Chambre 17 : Serena Van Der Woodsen & Yuki Harada

HRP : Je crée la chambre mantenant vu qu'après je suis en vacance ^^


Yuki venait d'arriver devant la batisse de l'université. D'ailleurs, si on ne connaissait pas bien les traits du visage de l'ancienne bleue et argent, on aurait du mal a la reconnaitre, tellement, elle avait pu changer durant ses deux dernières semaines d'Aout. Silence. Elle avait changer de coupe de cheveux, allant même jusqu'a se faire une teinture, noir de chez noir. Changeant sa façon de se maquiller, de se coiffer, elle était dévenue complètement méconnaissable. La rentrée. C'était quelque chose qu'Harada appréhendait, car elle allait revoir Dakota, qu'elle n'avait plus revue, depuis qu'il avait rompue avec elle. Elle ne comprennait toujours pas pourquoi est ce qu'il avait pu faire ça. Elle se sentait tellement bien avec lui, et puis il lui avait promis la lune, et elle n'avait qu'entraperçue une étoile filante. La déception, avait fait partit intégrante de la jeune sorcière pendant un bout de temps, mais a présent, elle avait tourner la page. Elle allait refaire sa vie, sans Dakota, sans tourments sentimentaux. Sans questions, sans doutes, sans peur d'être tromper. Silence. Elle avança alors. Le couffin de son fils dans un bras, et l'autre sa valise. Avançant rapidement jusqu'au foyer, elle chercha du regard son nom sur la liste, lorsqu'elle vit qu'elle était dans la chambre dix sept avec une certaine Serena.

Serena. Serena. Ce prénom lui disait vaguement quelque chose, mais rien de précis. Bref. Elle monta a l'étage et découvrit avec horreur que les dortoirs des garçons étaient en face de deux des filles, et non pas dans un autre étages ou je ne sais quoi. Il y avait donc beaucoup plus de chance qu'elle tombe sur l'ancien vert et argent. Cette pensée réveilla la colère qu'elle pouvait éprouver a son égard. Chambre dix sept. Elle ouvrit la porte, et découvrit une chambre complètement blanche, avec deux lits, deux amoires, et deux bureau. Elle était a personnaliser, c'était sur. Mais Harada, prise d'un élan de gentillesse, décida d'attendre l'arrivée de celle ci pour décider d'une quelconque décoration. Posant le couffin de son fils, qui dormait paisiblement, sur le bureau. Elle posa sa valise sur lit. Se rapprochant de James, se demandant comment allait évoluer so n avenir. Silence.

- Plus vite, je vais être en retard !

Siffla-t-elle au conducteur du taxi où elle se trouvait. Bien évidemment, elle n’allait pas être en retard, mais elle ne voulait simplement pas arriver dans les derniers. Et surtout, elle voulait pouvoir quitter ses ballerines noires qui lui faisaient horriblement mal aux pieds. Cependant, le chauffeur n’avait pas l’air pressé. Parfait, elle était bien avancée, là pour le coup. La demoiselle regarda dehors et remarqua qu’elle n’était qu’à quelques centaines de mètres maintenant de son école universitaire. Elle sourit, attrapa quatre ou cinq billet dans sa poche, enfila son sac sur son épaule, ouvrit la portière droite en lâchant les billets qui volèrent et sortit.

- Merci pour le voyage.

Annonça-t-elle en claquant la porte du taxi, puis elle partit en direction de l’université. Au bout de quelques pas, elle ne dit que, finalement, elle devrait peut-être retirer ses chaussures. Ni une ni deux, elle se retrouva pieds nus, ses ballerines à la main. C’était beaucoup plus pratique. Bien qu’elle allait sûrement trouer ses bas. Tant pis.

Lorsqu’elle entra dans le foyer, il y avait pleins de personnes qui discutaient juste à côté du panneau où étaient affichés les noms de ceux qui étaient ensemble dans les chambres. Serena s’approcha doucement du panneau, sans faire de bruits, elle n’avait pas envie de parler avec tout le monde pour le moment, elle voulait surtout monter dans la chambre qu’il lui avait été attribué. Elle laissa glisser son index gauche le long de la liste. Chambre quinze… Chambre seize… Chambre dix sept ! Serena Van Der Woodsen et Yuki Harada. Yuki Harada. Ce nom lui disait quelque chose. Mais oui ! C’était une ex-Serdaigle. Une connaissance, quoi. Sans être une amie. Mais au moins, elle ne se retrouvait pas avec une parfaite inconnue.

Serena monta le premier étage, là où se trouvaient les chambres des premières années, là où se trouvait la sienne, en l’occurrence. La porte de la chambre dix sept était restée ouverte. Miss Van Der Woodsen en déduisit donc que sa colocataire était déjà arrivée. Dans le doute, elle toqua trois fois et poussa la porte doucement.

- Yuki… ?

Oui, c’était bien elle. Elle sourit à sa nouvelle colocataire, qui était penchée en direction du bureau, et plus précisément sur un couffin. Serena posa son sac et ses ballerines par terre, puis elle se dirigea vers Yuki.

- Je suppose que tu ne te souviens pas de moi… Mais j’étais à Gryffondor les années précédentes…

Dit-elle en s’approchant un peu plus près du couffin. Le bébé qui était dedans était magnifique. Bizarrement, il lui rappelait quelqu’un. Bon, après, elle pouvait très bien délirer, hein.

- C’est ton fils ?

L’enfant dormait paisiblement. C’était si mignon. La jeune femme raffolait des bébés. Elle aurait aimé en avoir un à elle, mais avec ses études, cela posait un problème, ensuite, n’étant pas capable d’avoir un petit ami plus de deux semaines, s’était un autre problème…

« Yuki… ? »

Perdue dans ses propres pensées, l’ancienne bleue et argent, n’avait pas vu arrivée sa nouvelle colocataire. Détachant son regard gris de son fils endormit, elle le posa alors sur la nouvelle venue. Grande, blonde, plutôt jolie, mais inconnu dans les souvenirs de la maraudeuse. Elle secoua alors la tête, rejetant ses longs cheveux d’un noir de jais en arrière, avant d’acquicer d’un signe de tête. L’ancienne Serdaigle, se mit alors a chercher avec forces des souvenirs dans lesquels elle pourrait alors retrouvée la présence de Serena, mais impossible. Elle n’avait pas du être a Serpentard, ni a Serdaigle, sinon, elle l’aurait connu. Silence. Cherchant encore et en encore pour essayer de ne pas être une ignorante complète, elle n’eu pas le temps de trouver une excuse, que Serena reprennait déjà la parole, au grand soulagement de Yuki.

« Je suppose que tu ne te souviens pas de moi… Mais j’étais a Gryffondor les années précédentes... »
« Ah… Désolée mais les Gryffondor généralement ne m’ont pas porter dans leurs cœurs. »

Dit elle, alors avec un air de malice qui parcourut aussi vite que l’éclair son regard. Elle pensa alors a Matthew, Anne, Chad, ainsi qu’a Gemma, qu’elle avait tuée de sang froid, durant la battaille opposant les fureteuses a l’AMB, lors de la fin de sa septième année. Ce jour était gravée dans sa mémoire, mais cette époque était révolue. Plus rien ne serait comme avant, et cette pensée attristait Yuki. Cependant Apple, elle n’avait pas l’intention de se laisser aller, et faisant l’air de rien, elle reporta son regard sur James. Il ressemblait tellement a Dakota, que Yuki se souvenait encore de la nuit ou elle avait révéler sa présence a Mikomi, et comment elle avait pleuré dans ses bras, de peur qu’il ne lui ressemble pas du tout. Silence. Cependant, le petit Harada, a présent agé d’un an depuis peu, avait développé le même regard gris intense que Yuki. Elle en avait presque oubliée la présence de sa colocataire, lorsqu’elle entendit celle-ci s’approchée d’elle, et du couffin de son fils, elle esquissa un sourire de fierté. Malgré le fait, qu’a présent son bonheur avait été brisé par l’ancien vert et argent, elle ne pouvait réprimé la fierté qu’elle avait d’avoir un fils aussi beau. Il ira loin, elle lui faisait confiance. Cependant en regard sa bouille de latino endormit, elle ne pouvait réprimer un sentiment, qu’elle s’efforcer de ne pas croire, d’oublier, Dakota lui manque. Silence. Elle fixa encore l’ancienne rouge et or pendant quelques instants, et celle-ci reprit la parole.

« C’est ton fils ? »
« Oui. » Elle marqua une pause. « C’est ma vie. »

Et c’était la vérité, et jamais, elle ne laisserait quiconque le lui prendre, comme on avait pu lui retirer Dakota. Il était tout pour elle a présent, il n’y a que lui qui compte, et pour qui elle serait prête a donner sa vie. Silence. Un dernier regard a Serena. Ses yeux gris, plongeant dans les siens.

Lorsqu’elle l’appela, Yuki semblait perdue dans ses pensées. Cependant elle l’avait entendu puisqu’elle avait posé son regard noir sur elle. L’ancienne Serdaigle lui fit un signe de tête auquel elle sourit. Puis, quand Serena annonça que sa colocataire ne se souvenait sûrement pas d’elle, cette dernière répondit honnêtement.

- Ah… Désolée mais les Gryffondor généralement ne m’ont pas portés dans leurs cœurs.
- Ce n’est pas grave.

Dit-elle simplement. Après tout il n’y avait pas mort d’hommes. Et puis pour tout avouer, Serena avait du faire un sacré effort pour se rappeler qui était Yuki Harada et remettre un visage sur le prénom mais surtout, en quelle maison elle se trouvait à Poudlard. Bref. L’ancienne Serdaigle reposa les yeux sur son enfant, Serena en fit de même. Sourire. Il était vraiment magnifique… Dakota ! Mais oui ! C’était le fils de Dakota et Yuki. Elle comprenait pourquoi il lui rappelait si fortement quelqu’un. La bouille du bébé était quasiment la même que celle de Dakota. Sur le coup, la jeune femme espérait que l’enfant avait prit aussi de sa mère. Peut-être les yeux ? En tout cas, pour l’instant de se qu’elle voyait de l’enfant endormi, c’était Dakota tout craché… Serena leva alors les yeux sur Yuki. Cela devait être dur. Voir son enfant ressembler comme deux gouttes d’eaux à son père… Surtout qu’ils n’étaient plus ensemble. Quelques instants plus tard, l’ancienne Serdaigle lui répondit que c’était sa vie.

- Je comprends… Il est vraiment magnifique.

Soupir. Elle croisa de nouveau le regard de sa colocataire, mais elle baissa rapidement les yeux vers l’enfant. Cela lui faisait drôlement envie… Il fallait cependant se contenir. Pour les études, et pour ne pas avoir un enfant avec le premier venu. C’aurait été pire que tout. On pouvait désormais lire la mélancolie dans son regard. La jeune femme enviait vraiment Yuki, pour le coup. Bien que l’enfant se retrouvait sans la présence constance de son père.

- Ouais... De toute façon c'est le passé, j'ai décidé de tirer un trait complet dessus, libre à toi de garder les rancœurs ou non.

La jeune femme fronça les sourcils. Des rancœurs ? Envers qui ? Yuki ? Là, elle ne comprenait pas. Comment pouvait-elle en avoir envers l’ancienne Serdaigle sachant qu’elles ne se connaissaient pas… ? Bizarre. Serena dit alors :

- Je ne vois pas pourquoi j’en aurais… Tout du moins envers toi.

L’étudiante ne rajouta rien. Si Yuki avait des rancœurs envers elle -ce qui était impossible puisque c’était la première fois qu’elles se parlaient quasiment-, tant pis. Après tout, elle n’allait pas commencer déjà dès la rentrée à se prendre la tête avec sa colocataire.

Lorsque le sujet de conversation revint sur son fils, l’ancienne Serdaigle eut un sourire. Puis elle lui annonça qu’elle avait quelques détails à régler pour la vie de son fils, James. Yuki sourit une dernière fois et sortit de la chambre avec le couffin de son fils.

Serena soupira une fois sa colocataire partit. Que faire maintenant ? Elle n’avait pas envie de défaire ses affaires. Tout du moins, pas toutes. Il y en a avait trop dans son sac. Genre s’était le sac de Mary Poppins. Bref, elle posa son sac, qui était jusqu’à présent par terre, sur le lit qu’elle décida de prendre pour l’année. Ensuite la jeune femme l’ouvrit et en sortit un bon tas de pantalon -des jeans-, puis un nouveau tas de hauts. Il y avait aussi des chaussures et quelques produits de beauté.

Lorsqu’elle eut rangé le tout dans son armoire, elle se posa sur son lit. Soupirant de nouveau elle se demanda ce que maintenant, elle allait bien pourvoir faire…

Le temps passe vite, l'air est si prenant, la vie nous tient en haleine quoiqu'il arrive, et ceux même dans les moments les plus horribles de nos vies. Mais nous devons garder le sourire, l'envie d'avancer, et surtout compter sur nos amis quoiqu'il arrive. Dakota n'aurait jamais fait le quart de ce qu'il avait fait, si il n'avait eut personne en qui compter à chaque période de sa vie. Le Latino était l'une des rares personnes qui ne peut avancer sans avoir de raisons sentimentales derrière. Si il n'y avait rien, il ne ferait pas bien grand chose. Mais le problème était là : Depuis quelques temps, la vie semblait l'avoir pris dans une tourmente particulièrement désagréable, et il ne cessait d'en prendre de tous les côtés. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Il aimait toujours sa Yuki. Certes, il n'était plus avec de son propre chef, mais l'amour qu'il avait acquérit durant ses 7 dernières années à regarder cette beauté de loin, au début, puis dans le fond de ses iris grises les 3 dernières années qui avaient suivi, ne pouvait s'en aller d'un coup de baguette. Ô Hélas !

La plume dont il se servait pour son devoir de magie noire cessa tout bonnement de gratter son parchemin. Elle fut posé sur table, et Dakota se leva directement de la table où Chad et lui étaient en train de travailler. Du moins, Chad faisait genre, car pour une fois, c'était lui qui flemmarder, tandis que Dakota devait rattraper son retard du Mardi alors qu'il avait couché avec Serena une bonne partie de la journée pour dormir après. Un sourire à cet pensée ? Non. Il avait fait ça par amusement, pour oublier, mais en réalité, rien de tout cela ne fut obtenu. Il semblait s'être amusé, il semblait y avoir pris du plaisir, mais tout n'avait été que purement physique. Dakota s'était laissé aller dans le seul but de ne plus rien penser pendan quelques longues heures qui avaient suivi cette rencontre... Le contact physique... Un échange de langues à ne plus en tenir... Des caresses dignes du paradis... C'était tout physique. Son physique l'avait emporté sur lui même, mais il n'avait pu retirer cette douleur de cette amour si terrible qu'il portait à la belle Harada.

Dakota regarda sa main gauche. Sa première pensée fut : James. Il ne cessait d'y penser et à chaque fois qu'il posait son regard sur l'ancienne bleu et bronze, il ne cessait de voir James dans ses bras comme le jour où il avait rompu... Ce regard terrible... Cette peur que son fils avait eut dans les yeux... Et Dakota... Son coeur qui s'était mis à saigner comme si on lui coupait la veine pulmonaire ou l'aorte... Une violente douleur l'avait pris... Il s'était mis dans une rage noire... Pourquoi jouait elle avec ce qu'il aimait le plus au monde ? Hein ? N'avait elle pas fait suffisament de mal en le lui cachant pendant 9 mois ? Plus, même ! Si on compte les 9 mois de grocesses. Dakota lui en voudrait toujours terriblement. Une haine s'était emparé de lui au fur et à mesure qu'il pensait à cela, et ses jambes l'avaient mené dans sa chambre. Dans une injure en espagnol, il accompagna cela d'un bon coup de pied dans sa malle, comme pour tenter d'évacuer. La malle bougea, son contenu aussi. Quelque chose se mit à briller. Bien qu'il sentait une petit douleur au niveau de son pied gauche, ce dernier s'inclina et se mit à fouiller dedans pour trouver l'origine de cette brillance.

Déchirure au coeur. C'était pour le deuxième anniversaire de James. Encore un qu'il n'avait pu faire à cause de Yuki. Toujours elle. Toujours. Dakota saisit la gourmette dans la pomme de sa main. Un léger sourire prenait place sur son visage basané tandis qu'une larme dévalait le long de sa joue. Il s'asseya sur son lit et il se mit à l'observer une enième fois. Dessus, il y avait le nom de graver : James, Miguel Almadovar. Il l'avait faite exprès pour son fils. Il avait du emprunté des sous à sa soeur Lola pour pouvoir la payer, car faire surmesure, ce n'était pas du tout à la porter de sa bourse d'argent. Un regard vers la porte, Dakota savait ce qu'il allait faire. Qu'elle le veuille ou non, il la lui donnerait. Qu'elle le veuille ou non, c'était son fils. Qu'elle le veuille ou non, c'était Dakota le père. Mettant le bijoux dans sa poche de pantalon, il ferma la porte de sa chambre derrière lui, puis, celle du mini studio faisant un signe au revoir à Chad qui semblait se préparer à sortir, lui aussi. Dakota traversa le couloir, boule aux ventres. A nouveau, il tapa doucement sur la porte.

- Sae. J'ai besoin de... Dakota ?!

Stupeur ? Stupéfaction ? Surprise ? Etonnement ? Les deux semblaient tout aussi atteint l'un que l'autre par cette vision qu'ils avaient eut tout deux d'eux. Dakota sentit une pointe au coeur se faire sentir lorsqu'elle referma la porte presque aussi rapidement qu'elle l'avait ouverte. Dakota, la main appuyé contre l'encadrement de la porte, baissa le regard au niveau de ses chaussures. Putain de merde... Il sentait le courage le perdre. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de l'embrasser... Une furieuse envie de lui dire qu'il n'avait cessé de l'aimer depuis toujours. Une larme coula le long de sa joue devant cette porte qui signalait bien que cet amour était désormais impossible. POURQUOI ? Il s'essuya rapidement la joue d'un geste de la main, puis, il se mit droit lorsque la porte se réouvrit à nouveau. Elle le laissa entrer.

James pleurait dans les bras de sa mère. Qu'est ce qu'il se passait ? Qu'est ce qu'il avait ? Que venait elle de lui faire ? Oh, putain ! Etait il malade ? Dakota regardait James, Yuki, Sae, James, Yuki, Sae. Il eut un moment de panique en voyant ce bordel devant ses yeux. Ses yeux qui ne cessaient de détailler la pièce à la vitesse de la lumière. Merde ! Quelque chose de sérieux semblait se tramer... Pourquoi le sac de sport de Yuki était il plein de linges ? Pourquoi ? Que se passait il ? Etait ce l'une des nombreuses raisons qui auraient pu faire pleurer James ? Il regarda Sae, puis Yuki, puis à nouveau son fils. Hum. Il se râcla doucement la gorge, comme pour se renouveler le courage en lui. Bon, ça recommençait à venir. Il se sentait d'humeur de se défendre ou d'attaquer Yuki verbalement. Vu que c'était leur passe temps favori ces derniers temps, semble t il... Ô Diable ! Dakota tentait de cacher son amour de part cette acte... Mais bon...

- Je ne sais pas si tu veux de nouveau tester Serena, mais elle n'est pas là... C'est vrai qu'en plus de me jeter, tu devais te taper ma coloc, je ne te remercierais jamais de ton amour sincèrement...
- T'en as d'autres de conneries dans ce genre ? Je suis juste passé pour voir James, et lui donnait ce que j'avais à lui offrir pour son anniversaire... Evite de monter sur tes grands chevaux... Puis qu'est ce qu'il se passe, là ?

Yuki le regarda l'espace de quelques instans avec le plus grand des sérieux possibles. Dakota ne put que lui rendre son regard. Son coeur se mettait à saigner à nouveau. Bon dieu... Qu'il l'aimait encore... Mais il aimait trop Amanda, encore... Il soupira en même temps qu'elle. Un signe ? J'en sais rien. Dakota sentait son coeur battre de plus en plus vite, tandis que ses pensées n'arrivaient à se fixer. Il ne cessait d'analyser la pièce, la situation, tout. Elle lui mit James dans les bras, et Dakota sentit un élan de grattitude lui montait en lui comme une coulée de lave qui s'appretait à sortir de sa bouche pour lui dire je t'aime encore, et tu le sais. Mais il s'en retint, prenant délicatement la petite main de son fils, pour la porte à ses lèvres et l'y déposer un leger baiser. Puis, il plaqua ses lèvres sur le front de son fils. Il avait de la température. Les dents ? Il avait deux ans... Quoique... C'était peut être fini... A quel age, il avait eut ses dents ? Il n'en savait rien. Dakota le serra contre lui, avec protection et assurance, puis, il se mit à le réconforter comme pour tenter de le calmer. James commençait à se calmer légèrement. Dakota regardait Yuki s'habillait rapidement, tandis qu'elle lui disait :

- Ne t'inquiète pas... Je m'en vais, a partir de demain, tu entendras sûrement parler de moi, mais, je ne serai plus là. Va fêter ça avec Amanda tiens... Je te confis James en mon absence, si un jour peut être je reviens, mais sache, que ce dont tu m'as accuser est complètement faux. Car si je dois partir c'est pour le contraire. Tu m'as mal juger Dakota, je pensais que tu m'aimais, que tu me comprennais, mais tu ne m'a jamais comprise. J'était juste un petit cul en plus...
- Arrête Yuki... Je ne fêterais rien avec Amanda. Ce que j'ai dis, c'était sur l'énervement... Tu m'as fait mal, tu comprends ? Je devais te montrer ce que je ressentais en te le faisant vivre... Et non, tu n'as jamais été un petit cul en plus... Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerais toujours. Je te l'ai déjà dis, et jamais cela ne changera... Nos mondes semblaient si proches... Mais trop d'affrontement... Tu ne m'as jamais fait confiance, et tu ne t'es jamais confié à moi... Je suis peut etre en faute, mais tu l'es tout autant que moi... Accepte la réalité, Yuki... Accepte là...

Dakota s'approcha de Yuki tout en berçant doucement son fils qui fut agitait d'un leger frisson comme celui que l'on avait lorsqu'on avait trop pleuré. Dakota y planta un baiser sur la tempe comme pour le rassurer et l'empêcher de recommencer sa crise. Sa main droite dans le dos de son fils, Dakota la retira pour l'enfoncer dans sa poche. La gourmette y était bien, et la tétine qu'il gardait de son fils, toujours sur lui, y était également. Il la retira pour carresser sans le vouloir le tibiat de son fils. Yuki reprenait :

- Je ne cherche pas le pouvoir Dakota... Je cherchais juste de l'amour quelque part, entrer dans le monde de mon père, pour comprendre pourquoi il m'a abandonner. Comprendre plein de choses, mais je n'y arriverais sans doute jamais... Ecoute. Dès que tu seras partit je vais aller voir Dante, le rassurer une dernière fois avant de partir...
- Ne perds pas courage, Yuki... Ne perds pas courage... Je ne sais pas où tu vas, et ne te force pas à me le dire... Mais quand tu reviendras, tu pourras voir James tant que tu le veux... Tu es sa mère, j'en suis conscient. Il est ton fils, comme il est le mien. Il a besoin de toi, comme tu as besoin de lui et comme... Et comme j'ai besoin de te savoir en vie.

Il baissa le regard pour éviter de croiser celui de Yuki qui se relevait pour reprendre James, pour le prendre contre elle comme si elle lui disait adieu. Dakota en avait le coeur brisé. Non, elle ne pouvait pas partir. Des larmes commençaient à couler le long de ses joues. Ca lui faisait trop mal. Yuki... Dakota reprit son fils correctement lorsqu'elle le lui remit dans les bras, et Dakota, avec sa main libre, passa une main, une caresse sur la joue de Yuki. Il l'aimait toujours, il ne pouvait pas s'en empêcher. Il retira sa main, puis, il changea son fils de position, le calant sur son bras droit. Son regard était embué de tristesse.

- Qu'est ce qu'il se passe Yuki... J'ai l'impression que tu vas mettre fin à ta vie... Ne fais pas de bêtises... J't'en pris...

Son fils, dont les paupières semblaient lourdes, regardait son père avec gravité. Il lui passa une main, sa petite main, sur la joue avec délicatesse comme pour toucher ce qui sortaient des yeux de son père. James comprenait qu'il se passait quelque chose de graves. Il ouvrit ses lèvres, et Dakota entendit les premiers mots de la bouche de son fils. Il eut un sourire de joie en entendant cela, et il le serra fort contre lui lorsqu'il dit en regardant son père, puis, sa mère qu'il montrait de main légèrement pottelé.

- Paaa-pa ! Maaman !

Dakota remit la main dans sa poche, et il en sortit la gourmette qu'il devait donner à son fils. Finalement, il l'a donneré à Yuki. La posant délicatement sur le bureau à côté de la bague et de l'écharpe, dont il était propriétaire de la chevalière, la gourmette en argent semblait luire de part sa brillance et sa propreté.

- Tiens. Il sera toujours avec toi le temps que tu reviennes. Je ferais en sorte qu'il t'oublie pas... Dis moi ce qu'il se passe, Yuki... Par pitié...

- Je t’ai fais mal ? Je t’ai soutenue, je t’ai protégée de Bella. Comme j’ai défendue Dante contre Mustang et maintenant je dois partir, je dois affrontée sinon il s’en prendra a toi, a James, a Dante, aux gens que j’aime. Car oui je t’aime. Comme jamais je n’ai aimé quelqu’un, mais je pensais que tu le savais… Me confier ? Pourquoi ? Je n’assume pas mon passé, tu ne peux pas me demander de te le raconté, je n’y arrive pas, je n’ai jamais rien dit a Kaori, c’est plus fort que moi. Et puis le peu que tu sais, quand je voix comment tu me le balance, t’es que tu as une occasion, désolée mais je péfère limiter les dégats. Je ne suis pas un monstre, quand tu auras compris ça Dakota, tu te rendras compte que sans toi je n’était, et je ne suis toujours rien… Tu m’aidais a m’ouvrir sur le monde, j’ai jouée de ta patience, je m’en excuse, mais ne dis jamais que je ne t’ai jamais fait confiance, parce que ce n’est pas vrai.

Dakota se sentait mal. Peut être même un peu trop... Dakota sentait son coeur battre à tout rompre, ses jambes tremblaient toutes seules et il avait sa main droite qui ne cessait de tapoter doucement le dos de son fils comme pour le rassurer alors qu'il n'en pensait pas moins. Il s'en voulait à mort. Il s'en voulait beaucoup trop. Qu'est ce qu'il aurait donné pour changer son passé, juste cette petite discussion avec son cousin... Oui, Matthew... Il aurait tout donné. Même son âme au diable, et ce, sans aucune hésitation. Il venait de comprendre que Matthew s'était joué de lui. Etait ce par une haine malfaisante ? Ou tout simplement une envie de préserver Dakota des forces du mal ? Ce n'était pas assez. Si Dakota devait s'y plonger, il y plongerait tête la première, et ça, sans se retourner pour observer les conséquences que cela pourrait engendre. Oui, oui. Même si Amanda le menacerait de la quitter. Dakota semblait s'assombrir au fur et à mesure de sa maturité magique. Son père ne se faisait aucun soucis, et cela inquiétait grandement sa mère. Pour Marguerita, n'en parlons même pas. Elle ne pouvait supporter à l'idée que Faust puisse jouer avec l'un des membres de sa famille, car elle savait qu'elle tentait tout pour l'emporter sur Swane.

Oui, il venait de comprendre que Matthew venait de se jouer de lui. Dakota en pleurait de colère. Il perdait Yuki à cause de cela, et même si il aimait Amanda d'un amour fou, il n'arrivait pas à s'enlever ce petit espoir qu'un jour lui et Yuki serait marié... Qu'un jour, lui et Yuki seraient une famille avec James, et qui sait, peut être un autre ou deux enfants... Qu'un jour, lui et Yuki fassent un grand fuck à toutes ses guerres de merde et qu'il règne un calme et une tranquillité absolue. Mais pour cela, il lui fallait achever les Mangemorts. Et Pourquoi pas l'ordre du phénix, aussi... La neutralité semblait être la seule voie possible pour un monde magique... Et l'imposer serait peut être la meilleure des solutions. En cette instant précis, une idée naissait dans l'esprit de Dakota. Une idée qui ne cesserait de s'aggrandir avec le temps. Swane, à ce moment là, se mordit la lèvre. Son homme de main serait il entrain de se tourner contre lui même ? Dakota s'approcha à nouveau de Yuki, toujours en tapotant légèrement le dos de son fils qui regardait la scène se déroulait avec le plus grand des silences. James était peut être plus respectif que la normale, mais ce dernier savait que son père était cruellement amoureux de sa mère... Et qu'il s'en voulait de cette situation... Il tapota la joue de son père avec sa petite main. Dakota la saisit pour l'embrasser du bout des lèvres, comme si son fils était fait en sucre, tout en regardant Yuki, pour lui répondre :

- Mustang... Ah mais, nan... No... No puedes lo hacer... No... Je le ferais. Toi, tu... J't'en pris... Sur la tombe de tous nos ancètres ! Yuki ! Ne te sacrifie pas pour nous ! C'est pas ton rôle ! C'est celui de l'homme ! La femme ne doit... Une femme est une femme ! Yuki ! Machisme, Ô mon grand phallocrate ! J'ne doute pas de tes dons, mi.. Ma... Putain, Yuki. Tu... Tu es une excellente sorcière, mais ta place n'est pas au front... Ne... Pour James au moins... J'irais trouver Dante... Quite à c'qu'il me fout la raclée du siècle à cause de c'que j'ai fais... Mais, où que tu ailles on te trouvera... Tu es... Tu es la soeur de Dante et... Je t'aime.

Il baissa le regard à nouveau, souffrant de cette entrevue. Il ne voulait pas éveiller April devant son fils, mais il avait peur qu'en utilisant de tel mots... Il lança un regard à son fils qui lui rendit un regard confiant avec de regarder sa mère intensément et de faire un gargouillement auquel on comprit le mot : Maman. On lui picottait les yeux... De la poussière sûrement... Il n'arrivait pas à se faire à l'idée que Mustang lui tourne le dos ainsi... A elle et à Dante... Surtout eux... C'était qu'il avait dans l'idée de prendre les maraudeuses à revers... Sinon, pourquoi s'en prendre à Yuki de la sorte ? Pourquoi elle... Non, elle n'avait pas à partir. Elle devait se battre... Attends ? Ne venait tu pas de dire que sa place était en arrière ? Oui... Mais pas dans une prison. Dakota serra son poing de libre avec férocité. Il tentait de calmer son impulsivité. Fallait qu'il se calme car il pourrait mettre en péril la prophétie d'Azur. Il souffla doucement. Son souffle chaud se melant à celui de son fils qui soufflait doucement et plus longtemps comme si la fièvre le mettait dans une lassitude étrange.

- Je ne vais pas mettre un terme a ma vie Dakota… C’est juste que… Tu te souviens de notre altercation avec Reese et Sae. Tu m’avais dit qu’un jour les mangemorts se ligueraient contre nous. Ce n’est pas exactement ce qu’il se passe, mais quoi qu’il en soit, Mustang, trouve que je ne suis plus d’aucune utilité par le fait que j’ai refusée de faire en sorte que Dante veuille rejoindre les mangemorts… Je… Je dois partir, je dois me rendre Dakota. C’est mieux pour vous tous, et peut être pour moi. Peut être que pour une fois, je ferais quelque chose de bien dans ma vie.

Il n'avait pu tenir. Il venait de lui caresser doucement la joue, comme pour lui prouver qu'il serait, qu'il avait été et qu'il était là pour elle. Dakota sacrifierait sa vie pour elle... Une rechute dans l'amour ? Oui. Enfaites, non. Il l'était toujours. Toujours, il l'avait aimé. Depuis leur premier regard lors de la cérémonie des répartitions... Il avait espéré la revoir... Il l'avait revu, puis, ils s'étaient vu, puis ils n'avaient cessé de se croiser à cause de leur connaissance en commun, puis, un jour, l'idylle ! Le meilleur jour au monde qu'il fut donné de vivre à Dakota. Un sourire, un amour, une femme, une beauté, une idylle, une chiante, mais la femme de son coeur... Plus il restait là, plus il lui venait à l'idée cette étrange impression qu'il se servait d'Amanda... Il se mit à douter de ses sentiments. Non, ce n'était pas le moment. Yuki, d'abords. C'était à elle qu'il fallait remonter le moral. Mais il avait du mal, car il était déchiré. Il pleurait silencieusement, son fils venait de dire les premiers mots qu'il lui avait été donné d'entendre, et Yuki venait de se lever pour lui passer ses mains sur son visage pour lui sécher les larmes. Il eut un geste comme pour tenter d'approcher ses lèvres de l'une de ses mains dans l'espoir de l'embrasser... Il n'en pouvait plus de tenir. Il voulait la prendre dans ses bras... James était entrain d'y dormir... Il venait de s'endormir doucement dans les bras de son père qui semblait atteint d'une profonde tristesse empli de nostalgie... Il s'approcha du lit de sa, merde, non, enfin, j'trouve plus mes mots, XD !! Enfin de Yuki, et il y déposa délicatement son fils sur le lit tout en lui caressant délicatement ses cheveux qu'il mit en désordre en les ébourriffant tendrement. Il se tourna vers Yuki car il sentait que cette dernière avait laissé une phrase en suspen.

- Je vais a Azkaban.
- ...

Les jambes de Dakota se mirent à trembler violement. Non, pas Azkaban ! En plus... Nan ! La prison n'était plus du tout sur ! Surtout pour un ennemie de Mustang vu que la prison est sous ses ordres ! Dakota sentit ses yeux tournés dans tous les sens et il tomba au sol, les coudes entre les genoux, la tête dans ses mains, adossé contre le lit. Cela ne pouvait être possible ! Pourquoi ? Pour le meurtre de Gemma ? Quel enculé de fils de pute ! Comment pouvait il leur faire ça ? Hein ? Enfin, plus à Yuki ! Non, il n'avait pas cessé de faire souffrir c't'enculé... Dakota se releva, il devait se montrer fort pour Yuki. Il l'aimait beaucoup trop.

- J'vais le tuer. Je te le promets... J'en fais le serment... Mais tu n'as pas à fuir! C'est pas un pédé qui va faire ployer une Harada ! Pas Yuki surtout... Pas celle que j'ai... Pas celle que...

Ses yeux... Ses lèvres... Son regard... Cette chaleur qui se dégageait de ses lèvres... Leur rythme cardiaque... Cette tristesse qui les rattachait à nouveau... Tant de chose... Dakota s'approcha doucement, et de façon qu'il ne semblait pas avoir conscience de ce qu'il faisait. Puis, il glissa une main sur la joue de la belle Harada, la faisant glisser doucement vers la nuque de la bleu et argent, et il l'embrassa. Ce fut léger, mais si rempli d'émotions... Il l'enlaça de ses bras, et il lui murmura tout en sentant des larmes lui coulaient le long des joues.

- J'veux pas qu'il t'arrive du mal... J't'en ai trop fait... J'veux pas que tu souffres... Tu ne dois plus souffrir... Yuki...

Il se recula à nouveau, laissant l'une de ses mains caressée doucement la joue de la Serdaigle dans l'âme, et il lui dit avec le plus grand des sérieux :

- Tu as interdiction de souffrir... Garde cette gourmette autours du poignet... Au cas où... Je t'aime, Yuki.

Il lui caressa la joue avec son pouce d'une façon si sensuelle, si aimante, si rassurante, si belle... Dakota ne pouvait rester longtemps sans lui montrer de l'affection, de la réelle affection. Il se voulait dece qu'il lui faisait... Mais il venait de comprendre que c'était à cause de son honneur de mâle... Dakota la regardait droit dans les yeux. Le noir des Yeux de Dakota crachant le mot sincérité avec la beauté de l'amour... Elle lui avait redonné a bague que Dakota lui avait donné peu de temps après que son père la lui ait donné... La tenant fortement dans sa main, il ne pouvait se résoudre à la conserver... Pour lui, elle était à Yuki et à personne d'autres... Il lui prit la main délicatement, puis, il lui déposa la chevalière à l'intérieur de sa paume de main. Il replia ainsi les doigts de la demoiselle en y déposant un leger baiser sur la main de la belle Harada comme pour la sceller. Puis, il lui dit :

- Que tu m'aimes ou que tu ne m'aimes plus, cette chevalière est à toi. Je ne te l'ai donné, je ne peux pas la recevoir... Tu... Elle est à toi.

Il la regardait avec le plus grand des sérieux. True or False ? Right or Wrong ? Elle est tienne.

- Quoi ? Je ne comprend plus rien...
- Y a rien à comprendre, Yuki... Je suis comme ça... J'pourrais jamais m'empêcher de t'aimer comme un Loco même si mon coeur semble et ou pris par quelqu'un d'autre... Je... Yuki, calme toi putain !

Elle l'avait regardé comme si elle n'était plus là. En elle, tout semblait s'être arrêté. Elle ne pensait plus, ne vivait presque plus, il n'y avait plus rien. Du moins, c'est ce que ses yeux purent laisser voir à l'hispanique qui semblait très abasourdis. Il venait de semer le trouble en Yuki sans s'en rendre compte réellement, et Dakota n'aimait pas réellement voir sa belle en proie à une profonde tristesse. Malheureusement, dans sa façon d'être, Dakota ne cessait de faire du mal à cette beauté tombée du ciel. L'ex_ Serpentard ne pouvait se résoudre à ne plus l'aimer... Ce serait comme lui demander de changer de famille ou de renier James. Il en était tout bonnement incapable... Incapable de ne pas l'aimer... N'était ce pas étrange ?

Les coups de coussin... Dakota les ressentait comme si elle lui mettait des coups d'enclume et de burrin sur ses bras avec une force prodigieuse. Il ne sentait pas bien, il venait de lui faire, à nouveau, un grand mal en elle. Mais cela ne pouvait prouver qu'une seule chose : C'était qu'elle était toujours amoureux du Latino. Dakota en épprouvait un certain plaisir, bien que cela soit étrange de l'appeler ainsi... Plaisir... Elle tapait, et plus, elle tapait, plus il comprenait la douleur qu'elle ressentait en elle. Plus elle tapait, plus il semblait ressentir cette haine qu'elle avait pour lui... Dakota ne pouvait s'empêcher de la laisser faire. Il aurait été malvenu du contraire... Puis, entre nous : Dakota ne se le serait pas permi. Il bloquait tout simplement les coups de la maraudeuse, résistant d'une façon tenace prenant sa force dans l'idée qu'elle se fatiguerait bien avant lui. Le coussin lui tomba des mains, Dakota l'expédia du pied contre le bureau, mais cette dernière se mit à le taper avec ses mains. Dakota sentait comme une lame se plongeait dans son coeur à chaque coup qui s'abattait sur ses avants bras...

Puis, elle fondit dans ses bras, à bout de force, pleurant toutes les larmes de son petit corp. Dakota se sentait responsable, et c'est sûr que cela ne pouvait être le voisin, ô grand hélas ! Comme il aurait aimé que Matthew ne lui dévoile rien de tout ça... D'ailleurs, il savait à présent que tout n'était que connerie... Mais il ne pouvait en tenir rigueur... C'était son cousin, et il l'aimait beaucoup. Le fait qu'il soit dans sa famille lui donnait beaucoup d'importance... Oui, jusqu'à en laisser tomber ses amours... Dakota serrait la belle Harada dans ses bras avec assurance, et passion. Protection et amour... Il ne pouvait faire que cela même si par moment, elle lui donnait quelques coups sur son torse. Il résistait, ne faisant que cela par simple amour... Simple ? Oh, non ! Leur amour était loin d'être simple, hélas...

Il lui éffleura le visage, lui montrant son amour, sa délicatesse, le fait qu'il ne lui en voulait pas de sa réaction qui n'était qu'humaine et compréhensive. Elle lui prit délicatement sa main, l'embrassant dessus, puis, faisant glisser son autre main dans le cou de l'hispanique, pour aller s'échouer paisiblement dans les cheveux noirs de jiais du Latino. Il l'observait dans le plus profond de ses yeux gris, avec ses yeux noirs et traduisant l'un des plus puissants paradoxes qu'il soit : la joie et la tristesse. La joie de la sentir, de la toucher, de la voir, de la ressentir près de lui, mais cette tristesse qu'il tentait d'opprimer par n'importe quel moyen... Il aurait tout donné pour l'embrasser en cette instant... Mais elle se libéra à nouveau de lui pour se rendre à la fenêtre et fumer ce poison qui tuait à petit feu. La fumée n'allant pas vers James, il ne dit rien. Si elle en avait besoin, si cela la détendait, alors qu'elle fume. Dakota sortit sa baguette puis, la pointant sur son fils pour éviter qu'il tombe, il murmura :

- Protego Totalum !

Un leger bouclier qui semblait être une sorte de voile vert bouteille se dégagea de la baguette de l'ancien Serpentard pour créer une sorte de barrière au lit de la bellle Harada protégeant ainsi leur fils d'une chute éventuelle. Dakota s'approcha doucement de Yuki, comme si il avait peur de réveiller leur fils qui dormait à point fermé. Puis s'apprêtant à la prendre à nouveau dans ses bras, elle lui avoua le lieux où elle devait se rendre. Dakota se sentit défaillir... Il ne pouvait, elle n'avait pas le... Non... Pourquoi elle ? Il en avait besoin ! Elle aussi ! Et puis, James ! Dakota la prit dans ses bras, plaquant doucement la tête de la Serdaigle contre son torse, tentant de la rassuré, même si ce n'était pas réellement crédible car lui même, ne pouvait s'empêcher que d'extériorisé la chose en pleurant silencieusement.

- J'veux pas qu'il t'arrive du mal... J't'en ai trop fait... J'veux pas que tu souffres... Tu ne dois plus souffrir... Yuki...
- C'est pas grave Dakota...
- Tu as interdiction de souffrir... Garde cette gourmette autours du poignet... Au cas où... Je t'aime, Yuki.
- Je t'aime tellement... Darling..
- Madre de dios... Y a pas moyen que... Que tu restes ?

Il l'avait tellement adoré sa dernière phrase... Il la regardait à présent droit dans les yeux, ne pleurant plus. Il ne voulait pas qu'elle se sente mal de par son état. Il se montrerait fort, comme il se l'était toujours persuadé. Dakota caressa doucement la joue de Yuki, pour ensuite l'embrasser à nouveau, avec plus d'intensité, plus de présence, plus de passion... Puis, il lui remit l'anneau dans la main. Un sourire, il déposa un leger baiser sur ses doigts fins et soignés et cette dernière leva cette dernière à la hauteur de son visage, lui montrant une inscription que cette dernière avait appliqué après qu'il lui eut donné. Un sourire aux lèvres lorsqu'il lut ce qu'il y avait d'écrit.

- Dakota & Yuki = James... Es un chiquillo, este niño...

Avait il ajouté en regardant le petit être qui dormait d'un sommeil légèrement agité par les chaleurs de sa fièvre. Dakota reporta son regard vers Yuki, qui disait :

- Tu m'as tellement manquée. J'ai fait naufrage... Je... Ne me laisse plus jamais, je ne suis rien sans toi Darling. Je... Je t'aime plus que tout.

A cet instant, il ressentit un violent sentiment de culpabilité. Il n'avait pas le droit de... Oh diable ! Yuki, il l'aimait depuis près de 8ans, Amanda, que depuis quelques semaines... Non, Dakota. C'est salop. Tu l'aimes, tu les aimes, et tu ne peux choisir. Ne penses plus jamais cela... Dakota l'embrassa d'un baiser de tout ce qu'il y a de plus sérieux, un french kiss comme il était nommé à l'étranger... Dakota lui mit une mèche derrière l'une de ses oreilles délicatement, son regard plongeait dans le gris mystérieux de l'ex_ Serdaigle, et l'hispanique la pressa contre lui.

- Tu m'as beaucoup manqué, toi aussi...

Il ne savait quoi dire, sinon, montrer sa présence et son soutient à l'être qu'il aimait au dela du désir, à l'envie de mourir, même. C'était Yuki, et il l'aimait.