L'ombre de soi même. [Pv Loris]

Citation :

Londres, 29 Août 1983.

Loris,

En d'autres temps, je t'aurais demandé si tu allais bien. Mais même si j'espère que tout va bien, je ne suis pas sûre que la question soit de circonstance.

Je me doute sans aucune difficulté de ce que tu peux bien penser. Je t'ai abandonné, j'ai trahit la promesse que je t'ai faite. Je t'ai blessé sans le vouloir réellement. Que dire de plus, sinon que j'en suis terriblement désolée? Je ne sais même pas si tu me croiras... Et pourtant, Merlin seul sait combien je le pense. Je n'ai pas d'excuse toute prête à te sortir. Excuse moi, s'il te plaît.

Je suis désolée d'avoir fuit. D'avoir fuit le regard de mes frères, de mon cousin... le tient. Je ne voulais pas que tu me vois en train de pleurer sur les ruines de mes souvenirs. J'ai honte... Je m'en veux tellement de ne pas être parvenue à assumer. Tu disais que j'étais forte... Mais le répèteras tu maintenant? Je ne suis qu'une lâche qui n'est pas parvenue à tenir tête à ses frères. Je ne suis même pas parvenue à te défendre. Tu t'es fait frappé à cause de moi.

A vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je t'écris. Je n'ai même pas une bonne explication à te donner. Je ne peux que t'avoue que... que jamais je n'aurais cru que cela aille aussi loin, que jamais je n'aurais cru que Dakota en vienne à me haïr, qu'Enrique m'avoue enfin sa haine... Ma réaction a été égoïste, je le sais.

Tu dois être furieux contre moi. Tu m'en veux probablement terriblement.

Je n'attends pas de réponse de ta part, Loris. Sincèrement, je ne pense pas que tu aies envie de me répondre ni même de me revoir. Je le comprends. Je ne peux que te souhaiter d'être heureux.

Lou.

Les mots de sa lettre étaient gravés dans sa mémoire. Elle ne cessait de les remâcher, d'y penser. Pendant des jours, elle avait tourné en rond, espérant une réponse de la part de Loris malgré ce qu'elle lui avait écrit. C'était le seul mensonge de sa lettre. Elle désirait ardemment une réponse de sa part, elle l'attendait avec obstination. La rentrée vint et avec... l'inévitable retour chez ses parents la veille. Ca avait été un désastre. Dakota avait refusé de lui adresser la parole, tout comme Enrique. Les parents ne lui avaient glissé que quelques mots. Rien de plus. Il n'y avait plus Chaz pour la réconforter... Elle était indéniablement seule...

Enfin, la rentrée était passée, tout comme les heures interminables dans le train qu'elle avait passé enfermée dans des toilettes pour être certaine de ne croiser personne et encore moins... Loris... Elle était encore trop mal pour parvenir à le voir sans se trahir.

Les jours se sont écoulés. Elle était entrée dans une routine qui effrayait ceux qui s'étaient rapprochés d'elle quelques semaines plus tôt. Elle se levait très tôt, mangeait quasiment pas, se couchait tard... Et passait tout son temps à étudier. Elle s'oubliait dans ses livres. En quelques jours, elle avait terminé de perdre sa bonne mine, ses yeux avaient perdus leurs habituels pétillements... Elle était devenue le fantôme d'elle même. Jusqu'au jour où, enfin, elle eut une réponse de Loris. Il lui donnait rendez vous à la salle des trophées, quelques heures plus tard. Un sourire éclatant, vestiges de ses anciens sourires, éclaira un instant son visage qui finit pourtant par reprendre son expression indifférente, détachée de tout.

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Quelques heures plus tard, alors que tout le monde était à la grande salle pour manger, elle se dirigeait vers la salle des trophées. Elle était légèrement en avance. Au fon de ses prunelles bleues se lisait toute son inquiétude à l'idée de revoir Loris. Elle s'immobilisa au milieu de la salle, face à une fenêtre. Elle posa une main sur une vitre et se plongea dans la contemplation du paysage sur lequel la nuit commençait à tomber.

Cette lettre, il l'avait bien reçu. Simplement quelques jours après cette journée noire et pourtant, il n'y avait pas répondu. Pas de suite en tout cas. Il avait besoin de digérer, de réfléchir comment ils en étaient arrivés là. Depuis le debut de leur relation, Loris insistait sur Dakota, sur ce dont il était capable pour que Lou sache ce qui les attendait s'il les découvrait ensemble. Le Gryffondor connaissait la rage du Serpentard lorsqu'on pouvait toucher à sa famille. Et pourtant, toutes ses recommandations n'auront pas suffit, toute sa tendresse et ses marques d'affection n'auront pas donné à la jeune Serdaigle la force de défier Dakota, la force de faire triompher l'amour.

Pendant une semaine, il s'était posé beaucoup de questions. Il savait que jamais ni Dakota, ni Enrique, ni même Chaz n'accepteraient leur relation alors à quoi bon continuer. Il ne voulait pas forcer Lou à choisir entre lui et sa famille. Aussi il était persuadé que la meilleure solution était d'arrêter de se voir. Après tout, ils avaient peut-être fait une connerie. Lou et lui n'étaient pas fait pour être ensemble. C'est d'ailleurs à cette unique conclusion qu'il était arrivé. Mais il n'aimait pas rester dans le doute et avait besoin d'entendre Lou. Il faut dire aussi que Cory y était pour beaucoup. Son ange gardien avait réussi une fois de plus à lui remonter le moral et à lui donner la force d'avoir une explication. Mais vu l'état de colère dans lequel était le jeune garçon cela ne s'annonçait pas sous les meilleurs hospices.

Deux semaines après la rentrée, il avait donc décidé d'envoyer une réponse à Lou. Simple, courte, on pouvait comprendre le ton dur de ses mots dès lors qu'on connaissait la nature gentille du Gryffondor.
"Rejoins moi dans la salle des trophées pour une explication. Loris"
Pas un mot de plus, pas de mot affective. Rien. Il voulait juste lui faire comprendre leur erreur et qu'il valait mieux arrêter.

Lorsqu'il entra dans la salle des trophées, il vit Lou près d'une fenêtre. Il ne pu s'empêcher de la trouver belle et de remarquer qu'elle lui avait manqué. Si elle s'était retournée à ce moment là, elle aurait pu remarquer un faible sourire sur le visage du jeune homme mais dès qu'il prononça son nom, le souvenir des coups pris pour rien lui revint en mémoire et son visage se durcit.
"Lou"


[Désolé, c'est court et pas super, je l'ai fait vite fait au taf]

c'est une drôle de sensation qui parcouru le dos de Loris. En plus des frissons, il ressentit le bonheur de la revoir et pourtant. Il savait que cette entrevue ne servira qu'à mettre fin à leur histoire alors autant faire abstraction de ses sentiments et garder une certaine distance avec Lou même si son coeur lui disait de la prendre dans ses bras. Sa voix était encore dure mais c'est comme si sa colère avait disparu rien qu'à la vue de cette princesse. Il avait envie de lui dire tout ce qu'il pensait mais pas de la façon qu'il y pensait depuis des jours. Elle lui faisait perdre ses moyens mais sa rancune était toujours là et beaucoup savent qu'une fois la confiance trahi, Loris a beaucoup de mal à pardonner.

Lorsqu'elle se retourna, il se força à ne pas lui sourire. Elle semblait tellement perdue. Il se doutait bien que cela n'avait pas du être facile pour elle et comme souvent le jeune préfet pensait d'abord à elle, plutôt qu'à lui, qu'à l'abandon, qu'aux coups. Pourtant, son visage était dur et son ton froid. Il avait besoin de quelque chose mais il ne pouvait pas y mettre un nom dessus.

"Tu as l'air en forme."On fait avec eut-il envie de répliquer mais le silence semblait le plus approprié. Il ne voulait pas être méchant avec elle mais simplement, il voulait que tout se termine au plus vite et retrouver ses amis.
"Désolé de quoi ? De m'avoir abandonner ? D'avoir préféré ta famille à moi ? D'avoir douter de moi ? Tu n'as pas à t'excuser. Je pensais simplement que ..."

Que quoi. Que je comptais pour toi, que tu avais de véritables sentiments pour moi et que tu avais confiance en moi. Je me suis trompé. Il aurait voulu tout lâcher mais il n'y arrivait pas. Il laissa sa phrase en suspens. Pour quelqu'un qui le connaissait parfaitement bien, personne sauf Cory, on aurait facilement pu voir que c'était plus la tristesse qui l'emportait sur la colère mais son ton dur et accusateur ne plairait sûrement pas à Lou

Il ne voulait pas et pourtant, il n'avait pu se retenir de lancer cette phrase. Il n'avait pu se retenir de montrer sa deception vis à vis de son comportement, il aurait tellement aimé que Dakota reste en dehors de cela, peut être qu'il aurait aimé que Lou porte un autre nom de famille. Tout cela aurait été tellement plus simple. Mais on ne choisi pas et on vit avec ses sentiments. Bien sûr, la réponse de Lou ne se fait pas attendre. C'est pas une Almadovar pour rien et Loris savait bien qu'elle ne se contenterait pas d'excuses et que la discussion risquerait de s'animer très rapidement. Etait-ce pour en finir au plus vite qu'il avait jeter de l'huile sur le feu. Qui sait.

Que je t'aimais ? Peut être pas jusque là, disons, que je pensait que tes sentiments pour moi étaient plus forts qu'une simple aventure.
Que j'avais confiance en toi ? Bien sur que je le pensais, je pensais qu'ensemble, on passerait cette épreuve mais nous n'étions pas ensemble ce jour là. Je recevais les coups et tu cherchais à sauver cet amour fraternel.
Que je n'allais pas céder ? Que tu n'allais pas t'enfuir plutôt donnant le pouvoir à Dakota de nous briser.
Tu n'avais pas tord.
"Je n'ai pas tord de penser cela et pourtant, je continue à y croire. Dakota ne voulait qu'une chose et tu lui a offert sur un plateau d'argent. Tu m'as laissé alors que j'avais besoin de toi, que t'avais besoin de moi. Putain. Je t'ai jamais dit qu'il n'y a qu'ensemble qu'on arrivera à être plus fort que ton frère, à lui faire admettre qu'on est intouchable mais en fuyant, tu lui a prouver qu'il n'avait peut être pas entièrement tord et qu'il parviendrait à ses fins."

L'envie de sourire avait totalement disparu et la colère réapparaissait peu à peu mais s'il lui en voulait cela prouvait vraiment qu'il tenait à elle.
"Tu prétends ne pas m'avoir abandonné et tu as fait quoi ? Bien sûr que je voulais que tu reste. Je voulais prouver à ton imbécile de frère que rien ne pourrait nous séparer mais une simple dispute et voilà que tu disparait. Je comprend que tu n'as pas envie de t'embrouiller avec ta famille mais est ce que tu pense à moi dans l'histoire. J'ai pas bronché, j'ai pas réagit aux coups de Dakota et voilà que tu m'as laissé seul."

Ses yeux d'ordinaires si beaux semblaient terrifiants et il avait besoin d'évacuer. Peut être que sa ira mieux après.
"Te voir pleurer ? Je ne t'ai pas encore prouver que je serais toujours là pour toi, notamment dans les coups durs. Souviens toi de notre rencontre. Je t'ai vu pleurer et qui est parvenu à te rendre le sourire. Pourquoi aurait-ce été différent ce jour là. J'ai toujours été là pour toi et je ne demandais qu'un truc en echange, être là le jour où Dakota nous trouverais. Je ne dis pas que tu as préféré ta famille. Tu as simplement préféré fuir pour ne pas avoir à choisir. D'accord, ta levé ta baguette contre ton frère mais tu n'es pas venu vers moi après, tu m'as fuit comme si je ne pouvais pas t'aider. Putain Lou."
Il n'arrivait même pas à voir sa tristesse dans les yeux tellement elle lui avait fait mal

Contrairement à ce que pouvait penser la jeune fille, les paroles de Loris n'étaient pas destinés à la faire souffrir pour rien. Le jeune homme n'est pas quelqu'un de méchant et surtout il a horreur de la méchanceté gratuite. Non. S'il avait élevé la voix, s'il était un peu en colère, s'il avait dit tout cela, ce n'était pas pour lui rendre la pareille de ce qu'elle lui avait fait, mais c'est parce qu'il le pensait et cela le rendait malheureux. Il voyait bien qu'elle souffrait, que ses paroles lui faisait mal mais il n'eut aucun geste affectif pour elle. Il ne voyait même pas qu'elle était sur le point de pleurer trop aveuglé par sa colère et sa rancoeur. Cela était rare de voir Loris dans un tel état mais rien ou presque ne pouvait à ce moment là le ramener à la raison.

"Lou"
Comme un simple mot peut tous changer. L'espace d'un dixième de seconde, on pouvait retrouver cette chaleur alors qu'il prononçait son surnom. L'espace d'un instant, on pouvait voir tout son amour pour elle remplir sa voix mais le froid se refit juste derrière. Etait-ce pour cacher ses véritables sentiments, sentiments qui lui faisaient peur, sentiments qu'il s'interdisait peut-être d'avoir, sentiment qu'il ne pouvais pas contrôler. Aucune idée.


"Ce sera toujours ainsi. Dakota ne m'aime pas et ne m'aimera jamais. Je n'aime pas ton frère et rien ne pourra rien y changer à cette situation. Tu souffre que Dakota, Enrique et Chaz t'en veuille, mais ce sera toujours ainsi, tant qu'on sera ensemble, ce sera ainsi. Mais peut-être que tu pense qu'un jour, avec le temps, ils se feront à cette situation. Non, jamais. Jamais je ne pourrais être ami avec Dakota. Tu sais pourquoi. Tu veux connaître les raisons de cette haine ?"

Il continuait de la fixer de ses yeux presque neutre et ajouta ce dont il n'avait parlé à presque personne.
"J'ai couché avec Yuki. J'ai couché avec sa copine pour me venger de Key et Yuki pour se venger de Dakota. Enfin, c'est ce que ton frère croit, ce que nous avons voulu lui faire croire pour le faire souffrir et depuis, il me hait. Je peux pas lui en vouloir."

Il fit une pause avant dedétourner les yeux et de s'éloigner un peu d'elle. Il devait maintenant parlé de lui, de ce pourquoi il le haïssait. Pas facile d'évoquer Key, sachant que tout au fond de lui même, il tenait encore à la Serpentard mais consciemment, il était persuadé de l'avoir sorti définitivement de sa vie.
"Je le hais pour ce qu'il a fait à Key, pour ce qu'il a fait d'elle. Elle était tellement différente lorsqu'on sortait ensemble et ce sont ses mecs, qui ont fait d'elle une pute. Je ne pourrais jamais pardonné à Dakota"

Il s'arrêta, toujours dos à Lou et il s'appuya sur une colonne où tronait la coupe de quidditch de Serdaigle de l'année 1952. Il se sentait mal, très mal. C'était pas facile de se livrer à quelqu'un et encore plus lorsque cela touche des choses qui sont encrés au plus profonds de son coeur

Cela avait été dur de lui dire les raisons de cette haine entre son frère et lui. Lou n'y était pour rien mais elle se devait de savoir ce que Dakota pensait du préfet et comprendre que cette haine reciproque était compréhensible mais qu'aucun des deux ne changerait d'avis. Elle n'y était pour rien et c'était tellement injuste que ce soit elle qui fasse les frais de cette querelle. Peu à peu, il se rendait compte qu'elle avait du souffrir de les voir se déchirer sans rien pouvoir y faire sans savoir ce qu'il se passait. Maintenant, elle savait mais pour Loris, il était inconcevable qu'elle veuille continuer leur relation. de toute façon, cela ne marchera pas, ne marchera jamais à cause de ce qu'il venait de lui dire.

Il avait envie de tout envoyer promener dans la pièce. Pourquoi s'était-il attaché à celle qu'il ne pourrait jamais avoir ? Est ce qu'il était comdanner à vivre qu'avec des filles qu'il ne pourrait jamais avoir pour lui seul et être heureux avec ?

Il fut surpris de sentir les bras de Lou autour de sa taille et il se retourna. Son regard était redevu le même. Bleu et tellement envoutant. Sur son visage, la colère avait visiblement laissé la place à la tristesse et il n'arriva pas à lui rendre son calin. Il entendit ses mots et pourtant, il détourna la tête comme s'il ne voulait pas l'entendre.
"C'est impossible Lou, tu ne peux pas m'aimer. Tu n'as pas compris ce que j'essaye de te dire. On ne pourra pas. Nous deux c'est sans issue. Je veux pas que tu souffre à cause de ton frère et moi. Je tiens tellement à toi que je m'en voudrait de te voir malheureuse et de savoir que tu subit les insultes de ton frère. Tu ne mérite pas cela, tu mérite mieux que moi, je ne suis rien."

Il s'écarta d'elle. Elle ne devait pas insister, pas rendre les choses plus difficile. Ce n'était pas normal que ce soit elle qui s'excuse alors qu'elle n'y était pour rien. Tant que les deux garçons ne se seront pas réconciliés, ils ne pourront pas être heureux. Le seul problème est qu'ils ne se réconciliront jamais. C'est pourquoi, pour le préfet, il n'a aucune chance de rendre Lou heureuse et c'est pourquoi il pense que c'est mieux de la quitter maintenant.

Loris sentait sa colère et le fait qu'elle lui parle sur ce ton eut l'avantage de lui remettre les idées en place. Il avait fait la même erreur quelques années plus tôt. Il était parti pour ne pas que Key soit malheureuse et il avait gagné quoi ? Rien mais avait perdu le sourire sur le visage de la serepntard. Aujourd'hui, voilà qu'il recommençais. Il lui tourna le dos, encaissant ses paroles comme un coup de poignard mais c'est ce dont il avait besoin pour comprendre que fuir n'arrangeait rien. Quelques minutes, plus tôt il lui avait reproché de l'abandonné et là, c'est lui qui le faisait. Sans qu'elle le voit, ses larmes commençait à couler. Il était vraiment qu'un imbécile qui ne comprenait rien à rien ou simplement un homme faible qui avait peur.
"Tu manque de confiance en toi" lui dit une petite voix qu'il identifia comme étant celle de Less. Oui je sais mais je n'y peux rien.

Il se souvint que l'année dernière, il était parvenu à comprendre cela mais il avait encore beaucoup de mal à le mettre en pratique. Il lui tournait toujours le dos ne voulant pas voir son regard, ne voulant pas prendre sa colère en pleine face. Lorsqu'elle eut fini, il se laissa tomber contre le mur, son visage ruisselant de larmes.
"Je suis désolé Lou. Je suis qu'un idiot, qui ne sait pas comment s'y prendre, mais un idiot qui tient à toi, qui veut t'avoir à ses côtés, un idiot tellement heureux lorsque tu est avec moi"

Il avait parlé doucement mais d'une voix tellement douce, tellement tendre. Ce qu'il venait de lui dire était comme une déclaration. Sans je t'aile, vu qu'il nétait pas capable de le dire, mais cela vaut bien plus.

Tout ce flot de questions, de colère, de tristesse se déversait comme une coulée de larmes le long des joues de Loris. Il ne faisait pas cela dans le but d'attendrir Lou mais simplement, il se sentait vidé et n'aurait pas epnsé que cette dispute avec la femme qu'il aimait lui fasse aussi mal. Il avait remonté ses genoux jusque sous son menton et posé la tête dessus comme s'il ne voulait pas qu'elle le voit dans cet état, aussi faible. Il voulait partir mais ne s'en sentait pas la force. Il se lmaissa aller sans penser à ce que Lou penserait de lui, sans penser à rien. Il ne se retenait pas, c'était tout nouveau chez lui car la seule qui le voyait pleurer était Cory.

Il la laissa faire mais fuyait son regard. Il sentait bien dans ses gestes que la colère avait entièrement disparu mais il se sentait totalement idiot de lui avoir dit cela, d'avoir failli tout gâcher. Ce n'est que lorsqu'elle commença à parler qu'il plongea son regard dans le sien et lui sourit aussi tendrement qu'il en était capable.
"Je ne veux pas te quitter, je suis tellement bien avec toi. Mais et ton fr..."
Elle posa son doigt sur sa bouche pour l'empêcher de dire une connerie et lentement, il approcha son visage du sien et l'embrassa avec toute la douceur et l'amour qu'il avait au fond de lui même. Lorsque ses lèvres quittèrent celle de sa copine, son visage s'illumine et son sourire se fit plus intense.
"Merci"
Il ne murmura que ce petit mot mais qui signifiait tellement de choses. Lentement, il l'embrassa à nouveau

*~*~*~* RP terminé *~*~*~*