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 L'Aurore nouvelle [TERMINE]

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Henri De Hurlevent

Henri De Hurlevent


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MessageSujet: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyDim 21 Oct 2007 - 0:32



Henri bataillait fermement depuis maintenant de très longues minutes ; les yeux résolument fixés sur son opération il tentait à tout prix de réussir à gagner le combat. Pas un instant le regard bleu acier n’avait cillé, à aucun moment il ne s’était autorisé une pause, ou avait quitté le regard de l’autre. Et pourtant, malgré sa concentration et les immenses efforts qu’il déployait il comprenait confusément qu’il perdait de plus e plus de terrain face à l’ennemi ; bientôt, très bientôt, il devrait s’incliner, s’avouer vaincu, et connaître le sort réservé de la défaite.

Il avait en effet toujours été rigoureusement incapable de mettre correctement une cravate.

Son miroir ne cessait de lui renvoyer une image moqueuse, l’image de ce grand colosse blond, doté d’un certain petit charme, tenta presque désespérément de réussir ce satané nœud. Pourtant tout le reste avait bien marché, pour une fois ! Son costume n’avait aucun plis, il lui tombait élégamment sur le buste, sa chemise et son pantalon étaient repassé et ne semblaient pas avoir passé plus de 3 mois dans le placard, et enfin la couleur de la cravate était donc de ce fameux bleu qui allait bien avec ses yeux.
Restait juste ce tout petit infime minuscule détail : réussir à bien mettre la cravate.

En désespoir de cause il se laissa donc aller à recourir à l’ultime expédient : demander un peu d’aide à une collègue féminine.

Kaori – « ça n’est quand même pas compliqué de faire un nœud de cravate tu sais »

Henri – « ça va n’en rajoute pas ; merci de m’aider au fait »

Kaori – « il faudra aussi que tu m’expliques pourquoi tu as besoin d’un dîner avec ta femme avant de vivre de nouveau avec elle »

Henri – « c’est compliqué…. tu comprendrais pas »


Kaori – « moi je comprends surtout que tu es un idiot »


Henri – « tu n’as pas des élèves à transformer en mages noirs toi ? »

Kaori – « vraiment un idiot…. essaye d’éviter de tout casser dans le restaurant tu veux ? On a toujours pas fini de réparer la salle de vos « retrouvailles »…. »


C’est donc finalement correctement vêtue, et munie d’un immense bouquet de fleur (car Henri avait absolument tenu à ce que toutes les plus belles fleurs sont représentées dans le bouquet, et en plus les roses ça n’était pas assez pour Môsieur) qu’il arriva dans le fameux Restaurant « La tour de l’Enchanteur », ce qui se faisait de plus chic et de plus romantique dans tout le chemin de traverse. Ce soir il pourrait de nouveau parler avec Aurore, avec sa fantastique femme, et essayait de recoller les morceaux de leur union temporairement brisée. Leurs retrouvailles ne s’étaient pas tout à fait véritablement bien passées : chacun d’entre eux avait blessé l’autre et il y avait eu trop d’émotion pour qu’ils se parlassent calmement. Henri avait préféré qu’ils ne se remettent pas immédiatement ensemble suite à cela ; sa propre situation dans Poudlard n’était pas sans périls et il avait peur de ce qu’il pourrait faire à Aurore.

Enfin, ce soir ça serait différent ; ils avaient de nouveau toute leur vie à se raconter, ils pouvaient se redécouvrir, s’apprécier et s’aimer de nouveau. Peut-être… si ils ne s’étaient pas fait trop de mal.

Et évidemment elle était en retard. Tss, tss, les femmes : incapable de respecter une heure.
Heu minute : Aurore était TOUJOURS à l’heure ; c’était un grand débat entre eux deux, le fait qu’elle soit plus ponctuelle qu’une horloge alors que lui était rigoureusement incapable de s’y tenir (il arrivait toujours plus tôt ou plus tard). L’unique fois où Aurore avait été en retard c’était quand elle avait disparue. Et donc si à nouveau elle était retardée….

Dix secondes plus tard Henri était à deux doigts d’étrangler le maître d’hôtel qui refusait avec la dernière des vigueurs d’appeler le ministère de la magie et d’envoyer des hiboux de disparition. Le ton montait rapidement et l’on en était guère loin où le patronyme De Hurlevent qui sciait si bien à Henri n’allait pas tarder à se faire entendre. Alors qu’il prenait une immense inspiration pour se mettre à hurler tout le mal qu’il pensait de cet épouvantable établissement son œil fut attiré par une resplendissante silhouette qui franchissait la porte.

Devinez qui venait d’arriver ?


Dernière édition par le Ven 30 Nov 2007 - 15:13, édité 1 fois
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyDim 21 Oct 2007 - 2:24

Droite devant l'immense miroir de son dressing, Aurore se regardait pour la énième fois avec l'oeil critique de la femme qui n'était jamais contente. Elle était pourtant magnifique dans sa robe noire. Pour la énième fois, elle lissa sa robe. Elle plissa le nez... Elle voulait à tout prix lui plaire mais... Il fallait bien s'avouer qu'elle avait peur. Peur que la soirée ne se passe pas bien. Leur dernière rencontre avait été ... mouvementée et terriblement intense. Ils s'étaient blessés, terriblement... Et elle ne savait pas s'il lui avait pardonné... mais dans leur cas, pouvait on encore parler de pardon?

Des blessures... et même leurs retrouvailles avaient été... saignantes... Sa main s'en souvenait encore. Elle soupira. Elle était en retard... Elle imaginait sans problème ce qu'il allait lui dire. Elle lui avait tellement repproché d'être en retard... tant pis... Autant se faire désirer. Elle attrapa sa cape avant de transplanner. Elle réapparu dans la rue qui menait au restaurant. Elle n'avait pas besoin d'entrer pour entendre la voix de son mari. Un sourire éclaira son visage. Il n'avait pas changé. C'était adorable.

Après un éclat de voix, s'en suivit un silence qu'elle reconnaissait entre mille. Prenant pitié du serveur, elle entra après avoir prit soin de détacher sa cape. Sa silhouette délicatement enveloppée dans une robe de soie noire qui mettait bien plus en valeur ses courbes que ce qu'elle était censée les cacher. Pour l'occasion, elle avait mit une parure qu'il lui avait offert et dont la couleur chaude des pierres rapellaient la couleur de ses yeux. Elle avait rassemblé ses cheveux dans un chignon dont les boucles caressaient délicatement ses épaules.

Un sourire accroché aux lèvres, elle s'avança vers Henri et s'immobilisa à quelques pas de lui.


Aurore -Je suis désolée du retard, Henri... Un imprévu...

C'était un pieu mensonge pour ne pas lui avoue qu'elle avait passé des heures à se faire belle pour lui.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyLun 22 Oct 2007 - 15:11

Il lui semble que le temps vient soudain de s’arrêter, pendant cette petite seconde qui dure une éternité, depuis l’instant où il a vu Aurore pénétrait d’un pas gracieux dans le restaurant ; l’air vient à lui manquer, ce qui provoque un léger petit toussotement. A une fraction de seconde près il était près à hurler de toute la force de ses poumons, mais la vue d’Aurore lui a coupé le souffle, littéralement.
Le maitre d’hotel est toujours entre ses mains, lui aussi à moitié étouffé, mais c’est plutôt à cause de la pression qu’Henri exerçait autour de son coup.

Elle est absolument stupéfiante, vêtue d’une robe noire très élégante sans cacher la féminité de ses formes ; le collier des gemmes de saphir bleu lui allait à ravir, un accord parfait avec ses propres prunelles. C’était un beau collier, un petit souvenir d’une de leurs escapades en Egypte : ils avaient absolument voulu passer quelques jours dans l’incroyable désert du Sinaï ; Henri avait appris qu’une mine de saphir s’y trouvait et s’était mis à jouer au chercheur d’or. Il n’était pas du tout doué pour ça mais au final il avait pu lui offrir ce fameux collier, uniquement constitué des pierres qu’il avait sorti de la terre. C’était un de leurs petits secrets à tous les deux, une de ses petites choses qui décrivaient le lien si particulier que leur couple formait.
Il avait toujours su qu’il avait épousé une très très jolie femme, l’une de celles qui faisaient qu’on l’envierait et qu’on le supposerait heureux et comblé ; c’était tout à fait vrai, et tellement en dessous de la vérité aussi.
Mais ça n’allait pas sans quelques contreparties

Aurore -Je suis désolée du retard, Henri... Un imprévu...



Elle était si charmante avec son sourire et son air mutin, comme si elle lui disait quelques mots qu’eux seuls pouvaient comprendre ; elle était tout près de lui, bien assez près pour qu’il puisse sentir son parfum. Mhhhh, c’était toujours aussi agréable. Henri se mit presque à rougir malgré lui ; il avait beau la connaître et avoir vécu très longtemps avec elle, la retrouver si près de lui après tant d’années d’absences ça lui faisait ressentir quelque chose d’un peu impressionnant. Quelque part il avait presque l’impression de revivre les tout premiers instants de leur histoire.

Henri – « Heu, ce n’est rien, rien de tout ; je viens à peine d’arriver, et heu… enfin bon je n’étais pas inquiet »


Le maître d’hotel haussa un sourcil, légèrement en désaccord, mais Henri ne lui accordait aucune attention. Il se demandait si il devait embrasser Aurore, et si il le faisait si elle n’allait pas trouver ça bizarre ; ou alors ça serait le contraire. Enfin bref, le diner risquait de prendre une drole d’allure. Finalement il opta pour l’embrasser sur la joue, un peu au dernier moment, car il s’était penché il hésitait encore beaucoup allant jusqu’à attendre le dernier instant pour dévier un tout petit et déposer un baiser sur la commissure des lèves

5 minutes plus tard ils étaient attablés.

Henri – « Dites au chef de nous faire son meilleure menue, et n’hésitez pas sur la qualité ; et n’oubliez pas de mettre un vin qui se respecte ; et précisez que nous sommes d’éducation française et qu’au besoin il y aura du scandale. Et surtout qu’on ne nous dérange pas ! »

Il avait toujours incarné la hantise des restaurateurs, notamment aux Carpates où il « s’expliquait » constamment avec les cuisiniers, majoritairement dehors dans la neige, baguette au point. Le meilleur des hommes ne saurait être parfait ^^

Henri – « Alors, heu…, ça se passe bien le boulot ? Qu’est-ce que tu fais en fait ? Quelque chose de tranquille dans un bureau sympathique ? Ah je sais, les relations françaises-anglaises non ? ou alors du conseil ? Enfin une activité reposant j’espère, tu as eu ta dose de danger ces dernières années et heu…. Enfin heu je veux dire… Bon il arrive ce vin ? »
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyLun 22 Oct 2007 - 21:45

Il avait le souffle coupé... Ca la fait sourire un peu plus. Elle aimait savoir qu'elle lui plaisait. Simple question de fierté féminine. Elle a toujours aimé se sentir belle dans ce regard bleu acier de ce géant blond dont elle était toujours amoureuse comme au premier jour. Elle lui sourait, visiblement heureuse de le retrouver. Certes, tout n'était pas au beau fixe mais elle ne pouvait s'empêcher d'espérer de vivre à nouveau avec lui. Il rougit, son sourire s'accentua.

Henri -Heu, ce n’est rien, rien de tout ; je viens à peine d’arriver, et heu… enfin bon je n’étais pas inquiet.

Son sourire s'accentua. Il n'était jamais parvenu à lui mentir correctement. D'ailleurs, elle avait repéré la manière dont il tenait le maître d'hotel. Elle s'avança d'un pas, ferma à demi les yeux lorsqu'il déposa un baiser sur sa joue. Un instant, elle se souvint du baiser qu'elle lui avait donné dans le chaos de la salle de cours. Elle frémit puis tandis qu'elle glissait sa main le long de son bras pour atteindre la main qui retenait le maître d'hotel. Elle le força doucement à lâcher l'homme, un fin sourire aux lèvres. Elle murmura.

Aurore -Lâche le, Henri... Je suis là...Je ne te quitte plus...

Quelques minutes plus tard, elle se retint de rire en entendant son mari faire à nouveau sa terreur avec le serveur. Encore là, il n'avait pas changé... Adorable. Discrète, elle l'observait commander et haussa un sourcil quand il lui parla, enfin.

Henri -Alors, heu…, ça se passe bien le boulot ? Qu’est-ce que tu fais en fait ? Quelque chose de tranquille dans un bureau sympathique ? Ah je sais, les relations françaises-anglaises non ? ou alors du conseil ? Enfin une activité reposant j’espère, tu as eu ta dose de danger ces dernières années et heu…. Enfin heu je veux dire… Bon il arrive ce vin ?

Nouveau sourire bien que ses joues prennent une agréable teinte rosée. Elle dévia son regard du sien puis répondit, gênée.

Aurore -Euh... Je suis restée dans ma branche, Henri... Tu sais... Pas que je veuille mourir, hein... Sur le moment, je n'ai pas su quoi faire. Alors, je me suis fait mutée chez les Aurors. J'aurais voulu trouver quelque chose de reposant mais... Je ne peux pas nier qu'être chez les Aurors me permet de me.... calmer... Ne m'en veux pas....
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 23 Oct 2007 - 19:44

Le vin arriva, finalement. Mais comme toutes les bonnes choses en ce bas monde le vin avait choisi un moment particulièrement « idéal » pour faire son entrée. Allez savoir pourquoi, les événements avaient du décider d’ajouter un coté comique à leur première soirée officielle de retrouvailles.

Quelques minutes, à peine, avant que le sommelier ne s’acquitta de sa tâche (et il y avait eu tout un débat e cuisine pour savoir qui allait se risquer à présenter la bouteille au fameux couple dont il avait clair qu’il ne fallait pas les interrompre, sans peine de mort au besoin), avant cela donc Henri attendait la réponse d’Aurore, avec une très légère anxiété. Il avait beau avoir été séparé d’elle pendant tout ce temps certains réflexes et mauvais pressentiments étaient restés gravés ; ça et également, heureusement d’ailleurs, toutes ces charmantes petites manières qu’il trouvait amoureusement adorable chez elle. Il n’avait pu s’empêcher de frissonner très très légèrement quand il avait ressenti sa douce et chaude main sur son bras, quand elle disait calmement de reposer le pauvre maître d’hôtel ; Aurore était l’unique femme qu’il connaissait, mais rassurons-nous il ne connaissait pas les femmes de la Terre entière, bref l’unique femme qui était capable de faire qu’Henri se sentit un peu stupide par son geste.

Aurore – « Euh... Je suis restée dans ma branche, Henri... Tu sais... Pas que je veuille mourir, hein... Sur le moment, je n'ai pas su quoi faire. Alors, je me suis fait mutée chez les Aurors. J'aurais voulu trouver quelque chose de reposant mais... Je ne peux pas nier qu'être chez les Aurors me permet de me.... calmer... Ne m'en veux pas.... »

Ah…. d’accord. Les aurors hein ? Bon…. ok ; pas de panique. On respire. On reste calme.

Sommelier – « Château Rothschild Monsieur ? »

Oui, car évidemment le vin avait donc choisi ce moment pour faire son apparition. Henri considéra d’un œil vide le verre de vin rouge qu’on venait de lui remplir ; quelques neurones de son cerveau décidèrent de suppléer au manque d’intelligence flagrante dont il faisait preuve, et il prit donc son verre d’un geste élégant, prêt à goûter et agréer au choix du personnage.
Ce qu’il ne fit évidemment pas en choisissant de boire d’un trait les 20cl qu’on lui présentait pour ensuite déclarer d’un ton atone que « ça se boit », au grand dam du sommelier outré.

Pour faire bonne mesure Henri se re-servit cash une bonne rasade dudit vin, après tout c’était bon pour la santé. N’empêche il se sentait un peu mieux maintenant, si on excepte le regard légèrement désapprobateur, mêlé de surprise et d’inquiétude, d’Aurore ; il comprit qu’elle attendait sa réponse, et que pour l’instant son attitude n’était pas franchement celle qu’il aurait voulu offrir à sa femme pour lui prouver qu’il tenait toujours beaucoup à elle. Bon être plus honnête il devrait plutôt qu’il se sentait très très amoureux d’Aurore, comme si finalement rien ne s’était vraiment passé.

Henri – « glvskskr.. » heu non, ça n’allait pas ça « hum-hum ; heu les Aurors alors ? Ben heu, oui bien sur c’est très bien les aurors…. Oui, oui, un bon service, des gars efficaces, comme dans le temps pas vrai ? Mais heu… enfin comment dire, heu… tu es affectée aux opérations sur le terrain ? Parce que, enfin je crois, mais… je veux dire avec ton expérience, tes talents, tout ça, ils ne t’ont pas mis à former les jeunots ? »

Il avait l’impression d’essayer tant bien que mal de se raccrocher aux branches d’un arbre improbable et qui en plus se brisaient toutes. Que venait-elle de lui dire déjà ? ah oui, « ça lui permettait de se calmer »…. Et ben ça devait plaire à ses collègues tout ça. Ses collègues ? Ses collègues aurors ? Si ça n’avait pas changé du temps où ils y étaient tous les deux ça signifiait que les collègues en question étaient constitués à 99% de bellâtres arrogants et prétentieux prêt à draguer tout ce qui bougeait ; il allait falloir qu’il aille y faire un tour chez ses aurors. Non mais oh, on allait pas tourner autour de sa femme alors qu’il venait à peine de la retrouver.

Henri – « et heu…, tes collègues sont sympathiques ? Compétents ? Parce que si ils ressemblent à ceux qu’on a connu…. Tiens d’ailleurs je devrais peut-être venir te voir, me présenter, dire bonjour, tout ça…. »

Et fracasser la tête du premier imbécile qui la regarderait d’un œil déplacé.

Il avait pensé ses mots si forts qu’il se demanda un instant si il ne les avait pas aussi prononcés ; enfin on aurait dit que non, ou alors Aurore avait eu le bon de ne pas relever. Une fois chance qu’il fut devenu occlumens, ça facilitait un peu la vie quand on avait une épouse légilimens. Mhhh, il faudrait qu’il lui en parle de son occlumencie ; et aussi qu’il dise pourquoi il était devenu professeur à Poudlard ; et peut-être aussi qu’il devrait parler de ses autres « collègues », plus officieux.

Ca allait être long tout ça….
Encore un peu de vin.
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Aurore De Hurlevent

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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMer 24 Oct 2007 - 1:36

Des sourires... Toujours. Elle était tellement heureuse qu'il soit présent là, avec elle, qu'elle ne cessait de sourire...Enfin, ça ne changeait pas vraiment de l'époque où ils s'étaient connu et mariés... De l'époque qui a eut une fin brutale avec son départ. Ca lui fait si loin maintenant. Elle a la vague impression que rien n'a changé et en même temps que tout a changé, irrémédiablement. Néanmoins, comme avant, elle se sentait peu à peu sous son charme. Sa maladresse, son impétuosité... Tout. Lui. Elle lui répondit, vaguement inquiète quant à sa réaction. Après tout, il avait son mot à dire et elle a clairement entendu qu'il espérait qu'elle ait trouvé un métier plus calme...

Loupé. Auror elle était, Auror elle resterait. Elle espérait simplement ne pas le décevoir. Aussi, la réponse d'Henri avait elle une grande importance pour elle. Lorsque le sommelier arriva, elle lui dédia un regard lumineux, exempt de tout repproche quant à son arrivée des plus... innoppoturnes. Il ne faisait que son boulot, elle lui sourit puis se plongea dans la contemplation de son mari à qui revenait le droit de tester le vin. Lorsqu'elle le vit avaler le fond de vin de son verre d'un trait et lâcher que le vin se buvait, une lueur étonnée éclaira son regard particulier et par politesse pour le sommelier, elle se retint de rire. Elle lui fit néanmoins son plus beau sourire, maigre réparation pour l'attitude de son époux... Qui venait de se servir... lui même. A l'amusement succéda une touche de désapprobation mêlé à de la suprise et de l'inquiétude. Etait il malade ou son absence lui avait elle fait perdre les bonnes manières?

Enfin. Ce qu'elle voulait, c'était sa réponse, sa réaction pour ce qu'elle venait de lui dire. D'un geste élégant, elle récupéra la bouteille et se servir. Plus par précaution que pour autre chose, elle prit soin de la poser près d'elle, son regard défiant clairement son époux de venir la chercher... s'il osait.


Henri -Hum-hum ; heu les Aurors alors ? Ben heu, oui bien sur c’est très bien les aurors…. Oui, oui, un bon service, des gars efficaces, comme dans le temps pas vrai ? Mais heu… enfin comment dire, heu… tu es affectée aux opérations sur le terrain ? Parce que, enfin je crois, mais… je veux dire avec ton expérience, tes talents, tout ça, ils ne t’ont pas mis à former les jeunots ?

Elle secoua la tête, faisant voler les quelques boucles blondes qui effleuraient ses épaules tout en les soulignant. Elle répondit après avoir bu une gorgée de ce vin.

Aurore -Tu as été injuste avec cet homme, Henri. Il est très bon son vin... Mais revenons aux Aurors. Ici, c'est différent qu'en France ou même dans les Carpates, tu sais. Ils ont dû être efficaces. Je présume qu'il y a même encore de très bons éléments. Mais ils sont un peu partout. Et pour répondre à ta question... Même s'ils n'ont pas osé me remettre en formation, les références de mon chef de service n'ont servit à rien. Je suis de retour sur le terrain...

Elle l'a enfoncé... Un peu, avec l'histoire du sommelier. Petite taquinerie qu'elle n'a pas pu éviter. Elle lui fit un sourire charmeur pour laisser passer la pilule de son retour sur le terrain. Elle était déçue mais était parvenue à le cacher parfaitement. Elle bu une nouvelle gorgée de vin pendant qu'il ajoutait.

Henri -Et heu…, tes collègues sont sympathiques ? Compétents ? Parce que si ils ressemblent à ceux qu’on a connu…. Tiens d’ailleurs je devrais peut-être venir te voir, me présenter, dire bonjour, tout ça….

Le regard acéré qu'elle lui jeta ne pu pas lui échapper. Sans même utiliser ses compétences, elle savait où il voulait en venir. Néanmoins, elle reposa son verre dans un geste gracieux puis répondit, à la fois taquine et mutine.

Aurore -Mes collègues... Ils n'ont pas l'air très compétents... Comme je l'ai souligné, j'espère pour eux qu'ils savent autant se défendre que ce qu'ils savent charmer parce que sinon, je ne donne pas cher de leur peau... Si tu veux venir... Tu peux... J'en serais heureuse.

Elle le taquinait. C'était aussi visible dans son regard que dans son sourire. Elle attendait qu'il morde à l'hameçon ou qu'il ne morde pas. Tout le jeu était là. S'il mordait, il rentrait dans son jeu... S'il ne mordait pas, elle le connaissait suffisamment pour qu'il débarque le lendemain chez les Aurors afin d'observer les comportements de tout un chacun... Et au pire, il passerait un bon moment à se poser des questions. Ce n'était pas cruel. La façon dont elle lui tendit la main pour effleurer la sienne prouvait aisément qu'elle n'avait personne d'autre que lui dans sa vie. D'une voix douce, elle lui demanda.

Aurore -Encore un peu de vin, Henri?
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyJeu 25 Oct 2007 - 20:54

Aurore -Encore un peu de vin, Henri?

Henri – « oui ma douce, je vais en avoir besoin ; merci chérie »


Ca faisait un petit moment qu’il avait eu envie de l’appeler ainsi ; lorsqu’il l’avait enfin revue pour la première fois, l’émotion et leur échange avaient été tels que de pareilles appellations n’avaient pas pu être de mise. Henri aimait beaucoup sa femme, c’était un fait ; il avait beau avoir tenté, objectivement, de se la sortir de la tête ça n’avait absolument pas marché. Oh évidemment il l’avait traité de tous les noms et proférer, en pensée, les pires malédictions à son encontre, mais malgré tout il était aussi illusoire pour lui de faire taire cette affection profonde qu’il lui portait que de réussir à faire en sorte que la terre tournasse dans l’autre direction. C’était ainsi, tout simplement : il était autant amoureux d’Aurore que quand ils s’était « séparés », et ni le temps ni les épreuves n’avaient eu un effet sur eux ; du moins aucun effet permanant.
Pourquoi avait-il donc frissonné au moment où il prononçait ses deux petits mots ? Il en avait envie, et ça signifiait quelque chose d’important pour lui ; pourtant, pourtant ça avait été difficile. Un peu comme quand on réapprenait à marcher à la suite d’une longue maladie qui vous avait cloué dans le lit pendant des lustres. C’était assez grisant de se relever, mais il était également clair qu’on devait se réapproprier certains réflexes……
Heureusement il y avait du vin.

Aurore – « Ici, c'est différent qu'en France ou même dans les Carpates, tu sais. Ils ont dû être efficaces. Je présume qu'il y a même encore de très bons éléments. Mais ils sont un peu partout. Et pour répondre à ta question... Même s'ils n'ont pas osé me remettre en formation, les références de mon chef de service n'ont servit à rien. Je suis de retour sur le terrain... »

Oui, évidemment… il était idiot aussi d’avoir posé cette question ; Merlin savait que le ministère de la magie avait besoin de bons éléments, surtout en ce moment. La situation était différente d’en France ? Il était au courant, et c’était justement pour cela qu’il éprouvait une certaine appréhension à la savoir sur le terrain. Tous ces mangemorts, tous ces sorciers puissants et redoutables qui se battaient pour obtenir le pouvoir absolu en Grande-Bretagne…. et ils ne reculaient devant rien les crapules, pas même devant le massacre d’une école au besoin. Henri imaginait Aurore, mêlée à ses collègues, en train de livrer bataille aux âmes damnés des maraudeuses… il eut de nouveau de mal à réprimer un frisson, mais cette fois-ci c’était un frisson de peur. Il fallait absolument qu’il lui parle de tout ce qu’il savait, et qu’ils se mettent à réfléchir à tout ça ; il était hors de question pour lui qu’on vienne lui arracher sa femme quand il venait à peine, et quasiment par miracle, de la retrouver. L’épée de Damoclès qui penchait au-dessus était un calvaire pour Henri, il ne pouvait pas laisser cela se produire.

Henri – « Aurore…. je sais pour la « différence », et je sais à quel point il faut être efficace pour eux. Il y a des choses importantes qu’il va falloir que je te confie »


Il reprend du vin, alors que le regard lumineux de son épouse se pose sur lui et ne lui fait clairement entendre qu’elle n’est pas vraiment emballée. La dernière révélation d’Henri à Aurore concernait une certaine Kaori, et c’était peu dire que sa femme n’avait pas apprécié ce qu’il avait alors dit. Elle en avait son compte des « révélations », et de toute évidence elle appréhendait ce que son abruti de mari allait bien encore lui avouer ; Henri se sentait lui-même honteux, presque misérable d’imposer tout cela, toutes ses imbécillités, alors qu’il n’aurait voulu que partager la joie de leur retrouvailles. Mais elle devait savoir, il en allait du destin de leur existence future.
Enfin, ça pourrait peut-être attendre le désert. Comme il restait silencieux, Aurore prit la parole, semblant vouloir rebondir sur un sujet qui lui tenait à cœur.

Aurore -Mes collègues... Comme je l'ai souligné, j'espère pour eux qu'ils savent autant se défendre que ce qu'ils savent charmer parce que sinon, je ne donne pas cher de leur peau... Si tu veux venir... Tu peux... J'en serais heureuse.

Ah oui, ces collègues… ; ça lui remet un peu de plomb dans la cervelle au Henri. Tout d’un coup tous leurs petits futurs problèmes avec les mangemorts, les aurors, l’Ordre, les maraudeuses, bref tout le bazar, et bien tout ça lui semble bizarrement très insignifiant au regard de toute cette nuée de profiteurs et de dragueurs pathogènes qui doit fourmiller parmi ses collègues. Grumphff, satanés aurors…., pour qu’ils ressemblent à ce qu’il était lui-même dans le temps ça devait y aller ; et évidemment une aussi jolie jeune femme comme elle plongée au milieu de tous ces mâââââles en chaleur, grrrr.

« Si tu veux venir… tu peux… J’en serais heureuse »

Il y a certaines phrases qui avaient le don de calmer tout de suite Henri ; ces simples mots qu’elle a prononcés comme une évidence le font soudainement fondre. C’est vraiment adorable, elle est si mignonne, elle sait toujours ce qu’il faut lui dire…. Il a un sourire presque amusé, car il vient de se rendre content qu’Aurore a certainement compris tout ce qu’il s’est précédemment dit dans sa petite tête. Oh oui elle le connaît bien.
La petite main d’Aurore vient doucement se posait sur la sienne, tandis que son regard se met à pétiller ; elle le taquine, elle le taquine gentiment parce qu’elle sait qu’il tient toujours beaucoup à elle et que ses maladresses sont transparentes pour elle. C’est un jeu entre eux deux, un jeu tendre où chacun rappelle à l’autre qu’il l’aime ; c’est une de leur manière de se montrer leur affection, leur amour.

Henri – « Je vais adorer venir et rendre fou de jalousie tous tes collègues. Et après je leur offrirai la tournée, pour les consoler de leur avoir ravie la femme la plus charmante du pays…. »


Mhhhh, c’est une belle idée qu’il a eu là, ou plutôt qu’ils ont eu tous les deux. Ca ne ferait pas trop de mal de montrer aux autres aurors qu’Aurore n’était plus sur le marché ; et d’un autre coté il était un peu curieux de voir là où elle travaillait.
Sauf que ça ne lui plaisait pas du tout qu’elle travailla justement dans un pareil endroit. Bon, tant pis, il était temps de commencer à lui avouer deux trois choses.

Henri – « tu sais il y a quelques instants je t’ai dit que je savais que les « choses étaient différentes » ; à vrai je dois te mettre au courant de certains « éléments » me concernant, et le fait que j’ai un peu changé depuis la dernière fois qu’on s’est vu dans notre maison. Heu, avant tout ne t’énerve pas trop : tout ce que j’ai fait c’était pour te retrouver, ça n’était que pour ça ; je m’y suis mal pris c’est vrai mais…. »


Allez, on respire. Voilà. Un verre de vin. Très bien. Bon, par quoi on commence ? Le plus facile ? D’accord, allons-y

Henri – « Tout d’abord je suis devenu occlumens…. »
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyVen 26 Oct 2007 - 3:33

Henri -« Oui ma douce, je vais en avoir besoin ; merci chérie »

La bouteille à la main, elle se figea dans son mouvement. Son regard se fit désorienté et dévoila sans aucune honte sa surprise et son plaisir de l'entendre dire ces mots. Quelques mots si simples en apparence et qui voulaient énormément dire pour elle. Durant un instant, le temps s'arrêta, du moins pour elle. Elle se revit quatre ans plus tôt, blottie au creu de ses bras. Elle frissonna et papillona un peu des yeux pour revenir à l'instant présent. L'air de rien, elle reprit son mouvement et lui servit du vin, un léger sourire. Le regard qu'elle leva sur lui après avoir reposé la bouteille montrait aisément qu'elle avait été touchée par ce qu'il venait de dire.

A vrai dire, elle n'avait osé l'espérer. Certes, elle avait retrouvé son époux mais... Il y avait toujours le spectre de cette autre sorcière, de cette femme qui avait touché Henri sans qu'elle ne parvienne à savoir jusqu'où. Elle sentait plus qu'autre chose qu'Henri était encore à elle, qu'il était encore profondément amoureux d'elle comme si leur "séparation" n'avait pas eut lieu... Mais... Comme il lui avait si bien dit "il fallait du temps"... Du temps pour quoi? Les jours passaient et elle avait plus que jamais, peur de le perdre. Et là... Deux mots... Il lui glissait deux mots qui lui prouvaient qu'il était encore là. Pour un peu, elle aurait presque laissé des larmes de joie couler. Mais... la partie n'était pas gagnée.

Son sourire prit une nuance de reconnaissance. Elle le remerçiait, tout simplement. D'avoir donné une nouvelle chance à leur couple, de l'aimer encore... de l'avoir appelé ainsi... de tout. Tout simplement. Doucement, elle lui annonça qu'elle était de retour sur le terrain. Elle n'aimait pas cela... Pas qu'elle aurait voulu prendre la tête des Aurors... Simplement qu'elle aurait voulu former des bleus... Quelque chose d'intéressant et qui changeait après quatre ans passés à massacrer du mage noir... Mais on avait décidé autrement... Et elle connaissait suffisamment son époux pour savoir que la nouvelle ne l'enchantait pas... Compréhensible... Surtout qu'il n'était plus là pour la protéger lorsqu'elle partait en mission.


Henri – « Aurore…. je sais pour la « différence », et je sais à quel point il faut être efficace pour eux. Il y a des choses importantes qu’il va falloir que je te confie »

Plus de "ma douce", plus de "chérie"... Simplement Aurore. Rien que cela ne lui faisait pas plaisir mais qu'importe... C'était surtout l'annonce de "choses importantes" qui ne la réjouissait pas. Elle ne se souvenait que trop bien de la dernière révélations qu'il lui avait faite. Le médecin qui avait soigné sa main aussi, d'ailleurs. Involontairement, elle resserra d'ailleurs ses doigts de la main qu'elle avait volontairement brisées contre un mur... Pour ne pas lui faire mal, pour ne pas le tuer alors qu'il venait juste de la briser mieux que ce que le Cercle des purs et ses quatre ans d'absence avaient pu faire. Enfin.. Elle le sentait décidé à tout lui dire, malgré sa réticence et elle ne pouvait rien y faire...

Mais pour le moment, elle était décidée à changer de sujet.... Elle embraya donc sur ses collègues... Un sujet qu'elle savait prompt à le faire réagir... Si la mention des collègues charmeurs eut pour effet de changer les idées d'Henri, la proposition qui s'en était suivit semblait l'avoir touché. Sa main posée sur la sienne, elle laissa son regard dévoiler sa taquinerie. Elle serra doucement la main de son époux avant de la retirer. Elle n'avait pas envie de paraître... pressée... Même si elle l'était.


Henri – « Je vais adorer venir et rendre fou de jalousie tous tes collègues. Et après je leur offrirai la tournée, pour les consoler de leur avoir ravie la femme la plus charmante du pays…. »

Comme toujours, quand il la complimente, ses joues se colorèrent de rose tandis qu'elle lui répondait.

Aurore -Et comment penses tu parvenir à les rendre jaloux, Henri? Je serais curieuse d'entendre cela... Quant à la tournée... Oublie, je n'ai pas envie de te voir saoûl en rentrant à la mais...

L'ultime syllabe mourru sur ses lèvres. Elle rougit violemment, consciente qu'elle venait de se trahir. Elle baissa le regard en ajoutant d'une voix presque inaudible.

Aurore -Désolée, Henri... Ca... Ne me regarde pas... Je... Oublie.

Elle ferma les yeux un moment, histoire de se reprendre. L'instant d'après, elle attrapait son verre et buvait une gorgée de vin. Elle lui dédia un sourire. Elle agissait comme si elle ne venait pas de faire comme si rien n'avait changé. Or... tout avait changé. Et les paroles d'Henri le lui montrèrent rapidement.

Henri – « Tu sais il y a quelques instants je t’ai dit que je savais que les « choses étaient différentes » ; à vrai je dois te mettre au courant de certains « éléments » me concernant, et le fait que j’ai un peu changé depuis la dernière fois qu’on s’est vu dans notre maison. Heu, avant tout ne t’énerve pas trop : tout ce que j’ai fait c’était pour te retrouver, ça n’était que pour ça ; je m’y suis mal pris c’est vrai mais…. »

Elle fronça les sourcils. Certes, elle ne comptait pas s'énerver... Cette soirée n'était pas vouée à être sacrifiée sur l'autel de leurs retrouvailles et de leurs disputes. Et puis... Elle savait que tous les changements en lui étaient de sa faute. Elle lui sourit doucement et elle attrapa sa main pour l'attirer à elle. Elle se pencha le temps d'y déposer un baiser et le regard qu'elle lui dédia en dit long sur ce qu'elle pensait: qu'il lui dise tout... Elle ne le lui repprocherait rien... Sauf s'il lui avouait qu'il était marié...

Henri – « Tout d’abord je suis devenu occlumens…. »

Première nouvelle... Elle plissa le nez et sourit, tranquille.

Aurore -Je ne peux pas te le repprocher, Henri... Je ne pense pas que tu aies fait ça pour te protéger de moi... Si cela peut t'aider à me parler, je tâcherais de ne pas m'énerver, promis.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyVen 26 Oct 2007 - 21:03

Aurore -Et comment penses tu parvenir à les rendre jaloux, Henri? Je serais curieuse d'entendre cela... Quant à la tournée... Oublie, je n'ai pas envie de te voir saoûl en rentrant à la mais...

L'ultime syllabe mourru sur ses lèvres. Elle rougit violemment, consciente qu'elle venait de se trahir. Elle baissa le regard en ajoutant d'une voix presque inaudible.

Aurore -Désolée, Henri... Ca... Ne me regarde pas... Je... Oublie.



Henri la regarde tendrement, souriant presque devant cette rougeur qu’elle n’a pas contrôlé elle qui sait tellement bien avoir son propre maintien ; elle n’est pas la seule à avoir rougi, lui-même ressent cette chaleur sur ses propres joues. Ils ont le même geste, inconscient, qui est de se serrer la main un petit plus fort tandis qu’à leurs deux lèvres ils viennent porter le verre de vin et le vident d’un trait.
La maison…. Quelques souvenirs, non une multitude de souvenirs traverse l’esprit d’Henri ; il a pendant longtemps essayé de refouler tout cela, d’oublier et d’enfermer ses jolis moments au plus profond de son esprit, car c’était des moments d’une période qu’il avait malheureusement cru à jamais perdu, et ils lui faisaient beaucoup trop mal pour qu’il se laisse à les regarder. Mais Aurore était désormais revenue, revenue pour lui, pour eux, et finalement il pouvait se laisser à espérer qu’ils se retrouvent tous les deux quelque part, dans quelque chose qu’ils appelleraient de nouveau leur « maison ». Il en avait envie, oui il avait très envie de la retrouver et d’être de nouveau entièrement avec elle ; pourtant… pourtant il y avait quelque chose qui le retenait un peu, comme si il avait peur de briser quelque chose, comme un rêve qui se dissiperait si il se laissait aller. Et malgré tout elle continuait un peu de l’impressionner ; elle avait l’air si calme, si posée, si maître d’elle-même. C’était elle qui avait choisi, en toute connaissance de cause, d’aller éliminer leurs ennemis, même si cela mettait en péril leur couple ; quelque part, la vie de son époux avait eu plus d’importance pour elle que leur vie à tout les deux. C’était beau, et c’était la preuve d’un courage extraordinaire. Egoïstement, Henri se disait qu’il n’aurait peut-être pas fait la même chose….

Mais bon, assez d’égoïsme justement ; il fallait donc qu’il lui raconte tout ce qu’il avait fait, et dans quelle situation il les avait tous les deux plongés.

Henri – « Tout d’abord je suis devenu occlumens…. »


Elle plissa le nez et sourit, tranquille.

Aurore -Je ne peux pas te le repprocher, Henri... Je ne pense pas que tu aies fait ça pour te protéger de moi... Si cela peut t'aider à me parler, je tâcherais de ne pas m'énerver, promis.


Ca il valait mieux… Avant de quitter leur ancienne maison Henri avait eu un véritable coup de folie et s’était « énervé » comme jamais, en fracassant tout ce qui lui était tombé sous la main. Résultat : un champ de ruines et plus de maison, mais ça tombait presque bien vu qu’il ne supportait plus de s’y rendre.
Aurore, quand à elle, avait sa manie bien à elle de s’énerver ; elle y allait crescendo, mais quand elle était partie ça devenait difficile de l’arrêter. Très difficile. Par exemple il y avait eu cette fois où Henri avait « oublié » qu’elle l’attendait pour diner…..

Henri – « Ne t’inquiète pas, je n’ai rien fait de trop terrible ou horrible. Par contre je suis toujours marié tu sais, à toi d’ailleurs…. Oui j’avais beaucoup, mais vraiment beaucoup de mal à penser que tu étais morte, alors tu comprends le divorce pour disparition je n’y ai jamais pensé ; d’ailleurs j’ai plutôt envie d’être avec toi que… »

Hop hop hop, Henri, Henri tu dérapes là ; on se calme, et on reste dans le sujet. Il fallait d’abord qu’elle sache tout, ensuite l’on verrait si Aurore avait, peut-être, envie qu’ils soient de nouveau ensembles

Henri – « Bon, heu, bref. Alors donc comme je disais je n’ai jamais cru que tu étais définitivement perdue, et comme je suis un peu têtu quand je m’y mets j’ai essayé de te retrouver. J’ai d’abord du sortir de l’hopital où ils m’avaient mis, soi-disant que j’étais un danger pour moi-même et pour les autres ; oh bien j’étais peut-être un minimum de mauvaise humeur mais bon…. »

Suffisamment de mauvaise humeur pour dévaster la partie d’une forêt et détruire l’aile psychiatrique de l’hôpital en question, mais bon le passé…

Henri – « Finalement, une fois dehors, j’ai essayé de retrouver des mages noirs ; ceux qui se terraient dans les montagnes des Carpates. J’étais sur que c’étaient eux qui t’avaient enlevée, ou alors qu’ils sauraient quelque chose…. Hélas je n’ai absolument rien trouvé, rien découvert. En revanche il y a eu un mage noir qui lui m’a trouvé et, je ne m’explique pas pourquoi, il était très intéressé pour que je devienne son disciple. Au début je n’étais pas chaud mais il m’a fait miroité la possibilité de te retrouver, et comme je n’arrivais à rien… Enfin bon, j’ai donc fini par apprendre la magie noire ; et à haut niveau. »
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyJeu 8 Nov 2007 - 2:33

La maison... Leur maison... Leur nid qu'elle avait quitté pour pouvoir les sauver...

Qu'était devenu cet antre où ils s'étaient chamaillés sur le moindre détail? Elle ne le savait pas et ne voulait pas le savoir... Néanmoins, évoquer l'éventualité de se remettre ensemble était... tentante. Elle la caressait depuis longtemps déjà. Mais elle comprennait ce que lui demandait Henri. Elle ne lui en voulait pas de désirer attendre que toutes les blessures se referment... Mais l'appel de son âme vers celle d'Henri se faisait de plus en plus pressant. Elle désirait être avec lui, le retrouver... rattraper les quatre années perdues. Elle s'en voulait toujours autant de ne pas lui en avoir parlé... Mais il ce n'était pas le lieu pour en reparler, pour entendre Henri lui dire qu'il lui en voulait encore d'avoir... disparu...

Parce que ce soir... C'était au tour de son époux de se livrer. Et première révélation... Il était devenu occlumen... Pas de quoi s'énerver. Elle le comprennait parfaitement. Et puis... ne venait elle pas de lui promettre de ne pas s'énerver... En d'autres temps, la demande d'Henri l'aurait fait sourire. Elle se souvenait que trop bien ce qu'avait donné sa dernière crise... D'ailleurs, sa main venait tout juste de terminer de s'en remettre. Inconsciemment, elle referma ses doigts avant de rouvrir la main... Celle qu'elle s'était blessée, lors de leurs "retrouvailles"... Une lègre douleur mais rien de bien grave.

Sourire. A nouveau. A sa manière, elle l'encourageait à continuer. Elle espérait simplement qu'il n'allait pas lui avouer qu'il avait une autre femme... Quoique c'était déjà fait là... Mais... Elle ne savait pas s'il était toujours avec, s'il l'avait épousé... Si... Elle plissa le nez, fermant à demi les yeux en espérant qu'il n'appercoive pas la lueur de douleur qui passa dans son regard. L'instant d'après, elle plantait à nouveau son regard ambré dans l'acier du regard de son mari.


Henri -« Ne t’inquiète pas, je n’ai rien fait de trop terrible ou horrible. Par contre je suis toujours marié tu sais, à toi d’ailleurs…. Oui j’avais beaucoup, mais vraiment beaucoup de mal à penser que tu étais morte, alors tu comprends le divorce pour disparition je n’y ai jamais pensé ; d’ailleurs j’ai plutôt envie d’être avec toi que… »

Elle n'eut pas le réflexe de dissimuler l'éclair de surprise qui passa dans son regard quand il lui apprit qu'ils étaient toujours mariés. Il lui offrait la réponse, l'affirmation d'une bonne partie des questions qu'elle s'était posé, ces jours derniers. L'instant d'après, elle rougit légèrement en souriant. Elle aussi avait plutôt envie d'être avec lui plus tôt que de devoir repartir chez elle... seule. Elle serra doucement la main de son époux. Elle espérait qu'il comprenne combien cela lui faisait du bien d'apprendre qu'il n'avait pas cherché à divorcer... Que leur serment tenait toujours... Elle servit à nouveau du vin... Quelque chose lui disait qu'ils allaient en avoir besoin.

Henri -« Bon, heu, bref. Alors donc comme je disais je n’ai jamais cru que tu étais définitivement perdue, et comme je suis un peu têtu quand je m’y mets j’ai essayé de te retrouver. J’ai d’abord du sortir de l’hopital où ils m’avaient mis, soi-disant que j’étais un danger pour moi-même et pour les autres ; oh bien j’étais peut-être un minimum de mauvaise humeur mais bon…. »

Regard. Doux. Elle lui montrait qu'elle ne croyait pas à son "minimum" de mauvaise humeur. Il venait d'avouer avoir essayé de la retrouver et il pensait qu'elle allait avaler sa soit disante "petite mauvaise humeur". Mais elle préféra ne rien lui dire. Elle le laissa continuer, un sourire apaisant aux lèvres.

Henri -«« Finalement, une fois dehors, j’ai essayé de retrouver des mages noirs ; ceux qui se terraient dans les montagnes des Carpates. J’étais sur que c’étaient eux qui t’avaient enlevée, ou alors qu’ils sauraient quelque chose…. Hélas je n’ai absolument rien trouvé, rien découvert. En revanche il y a eu un mage noir qui lui m’a trouvé et, je ne m’explique pas pourquoi, il était très intéressé pour que je devienne son disciple. Au début je n’étais pas chaud mais il m’a fait miroité la possibilité de te retrouver, et comme je n’arrivais à rien… Enfin bon, j’ai donc fini par apprendre la magie noire ; et à haut niveau.»

Pas de réaction... Du moins visiblement. Intérieurement, elle explosait. Lui... Il avait apprit la magie noire... Elle le ressentait comme une trahison. Chose qu'elle ne s'expliquait pas vraiment. Elle demeura silencieuse, sa main toujours blottie au creu de celle d'Henri et son autre main amenant son verre de vin à ses lèvres. Une gorgée, puis une autre. Elle tentait de se raisonné. Il avait fait cela pour elle... Comme elle était partie pour lui, il avait apprit la magie noire pour la retrouver...

En d'autres temps, elle aurait apprécié l'ironie de la situation. Mais là... elle ne la goûtait pas vraiment. Elle reposa son verre, calmement. Et d'une voix toujours aussi douce, elle répondit.


Aurore -Et je présume que tu l'as tué et qu'il ne t'a rien apprit sauf son art et le reste... Rien ne me concernant, n'est ce pas?

Il n'y avait rien d'agressif dans son attitude, elle ne faisait que lui poser une question sur une fin dont il lui semblait déjà connaître les mots. Elle fit glisser une mèche de ses cheveux entre ses doigts tout en l'observant. Elle finit par ajouter.

Aurore -C'est cela dont tu avais peur de me parler, Henri...? Ou me caches tu encore deux ou trois cadavres dans ton placard? Par pitié, dis moi que c'est le plus gros morceau à avaler... Comme promit, je ne m'énerverais pas... mais... Je ne suis pas sûre de parvenir à contrôler toutes mes autres réactions... Enfin... Je ne t'en veux pas... De toute manière, comment le pourrais je?
Comme tu me l'as si bien fait remarqué, c'est moi qui suis partie... C'est simplement de ma faute... Je suis désolée...


Rien d'autre à ajouter. Elle planta détourna son regard de celui d'Henri, trouvant soudain la décoration de l'endroit fortement intéressante....
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptySam 10 Nov 2007 - 12:44

Il regarda avec une inquiétude certaine la main d’Aurore se levait dans un geste qui lui sembla très lent pour aller attraper son verre de vin, et le vidait d’un trait. Une émotion violente venait de passer sur son visage, douleur ou joie ? Henri ne pouvait pas vraiment le dire, occupé à serrer délicatement la main droite de sa femme, celle où se trouvait son alliance. Il se rappelait très bien de cette bague, une extraordinaire pièce d’art sculpté en lys dans le diamant ; pendant toute une journée, de l’aube jusqu’au crépuscule, il avait parcourut toute l’Europe pour la trouver, cette bague qui ne pouvait correspondre qu’à elle. Et lors de leurs « retrouvailles », il n’avait pas oublié le geste qu’elle avait eu, brandissant à son tour l’anneau d’alliance, le symbole du lien indestructible qui les unissait l’un et l’autre, l’un à l’autre.

Le niveau de la bouteille commençait cependant à dangereusement baisser ; ils avaient beau de ne pas être des novices en pinard, celui qu’on leur avait donné était fort goûtu et rien ne disait qu’ils ne se mettraient pas à consommer un tout petit peu trop. Oh ils n’en seraient pas au point de chanter devant la cantonade, mais c’était bien possible que quelques petits interdits soient franchis par leur désinhibition.

Avant cela il y avait une histoire à raconter ; Aurore devait savoir, connaître ce qu’il avait vécu et fait pendant son absence, car alors elle pourrait, peut-être, de nouveau le comprendre et lui faire confiance. Ce qui pourrait devenir le premier pas vers leur renouveau.

Henri – « ….Enfin bon, j’ai donc fini par apprendre la magie noire ; et à haut niveau.»

Comme si souvent elle ne laissa rien de spécial apparaître sur son visage, si ce n’est une froideur un tout petit peu plus accentuée que son air de neutralité habituel. Mais pour lui qui la connaissait si bien, il comprit que c’était l’expression qu’elle abordait quand elle cherchait à se contrôler. Sa main toujours dans le creux de la sienne, Henri sentit les pulsations d’Aurore s’accélérer ; elle n’aimait pas ça, non elle n’aimait pas du tout qu’il soit devenu un mage noire, quand bien même c’eut été temporaire. C’était une auror extraordinaire, mais toutes ces années à combattre ces mêmes mages noirs pouvaient avoir enraciner certaines réflexes, lui-même avait senti une aversion profonde pour ceux qui pratiquaient le même art que lui.

Aurore se resservit du vin, encore, en prenant une longue lampée ; tandis qu’elle se délectait du doux breuvage Henri son battement cardiaque s’adoucir, revenir tout doucement à quelque chose de plus naturel, de moins violent. Il saisit pourtant comme un éclat de douleur dans le regard ambré qu’il chérissait ; peut-être songeait-elle qu’en tant qu’auror elle aurait à l’arrêter….
Une vision d’horreur frappa alors Henri, qui lui fit crisper les muscles de sa mâchoire et resserrer fort sa main dans celle d’Aurore : et si le ministère apprenait son passé, si il lui donnait l’ordre d’aller contre lui ? Il pouvait les faire se battre l’un contre l’autre, déchirer de nouveau leur couple maintenant qu’ils s’étaient retrouvés. Non, non ça jamais ! Henri n’accepterait pas que des gratte-papiers viennent mettre en péril son harmonie, ses uniques chances d’être de nouveau heureux et épanoui ; ça ne se produirait pas, et si il y avait un quelconque risque alors…. Alors il ferait ce qui devrait être fait pour supprimer ce risque.
Son regard s’était assombri pendant qu’il réfléchissait à cela, son expression avait repris ses traits habituels qu’on lisait sur lui du temps où il pensait Aurore encore disparue. Il respira profondément, faisant passer l’ombre et redevenant peu à peu celui qu’il était quand elle était avec lui.
Elle qui avait fini par reprendre la parole

Aurore – « Et je présume que tu l'as tué et qu'il ne t'a rien apprit sauf son art et le reste... Rien ne me concernant, n'est ce pas? »

Sa voix était douce, velouté, sans un reproche dans son temps ; elle est peut-être déçue, blessée, mais elle ne lui en faisait en rien l’offense. Comme c’était gentil, comme il avait besoin d’elle pour cela, et pour tout le reste ! Et comme elle lisait en lui….

Henri – « Heu… disons que oui… en fait, c’est à peu près ça ; par merlin, ne me saurais-je suffisamment bon occlumens j’en jurerais que tu avais pénétré mon esprit »

Il n’eut pas vraiment le temps de continuer sur cette petite boutade, destinée à décrisper leur atmosphère, car Aurore avait déjà repris, un peu plus douloureusement cette fois.

Aurore – « C'est cela dont tu avais peur de me parler, Henri...? Ou me caches tu encore deux ou trois cadavres dans ton placard? Par pitié, dis moi que c'est le plus gros morceau à avaler... Comme promit, je ne m'énerverais pas... mais... Je ne suis pas sûre de parvenir à contrôler toutes mes autres réactions... Enfin... Je ne t'en veux pas... De toute manière, comment le pourrais je?
Comme tu me l'as si bien fait remarqué, c'est moi qui suis partie... C'est simplement de ma faute... Je suis désolée... »


A cet instant précis, tandis que sa femme étudiait avec toute l’intérêt du monde la décoration murale du restaurant, Henri eut voulu pouvoir protester avec force et conviction ; il aurait voulu lui assurer qu’elle avait tord, qu’elle n’y était absolument pour rien, et que tout cela ne venait que de lui et de sa détestable habitude à faire n’importe quoi. Mais ce serait lui mentir, lui manquer de respect, et presque la trahir ; il était devenu ce qu’il était en partie à cause d’elle, et en partie pour elle. Tout comme elle lui avait fait confiance en lui avouant son assassinat des membres du Cercle, pour lui. Il ne pouvait lui cacher cela, pas si il souhaitait profondément être de nouveau avec elle ; il ne pouvait pas cacher ce qu’il était, même si il était terrifié qu’elle le rejette.

Henri – « Je… je suis désolé moi aussi ; ce n’est pas entièrement de ta faute Aurore, rien ne peut t’être pleinement imputée. Oui, c’est vrai, ta disparition m’a rendu presque fou, et pendant longtemps je crois bien que j’ai perdu toute notion de ce que je faisais, ou de ce que je voulais. Avant que cet homme ne me trouve j’ai erré dans les montagnes, telle une bête ne cherchant rien d’autre que le meurtre. Il m’arrive encore parfois d’avoir des flashs de cette époque, des moments où je me revois faire des choses horribles en hurlant ton nom…. mais tout ça c’est seulement moi qui l’aie choisit, moi et personne d’autre. Tu m’as forcé à te chercher, mais tu ne m’as jamais forcé à faire sortir cette horrible créature en moi »


Il respire difficilement, maintenant qu’il exprime avec plus de clarté qu’il n’en a jamais eu ce qu’il a vécu ; il réalise de plus en plus ce qu’il était devenu alors, tout comme il comprend le rôle fondamental qu’elle a joué dans sa rédemption, dans le salut de son esprit.

Henri – « Cet homme, je l’ai appelé l’Homme Noir, il devait me surveiller depuis longtemps, car il s’est présenté à moi j’en étais réduit à un état où le désespoir commençait à s’emparer de moi. Aucun des pauvres mages noirs qui tombaient entre mes mains n’avaient d’idées ou d’informations sur toi ; j’avais beau les faire hurler jusqu’à la mort je n’obtenais rien. Il me semblait que je détruisais ce que j’étais en pure perte, pourtant je ne pouvais pas me résoudre à abandonner. Alors quand il est finalement apparu, j’étais prêt à le suivre car il m’offrait une nouvelle chance de te trouver. »


Henri – « la suite, elle est banale ; pendant 2 années il m’a entraîné, apprit les sortilèges les plus puissants, ouvert mon esprit à ce nouvel art. Souvent, très souvent, nous partions ensembles nous exercer sur les autres mages noirs, nos collègues. Ils ne savaient toujours pas où tu te trouvais, mais j’ai également appris à découvrir les sous-entendus, les sens cachés, les informations non-dites. J’ai appris beaucoup de choses, et j’ai aussi appris à faire taire la bête en moi, ce coté sombre que je n’aimais pas. J’ai honte de le dire, et pourtant il est juste que tu saches que l’Homme Noir a été véritablement un maître pour moi, et que finalement j’étais son vrai disciple. »

Henri – « finalement je l’ai tué, lâchement, et par derrière. Il était très fort, et il me connaissait peut-être aussi bien que toi. C’était un homme qui restait dans ses montagnes, sans être une véritable menace pour grand monde ; pourquoi lui aurais-je pris sa vie finalement ? Il ne faisait pas un grand mal, et j’avais fait bien pire. Je n’ai pourtant pas hésité, car j’avais finalement compris pourquoi mon maître m’avait choisi : il connaissait la magie noire, et moi l’ancienne magie ; à nous deux nous avions mené des expériences, des tentatives incroyables de repousser les limites. Mais c’était pour lui, pour son propre pouvoir. La nuit où je l’ai tué il en avait finalement acquis un nouveau, terrifiant ; imagine, la créature animale la plus dangereuse au monde, dotée désormais de la capacité d’user de magie, et de réfléchir comme un homme. Je ne pouvais pas laisser cela arriver, alors j’ai fait s’écrouler la caverne sur lui, et j’y ai mit le feu. »


Voilà, c’est la première partie de son histoire qu’il vient de lui confier. Sa chute, puis sa renaissance ; mais il lui reste toute sa rédemption à lui raconter. A supposer qu’elle ne s’enfuit pas, horrifiée par ses actes.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyDim 11 Nov 2007 - 19:03

Le liquide d'un rouge profond la réchauffait agréablement alors que ce qu'elle entendait de la part de son époux la glaçait de l'intérieur. Henri... un mage noir. Jamais elle ne l'aurait cru. A quelque part, elle prenait cet "apprentissage" comme une trahison. Elle avait tellement lutté pour qu'il oublier tout: sa vengeance, le reste... Et là... Il lui annonçait de but en blanc qu'il faisait désormais partie de ceux qu'elle devait arrêter de part son travail. Avait il idée de la position dans laquelle il la mettait? Elle avait un gros doute à ce sujet. Elle retint un mouvement d'humeur, simple symbole de ce qu'elle pensait réellement de la situation. Elle n'appréçiait pas mais savait qu'elle n'avait pas à apprécier ou non. Elle était face à un choix: accepter pour rester avec lui, pour le retrouver ou... le repousser et faire à nouveau de lui ce qu'il n'aurait jamais dû être.

Henri - « Je… je suis désolé moi aussi ; ce n’est pas entièrement de ta faute Aurore, rien ne peut t’être pleinement imputée. Oui, c’est vrai, ta disparition m’a rendu presque fou, et pendant longtemps je crois bien que j’ai perdu toute notion de ce que je faisais, ou de ce que je voulais. Avant que cet homme ne me trouve j’ai erré dans les montagnes, telle une bête ne cherchant rien d’autre que le meurtre. Il m’arrive encore parfois d’avoir des flashs de cette époque, des moments où je me revois faire des choses horribles en hurlant ton nom…. mais tout ça c’est seulement moi qui l’aie choisit, moi et personne d’autre. Tu m’as forcé à te chercher, mais tu ne m’as jamais forcé à faire sortir cette horrible créature en moi »

Comment pouvait elle lui en vouloir d'être devenu "ça"? Elle savait pertinemment que c'était elle la fautive, elle qui avait tout gâché et fait de son époux un mage noir. Elle s'en voulait de plus en plus, au fil des mots d'Henri. Ce qu'il avait fait ne la choquait pas. Elle connaissait suffisamment les mages noirs pour savoir que c'était leur credo: apprendre, avoir un disciple, avoir plus de pouvoirs... Tout ce qui lui faisait horreur, fondamentalement... Et qui était hors la loi dans tous les pays du monde magique. Mais elle constatait avec horreur ce que sa décision avait entraîné.

Henri termina de parler. Elle laissa le silence planer un long moment, le regard figé sur la nappe blanche. Elle ne le regardait pas. Elle savait qu'elle l'inquiétait de part son silence. Il attendait son jugement mais c'était elle même qu'elle jugeait. Elle serra la main de son époux. Par Merlin qu'elle s'en voulait! Elle finit par lever son regard vers lui et par lui dévoiler ce qu'elle ressentait réellement. Elle s'en voulait. Doucement, elle leva la main de son époux pour la porter à ses lèvres. Elle déposa un baiser sur ses doigts puis sur son alliance, symbole du lien qui les unissait.

Elle eut un fin sourire et brisa enfin le silence.


Aurore -Henri...

Son sourire se fit confiant mais surtout... aimant. Elle déposa à nouveau ses lèvres sur la peau de la main de son époux puis continua.

Aurore -Je me demande comment tu fais pour ne pas m'en vouloir. Tu as toujours exécré les mages noirs et tout ce qui s'y rattachait et parce que j'ai fait l'erreur de partir sans t'en parler, tu as dû parcourir un chemin que tu as toujours haïs, enfin, je l'espère. Comment veux tu que je t'en veuille? Comment veux tu que je te repousse? Je suis consciente que ton passé peut poser de graves problèmes... Mais qui je serais si je te le repprochais, Henri? A quelque part, tu m'offres l'une des plus belles preuves de l'amour que tu me portes...

Lentement, elle reposa la main d'Henri sur la nappe en la gardant toujours dans la sienne. Elle sourit pour l'enjoigner à continuer ce qu'il avait à lui dire.
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Henri De Hurlevent

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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 13 Nov 2007 - 22:01


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C’est une discussion qui lui coûte, un moment pénible qu’il doit pourtant franchir ; quand on était gamin il y avait des moments comme ça : la piqûre du docteur, faire un bisous à tatie Danielle, manger les épinards, etc…. On appelle ça l’éducation, ou un peu plus tard, et plus justement, « un mauvais moment à passer » ; la différence c’est que quand on était jeune, après le mauvais moment, on avait droit à un bonbon, à un chocolat, ou au moins à un petit bisou d’affection.

Plus tard on grandissait, on devenait adulte, et ce faisant on découvrait aussi que les mauvais moments étaient toujours là et qu’en plus ils devenaient plus exigeants ; seulement on avait plus le bonbon, le chocolat, ou l’autre petite chose qui faisait toujours plaisir à la sortie de chez le dentiste (par exemple). Fort heureusement, il arrivait qu’on ne soit pas entièrement seul à devoir traverser ces fameux moments : ou bien on y était avec quelqu’un qui comptait, ou bien l’on avait la pensée de cette même personne qui nous réconfortait ; on aurait pu appeler cela « ne pas être seul dans les épreuves de la vie », mais quelle importance puisque c’était le cas pour chacun ?

Typiquement, ce soir-là, dans ce bel et grand restaurant au service exemplaire et au vin divin, Henri vivait un de ces fameux moments. Oh bien sur il était pourtant content, et même plutôt heureux, d’être là, avec elle ; néanmoins il avait su, longtemps avant cette soirée, qu’il faudrait en passer par là, qu’il faudrait tout lui raconter. Durant ces années, même celles où il ne gardait pratiquement plus aucun espoir, il était resté intimement convaincu que le jour où il retrouverait Aurore il lui faudrait également tout expliquer, et tout se faire pardonner, avant d’espérer vouloir reprendre leur vie à deux.

Tout ne s’était malheureusement pas passé « comme prévu », si tant est que le miracle de revoir sa femme eut pu être prévu. Pour commencer c’était elle qui l’avait retrouvé ; l’émotion accumulée, la fatigue le stress tout ça, avait fait qu’à eux deux ils avaient pratiquement effacer du plan de construction une salle de cours entière. Evidemment là, pas question de discuter. Ensuite il y avait également eu les petits problèmes d’Henri, qui ne pensait pas qu’Aurore se remettrait directement à reprendre son boulot d’auror : ça allait être coton pour lui annoncer qu’il était devenu l’un de ceux qu’elle était sensé mettre au gnouf. Si encore il n’y avait eu que ça, mais le pire était qu’Henri avait encore beaucoup d’« histoires » pas franchement officielles et légales à lui avouer, ce qui allait faire beaucoup à force. Et pour finir, last but not least, il y avait le fait qu’il avait de moins en moins envie de raconter tout ça à sa femme, alors qu’ils essayaient « juste » d’avoir enfin un bon petit dîner entre eux deux, et pourquoi pas évoquer l’avenir…. Cette impression avait été encore plus pénible quand Aurore avait failli employer le mot « maison », mot qui lui avait accélérer le cœur à plus de 200%, en même temps qu’il s’était retenu de rougir plus que le ridicule ne le commandait (Henri avait toujours eu un petit problème de rougissement, en particulier quand il trouvait sa femme charmante). Finalement, s’armant de courage et de vin, il s’était à contrecœur arraché de la douce ambiance où ils baignaient pour entamer les « choses sérieuses ».

Donc là, pour information, il racontait comment il avait accumulé conneries sur conneries en devenant un mage noir ; en pure perte évidemment vu qu’après presque 3 années il n’avait eu aucune nouvelle d’Aurore. Sa réaction à elle ne s’était pas faite attendre.

D’abord un verre de vin, ou plutôt un verre de vin pendant qu’il parlait. A ce rythme là ils allaient finir ivre tous les deux, et dire qu’ils n’avaient toujours pas dîné….
Ensuite une très légère crispation des doigts, infime et imperceptible pour tout autre que lui qui aurait tenu sa main dans la sienne, et qu’il aurait évidemment tué sur-le-champ sous le coup de la jalousie. Il se sentit très mal à cet instant-là, comprenant confusément qu’il la souffrir et que désormais il venait de rajouter une nouvelle ombre entre eux deux. Sa gorge était sèche et il aurait volontiers prit de nouveau du vin lui aussi mais il craignait d’une part d’en renverser partout de par sa main tremblante, et surtout de guider le regard d’Aurore. Aurore qui semblait avoir pris une décision, quand elle éleva très doucement leurs deux mains et vint déposer un léger baiser frémissant sur les doigts d’Henri, ainsi que sur l’alliance qu’il avait juré de ne jamais ôter.

Une sensation frissonnante lui parcourut l’échine, s’abandonnant tout entier à la saveur de l’inattendu moment qu’elle lui offrait ; c’était très doux, très tendre, un peu comme ce que l’on aurait fait à un enfant pour le rassurer, pour les rassurer. Son regard ambré vint appuyer cette impression, touchante.

Aurore – « Je me demande comment tu fais pour ne pas m'en vouloir. Tu as toujours exécré les mages noirs et tout ce qui s'y rattachait et parce que j'ai fait l'erreur de partir sans t'en parler, tu as dû parcourir un chemin que tu as toujours haï, enfin, je l'espère. Comment veux tu que je t'en veuille? Comment veux tu que je te repousse? Je suis consciente que ton passé peut poser de graves problèmes... Mais qui je serais si je te le reprochais, Henri? Et quelque part, tu m'offres l'une des plus belles preuves de l'amour que tu me portes... »

Il déglutit lentement, ne sachant que trop répondre à cette impressionnante ferveur et pardon qu’elle lui offrait, trop de mots se bousculant dans son esprit…

Henri – « J’ai toujours su que pour toi je serais allé au bout du monde Aurore ; je pensais juste que… que je n’aurai pas à le changer si profondément. J’ai honte de l’avoir fait, parce que je me suis perdu et que j’étais inutile… »

Moment précis auquel le serveur décida qu’il était plus que temps de servir les clients. D’autorité il apporta son entrecôte à Henri, avec les pommes de terre.

************

Henri – « Il faut que je continue, que je te parle de tout ; même si c’est douloureux pour toi et moi, nous devons en passer par là, pour peut-être ensuite rêver d’autre chose, le dépasser…. »

Il était maintenant temps qu’il évoque sa rédemption, ce qu’il avait fait quand il avait compris jusqu’où il était allé, et peut-être jusqu’où il s’était trompé

Henri – « Après la mort de mon maître j’ai longtemps réfléchi : tout ce temps avec lui ne m’avait rien donné sur toi, et aucun des mages noirs ne t’avaient vu ou entendu ; tu sais terriblement bien te cacher. »

Un soupir, une ombre, un regret : et si elle avait commis une erreur, une seule minuscule erreur qui lui eut permis de la retrouver ? Mais elle n’était pas comme ça, elle n’en faisait tout simplement pas.

Henri – « J’avais acquis la conviction que tu n’étais plus dans les Carpates, mais le monde était très vaste… où pouvais-tu être, qui te retenait ? J’en devenais fou, mais je pouvais me contrôler. Je gardais la certitude que ta disparition était liée au monde des mages noirs, des assassins et autres ; j’ai ensuite supposé que ton enlèvement, si c’en était bien un, n’avait pu être provoqué que par des organisations puissantes et extrêmement bien organisées. J’en connaissais une qui « régnait » sur les Carpates, mais mon maître mort je ne pouvais décemment pas me présenter directement à eux ; d’autant que nous leur avions éliminé quelques membres, pour nos expériences et pour mes interrogatoires…. »

Henri – « Je te laisse imaginer ce que j’ai fait pour m’introduire auprès d’eux…. »
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyJeu 22 Nov 2007 - 1:37

Henri – « J’ai toujours su que pour toi je serais allé au bout du monde Aurore ; je pensais juste que… que je n’aurai pas à le changer si profondément. J’ai honte de l’avoir fait, parce que je me suis perdu et que j’étais inutile… »

Sa main toujours dans la sienne, elle lui sourit avant de redéposer ses lèvres sur sa peau. Ok, elle en profitait un peu mais elle savait que le geste le rassurer tout comme il la rassurait elle. Que demander de plus? Elle lui offrit un sourire. Elle était consciente de l'effort qu'il faisait pour lui parler, pour tout lui dire avant de lui laisser un choix. Mais un choix pourquoi? Le laisser ou bien rester? Sa décision était prise depuis longtemps: c'état lui. Et il n'y avait rien d'autre à ajouter. Elle reposa sa main sur la nappe tandis qu'elle tournait son visage vers le serveur qui leur apportait leur plat. Avant même de débuter le sien, elle lui glissa.

Aurore -N'aies pas honte, Henri... Tu as finit par te retrouver...

Que pouvait elle lui dire de plus. Il savait déjà ce qu'elle en pensait. Elle l'aimait et chacune de ses "erreurs", elle les prenait pour elle et sa disparition. Qu'elle ait disparu pour les sauver n'était que secondaire à ses yeux. Devant cette raison, il y avait lui.. Henri... Il avait renié ce qu'il était pour elle, il avait emprunté le chemin qu'il haïssait pour la retrouver. Plus il parlait, plus elle s'en voulait. Elle aurait tant voulu le faire taire! Mais il était trop tard. Il avait commencé, il devait terminé. Pour lui, pour elle... Pour eux et leur possible avenir?

Mais que pouvait elle espérer? Il l'aimait, il le lui avait dit mais à la vue de ce qu'il en était, elle se posait des questions. Comment pouvait il lui avoir pardonné? Comment trouvait il le moyen de lui dire que c'était de sa faute? Elle ne comprennait pas. Il lui aurait été bien plus simple et plus logique de s'en prendre à elle et tout ce qu'elle représentait. Au lieu de ça, il réagissait à ses oeillades, à sa main dans la sienne... Incompréhension totale.


Henri – « Il faut que je continue, que je te parle de tout ; même si c’est douloureux pour toi et moi, nous devons en passer par là, pour peut-être ensuite rêver d’autre chose, le dépasser…. Après la mort de mon maître j’ai longtemps réfléchi : tout ce temps avec lui ne m’avait rien donné sur toi, et aucun des mages noirs ne t’avaient vu ou entendu ; tu sais terriblement bien te cacher. »

Confirmation de ce qu'elle pensait. Il le faisait pour eux. Il lui disait tout comme elle lui avait tout dit pour lui expliquer qu'elle était partie pour eux. Elle sentit son amertume quand il constata qu'elle savait terriblement bien se cacher. Il avait raison... Mais cela faisait partie de sa formation d'Auror... Se cacher pour surprendre l'ennemi... sauf que là, il n'avait pas été question d'ennemi ou de surprise mais plutôt de fuite et de mari. Elle avait fait en sorte de disparaître complètement. Cela aussi l'avait fait souffrir, mais il était trop tard pour regretter.

Elle fit un léger mouvement de la tête pour l'enjoindre à continuer. Silencieuse, elle le laissa parler. De toute manière, elle n'avait pas vraiment le choix. Elle devait l'écouter et faire en sorte de le rassurer à chaque fois qu'il s'arrêtait de lui parler pour lui laisser le temps de tout assimiler. En réalité, elle assimilait tout au fut et à mesure, sentant le flot de culpabilité l'envahir et devenir de plus en plus important. Comment allait elle se débrouiller pour qu'il ne déborde pas ce soir? C'était leur soirée à deux... Et elle gardait espoir de l'arranger ou du moins d'en faire un souvenir... plaisant. Alors, pas la peine qu'elle explose. Henri ne méritait pas cela.


Henri – « Je te laisse imaginer ce que j’ai fait pour m’introduire auprès d’eux…. »

Elle eut un mouvement de la tête pour lui dire qu'elle s'en doutait mais... Il fallait bien plus à Henri. Elle reprit sa main au creu de la sienne et la serra doucement en caressant le dos de sa main avec le bout des doigts de son autre main. Elle murmura.

Aurore -J'imagine très bien, Henri... Pardon pour tout ce que tu as vécu...
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 27 Nov 2007 - 16:03






Il se sentait soulagé, comme si un grand poids lui avait été finalement ôté ; un peu comme si il avait anxieusement attendu le résultat d’un examen par un médecin, lequel aurait pu tout aussi bien lui diagnostiquer un cancer comme si il lui annonçait la meilleure nouvelle du monde. Henri n’était pas en soi un sorcier spécialement peureux et il pouvait montrer une certaine bravoure quand l’occasion l’exigeait pour autant ce n’était pas une tête brûlée et fort peu le genre à partir la fleur au fusil au moindre prétexte ; mais devoir affronter le jugement d’Aurore sur tout ce qu’il avait fait de répréhensible, et Merlin savait qu’il y avait là quantité d’actes peu louables à détailler, devoir remettre en cause les joies de leurs retrouvailles et leurs possibilités d’avenir, devoir finalement couper dans le vif et lui avouer qu’il n’était peut-être plus tout à fait le sorcier qu’elle avait aimé et épousé, et bien cela lui avait demandé un courage et une volonté beaucoup plus éprouvante que tout ce qu’il avait connu jusqu’ici.

Les centilitres de vin copieusement épanchés avaient certes un peu aidé, mais tout de même être obligé de supporter le regard lancinant et acérée de sa moitié et lire tout au long de ses paroles qu’il lui faisait du mal, ça n’avait pas du tout été facile ; plus d’une fois il s’était dit qu’il allait s’arrêter, rejeter toute cette ombre dans l’ignorance et simplement « faire comme ci », profiter de l’avoir avec lui, tout reprendre comme si rien ne s’était passé. Hélas, hélas, Henri connaissait et respecter infiniment trop Aurore pour lui cacher une telle partie de sa vie. Elle était sa femme, la moitié de son être et sans aucun doute la meilleure moitié, celle pour laquelle il avait le serment d’être toujours à ses cotés qu’il s’agisse du meilleur ou du pire ; rien ne serait comme avant, ils le savaient, mais rien d’aussi fort qu’avant ne pourrait non plus exister pour eux deux sans en passer par là. Ce soir ils reprenaient la communion des âmes, ce soir ils ne refaisaient de nouveau plus qu’un…….

Henri – « Je te laisse imaginer ce que j’ai fait pour m’introduire auprès d’eux…. »

Elle eut un mouvement de la tête pour lui dire qu'elle s'en doutait mais... Il fallait bien plus à Henri. Elle reprit sa main au creux de la sienne et la serra doucement en caressant le dos de sa main avec le bout des doigts de son autre main. Elle lui murmura enfin :

Aurore – « J'imagine très bien, Henri... Pardon pour tout ce que tu as vécu... »



Elle s’en voulait, elle s’en voulait terriblement et elle ne pouvait le lui cacher, à lui qui savait lire au plus profond de son regard ambré ; c’était dur, difficile pour elle de devoir l’entendre parler ainsi, parler de ses pêchés dont elle se sentait responsable, sinon en être une des causes. Sa main dans la sienne, la caresse rémanente de leurs geste tendres qu’ils avaient chacun l’un pour l’autre, tout cela émouvait infiniment Henri, qui avait beaucoup de mal à se concentrer

Henri – « Ne me demande jamais pardon pour tout ça, jamais. Tout cela n’est en rien ta faute car tu n’as jamais eu le choix…. les seuls à blâmer sont ceux qui nous ont imposés cette séparation, ceux qui ont voulu nous détruire ; mais ils ont eu tort, ils se sont trompés. Personne ne pourra jamais se mettre entre nous, tu le sais Aurore ; peu importe ce que c’est passé pour moi, ou pour toi, nous avons survécu en attendant de nous retrouver et nous avons toujours su que le jour de nos retrouvailles viendraient…… »

Il avance son autre main et la referme sur la sienne, faisant maintenant briller son alliance des milles feux du cristal et de ses sentiments pour elle. Durant tout ce temps, malgré tous les risques et les dangers que cela lui faisait courir Henri n’a jamais ôté son alliance de son doigt ; il n’y a jamais eu une seule seconde où il ne portait pas à son doigt le symbole ultime du lien qui l’associait à elle, pas une seule seconde où il ne revendiquait cette appartenance ; presque comme une justification de ses actes. Quand parfois il s’enfonçait trop loin dans quelque chose alors il regardait l’alliance, il se rappelait, et il se relevait, encore.

Il était enfin temps d’en finir, de cesser ce sacerdoce et de lui rendre toute cette tendresse.

Henri – « Bien, enfin on en arrive à la fin de l’histoire ; en gros les mangemorts dont je faisais parti ne faisaient rien non plus sur toi et j’ai en eu très rapidement assez. A ce moment j’avais réintégré les aurors, mais en tant qu’agent infiltré. Nous avons fait une opération et mis tout ce beau monde en prison, sans trop de problème »

Une minorité s’était en réalité retrouvée en prison, les autres avaient préféré se battre et étaient morts dans la bataille ; il n’avait eu aucun problème à se débarasser de tels individus et de toute manière moins il y avait de témoin de son action et plus il était protégé. Façon de parler.

Henri – « J’ai ensuite démissionné, après avoir rencontré un homme qui m’a recruté dans son organisation qu’on appelle l’Ordre du Phénix et que tu connais ; c’était Artemis Fowl qui est venu en personne me trouver dans les Carpates, et il m’a raconté des choses fort intéressantes sur le Royaume-Uni. Pour finir je suis devenu professeur à Poudlard car, aussi fou que cela puisse paraître, c’est en ce lieu que se trouvent les mages noirs les plus puissantes et les plus influentes du pays. Là encore je pensais réussir à retrouver ta trace, mais par chance tu es finalement revenue »

Il lui serre les mains un peu plus fort, et son regard se trouble en repensant à leurs retrouvailles dans la salle d’Histoire de la Magie

Henri – « Je suis tellement désolé de t’avoir accueillie de cette manière, je t’ai traitée d’une manière horrible et épouvantable alors que toi tu….. tu venais me ramener à la vie. Pardonne-moi Aurore, pardon pour t’avoir fait souffrir »

Sa mâchoire s’est crispée, ses mains se sont tendues de même que les muscles de son visage et elle peut sentir les tressaillements qui l’agitent.

Henri – « Ahem…., bon voilà, moi c’est fini. Et toi, ta journée ? Et tu as fait quoi de beau pendant tout ce temps ? Tu m’as rapporté un souvenir ? »


Faire de l’humour en cet instant n’était peut-être pas tout à fait la meilleure idée qu’Henri avait eu de la soirée ; il voulait faire comprendre à Aurore qu’elle pouvait lui parler de tout, sans crainte de le voir fuir, ou qu’elle le blesse. Il l’aimait, c’était tout ce qui importait.
Ca et essayer de sourire un peu.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 27 Nov 2007 - 17:42

Réetablir un contact... à tout prix. Ils ne s'étaient jamais quittés, du moins spirituellement mais... il n'y avait pas que cela dans le monde. L'importance du toucher, de savoir l'autre présent, à quelques mouvements du corps. Toucher pour prouver sa présence, pour rassurer, pour faire passer un message.... Enormément de manière de toucher pour faire passer quelque chose entre deux personnes. Ils n'en avaient jamais eut plus besoin que durant ces instants précis. Lui lui racontait sa vie durant son absence pour qu'elle le "juge" et elle faisait face à l'énormité de sa culpabilité et à la douleur de voir ce qu'elle lui avait fait subir. Le toucher lui permettait de puiser en elle même la force de rester à l'écouter et de le rassurer lui.

Peu à peu, ils retrouvaient les petits gestes qu'ils avaient toujours eut les un avec les autres sans avoir autant d'importance. La main d'Henri emprisonnée au creu de la sienne, ses doigts caressant délicatement sa peau, elle ne lui cachait même pas ce qu'elle ressentait et c'était l'une des raisons pour lesquelles, elle tenait tant à le toucher: pour ne pas perdre pied, pour ne pas céder à son impulsion de se blottir contre lui et de le laisser la réconforter. Mais dans cette histoire, elle se devait d'être forte... Tout était de sa faute après tout... Si elle n'était pas partie... Henri n'aurait pas vécu cela... Mais il serait peut être mort à l'heure qu'il était... Malheureusement, cet état de fait lui échappé particulièrement bien à cette heure là...


Henri – « Ne me demande jamais pardon pour tout ça, jamais. Tout cela n’est en rien ta faute car tu n’as jamais eu le choix…. les seuls à blâmer sont ceux qui nous ont imposés cette séparation, ceux qui ont voulu nous détruire ; mais ils ont eu tort, ils se sont trompés. Personne ne pourra jamais se mettre entre nous, tu le sais Aurore ; peu importe ce que c’est passé pour moi, ou pour toi, nous avons survécu en attendant de nous retrouver et nous avons toujours su que le jour de nos retrouvailles viendraient…… »

Elle baissa la tête. Elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir lui demander pardon. Il avait tant souffert... Elle savait qu'à quelque part, il avait définitivement raison. Mais... Elle était ainsi. Elle avait promit de le rendre heureux le jour de leur mariage et elle avait lamentablement échoué, l'obligeant même à prendre un chemin qu'il avait toujours méprisé et qu'il méprisait probablement toujours. Elle releva la tête quand elle sentit sa main se poser sur la sienne. Les prunelles ambrées se posèrent sur son alliance et elle finit par avoir un fin sourire. Lentement, son regard vint à la rencontre de celui de son époux. Une fois l'ambre plongé dans l'acier, elle murmura.

Aurore -Je t'aime, Henri.

Que pouvait elle dire de plus? Elle avait eut envie de lui dire ces mots, comme pour sceller un accord tacite. Rassénérée, elle le laissa terminer ce qu'il avait à lui dire. Elle sentait que la période la plus douloureuse avait prit fin, ce qu'affirmèrent les paroles de son époux. Le seul mouvement d'agacement fut quand il fit mention des fameuses Maraudeuses... Il ne lui avait pas fallu cent ans pour découvrir qui était la "fameuse" sorcière vers qui Henri s'était tourné. Là encore, le souvenir continuait à lui brûler l'âme mais elle le cachait soigneusement. Elle ne voulait pas l'accabler et de toute manière, que pouvait elle lui dire? Elle n'avait pas le droit de lui en faire le repproche malgré le mal que cela lui faisait de le savoir.

Henri – « Là encore je pensais réussir à retrouver ta trace, mais par chance tu es finalement revenue »

Aurore -Oui... Mais je ne repartirais plus.. A part si tu me chasses.

Sourire rapidement suivit d'un haussement de sourcil perplexe. A quoi pouvait il bien penser pour être aussi troublé? Elle se contenta de lui faire un sourire doux, comme pour le calmer ou autre. Elle voulait le voir détendu.

Henri – « Je suis tellement désolé de t’avoir accueillie de cette manière, je t’ai traitée d’une manière horrible et épouvantable alors que toi tu….. tu venais me ramener à la vie. Pardonne-moi Aurore, pardon pour t’avoir fait souffrir »

Elle dégagea délicatement l'une de ses mains pour aller la glisser sur la joue d'Henri, un sourire aux lèvres. Elle murmura.

Aurore -Ne sois pas désolé, Henri. Il n'y a rien à pardonner, je t'ai fait souffrir moi aussi et de manière bien pire... Je ne t'en veux pas.

Elle fit lentement glisser sa main jusqu'à ce que le bout de ses doigts effleure ses lèves. Elle tentait de le calmer aussi décemment que possible.

Henri – « Ahem…., bon voilà, moi c’est fini. Et toi, ta journée ? Et tu as fait quoi de beau pendant tout ce temps ? Tu m’as rapporté un souvenir ? »

Un sourire amusé apparu sur son visage. Elle leur servit un nouveau verre de vin puis se mit en devoir de lui répondre, d'un air léger et en sirotant sa boisson.

Aurore -Et bien... Ma journée... Encore un débreafing inintéressant durant lequel je me suis encore fait draguée par l'un de mes collègues... Des papiers et encore des papiers. Et après t'avoir laissé à l'Ecole, je suis rentrée chez moi et je me suis mise en devoir de ranger mon appartement qui était encore encombré de tous les cartons et autres objets... que j'y avais envoyé, il y a quelques années plus tot.

Elle rougit légèrement avant de reprendre, sa main allant farfouiller sur elle. Elle finit par poser une petite boîte délicatement ouvragée qu'elle agrandit d'un simple mouvement de la main pour le faire devenir un coffret. L'instant d'après, elle posait une petite clé juste à côté ainsi qu'une autre, bien plus grosse. Elle expliqua.

Aurore -Tout ceci est pour toi... La petite clé ouvre le coffret... Mais je te conseille d'attendre plus tard pour l'ouvrir.... Mais tu fais comme tu veux... Et la clé la plus grande est celle de mon appartement. Je sais qu'il te faut encore du temps mais... J'ai besoin de savoir que tu es capable de venir me voir quand tu en as envie, Henri.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 27 Nov 2007 - 21:31

Il frisonne sous son contact, maintenant qu’il sent les doigts légers et délicats qui viennent gentiment effleurer le dessus de sa main ; il a toujours beaucoup aimé cette petite caresse, cette manière qu’elle avait, ou plutôt qu’elle a, de lui transmettre sa chaleur et ses sens. Ce n’est rien d’autre qu’un petit geste, mais il est doux et il est tendre et ce soir il n’a besoin de rien d’autre pour se sentir heureux. Son sourire s’élargit un peu plus, alors qu’il déplace sa jambe pour venir à son touché. Il se sent bien, de cette sensation qu’il connaît et dont il a vécue pendant les douces années de leur mariage ; c’était bon de rentrer et d’être chez soi en sachant qu’elle serait là pour lui et lui pour elle…….

Intérieurement il pousse un soupir, autant d’aise que de regrets : il sait qu’à eux deux ils pourront retrouver et revivre tout cela mais dans combien de temps ? Il aime de moins en moins l’idée d’être séparé d’elle, même si les impératifs de leur situation se rappellent sans cesse à son esprit.

Henri – « […] tu es finalement revenue »


Aurore – « Oui... Mais je ne repartirais plus... A part si tu me chasses. »

Il retient un geste agacé, en même temps que fuse l’éclair de colère dans ses yeux de saphir ; Henri n’aime pas qu’elle lui rappelle les mots, violents, qu’il a eu quand elle est réapparue devant lui. C’était difficile pour lui, il sait qu’elle le sait, pourtant elle ne peut pas s’empêcher de lui faire comprendre sa responsabilité dans tout cela. La chasser…. est-elle folle, est-elle si peu sure de lui ? Ces derniers mots lui font du mal et il s’en veut que son épouse, la femme qu’il chérit, puisse penser une éventualité de sa part.

Pourtant… pourtant en soi elle n’a pas tord ; elle est partie pour le protéger et il sait très bien qu’il ferait de même si l’absolu nécessité se fait en lui. La chasser pour l’éloigner, l’éloigner pour la protéger, la protéger pour qu’elle vive…. Mais non, non ça n’arrivera pas : cette fois, il sera plus fort pour eux deux et on ne les obligera plus à cela.

Henri – « Je suis tellement désolé de t’avoir accueillie de cette manière, je t’ai traitée d’une manière horrible et épouvantable alors que toi tu….. tu venais me ramener à la vie. Pardonne-moi Aurore, pardon pour t’avoir fait souffrir »

Elle dégagea délicatement l'une de ses mains pour aller la glisser sur la joue d'Henri, un sourire aux lèvres. Elle murmura.

Aurore -Ne sois pas désolé, Henri. Il n'y a rien à pardonner, je t'ai fait souffrir moi aussi et de manière bien pire... Je ne t'en veux pas.

Elle fit lentement glisser sa main jusqu'à ce que le bout de ses doigts effleure ses lèves. Elle tentait de le calmer aussi décemment que possible.

Henri – « Ahem…., bon voilà, moi c’est fini. Et toi, ta journée ? Et tu as fait quoi de beau pendant tout ce temps ? Tu m’as rapporté un souvenir ? »


Un sourire amusé apparu sur son visage. Elle leur servit un nouveau verre de vin puis se mit en devoir de lui répondre, d'un air léger et en sirotant sa boisson.

Aurore -Et bien... Ma journée... Encore un débreafing inintéressant durant lequel je me suis encore fait draguée par l'un de mes collègues... Des papiers et encore des papiers. Et après t'avoir laissé à l'Ecole, je suis rentrée chez moi et je me suis mise en devoir de ranger mon appartement qui était encore encombré de tous les cartons et autres objets... que j'y avais envoyé, il y a quelques années plus tot.


PAF !

Le verre d’Henri, environ le 8ème de la soirée vu la vitesse qu’ils ont tous les deux pour boire ce fameux vin, vient d’exploser en une centaine de morceaux entre ses doigts. Dès les mots « draguée par un collègue » il a imprimé sa colère et son mécontentement au pauvre objet qui avait eu le malheur de se trouver dans sa poigne ; il inspire profondément, et se calme en dédiant à son épouse un sourire aussi détendu que celui d’un grand requin blanc. Les assiettes, les couverts, les verres, enfin bref tout ce qui était sur la table s’était également mis à léviter de quelques centimètres pendant quelques secondes, mais maintenant tout était revenu à sa place.
Mécontent, jaloux, certes il l’est ; il sait aussi qu’il peut avoir confiance en elle, de même qu’il a manifesté la même à son égard. L’orgueil qu’il éprouvait parfois à être marié à une aussi jolie femme n’était pas sans être agrémenté de quelques uns des affres de la passion. Malheur au prétendant innocent qui se serait mis à entremettre Aurore : Henri l’aurait occis dans l’instant.

Henri – « Ah oui ? C’est…. c’est intéressant dis-moi ; moi qui m’inquiétait de te savoir sur le terrain, je suis vraiment rassuré maintenant »
tout en disant cela il songeait à appeler Marc ou Lorène Dalite, un couple d’auror qui pourraient sûrement lui dire qui conter fleurette à sa femme ; oh et si c’était Marc d’ailleurs ? Salaud, attend un peu qu’on te retrouve ! « Ton… ton appartement ? oui, oui bien sur il fallait bien te loger en attendant que… mhhh bref, et heu il est bien, tu en es contente ? »

Il se sent légèrement bafouillant, comme il aimerait lui dire certaines choses sur cet appartement qu’elle a pris, sur celui qu’il a lui-même dans la City, celui qui était à eux et où il n’a pas remis un orteil depuis qu’elle est partie. Quand aux meubles…….

Elle rougit légèrement avant de reprendre, sa main allant farfouiller sur elle ; Henri est d’ailleurs contrarié de ne plus la sentir près de lui. Elle finit par poser une petite boîte délicatement ouvragée qu'elle agrandit d'un simple mouvement de la main pour le faire devenir un coffret. Il se demande ce dont il s’agit cependant il lui semble reconnaître certains signes sur les armoiries. L'instant d'après, elle posait une petite clé juste à côté ainsi qu'une autre, bien plus grosse.

Aurore – « Tout ceci est pour toi... La petite clé ouvre le coffret... Mais je te conseille d'attendre plus tard pour l'ouvrir.... Mais tu fais comme tu veux... Et la clé la plus grande est celle de mon appartement. Je sais qu'il te faut encore du temps mais... J'ai besoin de savoir que tu es capable de venir me voir quand tu en as envie, Henri. »


Il a du mal à comprendre…. ou plutôt non il comprend très bien mais il commence à s’effrayer de ce à quoi il pense en cet instant précis ; pourtant, pourtant c’était un peu ce qu’il espérait, ce dont il rêvait en la retrouvant ici. Peut-être ne s’attendait-il pas à ce que ce soit si limpide, à ce que cela se résume « simplement » à un choix simple et sans faux-semblants ou fuite possible.

Henri – « Ce coffret….. je le connais n’est-ce pas ? Et il a un rapport avec tout ça…. mais je ne dois pas l’ouvrir maintenant parce que…… parce que sinon il se mettra entre nous. Je crois que je commence à comprendre pourquoi… »

Il inspire profondément, et vient poser la main sur le fameux coffret ; il se sent soudainement mortellement sérieux et l’intensité de son regard vient frapper les deux yeux ambrés d’Aurore : en cet instant il a besoin qu’elle puisse lire tout ce qu’il y a en lui, la vérité et seulement la vérité.

Henri – « Le temps….. le temps nous n’en avons jamais eu Aurore ; je me rappelle du premier jour où je t’ai rencontrée, et du premier regard que nous avons échangé. J’ai su, comme on ne le sait qu’une fois dans sa vie, que tu serais celle que je voulais à mes cotés. Toi par contre tu as été un petit plus têtue….. »

Il sourit, se rappelant la cours effrénée et catastrophique qu’il lui avait faite, tous les « exploits » qu’il avait accomplis et tous ces petits moments si chers, quand il s’acharnait à ce qu’elle lui offre un sourire. Paradoxalement c’était avec elle, alors qu’elle lui démontrait être la plus difficile de ses conquêtes, qu’il avait ressenti cette certitude profonde qu’au final, à la fin des fins, ils s’appartiendraient.

Henri – « Cet appartement…. cet appartement je ne veux pas y vivre et je ne veux pas non plus que tu y restes ; c’est trop tôt mais c’est avec toi que je veux être, dans un endroit qui sera de nouveau chez nous. En attendant….. en attendant je prends cette clé mais tu dois me montrer le chemin »

Il la prend, et la clé et sa main, et il lui murmure doucement

Henri – « emmène-moi Aurore, emmène-moi maintenant là où tu es en attendant qu’on se retrouve…. Viens, nous partons »
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMar 27 Nov 2007 - 22:56

Aurore -Et bien... Ma journée... Encore un débreafing inintéressant durant lequel je me suis encore fait draguée par l'un de mes collègues... Des papiers et encore des papiers. Et après t'avoir laissé à l'Ecole, je suis rentrée chez moi et je me suis mise en devoir de ranger mon appartement qui était encore encombré de tous les cartons et autres objets... que j'y avais envoyé, il y a quelques années plus tot.

PAF!

Le bruit caractéristique d'un verre qui explosait sous une trop grande pression l'informa bien avant que les objets sur la table se mettent à léviter, que sa légère plaisanterie venaient d'être mal... très mal comprise par son jaloux de mari. Et le sourire qu'il lui dédia ne fit qu'accentuer son impression qu'elle aurait encore dû se taire. Enfin... tant pis. Elle avait voulu "surfer" sur sa vague d'humour pour alléger l'atmosphère mais il n'avait pas suivit... Tant pis. L'air à présent calme, presque stoïque, elle attarapa d'autorité la main d'Henri et la tira jusqu'à ce qu'il ait le bras tendu. Un regard noir lancé à son enconte l'informait qu'il valait mieux qu'il ne bronche pas d'un poil.

Ni une ni deux, elle se mit en devoir de retirer les morceaux de verres qui n'avaient pas manqué de créer des plaies sur sa main. Elle plissa le nez. Quel idiot... Sur ce domaine là, il n'avait pas changé, il était toujours autant capable de passer de l'humour à la plus sombre jalousie... et idiotie. Mais elle ne parvenait pas à lui en vouloir. D'ailleurs, un léger sourire flatté ne tarda pas à flotter sur ses lèvres tandis qu'elle continuait à faire un tas de petits éclats de verre sur la nappe... autrefois d'une blancheur immaculée.


Henri – « Ah oui ? C’est…. c’est intéressant dis-moi ; moi qui m’inquiétait de te savoir sur le terrain, je suis vraiment rassuré maintenant. Ton… ton appartement ? oui, oui bien sur il fallait bien te loger en attendant que… mhhh bref, et heu il est bien, tu en es contente ? »

Elle haussa un sourcil tandis qu'elle attrapait sa serviette encore propre et qu'elle entourait la main d'Henri. A défaut d'avoir sa baguette ou une potion pour le soigner sur place, il allait devoir attendre un peu. Elle fit un noeud puis éleva la main jusqu'à ses lèvres où elle déposa un baiser léger sur le bout de ses doigts avant de relâcher la main prisonnière.

Aurore -Bien sûr Henri... Je crois que là de suite, tu préfèrerais savoir que je suis sur le terrain plutôt qu'être cloîtrée au ministère à me faire draguer... Mais si cela peut te "rassurer", je ne suis que rarement présente aux réunions. Je suis plutôt en train de courir par ci par là... Enfin, rien de bien dangeureux... Pour ce qui est de mon appartement... Il est suffisamment bien pour que j'ai accepté de le prendre... Et j'en suis assez contente... même s'il y manque quelque "chose" pour que j'ai l'impression d'y être chez moi...

Un bref regard au fond du sien, informa Henri que c'était lui qu'il manquait. Bien entendu, elle ne voulait pas sous entendre qu'elle voulait qu'il vienne habiter avec elle dans cet appartement... Elle lui signifiait simplement son envie d'être à nouveau avec lui... Vraiment avec lui. Quelques instants plus tard, elle lui sortait le coffret qu'elle avait récupéré après avoir tué le chef du Cercle. Elle savait ce qu'il y avait enfermé dedans... Malgré tout ce que cela pouvait sous entendre par la suite, elle se devait de lui rendre.

Henri– « Ce coffret….. je le connais n’est-ce pas ? Et il a un rapport avec tout ça…. mais je ne dois pas l’ouvrir maintenant parce que…… parce que sinon il se mettra entre nous. Je crois que je commence à comprendre pourquoi… »

Soudain silencieuse et terriblement sérieuse, elle acquiessa. Elle eut un sourire léger et termina son énième verre de vin de la soirée.

Henri – « Le temps….. le temps nous n’en avons jamais eu Aurore ; je me rappelle du premier jour où je t’ai rencontrée, et du premier regard que nous avons échangé. J’ai su, comme on ne le sait qu’une fois dans sa vie, que tu serais celle que je voulais à mes cotés. Toi par contre tu as été un petit plus têtue….. »

Aurore -Si peu... si peu... Mais non. Je le savais aussi... Mais... Tu étais particulièrement maladroit et je n'avais pas envie de te tomber dans les bras aussi facilement. Ta réputation de tombeur était arrivée bien avant toi... Quand j'ai réalisé que... je t'aimais... Je ne voulais pas faire partie de ta liste de conquête. Je voulais être ta femme ou rien.

Elle eut un sourire amusé et à la fois terriblement sincère. Inconsciemment, elle avança sa main vers la sienne et se figea légèrement quand il lui répondait.

Henri – « Cet appartement…. cet appartement je ne veux pas y vivre et je ne veux pas non plus que tu y restes ; c’est trop tôt mais c’est avec toi que je veux être, dans un endroit qui sera de nouveau chez nous. En attendant….. en attendant je prends cette clé mais tu dois me montrer le chemin »

Aurore -Je sais Henri. Je veux que tu puisses y venir... Je ne te demande pas d'y vivre avec moi.

Sa réponse fut un peu sèche mais elle l'adoucit d'un sourire alors qu'il attrapait la clé et sa main. Elle frémit tandis qu'il lui demandait de l'emmener et de lui montrer son appartement. Gracieusement, elle se leva et attendit qu'il en fasse de même. Elle attrapa le coffret et sa clé et au moment même où elle les faisait transplanner en dépit de l'interdiction de l'endroit, quelques gallions apparaissaient sur la table.

Quelques instants plus tard, ils étaient dans un couloir, devant une porte délicatement sculptée. Ils étaient dans un immeuble moldu mais elle avait enchanté le coin pour que les modlus pense que c'était un simple compteur électrique et que le bruit des divers tansplannages passe pour quelque chose qui tombait au sol. Elle désigna la porte d'un mouvement de visage et dit d'une voix tranquille.


Aurore -Vas y... Ouvre.

Sourire. La porte ouvrait sur un hall aux couleurs claires dont les murs étaient couverts de petits cadres enfermant des peintures aux couleurs vives. Un immense miroir sur la droite dissimulait habilement la porte qui donnait sur la pièce où elle rangeait les manteaux de ses (très) rares invités tandis que la porte de gauche donnait sur... pas la peine de savoir. Le hall donnait sur une grande pièce lumineuse à l'ambiance sereine mais au style assez épuré où il y avait un bon nombre d'objets connus par Henri. Il y a avait deux portes sur la droite et deux autres sur la gauche. D'un côté la cuisine et son bureau... de l'autre sa chambre qui elle même donnait sur sa salle de bain et sa bibliothèque.

Aurore -Bienvenue, Henri.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMer 28 Nov 2007 - 21:53

En soi il y avait quelque chose de touchant, et peut-être d’un peu ridicule, à voir ces deux jeunes gens, déjà adultes et éprouvés, partir, fuir presque, du restaurant avec cette précipitation endiablée et vive qui laissait présager les plus grandes attentes à combler. Oh certainement les deux bouteilles de vin largement consommées avaient peut-être eu leur rôle à jouer dans la forme, mais sur le fond ils partirent aussi vite simplement parce qu’ils avaient tous les deux besoins d’être vraiment ailleurs ; dans un endroit plus important et voire encore plus serein que ce restaurant où finalement une sorte de tension ne cessait de se faire ressentir……

Henri se laisse guider plus qu’il n’accompagna véritablement Aurore, laquelle le dirigeait avec la fougue et la vivacité d’une étoile flamboyante ; ça lui rappelait leurs premières mois, et même peut-être leurs tous premiers jours où elle ne cessait de le surprendre et de le ravir par l’amplitude et la gaieté de sa spontanéité un peu enfantine et si amoureuses. Lui était toujours d’un caractère beaucoup plus « timide », un peu hésitant, même si à l’heure dite il était plus ardent qu’un volcan.
Amusé, de nouveau sous le charme de son épouse, il transplana hors du restaurant, serrant gentiment sa main dans la sienne ; quelques instants plus tard ils atterrissaient en douceur dans un immeuble, moderne et tout ce qu’il y avait de plus moldu. Ils faisaient face à une magnifique porte sculptée, doté de symboles qu’Henri connaissait bien : des bénédictions pour ceux qui habitaient entre les murs, des résurgences illustrant l’ascendance glorieuse de l’habitant et enfin un message de bienvenue pour tous ceux qui « entraient de la part la volonté du maître des lieux ». Ils avaient eu une porte semblable dans les Carpates, pourvue des enchantements de rigueurs néanmoins et qu’ils avaient pratiquement fabriqués de leurs mains.

Aurore – « Vas y... Ouvre »

Il hésita un instant, comme si il devait se préparer à répondre à un défi ou à une épreuve inconnue ; le sourire d’Aurore était chaleureux et rempli de tendresse cependant, même si il venait de lui demander de lui montrait là où elle dormait (il n’arrivait pas à se résoudre à dire « là où elle vivait ») il n’ignorait pas que franchir le seuil était un acte important pour elle. Mais il en avait besoin, et peur également mais infiniment plus besoin et envie. Lentement il pénétra alors dans le fameux appartement, pour découvrir un lieu charmant et agréable ; des couleurs chaudes et accueillantes remplissaient les lieux, tandis qu’une vaste véranda offrait une vue fabuleuse sur Londres : la nuit s’était posée et l’on pouvait comprendre qu’on était dans le cœur d’une grande et lumineuse belle ville dont les hautes tours venaient enrichir le ciel de leurs feux. Elle et lui avaient toujours beaucoup beaucoup aimé ces lieux et ces endroits où ils pouvaient avoir de telles vues : aux Carpates leur maison dominait une vaste vallée et un paysage champêtre de première beauté.

Aurore – « Bienvenue, Henri »

Elle était venue s’approcher tout doucement de lui, tandis qu’il laissait son regard pénétrer et comprendre son appartement ; sa présence lui procura un frisson familier et il lui sembla entendre ce qu’elle signifiait par « Il est suffisamment bien pour que j'ai accepté de le prendre... Et j'en suis assez contente... même s'il y manque quelque "chose" pour que j'ai l'impression d'y être chez moi... »
Lui aussi maintenant avait un peu l’impression de s’y sentir bien, et peut-être de pouvoir y rester un peu…. Cette place avait un charme et une convivialité certaine, à l’image de la maîtresse de maison. Lentement il laissa tomber sa main pour venir rechercher ses doigts et reprendre la douce paume d’Aurore.

Il s’arrêta néanmoins en découvrant l’un de ses bibelots ; un grand tableau, très grand tableau de pied pour tout dire, qui lui semblait être terriblement familier. Il représentait une magnifique jeune femme à le chevelure blonde, en robe de mariée, portée par le bras d’un grand jeune homme aux yeux d’acier et habillé pour le même cérémonial. L’Henri et l’Aurore de leur mariage les regardaient, inanimés magiquement mais doté du sourire le plus heureux du monde.

Henri – « Notre tableau….. je croyais l’avoir détruit en même temps que notre maison et pourtant…. tu as réussis à le ramener ; à nous le ramener »


L’émotion le gagnait peu à peu maintenant que chacune des minutes de ce merveilleux jour lui repassait devant les yeux ; l’explosion de joie et de bonheur quand on les avait annoncé « mari & femme », la joie et le sourire d’Aurore, la perfection de l’instant……
La gorge nouée il la prit dans ses bras et enfoui son visage dans sa chevelure, à la recherche de ses lèvres, et en murmurant son nom tel un naufragé qui redécouvrait la terre ferme après un long exil.
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyMer 28 Nov 2007 - 22:41

Ils étaient si proches à cet instant... et pourtant, elle avait toujours l'impression de le chercher, comme si le contact n'était pas encore entièrement établit. Néanmoins, il était là, dans son appartement qu'elle avait du mal à nommer "chez moi". Elle y était seule alors qu'elle ne désirait qu'une chose: qu'il y soit. Et à cette heure, Henri y était. Elle l'observait silencieusement tandis qu'il laissait son regard errer et comprendre cet endroit qu'elle avait "fait" en fonction de leurs retrouvailles. Sa seule présence emplissait le vide volontaire qu'elle avait laissé dans ce lieu. Pour un peu, elle aurait eut envie de lui demander de vivre ici ou du moins de rester... Mais il n'était pas temps et pour tout dire, l'idée de s'entendre dire qu'il n'était pas encore prêt la tétannisait.

Avec reconnaissance, elle le laissa prendre sa main et ne pu s'empêcher d'avoir un sourire attendrit quand il découvrit le tableau, leur tableau. Elle l'avait toujours adoré et le chérissait presque autant que son alliance et pendant quatre ans, elle avait du vivre avec son souvenir. Elle retint un frisson.


Henri – « Notre tableau….. je croyais l’avoir détruit en même temps que notre maison et pourtant…. tu as réussis à le ramener ; à nous le ramener »

Aurore -Oui.

Une réponse simple pour quelque chose qui ne l'était pas vraiment. Elle ne faisait que lui cacher la manière dont elle l'avait récupéré. En réalité, Henri n'avait détruit qu'une copie des objets auxquels ils tenaient le plus. Quelques jours avant de partir, elle les avait transféré dans cet appartement qu'elle avait acheté sous un faux nom et pour l'occasion. Même si jamais elle n'avait pensé que son départ eut autant de conséquences pour Henri... Elle n'avait pas été suffisamment folle pour ne pas prévoir qu'il allait tout détruire.... Mais tout cela, il n'avait pas besoin de le savoir. Le tableau était là... tout comme une quantité impressionnante de leurs objets... La question viendrait peut être un jour mais pour l'instant...

Pour l'instant... Elle se retrouvait dans les bras d'Henri, occupée à lui offrir ses lèvres pour un tendre baiser. Sans trop s'en rendre compte, elle se laissa aller un peu plus contre lui, laissant glisser ses mains sur son dos. Dans son esprit, ce baiser revêtait une signification étrange, faite de pardon et de rédemption. A quelques part, elle avait l'impression de revivre leur premier baiser, sauf que là, ce n'était pas une petite dispute qui venait de les opposer... Ce baiser- là signifiait son retour et probablement, leur envie commune de vivre à nouveau ensemble. Quelques secondes plus tard, elle se résolu à l'arrêter. D'un geste délicat, elle posa son index sur les lèvres de son époux et murmura, le regard brillant.


Aurore -Henri...

Elle n'ajouta rien de plus. Hors de question de lui demander ce qu'elle devait comprendre... même si elle mourrait d'envie de le savoir. Elle se contentait de profiter de ce qu'il acceptait de lui donner. Elle ne pu s'empêcher de lui offrir un sourire lumineux en faisant glisser son doigt sur ses lèvres. A peine son doigt glissa t'il sur sa peau qu'elle déposait ses lèvres sur les siennes, à nouveau. Elle n'avait pas pu s'en empêcher.... malgré tout ce qu'elle s'était promit. Elle espérait simplement qu'il y réponde, qu'il la serre un peu plus contre lui. Finalement, elle recula son visage.

Aurore -Pardon...

Elle rougit et baissa les yeux... comme quand elle était revenue. Elle craignait sa réaction. Elle craignait encore l'entendre dire "laisse moi du temps"... Mais n'avait il pas dit qu'ils n'en avaient jamais eu?
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyJeu 29 Nov 2007 - 22:02





**************


Quelques semaines auparavant, dans l’Ordre

- Le destin s’alourdit au-dessus de nous…..
- Dans 5 minutes tu vas nous dire qu’une tempête approche
- Il a raison, moi aussi j’ai remarqué que ça changeait : ils deviennent nerveux, ils s’agitent
- Et alors ? C’est logique vu leurs situations ; encore quelques mois de ce régime et on pourrait enfin déclencher l’éviction……
- Je n’aime pas ça, ils ne sont pas stupides, ils savent qu’ils doivent réagir ; ils vont préparer quelque chose et ce sera pour bientôt
- Les maraudeuses, les mangemorts, leurs fidèles…. ça ne va pas, ça ne va pas du tout ; on pensait qu’ils s’entredéchireraient et au lieu de ça ils s’unissent
- C’est temporaire, les crocodiles ne peuvent pas collaborer durablement ; il faut qu’on accentue la pression sur eux, jusqu’à ce qu’ils se retournent les uns contres les autres
- Il leur faut plus de pouvoir…. Ils vont vouloir reconquérir ce qui était à eux ; devenir intouchables, et nous détruire
- On doit se tenir près, être encore plus vigilant qu’avant ; quand il est blessé le dragon n’en devient que plus redoutable
- Moi je dis que vous devenez paranoïaque ; vous pensez qu’ils vont faire quoi ? Attaquer le ministère, détruire l’université, proclamer la conscription ?


************************



Devant leur tableau, le tableau qui magnifiait la plus belle de leur journée à eux deux, Aurore et Henri se tenaient tendrement enlacés ; leurs lèvres venaient à leur rencontre l’une de l’autre, redécouvrant le plaisir et la douceur de leurs corps. Au-delà d’eux les lumières de la citée anglaise semblaient peindre leurs retrouvailles de feux et de l’éclat de leur joie ; un feux d’artifice était tiré au dehors, sans une occasion spéciale pour les moldus ou simplement l’envie de se divertir par un beau spectacle. Les multiples couleurs, rouge, jaune, verte et bleu baignaient gaiement dans l’appartement d’Aurore, entourant les deux amants retrouvés de lueurs fantomatiques qui tournoyaient au grès des figures imposés. Le bruit les berçaient, de même que les sensation retrouvaient, et les lumineux sourires des deux époux dans leur tableau.

Aurore – « Henri... »

A peine son doigt glissa-t-il sur sa peau qu'elle déposait ses lèvres sur les siennes, à nouveau. Leur baiser était tendre, véritable, passionné ; chacun d’entre eux en avaient envie et le désiraient tout aussi fortement qu’ils mesuraient son importance. Pourtant, après quelques secondes où ils commençaient à se laisser aller, elle recula finalement son visage.

Aurore – « Pardon... »

Henri la serra plus fortement, l’entourant maintenant de ses puissants bras et détournant le regard d’Aurore du tableau ; le passé était le passé, si beau et si merveilleux avait-il été il était désormais temps pour eux d’écrire le présent et l’avenir, et défier l’usure du temps.

Henri – « Je suis là, et toi aussi….. Nous ne nous perdrons plus Aurore, plus jamais ; je te le promets »


Leurs lèvres conjointes scellèrent cette promesse alors que des frissons de l’électricité de leur puissance magique commençaient lentement à envahir et la pièce et leurs deux corps, enfin réunis ; plus tard dans la nuit, l’union serait complète.


******************


Au petit matin, juste après l’aube.


Henri caressait tendrement la chevelure dorée de sa femme, promenant un regard quasi-émerveillé sur chacun des objets qu’il rencontrait ; cela faisait si longtemps qu’il avait oublié cette sensation d’immense bien-être, de quiétude absolue, qui le prenait après avoir été auprès d’elle.

Ce fut un supplice, de nouveau, de s’arracher à cette douce étreinte pour aller se rhabiller et prendre le chemin du retour.

Non sans cependant avoir pris la peine de déposer un dernier baiser sous la joue voluptueuse d’Aurore.
Ainsi qu’un petit mot.


Ma chérie,
J’ai préféré te laisser te reposer, Merlin sait que tu auras besoin de tes forces pour aller retrouver tes collègues auror et le « terrain ». J’ai beaucoup de mal à te quitter mais je sais que nous allons vite nous revoir, d’ailleurs que dirais-tu de nous retrouver après-demain ? Poudlard devrait sûrement pouvoir se passer de moi….

Il faudrait aussi, si tu es d’accord bien entendu, commencer à se chercher un véritable appartement : je ne nous vois pas vraiment vivre dans celui-ci même si il est décoré à merveille. J’ai gardé celui hérité de la famille mais il n’est pas franchement habitable pour l’instant et de toute manière nous aurions sans besoin de prendre quelque chose de vraiment nouveau……

Prend soin de toi et reste prudente

Je t’aime

Henri





Il la quitta alors, conscient qu’attendre de la revoir pendant 2 jours seraient dur. Mais en réalité il la reverrait beaucoup plus vite que cela, le jour même à vrai dire.

Car quelques heures plus tard les mangemorts de Mustang menaient leur attaque contre le ministère de la magie……
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MessageSujet: Re: L'Aurore nouvelle [TERMINE]   L'Aurore nouvelle [TERMINE] EmptyJeu 29 Nov 2007 - 23:45

Henri – « Je suis là, et toi aussi….. Nous ne nous perdrons plus Aurore, plus jamais ; je te le promets »

Une promesse... Scellée par un nouveau baiser. Elle se sentait renaître au fil des secondes, sans dire un mot, se contentant de ressentir l'instant. Les gestes si longtemps oubliés furent retrouvés avec la même délicatesse que les premiers jours... les premiers mois... les premières années... avant que... Avant que rien. Ils s'étaient retrouvés et cela, rien ne pouvait le leur enlever. Lentement, avec tout l'amour qu'elle lui vouait, elle se laissa porter vers lui.

Quelques heures plus tard, elle était blottie contre lui, errant dans ses rêves. Elle soupira à peine quand il se leva. Un sourire heureux flottait sur ses lèvres et il ne s'effaça pas quand il disparu, quelques minutes après. Lorsqu'enfin, elle s'éveilla, elle fut surprise de sentir la place froide à ses côtés. Elle fronça les sourcils, se demandant vaguement où il avait bien pu aller. La lettre qu'elle trouva à ses côtés lui arracha à peine un sourire.

Elle aurait nettement préféré qu'il soit à ses côtés à son réveil plutôt que de découvrir l'appartement vide, déserté par ses affaires et sa présence.... Mais... le second paragraphe lui fit rater un battement. Il voulait qu'ils trouvent un nouvel appartement... pour eux deux... Merlin... Qu'elle avait rêvé de le retrouver, de reprendre sa vie avec lui là où elle l'avait volontairement arrêté pour autre chose. Elle resta un long moment pensive devant la lettre de son époux.

Néanmoins, elle finit par s'arracher à la chaleur de sa couche. Moins d'une heure plus tard, elle était prête et, assise à la table de la cuisine, un café fumant devant elle, elle se mit en tête de lui rédiger un petit mot.

Mon adorable Henri,

J'avoue que j'ai été triste de ne pas te voir au réveil. Je sais que je suis censée te remercier d'avoir pensé à mon sommeil, mais tu sais pertinemment que je ne le ferais pas. Tu n'avais qu'à être présent ce matin. Toujours est il que je serais ravie de te voir après demain... Est il nécéssaire que je réfléchisse à un endroit où nous retrouver ou as tu d'ores et déjà une idée?

Pour ce qui est du nouvel appartement... Tu connais déjà ma réponse, non? Mais quelque chose me chiffonne... Vas tu pouvoir partir de l'Ecole le soir, pour vivre avec moi? Enfin... Si c'est bien cela que tu me proposes. Si tu savais combien j'ai rêvé de cet instant... Reprendre notre vie à deux, te retrouver le matin... Promets moi que cette nuit n'était qu'un prélude à tout cela, Henri.

Prends soin de toi.

Je t'aime.

Aurore


Le temps de trouver un hibou pour envoyer le mot et elle transplannait pour le ministère. Quelques heures plus tard, elle hurlait après ses "collègues", faisant face aux Loup Garous qui avaient prit d'assaut le second niveau du ministère de la magie...
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