Une belle après-midi de merde. [LIBRE - 1er post pour KEY]

10 h 00. L’esprit ailleurs, le corps en transformation. Les mains dans les poches et la tête baissée au sol. Key regardait sous ses pieds défilait la verdure du parc. Dans son esprit, elle remettait en place ce qui devait être reclassé et chasser ce qui devait l’être.

Ce n’est pas pour changé, qu’elle marchait sans but. L’air frais l’aidait beaucoup à remettre ses idées en place. Un sourire apparu sur ses lèvres quand elle vit Loris et Sally passé à ses coté. En temps normal, elle aurait les auraient explosés. Mais pour aujourd’hui, elle préférait ne rien dire.

Relevant la tête. Elle s’aperçut que la serre n’était plus très loin. Du haut des escaliers, elle admira le paysage et inspira un bon coup. En chantonnant, elle se mit alors à dévaler les escaliers. Le sourire aux lèvres, c’était à une gamine de trois ans qu’elle ressemblait mais pour l’heure elle s’en fichait.

« DANS LA VIE. TOUT À UNE FIN. TOUT A UN COMMENCEMENT. JE CLOTURE ICI L’ANCIENNE VIE DE KEY. SOYEZ ATTENTIFS, DANS LES PROCHAINES LIGNES ARRIVERA LA NOUVELLE MCLOYD. »

En hâte, elle arriva à la fin des escaliers. Marchant d’un pas rapide vers la serre elle s’aperçut que celle-ci était remplie de buée. Et que de l’extérieure personne ne pouvait voir ce qui s’y passait. Un sourire apparu sur ses lèvres et elle tourna de direction.

Quelques mètres restaient entre elle et la porte. Un sourire nerveux aux lèvres elle s’approcha de plus belle. Collant son visage contre le carreau elle aperçu une silhouette.

Voix – « Hey toi ! Ouvres moi S'teuplé ! »

Key éclata de rire. John ? A l’intérieur de la serre ? Pourquoi raison ? Qu’avait-il encore fait ? Se laissant tomber doucement sur le sol. Key plaqua son dos contre la porte. De sa poche intérieure elle sortit sa baguette et la posa sur le sol.

B R E A T H E – « Corso. Je ne serais te dire à quel point je suis heureuse de te voir ici. Qu’est-ce que tu as encore foutu pour te retrouver en retenue ? »

Demie tour sur elle-même. Attrapant sa baguette, elle se mit à la lancer dans les airs. Parce qu’elle ne s’attendait pas à voir ce dernier ici. Ni même à lui parler. Depuis qu’Heath était à l’infirmerie Key passait ses journées seule. Elle posa un sourire ravageur sur ses lèvres et se laissa complètement tomber dans l’herbe. Pointant sa baguette vers la porte, elle lança un sort d’ouverture.

B R E A T H E – « Je ne suis pas comme toi. Je ne suis pas cruelle. Tu peux sortir, Corso. »

John – « Keeeey ! Allez chérie, ouvres moi, fais pas ta chieuse... »

D’un geste fort et puissant, Key débloqua la porte. Allongée à présent dans l’herbe. Jill passa ses bras derrière sa nuque, pour se soutenir un peu plus. Parce qu’en cet belle matinée, le soleil brillait sur Poudlard, et la chaleur était accablante. John sortit de la serre torse nu. Affichant un sourire classe sur ses lèvres, Key ramassa son t-shirt dans le visage. Avec dégoût, elle le chassa et l’envoya non loin d’elle.

B R E A T H E – « C’est bon Corso. Ta gueule, je t’ai ouvert la porte. Tu veux quoi de plus ? »

Calculatrice jusqu'au bout. Parce que Jill savait très bien que Corso ne voulait qu’une chose. Son corps, mais cette choix-ci l’attente serait encore plus douloureuse. Car pour elle, les conneries étaient terminées. Le jeu de la tentation. Sous le soleil, Key déboutonna son chemiser. Laissant passer l’air frais entre sa poitrine, elle chassa ses cheveux derrière elle et prit appui sur ses coudes. Croisant ses jambes dans l’herbe. Elle laissa vaguer son regard sur le corps magnifiquement sculpté de John.

John – « Trop aimable. Vraiment. »

Sourire radieux aux lèvres. Key déboutonna encore un bouton. Parce qu’elle savait très bien que John n’attendais qu’une chose. Son corps. Mais cette chose-ci jamais il n’aura. Parce qu’elle incarnait la tentation. Et lui ne cédait toujours à cette tentation. Laissant encore une fois vaguer ses yeux sur le corps de John. Key posa son doigt sur ses lèvres. Elle tapota l’endroit vert qui se trouvait à ses coté. Assieds-toi ici mon cœur.

Pas une ni deux, Corso se laissa tomber à ses cotés. Il s’alluma une cigarette. Envie. Jill en voulait une, mais elle n’avait pas a en sortir une. Le distributeur était présent. Corso tira dessus et la porta à la bouche de Key. En remerciement ? Elle passa sa main froide sur les cheveux noirs de John. Parce que les jeux n’étaient pas finis.

John – « Davis m'a collé. J'ai donné un coup de batte dans la gueule d'un gars en cours de vol. Il tenait à jouer avec moi... »

Kaley Davis. Davis de Tenshi ? Celui-là ? Un sourire sadique. Parce qu’à cette instant tout s’arrêta. Un coup de batte dans la gueule d’un gas ? Répétant avec ardeur la phrase dans sa tête. Jill se replongea à l’infirmerie. Heath aussi avait reçu un coup de batte sur le visage. Corso n’avait tout de pas frapper Heath ? Le cœur battant, elle voulait en être certaine. Sachant que si la réponse allait être oui. Le jeune serait bien servi.

Laissant tomber la cigarette dans l’herbe, Jill se plaça sur les jambes de John, ses mains étaient posées sur le torse humide et chaud de Corso, ses yeux dans les siens. A cette heure-ci le parc autour de la Serre était vide, donc aucun souci n’était à se faire. Les élèves étaient soit en pause, soit en cours ou alors ils se reposaient dans leurs salles.

B R E A T H E – « Chéri, dis moi. C’est la gueule de qui que tu as défoncé ? »

Elle essaya tant bien que mal d’afficher un sourire sur ses lèvres, mais la confusion s’offrait en elle. Heath ne cessait de passer dans ses pensées. Elle se demandait ce qu’il faisait. Comme il était. Toutes des petites questions comme cela. Reprenant son sérieux, elle réussit en vainc à placer un sourire franc sur ses lèvres, et se retourna sur John. Allongée sur lui, elle s’amusait à le caresser. Partant des jambes et remontant jusqu'au torse.

BREAK FOR LOVE

John – « Moiiii ? Mais rien voyons ! »

Pourquoi les phrases de Corso étaient-elles aussi vaseuses ? Sur lui, Key inspira lentement, bien installée. Elle se laissa tomber. Ton son poids était sur lui. Quand elle vit qu’il avait allumé une clope, elle se dépêcha d’en prendre une à son tour. Mais pas de son paquet. Chez les autres, c’est toujours meilleur. Laissant valser sans main sur le corps de John, elle laissa entrer sa main dans sa poche, sorti le paquet de cigarette et le briquet. A l’aide de ses fines mains, elle porta la cigarette à sa bouche. Allume. Inspire.

John – « Davis m'a collé. J'ai donné un coup de batte dans la gueule d'un gars en cours de vol. Il tenait à jouer avec moi... »

Expire. Remise en place. Sa main gauche était posée sur la cuisse de Corso, l’autre tenait sa cigarette en main. Elle ne voyait pas le visage de Corso, mais elle s’imaginait très bien les mimiques qu’il devait faire. Sur le rythme d’une musique qu’elle avait en tête. Key se mit doucement à bouger. Bouge ton corps, salope. Les faits sont là. Jill faisait tout l’exciter. Parce qu’elle aimait jouer avec le feu sans trop se brûler.

B R E A T H E – « Tu te répètes bébé. Tu m’as déjà dis ça tout à l’heure. Maintenant, moi je te demande de me dire qui tu as frapper. »

La place qu’elle tenait lui plaisait. Toujours en train de danser, McLoyd se redressa. Ses fesses étaient à présent sur le bassin de Corso. Danse encore et encore. Malgré tout, ses pensées restaient tournées vers Heath, lui qui était tout seul à l’infirmerie. Secouant la tête pour garder le mouvement, Key tourna sur elle-même. A présent face à Corso elle inspira sur sa cigarette.

John – « Tu sais que je ne donne jamais d'infos gratuitement... Tu n’as qu’à essayer de... me persuader...? »

Key éclata de rire. Joueur le petit jeune homme. Qui cherche Jill la trouve. Joueuse jusqu’au bout des ongles. Elle n’allait pas laissée tomber. Dans le fond, Key savait très bien qu’elle était à deux doigts de craquer. Corso était tellement … Canon et elle tellement naïve. Son corps entier se mit à trembler. Face au danger. Il incarnait le danger. Plaçant un sourire neutre sur ses lèvres, elle laissa tomber sa cigarette dans l’herber et se coucha sur lui. Sa tête était à la hauteur de son torse et ses pieds touchaient l’herbe.

B R E A T H E – « Corso, tu sais que t’es con ? Tu sais que c’est ça qui fait on charme putain ?! Arrête d’essayer de me faire perdre le contrôle. Tu sais très bien que je l’aurai toujours. Tu veux quoi ? Que je t’embrasse ? C’est ça ? D’accord. »

Se laissant remonter sur son corps, Key laissa flotter son regard dans celui de John. Quelques secondes plus tard, elle passa son bras sous la nuque de Corso et porta ses lèvres contre les siennes. Des étincelles pleins la tête. Le baiser dura plus longtemps qu’elle ne l’avait calculé.

Eclat de rire. John lui sourit en fermant les yeux paraisseusement. Il ne s'attendait pas à ce qui allait se passer par la suite. Key n'avait jamais craqué, et il ne pensait pas que ce jour arriverait. Il n'avait pas perdu espoir... il s'était juste fait une raison: on pouvait lui résister. Ce qui le fachait d'ailleurs. Mais bon, c'était Key. Tout comme lui, elle était exceptionelle. Elle était donc la seule à savoir lui resister. Il la senti se coucher sur lui, et poser son menton sur son torse.

B R E A T H E – « Corso, tu sais que t’es con ? Tu sais que c’est ça qui fait ton charme putain ?! »

:: CORSO :: Je sais chérie...

B R E A T H E - « Arrête d’essayer de me faire perdre le contrôle. Tu sais très bien que je l’aurai toujours. Tu veux quoi ? Que je t’embrasse ? C’est ça ? D’accord. »


John ouvrit les yeux, curieux et pour le moins surpris de cette réponse. "D'accord", c'était pas dans le vocabulaire de Jill ca... Mais à peine eut-il le temps de l'apercevoir que déja, elle était bien plus près. John la fixa, yeux dans les yeux, sans sourire. Son regard noir perçait celui de la jeune femme. Elle passa sa main sous la nuque de John et s'approcha encore de quelques centimètres. Il sourit. Elle l'embrassa.

John senti une bouffée de chaleure le prendre. Une vraie vague. Waoh. Du bout des doigts, il caressa le bras de la jeune femme, passant son autre main dans sa nuque, sous ses cheveux épais, décollant légèrement sa tête du sol. John embrassait comme un dieu. C'était bien connu. Mêlant sensuellement sa langue à la sienne, touchant et s'éloignant de ses lèvres avec un sourire, avant de les rejoindre de nouveau, John prenait soin de ce baiser. Il l'avait tant attendu. Il n'était pas tout excité et maladroit comme la plupart des mecs de son âge. Non, John était mature. Calme, il avait toujours son sang froid, même si en lui, cela ne tarderait pas à bouillir...

Il fini par interrompre le baiser, laissant doucement tomber sa tête sur l'herbe, ouvrant les yeux pour gratifier Jill d'un regard complice. Complice, oui. Pas moqueur, pas excité. Complice. Parce-que Key était une amie. Une amie qu'il se tapperait bien, certes, mais une amie.

:: CORSO :: Franchement, je vaut pas mieux que Pravda ?


Oui, il savait. Il les avait vus. Devant la salle commune de Serpentard, il y avait de cela deux jours. Key Jill McLoyd sortait avec Heath Brant Pravda, le mec à qui il avait cassé la gueule en cours de vol. Provocation. Si John avait fait cela, ce n'était peut-être pas pour les raisons auxquelles on pensait, en fin de compte... Heath lui avait mal parlé, d'accord... mais il y avait autre chose derrière le geste de John. Autre chose qu'Heath avait du faire, et n'avait pas du plaire à Corso...

Non tu ne sais pas Corso. Tu ne sais rien. Rien de ce qu’elle pense, rien de ce qu’elle veux. Laissant ses lèvres poser sur les siennes. Un frisson lui parcouru le corps. Pourquoi ? Parce que c’était lui ou bien parce qu’elle sentait que tout allait changer à partir d’ici ? Corso passa sa main derrière sa nuque repoussant ses cheveux bruns sur le coté. Un nouveau frisson. Depuis si longtemps elle lui résistait. Cette fois, elle avait craquée. Mais au départ, ce baiser devait être un simple.

Du simple, il passa au langoureux. Le serrant encore plus fort, Jill se mit à trembler. Elle avait tellement peur de recommencer à coucher à droite et à gauche. Juste besoin d’aide. Key Jill McLoyd est fille qui ne demande pas à la vie si elle peut respirer. Elle respire même si la vie lui interdit. Quelques instants plus tard, le baiser prit fin. Déçue et rassurée à la fois, Key se laissa tomber sur le coté. Son bras vint alors se poser sur son ventre, elle avala une bouffé d’air frais et se tourna sur le coté pour admirer Corso.



Dans la poche de John, elle sortit le paquet de cigarette. Pourquoi prendre chez elle ? Chez les autres, c’est toujours meilleur. Ses fins doigts fouillaient dans la poche de Corso. Le sourire aux lèvres, les yeux dans les yeux. Elle laissa tomber le matos de fumeur dans l’herbe. Porta une cigarette à sa bouche et l’alluma. Inspire. Expire. Le bonheur se dit dans une cigarette. Marlboro.



Le cœur qui fait « BOUM BOUM » et les cheveux bruns. Par inadvertance, Jill avala la fumée de sa cigarette de travers. Pourquoi parlait-il de lui maintenant ? Il n’était pas encore temps ? Si déjà ? Heath. Lui qui se trouvait à l’infirmerie pour l’instant. Prise d’une crise de cœur, Key se redressa aussi vite. Comment avait-elle pu l’embrasser, lui. Pourquoi ? Portant une nouvelle fois la cigarette à sa bouche, elle s’arrêta. Son cœur ne battait plus. Restant inerte sur l’herbe. Jill ne savait que lui dire. Ses yeux étaient portés sur la serre. Sur l’intérieur. Sur … Du néant.



Heath. Le geste était fait. C’était à mort qu’elle s’en voulait. Pourquoi était-il sortit de sa tête ? Il ne pouvait pas, il n’en avait pas le droit. Inspire sur la cigarette. Expire le moins possible de fumer, histoire de mourir plus vite. Ses phrases étaient sèches et sur le coup, elle s’en voulait. Se laissant à nouveau tomber, elle prit la main de John et la serra dans la sienne.



A qui la faute ? La vie est trop bien pour s’ennuyer. A lui de croire que cette phrase était vrai.

Dis moi. Que tu es un enfoiré ? Une espèce de vieux bâtard ? Si cela peut te faire plaisir. Esquissant un sourire, le cœur de Jill se mit à battre de plus en plus vite. Parce qu’elle avait recommencé. Elle avait pêchée. Se sentant mal à l’aise à présent, elle n’avait qu’une seule envie, exploser ses ongles dans sa cuisse. Se punir de la bêtise qu’elle avait commise. – « Si tu veux Chérie. » - Mais si seulement, elle ne voulait pas ? Encore et encore. Se laissant à présent tomber dans l’herbe ses yeux fixaient le ciel. Un peu plus forte. Être normale pour être bien. Corso attrapa sa cigarette. Inspire espèce de con. « Maman est là. » Toussera ? Pas …



Pourquoi ? Parce qu’il n’attendait que cela. Elle avec par la même occasion. Cela faisait si longtemps qu’elle l’attendait. Trop longtemps. Une seule envie. Se coucher sur lui, l’embrasser encore et encore. Le toucher, le caresser. Lui faire l’amour. De vous à moi. Key Jill McLoyd s’en sortira très bien. Elle sait se sortir de toutes les aventures. Sentant la chaleur de sa main, Key pensa automatiquement à Heath. Lui qui était couché sur sont lit. Lui qui était en train de souffrir. Et elle … Qui était en train de prendre du bon temps. Coupable. Le droit à l’erreur. McLoyd, l’erreur vivante. D’un bon, John quitta sa place et s’avança vers les serres. A quoi jouait-il ? C’était ici qu’elle était censée lui courir après en le suppliant de l’embrasser encore ? Ouh. Qu’elle bonne blague.



PARDON ? AVALE LES PHRASES MCLOYD. MANGES-LES DANS TA PETITE GUEULE ! Morte de rire … Se levant à son tour, elle avait envie d’exploser la première fois qui se trouvait sur son passage. Parce qu’il s’était bien foutu de sa gueule. Mais vraiment bien. Avalant encore avec rage les dernières paroles de John. Jill tourna les talons vers le château. Et puis quoi encore ? Rester avec cette merde ? – « Parce que t’as envie de lui McLoyd » - Faux. Méprise totale. S’arrêtant et se laissant tomber dans l’herbe, elle plaqua ses ongles sur son bras. Plaisir. Ne me sortez pas le mot : Automutilation. Jill ne possède pas de lame. Respire. Calme. Heath. Ferme les yeux.



A la base. Vous auriez des paroles en l’air. Des gestes violents et encore des insultes. Key Jill McLoyd est à présent plus intelligente que cela. Attrapant le matériel pour s’allumer une cigarette, elle se releva et marcha vers John. Laissant tomber son briquet et son paquet. Elle laissa tomber ses mains sur les hanches de John. Serrant de toute ses forces pour avoir un contact avec lui. Heath dans le fond, ne laissa que ses yeux sur Amanda. Alors pourquoi elle ne devrait-elle pas poser ses mains sur les hanches de Corso ? Donnant, donnant.

Secouant la tête, Jill essayait de se le dire. Folle d’Heath. Pas de John. Folle de John. Pas d’Heath. Non, bordel. Folle d’Heath. Silence. Sa tête était collée contre le torse de Corso, de la ou elle était, elle pouvait sentir batte le cœur du jeune Serpentard. Posant un sourire platonique sur ses lèvres. John attrapa le menton de Jill et le leva vers sa bouche. Lentement, il déposa ses lèvres sur les siennes. Respire. Sens-tu que tu vies ? Avec plaisir, Jill se laissa prendre au jeu. Corso embrassait terriblement bien. Il mordillait sensuellement sur ses lèvres. A l’aide de ses mains, la Fureteuse se tenait à la taille de Corso. Avalant avec plaisir, toute la sensualité du baiser. Tout à une fin. Même les choses les meilleures. Reculant avec une certaine lenteur, Corso laissa son visage à un millimètre de celui de Jill.



BANG. BANG. Et si c’était vrai ? Et si Key était folle de lui ? Avec des « si » on mettrai tout Poudlard en bouteille. Alors, ne vous fiez jamais sur des « si ». Car cela ne veut rien dire. Retirant une de ses mains, elle chassa ses cheveux qui lui bloquaient la vue. Un sourire. Elle ne savait que lui dire. McLoyd, elle-même ne savait pu que penser. Si c’était Heath qu’elle aimait où si c’était John. Inspirant encore une fois, elle laissa vaguer son regard dans celui du Serpentard.




A elle toute seule, elle construisait un dialogue. Corso parlait peu, alors elle pouvait amorcer la machine à sa façon. Encore une sourire. Sur la pointe des pieds, elle déposa un simple baiser sur les lèvres de John. Parce qu’elle en avait envie. Parce qu’elle avait envie de lui. Parce qu’il incarnait la … Perfection. Simplement parce que c’est John Corso. Que toutes les filles sont à ses pieds, mais seulement les plus chanceuses ont une place dans son cœur.



Probablement rien. Mais … Qui ne tente rien a rien. Alors mieux vaux toujours se jeter à l’eau. Quitte à se noyer sur la fin du plongeon. Jill laissa tomber sa tête chaude sur le corps humide de Corso. Ses lèvres frôlaient sa peau à demie sucrée. Inspire. Expire. Une cigarette ? Pour plus tard.

[color:ed32=dimgrey:ed32]Gagné. Bien sûr qu'elle était folle de lui. Qui ne l'était pas ? John sourit, voyant le regard de la serpentarde se troubler. Ha... c'était si jouissif de troubler les autres, controlant parfaitement la situation... John savait s'approprier chaque parole, chaque geste, chaque evenement, et le tourner à son avantage pour TOUJOURS tout maitriser. Trop fort. Fier de lui, enlaçant la petite amie de Pravda, il la dévisagea, ses yeux se balladant de ceux de la jeune femme à ses lèvres onctueuses, avec une irrésistible envie de l'embrasser... et plus si affinités. Et il y avait justement affinité. Mais pas trop vite. Prenons notre temps, darling. De plus, Key était tellement changeante... elle était à "manier" telle une boule de crystal... avec une habileté comme celle de Corso. Un seul faux pas, et elle se briserait. Ou plutôt, briserait cette petite magie qu'il y avait entre eux. Quoi ? Le mot magie vous fait rire ? Non, c'est sûr que ce n'était pas une magie genre tout ce que vous pouvez imaginer de plus romantique.. mais, cette attirance irrésistible... ils étaient les plus beaux. Ils étaient les meilleurs.



John éclata littéralement de rire, penchant la tête en arrière l'espace d'une seconde, avant de poser un doux regard sur elle, un sourire amusé aux lèvres. Amusé. Pas arrogant. John fit glisser une main sur sa joue, la rapprochant un peu plus conte lui. Corps contre corps. Yeux dans les yeux.



[color:ed32=dimgrey:ed32]Mais, John lui-même rimait-il à quelque chose ? Non. Corso, c'était du grand n'importe quoi. Comme Key. Quand à la fidélité... John ne prit même pas la peine de faire une remarque la dessus. Si elle n'était pas fidèle, alors lui... Ha ha ha. Comment voyait-elle cela ? Elle pensait que si ils sortaient ensemble, elle aurait le temps de lui faie cocu ? Non chérie. Bien trop accro à lui pour cela. Comme pour confirmer ses pensées, Key déposa un baiser sur ses lèvres avant de lançer:



Héhéhé... John le sourire de John s'élargit, un sourire taquin, associé à ce même regard doux qu'il lui portait depuis qu'il la serrait contre lui, sous les rayons du soleil et la brise du parc.




Quel con ce type. Avec un petit rire, il l'embrassa sans trop lui laisser le temps de répondre. L'embrassant toujours avec douceur, il la poussa légérement, la tenant par les hanches, la guidant vers un arbre juste derrière elle. La collant doucement contre l'arbre, il cessa de l'embrasser. Key n'allait pas se laisser faire si facilement... mais...




Nouveau baiser, fougueux cette fois-ci. Sa main glissa doucement sur sa hanche...

Imprévisible.

:: CORSO :: Et si c'était réciproque... ?


On pouvait dire de John qu'il était simple d'esprit. On pouvait dire de lui qu'il était facile de lire en lui: il ne pensait qu'à baisouiller. On pouvait dire tout un tas de chose, mais rien de cela n'était vrai. Personne ne connaissait John. Personne. Personne ne savait ce que voulait dire cette phrase. Et lui-même ? Le savait-il ? Même pas sûr. Alors, paroles en l'air ou vérité qui éclate ? Nul ne pouvait le savoir. L'embrassant avec plus de gourmandise et d'envie que précédement, John serra un peu plus son corps contre elle, tandis qu'elle griffait doucement son dos, nu. Elle glissa ensuite la tête dans le creux de son cou, déposant des baisers dans le cou du jeune homme, ennivrée par l'odeur de Corso, qui en rendait folle et accro plus d'une.

B R E A T H E – « Et si c’était vrai ? Parce que John Corso peut avoir des sentiments maintenant. C’est du nouveau ?! Ca me fait bien rire. »


Rire. Penchant légèrement la tête en arrière, la brise ébourrifant ses cheveux mi-longs, il ricana d'une petite voix grave et malicieuse, typique Corso.

:: CORSO :: Tu sais Key, je suis pas qu'un morceau de viande...


Ca aussi c'était nouveau. Enfin, du moins, John n'exprimait jamais ses sentiments, ce qui pouvait en effet laisser supposer qu'il n'était qu'un sac de viande, sans esprit.

Mais de l'esprit, ca, il en avait. Et même pour deux. Calculateur jusqu'au bout des doigts, rien n'était fait par hasard. Tout était analysé. Plus observateur qu'acteur, John parlait peu, mais réfléchissait beaucoup. De manière si efficace, si perverse, que certains simples d'esprits ne se rendaient même pas compte que tout, tout était prévu d'avance dans l'esprit Corso. Telle une machine, John observait, analysait, étudiait, et le résultat était toujours parfait. Chaque réplique. Chaque geste. Corso une perfection ? Bien sûr que non. Il était l'anti-perfection. Comme Satan était l'anti-dieu... en bien plus puissant.

Ceci était donc, un peu comme une révélation. Ici, John avouait que lui aussi était capable d'avoir des sentiments. Encore fallait-il que ce soit vrai... car aussi menteur que manipulateur, Corso était la dernière personne à laquelle on pouvait se fier. Baissant la tête vers Key, il plongea son regard dans le sien. Noir. Tenebreux. Il posa ses mains de part et d'autres de la tête de Key, sur le tronc. Il ouvrit la bouche, comptant lui dire quelque chose quand quelque chose derrière l'arbre attira son attention. A une dizaine de mètres, une jeune femme. Pas inconnue. Asuka Harada. Elle venait de tourner la tête vers eux. Que... elle arrivait. John baissa les yeux sur Key et se colla un peu plus à elle. Son visage à un centimètre du sien, fermant les yeux, il effleura ses lèvres, avant de lacher doucement:

:: CORSO :: On se voit ce soir... salle commune...

:: ASUKA :: Hum hum...

John se recula doucement, fixant Key dans les yeux. Son visage avait reprit son expression normale. Froid, renfermé, Corso. Il n'y avait plus ce petit sourire taquin, ce regard plein de malice... Il venait, en une seconde, de changer du tout au tout, comme la situation dans laquelle ils étaient.

:: CORSO :: 'Lu.

:: ASUKA, avec un regard de repproche envers Corso :: Désolée de déranger. Je t'emprunte Key.

:: CORSO :: No problemo.


Message compris. John leur tourna le dos, marcha vers l'endroit où Key l'avait embrassé pour la première fois, ramassa son paquet de clopes et son tee-shirt. Il enfila celui-çi avant de partir vers le chateau, enfouissant ses mains dans ses poches, sans un regard de plus pour elles.





Asuka regarda Corso se tirer, sans leur accorder un regard de plus. Puis, croisant les bras, elle reporta son attention sur Key, qu'elle considerait comme une Harada de plus.

:: ASUKA :: J'ai pas besoin de te dire que c'est un connard...


En effet, ca, tout le monde le savait. Mais Asuka le rappelait à Key, pour lui rappeler au passage qu'elle aussi, avait été amoureuse de John Corso. Il lui avait prit sa virginité, avant de la jeter, comme les autres.

:: ASUKA :: Ne me dis pas que toi aussi tu tombes dans le piège...

A moins que Key ne s'amuse elle aussi ? C'était son genre... Mais jusqu'ici, elle n'avait jamais craqué pour Corso, alors pourquoi maintenant ? Ca n'annonçait rien de bon. Asuka n'était pas du tout au courant pour eux deux. Il faut dire que depuis un moment, elle ne parlait plus à grand monde... Ni Yuki, ni Dakota, ni Key, ni personne. Si. Atreus...

Parcourue d'un frisson, Asuka songea qu'elle n'avait pas parlé de cette histoire avec Key. Elle avait l'impression que cela faisait une étérnité qu'elles ne s'étaient pas parlées, ou plutot, confiées. La belle Harada attendait, quelque peu déçue et inquiète que Key tombe dans le panneau Corso.

Certes, en les interrompant, elle se mêlait de ce qui ne les regardait pas... mais en les voyant de loin, ainsi... elle ne pouvait s'empecher de penser que Key faisait une connerie. Et elle n'avait pu s'empecher de se meler de ce qui ne la regardait pas, par souçis de protection. Beaucoup trop protectrice, miss Harada. Beaucoup trop possessive.

:: JOHN :: « No problemo. »

Genre. Fais pas l'innocent. John était et avait toujours été la cause de beaucoup de problèmes. Et d'ailleurs, Key allait en avoir par sa faute. Après tout, n'était-elle pas sensé sortir avec Heath ? Et elle flirtait avec John alors que lui était à l'hopital, le nez cassé par ce...

B R E A T H E – « Viens ma Chérie. »


Asuka baissa les yeux sur Key, désormais assise. Elle voulait qu'elle s'asseoit avec elle. Mais Asuka restait ferme sur ses positions. Key déconnait. Elle allait droit dans le mur. Croisant les bras, Asuka resta de marbre. Bien sûr, elle ne faisait pas parti de cette histoire. Mais elle ne pouvait s'empecher de surveiller les petites conquetes de Corso, surtout quand celles-ci s'aventuraient vers des gens auxquelles Asuka tenait. Et Dieu sait qu'il étaient rares.

:: ASUKA :: « J'ai pas besoin de te dire que c'est un connard... »


Silence. Pas de réaction, si ce n'est de tirer une taffe sur sa clope, avant de jeter celle-ci, sans regarder son amie. Cette dernière continua:

:: ASUKA :: « Ne me dis pas que toi aussi tu tombes dans le piège... »


B R E A T H E – « Pas besoin de me le dire. Je pense que je le sais. Pas besoin de te le dire. Je suis aussi une connasse. Tu devrais le savoir. Les cons et les connasses sont fait pour être ensembles tu ne penses pas ? Je retire. » Marquant une pause. Elle se releva et se plaça en face d’Asuka. « Je tombe dans le piège. Où peut être pas. Je ne sais pas à vrai dire. »


Asuka la suivit des yeux tandis qu'elle se levait. Les bras toujours croisés, elle la fixait. Elle savait tout aussi bien qu'elle qui était John Corso. Les cons et les connasses ensemble ? Key était loin d'être une connasse. Certes, elle pouvait être méchante, orgueilleuse, et tout plein d'autre chose... mais elle était avant tout Key. C'est à dire, une amie formidable. Key Jill. Et Asuka ne laisserait pas John la détruire. Pas elle... Asuka n'avait plus qu'elle.

:: ASUKA :: Merde Key, tu le connais aussi bien que moi... Tu sais qu'il va te jeter. Tu sais parfaitement qu'il manipule jusqu'a ce qu'on soit accro à lui... Et tu l'est. Son seul plaisir, c'est de se faire du bien, et de faire du mal aux autres. Il peut-être super des fois... mais c'est le roi des cons... Regardes Heath ! Ce type est super... un mec en or, y'en a pas beaucoup des comme ça...

Atreus aussi est comme ca...

Se secouant, elle poursuivit, essayant de chasser Atreus de son esprit, se concentrant sur Key. Cela ne servait à rien de penser à lui... il n'était pas à elle... il était à Mady... malgré tout ce qu'il avait pu lui dire... il n'était pas à elle. D'une petite voix, baissant les yeux, Asuka murmura:

:: ASUKA :: Et il est à toi...


Key était partagée entre deux hommes, alors qu'Asuka, elle, n'était même pas fouttu d'avoir celui qu'elle aimait. Qu'elle aimait, oui. Plus que tout. Et elle était parfaitement bien plaçée pour savoir à quel point l'amour pouvait faire mal.

:: ASUKA :: Fais ce que tu veux Key. Mais ne le laisse pas te détruire...


... Comme il m'a détruit.

John Corso avait fait énormement de mal à Asuka. En sortant avec elle, en lui prenant sa virginité, en la jetant alors qu'elle était completement dingue de lui... Elle avait eu beaucoup, beaucoup de mal à s'en remettre. C'était à cause de lui qu'elle était devenue une collectionneuse de mecs, et s'était fait cette réputation de petasse. Et aujourd'hui encore, elle en bavait...

Qui était le véritable Devil's son, en fin de compte ?

B R E A T H E – « Je me sens mal dans ma peau, je cache le vrai derrière un masque. Avec Heath tout est différent, il est trop calme. Il ne fait jamais rien. Il ne me parle pas. Avec John, ça bouge. Ce n’est pas du monotone. Ce n’est pas du banal. Je sais très bien comment est John, parce que je suis comme lui. On se ressemble tellement, qu’on se complète. »


La colère d'Asuka sembla s'apaiser au fur et à mesure des paroles de son amie. Son expression dur et sévère s'effaca, laissant place à un regard triste, plein de compassion. Elle était mal dans sa peau... Asuka ne pouvait que la comprendre. En l'écoutant, Asuka ne s'était jamais sentie si proche de Key. Certes, leurs histoires de coeur étaient différentes... mais au fond, elle souffraient toutes deux de mal être, se cachant derrière un masque, tandis que leur échappait l'amour. Key parce-qu'elle perdait Heath, Asuka parce-qu'elle ne pouvait avoir Atreus. Fatalité.

:: ASUKA :: Regardes Heath... Ce type est super... un mec en or, y'en a pas beaucoup des comme ça... Et il est à toi...

B R E A T H E – « Qui est à moi ? John ou Heath. Dis moi. »

:: ASUKA :: John ne sera jamais à personne...


Silence. Pourquoi est-ce que c'était si compliqué ? Tout, toutes ces relations... l'amour... Cette chose si belle, qui menait pourtant inévitablement à la souffrance. Toujours. Toujours la souffrance. Toujours les larmes, les cris. Alors pourquoi s'entêter ? Pourquoi toujours rechercher quelque chose de...

Innaccessible ?

Asuka – « Fais ce que tu veux Key. Mais ne le laisse pas te détruire... »


Des larmes coulaient le long des joues de Key. Asuka fut parcourue d'un frisson en la voyant. Key Jill McLoyd était, ou plutôt semblait, forte. Jamais elle ne pleurait. Tout comme Asuka... Mais elles craquaient. C'était clair. Asuka baissa les yeux.

B R E A T H E – « Je sais pas. »


Asuka posa son regard sur elle. Silence. Il était clair qu'elle aimait réelement John Corso. Ce n'était pas qu'une histoire de coucherie. Quand à Heath, elle en avait marre de lui, et pourtant, l'aimait encore. Et John était parfaitement au courant de tout ca. Des sentiments de Key envers lui, de son mal-être, de tout. Loin d'être idiot, il savait. Il savait mais n'agissait pas. Et pourtant, Asuka ne serait pas étonnée si lui aussi avait un faible pour Jill. Seulement... il n'avait absolument aucune fierté, aucun courage. Un regard. Key, elle aussi, perdait tout courage...

And I see no bravery,
No bravery in your eyes anymore.
Only sadness.

Asuka s'approcha de Key et la prit dans ses bras. La serrant contre elle, elle ferma les yeux, posant son menton sur l'épaule de Jill. Elle était la seule personne qui lui restait. Elle ne la laisserait pas souffrir. Mais Key devait se débrouiller seule. Tout comme Asuka. Elles devaient prendre le devant, et affronter les situations. Un jour, Dakota avait dit à Asuka: "Toujours avancer... c'est la clef." La jeune femme avait eu l'occasion de se rendre compte que ces paroles étaient fondées. Ainsi, elle chuchotta, au creux de l'oreille de son amie:

:: ASUKA :: Parles leur. A tout les deux. Une bonne fois pour toute, éclaircit les choses. Tu peux pas rester dans le doute Key.


Certes, elle refuserait peut-être... mais Asuka lui parlait vraiment avec sincérité. A un tel point que, Jill pouvait se rendre compte que c'était vraiment la seule chose à faire. Parler. Agir. Avancer. C'est la clef.

Le topic est il toujours d'actualité? Si oui je suprime mon post. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

Je déplace.