J E _ S U I S _ F O U {PV}

Andreas – « Merci. Non, pas moi. Mais vous ? »

Iranoe – « Si, un peu... »

Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, qu'il a retiré sa veste pour la poser sur ses épaules. Elle lui dédie un sourire à la fois reconnaissant et chaleureux. Elle lui laisse reprendre sa main et continue de le suivre en tenant la veste de sa main libre. Elle est surprise de voir qu'elle tient son rythme bien mieux qu'elle ne l'aurait imaginé... Son état n'est peut être plus si.... grave après tout...

Andreas – « Certes, il sera toujours partagé. »

Elle acquiesse... Elle ne peut que le faire d'ailleurs. Mais elle n'a pas envie d'exprimer son accord par des mots, estimant que cela n'était pas utile... Elle préfère observer le paysage qui commence à s'offrir à ses prunelles grises. Elle sent l'air se rafraîchir de plus en plus. Encore un peu et elle a du mal à croire que le mois de mai bat son plein. Elle sait qu'il va avoir froid quand il va s'arrêter de courir. Ca y est, ils sont arrivés.

D'une voix tranquille, elle le remercie... Elle ne sait pas s'il va comprendre pourquoi elle le fait mais tant pis. Tandis qu'elle reprend son souffle, l'air glacé lui brûlant les poumons, elle observe l'endroit. C'est réellement magnifique. Elle laisse son esprit vagabonder jusqu'à ce qu'il lui parle.

Andreas – « Ne me remercier pas. Admirez juste la chose. Ici, c’est mon endroit. Je l’aime pour sa tranquillité. Comment le trouvez-vous ? »

Elle prend quelques secondes pour s'imprégner un peu plus de l'endroit et du moment puis lui parle d'une voix calme, destinée à ne pas briser la magie du moment.

Iranoe – « C'est vraiment magnifique... »

Une bourrasque de vent lui fait réaliser qu'il fait carrément froid. Délicatement, elle retire sa main puis enlève la veste de ses épaules. Discrète, elle se rapproche d'Andreas et dépose la veste sur ses épaules. S'il la regarde, elle lui sourit tranquillement avant de reprendre sa place à ses côtés, tout en étant un peu plus proche de lui. Avec une certaine hésitation, elle reprend sa main et se replonge dans sa contemplation.

Invité

Aussi magnifique que ce lieux est impossible. Il y fait bon vivre. L’air est spectaculaire. La vue splendide. Que de chose positive. Quand Iranoe reposa la veste de Pravda sur les épaules de L’homme. Andreas recula. Hors de question. Il prit la veste la déposa sur ses épaules de la jeune femme. Gêné. Il s’approcha d’elle, et ouvrit ses bras. Il la serrait contre son cœur. Pour lui donner à elle plus de chaleur et à lui également.

Iranoe - « C'est vraiment magnifique... »

Ô combien Andreas le savait. Déposant sa tête sur les épaules d’Iranoe, il laissa partir son esprit. Il savait qu’il ne pouvait pas et qu’il ne devait s’approcher aussi vite des femmes, mais là c’était plus fort que lui. Ils étaient presque identiques tout deux. Elle était comme lui. Lui était comme elle.

Andreas – « N’ayez pas peur de moi. Je ne vous ferai aucun mal. »

Des larmes, des milliers de larmes se mirent alors à couler. Parce que vous ne le savez sûrement pas. Mais Andreas n’est pas un vrai homme. Il n’est pas machiste. Il accepte de pleure devant les autres. Repensant à sa femme. A son fils. Tout ses petits moments passés ici avec eux, revenaient dans sa tête. Pourquoi ? Parce qu’il avait parlé avec Heinrish et que ce dernier lui avait révélé que Heath était en vie. Que des souvenirs. Il releva la tête et chassa au plus vite ses larmes. Il ne voulait pas qu’elle s’en rende compte.

Andreas – « Nous ferions mieux de rentrer. Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid. »

Il attrapa lentement Iranoe par le bras. L’un en face de l’autre. Pravda laissa glisser son regard dans celui d’Iranoe. Des pupilles magnifiques. Une âme sensible. Laissant passer sa main froide derrière le cou de la jeune femme. Pravda ferma les yeux et guida ses lèvres jusqu'à celle d’Iranoe. L’une contre l’autre.

Surprise. Quand elle le voit reculer alors qu'elle lui pose sa veste sur ses épaules. Elle s'attend à ce qu'il la rejette et la surprise est d'autant plus grande quand elle le voit prendre la veste et la remettre sur ses propres épaules. Pourquoi? Il risque d'avoir froid.... La question résonne dans ses pupilles argentée tandis qu'il s'avancer vers elle pour la prendre dans ses bras. Réflexe conditionné, elle sursaute mais se laisse serrer contre lui. Elle est crispée, tendue mais elle ne bouge pas. ELle sait que si elle le fait, il le pourrait le prendre pour un rejet et le moment agréable qu'ils vivent risquait de prendre fin au même moment.

Lorsqu'il va pour déposer sa tête sur son épaule, elle décale légèrement la sienne pour lui laisser suffisamment de place. Elle ferme à demi les yeux, espérant pouvoir se replonger dans sa contemplation. Mais la proximité d'Andreas et le fait qu'elle soit dans ses bras avec sa tête sur ses épaules la crispent. Et elle ne peut rien y faire. Elle a peur.

Andreas -N'ayez pas peur de moi. Je ne vous ferai aucun mal.

Les paroles d'Andreas sont rassurantes. Elles font fondre sa crainte. Elle peut se l'avouer maintenant... Quoiqu'il ait fait avec elle, elle lui fait confiance. Pourquoi? Elle ne se l'explique pas. Tout en elle se détend alors qu'elle s'abandonne dans les bras d'Andreas et qu'elle soupire de bien être. En elle même, la réaction d'Ira est la réponse aux paroles d'Andreas. A nouveau, elle se plonge dans la contemplation de l'endroit.

Mais sa sereinité finit par devenir une sereinité de façade. Sans le montrer, elle sent Andreas pleurer mais elle ne dit rien. Elle a conscience que cela aussi, il peut le prendre mal. Elle le laisse pleurer, se contentant de lui offrir simplement sa présence qu'elle espère être un tant soit peur rassurante. Lorsqu'il relève la tête, elle se redresse légèrement sans pour autant quitter l'écrin des bras d'Andreas. Elle y est bien, il faut l'avouer.

Andreas -Nous ferions mieux de rentrer. Je ne voudrais pas que vous attrapiez froid.

Sourire.

Iranoe -Et je ne veux pas que vous attrapiez froid, vous aussi...

Elle va pour se dégager de ses bras à regret quand il attrape son bras et l'invite à se retourner. Une lueur curieuse dans le regard, elle le laisse faire et comme lui, elle plonge son regard dans le sien. Vraiment fascinant. Un sourire léger orne ses lèvres. Mais il se fige sensiblement quand il passe sa main froide dans sa nuque. Frisson. De froid mais aussi parce que le geste est agréable. Soudain, elle sent la panique monter en elle. Elle se sent prisonnière. Elle ferme les yeux et se calme tout aussi soudainement en se rappelant ce qu'il lui a dit. "Je ne vous ferais aucun mal". Lui faire confiance. Elle commence à ouvrir les yeux lorsqu'elle sent les lèvres d'Andreas se poser sur les siennes.

Surprise. Agréable... mais malgré elle, son corps se fige. Elle est incapable de faire quoique ce soit. Il l'embrasse. Elle a envie de lui rendre son baiser mais ne le fait pas. A nouveau les paroles d'Andreas resonnent à ses oreilles. Mais cela ne la calme pas. Elle ne parvient à se calmer que lorsque les lèvres du jeune homme s'éloignent des siennes. Elle murmure son prénom tandis que l'une de ses mains glacées se pose sur sa nuque, comme lui. Elle le retient et à son tour, pose ses lèvres sur les siennes.

Lui faire confiance.

Invité

Iranoe – « Et je ne veux pas que vous attrapiez froid, vous aussi... »

Andreas esquissa un sourire. Parce qu’il venait de poser ses lèvre sur celle d’Iranoe. Dans sa tête les pensées se faisaient rares et à cet instant il ne pensait à rien. Juste à ce baiser. Il y mettait tout son cœur. Toutes ses forces. Il y tenait. Quand il eut fini, il recula.

A sa grande surprise. Iranoe lui attrapa le bras et sur la pointe des pieds à son tour déposa un baiser sur ses lèvres. Pravda voulait préserver se moment. Il passa à nouveau son bras derrière son cou. Une fois le baiser terminer, Andreas serra Iranoe contre son cœur. Sa tête lui arrivait à la hauteur de son menton. Pas très grand la jeune femme. Le vent faisait rage. Et Pravda serra plus fort Iranoe pour la protéger de la brise.

A n d r e a s – « Je donnerais tout ce que je possède pour préserver ce moment que j’ai ici avec toi. »

Toi. Vous. Un cap était passé. La serrant encore plus fort contre son cœur. Pravda dégustait ce moment avec tendresse. A présent, ils étaient n’étaient plus que deux. Andreas n’était pas le meilleur homme romantique et il ne savait pas comment prendre cette relation. Il espérait qu’un jour il y aurait un : Elle & lui.

A n d r e a s – « Vous … Tu désires aller où ? »

La repoussant délicatement, Andreas attrapa avec force et douceur sa main, qu’il serra. Tout deux se mirent en marche vers Pré-Au-Lard centre. Andreas avait pour projet de prendre un petit thé pour se refaucher et ensuite. Ensuite … Il laisserai faire la vie.

« Je suis père d’Heath Brant Pravda. Comment dois-je te l’annoncer ?! Comment le prendras-tu ?! Accepteras-tu d’être sa mère ?! J’en doute. »

Un baiser... Puis un autre... Quoi de mieux pour sceller un moment, une relation qui avait assez mal débuté? Quoi de mieux pour faire taire toutes les voix qui la harcèlaient depuis qu'elle s'était enfuie de chez son père? Quoi de mieux pour effacer sa crainte? Rien...

Iranoe, le corps et les lèvres scellés à celui et celles d'Andreas, ne parvenait plus à aligner la moindre pensée cohérente. La peur et la crainte avaient disparu pour laisser place à une étrange sensation: le bien être mêlé à de la confiance. Elle avait l'impression d'être dans l'oeil du cyclone et ça... elle le lui devait... à Andreas. Sans le vouloir, il lui avait montré combien son attitude n'était pas la bonne et surtout... qu'il y avait encore des hommes à qui elle pouvait faire confiance. Que leurs baisers signaient ou non le début d'une relation, ils signaient avant tout le début de sa renaissance.
Pourquoi il l'embrassait et pourquoi elle l'embrassait? Elle ne se posait pas la question. Etait il temps de parler d'amour? Elle ne le savait pas non plus. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était bien là, blottie contre lui avec ses lèvres collées aux siennes.

Le baiser prit fin. Elle se laissa serrer contre lui en soupirant doucement. C'était agréable. Serrée contre lui, elle sentait le vent se déchaîner autour d'eux, créant ainsi la vague impression qu'ils étaient dans leur bulle... D'ailleurs, c'était un peu ça: ils étaient dans leur propre bulle. Qu'ils tombent malade semblait être devenu le dernier de leur soucis.

A n d r e a s – « Je donnerais tout ce que je possède pour préserver ce moment que j’ai ici avec toi. »

Iranoe -Moi aussi

Réponse irréfléchie mais ô combien vraie. Elle pensait réellement qu'elle donnerais tout pour préserver ce moment... Il était ce qui lui était arrivé de meilleur depuis son retour... Ce moment et Andreas. Intérieurement, elle savait qu'il était bien trop tôt pour espérer quoique ce soit. Elle était suffisamment lucide pour savoir que, peut être, ce n'était qu'un moment comme ça... Mais... Elle espérait, elle voulait même; que ce moment ne soit pas le dernier. Les paroles d'Andreas penchaient apparemment pour la même chose et elle était forcée de constater qu'elle en était... ravie.

A n d r e a s – « Vous … Tu désires aller où ? »

Iranoe -On pourrait redescendre pour boire quelque chose afin de se réchauffer....?

Même si sa suggestion impliquait de devoir quitter les bras d'Andreas, Iranoe avait concsience que c'était la bonne. Il devait mourir de froid et, fidèle à ce qu'elle lui avait dit, elle ne voulait pas qu'il tombe malade. Sa main imbriquée dans celle d'Andreas, Iranoe se mit en marche à ses côtés. Le moment venait de prendre fin... Cela l'attristait... Mais à quelque part, elle commençait à croire que ce ne serait pas le dernier.

Au bout d'un moment, elle finit par lui demander

Iranoe -Andreas... Tu me laisseras te montrer le coin que je préfère?

Invité

Iranoe – « Moi aussi… »

Soulagé de cette réponse. Andreas esquissa un sourire. Ils marchaient tout deux vers le centre. La descente était rude. Andreas se plaça devant Iranoe et l’attrapa sur son dos. Il ne voulait pas qu’elle glisse. Il préférait qu’elle soit à l’aise sur son dos. Avec force, il se mit alors à descendre la pute rude. Ne sentant à peine le poids de la jeune femme sur lui, Pravda s’amusait à faire semblant de glisser.

Iranoe – « On pourrait redescendre pour boire quelque chose afin de se réchauffer....? »

Plus il descendait, plus il serrait Iranoe plus fort. Il ne voulait pas qu’elle tombe. Il s’arrêta quelques secondes et lui demanda de s’accrocher correctement. Elle lui serra le cou et plaqua ses jambes contre son torse. En tant que véritable foire de bête. Andreas descendit la pente t’elle un gamin de trois ans glissant sur une luge.

Andreas – « Nous redescendons Princesse. Un thé ou un café ? Ou autre chose ? Que désires-tu ? »

Arrivant en bas de la descente. Andreas reposa calmement Iranoe. Il la serra encore une fois dans ses bras et lui prit la main. Déposant ses lèvres sèches dessus. De nouveau en marche, Pravda se sentait le meilleur homme du monde. Il se sentait fort. Affichant un sourire classieux sur ses lèvres, il entra dans une cafétéria et installa Iranoe en face de lui.

Iranoe – « Andreas... Tu me laisseras te montrer le coin que je préfère? »

Andreas – « Nous irons après le café. Il n’y a pas de soucis. »

Avec une certaine chaleur dans la voix, Andreas laissa vaguer sa main sur la table. La serveuse était à mis chemin vers eux. Pour Andreas, un thé au citron serait la bienvenue. Pour sa femme. Il n’en savait rien du toute encore.

Elle sourit, doucement. Il est parvenu à lui rendre le sourire. Un bel explois en vérité. Lorsqu'il lui demanda qu'elle lui grimpe sur le dos, elle éclate de rire. Pas un rire moqueur, juste un rire joyeux comme une gamine qui découvre un nouveau jeu. Elle le laisse l'installer comme il le sent et pouffe dès qu'il fait semblant de tomber. Elle a l'impression de revivre et il faut bien l'avouer, c'est drôlement bon. Sans que ce soit véritablement nécéssaire, elle se serre un peu plus contre lui.

Encore quelques mètres et... changement de position... durant lequel elle profite -lâchement- pour lui coller un baiser sur les lèvres qui la fait rougir aussitôt. Elle s'arrête de rire, s'étouffe sous la légère gêne... Mais cela n'est que passager. Quelques instants plus tard, elle recommence à rire aux éclats. Entre deux rires, elle parvient quand même à répondre à sa question.

Iranoe -Je crois... Une tasse de lait... Ca fait longtemps que je n'en ai pas bu...

La descente s'achève... déjà. Le rire d'Iranoe s'éteint tandis qu'il la repose sur le sol. Elle a le regard pétillant, son visage s'est rougit avec l'air froid. Elle se laisse entraîner vers une cafétaria et le remercie d'un nouveau sourire lorsqu'il l'aide à s'installer. L'instant d'après, elle lui demande s'ils peuvent aller à son endroit à elle. A quelque part, elle sent qu'elle doit lui rendre la pareille. Et puis.. Elle a envie d'y retourner.

Andreas -Nous irons après le café. Il n'y a pas de soucis.

Iranoe -Nous pouvons aussi y aller à un autre moment, tu sais... Tu as peut être quelque chose de prévu de ta journée...

Nouveau sourire tandis qu'elle lui attrape la main qui ballade sur la table. Elle sent la serveuse qui s'approche mais plonge quand même son regard dans celui d'Andreas. La serveuse arrive, leur parle mais elle ne lui répond pas.. pas encore du moins. Ce n'est que lorsque la serveuse commence à se détourner qu'Iranoe prend la parole...

Iranoe -Une tasse de lait pour moi, s'il vous plaît...Et pour...

Andreas -Un thé au citron, s'il vous plaît.

La serveuse s'en va après avoir noté la commande. Elle n'a pas eut le temps de faire dix mètres, qu'Iranoe demande tranquillement.

Iranoe -Andreas...pourquoi cet endroit là?

Invité

Iranoe – « Je crois... Une tasse de lait... Ca fait longtemps que je n'en ai pas bu... »

Les désirs de madame sont des ordres. Andreas se laissa prendre la main, lentement, elle lui caressait. Andreas esquissa un sourire et dégustait ce moment mémorable qu’il passait avec elle.

Iranoe – « Nous pouvons aussi y aller à un autre moment, tu sais... Tu as peut être quelque chose de prévu de ta journée... »

La serveuse arriva. Iranoe passa commende et Pravda fit de même. Un thé au citron pour lui. En temps normal, il aurait opté pour une bière mais il n’y a que les cons qui ne changent pas. Lui n’est pas con, alors il change. Inspirant l’odeur des pancakes chaud, Andreas laissa planer son regard sur le visage doux de sa « compagne ».

Andreas – « C’est vrai que j’ai du boulot, mais ce n’est pas grave. Les meilleures choses passent avant non ?! »

L’odeur des pancakes devenait de plus en plus forte et l’estomac de Pravda criait famine. Jetant des regards au monde extérieur, Andreas essayait de garder son attention sur Iranoe. Mais dans la cafeteria plainait une atmosphère tendue. Sans savoir comment l’expliquer, Andreas prit une gorgée de son thé.

Iranoe – « Andreas...pourquoi cet endroit là? »

Pourquoi la montagne ? Pourquoi le froid ? La réponse est simple. Parce qu’un cœur de pierre, une âme froide doit avoir son élément. Tout le monde à lieu qu’il préfère. Pour Pravda ce lieu c’est cette petite montagne loin de tout. Avant, il y venait souvent pour se ressourcer. Se poser des questions sur son futur.

Andreas – « Parce que … J’aime cette endroit. Je voulais te le faire partager. Iranoe, prendras-tu un pancakes avec moi ? »

Parce qu’il était doué pour dériver les conversations. Levant le bras pour commencer la nourriture, Andreas laissa son autre main contre celle d’Iranoe. Un jeune garçon arriva lentement. Il se posta devant la table attendant la commande. Sans un regard, Andreas déposa commande.

Andreas – « Deux pancakes. »

Un merci ? Un s’il vous plait ? Pour plus tard.

Invité

Saleté de boulot... Heath n'avait aucune idée de comment il était arrivé là. En tout cas, il le regrettais amèrement. Mais comme tout les jeunes, il fallait bien qu'il passe par là pour avoir un peu de tunes. De la tune ? Pour quoi faire ? Heath était seul. Heath n'avait pas d'amis. Mais Key... il avait Key... sa petite amie. Il ne savait pas si il était amoureux d'elle. En tout cas, il était bien avec elle. Elle était adorable (quoi qu'en pensent les autres), et Heath l'aimait beaucoup. Ils s'aidaient mutuellement. A un moment de leur vie ou tout deux allaient mal. Elle, ne savait pas où elle en était. Elle se sous-estimait, se considérant comme une moins que rien. Heath, lui, n'en pouvait plus non plus de sa fouttue vie. Voila six ans que son père le hantait. Qu'il le cherchait. Mais en ce jour, jamais il n'avait été si proche de son but...

Un couple entra dans la cafèt. Un couple par-ci, un couple par là... Heath ne fit pas plus attention que ca aux deux personnes, sentant un manque de Key monter en lui. Comme un poid au coeur. Pourtant, il l'avait vue hier... mais, difficile de s'en passer. Heath regrettait de s'attacher ainsi. Il ne devait pas... mais que voulez-vous, les sentiments, on ne les controlent pas. Ils arrivent... et s'en vont, sans que l'on ne puisse y faire grand chose. Tout cela était nouveau pour Heath, qui n'avait jamais vu plus loin que l'idée de retrouver son père.

:: ELY :: Ca va Heath, je m'occupe d'eux...

Dit la seconde serveuse, passant devant lui et déposant une main sur son épaule, avec un petit sourire timide. Heath répondit brievement à son sourire, sans trop insister. Il avait bien remarqué, dès son arrivée ici, qu'elle craquait pour lui. Lui, gardait ses distances. Il n'y avait que Key. Il n'y avait qu'elle qui comptait. Il ne voulait pas sympathiser trop avec Ely, aussi gentille soit-elle.

La jeune femme le dépassa donc, et alla prendre la commande du petit couple. Heath observa la femme du couple. Elle était face à lui, l'homme, de dos. Elle était belle. Très belle. Heath ne pu s'empecher d'imaginer Key à sa place, et lui à la place du brun qui lui faisait face. Mais il se secoua interieurement. Cela ne faisait qu'un mois qu'il était avec Key. Il n'allait pas commencer à les imaginer ensemble, plus vieux... d'autant plus qu'Heath avait des choses qui passaient avant tout.

:: PATRON :: Pause. T'a deux minutes morveux.

Ni une ni deux, Heath posa son plateau et sortit de la cafetaria. Il s'alluma une clope. Fumant deux minutes, comme il était convenu, il rentra ensuite. Deux minutes de pause... c'était abusé. En même temps, vu le nombre de clients, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient débordés... A peine rentré, il vit Ely occupée à servir du thé à une table, tandis que le couple de toute à l'heure semblait attendre un serveur. Heath prit son calepin et s'approcha lentement, trainant les pieds. Il détestait ce boulot. Traité comme un chien, devant obéir au doigt et à l'oeil... ce n'était pas fait pour lui. Heath arriva à la table et se planta la, sans rien dire. Pas envie de dire bonjour, ni même de sourire. Fixant la tasse de lait de la dame.

Andreas – « Deux pancakes. »

Lèves tes fesses et va te les chercher, vieux con.

:: HEATH :: Tout de suite.

Air hypocrite. Heath avait déja faillit se faire virer deux fois... il devait donc faire un minimum d'efforts si il voulait rester. Il lui fallait des sous pour retrouver son père. Peut-être engager un détéctive privé ? Mais alors, il lui faudrait énormement d'argent... Pensif, Heath alla chercher les pancakes... Sans savoir que sa patience avait été récompensée.

Invité

Serveur – « Tout de suite. »

Esquissant un bref sourire sur ses lèvres sèches, Pravda attrapa son thé et le porta à ses lèvres, ses yeux ne regardaient que ceux d’Iranoe. Elle était si belle et dire qu’elle était sienne. Reposant calmement sa tasse, Andreas mourait de faim. Si seulement ce pauvre petit gamin pouvait se dépêcher. Tout serai mieux. Sa main était toujours posée sur celle d’Iranoe, la caressant doucement, Andreas rêvassait. Après quelques minutes le serveur réapparu. Pravda tourna la tête et sur le badge du serveur il pu lire : « Heath B. Pravda »

BANG. BANG. Son sang ne fit qu’un tour, repoussant la main d’Iranoe et renversant son thé qui s’écoula sur la table, les prunelles d’Andreas ne regardait que celle du jeune homme en face de lui. Sur le visage d’Heath il reconnu immédiatement ses traits et ceux de son ex-femme. Etait-ce un flash ? Une hallucination ? Baissant ses yeux sur le badge, il avait chaque mot de son prénom. Déclique monstre. – « Il s’appellera Heath. » - Possible ou impossible ? Rien n’est impossible, il suffit d’y croire. Le jeune homme déposa les pancakes sur la table et resta inerte devant Andreas, qui lui restait bouche bée. Parce qu’il essayait de recoller peut à peut les morceau de la naissance du petit. Visage pâle et impassible, la gorge sèche Pravda se jeta à l’eau.

Andreas – « Heath … Brant Pravda ? Si oui … Andreas Pravda. »

Phrase complètement incompréhension. Les yeux grands ouverts, le cœur qui battait à deux cent à l’heure dans sa cage thoracique. Tout était à présent recollé. Le serveur était son fils. Son fils était le serveur. Reculant de la table, Andreas se leva. Son sang ne fit qu’un tour. Ils étaient identiques. La même taille, la même couleur de cheveux. ET … La même tache de naissance. Secouant la tête. Pravda resta inerte en face du jeune homme. Jamais il n’aurait penser qu’une telle rencontre allait lui faire un telle choque.

Invité

Tiens, tes pancakes, éttouffes toi avec.

Sans vraiment savoir pourquoi, Heath n'aimait pas ce client. Peut-être parce-qu'il avait une jolie femme ? Peut-être parce-qu'il était beau. Peut-être parce-qu'il avait l'air heureux ? Il n'en savait rien. Un sentiment d'hostilité. Une intuition. Rien de bien concret. Alors qu'Heath s'appretait à repartir après avoir posé les pancakes sur la table, ce con renversa sa tasse de thé. Ptain... vas-y, encore un peu de boulot en plus... Heath n'avait pas encore croisé le regard de Pravda. Pourtant, il sentait que ce dernier l'observait, sans savoir qu'il s'agissait de son père, la personne qu'il avait tant cherchée.

:: HEATH :: Je m'en occupe...

Référence au thé qui n'allait pas tarder à tacher les jolies vetements de madame. Une seconde, le temps que le larbin de service aille chercher une éponge, et refasse du thé à monsieur. Heath prit donc la tass désormais à moitié vide, ou à moitié pleine, peu importe; et la posa sur son plateau, fit demi-tour, comptant se diriger vers le bar pour prendre l'éponge et réparer les dégats de ce type, qui ne s'était même pas excusé pour sa maladresse. Heath détéstait cet endroit, ce boulot, ces gens. Tous autant qu'ils étaient. Il avanca d'un pas, quand...

Andreas – « Heath … Brant Pravda ? Si oui … Andreas Pravda. »

Un plateau qui tombe, une tasse qui se fracasse sur le sol. Un frisson à lui déchirer la peau, et un coeur qui bat à en lui arracher la poitrine. Heath se retourna, doucement, sans comprendre. Ou plutôt, sans croire à ce qu'il venait d'entendre. Il posa alors son regard sur l'homme, désormais debout face à lui. Electrochoc. Comme si la foudre venait de s'abattre sur lui.

Un instant. Une seconde. Six ans. Une vie.

Yeux dans les yeux. Le même regard. Les mêmes traits, bien que plus âgés pour l'un, plus enfantins pour l'autre. Copie conforme. Un coeur qui bat, plus vite, plus fort. Silence dans la salle. Tout le monde observe la scene, en silence. Même le patron n'ose pas intervenir, surpris par la scène.

Et alors... C'est une soirée. Une soirée qui réssurgit tout à coup dans la tête de Pravda Junior. Des cris... un éclair vert sous la porte... son père, lui, qui fuit... sa mère étendue par terre...

Heath bondit. Un cri. Ses traits déformés par la rage, ses yeux emplis soudainement de larmes, les poings serrés, Heath sembla tout oublier. L'espace, le temps. Il n'y avait plus rien. Plus rien... Il n'y avait plus que lui. Plus qu'eux deux. Pravda et Fils. Et bientôt, tout deux disparaitraient.

Bondissant sur son père, Heath porta ses mains autour de sa gorge. Dans son élan, tout deux tombèrent. Se démerdant bien, Heath parvint à se mettre à genoux sur son père, le bloquant au sol. Aveuglé par la rage, il n'y avait plus de regles. Plus de magie, plus rien. Juste... le mal. Heath avait toujours les mains portées à la gorge de son père. Serrer. Plus fort, encore plus fort. Y mettant toute la force qu'il avait, pleurant toutes les larmes de son corps, Heath y était enfin. Enfin... il allait le tuer... six ans, six ans qu'il rêvait de ce moment... Comme possédé par un démon, Heath se faisait peur à lui-même. Hurlant des insultes à l'adresse de cet enfoiré Heath ne se controlait absolument plus. Plus rien, il n'y avait plus rien... La rage, la folie... la détresse.

Hj: J'ai considéré que comme Heath était en train de gentillement étrangler papa Pravda, il était mal barré pour éviter le gentil stupéfix qu'Iranoe lui lance. Si c'est mal ce que j'ai fait, vous attendrez lundi pour que je change, Enjoy

Andreas – « Parce que … J’aime cette endroit. Je voulais te le faire partager. Iranoe, prendras-tu un pancakes avec moi ? »

Silencieuse, elle acquiesse. Elle respecte son choix de ne rien lui dire. Légèrement perdue dans ses pensées, elle sourit à la personne qui vient prendre la commande. Un simple sourire de remerciement et d'encouragement. Elle se retient de dire à Andreas qu'il pourrait être plus poli mais au final, c'est lui que cela regarde. En proie à une vague intuition, elle regarde le serveur s'éloigner... pendant un instant, elle se demande où elle a bien pu voir... son regard. Mais elle n'a pas le temps de se poser plus de questions qu'Andreas repousse sa main et se lève en renversant son thé... Malin ça... Vaguement gênée, elle regarde Heath partir pour revenir et essuyer le thé. Reconnaissante, elle lui murmure.

Iranoe -Merci et désolée.

Elle lui dédie un fin sourire avant d'avancer la main afin d'inviter Andreas à se rasseoir mais le couperet tombe lorsqu'il demande.

Andreas – « Heath … Brant Pravda ? Si oui … Andreas Pravda. »

Une lueur de stupeur passe dans le regard de la jeune femme qui pourtant, ne fait aucun mouvement. Comme tout le monde dans la pièce, elle est figée, terriblement silencieuse. Néanmoins, lorsque Heath se précipite à la gorge de celui qui s'avère être son père, elle est la première à sortir sa baguette avant de s'écarter lorsqu'ils tombent à la renverse. Sans même réfléchir à ce qu'elle fait, elle murmure.

Iranoe -Stupefix.

La voix est posée, froide et tranchante comme de la glace. Le sort fuse, atteint l'adolescent dont les mouvements s'arrêtent. Elle ne sait pas vraiment comment Andreas va prendre ce qu'elle vient de faire mais elle n'a pas le choix. Non pas qu'elle pense l'adolescent capable de tuer un adulte en pleine forme... Simplement que lorsque l'on connaît la justice magique comme elle, on sait jusqu'où cela peut aller... Et c'est ce qu'elle veut à tout prix leur éviter. Posément, elle range sa baguette et s'écarte.

Iranoe -Si vous voulez vous battre, c'est dehors, pas ici. Je n'ai pas envie d'en emener un au Ministère et l'autre à Miss Tenshi... Après, c'est à vous de voir.

Invité

F L A S H _ B A C K .

Heath – « Père, plus tard je voudrais être comme vous. »

Esquissant un sourire, Pravda invita son fils à s’assoire sur ses genoux, lentement il lui caressait la nuque. Le petit garçon assis sur ses genoux venait de fêter son sixième anniversaire. Malgré toute la tension, cette famille avait tout ce qu’elle voulait. Andreas travaillait dur pour nourrir et offrir tout à cette petite famille qu’il aimait. Pause.

Andreas – « Tu ne serais jamais comme moi Heath, tu seras beaucoup plus beau, beaucoup plus fort. »

Le petit garçon descendit des genoux de son père et lui afficha un sourire. Toutes ses dents de laits étaient aux complets. Pravda répondit à même sourire que son fils. Helga, arriva dans la pièce et cassa le petit rituel père fils. Andreas se leva et poussa Heath contre son bureau. Marchant vers sa femme, il lui jetait des regards haineux.

Andreas – « Frappé à la porte tu connais ? Espèce de vieille folle. Sors toute de suite de mon bureau ! C’est encore moi qui paie la maison. Toi, je te rappelle que tu n’as rien et crois-moi mon Ange. Jamais tu auras quelques choses ! »

Helga resta inerte quelques secondes, de toute façon, la façon de parler d’Andreas, elle l’a connaissait par cœur, affichant un sourire qui en ferait fondre plus d’un, Helga tourna les talons et tendit sa main pour qu’Heath puisse la prendre et quitter la pièce avec elle.

Andreas – « Heath, assis toi derrière mon bureau je reviens dans quelques secondes. »

Sans brocher, le gamin se laissa tomber sur la chaise. Esquissant un sourire sur ses lèvres, Heath jouait avec le cigare de son père. Il mettait en bouche et s’amusait à parler comme lui. Retour sur Helga et Andreas. Lui attrapant le bras, Andreas la tira hors du bureau. Derrière lui, il ferma la porte laissant Heath seul dans le bureau. A présent dans la cuisine, Andreas infligea un regard noir à sa femme.

Helga – « Recule Andreas, tu ne me fais plus peur. J’en ai assez de tes bêtises, je ne suis pas une femme soumise. Je voulais juste te dire que je partais faire une course ; Je ne voyais pas l’utilité de frapper à la porte. »

Eclatant de rire, Andreas sortit sa baguette de sa poche, menaçant sa femme. Celle-ci avait le sourire aux lèvres, parce qu’elle pensait qu’Andreas ne serait capable de la tuer. La frapper peut être, mais jamais la tuer. Brandissant sa baguette sur sa poitrine, Andreas lui lança un dernier sourire avant de lancer le sort mortel.

Andreas – « Je n’ai pas envie que tu sortes, je n’ai pas envie que tu bouges de la maison et je n’avais pas envie que tu me fasses un môme espèce de sale pute. Désolée mon Ange, mais je ne voyais pas l’utilité d’avoir une femme. »

Levant la baguette en l’air, Andreas inspira une dernière fois. Heath était à présent juste derrière son dos, le petit garçon de six ans, allait voir sa mère mourir devant ses yeux. Pour la dernière fois, Helga prit la parole.

Helga – « Sauve toi Heath ! Va-t’en, je t’en supplie ! Ne reste jamais avec ton père, jamais ! Et n’oublie pas une chose, maman t’aime de tout son cœur ! Maintenant … »

Andreas – « AVADA KEDAVRA »

Esquissant un rictus de joie, Andreas tourna les talons et envoya son poing en plein milieu du visage de son fils. Le déposa sur ses épaules, il regarda encore une fois la scène. Sa femme ; Non, son ex-femme se trouvait allongée sur le sol. Morte, inerte. Effacée. Sur ses épaules, Heath était parti dans son monde. A son réveil le jeune homme se retrouva seul et abandonné dans une forêt.

Heath – « Je vous vengerai Père. »

F I N _ D U _ F L A S H _ B A C K .

Andreas esquissa un rapide sourire. Parce qu’il savait comment cette scène allait se passer. Laissant Heath bondir sur lui, Andreas s’écrasa tel un patin dénudé de ses chaînes sur le sol. Heath le tenait par la gorge, Le visage pâle d’Andreas changea de couleur pour passer au rouge. Essayant d’inspirer pour garder une puissance de respiration normal. Pravda se laissa faire. Toute cette haine qu’Heath avait en lui, toute cette rage. Il devait la faire sortir.

Iranoe quitta la table et sous ses yeux une scène de père – fils se produisait. D’un simple geste de baguette, elle stupéfixa Heath et Andreas pu en vainc se relevé. Frottant quelque peu son pantalon, il adressa un sourire fou au patron et souleva Heath de façon à le déposer sur ses épaules.

Andreas – « Il est malade le pauvre petit, il reviendra demain. »

S’avançant près de la porte avec Heath sur ses épaules, il n’osait pas regarder Iranoe. Parce qu’il n’avait pas encore eu le temps d’aborder le sujet, elle ne savait même pas qu’il avait un fils et les explications allaient être radicales. Une fois dehors, Pravda laissa tomber son fils sur le sol. Inspirant encore une fois, Pravda perdait le nord, il ne savait pas quoi dire à Iranoe. Il bafouillait.

Andreas – « Ecoute Iranoe, j’ai peu de temps devant moi. Mais je voudrais juste t’informer que je suis père. Lui, celui que tu vois par terre. C’est Heath, tu n’as pas à subir cela alors… Si tu pouvais prendre congé. Je suis tellement désolée, mais c’est une affaire entre lui et moi. »

Affichant un sourire déçu. Andreas se laissa tomber sur les genoux, poussant la mèche de cheveux qui gênait Heath, il indiqua à Iranoe qu’elle pouvait à présent le destupéfixé.

Invité

[ Lexy, tu te rappelles, je t'avais dit d'éditer quelques trucs pour que ca colle avec le BG d'Heath... ]

EDIT LEX : Faut que tu me répètes ce que je dois modifier. Je me rappelle plus. XD

Invité

Le RP est il toujours d'actualité ? Si oui je supprimerai mon post. Sans réponse sous une semaine je déplacerai.

Invité

Je déplace ma Lilou =)