Au bord du lac... [A]

Les cours venaient de prendre fin. Il était à peu près 17 heures et les élèves étaient désormais libres. Certains, raisonnables et sèrieux, s'étaient directement rendus dans leur salle commune afin de s'atteler à leur devoir, d'autres préféraient prendre du bon temps et se rendant vers le lac ou le parc de Poudlard afin de profiter des derniers beaux jours qu'offraient les mois de Septembre et d'Octobre. Gemma Jane, quant à elle, dès la fin du cours de métamorphose, se rendit seule sur la berge du lac. La jeune fille était vêtue de son uniforme scolaire gris, un gilet sans manche par dessus une chemise blanche, une jupe plissée et de longs bas blancs qui lui arrivait juste au dessous des genoux. Ses longs cheveux châtains flottaient dans son dos sans retenue. Mais Gemma Jane avait le visage grave, un pli soucieux creusait son front et son regard bleu azure était froid. La jeune Gryffondor portait son sac sur son épaule droite et tenait une lettre froissée dans sa main gauche. C'était une lettre que Gemma Jane avait reçu le matin même et qui lui apprenait le décès de son oncle moldu dans d'étrange circonstances. Gemma Jane n'éprouvait pas réellement de peine mais seul le chagrin que pouvait éprouver sa tante l'attristait.

La jeune Gryffondor arriva sur la berge du lac. C'était un lac qui s'étendait à perte de vue entre forêts et montagnes, offrant un paysage magnifique et inattendu. L'eau était trouble mais n'empêchait aucun élèves de se baigner. De nombreuses légendes parlaient de monstres peuplant les profondeurs des eaux et qui alimentaient au fur et à mesure des années, l'imagination des jeunes élèves de l'école. Gemma Jane poussa un profond soupir. La jeune fille s'assit sur la berge puis elle retira ses souliers et ses bas et plonga ses longues jambes dans l'eau du lac. Elle avait posé son sac de cours près d'elle mais tenait encore entre ses mains blanches la lettre de de ses parents. Son regard était vague et se perdait dans les remous du lac.



La pluie s'abattait sur la ville de Londres sans répit tel un deluge depuis plusieurs jours d'affilés. Les gens n'osaient plus poser un pieds dehors. Dans une maison de Madison Square, une grande demeure à la façade en colombage, les enfants tournaient en rond. Gemma Jane se balançait lentement dans un rocking-chair en réfléchissant en pensant à Gail, son frère décédé cinq mois auparavant. Sa cousine, Sally, tentait en vain de la consoler mais l'enfant de six ans s'enfonçait jour après jour dans son malheur et dans sa tristesse. Gemma Jane vivait depuis trois semaines chez son oncle et sa tante moldus, la famille Clever. La petite fille devait intégrer prochainement un pensionnat anglais. C'était la seule solution qui avait été trouvé par ses parents pour la sortir de sa torpeur.
L'après-midi n'en finissait. La demeure londonienne était assombrie par le mauvais temps et Gemma Jane continuait à se balancer lentement dans son rocking-chair. Elle était seule dans la pièce lorsque le brisement d'un objet lui vint de la cuisine. Intriguée, Gemma Jane s'y dirigea lentement. Elle reconnut la voix de son oncle puis celle de sa tante. Tous deux parlaient très fort, ils se disputaient. Gemma Jane s'approcha davantage, elle se trouvait dans le couloir et les bruits étaient de plus en plus intenses et proches. Un verre tomba sur le sol et se brisa puis il y eut un bruit sourd pareil au claquement d'une gifle. Gemma poussa la porte et......

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*N'y pense plus !* s'intima intèrieurement la jeune Gryffondor.

Il y avait certaines ombres dans son passé dont elle refusait de parler et surtout de se souvenir. La jeune fille poussa un ultime soupir et repoussa une mèche brune qui lui tombait devant les yeux. Elle se pencha sur le côté, saisit son sac et en sortit un rouleau de parchemin vierge, un petit encrier et une plume. Elle réfléchit quelques secondes puis posa la pointe de la plume sur le parchemin et commença à écrire.

Citation :

Ma Chère tante,

Je joins ma peine à la votre afin de....

Et ainsi continuait la lettre dans le même style emphatique. Gemma Jane était plongée dans la rédaction quand soudain...

C'était une belle aprés midi, pour un mois de septembre. La plupart de élèves n'avaient pas encore revetus leur robe de sorcier à manche longues. Les cours de la journée était finis, et tous les élèves se dirigeait de part et d'autre. Certain vers le parc pour se prélaçait un peu, d'autre vers leur salle commune pour révisé, ou encore vers les dortoir pour les élèves exténuée. Anne quand à elle, se dirigeait vers la volière. Elle soufla, pour se faire un peu d'air, elle avait chaud. Elle portait son habituel robe de sorcière, uniforme en vigueur à Poudlard. Elle aurait préféré une lègéré robe, pour avoir moins chaud. Mais elle n'avait pas le choix. De plus, elle n'avait pas envie de repassé par sa chambre, et elle dut se réssoudre à supporter la chaleur. Autour d'elle le salle d'histoire de la magie se vidait rapidement. Pas étonnant, le cour avait était soporifique. Anne avait dus etre obligé de se pinçé cinq fois pour se réveiller. D'ailleur, elle portait une petite marque sur le bras.



Essayant se faire un petit passage, a travers les élèves, elle se dirigea vers le parc, ou plutot vers la volière. Elle y était bien obligé. En effet son hibou, Hivoire était trés parésseux. Quand Anne avait du courrier, il était trés rare qu'il lui apporte, il se contenté seulement de retourner à la volière pour dormir. Tant que le courrier arriver, peu importe si s'était dans sa chambre ou à la volière, Anne ne se plaignait pas . Il est vrai qu'il était quelque fois dérangeant de devoir se déplacer, mais elle n'aurai changé son hibou pour rien au monde. Elle le trouvait touchant avec sa petite tache blanche sur le front. Anne venait à peine d'entrer dans le parc, qu'elle aperçut une petite tache marron se dirigeait vers elle. Elle mit dix minute à réaliser qu'il s'agissait d'hivoire. Anne n'en revenait pas, elle était agréablement surprise. Puis aussitot elle s'inquiéta, la lettre devait surement etre urgente pour que Hivoire prenne la peine de se déplaçer. Le hibou déposa précipitament la lettre à sa pieds, surement trop préssé de retourner à la volière, et il repartir tout de suite. Anne prit la lettre, et se dirigea vers le lac pour la lire.



Autour certain élèves se baignait, d'autre essayait de se faire bronzer. Anne s'approcha du bort et s'installa presque à coté, d'une élève de la même maison qu'elle, mais qui semblait plus agée. Elle enleva ses souliers pour se sentir plus à l'aise, puis elle observa la lettre qu'elle tenait entre ses mains. Elle venait de BeauBaton, son ancienne école, ou elle avait était tellement heureuse. Elle sourit, la lettre venait certainement de Marc,son petit ami, ou de Stéphanie sa meilleure amie. Elle la retourna et vit qu'il s'agissait de Marc. Elle en était trés heureuse, il lui manquait énormément. Cela fesait trois ans et demi, qu'ils sortaient ensemble, et son coeur ne battait que pour lui. S'était sa raison d'etre, sa raison d'existé. Bien que Marc sont en France, et elle ici, ils s'étaient juré de s'attendre. Elle prit soin d'ouvrir l'enveloppe délicatement, pour ne pas l'abimer. Elle sortit la lettre, qui avait était écrire avec de l'encre invisible, au cas ou des Moldus aurait voulus lalire. Cette attention était inutile car seulement des sorcier résidé a Poudlard. A part bien sur, si le courrier avait était égaré.

- Aparecium.

Elle vit apparaitre la délicate écriture de marc, et commença à lire.

Chére Anne

Je t'écris cette lettre, a mon grand regret, pour te dire que tu ne doit plus m'attendre . Je tiens toujour énormement à toi, et je ne t'oubliré jamais, tu sera toujour dans mon coeur. Cependant je me devais de te dire, que je suis tombée amoureux d'Amanda, ta soeur. J'image que cela te fait beaucoup de mal de lire cela, pourtant je ne peut pas faire comme si de rien n'était. Je ne l'es pas voulu, mais Amanda et moi ,au début nous nous sommes consolé de ton départ, puis on est tombé amoureux. Tu es loin de moi, et notre amour ne pas survivre comme cela. Je ne t'oubliré jamais. J'espère que tu arrive à me pardonner de te faire souffrir.

Affectueusement, Marc.

Anne lacha la lettre subitement, elle tremblait à cause de la surprise et de la peine. Comment avait il lui avoir fait ça ? Elle l'aimait, et malgrés la distance qui les séparait elle lui était resté fidéle. Et en plus avec Amanda, sa soeur jumelle. Elle était sous le choc. Sans le vouloir, et sans s'en rendre compte vraiment, elle se mit à pleuré silencieusement. Les larme couler sur ses joue, et elle avait l'impression que chacune d'elle la brulait essayant de faire sortir la peine qu'elle avait. Ce n'était pas seulement elle qui pleurait, mais aussi son coeur. Soudain elle eut la tete qui tourna, elle ne se sentait vraiment mal, elle eut envie de mourrir à se moment là. Pour oublier, pour ne pas se souvenir de se qu'elle avait lu, qu'elle avait était trahi, et que plus jamais le lévres de Marc ne toucherai les siennes. Son corp aussi souffré , et il lui fesait comprendre, elle tremblait. Elle resta, là le regard vide fixait vers le lac, comme si elle n'était pas là, paralisé, inconsciente.

Au bout d'une bonne demi-heure, Gemma Jane se leva de l'endroit où elle était assise. Il lui fallait rentrer achever ou plutôt commencer ses leçons pour le lendemain. La jeune rouge et or était une élève studieuse et rigoureuse. Elle amait travailler et y consacrait environ deux heures durant sa soirée. Gemma Jane épousseta sa robe noire de sorcière. Quelques brins d'herbe y étaient accrochés. La jeune fille souleva sa lourde chevelure et la noua en un épais chignon dans le bas de sa nuque. Cette coiffure lui donnait un air sévère et un peu dure qui contrastait grandement avec la réalité de ses sentiments. Gemma Jane décida de longer le lac pour rentrer au château de Poudlard. Les élèves qui se reposaient quelques minutes plus tôt sur la berge étaient rentrés. Le vent avait commencé à se lever, mais juste assez pour faire trembler le feuillage vert roux des arbres.

*Comme c'est agréable...* songea-t-elle en posant son regard sur les alentours.

Ce paysage désert de toute vie humaine, ce paysage où se mêlaient avec tant de beauté eau et nature, lui rappelait sa contrée du Derbyshire. Gemma Jane ferma les yeux et inspira profondément. Elle avait l'impression de se retrouver chez elle une nouvelle fois. A cette idée, un léger blues la saisit et un petit sourire triste effleura ses lèvres. Poudlard était son nouveau chez elle depuis six ans déjà...Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Gemma Jane aperçut une jeune fille qui se tenait sur la berge. Elle était prostrée et tout son corps tremblait. Gemma Jane arqua un sourcil avec surprise. Elle venait de reconnaitre la jeune élève. Il s'agissait d'une jeune fille de Gryffondor, une cinquième année.

*Aline...A...Anne !* songea Gemma Jane en se rappelant du prénom de sa camarade.

Inquiète, la jeune rouge et or se rapprocha à grand pas de Anne Rosenberg. Elle s'agenouilla auprès d'elle et fut encore plus surprise lorsqu'elle vit son regard. Il était perdu dans le vague, un peu aggrandi, sans expression. Anne était blême.

"Hé ! Est-ce que ça va ? Anne ?" appella Gemma Jane en posant sa main sur l'épaule de la jeune fille.

Gemma Jane sourit avec gratitude à la jeune Anne. Elle s'était montrée indiscrète sur la raison de la présence de la Gryffondor sur la berge du lac. Or cette dernière ne semblait pas lui en tenir rigueur, le moins du monde. En effet, au bout de quelques minutes, Anne se livra en quelques phrases qui suffirent à Gemma Jane pour comprendre dans quelle situation Anne se trouvait. De même, Anne lui tendit la lettre qu'elle avait reçu. Gemma Jane hésita à la prendre. Cela ne la regardait pas même si elle était de nature assez curieuse. Mais, bizarrement, cela ne semblait pas la géner le moins du monde. Gemma Jane saisit donc la lettre sans aucune appréhension. Au fur et à mesure qu'elle la parcourait, elle sentait la peine et l'affliction se mêler en elle. Au bout de quelques instants, elle rendit la lettre à la cinquième année et lui présenta ses excuses. Elle aurait aimé avoir quelques chose de plus à lui qu'un simple "désolée" mais rien ne lui venait à l'esprit. De plus, si la jeune fille avait persévéré, peut être se serait-elle enfoncée. Aussi sourit-elle, contrite.

"Je suis désolée pour toi Anne..." murmura-t-elle.

Gemma Jane, n'avait jamais aimé quiconque, elle ne pouvait donc qu'imaginer ce qu'éprouvait la jeune rouge et or. Mais cette rupture amoureuse avait aux yeux de Gemma Jane, un arrière goût de traîtrise. Elle haussa les épaules dans un mouvement imperceptible. Cela ne la regardait pas. Elle ne connaissait pas la soeur jumelle de Anne et encore moins son ex-petit ami, elle n'avait pas à juger leur comportement...

Gemma Jane aperçut le regard de Anne s'attarder sur un petit pendentif en forme de coeur qu'elle portait autour de son cou. C'était un médaillon simple mais beau par sa sobrieté. La sixième année se fit la réflexion que Anne devait lui accorder une attention particulière. Un mince sourire passa furtivement sur son visage. Gemma Jane venait de prendre une décision : elle allait distraire Anne. Après tout, personne n'aimait se retrouver seul juste après une rupture, du moins c'était ce qu'imaginait la sixième année.

"Ca te dit de faire quelques pas ? A moins que tu ne préfères prendre le chemin de la Grande Salle, l'heure du repas approche !"

Gemma Jane avait également une autre raison de faire cette proposition. Elle commençait à avoir froid. En effet, le mois de novembre était proche et les températures avaient rarement été aussi fraîches ! Gemma Jane avait la chair de poule.

"Bien sûr, j'aimerai beaucoup dîner en ta compagnie Anne !" répondit Gemma Jane.

La jeune fille hocha la tête. Elle était, depuis sa nomination en tant que préfète, en froid avec celles qu'elle prenait pour ses amies. Quant à ses camarades de dortoir, du fait qu'elles ne suivent pas les mêmes options, Gemma Jane les croisait rarement. Ces derniers temps, la jeune rouge et or se sentait un peu seule. La compagnie de Anne était donc la bienvenue. De plus, Anne avait l'air d'avoir véritablement besoin d'amis ce que Gemma Jane comprenait. La Gryffondor repoussa une mèche de ses cheveux châtains. Son regard se posa sur le château de Poudlard qui se tenait à plusieurs mètre des deux jeunes filles.

"Tu te plais à Poudlard Anne ?" demanda Gemma Jane.

Son regard était perdu dans sa contemplation du château. La Gryffondor poussa un soupir. Anne venait d'une école qui enseignait la magie blanche, elle avait dû être surprise par le "changement" qu'elle avait pu trouver à Poudlard. Gemma Jane serra les poings. La jeune fille regrettait ce que Poudlard était en train de devenir. Gemma Jane eut un sourire. La jeune fille repensait au club secret de Magie Blanche qui allait être créé. Anne était-elle au courant ? Gemma Jane se mordit la lèvre. Elle n'osait pas lui en parler. Même si Anne avait l'air d'être une jeune fille adorable et sympathique, même si elle était à Gryffondor, peut être qu'elle aimait le côté sombre de la magie...Quoi qu'il en soit, Gemma Jane ne pouvait prendre le risque de lui en souffler un mot.

Gemma Jane se mordit la lèvre infèrieure. Certes, elle ne parlerait pas directement à Anne du club de l'AMB mais elle avait l'intention de lui poser quelques questions discrètes. Gemma Jane fut soulagée de l'entendre parler des moldus et de certaines choses qui la dérangeaient dans l'école. Elle esquissa un fin sourire. Son regard noisette croisa celui d'Anne. Gemma Jane repensa à cette nouvelle année et plus précisément à la rentrée scolaire. Quel choc elle avait reçu en apprenant le décès du directeur dans une attaque menée par les mangemorts ! De plus, la nomination immédiate de nouvelles directrices l'avait laissé sans voix. En moins d'une semaine, Poudlard avait retrouvé de nouvelles directrices. Lorsqu'elle apprit la nouvelle, Gemma Jane accusa le coup, certes les nouvelles directrices étaient jeunes mais si le ministère de la magie et les autorités compétentes les avaient placé à la tête de l'école, c'est que les jeunes femmes devaient être efficaces.

"Hum...C'est vrai qu'à première vue Poudlard et son enseignement peu surprendre..." murmura Gemma Jane. "Mais je partage ton avis concernant certaines choses..."

Gemma Jane avait baissé la voix intentionnellement. Elle jeta des regards furtifs tout autour d'elle. Mais il n'y avait personne hormis les deux Gryffondors dans le parc. Gemma Jane ferma les yeux l'espace d'un instant et poussa un soupir indistinct. Puis la jeune fille reporta son attention sur Anne Rosenberg.

"Comment est l'école de Beaubâton ?"

A cet instant, Gemma Jane eut une pensée pour ses parents. Quelques semaines auparavant, la jeune fille avait songé à quitter Poudlard pour la célèbre école française mais, malheureusement, Poudlard était cher à son coeur. De plus ses parents, serpentards d'origine, ne le lui auraient pas permis. En effet, ils étaient ravis de la tournure que prenaient les évènement à Poudlard. Gemma Jane les soupçonnait vaguement d'être plus que partisan aux forces du mal. La jeune rouge et or serra les poings. Penser à eux la mettait toujours en colère.

Gemma Jane fut soulagée de savoir que l'un des parents de Anne était un moldu. Elle poussa un soupir indistinct. Elle allait donc pouvoir parlers à Anne en tout franchise. Pourtant, un silence s'établit entre les deux jeunes filles lorsque la cinquième année interrogea Gemma Jane sur sa parenté. La jeune préfète se mordit la lèvre infèrieure. Puis elle ut une grimace de dépit. Elle n'avait pas honte de ses parents, seulement ils étaient très diffèrents d'elle dans leur manière de penser ou d'agir. La jeune fille ne les rejettait pas car ils étaients ses parents et on ne les choisissait pas. En revanche, eux rejetaient la jeune fille, déçu par ce qu'elle était. Gemma Jane en souffrait mais ne s'en était jamais ouvert à quiconque. Elle haussa les épaules puis fit un signe de tête en direction du château de Poudlard.

"On devrait remonter..." se borna-t-elle à dire.

Les deux jeunes filles prirent ainsi la direction de Poudlard. Mais Gemma Jane avait l'impression d'être impolie en ne répondant pas à Anne. Sa langue se délia. Gemma Jane passa sa main dans ses cheveux. Elle était un peu génée et cherchait à se donner une contenance et une assurance qu'elle ne possédait pas au moment où il fallait se dévoiler.

"En fait...Mes parents sont des sorciers au sang pur. Ma famille est très ancienne et hormis quelques exceptions, l'ensemble de mes parents étaient élèves à Serpentard."

Gemma Jane jeta un regard à Anne pour voir ce que cette dernière en pensait.

"Je ne m'entends pas très bien avec eux...Enfin, je déteste la magie noire et être cruelle pour n'importe quelle raison..Je...je..."

Les paroles s'étranglèrent dans la gorge de la jeune Gryffondor qui se tut quelques instants.

"J'ai très peu de contact avec eux...Ils ne m'aiments pas car je les déçois d'être si différente. Et puis, je suis leur seul enfant car mon frère est décédé il y a presque dix ans. Donc, tu vois, je suis une source de problème."

Au fur et à mesure que Anne parlait et se livrait à elle, Gemma Jane se sentiat mieux, plus à l'aise. Elle appréciait réellement Anne souhaitait qu'elles deviennent d'excellentes amies. Elle écouta la cinquième année lui parler de sa mère en silence puis la questionner à son tour sur son frère. Gemma Jane eut un sourire triste. Elle le revoyait encore la serrer dans ses bras, la consoler lorsque leurs parents s'étaient montrés injustes, lui apprendre ce qu'il savait...Et puis ce terrible accident qui lui avait coûté la vie. Gemma Jane tourna son beau visage vers Anne. Son regard était grave et mélancolique. Mais il reflétait une sorte de douceur et de tendresse aigue envers la personne défunte.

"Il s'appellait Gail, c'était mon frère ainé et comme nous, il était à Gryffondor...C'est de ma faute si il est mort...Il avait doue ans, c'était pendant les vacances d'été. Gail et moi nous jouions à quelques mètre de notre demeure principale...Il y avait une voie ferrée mais les trains y passaient qu'une fois par jour et ce, à des horaires complètement décalés."

Gemma Jane se tut et inspira. La jeune rouge et or passa sa main dans ses cheveux pour se donner contenance. Puis elle jeta un regard à Anne et reporta son attention sur le château de Poudlard qui était proche d'elles.

"On jouait souvent sur cette voie ferrée...Ce jour-là, j'avais un chapeau qu'une de nos tantes m'avait offert. On devait rentré à la maison pour l'heure du dîner et on était en retard. Il y avait un peu de vent, j'étais petite, j'ai perdu mon chapeau..Il a dégringolé et roulé le long de la voie ferrée...Gail a fait demi tour pour aller le chercher tout en me disant de continuer sinon mes parents me réprimenderais...Au loin, j'ai entendu le train arriver et je n'ai pas vu Gail remonter. j'ai couru...Il s'était coincé la jambe entre les rails et ne pouvait plus bouger, le train est arrivé et..."

Gemma Jane marqua une pause.

"Je crois que tu devines la suite," dit-elle en se tournant vers Anne.

La jeune fille sourit. Elle se sentait un peu plus soulagée. Elle n'avait vraiment beaucoup discuté de la perte de son frère avec ses amies et Anne était là première à qui elle se livrait sans peur d'être trahie.

"Je suis contente de t'avoir rencontrée Anne !" dit Gemma Jane dans un élan de sympathie.

Gemma Jane sourit timidement, touché par les compliments que Anne lui adressait. Les deux jeunes filles se connaissaient à peine et pourtant, il sembait à la sixième qnnée qu'elle pourrait bientôt parler de tout, en totale liberté avec Anne. C'était une jeune fille vive, gaie et ouverte. Elle était avenante et très naturelle ce qui plaisait beaucoup à la préfète. Anne la réconforta tant bien que mal sur le décès de son frère. On lui avait souvent répété qu'elle n'y était pour rien mais la jeune Gryffondor éprouvait tout de même de l'amerume à cette pensée...Mais peut être était-ce dû au fait que ses parents la rejette davantage depuis ce jour-là. Gemma Jane quitta ses sombres pensées pour reporter son attention sur Anne. La jeune fille venait de lui demander ce que penserait ses amies si elles dînaient ensemble. Une ombre passa dans le regard de Gemma Jane. Puis elle sourit pour répondre à la cinquième année d'un haussement d'épaules signifiant : "quelles amies ?" ou encore "qu'elles aillent se faire voir !" Gemma Jane rejeta une mèche bouclée derrière son oreille avant de lui répondre plus précisement.

"Tu sais...Je n'ai pas beaucoup d'amies à Poudlard. Les personnes que j'appréciaient se sont montrées plutôt versatiles et oublieuses...Mais aussi jalouses," soupira Gemma Jane.

Et tout cela à cause d'un garçon...Un septième année qui avait achevé ses études études à la fin de l'année dernière. Lors de son entrée en première année, Gemma Jane avait rencontré une jeune fille du même âge qui fut également répartie à Gryffondor. Elle se prénommait Maybelle Hunt. Gemma Jane l'avait tout de suite prise en amitié car Maybelle était une jeune fille vive et gaie. Physiquement, elle était adorable. Elle était petite et menue avec une peau très pâle. Son visage, encadré de lourdes boucles d'un noir de jais, ressemblait à celui d'une enfant. Ses yeux pétillaient de malice et d'intelligente. Elle était adorable avec chacun, écoutait les confidences de tous, donnait des conseils et s'oubliait même au profit des autres, ce que Gemma Jane lui repprochait. L'année dernière pourtant, Maybelle changea du tout au tout. elle devint plus secrète et renfermée, elle rêvait beaucoup et refusait de dire à Gemma Jane ce qui la tracassait. Pourtant la jeune préfète finit par le découvrir. Maybelle était tombée amoureuse du préfet en chef des Serdaigle, un septième année. Gemma Jane, ravie de ce qui arrivait à son amie, l'encouragea à déclarer sa flamme. Malheureusement, Maybelle essuya un échec car le préfet en chef, pour le bal de fin d'année, invita Gemma Jane. La jeune Gryffondor le prit très mal et, bien que Gemma Jane ait refusé l'invitaiton et se défendit tant bien que mal, leur amitié cessa définitivement. En dehors de Maybelle, Gemma Jane n'avait pas d'autre amie, du moins pas d'autres amies qui lui eut été aussi chère.

La jeune préfète raconta son istoire à Anne puis soupira.

Alors que la douce cloche du repas sonnait, forte et puissante, sonnant douze coup signifiant les douze heures qui venait de s'ecouler, deux jeune Pouffsouffle de première année restait sur le carreau.

Leur ennuie était monumental, car, par gaffe, il avait bousculé un profféseur et avait été ejecté de la salle dans laquelle il desiraient se repetre avec une pauvre tartine de fois gras^^. Il ne les mangèrent pas, et les gardèrent dans leur ^petites main bien propre.

Ces élève, comme dit precedemment, s'ennuyait a mourrire. Il decidèrent donc de creer un magnifique bonhomme de neige, voir d'organisé un concours. MAis a cette heure là, aucun des élève n''était pres du magnifique lac glacé. S'il y avaient pensé, ils auraient amlené leur patin. Mais ce n'était pas le cas.

Il posèrent une de leur cape sur une souche pour y poser leur maigre pitence. Il n'avait pas vraiment fin, car, a leur habitude, il avait baffré dans une grande salle des mieux equipé pour la gourmadise. Avec leur petites mains moufflés (avec des mouffle^^), ils commençèrent à faire un magnifique petit tas de neige, ne ressemblant a rien.

Mais de l'autre coté du lac se trouvaient deux grandes jolis filles, qui pourrait les aider. Si elles étaient reticentes, ils leurs offriraient leurs tartines. L'un d'eux se mit donc a courrire vers elles.

En quelques minutes, il se retrouvèrent devant ces belles demoiselle bien plus grande qu'eux. Il suffisait de regarder leur atouts pour s'en rendre compte^^.

Mesdame... Oups... Mesdemoiselles... On voudrais de l'aide pour faire un bonhomme de neige!

Il avait l'impression d'avoir encore mal fait les chose. Son manque d'assurance était a la fois mignon, deroutant et attendrissant. M%ais lui, il avait la certitude de ne pas reussir sa demande.

Mais... On vous offre nos tartines de fois gras!

Les deux Jeunes gamin commençait a crouler sous la neige, quand Phoquo, le plus grand et surtout gras des deux eut un lueur de genie. Il fit signe a son ami Luffy de courrire de l'autre coté des demoiselle, avec lui. Son plan, était ingenieux.

Il voulait forcé les fille a reculé pour les forcée a descendre le devers ennegé. Une fois en bas, il n'auraient plus qu'a les canarder. Il reussirent donc leur manoeuvre. Phoquo était un bon chef de guerre, finalement.

A l'assaut!

Il se faisait canarder eux aussi... Mais ils se mirent a foncer sur les filles en jetant de grosse boule de gmlaces, menaçante. Il était inconscient de se qu'ils avaint dans les mains.

En effet, une belle boules de glace entre les cotes, et tu tombe bien mal en point. Mais innocent et mignon comme tout, Luffy et Phoquo n'inspirait pas la peur, mais attendrissement. Mais quand leur boules de glaces était lancés...

HJ: je ^pars demain pour dix jrs. Je laisse a Joker les mini pouffsoufles^^