[Animation] Unreal - PJ : //

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E N T R E ! - N' E S T - C R A I N T E ! -
T U - N E - J O U E S - Q U E - T' A S - V I E !

- U N R E A L -

Devant vous, se dresse l’une des maisons d’Angleterre des plus connus de cette époque. Beaucoup de propriétaire, beaucoup d’enquêtes sur les 5 premiers années où le crime de la famille Sheffield fut perpétré. On se demande toujours comment cette si, grande et si belle magnifique maison, alors que les intempéries, les tempêtes, les bombardements, a réussi à survivre malgré les dégâts du temps que n’importe quelle autre maison aurait pourri. Une maison d’aspect blanchâtre, pâle. Des volets de couleurs vertes pâles… Aucune tâche d’humidité, aucune tâche de moisissure, pas une lierre sur les murs de la maison, les volets toujours ouvert… Le premier voisin ne se trouve qu’à deux cent mètres. C’est peu… Mais voyez comment c’est long lorsque la peur vous prend, lorsque vous tentez de courir pour échapper à une mort certaine…

Un jardin magnifique, une pile de journaux posait près de la porte d’entrée, le tout bien plié et installé, comme si une personne, sûrement un occupant s’amusé à les plier et à les ranger sur le coin de la porte alors que certains sorciers y mettent un chaudron, ou tout bonnement une grande plante en pot, ou tout simplement un mobilier divers. Un tapis vert précède la porte au même couleur que cette dernière. La poignet est en or. Et c’est la seule qui montre un détail inquiétant… Une tâche de sang est incrustée dessus… Juste au dessus de la clé… De cette clé perdu… La porte n’en est pas moins ouverte, bien sûr…

L’intérieur est magnifique, du mobilier des années vingt. Peut être un peu rustre, vieillot, mais cette décoration nous laisse pantois. De la dentelles en veut tu en voilà, mais pas à l’excès, des tableaux de peinture sensationnelles qui pourraient facilement rivaliser avec la Joconde au Louvres, ou même les peintures de la chapelle « Sixtine » … Un escalier de bois au fond de la pièce que l’on nomme Hall. Sur la gauche, un living room, sur la droite, une petite kitchenette. Près de l’escalier, un cagibi. Fermé. Toujours fermé. Montez les escaliers, et vous retombez sur un couloir magnifique où l’on voit sur une petite table, une photo d’une famille… La famille Sheffield… Des chambres de couleurs différentes où l’on voit bien la présence de deux garçons et d’une fille…En haut, un grenier sous clé… En bas, une cave… Fermé… Dans le jardin… Une cabane abandonnée totalement délabrée, et on y entends des cris… Tout le temps…

« Oseriez vous y rentrer ? Oseriez vous braver vos peurs les plus secrètes ? Oseriez vous tenter votre vie ? Un conseil… Bonne chance… Papa est très méchant… Et Mes frères aussi… »

Une lettre est envoyée à chacun des candidats. Peu importe leur occupation du moment, ce qu'ils sont entrain de faire, ils l'ouvrent, les hiboux repartent sans attendre une quelconque réponse. Durant leur envol, on les voit disparaître rapidement, comme animé par une forme de magie étrange, différentes de la votre.

Sur la lettre, vous avez votre nom, prénom, age, profession ou maison où vous êtes à Poudlard. Très surpris par tant de renseignement qui vous semblez inconnu ou du moins, qu'à très peu de monde, vous l'ouvrez et une pièce ronde, en bronze tombe dans votre main. Aussitôt, vous êtes attiré dans cette maison. Vous êtes devant, vous regardez tout autours. Vous y voiyez un jardin sublime, bien tondu, des fleurs magnifiquement bien entretenue, et sur votre gauche, une piscine y est construit. Le seul problème, le seul point qui vous attire dans cette maison parfaite, c'est la porte d'entrée. Le point rouge, le point de sang semble brillait. Vous le voyez alors que vous vous trouvez juste à l'entrée de la villa qui se trouve à 15 mètres de la porte.

- 13 Juillet 1983 - Dublin, Irlande - 23:32 -

Une chambre spacieuse. Un lit deux places. Quelques étagères de bois sombre. Des posters de rock en pagailles sur les murs. Un bureau rempli de paperasses. Le tout accompagné d’une forte dose de « bordel ». Et un jeune homme affalé sur son lit défait. Ce n’était qu’autre que Atreus Calgar, le Serdaigle impulsif tristement connu. Que faisait-il ? Rien. Il n’en branlait pas une comme il dirait. A part écouter de la musique que diffusait une chaîne imposante sur son bureau. Du bon Nu-Métal. Le jeune Irlandais battait la mesure de la chanson des Nevada Tan avec ses jambes et sa tête qui se balançait au gré des paroles.

Bref. Rien d’intéressant en somme. Il entendit gueulait son père de l’étage en dessous. Tsss. Soupir. Sans se bouger, il ne baissa pas le volume. Laissons le mijoter un peu non ? Oui. Rictus. Soudain, le son baissa d’un seul coup. Merde. Un coup d’son père. D’un coup d’baguette magique, hop, réglé le problème du volume. Atreus leva les yeux au ciel. Bon. C’est mort sur ce coup-là. Laissant le volume comme l’avait mis son daron, le jeune homme se mit sur son séant avant de s’asseoir sur le bord de son lit. Putain. Il savait pas quoi faire. Allez boire un coup dans un Pub proche ? Boaf. Il y était allé hier. Et avant-hier. Et le jour avant encore. Non. Et puis, ça le branchait pas aujourd’hui.

Il se mit alors à penser à Asuka. Oui. Décidément cette jeune femme l’avait bien branchée. Fallait dire ce qu’il fallait. Et puis… Elle l’avait touchéé. Tout simplement. Sa fragilité, son état d’esprit, son…. Hein ?

Atreus avait été interrompu dans ses pensée par un léger « tap tap ». Il braqua son regard vers la porte. Rien. Re « tap tap ». La fenêtre ! Bingo ! Un hibou l’observait avec ses grands yeux ambrés sur le rebord de la fenêtre. L’Irlandais se leva doucement et alla ouvrir le battant de la vitre. Aussitôt, d’un bruissement d’ailes, le volatile s’engouffra dans la pièce, laissa tomber une lettre sur le lit qu’occupé précédemment le jeune homme et repartit par la même entrée, sans demander son reste. Atreus resta perplexe un instant en observant le hibou disparaître à un coin d’immeuble. Il referma la fenêtre avant de se tourner vers son lit. La missive du volatile était posée sagement sur les draps défaits. Le jeune homme s’approcha. L’enveloppe était en papier jauni, comme ancien un peu. Trompé d’adresse ? Apparemment non. Voilà ce qui était écrit, d’une écriture majestueuses et élégante, à l’encre rouge.

Mr Atreus Calgar


16 ans ¾ - Maison Serdaigle à Poudlard


666, Templar Street, Dublin, Irlande

Atreus fronça les sourcils immédiatement.

Atreus : « Mais… C’est quoi c’bordel ? »

Y’avait de quoi être surpris. Nan c’est vrai. Vous recevez cette lettre d’aspect étrange et vous remarquez que le mystérieux expéditeur en sait long sur vous. Atreus relut. « 16 ans 3/4 ». Il leva les yeux et compta intérieurement les mois. Putain. Ca faisait exactement 9 mois qu’il avait eu 16 ans. Le jeune homme frissonna tout en reportant son regard sur l’enveloppe. Elle dégageait une sorte d’aura lugubre. Tssss. Reprend toi Atreus ! T’aurai peur d’une simple lettre maintenant ? Non ! Eh ben alors… Qu’est-ce que t’attends pour l’ouvrir ?

L’ouvrir… Oui. Fallait bien de toute façon. Il se rassit sur son lit et commença à déchirer le haut de l’enveloppe. Il ne put s’empecher de remarquer, tout en déchirant l’enveloppe, que celle-ci était bien légère. On aurait dit qu’il n’y avait rien dedans. Un bruit de déchirement se fit entendre, se rajoutant à la musique de la chambre. Musique au volume très bas depuis l’intervention du père d’Atreus. Fallait le dire. Quoi ? C’est pas important ? Ah merde…

Atreus arriva au terme de son déballage. Il regarda l’intérieur de l’enveloppe. Rien. Ah si. Une… Une pièce ? C’est quoi encore ce truc ? Il mit de côté l’enveloppe tout en gardant une main en dessous. L’objet glissa doucement… Doucement. Puis plus rapidement. Pour finir dans la paume du jeune homme. Aussitôt, les traits de la pièce se brouillèrent. Des multitudes de couleurs se mélangèrent tout autour de lui pendant que le portoloin l’emportait vers son destin. Un destin funeste ? Possible. Pas sûr. Dans tous les cas, l’Irlandais n’en savait rien.

Tout se stabilisa soudain. Atreus, surpris par le brusque départ, et dans le même temps par l’arrivée tout aussi brusque, tomba à la renverse sur le sol goudronneux.

Atreus : « Aoutch ! »

Le jeune homme avait laissa tombé dans sa chute l’enveloppe et la pièce de bronze. Cette dernière tinta sur le sol. L’Irlandais, la mine furieuse mais sceptique, regarda autour de lui. Une maison se dressait devant lui. Pas de vis-à-vis. Seulement une maison à plusieurs centaines de mètres de la Villa devant laquelle il se trouvait. Il se releva et épousseta son jean et ses vêtements. Coup d’œil alentour une fois encore. Puis regard vers l’enveloppe et la pièce à ses pieds. Un élan de fureur le traversa.

Atreus : « Mais putain c’est quoi cett’ merde ? »

Re-coup d’œil alentour. Personne. En ce moment, Atreus pensait que c’était un connard blagueur ou spécialiste des canulars qui lui avait fait ce coup foireux. En plus, à première vue, il se trouvait loin de Dublin et, par la même occasion, de chez ses darons.

Atreus : « MERDE ! Montrez-vous ‘spece de bâtard ! Allez putain ! J’deteste ce genre de conneries ! »

Mais plus il parlait, plus son regard était comme attiré vers la Villa. Façade blanche. Volets vert pâle. Pas un palace mais presque. Et elle avait un certain charme. Et puis un de ces jardins. Magnifiques. Des fleurs de tout types et… Oh putain ! Une de ces piscines. La classe. Il fallait le dire quand même. C’était une belle propriété. Mais, elle paraissait inhabitée. ‘Fin en ce moment. Car c’était bien-sûr la nuit comme je l’ai dit plus haut. Et aucunes lumières se voyaient. Bon. Vous me direz qu’il y en a qui se couchent tôt, car il devait être pas loin de minuit moins l’quart. Mais bon… Chais pas. Ca faisait comme une impression de vide.

Le jeune homme fit quelques pas vers le portail qui donnait accès à la belle Villa. Mouais. Maintenant qu’il y pensait, il se sentait prit d’un frisson. La rage était passé. Car… car il n’y avait personne. Cela l’inquiétait justement. Qui l’aurait piégé ? Telle était la question… Une réponse ? A l’intérieur peut-être… C’était une hypothèse. De toute façon c’était la plus probable. Non ? Une bande de nuage s’écarta alors. Un rayon de Lune perça. La poigné de la porte d’entrée de la Villa scintilla. Une tâche de sang se fit visible, inquiétante… Lugubre…


Qu'attend Atreus dans cette baraque ? Personne ne le sait... Pour l'instant...

Mana se trouvait dans le chemin de traverse avec ses parents pour faire du lèche vitrine. A l'origine, ils étaient venus pour voir si ce n'était pas possible d'acheter de quoi s'avancer sur la sixième année à Poudlard, selon son père il fallait préparer au maximum ses dernière années à Poudlard, qui décideraient de son avis, et patati et patata, mais le chemin de traverse était magique. Impossible de penser travail quand on y était, surtout quand on s'appelait Mana. Ce que justement la Pouffy essayait d'expliquer désespérément à ses parents. Ceux-ci, même si ce n'était pas la première fois qu'il venaient là, avaient du mal à s'habituer au monde magique. Des moldus pur sang qui avaient une fille métamorphomage, quoi de mieux pour apprendre de façon délicate que la magie existait réellement? Pour le moment, ils se contentaient de tout observer, émerveillés comme des enfants. Ils restaient tout de même visiblement les parents. Comment faire pire que Mana? Ce jour-là, elle avait de longs cheveux blancs qui pendaient dans son dos, avec une couettes de chaque côté, multicolore. Elle avait les yeux bleus comme à son habitude, la peau blanche et une petite taille. Elle portait un large pantalon noir informe et un sweat léger orange, avec les manches et la capuche composés de différentes bandes de couleurs cousues ensemble. Impossible à manquer, surtout qu'elle sautillait partout d'une vitrine à une autre, interpellant ses parents quand ils traînaient un peu trop, ou quand ils allaient trop vite.

Cela durait depuis un petit moment, il faisait nuit depuis un moment, ils avaient mangé au chaudron baveur et ses parents y avait même pris une chambre mais Mana était ressortie, quand un hibou vint voleter au-dessus de sa tête. La Pouffy ne s'en aperçut même pas. Elle s'était accroupie pour regarder de plus près une cage remplis d'escargot multicolore dans la vitrine d'une animalerie magique. Elle s'amusa à leur donner des noms en rapport avec leur couleur (glace au chocolat, chocolat au lait, yaourt au chocolat, qui a dit qu'elle n'avait pas bon goût pour nommer?) quand sa mère l'appela. Elle sauta sur ses pieds, en tentant de mettre un coup de tête au hibou. Celui-ci l'esquiva habilement et laissa tomber son enveloppe sur la tête de Mana. Patient mais fallait pas rêver non plus. La métamorphomage se frotta la tête là où l'enveloppe était tombée, pile sur un coin bien évidemment! Sinon ça n'aurait pas été drôle. Elle se pencha pour la récupérer et lu l'adresse:

Citation :

Mana Phimya, bientôt en sixième année d'étude à Poudlard,
accroupie devant le magasin animalier du chemin de traverse, Londres

La Pouffy regarda émerveillée l'enveloppe. Wouhhaaaaaa! C'était super ce que pouvait faire la technologie magique, une telle précision! C'était sûrement magique. Et puis au moins là, il n'y avait pas trop de doute, c'était bien pour elle. Elle l'ouvrit donc et trouva une pièce en bronze. Elle la prit dans sa mains sans trop comprendre ce que c'était. Un admirateur secret qui lui envoyait de l'argent? Un microfilm magique pour sa prochaine mission de sauvetage du monde? Mana n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'elle eut l'impression qu'un crochait s'agrippait à son nombril et la tira en avant. Le paysage devant flou, et quand elle touche enfin le sol, elle voulut être vraiment sûre que c'était bien le sol et elle s'allongea dessus pour vérifier. Si si, je vous jure, c'était fait exprès, elle n'avait pas du tout perdu l'équilibre, enfin presque quoi. Elle se releva et regarda tout autour. Elle se trouvait dans un jardin bien entretenu avec des jolies fleurs tout partout, il y avait une belle piscine et une villa pour compléter le tout. Il faisait nuit, comme à Londres et il n'y avait pas une lumière. Romantique à souhait. Il faudrait absolument qu'elle vienne là avec son Kaitzounet chéri d'amour. La seule tâche dans le décor était la tâche de peinture rouge qui scintillait sur la poignée de la porte. Quelqu'un avit du faire une bétise en repeignant la maison. Mana allait s'approcher de lla villa pour aller voir de plus près quand elle s'apperçut qu'elle n'était pas toute seule devant la maison. C'était un garçon, peut-être un tantinet plus vieux qu'elle. dans l'obscurité, elle ne voyait pas plus précisément, mais pour habiter dans une maison si jolie (sinon qu'est-ce qu'il ferait là?), il ne pouvait être que gentil. C'est pour que Mana se précipité vers lui en agitant sa main, comme si on pouvant la manquer avec le "Ouhouuu!" sonore qui accompagna son mouvement.

"Bonjour! Enfin euh... Bonne nuit! Ou non, on va pas se coucher, euh... Bonsoir! Désolé te déranger mais c'est pour savoir où est-ce qu'on se trouve, un hibou m'a donné une enveloppe avec une pièce et quand j'ai pris la pièce, paf! [Ca fait des chocapics XD] Je me suis retrouvée là. C'est bizarre hein?"

La Pouffy accompagnait ses paroles d'un grand sourire réjouie. Se retrouver téléporter comme ça en pleine nuit au beau milieu de nul part ne semblait pas la gêner plus que ça, ou lui sembler bizarre... Après tout, elle avait vêcu la grande chasse aux fantome de l'école et elle en avait été l'héroïne qui avait sauvé tout le monde [Ha bon? xD], alors une maison avec une tâche de peinture, qu'est-ce que ça avait d'inquiétant?