One And Only - Crawling In The Dark

Invité

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« Je suis con, lunatique et horriblement gamin. Je ne peux pas faire autrement que de m'accepter et me faire connaître ainsi. Mais grâce à certaines personnes, je m'aime ainsi, et je ne veux pas changer. »

« Avancer dans la vie. C’est une chose si dur à faire lorsque l’on ne se sent pas dans ses baskets. On ne se sent pas prêt, comme si on n’avait laissé quelque chose derrière soit, et que nous ne pouvions nous en séparer. Le seul fait d’avancer nous fait peur, car sans cet objet, on ne sent plus assez fort pour voir de l’avant. Je regarde devant moi. J’ai peur. Horriblement peur. Cet avenir dans ce monde si… Noir. C’est ainsi que je le vois. Pas assez de bonheur, c’est pour cela que je le vois noir. On se fait tout une idée de la vie, nous sommes confinés pour à cause de notre société qui nous pousse à consommer tout en nous donnant une idée de la vie que nous aspirons tous à devenir à cause de certaines publicités, de certaines écoutes que l’on fait. C’est fait de façon si inconsciente, que l’on ne se rend même plus compte que nous sommes fait pour aimer un certain genre, ou un autre. Là, en face de moi, je vois plein de chose. Des ombres, des gens tout en noir, ils m’impressionnent, me font peur. Je me tourne de tous les côtés. Derrière moi, c’est blanc, l’enfance, des souvenirs heureux comme malheureux. C’est un confort que j’aimerais me permettre encore longtemps. Oui, aucune responsabilité, rien… Je me sens trop enfant dans ma tête. »

Il arrête de taper. Il relit, et il s’imagine exactement bien ce qu’il vient d’écrire. Il le vit, il le sent. Pour lui, la société, l’environnement, les gens, il se sent oppressé. Il écoute une musique, il pense à un pote, un très bon pote. La musique défile, il se revoit en plein délire. Parlant jusqu’à pas d’heures, quitte à ne dormir que deux, trois heures. C’est pareil avec elle, elle et elle. Il les aime par dessus, il regrette de ne pas pouvoir parler, également, à elle et elle, mais il sait qu’elles vont bien. Il se le doute. C’est obligé, il ne conçoit pas cela autrement.

« A côté de moi, il y a mes amis. Mais ils s’éloignent de moi, ou plutôt je m’éloigne d’eux. Le futur me fait peur, je ne me sens pas prêt. Eux, oui. Je les envie. Je m’apitoies sur mon sort. Plein de chose mauvaises se passent autours de moi. Elle concerne un ami proche… Ou une personne, tout aussi proche, qui est dans le même cas que mon pote. Mais je ne sais pas… Ce que je ressens, c’est étrange. J’ai envie d’être avec eux, mais le moral n’y est pas. Je ne veux plus m’imposer, car je n’en reçois pas le besoin, au contraire. Je veux aller mieux, mais d’un autre côté, lorsque je ne me sens pas bien et que les larmes coulent, je me sens triste, très triste, mais d’un autre côté, paradoxalement, je me sens bien. Ca me vide. Les sentiments sortent, mes émotions explosent, elles me pompent mon énergie, mais d’un autre côté, j’en abuse, je ne devrais pas. Je me cache peut être la face… C’est plus profond en réalité… Mais que voulez vous… Trop creuser, c’est douloureux, car on a mis tellement de temps à y enterrer dans les méandres du passé. Ce passé qui nous réconforte, mais qui est assez frustrant. Oui, eux, ils avancent. Ils veulent me tirer, mais je suis si lourd… Je lâche prise, et je les regarde de loin. Ils ne cessent de se retourner, mais l’avance qu’ils ont est considérable. Je m’arrête, j’en peux plus. Je viens de perdre quelqu’un de cher. Je la regarde, elle ne bouge plus, elle ne vit plus. Son sein ne se gonfle plus. Et à ce moment là, je me sens si mal, si lâche, si nul… Que je décide d’avancer en courant. Mon meilleur pote s’est également arreter pour la mettre en terre, la sienne. Je le regarde, admiratif. Il reprend le chemin qui mène à l’horizon, mais il semble plus assuré, plus tranquille. Il me sourit. Je lui souris. Mais intérieurement, je sais que je n’ai d’envie que d’une chose, c’est de partir en courant, loin de ce monde, ne plus y être. Appartenir au monde du rêve et de la simplicité ou tout est possible… Peter Pan m’a oublié. Quel enfoiré… Je dois donc, avancer. Pour ma famille, ma mère, mes amis. J’avance, mais je suis un boulet. J’avance, j’ai tellement envie d’avancer que je fais du mal aux gens qui m’entourent. Le pire… C’est que pour certaines personnes, je suis même content que cela se soit passé ainsi. Je leur passe devant, sans un regard en arrière. Mais mon comportement ne semble pas plaire à tout le monde. La fiscence est une chose sur quoi, je croyais pouvoir compter. Mais même le poussin ne me concerne plus. Je… Mes ailes ont été coupé le jour où j’ai voulu devenir grand avant l’heure. Plus de poussin, il est mort. Tanpis. Benjamin, avance. J’avance, comme je me perçois de le faire. Mes potes sont trop loin. Je ne désespère pas. Pourtant depuis un certain moment, je ne peux plus. Bon, si, je peux. Allez, ils me font sourire. Finalement, je dois avancer. Dans mon horizon noir, ils sont ma lumière. Je les rattrape, et je laisse tomber mon passé. A partir de ce jour, je ne suis plus poussin, je ne suis plus Benjamin. Je suis moi. Et qu’on m’accepte ou pas, j’en ai plus rien à battre. On devrait être égoïste que certains ils disent… Je vais l’être. Et je ne partagerais qu’avec les gens que j’aime. »

« Je dédicace ça, à Ced, Lyvia, Lexy, Nad, Khal, Sese,… Ils sont mon sourire sur le net. Et ils m’aident à avancer.
»

Invité

« A cinq ans, j’avais déjà connu la souffrance. »

Ne cherchez pas à comprendre. Jamais, je ne vous dirai pourquoi. C’est une partie de moi que je cache derrière un masque, peut être qu’après cela je passerai pour une fille mystérieuse, mais je m’en fiche. Il y a trop de chose que je cache. Oh oui, vous ne savez pas pourquoi j’ai une grand gueule comme ça, vous ne savez pas pourquoi je suis tout le temps sur la défensive, vous ne savez rien sur moi. Vous pensez me connaître, mais dans le fond, vous ne savez rien. Souriez, un jour, peut être que je déballerai tout comme ça, un jour.

« Déroule moi le tapis rouge, je sais ce que je vaux, je sais ce que je suis. »

Trop souvent, j’ai été déçue par les gens, trop souvent les gens ont abusés de moi. Je suis trop gentille, je suis trop bonne. Je suis toujours présente pour les autres, ils passent souvent avant moi-même. Pour certaines personnes, je serai prête à donner tout ce que j’ai. A me retrouver dans la merde, à me retrouver sans rien. Je m’attache trop vite, j’attache trop d’importance aux gens, c’est un défaut ? Je n’en sais rien. Ne m’en voulez pas pour tout ce que je suis pas. Dans le fond, je sais très bien que ce texte fera rire quelques personnes, je ne les citerai pas. Je ne me casserai pas les fesses à écrire leurs prénoms, ils n’en valent vraiment pas la peine.

« En rue, je baisse les yeux. »

En dehors de cet écran qui me sépare de vous, je n’ai pas d’amis. Oh, vous savez, je n’ai pas honte à le dire. Il y a pire que ça. Je ne vois pas pourquoi, une fois, je ne le dirai pas haut et fort. Souriez, n’ayez pas pitié de moi. Car de votre pitié, je n’en veux pas. Remballez là très loin, car d’ici je le sens, elle pue. Merde, je me perds. Qu’ai-je fais pour que l’on me blesse ? Je fini toujours seule, seule avec mon carnet et mon stylo. On me prend pour une merde, on me juge, j’ai très vite compris que l’on me prenait pour une conne.

« J’ai du sang pleins les gencives, depuis que je serre les dents. »

Ma mère, je l’aime à en mourir, mais je ne sais pas lui dire. Je n’arrive pas à me blottir dans ses bras, et ça ne se fait pas, je le sais. Pour moi, elle a porté le monde sur les épaules. Que je le veuille ou non, je suis une vraie petite racaille, vous le savez très bien, quand je parle. Je parle mal, parce que je cache une vraie partie de moi. J’écris vite, je me dépêche, car je regrette déjà ce que je suis en train de dire.

« J’aime la nicotine, je n’aime pas l’alcool. »

Etre dans un autre monde, ça ne me plait pas. Je préfère avoir les pieds sur terre, garder un contact favorable. A toute ces personnes qui m’entoure jour après jours sur SKYPE, MSN, Méfaits Accomplis et Horcruxes. Jamais assez, je ne vous dirai merci. Vous m’avez appris à m’ouvrir aux gens, vous m’avez appris à sourire. Tant de chose que je ne regrette pas, j’ai votre amour, vous avez le miens.

« J’ai peur d’avoir à regarder en arrière. »

Et de me dire qu’ai-je fais ? Quoi qu’il arrive, la seule chose que je sais faire correctement, c’est écrire. C’est la meilleure chose que je possède. C’est une arme, c’est un besoin, c’est … Tant de chose.

A toutes ces personnes qui liront ce texte. Merci.

Aux autres : Léa, Cédric, Nadège, Benjamin, Sandra et Lyvia. Je vous aime.

« Donc, il y aura toujours cette haine dans mes textes. N’ayez pas peur, venez goûter à ma vie. Venez me dire en face que je suis conne, si vous avez les couilles. »

Invité

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- Blasé ? Oh, oui, mon BenJ' ! Mais bien sûr que tu l'es ! Après tout, c'était et c'est ton ami quoi.
- Comme quoi... Ca change vite pour certaines personnes, non ?
- La vie est faite ainsi.
- Quel salope, celle là.
- Qu'est ce tu veux... C'est la vie, justement.
- Se faire baiser ? On est né pour ça ?
- C'est ce que l'expérience de la vie dit : Baise ou fait toi baisé. Y a deux catégories de personnes. Toi, tu fais partit de la seconde.
- Génial. Possibilité que ça change ?
- Oui, bien sûr ! Fais comme les autres ! Branle toi en !
- Ca marche ?
- Qui ne tente rien à rien.
- Et si il revient me parler ?
- Accepte ses excuses.
- Mais... Pourquoi ?
- Bah, parce qu'il aura au moins eut le courage de revenir, nan ?
- Oui, mais si il est comme moi, il s'excusera pas.
- Bah, alors tente de l'oublier.

Moment de silence. Moi et Ma conscience mangeaient deux trois conneries particulièrement fameuses et qui se prétaient énormément à la situation.

- Passe moi le nutella.
- Que si tu me donnes l'Haggen dass.
- Ok. Tiens !
- Tu trouves pas que ça fait un peu film américain avec un couple au bord de la déprime.
- Quoi, je te déprime ?
- Non, mais t'es pas non plus génial pour réconforter, hein ?
- T'as raison. Je ne suis que toi !
- Un point pour toi.
- Comme Lilou au Bowling, tu t'en souviens ?
- Hélas ! Me faire battre par une fille... Mais bon, c'est ma grande soeur Lilou quoi... Je l'aime, et je l'adore ! Elle a un coeur gros comme ça ! Et elle ne connait que des gens géniaux !
- Tu as de la chance de la connaître... Pourquoi fait tu ça alors ? Quittez Skype et Msn ?
- Comme ça elle ne sera plus partagé. Et puis, j'aime pas tellement être dérangé tandis que je RP. Le RP n'est il pas un moment d'amusement ?
- Oui.
- Alors pourquoi le déranger ?
- Un point pour toi.
- Elle va quand même me manquer...
- Et les autres ?
- Enormément.
- Bah alors ?
- Bah quoi ?
- Bah, pourquoi ne restes tu pas dessus ?
- Parce que ça nique les relations établis via le forum. Regarde ! Me suis bien disputé avec Eva !
- Tu le regrettes ?
- Comment ne pas regretté d'être aussi déguelasse que ça ?
- Je me disais bien aussi que tu n'arriverais pas longtemps à supporter cela...
- Regarde avec Laura !
- Oui, c'est vrai. Tu fuis les conflits mais tu les aimes aussi... Tu es étrange Benjamin.
- Pourquoi ne le serais je pas ?
- Comme Nad... Vous êtes trop excellent !
- Tu en oublies plein, cher conscience ! Passe moi la vodka !

Il me passe la bouteuille.

- Alors ta journée ?
- Excellente ! Je me suis pris un DS de 4h de Bio.
- Et ?
- Sublime.
- Et d'autres ?
- 3, 7 de moyenne trimestrielle en physique.
- Tu te gaves, vraiment ! Arronsons ça ! Tiens !

*Tchin*

- Alalalala....
- Enfin, bon.
- Quoi d'autres ?
- Bah, j'ai beaucoup pensé, mais je me suis éclaté avec Ghis, Gwen, et Alex. On a bien rigolé. Et ce soir, avec Justine et Melany, on s'est prit un drôle de tripe.
- Tant mieux !

*Driiing !*

- Merde ! Ca sonne ! Attends je réponds.

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