Surprise party

Les gicleurs à incendie inondant toujours la pièce, jumelé à un flambios retentissant, des nuages de vapeur envahirent la pièce. Comme si ce n’était pas suffisant, une volée d’oiseaux noirs se jetèrent sur Matthews

Samuelle gardait Lareless… Ah baaa… elle se débrouillerait bien seule un instant… Ce n’était pas un poufsouffle non plus, mais bon… La fantôme fit appel à sa meilleure nature en se mettant en colère. Une colère noire… L’ectoplasme doré de la fantôme prit de la consistance, protégeant l’élève des corbeaux… « Allez, stupéfies-moi tout ça! » encouragea-t-elle Matthew.

Alors que personne ne s'y attend, dans les couloirs du ministère, on sent un froid nous envahir, une froid glacée... Ce dernier nous prend les poumons, nous rappel de mauvais souvenirs... Les détraqueurs arrivent... Tout le monde le sait, tout le monde le sent, mais personne ne peut rien y faire. Leur démarche glissante nous fait toujours plus ou moins peur et le râle qui s'échappe de leur bouche, du moins ce qui leur en sert, nous prend par les tripes. Aïe... Que se passe t il ? Ils ne manquaient plus que ça. A tous les étages, à tous les lieux du ministère, on entend des hurlements... Le chaos est il tombé sur le ministère. OUI !

- La garce... Elle m'a glissé entre les pattes... Déglutit le Mangemort. Il va pas être trop content, celui là ! Dit il en pensant à Jan.

Le Mangemort se retourna pour apercevoir qu'un ectoplasme venait de pénétrer dans les lieux. Un sourire à ses lèvres, il brandit sa baguette vers ce dernier, puis, informulémant, il lui lança un sort qui n'eut qu'un effet : Un repousse ectoplasme particulièrement bien gonflant pour tout fantôme qui se respecte. Le Mangemort eut un moment de stupeur lorsqu'il vit un détraqueur arrivait. Surpris, il ne put s'empêcher de reculer jusqu'à un mur pour faire apparaître un patronus qui se nicha sur son épaule. Un perroquet.

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SSssiiiiuuu. ZTAP ! Kim venait de traîner le corps de Kahei le long d'un couloir pour l'enfermer dans une pièce qui se révélait être des sanitaires. Il n'était pas mort, juste sérieusement amoché. Mis sous impérium, Kahei était allongé sur le parterre carrelé, où l'on entendait un tuyau gouté dans l'un des chiottes. Avançant dans le couloir à la recherche de Jan, Kim sentit cette présence détraqueresque qu'avait prévu Heinrish, car il les avait sommé à les rejoindre. Faisant appel à son patronus, un tanuki, ce dernier faisait le tour de Takeshi avec un petit air maléfique.

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- Il y en a des milliers. Lesquels en particulier voulez-vous ?
- Ah-ah. Un comique... Il ne manquait plus que ça. A quand le troubadour ?

Un sourire sur ses lèvres, Van Derful connaissait assez bien Lightmyst de réputation. Un peu à côté de la plaque du monde, ce dernier semblait hanter ce département plus que d'y travailler. Enfin, bon.

- Commençons tout simplement par me donner l'endroit des prophéties y compris celle que vous avez caché. Naturellement, cela va de sois. Je suis persuadé que vous allez me mener sous une piste totalement fausse, ou alors, que vous allez vous jouer de moi d'une quelconque façon. Je m'attends également à ce que vous ne dites rien, ou que vous appeliez du renfort. Un sourire dévoila ses dents, bien que Lightmyst ne pouvait le voir. Je suis prêt à tout. N'ayez crainte, je ne veux pas vous tuer. Je veux juste prendre le contrôle de ce département sans trop de casse. Vous savez, tout comme moi, qu'il est crucial qu'un tel département existe....

Les détraqueurs n'en étaient pas encore là.

Xoramen déteste se tirer de la sorte, mais elle avait d'autres plans que de faire mumuse avec un crétin de mangemort. Mais elle n'était pas allée bien loin, stopée par des détraqueurs. Elle détestait ces créatures. Bon, qui pouvait les aimer de toute façon.

L'année de sa première quatrième année lui revient. Les douleurs aux poumons, la cage thoraciqui qui semble être broyée à chaque toux, chaque respiration qui brûle la gorge et sa mère qui la regarde, visiblement ravie de la voir souffrir. Pire, Jali qui ne fait rien.

- Toi, va te faire foutre ! Spero Patronum !

Xoramen n'avait jamais été douce et délicate, surtout pas quand elle était contrariée... et elle était contrariée. Ses plus beaux souvenirs ? Ils était plusieurs, mais à ce moment elle pense à quelques mois d'extase avec le Soleil.

La chèvre argentée jaillit du bout de la baguette et fonce tête baissée vers le premier Détraqueur, l'envoyant s'écraser sont un mur. La chèvre s'axcite et cherche une autre cible, tournant autour de celle qui l'a invoqué. Xoramen pointe sa baguette et le chèvre exécute. Saleté de Détraqueurs, aucun n'allait l'approcher !

Elle débouche dans une pièce où elle reconnaît Lareless et un autre quelqu'un de l'Ordre, ainsi que quelque mangemorts... mort ou vif.

- Belle journée, n'est-ce pas ?

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PNJ LIGHTMYST

Euh... non, Lightmyst était sérieux. Il répondait sincèrement. Il hausse un sourcil, qui apparaît soudainement au-dessus de ses montures de lunettes aux verres épais. Ah, il ne voulait pas de casse. Lightmyst jette un regard autour. Au loin, il entendent le brouhaha des niveaux au-dessus.

- Pas de casse ? Il est un peu trop tard pour ça... Ses doigts s'agitent à nouveau, il regarde autour de lui, nerveusement. Je peux vous dire où ils sont. Mais ça ne vous apportera rien. Je ne pourrai rien faire de plus que vous montrer. Et vous non plus vous n'y arriverez pas, même avec toute votre magie.

Le regard de chouette de Lightmyst est des plus sincère.

hj: avec les détraqueurs, retraite anticipée. Désolée Yon.

La vapeur qu'il y a dans la pièce est étouffante. Entre le serpent de flamme éteint par les litres d'eau qui tombent des gicleurs, ca fait comme un sauna. On ne voit plus rien!

Une chaise par contre ceuille le mangemort en plein torse. Se précipitant vers Matthew qui a stupéfixé ses corbeaux, elle l'aggrippe par la manche en même temp que la brume se fait plus froide, glacée... S'insinue dans ses os en même temp que la terreur. Elle ne sait pas ce que Yon fait en cet instant précis, mais elle prie pour qu'il se pousse lui aussi. Mpeme si elle veut le tuer elle-même, elle ne lui souhaite pas de recevoir le Baiser.

Elle se concentre, pense à ses années à Poudlard avec ses 4 amis. Le quintet... Ca lui a toujours donné du courage. Luo si mystérieux... César, si lunatique et naif... Kaitz, insouciant et désinvolte, Muelle...

Le regard d'émeraude se pose dans l'or liquide un bref instant. L'ectoplasme peut sentir une forte bouffée d'affection informulée venant de l'italienne.

Spero patronum!

Une panthère d'un blanc étincelant fuse de la baguette, tourne autour de Less pour la protéger des détraqueurs.

Viens Matt... On ne peut plus rien faire. Malacci, bouge ton gros cul!!

Dit elle en le tirant vers elle. Elle percute alors quelqu'un. Son patronus vacille un peu, mais elle réussit à maintenir sa concentration.

Belle journée, n'est-ce pas ?

Un sourire chaleureux acceuille la gitane et la chèvre.

Oui, c'est un crime de rester enfermé. Tu viens prendre l'air avec nous?

La fantôme reçu le sortilège de plein fouet, l’onde magique lui ébouriffant l’ectoplasme. Elle se retourna, avisant qui avait bien pu lui lancer un maléfice et découvrir un mangemort tremblant de peur : « hé, gamin, les fantômes ne sont pas affecté par la magie… tu savais pas? » fit-elle insolente, s’approchant de lui pour lui faire perdre sa concentration. Son patronus se dissipa. Normalement, Sam se serait fait un plaisir de le narguer un peu plus, mais le moment présent ne lui en laissa pas le loisir. Détraqueur, avec un S.

Samuelle traversa le petit groupe formé de par Less, Matt et Xo : « Fini le papotage, sortons d’ici… Peut-être Monsieur la langue de plomb désirera se joindre à nous? »invita-t-elle Walsh.

Elias, qui se tenait tant bien que mal, droit, et gardait son attention. Pour protéger du mieu qu’il pouvait ces deux personnes. Celle-ci fut perturber lorsqu’un mangemort, il en était sur, lui tapota l’épaule. Sa hanche, lui faisait mal, mais il se retourna sa baguette bien en vue.

Mangemort_ « Hey, Walsh. Laisse les danser ensemble, tu veux ? Joutons ensemble. »

Sans nul doute, Elias eut reconnu l’intonation arrogante, puissante, noble et gracieuse qu’était la voix d’un mangemort bien connu. Sa tête avait été un jour mis à prix. Une bonne dizaine de millier de gallion. Mais son nom ne lui revint pas à l’esprit. Il ne dit, mot, regardant toujours droitement les yeux derrière le grande chapeau qui cachait le visage du mangemort. Il eut un sourire. Bien sur, qu’il connaissait cette voix. C’était l’un de ces collègues. Il n’avait jamais réussit à sympathisé réellement avec lui. Pravda. Mais il en connaissait un rayon, sur ce …

Pravda_ « Confrigo ! »

Elias Walsh_ « Inspecto ! »

Le Confrigo, explosa sur l’amure qui venait d’apparaître. Cependant, la force du sortilège projeta Elias au sol. Il pointa sa baguette d’une rapidité sans faille, et lança un stupéfix. Mais Il avait déjà prit la fuite. Il se releva observa de chaque côté de lui ce qu’il se passait. Laissant, pendant quelques secondes La directrice, mais il sentit soudainement, une vague de froid, le transpercer. Les détraqueurs. Un épais nuage de vapeur, ajouté à la brume glacée des mangemort empêcher toute visibilité. Il prit une grande inspiration.

Elias Walsh_ « Par la barbe de Merlin ! SPERO PATRONUM ! »

Sa voix résonna en écot dans la salle, et un majestueux lion, sortit de sa baguette. Illuminant, et soudain, ce fut comme une chaleur presque douillet qui entourait la pièce. Accompagné d’une chèvre et d’un tigre. L’un étant de sa collègue Xoramen, et l’autre de la jeune directrice de Gryffondor. Il jaugea la salle, les seuls mangemorts qu’il pouvait apercevoir était allongé sur le sol, pétrifié ou ensanglanté. Il toucha sa poitrine pour vérifier que le pendentif était toujours présent. Celui-ci était la clef, de son bureau et de ses recherches. Il regarda quelques mètres plus loin le groupe formé par Less, Matt, Xoramen et le Fantôme de Poufsouffle.

Samuelle Daee_ « Peut-être Monsieur la langue de plomb désirera se joindre à nous ? »

Il hissa un sourire, se rapprocha du petit groupe. Et dit :

Elias Walsh_ « Avec Plaisir. Puis s’adressant à Xoramen, a qui il avait aussi très peut parler en dehors du travail, dans sa courte carrière de Langue de Plomb. Auriez vous vu Lightmyst et Pravda ? Enfin, ou qu’il soit. Nous devons partir. »

Détraqueurs. Mustang m'avait prévenu. Un instant d'inattention. Mes deux adversaires prennent la tangeante. Pas de quoi s'affoler. Maintenant ce sont des hors la loi. Nous avons atteint l'objectif.

J'aurais tout le loisir de m'occuper de cette Mainella plus tard.

OMBRE-SPERO PATRONUS

Un grand corbeau m'assure. Un regard au sol. Bryce est morte. Peut-être Jen...Je le retourne de mon pied. C'est Hale qui va être content. Il n'a jamais pu se l'encadrer.

OMBRE-Flambios.

J'ai jamais aimé les charognes. ça fait désordre. La porte se ferme derrière moi. Tiens...Envie de rire un peu. La plupart des gus du Ministère se sont barrés. Du moins ce qui ont pu. J'ajuste mon costard de reporter. La grande classe.

POUPEE TRASH-S'il vous plait...aidez moi...non...je...pitié...

Le baiser du Détraqueur quand on a Winchester à disposition? Ce serait quand même dommage. Un peu froid tout ça. Le corbeau chasse le spectre en guenille. Jolie poupée blonde. L'oeuvre de Keith ça. Je reconnais son style. Presque artistique. Négligé. Travaillé. Et puis il a toujours eut un truc avec les blondes ce malade.

Un genoux à terre. Pauvre petite robe de dentelle. Vieux rose. Délicat. Fragile. Adorable. Mais déchiré. Tâché de sang. Un affreux bout de je ne sais quoi et je veux pas le savoir lui perfore le sein droit. sûr que sans médecin notre petite ballade en amoureux risque d'être compromise.

OMBRE- Chut! Je vais vous soigner ça.

Ses boucles blondes et emmêlée sont soyeuses. Une parfaite petite Claudia...Je la caresse , la rassure, la soigne, l'embrasse. Elle a peur. Elle ne comprend pas. Elle est fatigué.

POUPEE TRASH-Oui...vous êtes si gentil...

Elle ne se rend même plus compte. Elle aurait déjà crier sans quoi. Je fais ça vite. Je me relève.

MANGEMORT-Qu'est ce que tu fous.

Rictus. Je lui emboîte le pas. Mon cadeau pour Hale encore chaud et battant dans la main...

- Oui, c'est un crime de rester enfermé. Tu viens prendre l'air avec nous?

Même dans une sitiation pareille, Mainella conservait un humour qui plaisait è la gitane. comment prendre quelque chose de tragique et le rendre plus... banal. Si ça ne changeait rien à la situation, ça avait au moins le bon goût d'être divertissant et de peut-être troubler les adversaires.

- Fini le papotage, sortons d’ici… Peut-être Monsieur la langue de plomb désirera se joindre à nous?
- Avec Plaisir. Auriez vous vu Lightmyst et Pravda ? Enfin, ou qu’il soit. Nous devons partir.
- Quoi, vous en avez déjà marre ? Mais ça vient de commencer ! Malheureusement, j'ai perdu Lightmyst en chemin, mais vous connaissez son habitude d'apparaître derrière nous à tout bout de champs. Si le ministère est encore éclairé, c'est qu'il est encore debout. C'est un vieux de la vieille, faut pas s'inquiéter pour lui.

Oui, Lightmyst est un vieux de la vieille, mais de là à ne pas s'inquiéter pour lui, c,était un peu exagérer. Mais bon, il avait voulu faire cavalier seul, ben qu'il s'arrange... ou qu'il meurt. Elle avait fait son boulot et c'était elle qui devait être protégée dans ce cas là, pas Lightmyst.

Baguette à la main, elle pointe la sortie et lance un patronus chèvre qui fonce corne devant vers des détraqueurs. Lutte acharnée entre le monstre noir et la petite créature argenté.

PNJ LIGHTMYST

Le mangemort voulait voir ? Alors il allait voir.

- Bon, si vous voulez voir, venez.

Soudainement prompt et vif malgré son habituelle lenteur, il trimballe le mangemort dans de nombreux couloirs. De très nombreux couloirs... de trop nombreux couloirs. Il semble même à Van Derful qu,ils repassent quelques fois au même endroit. Un vrai labyrinthe ce département...

Quand Lightmyst entend Van Derful soupirer, il attend encore quelques secondes et au premier geste d'impatience de ce dernier, il s'arrête et pointe devant lui.

- Voilà, c'est là.

Un mur. Un mur tout ce qu'il y a de plus... mur... mais Lightmyst s'avance et pose la main sur le mur. L'illusion tombe et des leviers apparaissent. Connaissant les manipulations à faire, Lightmyst ne perd pas de temps et actionne quelques leviers. Lentement, les cliquetis et les grincement du mécanisme se font entendre, résonnant dnas tous le ministère, dans les mus de tous les niveaux, l'un après l'autre, de bas en haut. Longtemps ça dure. Très longtemps. Trop longtemps.

Et cet air ludique du directeur du département des mystères n'est rien pour rassurer le mangemort. Un peu plus et il ricanerait.

Un dernier " clok " ébranle tout le ministère et, dans le département des mystères, c'est étrangement silencieux. Lightmyst romp ce silence.

- Confrigo !

Eh non, il ne vise pas le mangemort, mais plutôt l'amas de leviers qui sous l'effet du sort explosent et font un immense trou dans le mur.

- Puissant,., murmure Lightmyst, visiblement estomaqué.

Puis il sourit. Il sourit. Pas un sourire comme on aime en voir. Plutôt un sourire qui fait soudainement se demander si on préfèrerait pas mieux être ailleurs.

- Hum... bon... adieu.

CRACK ! Il transplanne.

Lightmyst n'est plus.

Simultanément de ce qui se passe au 1er étage

- Fini le papotage, sortons d’ici… Peut-être Monsieur la langue de plomb désirera se joindre à nous?
- Avec Plaisir. Auriez vous vu Lightmyst et Pravda ? Enfin, ou qu’il soit. Nous devons partir.
- Quoi, vous en avez déjà marre ? Mais ça vient de commencer ! Malheureusement, j'ai perdu Lightmyst en chemin, mais vous connaissez son habitude d'apparaître derrière nous à tout bout de champs. Si le ministère est encore éclairé, c'est qu'il est encore debout. C'est un vieux de la vieille, faut pas s'inquiéter pour lui.

Au patronus chèvre se joint un patronus félin qui fonce droit devant eux.

Allez y, je garde vos fesses... Je vous suit.

S'ensuit une course endiablée parmis les bruits de rouages montant des tréfond du ministère. Quelque chose d'inconnu est à l'oeuvre.

Soudainement Less ralentit le pas, l'air se fait rare dans ses poumons tandis qu'elle a froid, très froid. C'est comme si la source de sa vie s'était éteinte.

Emportée par son élan, elle se pète le nez contre le sol. Les yeux d'émeraudes sont ouverts, ternes. Il n'y a plus de pouls ni de respiration. Juste un mince sourire sur sa figure inerte. Elle est morte en paix.

Une vie pour une vie, telle est la loi immuable.

Ils étaient tous partis en avant à la poursuite de la chèvre patronus.

« LARELESS! » le nom claqua comme un coup de tonnerre. La voix de la fantôme, habituellement chantante, avait eut cette fois le tranchant d’un couteau dans la nuit.

Étrange ironie, il n’y a jamais de témoin pour entendre les accents de la plus profonde détresse.

Samuelle empoigna le corps de sa meilleure ennemie, passa au travers, impuissante. Aucun sort ne lui avait été jeté. Elle était morte inexplicablement. Inexplicablement? Une vie pour une vie, se souvint-elle. « XORAMEN! » hurla-t-elle, tremblante de rage. Sa colère aidant, la fantôme transformée en esprit frappeur renversa le corps de Lareless, exposant ses traits. « ARGL!!! » Kaitz était mort quelque part.

Elias qui par l'entrin de Xoramen, ne quitta pas une seconde le Ministère. "Tant que les lumières sont allumés, le ministère tiendra". Suivit, d'un brouara, de roulement, de cliquetis. Elias compris ce qu'il se passait. Quelqu'un était dans la salle des prophéties. Ca ne pouvait être que Lyghtmyst. Pendant se labse de temps, ou Elias occupa son esprit à autre chose, le majestieux patronus avait disparut. Alors qu'il courrait, vers l'entrée secrette de son bureau protégé par un Fidelis, il sentit une vague de froid, le transpercer. C'était comme si, on le vidait de tout espoire de vivre. Il fallait penser à quelque chose de positif, de beau.

Elias Walsh_ "PATRONUS !"

La lumière qu'entourait le majestueux lion qui marchait 2 mètre devant lui, grogna pendant un moment, pui se tue. Le brouara s'arrêta, il se retourna, le visage tendu, mais rien. Cependant, il n'avait pas l'air de pouvoir contrôler, ces jambes qui se misent à courire. Il entendu un cris, il ne savait pas vraiment d'où il venait, mais lcette voix lui était familière. Il s'approchait de l'endroit où il l'avait entendu. Son patronus, le suivant à grand pas. Soudain, il vit une lumière blanche au loin. Il fit ce qu'il put. Mais arrivant au lieu du désastre, il ne vit qu'un corps allongé sur le sol et l'esprit frappeur qu'était Samuelle. Son visage se crispa, et ses narines se gonflèrent à l'image des dragons. Son patronus, aurait du disparaître, la rage le submergeait. Mais, au contraire, il devint plus lumineux qu'au par avant. Il poussa un léger soupir. Les détraqueurs, qui glissait autour de la jeune femme morte, partirent à toute vitesse.

Elias Walsh_ " Je vais la transporter dans un lieu plus sur, si vous le voulez bien. Nous pourrons y être plus tranquil pour quelques minutes du moins. "

Il n'avait aucun autre commentaire à ajouter, c'était peut être un peu trop neutre, mais il ne pouvait ajouter autres, choses. Il n'avait pas beaucoup sympatiser avec Lareless, qui était pourtant l'une de ces camarades. Il ne pouvait nier, cependant, que cette mort l'atristait profondement.

- XORAMEN!

Xoramen reconnaît la voix. C'est le genre de voix qui, sur ce ton, empêche toute tentative, empêche même tout idée de l'ignorer. Elle s'arrête sec et fait demi-tour. Elle s'arrête devant Samuelle et Lareless, regarde Samuelle, puis encore Lareless avant de revenir enfin sur Samuelle.

Elle vient de comprendre. Il n'y a pas vraiment de doutes à avoir. Même pas besoin de vérifier les signes vitaux, ça se sent. Comme un voile humide sur la peau. Xoramen dévisage Samuelle avec un mélange de crainte et une tentative bien téméraire de persuasion.

- Elle a choisit toute seule ! C'est sa faute à lui, pas la mienne !
- Je vais la transporter dans un lieu plus sur, si vous le voulez bien. Nous pourrons y être plus tranquil pour quelques minutes du moins.
- On a pas le temps, tranche-t-elle avec aplomb. Elle a fait son choix, y a un moment et on n'y peut rien. Venez ! Nous on ne peut rien. Qui de mieux placée que Daee ? Pas moi. On fout le camp.

Un long moment, la fantôme se laissa aller au désespoir. Dans le cœur de chacun, même le plus corrompu, se cache un peu de bonté. C’était sans doute ce qui rendait Samuelle si dangereuse, si imprévisible. C’était pour cette raison quelle avait pu s’attacher Harkaitz, Lareless, César… Samuelle prit une grande inspiration. Elle observa avec compassion le cadavre de son amie défunte, lui trouva un air paisible.

« Crois-tu qu’il soit juste que je sois sauvé? » lui avait-elle récemment demandé… « le prix en serait trop cher à payer » avait répondu l’amnésique… Une terrible blessure pour la fantôme, la voix de la raison, oui, le prix en était trop cher à payer et donc la question de justice devenait accessoire… Honnêtement, Samuelle connaissait sa valeur. D’un côté comme de l’autre, elle était perdante. Mais cette Lareless là, pleine et entière, elle, l’aurait sauvé, peut importe le prix, peu importe que ce soit juste. Samuelle avait toujours triché et c’était pour cette raison que Lareless l’aurait tout de même sauvé. L’amitié, c’est la plus grande triche qui soit. La fantôme réuni tout ce qu’elle avait de plus malhonnête et lui rendit la vie.

De sa main fine, elle emprisonna entre ses doigts l’âme de son amie, la gardant captive. Are you aching for the grave? Selon qu’elle accepte son sort ou non, l’âme, nom qu’on donne à l’étincelle de vie qui habite les vivants, s’attarde dans le monde matériel avant de se fondre dans les limbes. Are you aching for the blame? L’expression de la fantôme montrait sa désolation, celle d’une femme résolue à commettre malgré elle une infamie. Are you aching for the grave? Elle voulait croire qu’elle n’avait pas le choix. « Pardonne-moi, Less. » Samuelle rabattit l’étincelle de vie de lareless dans sa dépouille, traversant ses chairs comme seul l’ectoplasme peut le faire… Elle s’en sortirait, mais pas indemne, pas sans en payer le prix. La fantôme rompit le fragile équilibre de la vie et de la mort. Are you aching for the blame?

La paix, le truc blanc... Le tunnel blanc. Lareless sent l'appel avec toute les fibres de son corp, se sent commencer à se dissoudre. Mais un doute la retient.

Au même moment que Muelle prends son étincelle de vie entre ses doigts, Lareless se pose une question.

Kaitz... Est ce que ca l'a marché? Je ne peux pas partir sans savoir...

Quand l'ectoplasme ramène la vie, le corp reste là... inerte. Sans pouls ni respiration perceptible. Mais, pourtant, ils sont là. La fantôme peut voir.

Comme elle peut voir l'esprit de Less à peine visible, n'ayant pas pouvoir sur le réel ni sur le vivant, perdue, regarder le tunnel de lumière s'évanouir. Son amie ne semble pas s'occuper d'elle. En fait, Less n'est concentrée que sur un seul truc. Son corp est là, avec une minuscule étincelle de vie vacillante en lui. Comme une flamme dans une lampe tempête.

Kaitz

Peut entendre Samuelle avant que l'esprit de son amie ne s'évanouisse subitement

(elle va au 1er)

Même si elle veut s'en aller au plus vite, elle n'arrive pas à quitter la scène. Elle observe le doute de Samuelle, puis ses manipulations. Personne ne voit rien d'autre que Samuelle qui saisit quelque chose d'indéfinie et le replonge dans le corps de Less. Ils voient Samuelle, mais rien d'autre.

Mais pour qui connaît le moindrement le futur, certaines anciennes techniques, les fantômes et surtout Samuelle Daee, les seuls mots qui viennent aux lèvres de la gitane sont précédés d'un air ahuri et d'un doigt fin pointé sur elle.

- T'as pas le droit !

C'est tout. Rien d'autre. Y'a-t-il autre chose à dire ? Et puis, ça ne marchera pas... si ? Non, bien sûr...

« Le droit? » releva-t-elle en se redressant, « Le droit je le prend! » hurla-t-elle a l’adresse de Xoramen. À ses pieds gisait la dépouille de Lareless inconsciente. Samuelle savait ce qu’elle venait de faire… Elle n’était certainement pas d’humeur à se faire accuser par une Chimérienne. « Si vous ne m’aviez pas assassiné, on en serait pas là. » fit-elle en se rapprochant de la gitane. « Écoute, entends-tu?? C’est le vent qui tourne… » menaça-t-elle d’un ton onctueux. « Prend garde à toi… »

Samuelle quitta le ministère, passant au travers de la gitane.

AILLEURS, AU 9e NIVEAU, LÀ OÙ Y'A PERSONNE

C'est le vide. Le vide parfait qui suit un Avada Kedavra et qui s'éternise pour l'éternité. Mais bon, personne n'est revenu pour en parler, et même plus tard, il n'arrivera pas vraiment à trouver les mots.

Depuis que la douce chaleur a disparu, c'est comme ça. C'est rien. Vraiment rien. Il ne savait même pas qu'un rien pareil pouvait exister... ou pas... c'est tout. Tant pis pour le reste. Le temps passe... ou pas, comment savoir. long, pas long, rapide ou lent, avec le rien tout autour de lui, c'est difficile à deviner. D'ailleurs, ils n'est même pas certain qu'il y a vraiment un lui. Puisque y a que du vide et du rien.

La douleur fuse d'il ne sait pas trop où dans le vide, ni à quel endroit sur lui. Il ne pensait pas que le vide pouvait être douloureux. Du moins douloureux si physiquement. Le rein tout autour reste le vide, mais un bruit commence à se faire entendre, un bruit sourd, un bourdonnement lancinant.

Puis encore la pointe qui lui déchire la joue... du moins c'est l'impression. Sa joue ? Oui, c'est sa joue. Et le bourdonnement l'étourdit. Le rien se fait moins vide et plus sombre. Des ombres noires sur fond blanc, ou des ombres blanches sur fond noir, peut importe, le sombre et le clair se confondent et ondulent dans son champs de vision.

Une autre douleur sur la joue, mais cette fois, il entend le claquement qui survient au même moment. Et toujours ce bourdonnement. C'est agaçant... et douloureux. Mais dans le bourdonnement, il y a autre chose. Des sons. Des sons qu'il lui semble avoir entendu y a pas longtemps.

Un étourdissement le predn, plus violent que les autres et il sent soudainement beaucoup plus que la douleur sur sa joue. C'est comme si tout son corps se retrouvait coincé dans un étau. Il sent la moindre cellule de son corps se contracter dans un spasme général et parfaitement synchronisé.

"Coeur", "Tête" et "Corps" se réveillent en un seul mouvement, en proie à une panique de survie, se jetant dans tous les organes en même temps. Le coeur se remet à battre, énergiquement, les poumons se remplissent dans une aspiration avide. Le regard bleu s'ouvre sur pas grand chose en fait, tant tout est brouillé.

- Rrrrrrrfffffghl !

Il se met à tousser, le corps agité de spasmes qui permettent aux muscles de se défaire de la rigidité du corps qui commençait à se faire. Il sent bien qu'on le tient, qu'on l'empêche de se blesser en tentant d'amoindrir le choc des spasmes.

- Tout doux, ça va. Ça va se passer. C'est dur pour la vie de reprendre ses droits. Ne panique pas, c'est normal. Tu m'entends Rocstone ?

Il fait signe que oui, ou du moins il essaie de faire oui, puisqu'il tousse trop pour répondre. Ça dure un long moment. Ses poumons lui brûlent, son coeur menace de s'échapper de sa cage d'os et ça lui donne une putain de nausée.

- Ça l'air d'un sacré combat là-dedans.

Mais il ne vomit pas, et ça finit par se calmer. Il tousse moins, son coeur ralentit et il a moins mal au coeur. La voix masculine reste près de lui tout le temps, è e retenir, puis il réussit à tourner la tête vers la voix.

Le bleu ciel et le jaune or prennent toute la place, le temps qu'il arrive à faire le focus. Il le reconnaît.

- Zorion, articule-t-il d'une voix rauque.

Zorion hoche la tête et sourit. Une petite tape sur l'épaule provoque une autre quinte de toux du ramené à la vie. Quand ça s'est calmé, Zorion se relève et lui tend la main.

- Tu te sens assez fort pour continuer ?
- Continuer ?
- Continuer, oui. Tu te souviens où on est ? Et pourquoi on y est ?

Déboussolé, Kaitz regarde autour de lui, puis ça lui revient en pleine face en voyant le désordre.

- Le ministère...
- Oui, c'est ça.
- J'allais chercher Jumpaway et... et... il se souvient alors des dernières minutes avant sa... mort... ce qu,il faisait, et pourquoi il le faisait... son père... Mon père...

Et il tente de se relever, mais l'équilibre n'y est pas, sans parler de l'étourdissement due aux mouvement de panique et par le fait que ça prend un an à un nouveau né pour marcher et là, après seulement quelques minutes d'un retour à la vie, il essaie de marcher. Y a rien de facile quoi. Zorion le rattrape et le soutient et tente aussi de le rassurer.

- Il va bien, ton père. Il n'était pas seul. Il est parti. Mais y a pire. Si t'es capable de marcher, suis-moi.

Plus soutenu par Zorion qu'autre chose, ils avancent dans les couloirs, Zorion faisant attention au bruit, usant de prudence. Au fur et à mesure de leur avancée, Kaitz reprend de l'assurance sur ses jambes et il n'est presque plus étourdi. Il essaie de questionner Zorion sur le pire, mais Zorion l'enjoint au silence. Docile parce qu'encore un peu chamboulé, il se tait et après un moment, se retrouvent face à un groupe de détraqueur...

- Sales bêtes... j'les aimes pas eux...
- Moi non plus.
- Comme t'es pas en état de faire quoique ce soit, tu prends ce couloir et tu fonces droit devant. Tu vas y trouver Xoramen. Elle te fera sortir. Allez, maintenant !

Kaitz obéit, sans vraiment savoir pourquoi. Il est sur le pilote automatique, "Corps" agissant sans le concert de "Tête", ni de "Coeur", ne faisant que ce qui lui est demandé. Il se retient au mur, pour ne pas tomber. Par chance qu'il y a le mur. Il entre en chancelant dans la pièce et voit immédiatement Xoramen, puisque Zorion lui a dit qu'elle était là.

- Xoramen ?

Xoramen a un violent sursaut en entendant la voix de Kaitz. Elle se retourne vivement, le regard paniqué.

- Splendor Solis !

Elle se retourne, regarde Less sur le sol, puis revient à Kaitz.

- C'est pas moi ! C'était SA décision ! Elle l'a voulu ! Elle a choisit ! Et Samuelle, elle a... elle est dangereuse Harkaitz ! On ne peut pas jouer avec la vie comme ça ! On peut jouer avec sa propre vie, mais pas celle des autres ! Tout le monde sait ça... en particulier elle... elle devait le savoir.. elle DOIT le savoir ! Elle est dangereuse, elle n'a pas le droit !

Pendant le monologue de Xoramen, Kaitz prend peu à peu la mesure de la situation. Sa vision encore un peu floue se fixe sur une masse sur le sol. Less... jouer sur la vie ? Il ne comprend rien au charabia décousu de Xoramen. Il fait quelques pas vers Less, sur le sol... Xoramen le retient.

- NON ! N'y touche pas ! Elle est... elle...
- Morte ?

Son interrogation est étrangement naturelle... sans appréhension, comme une simple constatation. Xoramen le dévisage, sans savoir quoi répondre.

- Bien pire...

Le ciel et le graphite se soudent un instant, mais le graphite cède sur le ciel. Elle baisse les yeux.

- Ne t'approche pas d'elle Harkaitz, on ne sait pas ce que Samuelle lui a fait.

Xoramen recule prudemment, tandis que Kaitz, lui, se détourne de Xoramen pour aller vers Less.

- Samuelle ne lui a rien fait de mal.
- Samuelle est dangereuse, Harkaitz!
- On l'est tous un peu, répond-il calmement. Il regarde Less étendue sur le sol. Elle n'est pas morte, je la vois briller encore.
- Harkaitz, c'est faux ! Elle ne peut plus briller ! C'est une fausse vie ! Pourquoi ? Pourquoi elle a fait ça ?, hurle Xoramen, frôlant l'hystérie.

Kaitz lève les yeux de Less pour venir les poser sur Xoramen. Il hausse les épaules.

- Pour moi, dit-il, sans préciser de qui il parle, l'air parfaitement serein.

En fait, il est terrifié, mais c'est peut-être un effet secondaire d'un retour à la vie, un après spasmes général, mais en surface il est détendu. Il se laisse tomber à genoux près de Less. Pas de manière fataliste, mais parce que c'est moins difficile pour l'équilibre de se laisser aller que de s'abaisser tranquillement. Ça demande beaucoup d'équilibre, tandis que en se laissant tomber, ce sont les genoux qui encaissent et on peut se retenir avec les mains.

- Less ? chuchote-t-il.

Y a sans doute encore beaucoup de bruit dans le ministère, probablement un grondement incessant, des cris peut-être et des tas d'autres trucs, comme le claquement d'une redingote bleu ciel et le cliquetis des bijoux. Sans doute aussi des protestations féminines et une voix masculine qui tente de la raisonner. Puis le Crac sonore d'un transplannage de groupe, Zorion, Xoramen et Matthew.

C'est un non sens. Elle ne peut pas être morte, puisqu'il est encore vivant.

- Less, réveille-toi... murmure-t-il en dégageant une mèche sombre de son front. Quelques secondes... minutes peut-être... peu importe, quelque temps passent, mais elle ne se réveille pas. Il se penche au-dessus d'elle et lui caresse doucement la joue. Je t'ai dit, y a pas longtemps, depuis toujours et pour le reste de ma vie. Il mêle ses doigts à ceux de Less. Et je suis encore vivant.

Attachée au corp de Kaitz, son attention concentrée sur lui, elle note à peine l'apparition de Hiep. Mais les claques la traverse, lui causant un frisson pas vraiment agréable. à regret, elle change de position.

Comme une couverture chaude, elle le suit, le menton juché sur l'épaule de Kaitz, partageant son point de vue. Ils rencontrent une Xoramen hystérique.

Harkaitz, c'est faux ! Elle ne peut plus briller ! C'est une fausse vie ! Pourquoi ? Pourquoi elle a fait ça ?

Kaitz lève les yeux de Less pour venir les poser sur Xoramen. Il hausse les épaules, faisant tressauter l'âme de Lareless qui se décolle et vole au plafond pour avoir une vue d'ensemble de la scène. C'est étrange se voir au sol, comme ca.

- Pour moi, dit-il, sans préciser de qui il parle, l'air parfaitement serein. Elle regarde Kaitz, voit son air serein, mais la lumière qu'il dégage en étant terrifié ressemble à une super Nova. Elle redescend et se place debout, les mains dans les poches de son blouson, de l'autre côté de son propre corp. Contemple attentivement son âme soeur tomber à genoux et se pencher vers elle.

- Less ? chuchote-t-il.

L'attention de la presque trépassée est soudainement attirée par le cercle de lumière. Hésitante, elle fait un quart de tour. Entre la lumière pure du tunnel et la lumière chaude et dorée de Splendor Solis.

Prise dans son indécision, elle ne se rend pas compte du transplanage du trio. De toute facon c'est inutile.C'est un non sens. Elle ne peut pas normalement vivre, puisqu'il est encore vivant. Un réel dilemme, si seulement elle pouvait se référer...

La lumière blanche se fait plus insistante.

Es tu prête?

- Less, réveille-toi...

Elle se tourne vers Kaitz. Contemple avec tendresse ses gestes. Un petit déclic se fait dans son coeur. Elle se tourne vers la Lumière.

Mais qui s'occupera de lui? D'eux? Les autres? Si je pars maintenant que deviendront il? Qui les protégera?

Comme tout vivant, ils devront apprendre à se débrouiller seuls un jour ou l'autre. Tu a déjà donné ta vie une fois. Y laisserais tu ton âme?

Lui demande la voix. Voix qu'elle reconnait comme la sienne, sa conscience.

Je t'ai dit, y a pas longtemps, depuis toujours et pour le reste de ma vie. Il mêle ses doigts à ceux de Less. Et je suis encore vivant.

Elle se sent s'enflammer comme elle ne l'a encore jamais fait. Non pas du corp, mais totalement spirituellement.

Ce n'est qu'un rendez vous reporté... Ma force est ma faiblesse et j'ai le devoir de rester près de lui... Il me réclame...

La Lumière palpite , puis s'éteind. Soudainement, elle se sent aspirée. Enchainée et battue pour rentrer à l'intérieur de son propre corp. On la visse à l'intérieur de ses propres membres avant de recoudre une peau plus petite par dessus. Un vrai supplice. L'horreur avec un grand H.

Elle aurait pu s'éviter tout ca, mais par amour tout est faisable. Autant mourir que de choisir de vivre.

Si Kaitz a eu des spasmes lors de son retour, Lareless a une crise d'épilepsie monstre. Puis, le calme... Elle a fait son choix. Elle ne se plaindra pas.

Il ne s'étonne pas de voir la récation physique de Less. Ça ne l'inquiète pas non plus. Il vient de vivre la même chose et ça s'est très bien passé. Pourquoi il n'en serait pas de même pour Less ? La réaction de Less est bien pire que la sienne, mais il ne le sait pas. Il croit logiquement que Zorion a dû assister à la même chose de sa part. Il n'a eu que très peu conscience de son éveil et ça tendance à s'éffacer rapidement, comme un cauchemar duquel on se réveille et qu'on a oublié quelques minutes plus tard.

Il la rasssure doucement, la retenant pour qu'elle ne se blesse pas. Il lui dit qu'il est là, qu'il a toujorus été là et qu'il sera toujours là. Que c'est pas une bande de mangemort qui l'auront et qu'il a besoin d'elle pour être parfaitement heureux, malgré tout ce qui pourrait arriver. Il lui fait des tas de promesses, des tas de promesses qu'il n'aurait jamais même pensé avant. Des aveux, des aveux qu'il n'a jamais dit à personne, même quand il le pensait un peu quand même. Des pensées dangereuses, à son sens à lui. Le genre de truc qu'on ne dit qu'une seule fois et surtout à une seule personne. À soi-même seulement chez ceux de la variété d'Harkaitz. Des mots que plusieurs de ces ancêtres ont dit beaucoup plus tôt que lui.

- Allez, Less, on s'en va. Viens avec moi.

Reste avec moi Less....

Elle veut parler... Sa mâchoire semble rouillée, ses paupières lourdées de plomb. Bouger un petit doigt lui arrache un bref gémissement.

Elle reste là, alors, immobile à goûter la chaleur des bras de son amant. Seule chaleur pour compenser le froid glacial qu'elle ressent en elle même. Si mourir est sans douleur, vivre fait un mal de cerbère.

Kaitz...

Finit elle par être capable d'articuler faiblement. Il y a une pause longissime... Comme si elle rassemblait ses forces.

Sors.. nous d'ici.

Termine t elle en un souffle. Comme ramenant l'homme à la réalité, des bruits de pas se font entendre.