October Lite River || Dark Soul, Pure Heart|| UC

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/10/2007

O C T O B E R

Chapter 0 : My Dark Soul.

« Mon âme pourrie s’éveille à chaque fois que je te vois. Le reste du temps, je suis moi-même. Mais quand je t’aperçois, petite chose vacillante et misérable perdue dans les couloirs humides de Poudlard, je veux te faire du mal, te plaquer contre un mur, dans un recoin où personne ne nous verra, prendre tes lèvres, te mordre, te serrer entre mes bras, entendre ton souffle frais supplier ma clémence, voir tes larmes couler doucement le long de tes joues si douces. Puis je partirais, te laissant tremblant et hagard, alors que moi, j’aurais obtenu ce que je voulais. Un simple baiser.

Qu’est-ce que ça te fait, quand je te fais du mal ? Est-ce que tu aimes ça, est-ce que j’arrive à souiller ton âme si pure, si blanche, comme la neige que tu affectionnes tant ? J’aimerais tant déchirer ta sagesse, ta douceur, pour faire de toi la partie d’âme qui me manque. Une âme pure et une autre corrompue ne peuvent cohabiter, il faut que je t’assombrisse, que tu deviennes obscur comme moi, pour satisfaire ce besoin bestial d’âme. Suis-je une bête ou un homme quand je t’ai entre mes bras ? Je ne sais plus … Quand je ne peux pas t’avoir, je prends les autres. Je prends les cœurs de ces êtres qui pensent découvrir l’amour en mon obscure compagnie et je les brise en les piétinant par terre après leur avoir pris leur désirable pureté … »

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/10/2007

Je me sentais Prince de ce monde.

« Avant que tu arrives, tout allait pour le mieux. Papa et Maman s’occupaient de moi comme si j’étais un trésor. Ils me choyaient, m’adoraient. Papa ne ratait jamais mon anniversaire, même s’il était très occupé et Maman venait toujours me faire un baiser pour que je m’endorme. Ils étaient si affectueux, si attentionnés ! Des parents parfaits, en somme. J’avais une vie parfait, jusqu’à ce que tu arrives, que tu fasses irruption dans notre vie douce comme du miel de lavande.Pourquoi est-ce que le malheur s’est abattu sur nous ? C’est ta faute ! Si nous étions au Moyen Age, j’aurais vu en toi le diable, l’oiseau de malheur, un mage noir ! Tu es fautif. Tu es le seul responsable de ce qui t’arrive. Et tu as causé ma perte …»

Avant ton arrivée, j’étais aimé de tous. Je n’inspirais pas la pitié, j’étais aimé. J’avais de nombreux amis et j’étais heureux. Nathaniel me trouvait assez bien pour m’adresser la parole, William m’offrait toujours son goûter au quatre-heures tant il m’admirait, Artemis détournait un instant les yeux de Nearyan pour m’accorder un sourire, Lilywhite cessait de hurler et quémandait une histoire. Quand à Lawliet, il demeura mon plus proche ami. Ils m’aimaient et m’estimaient. J’étais le petit garçon le plus heureux d’Oxford Street. Maman venait toujours me chercher à l’école. Elle était impeccable, tout le temps et portait toujours soit un tailleur Chanel blanc, soit un ensemble Versace bleu, couleur qui lui allait à ravir. Quand à moi, je portais mon uniforme blazer, chemise et pantalon. Chaussures parfaitement cirées, cheveux bruns brossés et brillants, j’étais le modèle du petit garçon sage et propre sur lui dont les grand-mères sont folles. Lawliet était aussi rayonnant que moi. Nous étions les petits Rois de cette rue si branchée.Je me sentais Prince de ce monde.

Et j’avais tout pour. Le charisme, l’élégance, la santé, l’intelligence. J’attirais les regards des invités : pour un enfant de huit ans, j’étais relativement grand et fort. Je ravissais les demoiselles avec mon air quelque peu androgyne, mes longs cils noirs, mes yeux bruns pailletés d’argent, mon petit nez mutin et mes lèvres rose de thé, parfaites, mués d’un sourire narquois ou au contraire angélique –je suis doué pour mentir-. On s’extasiait devant la brillance de mes cheveux bruns, matière aussi douce que le cachemire des écharpes de notre Reine bien-aimée et aussi brillants que ceux de Claudia Schiffer.

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