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| Envie d'évasion [ PV Cory ] | |
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Invité Invité
| Sujet: Envie d'évasion [ PV Cory ] Lun 3 Sep 2007 - 16:22 | |
| Courte nuit, très courte nuit ... Tristan n’était pas à l’aise dans ce dortoir Il détestait partager sa chambre. Il ne regrettait pas le moins du monde d’avoir atterrit à Poudlard. Cependant, le calme et le confort de sa propre chambre lui manquait. Bien qu’il soit de nature à beaucoup sortir, appréciant les vastes étendues, l’environnement,... Le jeune homme aimait se retrouver le soir, seul dans sa chambre, à l’abri de tout regard posé sur lui. Là il écrivait, pendant des heures, grattait sur sa guitare jusqu’à ce que son père monte pour lui demander d’arrêter à cette heure ci. Bien sûr, son paternel ne lui disait pas cela d’un ton grognon, bien au contraire. Il était fier que son fils suive ses traces, la guitare il adorait cela. Il lui avait acheté à neuf ans sa première guitare sèche. Il l’avait toujours, et s’en était acheté une autre par la suite. Il appréciait le son grave et plus enjoué de la guitare électrique. Mais la ramener à l’école de Magie n’aurait pas été possible. Puisque ici, rien ne fonctionne à l’électricité. Pas mal d’élèves n’ont jamais du toucher à une guitare ici. Puis d’autres s’en contrefichent royalement.
Le jeune Hennessy ne pouvait pas comprendre cela. Comment pouvait-on ne pas s’intéresser à la musique ? Elle si bienfaitrice... Plus d’une fois la musique a sauvé le garçon de la déprime. Seul, sur son lit, à contempler le plafond d’un air las, les yeux totalement vide, sans vie. Ce qui n’était pas du tout son genre. Non, les yeux du garçon étaient d’un naturel vif, bleu électrique, reflétant la joie. Mais aussi la liberté, l’envie de dépasser les limites, de se plonger dans une nuit d’éternité, ou dans un océan d’ébriété. Ses prunelles représentaient l’idéal de tout adolescent rêveur et aventureux. Enfin, elle le représentait bien... Hormis cet aparté, la musique évacuait tous les problèmes. Tristan avait été bercé par elle dès l’enfance. Elle ne l’avait jamais quitté. C’était elle sui l’empêchait de se noyer. Ses riffs endiablés le ramenaient à la surface. Il flottait sur la mélodie et surfait sur une vague de notes. Si l’on écrirait la partition de sa jeune vie, on n’aurait pas assez de toutes les notes de musique sur terre. Il faudrait réinventer un solfège.
C’était samedi matin, le soleil était déjà levé. Certains de ses camarades de dortoir était déjà partit déjeuner. Mais Tristan avait une flemme incommensurable de se lever. Il restait là, à contempler par la fenêtre, par la mince ouverture du rideau bleu. De fins rayons de soleil pénétrait dans la pièce, mais pas assez pour l’éclairer. Il baignait donc dans une atmosphère lourde, l’esprit encore embrumé par un sommeil chargé de rêves dont il ne se rappelait plus. Il détestait cela. Il savait qu’il était partit cette nuit dans le royaume des songes, mais rien. Le vide. Cela l’énervait ! Rien de tel pour le mettre en rogne. Pourtant il faisait souvent d’excellents rêves, mettant en scène des donjons, des dragons, des elfes, des farfadets,... Ou toute autre créature fantastique. Il avait toujours été passionné par les petits êtres celtiques ou de toute autres légendes connues. C’est vrai que pour les légendes, il avait eu son compte dans son pays d’origine. L’Irlande, pays celtique était fort connu pour ses légendes. D’ailleurs, Tristan, cela ne vous rappelle rien. Une ancienne histoire celtique, mais assez incertaine. Tristan est né orphelin, il part en Bretagne armoricaine rejoindre son oncle. Il s’en suit plusieurs péripéties. A chaque fois que Tristan est blessé, il ne peut être secouru que par une jeune femme nommée Iseut. Et surnommée Iseut la Blonde. A la fin du compte, Tristan meurt, puis Iseut meurt également de chagrin, sur son amant défunt. Ils seront inhumés l’un à côté de l’autre...
Cette légende lui a souvent fait penser à sa vie, en moins historique bien entendu. Lui Tristan, et son seul amour, Andrea. Il n’est qu’un pantin sans elle. Un cœur meurtrit n’attendant plus rien que l’hécatombe, causée par la brulure d’un amour passionnel. Elle seule pourra le guérir ? Mais, à la fin de l’histoire, il est trop tard. Elle ne peut pas le guérir, il meurt. Le jeune homme ne restera pas jusqu’à la fin de ses jours à attendre cette fille qui l’a trahi, il ne mourra pas pour elle. Elle ne l’a pas mérité. Si elle refuse de l’accepter avec ses pouvoirs de sorcier. C’est elle qui est à plaindre, pas le contraire.
Mais la réalité le rattrapa et le sortit une nouvelle fois de ses rêves si lointains... Il se leva doucement, enfila sa robe de sorcier, se débarbouilla rapidement et s’en alla prendre son petit déjeuner. Il n’était pas d’humeur coquette, il prendrait sa douche en revenant. Le temps de descendre des escaliers et de se rendre dans la grande salle paraissait infini. Aussi, il marchait lentement et devait avoir une tête de quelqu’un que l’on a forcé à se lever.
Heureusement qu’on était samedi. Il n’était vraiment pas d’attaque pour une journée de cours. Même la bibliothèque l’aurait ennuyé, lui qui était si fervent de bouquinerie. Le jeune homme marchait donc à présent vers la table des bleus et bronze. La salle de repas était pratiquement vide, seulement quelques retardataires prenaient encore leur petit-déjeuner. Il était vrai que le jeune Hennessy faisait bien souvent des derniers à déjeuner. Il était fervent de ce qu’on appelle « la grasse mat’ » Hélas, dans une école, ce n’était guère possible... Il appréciait les vacances pour cela, puis pour retrouver sa nature, ses collines, puis sa famille. Seul dans le début de la table, il entreprit de grignoter une tartine. Puis il se servit un jus de citrouille.
Il se hâta de finir son petit-déjeuner et remonta dans sa salle commune. Le retour fut plus rapide que l’aller. Il était moins endormi. Le jeune homme alla prendre sa douche et prit soin de jeter un peu plus loin sa robe de sorcier. Il resta un bon moment sous la douche. Pour les rares fois où il n’était pas obligé de se dépêcher parce qu’il allait être en retard en cours. Et ce, à cause d’avoir trop trainé au lit... Il laissait l’eau ainsi couleur à flot sur son corps. Il sortit au bout de vingt minutes, propre comme un sous neuf. Bien sûr, il n’avait pas prit ses affaires de rechange. Il observa la pièce en sortant, caché derrière un mur. C’est bon, la voix était libre. Personne dans la chambre, ils étaient sûrement tous dehors en train de profiter d’une journée de détente. Il enfila ses vêtements, c'est-à-dire un jean fin noir, un T-shirt à manches longues noir et rouge, marqué d’un gros « Bleeding ». Ah ça faisait du bien de se rhabiller de ses beaux habits moldus et bien à lui. Il aimait la condition de sorcier, mais détestait leurs fringues... Dès qu’il le pouvait, le brun aux yeux océaniques enfilait d’autres vêtements que la robe traditionnelle, uniforme de Poudlard. En ce samedi, pas de cours. Il avait le loisir de s’attifer à sa guise. Et ceci lui allait beaucoup mieux que ces longues tuniques noires.
Puis, le bleu et bronze passa la petite fin de matinée, et le midi à fignoler ses devoirs. Il s’était avancé tout au long de la semaine, vu que le temps n’était pas fameux. Aujourd’hui, le soleil avait fait une mince apparition, il allait donc être tranquille dehors, la tâche des devoirs terminés. Il n’avait pas été mangé, ayant prit son petit-déjeuner bien tard. Il sortit donc du dortoir des garçons. Il n’avait pas prit de veste, en ce mois de mai, il ne faisait pas très froid. Puis lorsque l’on a subit la morsure de l’hiver en campagne irlandaise, on s’habitue vite. Il avait emporté sa guitare. C’était ce qu’il comptait faire aujourd’hui. De l’écriture et de la musique. L’art qu’il adorait par-dessus tout. Tristan traversa le parc, plusieurs élèves étaient dehors, il salua quelques copains. Mais ceux-ci savaient bien que lorsqu’il avait sa guitare comme cela, c’était qu’il voulait s’isoler. Ils ne l’enquiquinèrent donc pas. Puis arrivé au lac, il vit un couple d’amoureux qui se bécotaient. Ils étaient bien pressés ces deux là, ils semblaient sortir du sevrage. C’est vrai qu’en sixième année, on se sent bien supérieur et bien plus grand que les autres élèves. Un gamin de onze ans à côté, on voyait bien la différence... Bref, le serdaigle marcha plus loin, puis ne voyant personne, s’arrêta à cet endroit. Il s’assit, adossé contre un arbre puis face au lac. Le brun aux yeux bleus commença à gratter sur les cordes de sa guitare... |
| | | Cory Winstead
Nombre de messages : 51 Maison : SERDAIGLE Message Perso : Ooh La Age du Perso : 16 ANS Date d'inscription : 02/09/2007
| Sujet: Re: Envie d'évasion [ PV Cory ] Lun 3 Sep 2007 - 16:51 | |
| Keyrah – « Cory lève toi ! »
Claquement de porte. La bleue et argent qui n’était pas du tout du matin, laissa un grognement sortit du fond de sa gorge encore endormit. Se tournant doucement dans ses draps, jusqu'à se retrouver le côté, elle posa son regard vert sur le réveil. Dix heures. Déjà ? Il fallait qu’elle se lève, qu’elle se préparer, qu’elle aille manger, parce qu’elle avait cours a quatorze heures. Et comme la connaissait Keyrah, elle savait pour que son amie soit prête a temps, il fallait s’y prendre des heures a l’avance, et encore plus le matin. Quelques minutes passèrent, dix, peut être plus, avant que la jeune Serdaigle, n’ait le courage de se hisser jusqu'à ce qu’elle soit assise sur son lit. Ses pieds nus touchant le parquet froid, elle fila directement à la douche. Rien de mieux que de l’eau chaude pour réveiller en douceur. Puis les choses s’enchaînèrent comme chaque matin, elle se maquilla se coiffa, puis vint le moment ou elle devait faire le choix difficile de comment allait elle s’habiller, avant de mettre son uniforme pour les cours. Une serviette bleue entourée autour de son corps, elle se dirigea jusque vers sa valise, puis, elle décida de porter un slim noir en cuir, un haut gris, une veste en cuir, et des talons qui allait avec. S’habillant à la vitesse éclair dans la salle de bain, une dernière retouche a ses cheveux, puis elle esquissa un sourire, avant de lever le regard, et sortir de la salle de bain. Cory s’exécuta alors par la suite a sortir du dortoir, ou a cette heure la, il n’était pas réellement étonnant de n’y trouver personne a part la jeune Anglaise. Soupirs. Elle se dirigea vers les escaliers en colimaçon, puis jeta un regard distrait dans la salle commune, il n’y avait pas grand monde. Deux premières années, et quelques septièmes années, mais rien et personne qui ne lui donnait envie d’engager une conversation. Silence. Elle savait déjà qu’est ce qu’elle devrait entendre. « Tu veux pas sortir avec moi ? Non désolée. » Sifflements. Comme ci elle ne le savait pas. Silence. Traversant alors la salle commune d’un pas rapide et décontracter, elle passa par le petit passage que lui laissait le tableau, et elle était enfin dans les couloirs.
Les corridors de Poudlard. Le problèmes avec eux, c’est qu’ils sont tous aussi grand, aussi sombres, et aussi froids, les uns que les autres, qu’il est impossible a Cory, même après six année d’études dans cet établissement, de se repérer et de trouver son chemin du premier coup. S’engageant dans un premier, elle se retrouvait bien vite à l’entrée de la tour d’astronomie. Non, non, ce n’était pas la destination qu’elle souhaitait. Silence. Trouvant enfin les escaliers, qui par chance pour une fois était il faut l’avouer étonnement calme. Elle arriva après un bon quart dans le grand hall. La grande salle, elle était au bout. Alors qu’elle s’apprêtait a descendre, elle avait tellement faim, qu’elle en oublia la marche qui était creuse et qu’il fallait toujours éviter. Bref. Elle posa donc son pied sur cette fatale marche, et Crac. Elle sentit son pied chuter d’un étage. La jambe coincée jusqu’au genou. Soupirs. Décidément, cette journée commençait vraiment mal. Elle essaya de la sortir à la façon moldus, puis alors qu’elle n’y arrivait pas, elle se résigna à sortir sa baguette. Un sort murmurer, et elle sentait sa jambe se délivrer avec délicatesse. Sortant vite de l’escalier avant de se retrouver de nouveau coincée, elle s’apprêtait a aller dans la Grande salle manger un morceau lorsqu’elle entendit quelqu’un au loin l’appeler. Silence.
« Alors Cory, on a des mésaventures avec les marches d’escaliers ? »
La jeune Serdaigle se stoppa alors net, et se retourna doucement, pour poser son regard vert d’eau sur la personne qui venait de l’interpeller. Elle la connaissait mais simplement de vu. Elle ne lui avait jamais parler, mais en même temps a part Keyrah, on ne peut pas dire, que Cory accordait beaucoup d’importance aux gens. Silence. Elle ne prit donc pas la peine de répondre, et continua son chemin. Tout ça lui avait coupée l’appétit, et elle se dirigea alors sans but précis vers le lac, comme ci la bas, elle se sentirait tranquille, et qu’elle pourrait se ressourcer en toute tranquillité. Mais la encore, c’était a prouver, car l’inaccessible ne se sentait bien qu’en présence de sa meilleure amie Keyrah. D’ailleurs elle se demandait bien ou est ce qu’elle pouvait bien se trouver a cette heure. Se stoppant devant les grandes portes qui faisait office d’entrée officielle de Poudlard, puisqu’on ne compte plus tous les passages secrets, elle se cala dans le coin et sortit une cigarette qu’elle cala entre ses lèvres. Elle l’alluma alors a l’aide de son briquet et tira une première fois dessus. Les traits de son visage s’adoucir doucement. Le pouvoir que la nicotine pouvait avoir sur la jeune fille était quelque chose de très surprenant et effrayant également. Depuis qu’elle avait fumer sa première cigarette en première année, elle ne peut plus s’en passer. Elle évacue grâce a ça, comme d’autre par l’art, l’écriture ou autre. Silence. La cigarette a la main, elle restait calée dans le coin, elle n’avait pas non plus envie d’être surprise par quelqu’un du corps professoral, sinon sa douce journée, se passerait dans un bureau a devoir donnée mainte explication ce dont elle avait plus qu’horreur. Silence.
Marchant doucement en direction du parc, elle vit au loin un couple qui se becottait dans un coin. Pathétique. Elle détestait les filles qui étaient accrochée comme ça a un homme, parce qu’un jour, tôt ou tard, il la lâchera, ou lui fera du mal, c’est écrit. C’est toujours comme ça. Elle au moins, c’était préparer a ça, et rejetait tous ses prétendants, et dieu sait qu’elle en a pas mal, pour que jamais elle ne souffre d’une déception sentimentale, que jamais elle ne fasse les même erreurs que sa mère. C’était une question d’honneur chez Winstead. Plus que tout, elle voulait être respecter et que jamais, ho grand jamais, quelqu’un se permette un jour de dire qu’il l’avait « dans sa poche ». Non. C’était interdit depuis des lustres, depuis six ans, depuis son premier voyage dans le Poudlard Express, depuis sa rencontre avec son ange, sa rencontre avec Keyrah. Silence. Elle continua d’avancer encore jusqu'à ce qu’elle se trouve en bordure du lac, non loin, elle aperçu quelqu’un habillée en uniforme aux couleurs de Serdaigle, une guitare a la main, cela ne pouvait être que Tristan. Silence. Elle ne le connaissait pas plus que cela, mais elle l’appréciait, car il était en quelque sorte comme elle. Solitaire sans vraiment l’être. Il ne cherchait pas la popularité, ou a collectionner les filles, et pour toutes ces petites raisons simple, il avait le respect de la bleue et argent. Un sourire fin sur ses lèvres, puis son regard vert d’eau se posa sur les bleus de son camarade. S’approchant doucement de celui-ci, elle se racla la gorge pour lui montrer qu’il n’était plus seul, et prit ensuite la parole.
Cory – « Toi et ta guitare, une histoire d’amour sans fin pas vrai ? »
Elle afficha un dernier sourire sur ses lèvres, puis elle prit place dans l’herbe à côté de lui. Ne retirant pas sa veste en cuir, malgré le mois de Mai, il ne faisait jamais bien beau en Angleterre. Elle se passa une main dans ses cheveux avant de commencer à arracher quelques fleurs qui se trouvait à ses pieds. Sourire amusée.
L’insouciance nous tuera. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Envie d'évasion [ PV Cory ] Lun 3 Sep 2007 - 18:08 | |
| Tristan était assit de puis près d’une demi heure au bord du lac, il grattait doucement sur les cordes de sa guitare. Fredonnant parfois quelques paroles en accompagnement. Puis il faisait quelques pauses de temps en temps, histoire de noyer ses prunelles bleues d’une eau limpide, celle du lac noir. Il semblait rêveur, contemplant vaguement cette vaste étendue de liquide. Bien qu’il fût à l’ombre, le soleil s’infiltrait dans le trou des branches et venait donner des reflets brillants au noir corbeau de ses cheveux. Puis il rabaissa la tête, reportant ses pupilles sur son instrument. Quelques accords, quelques notes, il se sentait si bien là. Au calme, plongé dans une vague de sérénité, n’ayant que la musique comme compagnie.
Puis le Serdaigle sortit un petit carnet, il l’ouvrit. Les pages étaient noircies, il les tournait, découvrant ainsi des petits croquis, des personnages féériques,... Plus loin, au fil des pages, les dessins laissaient place aux textes. Toutes les surfaces étaient remplies. Il y avait des écritures dans tous les sens, verticale, horizontale. Les lettres étaient penchées, parfois en pattes de mouches. On se demandait ben comment pouvait-il s’en sortir dans ce fouillis. Mais c’était son bordel à lui, son évasion. Il s’arrêta sur une page, des mots étaient assemblés comme des vers. Mais il ne s’agissait pas là d’un de ses poèmes, c’était des paroles. Les paroles d’une chanson. Il ajusta une nouvelle fois sa guitare, en essayant de trouver les notes justes. La musique était triste, mélancolique... Puis lancé dans la mélodie, il fredonna tout bas :
If wed go again All the way from the start
La voix s’élevait, suave, tout à fait agréable.
I would try to change The things that killed our love
Your pride has built a wall, so strong That I can’t get through
Is there really no chance To start once again
Puis plus grave, plus triste :
I’m loving you…
Retenant les larmes, il enleva le carnet de son genou et le jeta un peu plus loin sur le côté, près du lac. Tristan continua à jouer, plus rapidement, plus sauvagement. Il ne voulait pas penser à la fille pour qui il avait écrit ce refrain...
Tristan n’était pas un jeune homme débordant de vie. Il était atteint d’une grande maladie, la mélancolie. Elle le poursuivait sans arrêt, sans qu’il ne puisse lui échapper. Il aurait tant aimé vivre une vie si paisible, si raffinée. Mais les obstacles étaient de taille et se mettaient sans cesse sur son chemin. Il aurait voulut retourner en arrière, détruire des éléments du passé. Et refaire sa destinée. La tracer comme bon lui semble. Il n’était pas solitaire, froid et détestable. Le jeune Hennessy était simplement seul au fond du cœur. La seule fille qu’il n’a jamais aimée, s’en était allée... Elle n’était pas morte non, simplement elle avait préféré le quitter en apprenant ses dons pour la sorcellerie. Elle était fille de paysans, dans son village irlandais. D’une beauté sans pareille. Les cheveux d’un blond comme les blés, luisant au soleil. Ses yeux plein de malice étaient verts émeraude et lui lançaient sans cesse des étincelles. Tristan n’avait pas résisté au charme et à la simplicité de cette demoiselle. Il lui avait offert son cœur de grand romantique. Il lui écrivait des poèmes, lui chantait des chansons, l’aimait comme personne ne l’avait aimée et le l’aimera jamais.
Cela fait deux ans à présent qu’elle l’a quitté. Tristan n’a plus eu de copines depuis ce temps. La fille l’a ignoré longtemps. A présent elle lui dit bonjour quand elle le croise, l’air légèrement triste. Sans doute regrette-t-elle maintenant d’avoir suivit la décision de ses parents. Oui être un sorcier était fort mal vu dans ce village moldu. Les gens n’aimaient pas le jeune Eileen et toute sa famille. On aurait cru les manants du Moyen-âge, voulant brûler les sorcières. Si la coutume existait encore, ils l’auraient sans doute fait les bougres. Bien sûr personne n’avait de preuves, rares sont ceux qui croyaient qu’il avait réellement des dons. Mais tous les villageois trouvaient cette famille étrange. Des gens pas fréquentables en somme... Les parents d’Andrea, la jeune fille dont il était amoureux lui avait interdit de continuer à le voir. Cette dernière était donc venue à lui un soir, et lui avait dit ses derniers mots :
- Désolée mais il vaut mieux nous arrêter là, parce que je ... Je ne t’aime pas.
Ces paroles restèrent gravées dans la mémoire du jeune homme. Les derniers mots, elle les avait dits hésitante, en prenant soin de regarder ses chaussures. Plus tard, Tristan comprit qu’elle avait agit sous la pression de ses parents. Mais ne lui avait pas pardonné de l’avoir trahit de la sorte. Il savait aimer. Lorsqu’il aimait, il faisait tout pour la personne qui avait su récolter les fruits de cet amour. Mais quand il se sent blessé, trahit,... sa fierté l’emporte sur tout. Enfin de la fierté, non on ne dira pas ça comme ça. Plutôt, une blessure trop virulente pour être refermée et oubliée. Son cœur qu’il avait offert aveuglement à Andrea avait été brisé. Il lui avait donné en cadeau, en preuve d’amour sincère. Et elle s’était jouée de lui, avait réduit son cœur en bouilli et lui avait rendu sans scrupules. Cependant, à présent le jeune homme pouvait lire le remords dans ses yeux... Lui n’avait pas tout à fait renoncé à elle. La douleur était encore présente. Bien que les larmes furent séchées depuis bien longtemps. La souffrance du cœur est la plus forte et la plus meurtrière de toutes les souffrances. Elle nous envahit, nous bloque les sens. On se sent prisonnier d’un mal être intérieur, sans issues de secours. Enfermé dans une petite boite métallique, qui fredonne à l’intérieur une douce berceuse mélancolique. Cette mélodie nous rappelant chaque jour les plaies ouvertes du cœur...
Ses yeux bleus étaient à présent brillants, scintillants même. Il retenait ses larmes, au combien c’était difficile. Il passait ses nerfs sur sa guitare, s’insultant intérieurement d’être aussi sensible. Il méprisait les garçons qui prenaient les filles comme des objets. Mais d’être trop fleur bleue, romantique et sensible, ça n’avait pas que des bons côtés. Il en souffrait énormément, cette fragilité le condamnait. A présent, le bleu et bronze était devenu méfiant, il accordait que très rarement sa confiance...
Puis, le descendant Hennessy entendit un raclement de gorge. Il releva instantanément les yeux, moins humide mais toujours brillant, puis cessa de jouer. Une mèche de cheveux noirs lui cachait un œil, d’un mouvement de tête, il la remit en place. Puis sourit à la remarque de la jeune fille :
« Toi et ta guitare, une histoire d’amour sans fin pas vrai ? »
Elle était de Serdaigle également et s’appelait Cory. Il savait que c’était une solitaire un peu comme lui, n’aimait pas trop attirer l’attention sur elle. Malheureusement pour elle, sa beauté n’arrangeait rien à cela. Plusieurs garçons tournaient autour d’elle, certaines filles la jalousaient. Tristant trouvait cette situation comique. Malgré ces quelques détails, il ne connaissait pas plus la jeune fille. Ce qui était assez dommage puisqu’elle avait l’air d’être intelligente et au-dessus des racontars exaspérants et puérils. Il lui répondit, gardant un léger sourire amusé :
- Oui, je sais qu’elle ne me trahira pas.
Les paroles étaient sorties comme cela, c’était bien vrai. Tristan ne se cachait pas derrière un masque d’impassibilité. Il était vrai, naturel. Parfois cela lui causait du tort d’être trop franc, mais c’était sa façon d’être. La malice ne le caractérisait pas du tout. Il n’était pas très bavard au premier abord. Sa légère timidité l’en empêchait. Puis la jeune fille vint s’asseoir à ses côtés. Elle arracha quelques fleurs, gardant toujours un léger sourire. Tristan remarqua qu’elle était bien habillée. Elle portait un slim noir, comme lui ; Sauf que le sien était en cuir, et celui du jeune homme en jean. Elle portait un petit haut gris et une veste en cuir, malgré la saison. Elle était sans doute frileuse, il ne s’en soucia pas plus que cela, et détourna l’air de rien le regard. Il fixait à présent le lac, sans paraitre gêné, bien que ce fût le cas intérieurement. |
| | | Cory Winstead
Nombre de messages : 51 Maison : SERDAIGLE Message Perso : Ooh La Age du Perso : 16 ANS Date d'inscription : 02/09/2007
| Sujet: Re: Envie d'évasion [ PV Cory ] Mar 4 Sep 2007 - 19:19 | |
| Tristan – « Oui je sais qu’elle ne me trahira pas. »
Toujours ce même sourire léger, peut être, mais bien présent. Il avait raison, on ne pouvait s’attacher qu’aux objets, pour être sur de ne jamais souffrir d’une séparation amoureuse douloureuse, et c’est ce qu’avait fait Cory. Elle s’était refusée tout sentiments, pour ne pas a avoir a faire les même erreurs qu’avait pu faire Kate, sa mère. Elle refusait l’idée, d’être accrochée a un homme, et d’être prête a tout, pour lui arracher ne serait ce qu’un regard. Elle trouvait ses filles, si puériles, si pathétique. Silence. Elle se passa alors encore une main dans ses cheveux, couleur ébène, tel l’encre noir avec laquelle on écrit des lettres d’amour, des chansons, ou bien des petits mots en cours. Ses yeux vert, voguant se posant parfois sur le lac, ou bien sur le Serdaigle a ses côtés, sans but réellement précis. Bien qu’ils n’avaient pas une discussion forte éloquente et développée, cela convenait tout a fait a la bleue et argent, qui n’était pas connue, pour être une grande bavarde mais plutôt le contraire. Le ciel, l’infini espace, qui entour notre environnement, celui-ci passionnait la Serdaigle, et elle s’allongea alors doucement dans l’herbe, mettant ses mains derrière sa tête, elle respirait lentement, et se contentait de le regarder. Il était gris, maussade. Nostalgique, tout comme la Serdaigle.
Cory était une source de mystère, et elle le savait. Elle et Keyrah, étaient les deux inaccessibles que les coureurs de jupons voulaient à tout prix avoir et que pourtant, il ne parvenait même pas a effleurer. Pourtant, elles ne faisaient rien pour attirer l’attention sur elles. Elles s’habillaient bien, mais comme un peu près tout le monde, et puis de toute façon la plupart du temps, elles étaient en uniforme. Mais comme quoi on désire toujours ce que l’on a pas. Cory resta alors silencieuse a côté du Serdaigle, fermant les yeux quelques secondes, elle se laissa à rêver, bercer par les notes de musique qu’il produisait a l’aide de sa guitare. Bien qu’elle ne lui ait jamais parlé, elle l’appréciait quand même car c’était quelqu’un de posé, de calme et de renfermer comme elle pouvait l’être. Silence.
Cory – « Toi aussi t’as ce besoin d’évasion ? »
Les paupières closes, ce léger sourire aux lèvres. Cory.
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