Lost Highway( Loris+ anim Less/carcaj) Terminé

osttiiiiiiiii.... j'viens de perdre mon message
col... de clavier.... a marde.... de saint cibole...

A droite, des murs de maconnerie vieux, antiques. C'est relativement propre et manifestement quelqu'un ou quelque chose s'en sert. Sur les murs vermoulus, des supports à torches... Mais vides. Une épaisse couche de poussière partout, comme dans tout passage souterrain qui se respecte.

A gauche, un tunnel de pierre brutes, recouvert de couches successives de toiles d'araignées. Une brise fraîche semble se faire sentir, mais les toiles ne bougent pas.

Devant, un escalier descendant grossièrement taillé dans la roche, et une odeur chaude et sulfureuse semble se faire sentir.

La relation entre les deux jeunes avait considérablement changée. Méfiants et presque arrogants envers l'autre, ils étaient devenus des alliers, prêt à tout pour s'entraider. Rien qu'au ton de la voix de la Serpentarde, on sentait qu'elle avait besoin de l'aide de Loris et qu'elle était prête à lui rendre service s'il en avait besoin. Le jeune Gryffondor lui sourit amicalement, montrant parfaitement qu'il ne retiendrait pas son air supérieure qu'elle avait pu avoir avant. C'était rare pour le jeune homme de changer d'avis après avoir fait connaissance avec une personne. Mais les situations font parfois réagir différemment et il savait bien qu'ils ne seraient pas trop de deux pour arriver à s'en sortir. Le jeune garçon essayait de penser à sa famille pour se donner le courage d'avancer sur le sol roccailleux mais la douleur était intense.

Baladant son regard dans les trois directions, il écouta attentivement les explications de Shaylee et son raisonnement. Il se rendit compte que cela ne servait à rien de se précipiter et que leur choix serait décisif. Pourtant, Loris avait toujours en tête sa dernière prise de décision et cette fois-ci il ne dirait rien.

Il fut surpris d'ailleurs que la préfète lui demande son avis. Elle qui semblait vouloir prendre les choses en main quelques secondes plus tard. Il était facile de remarquer sa surprise mais il se ressaisit et répondit calmement, comme s'il avait réfléchit à la question.
"L'air frais me semble une bonne idée."

Il lui sourit et l'entraîna dans cette direction. Il dû passer sa main plusieurs fois devant shaylee pour l'empêcher de se choper des toiles d'araignées dans la tête. Il ne craignait pas ses petites bêtes mais il n'avait pas envie de s'emmeler dans la toile. Avec L'eau cela ferait un drôle de mélange. Ils continuaient de marcher, sans dire un mot, se contentant de repirer pour ne pas avoir trop mal et de penser à autre chose.

A part des toiles d'araignées, c'est une procession ardue et il n'y a rien... On devait s'en douter avec la quantité de toiles intactes.

Sous les pieds des deux adolescents, c'est du gravat. des petites roches pointues qui semblent vouloir leur croquer les pieds et les jambes. Le lumos ne porte pas trèes loin, réverbéré par les couches successives de toiles collantes.

Soudainement, devant vous, il n'y a plus rien. Un grand vide autant au dessus que devant qu'à un pied de votre dernier pas.

Levant la tête, vous voyez le velours de la nuit piquetée d'étoiles. En bas, ca semble être un immense bassin d'eau, manifestement, le torrent se jette là pour alimenter ensuite le lac de POudlard ... Dans l'eau se trouve ce qui semble être une immense forme noire ondulante.

Les deux élèves avançaient très lentement sur le sol caillouteux. Chacun souffrait en silence mais il savaient bien que s'ils voulaient s'en sortir, ils n'avaient pas le choix. Loris continuait de penser à sa famille, à ses amis. Il voulait pas mourir ici sans les revoir et cela donnait de la détermination au jeune homme. Non, ils ne mourraient pas, ils allaient s'en sortir, ils devaient s'en sortir. Loris sentit sa cavalière tomba et il fit son possible pour la retenir et pour l'aider à ses relever. Cet effort lui faisait terriblement mal au bras mais il ne dit rien souffrant en silence. Il n'allait tout de même pas se plaindre alors que la jeune fille ne disait rien. Il était déjà passer pour un con en refusant de suivre Shaylee vers l'ombre blanche, il n'allait pas maintenant jouer la chochotte en se plaignant tout les deux secondes.

Il tenta de sourire à la jeune Serpentarde comme pour se rassurer lui même, mais son sourire ressemblait plus à une grimace qu'autre chose. Il n'osait pas rompre le silence, il n'avait pas non plus forcément envie de parler et de perdre son souffle dans des babolages inutiles. Mais lorsque la préfète en chef tenta de détendre l'atmosphère, il ne le lui refusa pas. Pourtant, ces phrases avaient des sens assez bizarres, enfin qui auraient semblé bizarre à Loris s'il avait eu toute sa tête et toute sa lucidité. Mais il se contenta de dire dans un haussement d'épaule.
"J'aurais préféré jamais connaître tout ce qu'il y a sous le château et apprendre à te connaître dans une autre situation."

Mais dans une autre situation, la complicité et l'entraide qu'ils ont connu ce soir n'aurait peut être pas existé. Loris lui en serait toujours reconnaissant d'avoir été avec lui durant cette épreuve parce que seul, il n'aurait jamais réussi à s'en sortir. Enfin rien n'était encore fait et ce fut Loris qui remarqua le trou dans le sol. Stop. Il tira le bras de Shaylee en arrière pour l'empêcher de tomber et de l'entrainer dans sa chute.
"Attention"

Son coeur fit un bond et il était soulagé d'avoir vu le trou au bon moment. Il sentit une boule dans sa gorge encore plus lorsqu'il remarqua l'eau en dessous de ses pieds. Ils allaient devoir faire marche arrière. C'est un cul de sac. Et merde. Sans reproches dans sa voix, juste de la déception, il demanda.
"Et maintenant, on fait quoi ?"

L'espace d'une demi-seconde, Loris a pensé que Shaylee allait proposé de sauter. Ce qu'il savait d'elle pour l'instant était qu'elle aimait prendre des risques et que le danger ne lui faisait pas peur s'il s'agissait d'un espoir pour sauver sa peau. Et il fut presque supris qu'elle décide de faire demi-tour sans se poser la question d'où menait le torrent. D'un autre côté, cela était loin de déplaire à Loris. Certes, l'idée d'être obligé encore de marcher sans savoir ce qui les attendait était une chose mais jamais il n'aurait pu se jeter dans l'eau. Non pas à cause de l'ombre qu'il avait à peine distingué mais parce qu'il avait une peur bleue de l'eau surtout celle de Poudlard.

C'est donc avec un sourire quelque peu retrouvé qu'il suivit la préfète en chef dans le sens inverse. Le silence était retombé entre les deux jeunes. Que dire dans un moment comme celui-ci, quand on sait pas ce qui nous attend, quand on souffre de cette façon, quand on a qu'une envie, retourner dans son lit.

Le retour semblait interminable et c'est dans un soupir de soulagement que Loris entendit le courant de l'eau. La plage devait plus être loin. Comme la première fois, il la laissa prendre la décision du chemin mais ne fit aucune remarque sur sa précédente erreur. L'esprit n'était pas à la rigolade, ni à la bonne humeur. Loris espérait simplement que Miss Mainella était partie à leur recherches et tarderait pas de les retrouver parce qu'il en avait réellement marre de cette douleur et si le p^rochain chemin n'était pas le bon, il pourrais déclarer forfait.
"J'allais proposer la même chose. Cela ne sert à rien de descendre plus alors qu'on est censé remonter pour revenir au moins au Rez de chaussée de Poudlard."

Toujours main dans la main, ils avançèrent encore vers l'inconnu

Un petit bruit de pas, puis un autre... Cette section de POudlard, quoique ancienne, est cependant très bien entretenue malgré son manque évident de torches.

Soudainement, deux prunelles grandes comme des soucoupes reflètent le lumos de votre baguette. Un être minuscule, blanc comme des os aussi fin qu'un fémur se profile dans votre champ de vision. Il est totalement nu, son corp squelettique l'identifie assez bien comme un elfe de maison malgré quelques différences notoires.

Dont cette superbe dentition de carnivore qu'il exhibe soudainement. Mais il n'est pas menacant vous dites vous. Il est seul....

D'innombrables yeux comme des soucoupes renvoient soudainement la lumière de votre lumos.

A l'image de Shaylee, Loris tenait sa baguette droit devant lui pour éclairer ce passage qui n'était pas comme le reste des sous-sols. Tout était propre, il n'y avait pas de caillou par terre, comme si quelqu'un passait toutes les journées à ranger. La main de la préfète toujours dans la sienne, il se sentait quelque peu rassuré avec elle mais il avait hâte de quitter cet endroit lugubre et terrifiant. Il sentit la jeune femme se rapprocher de lui et il frissonna au contact de sa peau. Il n'avait même pas le courage de lui dire quelque chose, de lui faire un geste pour la rassurer. D'ailleurs, il n'avait presque plus la force de rien faire et marcher lui pompait déjà son peu d'énergie qui lui restait.

Soudain, Loris tira une nouvelle fois le bras de Shay en arrière tendit que le garçon remarquait quelque chose au fond du couloir. Des yeux. C'est quoi cette créature ? Loris avait peur de ce qu'il allait découvrir comme bestiole parce qu'il n'avait pas la force de se battre. Lentement, sa baguette descendit en dessous des yeux de la bêbête pour découvrir un elfe de maison. Il était si frêle, avec un corps tellement squelletique que Loris eut un sourire et se sentit bête d'avoir pensé qu'il pourrait lui arriver quelque chose. Lachant doucement la main de Shay, il s'approcha de lui, sans remarquer les autres yeux qui venaient d'apparaître. Il voulait simplement lui parler, simplement le rassurer et lentement, il continuait d'avancer.

UN claquement de dent manque la main de Loris d'un demi centimètre. Un grondement, un bourdonnement affamé monte de l'attroupement de petites choses devant vous.

Ce ne sont pas des elfes de maison.

Les murs devant vous semblent soudainement grouiller tandis que d'autres créatures s'éveillent, se décollant des paroies ou elles avaient pris la place et l'apparence de brique.

Il y en a des dizaines, des centaines... peut etre même des miliers et plus vous attendez, plus ca semble fourmiller... Une sensation de danger nait en vous, et augmente de facon exponentielle.

Loris semblait presque heureux de voir une présence humaine, même si cet elfe n'avait rien à voir avec ceux des cuisines de Poudlard. Mais la douleur, l'angoisse ne permettait pas au jeune Gryffondor d'avoir la même lucidité qu'en temps normal et il semblait avoir confiance en cette petite créature inoffenssive. Il sursauta presque lorsque Shaylee posa une main sur son épaule et perdit l'espace d'un instant, sa concentration sur l'elfe. Cela suffit pour que celui-ci le morde de façon très violente. Laissant échappé un cri qui rebondit contre les murs, Loris se releva instantanément et se recula, essayant de protéger Shaylee. Il remarqua alors, enfin, la multitude d'yeux qui semblaient attendre ce signal. Lentement, ils sortient tous de l'ombre et l'angoisse recommença à s'emparer des deux élèves.

La main de Loris saignait et cette douleur lui faisait oublier les autres mais pas le temps de s'apitoyer sur son sort. Ils étaient dans un lieu qui n'inspirait pas confiance et encourager par un dernier signe d'espoir, il attrapa la main de la préfète et ils se mirent à courir aussi vite que ses jambes fébrilent leur permettaient. Loris ne savait pas où il allait mais il ne pensait qu'à une chose, fuir. Encore, Shay allait le prendre pour un minable mais il s'en fichait éperdument. Il voulait juste sortir de ce cauchemar. Ils arrivèrent une fois de plus près du torrent et sans demander l'avis de sa compagne, il l'entraina vers les escaliers sans savoir ce qui les attendait, sans savoir si les créatures les poursuivaient. Un peu hors de souffle, il s'arrêta après avoir déscendu quelques marches.
"Tu crois qu'ils sont derrières ?"

Droit devant, une caverne... une vaste voûte irrégulière et au sol inégal.

La chaleur que vous pouvez sentir viens de rien de moins qu'un dragon endormi. Un des derniers anciens dragons anglais.

Son corp rouge et luisant de santé ondule doucement au rythme de sa respiration. droit devant vous, des griffes effilées comme des rasoirs et aussi grande que vous. Son souffle chaud et régulier vous parvient, de ses narines aussi gros qu'un tunnel de mine.

C'est à se demander comment une bête de cette taille et de cet âge, (a en croire les vibrisses blanchies) peut être si en santé.

Derrière la bête, derrière sa queue ondulant doucement, vous remarquez une porte identique à celle des cachots de Poudlard.

Un soubresaut, un reniflement, puis le dragon continue sa sieste.

Lorsque Loris aperçu la créature, il eut envie de faire demi-tour. Le jeune homme avait horreur du danger mais le problème est qu'il n'avait plus le choix. Toutes les autres échappatoires s'étaient soldés par un échec et il aurait largement préférés les elfes au dragon. Sa main se contracta, resserant l'étreinte autour de celle de Shaylee. On pouvait facilement sentir sa peur mais la présence de la jeune fille l'aidait à surmonter tout cela. Bon, on fait quoi ?

D'un seul coup, comme un miracle, il aperçu la porte. Une porte qui ressemblait à quelque chose qu'il connaissait, une porte qui semblait avoir un panneau clignotant au dessus avec écrit EXIT. A bas le dragon. Loris ne voyait plus que la porte et cela lui donna le courage de prendre des risques, pour la première fois depuis le début de cette étrange soirée.

Il fait un signe de tête à la préfète ainsi qu'un sourire d'espor et l'entraîna du côté de la porte. Silencieusement, doucement, ils avançaient espérant que cette créature continuerait sa sieste sans les apercevoir.

Le dragon ouvre soudainement un oeil, se redresse avec une vivacité stupéfiante. Sa queue passe à un centimètre de la tête de Loris, manquant le décapiter.

Mais la bête ne regarde pas les deux jeunes gens. Elle fixe les escalier et la masse grouillante qui s'y est dessinée.

Un gigantesque grondement de rage ébranle la caverne. Le dragon est furieux et ca se voit. Son souper est pris par le sortilège en haut des marches. Il y a un moment de flottement avant que les pseudos elfes de maisons ne rappliquent. Bizarrement, ils changent de forme, deviennent trolls en entrant dans la pièce.

Un second mystère s'éclaircit, la raison que le dragon soit si en santé, et son utilité à Poudlard.

Les paroies de la pièce sont ébranlés tandis que le matodonte passe près de piétiner les adolescents.

La porte de sortie est là, si près... (verrouillée par un alohomora bien sûr. )

Loris sentit la main de Shaylee fuire la sienne et il se retourna pour la regarder. Il vit pour la première fois la peur sur son visage et cela la rendit plus "normal". Son air superieur avait disparu et elle semblait enfin presque conscience de ce qu'ils vivaient depuis des minutes, des heures. Il ferma les yeux et il la sentit passer devant lui. Le coeur serrer, il était concentré et essayait de lui donner toute la force dont il était capable pour qu'elle réussisse à passer par dessus la queue sans reveiller le dragon, sans lui tomber dessus. Ouf, elle a réussi. Bon maintenant à lui. Il tente de lui sourire pour la féliciter mais son visage est plutôt grimaçant. Lentement, il s'appche à son tour de la queue mais il n'a pas autant de chance. Il sent la bête bouger et s'immbolise. Il coupe son souffle espérant qu'il ne le verra pas.

Sa queue passe juste au dessus de sa tête et Loris, qui n'avait pas bouger, sent une boule au fond de la gorge et recule jusqu'à être plaqué contre le mur. Il essaye de se fondre dans l'obscurité et il ne resirait pas. Il était même aller jusqu'à fermer les yeux pour ne pas voir le danger. Ce n'est que lorsqu'il entendit le grognement qu'il ouvrit les yeux. C'état le moment, il semblait absorbé par autre chose. Loris se mit à courir, attrapa la main de Shay au passage et ils passèrent la porte. Loris s'appuya contre et se remit à respirer mais de façon saccadée. Il se sentait soulagé mais ne savait pas qui l'attendait maintenant

"Et mais attend"
Tandis qu'elle venait de le prendre dans ses bras, heureuse, comme lui, d'avoir échappé au dragon, le jeune homme jetait un regard aux alentours pour voir ce qu'il y avait. Il reconnaissait, du moins il avait l'impression de reconnaître. Il s'écarta de la porte et ne semblait même pas faire attention à Shaylee, trop occupé à observer ses murs. Les cachots de Poudlard. Ils étaient revenus dans Poudlard, dans le Poudlard qu'ils connaissaient. Le Gryffondor le savait, il le sentait. Il se retourna un sourire presque enfantin, impatient sur les lèvres. Il s'approcha de la jeune fille.
"Je crois qu'on a vraiment réussi. Tu ne reconnais pas. Ces murs, cette porte. Tout ressemble tellement aux cachots de Poudlard. Je crois qu'on arrive bientôt au bout."

Il lui tendit la main pour terminer cette aventure tout les deux, main dans la main, comme ils l'avaient fait jusqu'à présent. Marchant lentement, il avancèrent dans la cachots. Le sourire et l'espoir était revenu dans les coeurs des deux élèves. Des escaliers. Les escaliers. Un dernier regard complice et ensemble, il s'élancèrent pour finalement atterir dans le hall d'entrée. Soulagement. Ils étaient vivants. Enfin. Tellement épuisé, Loris se laissa tomber sur le sol, incapable de faire un pas de plus. Son corps était maculé de sang. Il était torse nu et frigorifié. Il leur fallait une aide rapidement s'ils ne voulaient pas mourir d'hypothermie.
"Shay, on a réussi, on est vivant"
Son visage réspirait le bonheur.

Cherche Hess!

Dit elle pour la énième fois. Elle a trouvé le mur écroulé avec le torrent. Depuis, elle n'a de cesse que de les chercher.

Le chien gratte une porte close. Lareless l'ouvre, faisant pleinement confiance au chien. Ca fait 3 heures qu'elle les cherche. Ajoutons à ca le combat contre la banshee, vous aurez une idée de son état.

Elle est inquiète à mort, sans jeu de mots. Couvertes de griffures, sa camisole et ses jeans déchirés en maints endroits( vestiges de son combat contre l'entité)

Le grand danois s'élance dans les escalier en colimacon, son flanc percutant la rampe en fer forgé dans un bruit sourd. Il acceuille els deux jeunes gens à sa manière affectueuse et baveuse.

Less le suit. Son lumos éclaire soudainement deux étudiants en très piteux état. Sans un mot, un geste du poignet, et deux couvertures chaudes apparaissent.

Vous vous sentez capable de me suivre jusque dans mon bureau?

L'inquiétude parait dans ces prunelles.

Loris avait l'impression de sortir d'un cauchemar. Il était tellement heureux de se sentir à nouveau en sécurité, dans un lieu qu'il connaissait très bien. Il sentait Shaylee accrochée à son bras et il lui sourit amicalement. Ils avaient réussi, ensemble et le jeune Gryffondor pensait qu'un lien particulier s'était tissé entre les deux jeunes même si leur premier contact n'avait pas été franchement amicale. Ils avaient réussi, main dans la main, à faire face au danger et surtout à s'en sortir vivant, ce qui n'était pas gagné.

Par contre, la phrase de la préfète en chef surpris le jeune garçon. Certes, depuis le début de la soirée, elle avait montrer un goût presque suicidaire pour l'aventure et le danger mais tout de même. Ils avaient failli y laisser leur pot. En y réfléchissant bien, c'est vrai que cela avait été simpa à vivre. Certes, il ne le referais pas tout les jours mais c'était une expérience qui restera longtemps dans la mémoire du jeune homme. Encore une fois, il sourit à Shaylee et se contenta d'un.
"Ouais c'était génial mais je le refrais pas tout les jours."

Des pas. Merde quelqu'un approche. Le jour était peut-être en train de se lever. Une ribanbelle de gamins était peut être en train d'arriver dans la grande salle. Ils ne pouvaient pas les trouver dans cet état, avec la préfète en chef, vêtu d'un simple T-shirt, dans les bras d'un Gryffondor torse nu. Quels commentaires feront-ils ?

Et mis c'est quoi cela ? Quelqu'un venait de lui sauter dessus et il sentit une langue immense lui lècher le visage. Dégueulasse. A peine, le chien a-t-il retirer ses pattes des deux élèves, des couvertures apparaissent et Loris lance un regard heureux à Less. Il est tellement content de la voir et d'être sain et sauf. Mais est ce qu'il arrivera à bouger. Avant, c'était l'espoir et ses pensées heureuses qui lui permettait d'avancer mais maintenant ? La douleur était-elle supportable maintenant qu'ils savait qu'il ne risque plus rien ?

Lentement Loris tenta de se lever et on le vit grimancer de douleur. Il avait mal, très mal, une douleur insupportable mais il ne pouvait pas rester avachi par terre de cette façon et il devait faire bonne impression devant Shaylee. Lorsqu'il fut debout, il tendit une main généreuse à Shaylee. Ensemble, jusqu'au bout