Car je suis fou de toi... Quand tu n'm'appartiens pas. -PV-

- Bonne lecture Et désolée pour la fin, les codes ont merdés -

Le marché de Dublin, Irlande. Extraordinaire. Géant. Vêtements, bijoux, meubles, maquillage, décorations, plantes, CD's, livres, lampes, textiles, parfums, chaussures... tout. On trouvait vraiment de tout ici. Le marché s'étendait sur un bon nombre de rues, et était plein de gens, Irlandais ou non. On avait dit de bien belles choses à Asuka à propos de ce marché... Mais elle ne s'attendait pas à tant. Autour d'elle, des gens de tout pays, de toutes nationalités faisaient leurs achats, sereins. Les vacances... des sourires sur tout les visages, malgré la foule abondante. Des couples de personnes âgées, des bandes de jeunes, des enfants qui courent de partout, des bébés qui crient, des jeunots marchant main dans la main... Mais le plus beau de ces sourires était encré sur les lèvres d'une ravissante jeune femme de 17 ans, qui marchait la tête haute, heureuse, attirant le regard de tout les jeunes garcons sur son passage. Marchant fièrement, d'un déhanché digne d'une mannequin, elle faisait tourner bon nombre de tête. Des garcons interessés, des filles qui l'enviaient, des adultes curieux, des vieux mélancoliques de l'époque ou eux aussi étaient beaux et jeunes... Vêtue d'un haut à décolleté marron et d'un jean moulant, la jeune femme tenait un sac à main noir et était arrêtée à un stand de bijoux. Ses longs cheveux ondulés tombaient en cascade sur ses épaules, et ses boucles élégantes semblaient plus souples et brillantes que jamais. Ses doux yeux en amande, couleur noisette, sautaient d'une rangée à l'autre de bijoux, avec curiosité et interêt. Bijoux de qualité, pour un marché... Mais au fait, que faisait la belle Asuka Harada en Irlande ? Revenons quelques semaines plus tôt pour le savoir...

* * *

Driiiing... Driiiiing... Driiiiing...

:: ASUKA :: Allo ? Désolée Key, j'étais à la douche, je...

:: Voix :: Bonjour mademoiselle Harada. Elisabeth Jones, de Sorcière Hebdo à l'appareil. Nous avons les résultats de votre casting. Vous avez été séléctionnée, félicitations. Un courrier vous a été envoyé pour vous indiquer la date et l'heure de la prochaine séance.

:: ASUKA :: ... Elisabeth... moi ? Séléctionnée ? Vraiment ???

:: Voix :: Oui. Vous avez beaucoup plu au directeur.

:: ASUKA :: Merci ! Merci infiniment... !

:: Voix :: J'aimerais vous revoir avant la première séance. Je pense que vos photos méritent d'être vues par une agence un peu plus interessante que la rubrique mode du magazine...

* * *

C'était au début de l'été. Lors d'une simple conversation avec Key Jill McLoyd, Asuka lui avait fait part de son "rêve" de devenir une mannequin célèbre. Son amie lui avait alors suggéré de faire des castings, car elle avait franchement le physique pour. Suivant cette idée, Asuka avait commençé par le casting pour la rubrique Mode de "Sorcière Hebdo", ce fameux magazine pour les adolescentes. A peine quelques jours après le casting, elle fut prise. Ainsi, en quelques semaines, on pu voir apparaître la jeune femme dans le magazine. Elisabeth, qui s'occupait de cette rubrique, avait beaucoup appréçié Asuka, et l'avait présentée à d'autres directeurs de magazines. Asuka enchaina donc les séances photos pour plusieurs magazines, et ne tarda pas à avoir sa photo en première page de certains. Tout avait été si vite... en un mois, la jeune femme s'était fait un petit nom dans le domaine du mannequinat. faisant la une de plus en plus de magazines, elle était décrite, par certains journalistes plutôt optimistes, comme la star montante, ou même comme la future Kwon Lung, cette célèbre mannequin asiatique qui travaillait pour les plus grands couturiers. Asuka avait été subjugée par la rapidité avec laquelle les choses s'étaient faites. En si peu de temps, son visage avait fait le tour de l'Angleterre et même de quelques coins d'Irlande. Ah oui, l'Irlande... et la raison pour laquelle elle s'y trouvait en ce matin d'été...

* * *

Driiing... Driiing... Driiing...

Biiiip

:: Voix :: Asu t'abuses, t'est jamais joignable ! Au fait, c'est Ely. L'agence Elite à retenue ta candidature. Ils veulent te voir... Fais tes valises chérie, demain, direction Dublin.

Clic.

* * *

Asuka était donc arrivée la veille, en début de soirée. Logeant à l'hotel, elle avait eu une des nuits les plus agréables de sa vie. Il faut dire qu'Eli ne dormait pas dans n'importe quel hotel... Bref, Asuka ne voyait les personnes de la célébrissime agence Elite (version sorciers) que le landemain. Elle était donc libre aujourd'hui, c'est pourquoi elle avait décidé de faire ce marché, dont on lui avait déja parlé plusieurs fois.

L'Irlande. Comment fouler du pied ces rues, observer ces gens et ces batiments sans penser à Atreus ? Atreus vivait dans cette ville. Il était peut-être même au marché, à quelques rues d'elle... mais le voir était peu probable. D'une, car il dormait sûrement, même si il était près de 10h, de deux, le marché était si vaste... se serait vraiment un coup du destin si ils se croisaient...
Et puis, si c'était le cas, que se passerait-il ? La dernière fois, ils s'étaient quitté après s'être fait chopper par Riku, dans la réserve de la bibliothèque, lors d'une nuit chargée en émotions. Ils s'étaient embrassés, s'étaient avoués plus ou moins pas mal de choses, et leur soirée serait certainement devenue encore plus intime si Riku ne les avait pas vus... Mais, il n'étaient pas officielement "ensembles". D'ailleurs, sa petite copine officielle était certainement encore Mady...
"Tu m'a fais ressentir quelque chose que j'avais ressentit que pour une personne..."

:: Marchande :: Excusez-moi... je peux vous aider ?

Asuka releva la tête brusquement, se rendant compte qu'elle était perdue dans ses pensées depuis un moment. Affichant un magnifique sourire, elle la remercia.

[b]:: ASUKA :: Non merci... je regarde juste...

[b]:: Marchande :: Alala... jolie comme vous êtes, c'est un homme qui doit vous offrir ces bijoux !

Asuka eut un petit sourire amusé qui cachait cependant quelques regrès. Et oui, elle avait raison. Mais si il achetait une bague, ce ne serait pas pour elle...
Asuka prit congé de la vendeuse, bien décidée à ne pas déprimer pour lui. Elle se dirigea vers le stand d'à côté, ou une magnifique robe attira son attention. Une splendide robe rouge. Asuka s'imaginait parfaitement dedans. Avec un rouge à lèvres de la même couleur, sa crinière rebelle habilement nouée en un chignon désordonné, la robe fendue jusqu'à mi-cuisse... Asuka décrocha la robe, souriant. Elle la présenta devant elle, tandis qu'elle se regardait dans le mirroir sur pied installé. Sourire. Qui pourrait lui résister en la voyant la dedans ? Probablement pas grand monde. Pas Atreus. Ni le directeur d'Elite...

Tant de bonnes choses lui étaient arrivées en un mois à peine... l'avenir d'Asuka se jouait maintenant. Reste à savoir si elle le batirait seule... ou non.

- Dublin, Irlande - 9:49 -

« ATREUS ! LEVE-TOI GROS PARESSEUX ! »

Hmmm… La voix douce et mélodieuse de son père. Que c’était agréable d’être réveillé ainsi le matin. Oh oui. Ca donne de suite un bon coup d’fouet(XD) pour bien commencer la journée. Agréable. C’était le mot.

C’est ainsi qu’un Atreus ébouriffé, sortit la tête de son oreiller en grognant et en jurant. Merde. Quelle
heure était-il ? 9:51. Putain… J’adore mon daron. Vous le saviez ? Je le kiffe comme c’est pas perm…

« ATREUS ! RAMENE-TOI ET PLUS VITE QUE CA ! » Tssss. Il avait l’air de bonne humeur tiens. Bon. Ben il devait un peu se lever là. Toujours grincheux, il émergea de son lit, rejetant la couette d’un geste sec et nerveux. Ayant pour seul vêtement un caleçon, il se mit en recherche de ses fringues. Hop. Il mit un jean bleu-verdâtre comme il les aimaient. Re-Hop. Un t-shirt manches longues gris à rayures noires sur son torse nue. Et encore Hop. Une veste noire par dessus. C’est bon. Il était prêt. Avant de descendre retrouver son père qui trépignait à l’étage en dessous, Atreus ouvrit la fenêtre de sa chambre et inspira le bon air frais et doux que charriait la ville. Oui. Ca faisait du bien. Laissant les battants ouverts, le jeune homme se dirigea vers la porte de sa chambre et descendit tranquillement l’escalier. Provocation ? Non… Vraiment ? Juste à peine quoi…

Arrivé en bas, le quinquagénaire fébrile se leva en voyant son fils. Erwann Calgar observa quelques instants son fils, un masque d’exaspération peint sur son visage. Il lança un regard noir ironique à Atreus. Aïe. Qu’est-ce qui lui arrivait. J’aime pas quand il est comme ça…

Erwann :

L’interpellé ouvrit la bouche pour répliquer mais il fut devancé par l’autre.

Erwann :

Sourire complice. L’humour du père d’Atreus. Toujours aussi… Percutant ? Moui. Si on veut. On passe. Il reprit.

Erwann :

Et merde. Ces putains d’courses ! Son père ne lui avait pas laissé le choix hier soir. J’préfère préciser. Au cas où certains penserait que c’est gentil de la part d’Atreus de proposer de faire les courses pour ses parents. Non. Il s’était donc dis qu’il irait tôt pour être débarrassé… Merde. Sûr que quand on s’était couché à 5 heures du mat’, c’était dur de se réveiller. Bref. J’vous emmerde là avec mon histoire non ? Non ? AH bon. Je continu alors.

Atreus se renfrogna alors. Bon ok. Il irait faire ces courses à la con. Et puis, fallait quand même voir le côté positif. Les trucs que voulaient son père, ils les trouveraient à la foire. La fameuse foire de Dublin. Il aimait y allait car il trouvait toujours un p’tit truc à acheter. Ben quoi ? C’est pas parce que c’est pas une foire « magique » qu’il y a rien ! Nahméoh.

Atreus :

Se rendormir. Tsss. Quel hypocrite cet Atreus. Comme s’il avait mis son réveil. Son père, habitué des méthodes de son fils, lui lança un regard amusé avant de se rasseoir et de déplier « La Gazette ».

Quelques minutes plus tard, 20 pour être précis, après une bonne douche et un coup d’rasoir, le jeune homme redescendit les escaliers. Il salua sa mère, prit deux-trois toasts au Nutella avant de sortir, la liste de « course » dans la poche arrière de son jean. D’une allure lente mais assuré, Atreus Calgar se dirigea vers la Foire.

+ + + + + +

10:32

Mouais. Y’avait déjà une bonne foule en cette heure matinale. Merde. C’est vrai. C’est matinal pour moi. Pas pour tout ces moldus. Tssss. Allez go. On rentre dans la foule des bestiaux ! En jouant des coudes et des bras, sa spécialité, Atreus arriva aux étals qui l’intéressait. De nombreuses fois, des grognements et des jurons se firent entendre sur le passage du jeune homme arrogant et brutal, mais étrangement, un regard de ce dernier suffisait à réduite l’ardeur des plaignants. Il fallait dire qu’il en imposait ! Non. Me dites pas que je suis narcissique de mon perso. Mais faut dire ce qui est ! (XD) ‘Fin bref. Se rendant compte qu’il avait fait le tour des trucs que voulait ses parents, il décida de rester flâner un peu. Une fois n’est pas coutume. Ben ouais quoi ! Il traîna donc en lançant des regards tantôt intéressés, tantôt moqueurs, aux différents stands qui s’étalait devant ses yeux. Il aperçu alors, devant un stand de vêtement… Non. Ce ne peut pas être elle ! Mais… Merde ! La silhouette qui se dessinait de dos à quelques mètres lui faisait penser à… Asuka ?

La jeune femme se tourna, jaugeant la belle robe rouge vif qu’elle tenait entre les mains. Ces cheveux… Cette allure… Aucuns doutes possibles. Asuka Harada se tenait bien à quelques mètres de lui. Sourire. Désir. Mélancolie. Il se souvenait de leur dernière rencontre. La Réserve. La souffrance d’Asuka. Ses sentiments envers elle. Oui. Tout était ancré en lui. Rien n’avait changé depuis. Rien ? Non… Un changement avait eu lieu du côté du jeune homme. Lequel ? Vous le saurez prochainement. En tout cas, Asuka n’était pas au courante… cela changeait les choses ? Possible…

Rictus. Atreus s’approcha discrètement de la jeune femme qui tournait toujours entre ces doigts le tissu rouge. Il se tint derrière elle mais hors de vue du miroir. En effet, la belle Harada avait posé la robe sur elle et se regardait devant un miroir. Posté à 2 mètres d’elle, Atreus lança d’une voix douce :

Atreus :

Typique de l ‘Irlandais. Prendre par surprise les gens. Alala… Qui a dit qu’Atreus changerait pendant l’été ?

Les yeux posés sur son reflet, Asuka se surpris à être "ailleurs". Rêvassant beaucoup plus qu'elle ne jugeait l'image refletée par le miroir, elle s'en voulu, sur le coup, de penser encore à Atreus. Mais comment ne pas y penser ? Comment ne pas penser à lui alors que... Alors qu'elle en était dingue. Elle avait essayé. Durant ce mois, elle avait essayé de "l'oublier", sachant parfaitement qu'il n'était pas à elle... malgré ce qu'il avait pu lui avouer de ses sentiments. Ses sentiments... ils partageaient les mêmes. Et bien plus. Asuka avait eu l'impression, ce soir la, qu'il y avait eu quelque chose de... magique. Certes, dans leur monde, ce mot ne valait pas grand chose... et pourtant c'est ce qui se rapprochait le plus de ce qu'elle avait pu ressentir. Une liaison, une connexion. Comme si... Comme si leurs esprits avaient fusionné. A quand une fusion des corps ? A cette pensée, Asuka rit toute seule, doucement, mais se reprit vite fait sous le regard de la vendeuse. Il fallait oublier tout cela. Leur connexion, et tout le reste... ce n'était encore que les délires bizarres de la jeune femme qui, malgré elle, croyait encore au prince charmant...

Mais c'était quoi le prince charmant ? Atreus ? Oui, il l'était. Mais il était le prince de Mady. Mmmh... comme une envie d'étrangler cette jolie blonde avec cette jolie robe rouge. Chut Asu. Oublies.

Le fait était qu'elle n'arrivait pas à se le sortir de la tête, ce gars. Elle avait essayé de charmer d'autres hommes pendant les vacances. Elle avait eu deux petits copains. En un mois... Le premier était un type à la Corso, rencontré en boite de nuit. Physiquement semblable à Dakota, le mec fréquentant les boites de nuits tout les soirs et les belles filles s'enchainant dans son lit. Encore un coup de l'ancienne Asuka, la drageuse, la fille d'un soir... de deux, cette fois. Le second était beaucoup mieux. Sincère, adorable. Il l'avait poussé à faire ses castings, et s'était beaucoup attaché à la ravissante Harada. Il était le photographe du premier magazine dans lequel elle avait posé. Leur relation commencait bien. Mais... que ce soit avec l'un ou avec l'autre, Asuka ne trouvait pas ce qu'elle voulait. Elle ne cessait de penser à Atreus, les comparant à lui. Et, au lit avec eux, elle s'était même surpris à imaginer l'Irlandais à leur place. Vilaine Asuka.

Retour au present, face à son reflet. Elle s'observa. Etait-ce l'amour ou le maquillage qui la rendait si belle ? En tout cas, elle n'avait jamais eu meilleure mine. Côté travail, tout allait de mieux en mieux. Côté santé, pas de soucis. Côté amour... Compliqué. Elle songea à la rentrée. Atreus serait dans sa classe. Ce serait dur. Très dur. Se connaissant par coeur, elle savait déja qu'elle devrait faire de sérieux efforts pour ne pas arracher les yeux des filles qui lui parleraient. Bien trop possessive, Asuka. Possessive ? Mais il ne lui appartenaît même pas...

Asuka ! Stop ! Se motivant mentalement pour cesser de penser à cette belle gueule, elle reporta son attention sur les détails de la robe, s'interessant à elle... Tout en se demandant si il l'aimerait. Merde Asu ! Stop ! Résignée, elle s'aprêta à bouger enfin de là, pour croiser le regard de beaux garcons qui, l'espace de quelques secondes, lui feraient oublier Atreus. Peut-être même que l'un d'eux la verrait ainsi, complimenterait sa robe, la dévorerait des yeux et l'emmenerait loin, loin...

Mais le destin s'acharnait.

Atreus : « Magnifique cette robe. J’te verrais vraiment bien avec, Asuka. »

Elle le sentit avant même de le voir. Non, en fait, tout ses sens avaient apprit à le reconnaître. Lui.

Cette voix. Cette voix grave, suave, qui la faisait frissonner et l'envoutait à chaques paroles. Cette odeur. Son odeur. Nul besoin de parfum, il sentait... Lui. Et Asuka donnerait tout pour être imprégnée de son odeur, le plus longtemps possible... Son souffle chaud dans son oreille, et une vague de frisson tout le long de l'échine. Elle sursauta et se tourna... et le vit enfin. L'ouïe, l'odorat, le touché, la vue... Quand au goût... Nous verrons ca plus tard.

Elle ne pu s'empêcher de sourire. Aujourd'hui, que pouvait-il lui arriver de mieux ? Elle qui avait esperé depuis son arrivée ici qu'elle le croiserait... elle n'y croyait pas, le hasard ne pouvait pas prendre si soin d'elle... Et pourtant si. Il était là. Lui souriant, elle le dévisagea. Son sourire narquois, son regard tendre amusé, ses muscles sous ce tee-shirt rayé... et ce grin de beauté qui, encore et toujours, la faisait craquer. Levant son regard pour le plonger dans celui d'Atreus, elle affichait la même expression que lui. Narquoise, mais trahie par le bonheur qu'elle éprouvait en le revoyant.

- Ma parole, serait-ce une tentative de séduction monsieur Calgar ?

Ton narquois, regard complice. Comme la première fois. A leur sortie de la bibliothèque, après s'être fait virer. Tout deux avaient joué au chat et à la souris, en se faisant des remarques plus que douteuses, et des avances quoi que dissimulées derrière de belles phrases, tout de même bien prononcées. Voyant le sourire d'Atreus s'élargir à cette remarque, elle ne pu réprimer le sien et ses lèvres s'étirèrent un peu plus, dévoilant son magnifique sourire désormais très prisé par les journalistes des magazines people.

Elle mourrait d'envie de se blottir dans ses bras. De goûter de nouveau à ses lèvres. Mais non. Elle ne savait pas où ils en étaient. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, c'était pour s'embrasser avec passion dans la résèrve de l'école. Mais maintenant ? Maintenant que l'année était finie, et qu'ils avaient été séparés un mois ? Les sentiments d'Asuka n'avaient pas changé. Ou alors, ils n'avaient fait que se renforcer un peu plus. Mais lui ? Vu sa remarque, il était toujours attaché à elle... et à voir comment il était en train de la dévorer des yeux, elle n'en doutait pas... mais Mady ? Peut-être était-elle à quelques rues d'ici, dans l'appartement d'Atreus, dans son lit, en train d'attendre le petit déjeuné qu'il était descendu lui acheter, complètement nue sous ses draps de velours... ? Asuka... Completement parano. Arrêtes un peu... Se rassurant, elle se dit qu'Atreus vivait toujours chez ses parents.

Cette conne devait faire la vaisselle tout les soirs pour se faire bien voir de sa mère... *ZBAF* Asu, ta gueule, et profites de la vue.

Asuka - « Ma parole, serait-ce une tentative de séduction monsieur Calgar ? » Le jeune homme ricana doucement. Décidément, ils aimaient bien se taquiner ces deux-là. Vous trouvez pas ? Après avoir sursauté, la jeune femme le toisait, une lueur amusé mais joyeuse au fond de ses yeux. Oui. Ils s’aimaient bien. Et… Oui. On pouvait dire qu’elle « tombait » bien. ‘Fin c’est pas trop l’mot qui convient. On va dire plutôt qu’Atreus était vraiment ravi de la revoir car… je vais vous laissez languir un peu.

C’est pourquoi il lui lança un sourire vraiment sincère, chargé de tendresse mais aussi de désir. Asuka était vraiment… Belle ? Sublime ? Magnifique ? Charmante ? Désirante ? Tout ça à la fois. C’était Asuka Harada tout simplement. Une pulsion de désir crû en lui mais il ne bougea pas. Il avait envie d’embrasser de nouveau ses lèvres si joliment fines. Toucher cette chevelure délicate et coiffé avec soin. La prendre dans ses bras tout simplement. Les sentiments refirent surface, éclipsant le simple désir charnel. Ils s’aimaient. C’étaient certains. Mais à quel point ? Atreus avait prit son parti. Elle avait-elle fait autant ? Ou non ? Bon. On lui fait la surprise alors ? Ouais.

L’Irlandais ne se départit pas de son sourire chargé de tendresse et s’approcha de la jeune femme. Sans un mot il l’enlaça tendrement avant de déposer sur ses lèvres un baiser doux mais passionné. Il releva la tête. Leurs yeux n’étaient qu’a quelques centimètres. Atreus murmura :

Atreus : « On va dire que oui, Mlle Harada. » Il avait répondu sur le même ton cynique de la jeune femme. Il avait pas pu s’empêcher. Ca arrive souvent non ? Chut toi.

Bien. Asuka savait maintenant que le jeune homme l’aimait réellement. Du moins, qu’il n’avait pas oublié leur rencontre et ce qui s’était passé. Mais le jeune homme, malgré qu’il est perçu du plaisir dans les iris de la belle Harada lors qu’elle l’avait aperçu, ne savait rien des sentiments de cette dernière. Avait-elle conservé les mêmes sentiments ? Ou pas. Avait-elle un mec ? Ou pas. Tant de questions sans réponses. Mais elles ne le resteront pas longtemps. En tout vas, c’était ce que pensais Atreus. Il jeta un coup d’œil alentour avant de fixer de nouveau la belle jeune femme.

Atreus :

L’Irlandais espérait qu’elle accepte. Il avait besoin de parler avec elle. Vraiment. C’était important.

Lorsqu'il rit doucement, Asuka ne pu s'empecher de sourire d'avantage. Il était magnifique lorsqu'il riait. Ses yeux turquoises plissés, ses lèvres étendues en un sourire divin, son petit rire narquois... Les yeux d'Asu pétillaient déja.

Il cessa et lui sourit, d'un de ces sourires... si tendre, si sincère... Elle cru fondre sur place. C'était la première fois, depuis l'épisode de la bibliothèque, qu'ils se retrouvaient seul à seul en plein jour. Elle pu alors confirmer ses souvenirs: il était... magnifique. Encore une fois, comme la première fois, elle avait l'impression qu'il était inaccessible. Comme si il était iréel. Elle avait l'impression que le toucher pourrait le casser, l'abimer, ou le faire disparaitre. Elle savait que c'était stupide, mais c'était la sensation qu'elle avait. Il était tellement bien. Elle l'admirait. Il était pur. On pouvait en dire ce que l'on voulait sur ses attitudes parfois dédaigneuses, ou ses délires de sadomazo... Il en restait quelqu'un de pur. Serein, honnête, bien dans sa tête... Il semblait briller. Mais encore une fois, c'était l'imagination de la belle mêlée au illusions de l'amour...

Se regardant toujours l'un l'autre, elle lisait en lui, comme il lisait en elle. On trouvait dans leurs regards le même desir. Le desir d'être de nouveau ensemble, de parler, de se toucher, de se serrer l'un contre l'autre, de s'embrasser, de se caresser... Pour Asu, s'en était devenu un besoin. Elle était devenue accro à lui. Elle ne voulait, elle ne désirait que lui. Les autres n'avaient pas été, et n'étaient pas à la hauteur. Rien ne pouvait atteindre Atreus Calgar. Rien.

Il s'approcha. A cet instant, et avec le regard qu'il avait, elle savait parfaitement ce qu'il allait faire. Rien n'avait changé... Ainsi, elle le laissa approcher, lui souriant de plus belle, fermant doucement les yeux alors qu'il l'enlacait.

Ses mains de nouveau dans son dos, ses bras musclés ceinturant sa taille, l'attirant contre lui, Asuka se laissa de nouveau emporter par le bel Irlandais. A T R E U S. Parce-que chacuns de ses baisers étaient divins. Parce-qu'il était son dieu à elle. Pas de délice, pas d'étincelles, pas de malice sans Atreus. Divin.

Atreus : « On va dire que oui, Mlle Harada. »

Les yeux noisettes de la jeune femme s'ouvrirent doucement. Quelle plus belle vision que celle d'Atreus, si près, avec son doux regard posé sur elle ? Aucune. Pour rien au monde elle n'aurait laissé sa place à une autre.

Une autre. L'image douloureuse de Mady revint dans l'esprit de la belle asiatique. Alors quoi ? Elle ne comprenait pas. Elle avait des questions, et seul Atreus pouvait lui fournir des réponses. Elle ne serait pas tranquille temps qu'elle ne saurait pas. Il fallait qu'ils parlent. Elle avait besoin de parler avec lui.

- T’es occupée peut-être ? Sinon je t’aurai bien offert un verre quelque part. Ca t'dirait ?
- Avec plaisir.

Legilimens en plus d'Evanesmagus ? Peu importe. Elle lui sourit doucement avant de tourner la tête vers la vendeuse, tenant toujours la superbe robe rouge en main.

- Je vais la prendre.

Elle sourit à la femme et regla l'achat. Parce-que cette robe était magnifique. Parce-que ce jour l'était aussi. Et surtout, parce-que lui l'aimait, cette robe. La robe dans son sachet, Asuka se retourna vers Atreus. Elle ne pouvait s'empecher de ressentir une bouffée d'un je ne sais quoi quand elle le regardait. Quelque chose qui montait en elle, indescriptible. Le bonheur ? L'Amour ? Oui, c'était cela qui ressurgissait lorsqu'elle posait les yeux sur lui. Et cela faisait si longtemps que ce n'était pas arrivé... Cela faisait des années qu'elle n'était pas tombée amoureuse. En fait... depuis John. Elle ne savait plus exactement quand est-ce qu'elle était sortie avec lui, mais elle s'était vraiment beaucoup attachée à Corso. Peut-être parce-que c'était son "premier", celui qui lui avait prit sa virginité... Forcement, le premier marque toujours... mais après reflexion, elle était encore bien plus amoureuse d'Atreus. Oui, ce qu'elle ressentait, cette chose inexplicable, c'était plus fort que l'époque de John. Atreus était un rêve, réel. Difficile d'expliquer. C'était simplement... le bonheur. Elle revint vers lui, signalant quelle le suivait. Et elle pouvait le suivre au bout du monde... Mais pour le moment, il fallait qu'ils parlent. Il fallait éclaircir les quelques sombres pensées de la belle.

Invité

Le topic est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerez mon post. Sans réponse sous une semaine je deplacerais.

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