si il avait quelque chose à dire il n'y arriverais pas. Après que Kaitz soit finalement approché, il a à peine le temps de lever les yeux vers lui que Less le prend dans ses bras...Il ne peux pas croire qu'il a pu lui avoir fait mal...Les yeux fermés, il reste tranquille, supportant difficilement que la personne à qui il venait de fouttre une claque puisse être encore aussi gentille avec lui...Il sanglotte en silence tandis qu'elle fredonne...Il se sent tellement fatigué...Tellement à bout de souffle...Contre son épaule, il repose sa tête...Il aurait préféré que ce soit lui qui la serre dans ses bras...Il aurait voulu s'excuser mais rien ne sortait de sa gorge que des sanglots...

Il sait ce qu'il a fait...Il n'a pas pris ses médicaments...Mais normalement quand il est seul ça ne va jamais aussi loin, jamais jusque là...Pourquoi cette fois...? On lui a souvent dit, quand il était enfant de prendre garde à ne pas changer ses habitudes trop souvent, trop brusquement, c'était ce qui occasionait les crises...Il en avait fait de terribles lors des années ou il avait vécu dans l'allée des Embrumes...Mais c'était flou, il ne s'en souvenait pas...Ou que très vaguement. Il n'a pas voulu les prendre, il ne croyais jamais que ça arriverais, c'était ses amis, il se sentait en sécurité avec eux...Mais non...C'était lui le danger...Le danger qui refusait de prendre ses pilules....Mais pourquoi?...L'alcool. Il avait bu et avait décidé d'attendre plus longtemps avant de prendre ses médicaments...histoire de ne pas mélanger...

« Je...suis tellement désolé Less...Tellement... »

Murmure t-il d'une voix rauque tandis qu'il restait affalé contre elle, terrifié à l'idée de lui avoir fait mal et qu'il aurait même pu faire pire...Quelle idée de ne pas prendre ces stupides anti-psychotiques aux heures prévues...Bercé dans les bras de l'Italienne, il soupire...Il sanglotte un peu moins...Pour ce qui est des médicaments, ils ne sont pas très loin...Tout près de l'évier...à côté de l'oreille rayée sur le comptoir...Il tourne la tête lentement pour regarder Kaitz s'éloigner vers la cuisine...

« ...Pardon... »

Dit-il en élevant la voix pour que les deux l'entendent. En tant d'années c'était la première fois qu'il avait autant de remords...Qu'il se sentait aussi mal d'un geste posé...

« C'est entièrement ma faute... »

Ajoute t-il en renifflant puis se défaisant délicatement de l'étreinte de Less, s'essuyant le nez rapidement du revers de la main.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Ven 30 Nov 2007 - 5:25

Obéissant à Less, Kaitz va à la cuisine chercher la médication de Cesar. Il croit que c'est bien dans la cuisine. Oui, c'est à prendre avec les repas... comme presque tous les médicaments. Logiquement, il va vers le panneau d'armoire contenant tasses et verres et effectivement, ça y est... mais le hic, c'est qu'il y a deux flacons... lequel est le bon pour ce cas là ? Il n'a aucune idée de celui à lui donner entre le Psitatradil et le Bazatrox. Même les noms ne donnent aucune indication, pas plus qu la posologie. Il hausse les épaules et prend les deux flacons.

Il revient dans la pièce où Cesar vient de se dégager de Less. Tant qu'à rester le seul debout, il s'assoit avec eux, à même le plancher, puis lève les flacons.

- C'est lequel Zar ? questionne-t-il, comme s'il s'agissait d'un banal sirop pour la toux, ou une préférence entre Tylenol et Advil.

Bien que ça l'inquiéte, il essaie de rendre ça pas banal, mais plutôt comme un bête accident.

Sujet: Re: |+ Loft De César O'connor +| Ven 30 Nov 2007 - 18:07

Je...suis tellement désolé Less...Tellement ...Pardon... »

Il est encore là, elle pleure autant sinon plus que lui. Comment il a pu vivre si longtemp seul? Et si un jour ou une nuit ces crises lui font faire quelque chose de regrettable?

Kaitz qui reviens, elle a un regard qui en dit long sur ses craintes et ses inquiétudes.

C'est entièrement ma faute...

Ca va aller Zar.

lui répond elle en le laissant se dégager doucement. Kaitz arrive et s'asseoit au sol avec eux.

C'est lequel Zar ?

Par tact, elle se relève et va arranger le lit de César, pour qu'il puisse se recoucher. Quand il se sera endormi, elle decra parler a Kaitz. Ca l'a du bon une chambre insonorisée en fin de compte.

« Ca va aller Zar. »

Elle pleure elle aussi...Mais est-ce que c'est parce qu'elle à mal?...Il en doute. Less à beaucoup plus de résistance à la douleur, il s'essuie les joues et le nez avec son bras, c'est dégoûtant mais il n'a pas de mouchoir sous la main...Il n'en a pas non plus pour la belle Italienne en larmes...Kaitz reviens s'assoir près d'eux et lui montre les deux pots...

« C'est lequel Zar ? »

Il se penche pour voir les flacons de plus près, plissant les yeux, ceux-ci sont bouffis et rouges...faut dire qu'il a beaucoup pleuré ce soir...Il pointe le pot de droite, l'autre contient un calmant anti-douleur musculaires pour une vieille blessure au cou...Ils ne sont même plus bons. Mais c'est plutôt trompeur quand c'est écrit calmant sur les deux...Il prends alors une capsule et l'avale non sans difficulté tandis que Less se lève. Il tente de ne pas laisser paraître le mal qu'il a eu pour l'avaler, ne voulant pas forcer Kaitz à se lever à nouveau pour lui. Se relevant en s'appuyant contre les poteaux de son lit, il se tire lentement pour se remettre sur ses pieds...Déjà son esprit s'éclaircit un peu et son regard se clarifie...

Il est complètement de retour et lucide. Ça a un effet assez rapide les anti-psychotiques.

« ...Ça...Ça ne m'arrive jamais...enfin...pas très souvent normalement. Je m'excuse. Vraiment... »

Répète t-il pour la on ne sait combientième fois. Il baisse les yeux au moment ou il s'approche de Less...

« Less...C'est bon je vais mieux, Je vais m'en occuper...Tu n'as pas à faire ça pour moi, pas après ce que je t'ai fait. »

Termine t-il sans vraiment oser la regarder...Il lui avait fait mal...Il avait été un véritable monstre, il ne gardait pas de souvenir de l'avoir frappée...Mais il avait vu la marque...et savait qu'elle n'avait pas fait ça seule et encore moins Kaitz aurait pu faire une chose pareille...Dire qu'il les avait invités...Dans son propre appartement...Et voilà le résultat...Quel horrible horrible...geste...Il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'il avait agi de la sorte...

[ END De ce RP. ]

À la faveur de la nuit…

Une cambrioleuse zigone la serrure de la porte, technique moldu, et se glisse dans le loft… Arf, il lui aurait fallu une lampe de poche… La jeune femme fouilla dans son corsage. « Lumos! » Un faisceau de lumière blanche balaya de droite à gauche… Brun et turquoise… Ça jure tellement… On se croirait dans un catalogue déco Ikea… La vivante fit la moue… Tout avait l’air tellement propre… Elle détestait ça!

En principe, Samuelle n’aurait eu qu’à transplanner chez oncle Paul… La distance n’importe pas quand on est sorcier. Mais voilà, César se trouvait si proche et elle avait une bonne raison de le squater préférentiellement. Et puis elle voulait lui dire qu’elle était vivante; ils avaient quelques trucs à régler.

Négligemment, la jeune femme enleva ses converses le droit abandonné sur le tapis de l’entrée, le gauche quelque pas plus loin, en plein milieu de la place, alors que sa veste de cuir servit d’abat-jour à une affreuse lampe style déco. Puis la lumière de la baguette tomba sur le divan. « Eh merde… » murmura-t-elle, déçue… Une affreuse causeuse brune, sans bras, sans moelleux, sans confort. « ARF! » tout compte fait, il n’était pas trop tard pour rentrer à la brocante : Demi-tour…

Ses yeux avisèrent alors le lit dans la pénombre. Une forme indéfinie occupait le lit… Ne pas l’éveiller, Sam détestait répondre aux questions. « Nox » Elle laissa ses yeux s’habituer au manque de lumière, puis se rapprocha sur la pointe des pieds… Elle sourit dans le noir, observant le dormeur. Sa décision était prise… Elle enfonça sa baguette dans son soutient gorge, enleva chaussette et jeans, et se coula sous les couvertures tièdes. Un lit confortable, réchauffé; quels délices… L’occupant semblait dormir d’un sommeil inébranlable, lui tournant le dos. Pourquoi pas? Elle se blotti contre lui, le serrant dans ses bras dans un calin furtif…

La nuit avait été longue et silencieuse pour César. Il ne s'était rendu compte de rien, absolument rien. Il n'avait rien senti mis a part une certaine froideur qui s'était changé lentement en chaleur, il ne s'était pas réveillé mais l'avait senti en rêve...Justement un rêve...Il n'y aurait jamais cru même si il s'était réveillé cette nuit pour la voir. Mais au matin, rien ne peux avoir l'air plus vrai quand il voit des bras autour de lui et sent la chaleur d'un corps humain...Vivant, respirant lentement du souffle des dormeurs...Il baisse les yeux lentement...Caramel...Doux caramel...Non c'est impossible. Il n'ose pas vraiment se retourner...Qui est-ce...? C'est incroyable, iréel, inconcevable que ce soit la personne à laquelle il pense...Mais c'est bien une femme et c'est la même teinte de peau...Mais il n'est pas encore certain...

Il pourra l'être seulement en se tournant mais il n'ose pas...Il n'y arrive pas, a t-il peur? Et si finalement il était tombé entièrement dans un délire...? Prisonnier de son cerveau malade...? Qui sait...Mais si c'est vrai...Si c'est bel et bien un délire...Il ne veux pas en sortir...Lentement, très délicatement pour ne pas ébranler son sommeil, il se retourne vers elle...évitant de faire bouger le matelas autant que possible. Une longue minute peux s'écouler avant qu'il ne la regarde finalement de face...Il la voit...Là. Devant lui...Couchée près de lui...

La métisse, celle qui a été...Et qui selon les bondissments de son coeur est toujours l'amour de sa vie...Il la fixe, incrédule mais surexcité. Il ne sait pas comment réagir...Être inquiet? Éclater de rire? Sauter de joie...? Ou alors...Non...Ça ne se peux tout simplement pas. C'est trop espéré, c'est trop...C'est un rêve. C'est un délire. Il avance vers elle une main tremblante...Doit-il la toucher? Alors que ses doigts se posent délicatement dans les cheveux plumeux, doux comme de la soie, il a peur qu'elle s'évapore à ce moment, il ne peux pas le croire, il n'y arrive tout simplement pas malgré toutes les preuves qu'il peux avoir sur le moment...

Il se tourne sur le dos, lentement encore une fois...Attrapant la petite bouteille de capsules à côté de lui sur la table de chevet...Il lit, relit, lit encore et encore les instructions, les effets secondaires...Ils ne font plus effet...? Il doit peut-être en prendre plus...De plus fortes...? Pour l'instant il ne songe qu'a vider le pot...Il ne veux pas délirer...Il ne veux pas se faire encore mal...Il ouvre le pot dans un "pop" sonore puis en regarde le contenu avant de jeter un oeil à "Muelle"...Si c'est vraiment elle...Un murmure s'échape de ses lèvres avant qu'il n'ai eu le temps de penser...

« ...Muelle...? C'est...Bien toi ? »

Demande t-il sans que ce soit réellement audible...Non, c'est impossible. C'est tellement...Ça tient du miracle.

Certains facteurs environnementaux rendaient Samuelle Daee d’un commerce plus délicat en soit. Lire ici que Samuelle n’est pas une matinale. Il commençait à y avoir de l’agitation autour d’elle, qqn ne lui avait pas effleuré les cheveux? Et là? On avait pas murmuré son nom? Arf. Elle entrouvrit les yeux, un mince filet d’or brillant entre ses cils noirs. Juste à temps pour voir César engloutir le contenu d’une bouteille de pilule.

Argl? ARGL!!!!!

Drap, couverture et couette volèrent loin au pied du lit alors que d’un geste approximatif, Muelle lui fit sauter le flacon des mains. Vitesse de réaction type supernova. La surprise de César à voir réagir la belle endormie fut saluée par une claque magistrale dans le dos alors que la dite endormie le faisait se pencher en lui écrasant une main sur la nuque. « CRACHE ÇA!!! ARGL!!! Mais c’est PAS VRAI!!! »

Insatisfaite par la performance de César, Muelle le traîna rapidement dans ce quelle devina à juste titre être la salle de bain… Position 90° au-dessus de la cuvette des toilettes, les doigts enfoncés dans la gorge… Certains téléspectateurs pourront croire la méthode violente, exagérée ou montrant un niveau de familiarité tout à fait inconcevable. Nous répondrons à ces accusations que les personnages en cause sont Samuelle Daee et César O’connor. Mauvais traitement? Naaaaan… Médecine traditionnelle efficace : vomissement répété.

Un peu plus tard…

La jeune femme lui balança une horrible serviette de bain blanche à pois turquoise humide sur la nuque. « Tu sais, en matière de réveil, j’aurais espéré quelque chose de plus romantique… Un baisé aurait suffit largement, imbécile… » ne put-elle s’empêcher de conclure. Non, ce n’était pas une hallucination ni un délire. Elle était là. Elle était toute là!

« CRACHE ÇA!!! ARGL!!! Mais c’est PAS VRAI!!! »

Il avait a peine eu le temps d'avaler quatre ou cinq comprimés...C'est déjà beaucoup pour un médicament aussi fort qu'elle lui était sauté dessus...Il réalisa au moment ou sa vue se brouilla que c'était pas l'idée du siècle d'engloutir une demi bouteille d'antipsychotiques...Il eut du mal à se mettre debout alors que Muelle le tirait vers les toilettes...Il aurait préféré de loin se faire un peu moins bardasser pour se faire traîner aussi loin de son lit dans un état pareil. Par dessus les toilettes elle ne se gêna pas pour le faire recracher le tout par la force...Les médicaments heureusement n'avaient pas eu le temps de se dissoudre au complet...

Il n'avait rien bu, rien mangé alors il ne recracha pas grand chose...Mais les effets étaient assez présents...Il semblait crispé et plutôt perdu...Mais ce n'était pas vraiment quelque chose de nouveau chez lui...La serviette au cou, il soupira longuement, épuisé des contractions de son estomac...Non mais qu'il se sentait con...C'était horrible.

« Tu sais, en matière de réveil, j’aurais espéré quelque chose de plus romantique… Un baiser aurait suffit largement, imbécile… »

Il eut un sourire en coin...Maintenant il n'avait plus d'autre choix que de la croire...De voir qu'elle était solide, vivante...Son coeur battait, le sang circulait dans ses veines, elle était purement et simplement en vie. Les yeux humides il la regarda longuement, considérant un moment sa réponse...

« J'avoue, c'était très stupide...Mais quand tu es malade et que, dans ton souvenir le plus proche d'une personne, elle était ectoplasmique, tu as rarement tendance à le croire... Si tu vois ce que je veux dire. »

Dit-il en s'épongeant la bouche d'un mouvement absent...Puis un étourdissement le secoue juste comme il se relevait...Décidément, César est fait pour passer sa vie à se trainer sur le plancher. S'assoyant en tailleur sur le plancher de la salle de bains, il leva les yeux vers Muelle, regard mousse, très clair...Chaque jour depuis l'attaque du ministère il avait veillé sur Monsieur Rocstone qui maintenant se sentait un peu mieux de ses blessures...Et il lui avait donné quelque chose pour Muelle...

Le problème étant qu'il ne savait plus où il avait mis l'objet en question...Ni ce que c'était. Dans l'agitation, il avait perdu des bribes de mémoire...Il resta en silence un long moment...Réfléchissant...Il finira bien par s'en souvenir...

« ...Je croyais...Qu'on ne pouvait pas rendre la vie...Comment...Comment as-tu fait...? »

Demande t-il en penchant la tête...On dirait un enfant...Ou un chien...au choix. Tiens parlant de chien...Il se lève, cette fois il est moins déséquilibré...En pantalon de pyjama et rien d'autre, il se dirige vers la cuisine en clopinant...Mettant de l'eau a bouillir, comme toujours dès que quelqu'un entre chez lui, il sors deux tasses, puis se penche sous l'évier...En sortant un IMMENSE sac de nourriture pour chien...

« Une minute, j'ai mon pensionaire à nourir, j'nous fais à manger après, t'as faim j'espère... »

Il ne semble plus se souvenir de sa question précédente, il recommence tout comme si de rien était...C'est peut-être mieux comme ça. Il sourit en remplissant une très grosse gamelle et un bol...que dis-je, une piscine d'eau fraiche.

« Viens mon chien ! »

« J’ai triché. » déclara la jeune femme lorsqu’il lui demanda comment elle avait fait. Samuelle, irritable, se jucha sur un tabouret, satisfaite de voir César mettre de l’eau à chauffer. Un thé, on bon thé chaud très sucré. Après un thé, elle serait mieux disposé… pensa-t-elle en observant ses gestes.

De la bouffe pour chien? Réalisa-t-elle, soudainement très nerveuse en regardant dans tout les coins de la pièce. Un très GROS chien! Déduisit-elle à la taille de la gamelle. Non! NON! Pas César! Pas ici?? Où étaient ses vêtements? NON!!! Il n’était pas en train de l’appeler? Si? NON!!! HESS!!!!

En un quart de seconde, Samuelle se trouvait debout sur le comptoir de la cuisine. « ARGL!!! » s’étrangla-t-elle en désignant la bête d’un index impérieux.

PNJ HESS:

Vautré sur le lit qu'il s'est octroyé après le départ de sa maitresse, l'oeil humide, Hess reste là, s'ennuyant ferme. Pas qu'il n'est pas gentil César, il l'aime bien ce grand humain déguingandé toujours légèrement à côté de la plaque mais ca ne remplace pas sa maitresse.

Gros soupir d'une immense bête se morfondant.

Viens mon chien !

La gueule se referme avec un claquement sonore. La queue, repoussée (Less a oublietté le vétérinaire aprèes l'avoir fait repousser la queue sous les demandes répétées de Kaitz) Bat la mesure frénétiquement, envoyant balader les oreillers.

Foutant le bordel dans le lit, il démarre au quart de tour. Il pousse la porte avec sa grosse tête et gambade joyeusement vers sa pitance.

ARGL!!!

Il s'arrête, sa gueule pourrait se fendre en quelque chose s'apparentant èa un sourire réjouit, sa grande langue atteignant des longueurs inégalées.

Muelle est là!!!! Elle est venue exprèes pour jouer avec lui!!!! Comme c'est gentil!!!!

Se lancant avec un aboiement joyeux, il la rejoint sans difficulté sur le comptoir et essaie de l'atteindre pour la lécher.

Bien quoi? les chiens biens élevés souhaitent le bonjour non?

» CESAR O'CONNOR