RISE AND FALL ___ x {LORIS}

Invité

Est-ce que ça vous arrive de vous réveillez sans savoir comment vous êtes arriver quelque pars ? Sourire. Au moins une fois dans vote vie cela vous arrivera. Suite. Couchée sur un matelas humide, couverte d’une cape rouge parfumé à l’odeur d’un homme. Key émergeait lentement. Son souffle lui-même revenait en écho dans cette pièce oubliée. Lentement, Jill se redressa. Son front se plissa. Une cape rouge et noir. L’odeur d’un homme qu’elle connaissait. Déclique. Loris. Tout en se redressant, elle ferma les yeux. La soirée d’hier avait du être lourde. Elle se projetait dans la forêt. Loris, elle. Une conversation. En drame. C’est ainsi qu’elle s’était terminée. Peu a peu elle recollait les morceaux de la soirée. Elle était arrivée ici portée par Loris, allongée par Loris. Il avait du rester à son chevet jusqu’au matin. Soupir. Elle n’arrivait plus à éprouver aucun sentiment. Tout était confus. Elle ne savait pas exactement ce qu’elle voulait. Espoir. Elle ouvra les yeux et se releva. Un tour. Sur elle-même. Cette classe était sale, la lumière n’entrait pas. Il faisait noir, et l’atmosphère qui régnait était amère. Mélancolie. Elle ramassa la cape ornée de rouge et l’accrocha au tour de son coup. Une verte, avec une cape rouge. Oh … Les élèves n’allaient pas se priver. Encore quelqu’un qu’elle avait ajouté à sa liste. N’importe quoi ! Jill passa la porte, bifurqua dans le couloir. Le couloir était vide. Ses pas étaient lourds. Son corps entier était lourd. Elle n’avait pas l’impression de peser cinquante kilos, mais bien cent. Voir deux cent. Espoir. Le hall était rempli d’élèves. Le regard haut, elle fixait une à une les filles. Qu’allaient-elles encore inventer aujourd’hui. Du pied gauche, elle s’était levée. Rapide. Elle s’approcha du groupe de filles. Toujours les mêmes. Ces petites saintes qui racontent les conneries. Elles venaient toutes de Gryffondor. Sourire, pourquoi n’était-elle pas étonnée ? Attrapant avec violence la chevelure blonde d’une des filles, elle s’introduisit dans la conversation.

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Je m’installe, autant que je partage la conversation avec vous. Vous avez l’air de m’adorer. Vous me faites tellement de pub que je sais comment vous remerciez. »

Sourire. Sadique. Peu à peu, lentement. Elle tira, plus fort sur les cheveux de la fille. Elle éclata de rire et reprit :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Tu pourrais arrêter de bouger deux minutes s’il te plait ? Je risque de te faire mal. Alors les filles. Je vais être clair. Très clair. Arrêtez de lancer des fausses rumeurs à droite et à gauche. Sinon … »

Elle recula, inspire. Elle prit tout son élan et claqua la tête de la jeune fille contre le mur. Du sang. Mon dieu. Appelez vite un professeur. Morte … De rire ! Elle poursuivit :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Sinon. Je vous prends toute les six à la fin des cours. Je vous éclate toute la tête contre un mur, et croyez moi se sera fini pour vous. »

Elle tourna les talons. Le sourire aux lèvres. Il ne faut pas poussé comme même. Méchante. Froide. Cynique. Morose. On connaît la chanson. C’est bien Key ça. Une dernière fois promis. A cet instant elle remarqua qu’un silence était présent. Et que tout les élèves l’a fixait. Grand sourire. Elle cira :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « PROFESSEUR, UN GROUPE DE FILLE VIENNENT DE SE BATTRE. DU SANG, IL Y EN A. »

Cette fois c’était la bonne, elle tourna les talons et dévala à toute vitesse l’escalier. Elle devait se rendre à la volière. Sourire aux lèvres. A l’étage supérieur on pouvait encore entendre les cries affolés des élèves. Elle passa la grande porte en chêne et marcha rapidement en direction de la volière. Arrivée. Enfin. Mélancolie. Elle monta les escaliers. Toutes les chouettes étaient là. Elle s’installa à la table là plus proche sortie un parchemin, de l’encre et une plume et commença sa lettre.

Février 1983 - MCLOYD Key - SHEPARD Travis

Par où commencer ? Un bonjour serait peut être le mot le plus convenable pour débuter ma lettre. Je n’arriverai certainement pas à trouver les mots juste pour vous écrire. Mais je ferais de mon mieux.

Depuis quelques temps, Laureen, vote fille vous envoie des échos de ce qui se passe sur moi à Poudlard. Je n’en suis pas fière. Je n’ajouterais aucun commentaire là-dessus. Je tiens juste à vous dire que je suis sincèrement désolée. J’ai baissée dans votre estime. Vous qui étiez mon deuxième père. Vous devez au jour d’aujourd’hui me haïr. Oui, me haïr pour avoir fait souffrir Loris comme je l’ai fait. Sachez Travis, que dans cette histoire il n’a jamais été le seul à souffrir. J’ai souffert avec lui. C’est en partie à cause de cela que j’ai commencée à faire n’importe quoi.

Je vous écris en grande partie pour vous demandez pardon. A vous et à votre femme. Je suis vraiment désolée de se qui s’est passée. Je sais que les mots sont faibles. Mais à l’heure d’aujourd’hui je n’ai plus la force pour écrire de belles choses.

Je tenais aussi à vous signaler que j’ai reprit ma relation avec Loris. Peut être que cela vous déplaira mais sachez que je ferais de mon mieux pour le rendre heureux. Je mettrais de coté mes bêtises. Loris est quelqu’un de bien. J’étais quelqu’un de bien. Ne me demandez pas de changer Monsieur Travis, je ne pourrais pas. Je pourrais m’améliorer. Mais pas changer. Vous le savez mieux que moi, on ne change pas quelqu’un. On l’améliore juste.

Que vous dire de plus ? Que je suis désolée, c’est déjà dit. Je n’attends pas de réponse. J’attends juste un signe. Qu’il soit bon ou mauvais. Monsieur SHEPARD, veuillez accepter mes erreurs, tout le monde ne fait. J’en suis la preuve vivante. Souvenez-vous. Avant j’étais toujours la bienvenue dans votre famille. J’étais votre deuxième fille. C’est vous-même qui me l’aviez dit. Je le sais. Ne me le rappelez pas. J’ai perdue ce titre. J’ai perdue beaucoup de chose. Mais aujourd’hui, j’ai récupérée quelque chose dont j’avais besoin.

C’est sur ces derniers mots que je clôture ma lettre. Prenez soin de vote famille. Car elle est merveilleuse.

D’une fille perdue à un père perdu.

Amicalement, Key.

PS : Embrassez votre femme.

Soupir. Espoir. Elle laissa tomber sa plume. Ferma l’encirer, et souffla lentement sur la lettre. Elle ne savait pas si cette lettre allait changer quelque chose. Elle espérait juste faire redescendre la tension qu’elle avait sur les bras. Ferme les yeux. Elle avait dit tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle devait maintenant reposer les pieds sur terre. Elle devait avoir une existence normale. Elle devait juste se poser. Avec du temps, on fini toujours par avoir ce que l’on désire. Avec du temps. Elle interpella un hibou. Silencieusement, il se posa sur la table. Key roula le parchemin, et l’accrocha doucement à sa patte. Sourire. Elle mumura :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Apporte ce parchemin à : Monsieur SHEPARD Travis. »

Souffle. Elle caressa doucement le hibou et reprit :

EQUILIBRIUM & PROZIUM : « Dépêche toi, j’ai peur de regrettée ce que j’ai écris. »

Sous un long silence. Le hibou s’envola. Il sortit par la fenêtre la plus proche. Espoir. Tout se passera bien. Il suffit d’y croire. Elle laissa tomber sa tête sur la table et ferma ses yeux.

C’EST JUSTE UN CRIS DE DOULEUR, ENVOYEE PAR UNE PETTIE FEMME UN PEU TROP REVEUSE.

Loris passa une main douce dans les cheveux de Key. Cette soirée l'avait apaisé mais il ne savait pas trop quoi penser de l’attitude de la Serpentarde. Elle lui avait prouvée qu’elle tenait à lui mais était-ce un jeu, un moment d’égarement ou voulait-elle réellement reprendre leur histoire et essayer de gommer les erreurs du passé ? Il n’en savait rien et préférait être prudent et ne pas trop s’enflammer. Les filles avaient pour habitude de changer d’avis comme de sous vêtements alors autant attendre le lendemain et y voir plus clair.
La salle qu’il avait choisie ne semblait pas vraiment bien isoler et on pouvait facilement sentir et entendre le vent extérieur. Avec une grande douceur, Loris posa sa cape sur la jeune fille et s’allongea quelques minutes à ses côtés, un bras autour de sa taille, comme pour profiter de ce moment, ne sachant pas de quoi serait fait le lendemain.

Lorsque le soleil se leva à nouveau sur Poudlard, le jeune Gryffondor fut le premier à ouvrir les yeux. Ne sachant pas trop quelle serait la réaction de Key, il se contenta de rester plusieurs minutes à l’observer. Elle était tellement belle, elle ressemblait à une princesse endormie. Reste à savoir si elle voulait toujours de lui comme prince. Sourire. Ah, l’amour. Un sentiment tellement merveilleux mais tellement ravageur aussi. Le jeune homme ne savait pas si il supporterait un autre refus de la part de Key et décida de la laisser réfléchir lorsqu’elle se lèverait. Il l’embrassa sur le front avant de partir en direction de la salle commune.

Il monta les marches de son dortoir et s’allongea sur le lit. Il se rendormit presque instantanément mais pas un sommeil calme. Oh non, bien au contraire. Un cauchemar, un terrible cauchemar. Dans les cachots, il se revoit avec Yuki. Ce moment de pur bonheur mais tout était différent de la réalité. Dans l’ombre, des yeux, ceux de Key. Elle s’approcha et se fit remarquer. Loris se trouvait dans une position pas très confortable, à moitié nue avec Yuki. Une baffe, juste une. Un terme à leur histoire.

Il se réveilla en sueur ou plus Chad le réveilla alors qu’il l’entendait appeler Key. Mais avec sa discrétion habituelle, le préfet ne posa aucune question, se contentant de sourire. Loris fut prit d’un frisson. La veille, il avait laissé entendre à sa princesse qu’il avait couchée avec Yuki. Mais c’était faux. Ils avaient commencés mais finalement aucun des deux ne voulaient réellement le faire. Ils étaient tous deux amoureux et la vengeance ne servirait à rien. Il devait absolument dire la vérité à Key avant qu’elle s’imagine le pire scénario et refuse de revoir Loris à cause d’un quiproquo. Sans remercier Chad, il enfila ses chaussures et descendit dans la salle de classe vide dans laquelle il avait laissé Key quelques heures auparavant. Personne. Sourire. Qu’avait-elle pensé en se réveillant ? Cela tracassait un peu le jeune Gryffondor et en toute hâte descendit dans la Grande salle. Beaucoup d’élèves étaient en train de prendre leur petit déjeuner mais pas de Key à l’horizon seulement un attroupement. Il se passe quoi ? Incapable de résister à sa curiosité naturelle, il s’approcha. Du sang, le concierge, des Gryffondor et un nom. Key. C’était tout de même pas elle qui avait fait cela. Il la connaissait bien maintenant et se doutait qu’elle n’avait pas fait cela pour rien.
Elles avaient qu’à pas la chercher. Bande de garces. Il remarqua une élève de Serpentard à côté qui semblait bien rire de la situation.
« Key elle est où ? »

Voix menaçante, impatiente.
« J’en sais rien moi, elle est partie vers les escaliers. »

Merde, elle est où. Il devait absolument la voir et lui parler afin que cette histoire soit enfin terminée. Il grimpa un étage, interrogea un élève, grimpa un autre étage et posa encore la même question. Il recommença jusqu’à ce qu’on lui indique un lieu précis : la volière. Loris n’aimait pas trop ce lieu parce que lors de ses premières années, il eut personne à qui écrire donc il n’était pas monté jusque là et ensuite, il était parti en France. Essoufflé, il fit un dernier effort pour attendre l’habitat des chouettes. Il poussa la porte et s’arrêta dès qu’il aperçu la silhouette de la jeune fille. Sourire.
« Key, faut que je te parle. »

Il s’adossa au mur pour reprendre son souffle. Pas de chéri, pas de bisous. Il ne savait pas dans quel état d’esprit était la Serpentarde et il lui laisserait faire le premier pas. Il posa sa tête contre le mur et ferma les yeux, essayant de retrouver une respiration normale. Vu qu’il était un peu asthmatique, il avait du mal. Il sentit le regard de Key posé sur lui mais il attendait d’avoir une voix et une respiration normale.

Invité

On fini toujours pas être possédé par les choses qui nous possède. Je le possède. Il commence à me possédé. Soupir. La vie est un effroyable chemin. Par moment nous prenons une tournure différente. L’erreur est une humaine. Jill en est la preuve vivante. Elle savait très bien ce qu’il l’attendait en se remettant avec Loris. Les conneries, les sorties. Tout ce qu’il l’entoure. Elle devra y mettre un terme. Ne sachant absolument plus quoi faire. Sur un coup de tête, elle avait écris une lettre au parent de Loris. Etait-ce une bonne chose ? Sourire. Peut être que oui. Peut être que non. Sa tête était encerclée par ses bras. La table sur la quel elle avait écris une lettre était à présent tremper. C’était une des premières fois depuis le retour de Loris qu’elle avait craquée. Toute sa haine, tout son amour, tout son dégoût était contenue dans ses pleurs. Soupir. Des pas résonnaient dans l’escalier menant à la volière. Elle releva aussi vite sa tête, ses mains chassèrent aussi vite ses larmes. Ses yeux étaient rouges sang mais qu’importe. Si ce n’était qu’une bête petite élève venu écrire à ses parents, elle ne se douterait de rien. Elle plaqua un sourire forcé sur ses lèvres. Elle se leva sereinement de la chaise. Loris apparu essoufflé. BANG. Pire qu’une de ses répliques. Elle recula et se rattrapa de justesse à la table. Le malaise du siècle. Lui ici ? La bouche pâteuse, la boule clouée dans la gorge, les yeux piquant. Key allait exploser devant lui. Une partie d’elle priait pour qu’elle se vide de ses larmes, et une autre lui disait de respirer calmement et de reprendre son souffle. D’être forte. Solution deux. A l’intérieur d’elle. Tout semblait partir en vrille. Souffle court. Elle marcha vers Loris. Ses yeux étaient rivés au sol. Pas question de le regarder. Le jeune homme s’adossa contre le mur. Ferme les yeux.

Loris : « Key, faut que je te parle. »

Sourire. Elle leva la tête près de lui, et reprit elle aussi à son tour. Pendant qu’elle marchait mentalement, elle s’était entraînée à parler. Pour ne pas que sa voix l’a trahisse. Récupérant toute son assure, en lui accordant même un sourire. Elle reprit :

B R E A T H E : « Je t’écoute. De quoi dois-tu me parler ? »

AVEC LE TEMPS ON ARRIVE A TOUT.

Qui peut aimer une fille arrogante, prétentieuse, allumeuse et provocatrice ? Comment un homme doux, sensible et généreux, peut-il tomber amoureux d'une telle fille ? C'est ce que tout Poudlard se demande. Et ce n'est pas Loris qui pourra vous éclairez sur ce sujet. L'amour ne se commande pas et ce n'est pas forcément la personne qui vous convient le mieux qui parvient à faire chavirer votre coeur. Certes, avec son caractère de gentlement et son physique, le jeune Gryffondor aurait puu trouver quelqu'un qui lui ressemble facilement mais il n'en voulait pas. Trop ennuyeuses, trop platonique. Même si des fois, il enviait Chad et Anne, lui aimait Key et rien ne pourra y changer. Même si son comportement lui déplaisait au plus haut point, dans certaines situations, il devrait faire des efforts pour l'accepter mais aussi tout faire pour qu'elle change. Fini d'allumer tous les mecs du château, fini de jouer les filles faciles. Non, Loris n'est pas jaloux, ni possessif. Il est simplement amoureux et aimerait que la Serpentarde ne regarde que lui, comme lui ne regardait qu'elle, comme ce qu'il se passait dans tous les couples heureux. Pourtant, il savait qu'avec la jeune fille, rien ne serait comme les autres, rien ne serait facile et c'est sûrement ce qui l'attirait chez elle.Il savait qu'il allait souffrir alors pourquoi vouloir se remettre avec elle ? Peut être qu'il est juste un peu sado maso.

Mais dès qu'il la voyait, il oubliait ses doutes, ses craintes et ses questions sur l'avenir. Son coeur lui faisait comprendre qu'il l'aimait, tout simplement.
Avant de parler de Yuki, il regarda longuement Key, pour essayer de deviner, ce qu'elle pensait. Impossible. Ses yeux rouges lui fit comprendre qu'elle venait de pleurer. Cela montrait bien qu'elle avait un coeur qui n'attendait que Loris pour chavirer. Il ne fit aucune remarque, sachant que Key n'aimait pas qu'on lui montre ses faiblesses, surtout dans un moment comme celui là. Il se contenta de la regarder s'approcher de lui.
"C'est à propos de Yuki. Il faut que tu sache qu'il ne s'est rien passer entre nous."

Il marqua un temps d'arrêt pour laisser à Key le temps de réagir mais elle semblait attendre plus d'explications. Il ajouta
"On a pas couché ensemble. Bien sûr, au début, on voulait pour se venger de toi et de Dakota, mais on n'a pas pu. Je n'ai pas pu parce qu'il n'y a qu'une seule fille qui compte pour moi, une seule fille que je désire."

Certes, ce n'était pas l'entière vérité. Si Yuki n'avait pas dit stop, lui serais allé au bout sans aucun remords. Du moins, au début. Aujourd'hui, il était content que leur rendez vous se soit passé comme cela. Il n'avait rien à se reprocher.

Invité

Loris : « C’est à propos de Yuki. Il faut que tu saches qu’il ne sait rien passer entre nous. »

Silence. Soupir. Encore cette histoire sur le tapis ?! Plus la force, plus l’envie. Impossible. Tout en elle explosait. Son corps complet explosait. Soupir. Ses yeux allaient exploser. A l’heure de maintenant, elle n’avait qu’une envie. Se laisser tomber sur le sol, et pleurer toute les larmes de son cœur. L’humanité souffre et je souffre avec elle. Mais l’humanité souffre t’elle avec elle ? Soupir. Une larme coula le long de sa joue. Loris toujours appuyé sur le mur, repris.

Loris : « On a pas couché ensemble. Bien sûr, au début, on voulait pour se venger de toi et de Dakota, mais on n'a pas pu. Je n'ai pas pu parce qu'il n'y a qu'une seule fille qui compte pour moi, une seule fille que je désire. »

« On a pas couché ensemble. » Silence. « On voulait se venger de toi et de Dakota. » Silence. Des phrases qui ne voulaient rien dire. Des excuses pâteuses. Soupir. A présent plus rien ne fonctionnait correctement dans le corps de Key. Son visage était impassible. Sa bouche formait une ligne droite. Mais ses yeux … L’a trahissait. Première fois. Ses émotions habituellement, elle les cachait. Mais là. C’était impossible. Soupir. Mélancolie. La boule à la gorge, le nœud dans l’estomac. Les mains moites. Key reprit :

B R E A T H E : « Malgré ce que tu me dis. Je n’ai qu’une chose à te dire. MERDE ! Pour tout le mal que tu m’as fait. Loris. Il faut rester logique. J’ai écris une lettre à tes parents. Je leurs ai dit que je revenais avec toi. Mais c’est impossible ! Tu mérites mieux qu’une pute ! Tu mérites mieux qu’une salope qui couche avec les mecs pour oublier ! »

Soupir. Amour souillé. Key a donné tout ce qu’une fille ordinaire aurait pu donnée. Maintenant. C’est fini. Une envie ? Dire stop. C’est un amour infecté. Key n’en dort plus la nuit. Elle tourne et se retourne. Pause. Soupir. Cigarette. Allume. Inspire. Expire. Avance. Loris toujours appuyé inerte sur le mur. Reprise :

B R E A T H E : « On tourne en rond Loris dans cette relation. Ta sœur ne veut pas de moi. Moi, je ne veux pas d’elle. Ta famille me déteste. Cette relation sert à rien. Elle est morte. Perdue d’avance. Je ne sais même plus si je t’aime. Où si je ne t’aime pas. Je ne sais pas si j’ai envie d’être avec toi où si je n’ai pas envie. Cette lettre que j’ai écrite aurait du m’indiquer la puissance de mes sentiments, mais rien. Elle ne fait rien. »

Soupir. Silence. Le hibou qui quelques minutes plus tôt était parti réapparu. Mélancolie. La lettre était donc bien envoyée. Soupir à nouveau. Amour souillé. Que dire de plus ? On ne vit pas la vie. On la subit. Parfois, il est plus facile de se taire que de parler. Pourtant à cet instant avec lui. Elle devait parler ! Silence. La pire des souffrances. Aujourd’hui sonnait la rupture du couple de Poudlard. Silence. Elle poursuivit :

B R E A T H E : « Je ne sais que dire, et je sais ô combien je tourne en rond ! Mais je pense que nous avons essayés nous sommes tombés nous nous sommes relevés. Mais là Loris, c’est fini. Je suis désolée. J’ai écris une lettre à tes parents. Mais je n’ai pas mesuré mon acte. C’est pathétique. Je suis pathétique. De toute façon. Tes amis tel que Chad où Atreus serons ravie de savoir que toi et moi c’est à mort. »

Soupir. Elle s’arrêta. Des larmes coulèrent le long de son visage. Signé son arrêt de vie. Jill secoua la tête. Tout s’arrêta. Son corps avait fini d’exploser. L’histoire Key et Loris se clôture ici.

EXCUSEZ-MOI POUR MES ERREURS. MAIS JE NE VOUS DIRAIS JAMAIS ASSEZ QUE L’ERREUR EST HUMAINE. J’EN SUIS LA PREUVE VIVANTE.

The End. C'est ce qu'on peut lire à la fin des films mais très peu se termine avec une happy end dans la réalité. La vie réelle est loin d'être un conte de fées et on ne peut pas voir "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants." à la fin de toutes les histoires d'amour. Une chanson moldue ne disait-elle pas que "les histoires d'amour finissent mal en général" ? et ben celle de Loris et Key ne dérogera pas à la règle.

Fin. Loris, Key. Key, Loris. Mais plus jamais de Key et Loris. A présent, entre eux, il n'y avait plus rien. La jeune fille venait de mettre un point final et contrairement à ce qu'on pouvait penser, le jeune Gryffondor ne fut pas si attristé que cela. D'ailleurs, son visage ne montrait aucune émotion.

Pas de surprise, comme s'il s'attendait à ce que cela arrive un jour.
Pas de tristesse, comme si cela lui était égal.
Pas de haine, comme s'il venait d'être libéré d'un poids.
Juste un petit sourire comme pour la remercier d'avoir fait le premier pas et d'avoir eu le courage de mettre un terme à cette histoire qui ne les menaient nul part.

Mais bien sûr, son coeur était serré quand même. Comment oublier les merveilleux moments passés dans la forêt interdite, leurs rigolades, leur moment de bonheur ensemble. Jamais il ne les oubliera mais il sait que desormais, il n'en existera pas de semblable avec la même personne. Dommage mais ainsi va la vie. Et hors de question de se laisser abattre. Il l'oublierais. Peut être plus facilement que lorsqu'il était parti en France. Mais surtout, il savait que ses amis les soutiendrait et que sa soeur aussi.

Il s'approcha une dernière fois de Key et lui fit une bise sur la joue.
"Merci pour ses moments passés ensemble. Je ne t'oublierais jamais même si nos chemins se séparent aujourd'hui. Je te souhaite bonne chance dans ta vie et sois heureuse, tu le mérite, t'es une fille géniale."

Invité

RP Terminé. Vous pouvez déplacer.
Merci pour le RP Marion. wub

Je t'aime fort!

Moi aussi je t'aime fort wub

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