Chapitre 4 : Quand moi je suis Fou de Toi [Terminé]

Aujourd'hui avait été une belle journée, doucement ensoleillée.
Londres voyait des flots de gens en vacances et de travailleurs blazés aller et venir dans ses rues.
Lui, c'est Charly O'Brian. Un beau jeune homme, beaucoup d'allure, le visage détendu. Il va d'un pas pressé. C'est qu'il doit aller faire des démarches au Ministère pour finaliser son inscription a Poudlard; Il y a quelques jours seulement, il est passé devant le Magenmagot. Il s'est bien sorti de son procès maintenant il doit aller chercher un parchemin qui confirme l'annulation de l'interdiction de pratiquer la magie qui pesait sur lui depuis déjà un moment.

N'allait pas le prendre pour un malfaiteur. Charly O'Brian est un garçon tout ce qu'il y a de plus clean. Cette histoire d'interdiction de magie n'est qu'une mauvaise aventure, parfaitement injuste mais c'est une autre histoire.

STANDARDISTE- Voilà Monsieur O'Brian. Et Bonne chance pour cet après midi. Vous serez attendu pour 16h30 ici même.

Il prend son parchemin, dit merci avec un sourire et quitte le ministère. Jusqu'à 16h il a du temps devant lui. Londres il connait en long en large et en traversq maintenant. C'est sur les bord de la Tamise que nous suivons le beau blond. Il semble perdu dans ses rêveries. A quoi diable peut bien rêver Charly O'Brian...En tout cas nous savons à quoi rêve les femmes qu'il croise... elles se retournent sur son passage, le rouge aux joues et des étoiles dans les yeux mais lui ne le remarque même plus. Il ne veut pas être impoli c'est juste qu'il a l'habitude de ce genre de...

Quoi donc?! Un mouvement de foule tire Charly de ses pensées. Le jeune homme fronce doucement les sourcils, ce qui lui donne un air sérieux à tomber. Une femme crie.

PASSANTE- Oh mon Dieu pauvre petite!

COURAGE- Non mais regardez moi ça! Il n'y en a pas un qui bouge pour la sauver! Mais allez l'aider...

Charly jète un regard torve à l'homme penché sur la rembarde trop occupé à harranguer les autres pour faire quoique ce soit lui même.
Le jeune homme a nettement pressé le pas et se dirige droit vers la rembarde. Déjà il a fait glisser son sac d'étudiant en bas de son épaule...

PASSANT- Moi je voudrais bien mais avec mon rhume
FEMME DU PASSANT- Non Hurley ça ne serait pas raisonnable, l'eau est si froide...

Une jeune fille semble complétement paniquée. Une rouquine.
Charly se dit qu'elle doit connaître la fille dans l'eau. Il pose son sac aux pieds de la fille et retire son tee-shirt qu'il lui donne.

CHARMANT- Ne vous inquiétez pas, je vais la chercher.

Sans même attendre une quelconque réponse le jeune homme grimpe sur la rembarde et plonge l'eau glacée. Son plongeon est parfait. Il rejoind rapidement la jeune fille qui se débat. Ses vêtements l'empêche de nager. Encore un peu et elle se noyait mais Charly l'attrappe et passe les bras de la jeune fille autour de son cou pour lui maintenir la tête hors de l'eau.
Il nage comme ça jusqu'à la bordure du fleuve et se débrouille comme il peut de grimper jusqu'à la rembarde. La jeune fille sans connaissance qu'il serre contre lui d'un seul bras.
La foule s'ammasse autour d'eux et la rouquine en pleur accoure.
Charly étend doucement la belle noyée au sol, lui soutenant la tête de sa main pour qu'elle ne se cogne pas.

Elle est très jolie. C'est une petite brune à la peau délicieusement laiteuse. On sent qu'elle doit avoir du caractère. Sa robe d'été colle à son corps superbe et même le laisse apercevoir par transparence. Mais Charly est un gentleman, il la couvre de son tee-shirt et ne regarde pas.
Son tee shirt est tellement grand par rapport à elle qu'il n'a pas de mal à la cacher.

CHARMANT- Dispercez vous, il faut la laisser respirer.

Il approche son oreille de la bouche de la jeune fille. Une expression inquiéte passe sur son visage puis, il se penche, et...un genoux à terre pose ses lèvres sur celle de la jeune rescapée. Son souffle puissant et chaud entre dans les poumons de la brune. Il recommance l'exercice deux ou trois fois et après un instant elle se met à tousser un peu d'eau. Il y a eu plus de peur que de mal. Charly la relève un peu pour qu'elle fasse sortir toute l'eau de ses poumons.


CHARMANT-Est ce que ça va?

Il la regarde reprendre doucement des couleurs. Ses yeux bleu vert à la couronne d'or cherche le moindre signe inquiétant.
Derrière lui, une bande de femmes est restée admirer son dos nu et puissant où courrent de petites cicatrices, résultat d'un année passée à élever des Dragons en Roumanie. Elles observent chaque contraction des muscles de son corps ruisselant d'eau et parfait. Elles gloussent. Pour un peu elles se ventileraient mais Charly ne voit pas tout ça. Il est trop occupé par la jolie brunette, inquiet de savoir comment elle va, prêt à l'emmener chez le médicomage s'il le fallait. Il l'aurait séchée et réchauffée en moins de deux si ils n'avaient pas été entouré de moldus et s'il avait eu le temps d'aller se racheter une baguette.

Elle est sauvée. Elle était plongée dans le noir. Elle ne voyait rien, éprouvait une sensation de froid, elle avait peur et il est arrivé. Comme ça. D'un coup, sans qu'elle s'y attende. Il a passé ses bras autour de son corps, l'a hissé et ramené à la surface. Elle n'avait que vaguement conscience de ce qui lui arrivait. Elle entendait autour d'elle des murmures sourds. La voix de Gisèle, criade, qui demandait si elle allait bien, si elle n'était pas morte. Lara entrouvrit les yeux. Elle voyait floue. Une voix chaude et grave lui parvint. Mais c'était comme si elle venait de loin, la pénétrant petit à petit.

CHARMANT-Est ce que ça va?

Ca va... Ca va... La voix résonne dans sa tête. Elle ne l'oubliera jamais. Mais de loin, un souvenir lui parvint. Elle se remémore son père. Un père sévère et souvent absent. Il ne les amenait jamais aux bords du lac pour pêcher comme pouvait le faire un père normal. Il était toujours trop occupé. Un jour, Lara, pour attirer son attention, s'était jetée dans le lac. Elle avait huit ans. Elle savait nagé mais avait fait semblant de couler. C'était William qui était venu la chercher. Pas son père.
Sa vision devint de plus en plus net. Des cheveux blonds, un visage régulier affichant un air inquiet. Le même air que William quand il l'avait repêché. William...William...Pourquoi était-il encore intervenu celui-là ? Ce n'était pas lui qui aurait du venir la chercher. Grrrr... Laisse moi William !

Lara : "Laisse moi !!!!"

D'un geste brusque, Lara se redressa. Comme un mort vivant sortit d'une tombe. Elle avait crié. D'un geste brusque de la main, elle mit une gifle à son Sauveur et ne réalisa que trop tard son erreur. Elle n'avait plus huit ans mais dix-sept. Et ce n'était pas William mais un beau jeune homme au regard incroyable et au torse viril. Le prince charmant, vous y croyez ? Lara oui, et elle vient de le trouver. Devant Charly, elle se tut, incapable de prononcer un seul mot. C'était la première fois que cela lui arrivait. Elle ne décrochait pas son regard de celui de l'inconnu. Elle se noyait dedans. Littéralement. Son coeur battait à toute vitesse. BOUM BOUM BOUM. Il crie, il a mal mais en même temps, il n'a jamais éprouvé ça. Il veut que ça s'arrête sans le vouloir vraiment. Ca lui fait mal à en crever. Lara sentit ses joues chauffer.

Gisèle : "Laraaaaaaaaaaaaa !"

Gisèle se jeta au cou de sa meilleure amie. Elle était tellement soulagée mais bon, ce n'était pas parce que Lara se noyait qu'elle aurait sauté dans la Tamise. Mais à ce moment là, Lara ressent une immense colère envers la belle rouquine. Elle aurait pu choisir un autre moment pour lui montrer son affection ! Et soudain, Lara panique. Elle venait de se remémorer qu'elle avait mis une gifle à son Sauveur.

Lara : "Oh pardon !! Pardon, pardon pardon pardon pardon ! Je suis désolée !!"

Elle ne dit pas qu'elle l'avait pris pour quelqu'un d'autre. Pour la première fois de sa vie, Lara Slayers se sent gauche et maladroite. Insignifiante. Elle n'avait plus rien avoir avec la jeune fille sûre d'elle et populaire qu'elle était habituellement. Pourquoi la troublait-il ainsi ? C'est quoi l'amour ? C'est ça ?

Gisèle : "Oh, Lara ! Tu es trempée ! Tu vas être malade et on ne peut même pas utiliser la..."

Gisèle plaqua ses mains sur sa bouche. Lara lui jeta un regard noir. La magie ! Elle avait failli en parler devant tout le monde ! Quelle idiote ! Petit à petit, l'attroupement qui s'était formé autour des jeunes gens se dissipa. Lara, retrouvant ses forces et son énergie, se leva. Elle n'avait pas noté le tee-shirt du jeune homme qui lui couvrait le corps. Le tee-shirt glissa. Elle le rattrapa maladroitement. A côté d'elle, Gisèle éclata de rire devant le trouvle évident de son amie.

Lara : "Euh...Merci beaucoup pour tout..."

Lara : "Laisse moi !!!!"

Le jeune homme fronce encore une fois les sourcils. Non pas qu'il n'apprécie pas d'être remercier comme ça mais il est plus inquiet qu'autre chose à la vérité. Sa belle noyée n'a pas l'air d'avoir tellement les idées claires. C'est assez préoccupant!

Charly a un mouvement de surprise et de recul lorsque la jeune fille se redresse d'un bond mais ce réflexe ne lui permait pas d'éviter la giffle. Le garçon ouvre des yeux ronds. C'est bien la première fois que son aide est reçue de la sorte.

* Etrange comme réaction! Peut-être qu'elle a voulu se suicider...ça m'est égal j'aurai réagi de la même façon...non ce n'est pas ça...en tout cas pour une fille qui a faillit se noyer elle a de la gnaque*

Une espèce de furie passe sous le nez de Charly qui est encore tout abasourdi. La rouquine éplorée de tout à l'heure. Charly essaye de dire quelque chose. Il ne vaut mieux pas trop solliciter la belle inconnue pour le moment mais les cris hystériques de la fille à la tignasse rousse l'empêche de dire quoique ce soit.
Apparement il n'est pas le seul a être agassé.

Lara : "Oh pardon !! Pardon, pardon pardon pardon pardon ! Je suis désolée !!"

Charly sourit. Il semblait préférer ça à la baffe; La jolie brune avait l'air complétement affolée. Elle avait une espèce de maladresse qui fit sourire encore le blond.


CHARMANT- C'est pas grave. Tu dois avoir un peu de fièvre laisse moi regarder...

fit-il en passant sa main sur le front de la jeune fille. Elle était un peu chaude en effet mais comme nous l'avons déjà remarquer tout à l'heure...

Gisèle : "Oh, Lara ! Tu es trempée ! Tu vas être malade et on ne peut même pas utiliser la..."

Charly fait les gros yeux. Au moins maintenant il a appris un truc sur la belle inconnue: c'était une sorcière. Il regarde la rousse se mettre la main sur la bouche et ne peut réprimer un petit rire...une fois qu'il a adressé un regard reproche à cette dernière. Ce n'était vraiment pas malin.

Le jeune homme n'a pas un naturel moqueur ou méchant. Il ne va pas incendier l'inconnu parce qu'elle a failli faire une gaffe plus grosse qu'elle. Son attention est à nouveau captée par sa protégée. Il se tient prêt à la retenir comme elle se lève d'une traite. Elle semble encore un peu dans les vaps et manque de faire tomber le tee-shirt qui la cache des regards indésirables. Charly sourit amusé.

Lara : "Euh...Merci beaucoup pour tout..."

CHARMANT- Je n'ai rien fait, ne me remercie pas. Ce n'est pas raisonnable. Dans ton état on devrait t'emmener voir quelqu'un. Et puis ton amie a raison...tu es frigorifiée. Tu vas prendre froid.

Il reprend son sac et en sort une veste. Il la lui met sur les épaules et frotte un peu ses bras pour la réchauffer. C'est amusant mais, Charly est tellement attentif avec elle qu'il ne semble pas avoir remarqué que lui même n'avait plus rien pour s'habiller et qu'il était torse nu dans les rues de Londres.

CHARMANT- Je dois aller au chemin de traverse... si tu ne veux pas aller chez le médecin laisse moi au moins m'assurer que tu n'as rien. Je crois que ta copine serait plus tranquille...

Le garçon a l'habitude des filles caractérielles qui ne se laissent pas dire qu'elles ont besoin d'aide. Il les respecte d'ailleurs mais il ne veut pas courir le risque d'avoir sauvé sa belle inconnue pour la laisser repartir avec une pneumonie naissante ou autre...

CHARMANT- C'est pas grave. Tu dois avoir un peu de fièvre laisse moi regarder...

Lara frémit lorsqu'il passa sa main sur son front. Elle avait un peu de fièvre mais ce n'était pas dû à son plongeon improvisé dans la Tamise. C'était plutôt l'effet "Mon héros à moi". A la dérobée, elle le détaillait, cherchant à graver dans sa mémoire chaque détails de cette rencontre. Des cheveux en bataille, une couronne dorée autour de la pupille, une voix douce, des taches de rousseur et de petites cicatrices sur son torse et ses bras. D'où venaient-elles ? Lara se sentait intriguée. Elle voulait savoir tout sur lui et tout de suite ! Mais elle perdait ses moyens en sa présence. Il la paralysait et c'était la première fois que cela lui arrivait. Elle avait toujours su jouer et manipuler les garçons qu'elle voulait. Là, elle n'avait pas affaire à un garçon mais à un homme, un Vrai. Et face à lui, elle se sentait comme une petite fille qui découvrait l'amour. Pour la première fois.

CHARMANT- Je dois aller au chemin de traverse... si tu ne veux pas aller chez le médecin laisse moi au moins m'assurer que tu n'as rien. Je crois que ta copine serait plus tranquille...

Lara releva la tête. Chemin de Traverse... Mais alors, il était un sorcier ! Lara songea à sa mère. Pourvu qu'il soit de sang-pur ! Lara avait été élevé dans le culte des sangs purs par ses parents. Aujourd'hui, ça n'avait pas vraiment d'importance pour elle mais c'était une question d'honneur pour ses géniteurs et elle ne voulait pas les décevoir. L'inconnu l'intrigait. Quel âge avait-il ? 17 ? 18 ? 19 ans ? S'il avait le même âge qu'elle alors il devrait être à Poudlard ! Mais si tel était le cas, elle l'aurait remarqué car il passait difficilement inaperçut. Alors peut être était il français ? Il devait étudier à Beaubâton. Ou pourquoi pas à Dumrstrang ? Dans tous les cas, il parlait un anglais irréprochable.

Gisèle : "Ca ira ! Lara n'a pas besoin d'aller voir un médecin, elle a une santé de fer. Elle n'est jamais malade, plutôt du genre à se promener une robe d'été en plein hiver ! On va plutôt regagner le Chemin de Travers et puis nous rentrerons chez moi... Byron pourra d'osculter si t'y tiens vraiment Lara... Et plus si affinité..."

Lara était mortifiée. Mais à quoi Gisèle pensait-elle ? Pourquoi se mettait-elle à raconter ce genre de chose devant son Héros ? Elle savait très bien qu'il n'y avait plus rien avec Byron. De toute façon, jamais il ne lui pardonnerait de s'être servie de lui aux USA et elle n'en avait rien à faire. Dans un mouvement gracieux, Gisèle rejeta sa longue crinière en arrière. Elle adressa à Charly un magnifique sourire, celui dont elle usait quand elle avait trouvé une proie. Le même qu'elle avait servi à William.

Gisèle : "Moi c'est Gisèle et elle, c'est Lara. Enfin Willara, mais tout le monde l'appele Lara ! C'est bizarre comme prénom Willara tu ne trouves pas ? Et toi, c'est comment ? Tu n'est pas élève à Poudlard ?"

Lara pâlit et serra les poings. Non mais pour qui elle se prenait ! Elle n'allait sûrement pas se laisser faire ! Gisèle n'était pas fine et chacun pouvait voir clair dans son jeu. Les oeillades qu'elle décochait à Charly signifiait : où ? Quand ? Comment ? T'es équipé ? Et rien de plus. Lara maudit intérieurement la Serpentard. Mais elle prit sur elle et sourit.

Lara : "Gisèle, de quoi je me mêle ?! Je n'ai pas besoin d'aller chez le médecin mais..."

La jeune fille se mit à trembler et à vaciller. Bien sûr, elle l'avait fait exprès. D'une part parce qu'elle n'avait pas envie que son Héros tourne les talons et s'en aille après avoir accompli sa BA et ensuite, parce que c'était une fille, parce qu'elle était maniérée certaines, parce qu'il lui plaisait. Tout simplement.

Gisèle : "Ca ira ! Lara n'a pas besoin d'aller voir un médecin, elle a une santé de fer. Elle n'est jamais malade, plutôt du genre à se promener une robe d'été en plein hiver ! On va plutôt regagner le Chemin de Travers et puis nous rentrerons chez moi... Byron pourra d'osculter si t'y tiens vraiment Lara... Et plus si affinité..."

Charly regarde la rouquine avec l'air de dire mais qu'est ce qu'elle veut celle là. Ce n'est pourtant pas le genre du jeune homme de se montrer méprisant. D'ailleurs ce n'est pas vraiment du mépris...
Il n'aime pas trop les insinuations que la jeune fille fait sur son amie et son petit copain. C'est d'une finesse et d'une familiarité qui ne sont guère au goût du blond. Et voilà que pour ne rien enlever, la fille rousse jette un regard bizarre mais très explicite.
Charly O'Brian a l'habitude de se faire draguer mais là c'est carrément du harcellement cette façon qu'elle a de le regarder. Il ne va pas tarder à partir d'ailleurs parce que sinon il voit mal comment il va réussir à rester poli.

Gisèle : "Moi c'est Gisèle et elle, c'est Lara. Enfin Willara, mais tout le monde l'appele Lara ! C'est bizarre comme prénom Willara tu ne trouves pas ? Et toi, c'est comment ? Tu n'est pas élève à Poudlard ?"

Lara : "Gisèle, de quoi je me mêle ?! Je n'ai pas besoin d'aller chez le médecin mais..."

*Willara c'est un très joli prénom.*

Puis la jolie brune semble se sentir moins bien. Charly oublie sur l'instant ce que Gisèle lui a demandé et plus rapide que tout il attrappe Willara dans ses bras pour l'empêcher de tomber.

CHARMANT- Tu m'inquiétes vraiment. Pourtant tu n'as pas tant de fièvre que ça c'est bizarre. Tu as froid?


Il la soulève dans ses bras. C'est une plume et la porte jusqu'à un banc.
Puis il s'en va quelque instant et revient avec un chocolat chaud sucré au caramel. Il s'accroupit devant elle et le lui met dans les mains tandis que Gisèle continue ses singeries. ça commence sérieusement à l'agacer mais pas question de laisser la pauvre jeune fille avant de voir ce qu'il en était de son état. Il plonge son regard dans celui de Willara qui a l'air toute chose; Elle a de beaux yeux sombres aux reflets d'or. Une chance qu'il fasse beau ce jour là, sinon Charly aurait vraiment eu froid à rester torse nu et mouillé de surcroit.

CHARMANT- Je m'appelle Charly au fait.

CHARMANT- Je m'appelle Charly au fait.

Charly... Charly... Charly... Son prénom résonnait dans la tête de Lara avec insistance. C'était le plus beau prénom du monde. Lara tenait entre ses mains la tasse de chocolat chaud. Elle la porta à ses lèvres, souffla dessus et en but une gorgée. Debout à côté d'eux, Gisèle continuait de piailler comme un volatile bavard.

Gisèle : "Oh du chocolat ! J'en boirai bien aussi ! Mais bon, il fait tellement chaud !"

La jeune rousse rejeta ses longs cheveux en arrière et mis ses mains sur ses hanches. Ce jour-là, Gisèle portait une jupe courte mettant en valeur ses longues jambes nues et un top qui mettait l'accent sur son décolleté et sa poitrine généreuse. Gisèle était une belle fille plantureuse et elle savait jouer de ses charmes.

Lara : "Tu vas avoir froid !"

Elle venait de réaliser que Charly était encore torse nu. Non pas que cela la génait, au contraire, mais il risquait de prendre froid ou de se faire arrêter en plein rue par des officiers pour atteinte à la pudeur. Gisèle lorgna le corps musclé de Charly. Elle avait aussi remarqué ses cicatrices. La rouquine gloussa.

Gisèle : "Comment tu t'es fait cela ? Oh au fait, il faudrait que l'on aille au Chemin de Traverse Lara ! J'ai besoin d'une nouvelle plume pour Poudlard !"

Lara hocha la tête. Elle se sentait mitigée. D'un côté, elle voulait aller au Chemin de Traverse car Charly devait s'y rendre mais d'un autre côté, elle aurait apprécié que Gisèle comprenne les regards qu'elle ne cessait de lui envoyer depuis plusieurs minutes et qui signifiaient clairement : "dégage ! Laisse-le moi !" Mais la rouquine n'était pas douée pour décrypter le non-verbal.
Ayant achevé sa tasse de chocolat, Lara se leva. Elle se sentait mieux. Les tremblements avaient cessé. Elle rendit à Charly son tee-shirt en le remerciant mais conserva sa veste. Elle sentait bon.

Lara : "Allons au Chemin de Traverse alors !"

Gisèle : "Comment tu t'es fait cela ?

Charly observe la rouquine. Il la trouve décidément bien curieuse et sa façon de le regarder ne lui plait pas du tout, mais bon, après tout il n'a rien a cacher:

CHARMANT- J'ai passé un an à élever des Magyars à pointes en Roumanie.

Il n'y met pas plus de forme que ça parce que pour lui ça n'a rien d'extraordinaire même pour un garçon de son âge. Il prend le tee-shirt que Willara lui rend, la remercie évidemment, garde un oeil sur elle pendant tout le trajet jusque chez Ollivander.

Il ne va pas raconter sa vie mais il a besoin d'une baguette. Et puis de toute façon on ne lui a rien demandé donc...aucune raison d'en faire tout un flan.

OLLIVANDER- Je sais déjà la baguette qu'il vous faut...tenez essayait ceci..

Le vendeur va chercher une petite boîte en carton parmi les milliers qui s'alignent dans sa boutique. Charly regarde Willara l'air de lui dire "ce type est vraiment bizarre".
Gisèle a préféré faire du lèche vitrine que d'entrer mais Willara l'a suivi. Après tout c'est gentil de sa part.
Charly prend la baguette qu'on lui tend et sent comme une vibration:

OLLIVANDER- Bois d'érable, 30 centimètres, ventricule de coeur de Dragon. Un vraie bijoux celle-là, vraiment.

Charly sourit en regardant Lara. Ce vieil homme est attendrissant. Il paye. Ils sortent.
Charly en profite pour sécher les vêtements de Willara et les siens. Il regarde sa montre. 15h00.


CHARMANT- C'était gentil à toi de m'accompagner. Merci. Il faut que j'y aille maintenant, je dois être à 16h00 au Ministère. J'espère que tu ne seras pas malade...