J'ai accepté par erreur ton invitation...

Invité

[Ce fut dur. Espérant que vous y retrouverez l'émotion que j'ai eu en l'écrivant...]

"Khâlina, tu ne comprendras sans doute pas le pourquoi du comment mais il faut que je te parle... J'ai ouvert les yeux sur bien des choses. Accorde-moi une chance... Rendez vous ce soir dans la serre n° 3... Pawel."

Oh oui, elle l'avait relu ce morceau de parchemin... Des dizaines, des centaines de fois même peut-être... ELle cherchait le piège, le mot qui trahirait la ruse de Pawel, mais la lettre était claire, concise, sans la moindre méprise possible. Il fallait se rendre à cette joyeuse évidence : son jeune frère avait ouvert les yeux et décidait de retourner sa veste. Elle ne pouvait que s'en réjouir : avoir Pawel de son côté signifiait pouvoir espionner leur père sans que celui-ci ne se doute de rien. Mais le jeune Serpentard aurait-il les tripes pour assurer un double jeu ? C'était à voir. En tous cas, elle savait très bien, elle-même qu'elle n'aurait aucune honte à utiliser à ses fins le jeune frère qui, un jour, avait juré de la tuer. Cruel, certes, mais Khâl' est rancunière en plus d'être méfiante. Un jour peut-etre lui pardonnerait-elle et reformeraient-ils une vraie famille. Un jour, peut-etre, serait-elle fière à nouveau de son nom aux consonnances si peu britanniques.

Elle avait accepté, bien sûr, cette invitation en terres connues. Pawel n'était qu'un simple petit étudiant. Excellent élève, certes, mais pas aussi versé dans les arts noirs que Khâlina. Même si tout ce qu'elle sait ne reste que "théorie" (il faut reconnaître que la jeune femme n'est pas une duelliste née), elle sous-estime suffisamment Pawel pour se laisser prendre au piège. Voir se refermer sur elle les machoires de ces plantes carnivores qu'elle affectionne tant, sauf que les machoires sont les mains de Pawel et qu'elle n'est elle-même qu'un misérable insecte. Assise au fond de la serre, éclairée par une tâche de lumière pourpre formée par le soleil couchant, Khâlina attend. L'attente de la rencontre fait augmenter son stress : que peut-il avoir à lui dire ? Est-ce vraiment ce à quoi elle s'attend ? Elle inspire profondément, mais son rythme cardiaque ne diminue pas pour autant. Un coup d'oeil à la bague de Heinrish, qui change doucement de couleur. Non, il ne faut pas qu'il vienne... C'est une histoire entre elle et Pawel. Et puis de toute façon, il n'y a rien à craindre. Avec résignation, elle retire doucement l'anneau de son doigt et le pose sur son bureau, tout près d'elle...

Un bruit de pas étouffé au dehors, une ombre se projette sur les parois de la serre n°3. Il est là, elle le sait... Mais elle ne sait pas qu'avec lui, sa fin s'annonce, lente, inéluctable. Elle ignore que le Destin a déjà scellé sa propre destinée et qu'Atropos, la dernière des Parques, n'attend que son signal pour couper le fil déjà ténu de sa vie... Il ouvre la porte. Elle se lève. Il est là, drapé dans sa cape. ELle est là, drapée dans son orgueil. Ils se regardent un long moment sans rien dire, comme deux animaux avant d'engager le combat... Les yeux noirs de Khâlina dans ceux couleur de pluie de Pawel... L'honneur contre la soumission familiale, l'indépendance contre l'entrave d'un père, la passion flamboyante contre le calme de glace... Tout les oppose et tout les réunit. L'espace d'un instant, ils ne sont qu'un, qu'un seul tout dans le grand UN de l'Univers... Puis le silence se brise, comme se brise les éclats de verre de l'innocence, comme se brisera la vie de mon personnage préféré...

Paw' - Bonsoir... murmure-t-il simplement...

Il a longtemps hésité, longtemps cherché la bonne solution... Il n'est pas un meurtrier, il le sait... Mais toute sa vie n'a été vouée qu'à cela. Depuis son plus jeune âge, Pawel est conditionné à la haine. Il n'a pas connu la tendresse aimante de sa mère, Cracmol reléguée au rang de lingère, ni la poigne bienveillante d'un père sur son épaule. Toute sa vie n'a été qu'apprentissage et férocité. Et, de même qu'on dresse un chien pour le combat, Pawel a été dressé pour le meurtre. Rien d'autre qu'un chien de combat, qu'un objet qu'on utilise... Il n'est qu'un simple instrument... Il en a conscience et ça le révulse, il se dégoûte, se déteste d'être ce qu'il est, se maudit d'être devenu ce qu'on a voulu de lui... Il ne fait rien pour cacher la baguette qu'il a dans la main, ni son animosité envers Khâlina. Elle n'a rien fait pour lui... Elle ne l'a pas aidé alors qu'elle aurait pu tout changer, elle l'a détesté dès son premier regard sombre posé sur lui, il le sait. ELle lui a fait vivre un Enfer au sein de sa Maison de Serpentard... Elle a éloigné de lui ses amis en les nommant à des postes à responsabilité que lui-même n'approcherait jamais. Ce n'est pas la haine distillée par son père qui motive son geste, c'est sa propre colère, la sienne, qui sourde au fond de lui et qui s'élance, bouillonnante, enflammant les steppes glacées de son âme... Toujours immobile, Khâlina, elle, ne répond pas...

Paw' - J'ai... réfléchi...
Khâl' - A quoi ?

Toujours ce ton agressif dans la voix, ce ton hautain qui insupporte ou qui détruit...

Paw' - A toi. A moi. A tout.
Khâl' - Evasif comme réponse. Je n'ai pas le temps de jouer aux devinettes. Sois plus clair.

Dans son regard, une flamme s'allume... ELle vient de voir la baguette que Pawel a dans la main. Une ombre, un jeu de lumière le lui a dévoilé. Elle se raidit, certaine qu'il y aura un assaut...

Paw' - J'le fais pas pour lui, tu sais... Même si j'sais que c'est c'qu'il veut...

Il lève sa baguette et menace Khâlina. Cette dernière recule d'un pas, mais son sourire narquois lui fait comprendre qu'elle ne le prend pas au sérieux. Personne ne l'a jamais pris au sérieux. Il regrette déjà ce qu'il fait mais Pawel est fier, Pawel est têtu... Quand il dit quelque chose, il le fait, et il préfère se mettre à mort plutôt que de revenir tête basse, demander pardon, dire qu'il s'est emporté et recommencer comme avant... [tiens ça me rappelle quelqu'un ça... Un aperçu de mon caractère...]. Trop tard pour reculer, Pawel... Il faut faire ce que je te demande à présent... J'écris que ta main ne tremble pas et elle ne tremble plus... J'écris que tu es fort et tu seras fort... Mais pourquoi malgré tout, ta main continue-t-elle de trembler...?

Paw' - J'le fais pour moi, tu sais. Ma liberté contre la tienne...
Khâl' - Tu ne seras jamais libre, Pawel. Si tu me tues, car telle est bien ton intention n'est-ce pas, tu seras envoyé à Azkaban et jamais plus tu ne reverras la lumière du jour...

Khâlina m'échappe... Elle n'aurait jamais dit ça, mais je ne peux me résoudre à faire d'elle une femme froide jusqu'au bout. Car elle a un coeur... Recouvert par des mètres cube de glace, mais un coeur tout de même... Elle comprend ce que Pawel éprouve, elle imagine combien doivent être lourds à porter les carcans de sa vie. Elle le déteste, mais il l'a ému... Elle se rend compte qu'elle l'aime. Comme elle aime Ora, même si elle épouse un Fowl... Mais elle est trop fière, Khâl', jamais elle ne dira aux gens qu'elle les aime, jamais elle ne leur dira en face. Oh bien sur, elle le dira aux autres en leur faisant jurer de garder le secret, et plein de gens la détesteront, sans savoir qu'elle les a aimé... [encore un trait de mon caractère.] Ma vision, sa vision... Notre vision se trouble au moment où nous réalisons que ceci est un adieu, pas un au revoir. Pawel se révolte en un cri de détresse quand il saisit que sa soeur n'a pas compris. Il se moque de son corps... C'est son esprit qui veut être libre, voler vers les hautes sphères, se libérer de ses chaînes... Il le lui dit...

Son (celui de Khâl') coeur se serre... Elle aurait aimé qu'il soit heureux mais si son bonheur passe par sa mort à elle, elle ne peut s'y résoudre... Si elle avait été seule... Mais elle a une famille, elle a des enfants... Elle a Heinrish... Elle ne peut se résoudre à les abandonner, même si c'est égoïste, elle ne peut sacrifier sa vie pour le bonheur de son frère. ELle baisse les yeux. Dans son esprit, claire comme de l'eau de roche, la voix douce de Sorata lui murmure qu'elle n'a jamais eu la force d'appliquer les principes du Bushidô jusqu'au bout. Elle le déçoit, elle le sait, mais Maître Arisugawa est trop bon pour le lui montrer. Elle le devine, elle le connaît... Mais elle ne peut pas... Mourir pour Pawel... Les images de Heinrish, Russel, Dasha, Ora, défilent dans sa tête. ELle ne peut pas laisser tout ça. Elle le lui dit...

Son (celui de Pawel) coeur se serre... Il aurait aimé qu'elle comprenne et qu'elle ne l'oblige pas. Il aurait voulu que d'elle-même elle se sacrifiât pour lui, mais Khâl' n'a de sens de l'honneur que lorsque ça l'arrange et il s'en rend compte avec tristesse. Il voudrait renoncer mais je le houspille et il raffermit sa prise. Il lève à nouvea sa baguette et déglutit péniblement. Khâl' sort enfin sa baguette.

Khâl' - Pawel, ne fais pas ça où je serais obligée de te tuer...

Elle le menace, elle le provoque. Le feu en lui le brûle et son regard flamboie. Stoïque est Khâlina, baguette en main, autre main sur la table. Elle prend avec douceur l'anneau de Heinrish dans la main mais elle ne le passe pas à son doigt... Elle détourne le regard, cache à Pawel sa tristesse. Une larme perle au coin de son oeil mais personne ne peut le voir, car son visage est à demi plongé dans l'obscurité. Je suis la seule à le savoir... Et la seule à savoir pourquoi elle pleure...

Khâl' - **Pardonne-moi... Heinrish...**

C'est sa pensée et la mienne... Comprenne qui voudra... Il va frapper, elle le sait. Une inspiration, une autre. Elle se tourne à nouveau vers lui et le dévisage. Il n'hésite pas. C'est un autre que son frère qu'elle le voit. La haine le transfigure... Elle lève sa baguette et fait mine de lancer un sort. Pawel prend les devants et esquisse un sort en s'écriant :

Paw' - Avada Kedavra !

La lumière verte qui jaillit l'empêche de voir le sourire attendri de Khâlina et le fait qu'elle a interrompu son sort bien avant que Pawel ne lance le sien. ELle lâche sa baguette mais pas la bague et elle s'effondre, sans un cri, sans douleur. La mort est si rapide... J'aurais voulu te faire mourir vieille et heureuse, mais je t'offre tes quelques minutes de gloire... Tous sauront quel coeur tu pouvais avoir... Allongée sur le sol, les yeux fermes car c'est plus digne, Khâlina dort. Sa poitrine ne se soulève plus au rythme de sa respiration mais elle goûte au repos des justes... Plus un bruit, si ce n'est la respiration haletante de Pawel. Le bruit d'un bout de bois tombant sur le sol de pierre, le ploc d'une larme sur une dalle froide... Pawel sait ce qu'il a fait... Pawel est redevenu lui-même et mesure toute l'horreur de sa Nature... Il se laisse tomber à genoux et pleure, la tête dans ses mains. Ses cheveux blonds lui font comme un rideau, un rideau qui ne le protègera pas contre ce qui l'attend maintenant. Il regarde ses mains, au travers de ses larmes, et sur la blancheur immaculée de ses doigts, c'est le sang de Khâlina qu'il voit...

[Pardon. Au revoir...]

Invité

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- Te pardonner? Non, je ne te pardonne pas. Mais j'ai pas le choix que de SUBIR. J'ai édité de sorte à ce que ça soit cohérent. Néanmoins, il se peut que j'en ai oublié, mais vu que je pensais qu'il n'y aurait pas de RP de ta part.

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Apocalyptica - Farewell

Jamais, ô grand jamais Heinrish n'aurait pu imaginer une telle chose. Jamais, même dans ses cauchemards les plus fous, il avait toujours trouvé un moyen, une possibilité de changé le cours des choses, mais pourquoi là, il ne pouvait rien faire? Pourquoi? Heinrish n'aurait jamais pu croire une telle chose, si jamais il mettait la main sur celui qui avait fait ça... Il le briserait comme de la paille.

Il devait être 16h de l'après midi. Heinrish était aisément assis dans le bureau de son père, alors que sa mère n'était pas chez lui. Tranquillement installé, il étudait les bouquins qu'il avait débusqué sur ce qui concernait de près ou de loin la magie blanche, la magie noire, et leur passé nébuleux avec leur apogée et leur déclin. Un verre de whisky non loin de là, une pile de livre qui s'étalait un peu partout sur le bureau, une douce chaleur que produisait le soleil sur le dos de ce dernier, Heinrish grattait quelques notes sur un parchemin suffisament grand pour y rentrer d'énormes connaissances. Le seul et unique problème, alors qu'il était tranquillement entrain de lire un passage sur le sacrifice pour sauver l'âme d'une autre personne, il ressentit un profonde douleur au niveau de son coeur. Une douleur inconsidérable venait de lui poignarder le muscle cardiaque. il tenta de se lever, mais la douleur était telle qu'il tomba genoux. Une main sur sa poitrine, les larmes aux yeux, tellement la douleur lui prenait le coeur, Heinrish sut ce qu'il venait de se passer.

- Khâlina...

Il tenta de se relever avec l'aide du bureau. La douleur au coeur commençait à diminuer tout en le relançant souvent, à des fréquences de 4 ou 5 minutes. Les mains sur le visage, il tentait de reprendre son calme. Impossible. Un liquide épais coula de sa bouche, il s'essuya instinctivement, et il vit le liquide rouge, le sang, son sang. Cette fois, plus aucun doute. Prenant son mal à deux mains, il se concentra de toute ses forces en direction de Poudlard. Arrachant un cri dans le silence du bureau, il parvint à transplaner dans le Pré-au-Lard, non loin du portail de Poudlard. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait. Heinrish l'avait sentit appelé comme si elle avait besoin d'aide. Seulement, il n'avait pu réagir directement car la douleur avait été tel qu'il en avait eut du mal à se lever du sol. Les portes s'ouvrirent. Ses pas se firent lourd, comme si son subconscient savait ce qu'il s'était passé. Heinrish, au plus profond de lui même, le savait aussi, néanmoins, il refusait de le croire.

Rapidement, il arriva dans le parc. Peu délèves, mais il ne leur laissa pas le temps de le reconnaître car il lança plusieurs sortilèges de stupéfaction. Courant maintenant, car la douleur s'en était allé, Heinrish éclatait les portes d'un coups de baguette. Ce qui lui importait, c'était Khâlina, ce n'était même plus le fait de passer inaperçue. Elle avait besoin de son aide, mais comme quand on est pressé d'arriver, on a l'impression de ne jamais y arriver et dans sa tête tout un tas de scénario se faisaient et ce n'était pas les meilleurs. Putain, Heinrish crut sentir son coeur cessé de battre lorsqu'il aperçut l'une des serres où Khâlina enseignait. Cette dernière était tellement amochée qu'Heinrish sut à la seconde de la vision de la porte qu'elle avait mené un rude combat.

Heinrish, baguette levé, s'approchait doucement, derrière lui, des petits pas, s'ensuivit un bruit sourd puis des bruits de pas qui couraient dans la direction inverse à celle d'Heinrish. Il n'avait pas vu le meurtrier qui s'enfuiyait, ni il s'était retourné pour voir qui c'est qui était tombé au sol, car cela devait être un corps, un petit corps. Il ouvrit la porte qui se révélait bancale. L'effet fut immédiat. Comme si tout autours de lui se jouait de la scène, il crut entendre des violons, une puissante mélodie si triste et si douloureuse, si poignante et si larmoyante. Tout était tout en dessus dessous. Les étagères étaient partèrent, certaines étaient carbonisées à certains endroits, des flaques de liquides jonchaient sur le sol, le tout accompagné de pages de livres. Des pots en terre étaient éclatés en milles morceaux et les chaises étaient réduites en cendre. Des trous s'étaient révélé, mais ce n'était pas ce qu'il regardait, car la seule chose qu'il regardait, qu'il pouvait voir autre que cette vision floue que lui faisait le décor, c'était le visage de Khâlina, aussi pâle que la mort.

Ses genoux cédèrent sous son poids. Ses mains sur son visage, il n'en croyait pas ses yeux, mais c'était épouvantable, à tel point qu'il se refusait de voir le spectacle qui s'offrait à ses yeux. S'offrait? Non. Mais faute de mot, je n'ai pu le remplacer. Heinrish releva la visage, puis, se relevant à moitié, il s'approcha du corps de Khâlina. Il posa sa baguette juste au dessous de sa tête, il la prit doucement, et son corps était aussi froid que la mort l'était, son visage était si reposé comme si la mort avait été une délivrance. Heinrish approcha son visage du sien, et il déposa un ultime baiser. A partir de ce moment là, il craqua. Il se mit à pleurer comme un bébé. C'était fini. Heinrish, marié depuis deux semaines, était à présent veuf.

Il serrait la tête de Khâlina près de la sienne, respirant le peu de vie que procurait encore l'odeur de son corps qui refroidissait rapidement. Et à mesure que les minutes passaient, les souvenirs qu'il avait avec Khâlina défilèrent sous ses yeux. Du moment où il avait posé son regard sur cette dernière, jusqu'à ce qu'il l'embrasse pour la première fois avant de lui faire l'amour sauvagement, puis chaque caresse qu'il ressentait presque à ce moment là... L'annonce d'un enfant, d'un fils, du seul enfant qu'Heinrish avait conçu avec elle, Russel... L'amour qu'ils se portaient, qu'ils lui portaient, la fierté d'être son conjoint, l'amour qu'il avait pour elle, pourquoi la vie lui avait elle retiré le seul bonheur qui avait fait d'Heinrish l'homme qui l'était aujourd'hui? Celui qui avait trouvé sa lumière pour ne pas être submergé par les ténèbres à tel point que maintenant, il avait réussi à se faire son idée sur la chose, se détachant de jour en jour à la magie noire...

A nouveau, il revit les souvenirs les plus magiques qu'il pouvait y avoir entre eux... La demande en mariage, l'échange du baiser qui signifiait un oui, une union à jamais celer, une possibilité de joie jusqu'à la fin de sa vie, l'annonce qu'elle était à nouveau enceinte de deux enfants d'Heinrish, ou encore l'adoption de la petit Dasha... Heinrish ne put s'empêcher d'éclater à nouveau en sanglot. L'amour de sa vie, la lumière de son existance venait de s'éteindre devant lui. Heinrish pleura durant dix bonnes minutes avant de se poser une question ou de penser à la moindre chose. Puis, dans une ultime élan d'amour, il pensa au suicide, rien que pour pouvoir suivre Khâlina dans la mort. Une dague sortit de sa petite garde qu'il avait au niveau de la taille dans son dos, il l'amena au niveau de son ventre. Il leva l'arme en pleurant et à ce moment là, les bruits de pas qui avaient repris s'arretèrent puis un cri stoppa le mouvement d'Heinrish. Ce dernier tourna sa tête vers la porte de la serre et il vit Russel, en larmes. Il avait compris. Heinrish laissa tomber l'arme en se maudissant. Il ne pouvait pas. Il était trop lâche. Mais son fils... Il avait besoin de lui. Dasha aussi...

Russel se mit à courir en direction de son père. Le petit Serpentard se mit à pleurer énormement dans les bras de son père. Heinrish lui maintenait la tête de façon à ce qu'il ne voye pas le spectacle, ni même l'état de sa mère. Ce dernier luttait, il voulait voir sa mère, une dernière fois, car il était bien conscient de ce qu'il venait de se passer, mais Heinrish voulait le protéger de cette vision. On ne pouvait savoir lequel des deux souffrait le plus. Partageant leur peine, Heinrish et Russel, restèrent quelques longues minutes à pleurer sans pouvoir rien faire d'autres. Russel éclata en sanglot et parvint à se libérer de l'étreinte de son père et dans un ultime élan d'espoir, ce dernier se jetta sur sa mère, la saisissant par ses épaules et en la secouant tout en lui criant.

- Maman! Réveille toi! Je t'en supplie Maman! Réveille toi! Me laisse pas! J'ai besoin de toi.. Je t'en supplie Maman... Papa a aussi besoin de toi, je...

Il cessa tout mouvement, puis, il mit sa tête contre celle de sa mère, tout en pleurant doucement. On entendait vaguement un "s'il te plaît, maman. Réveille toi... Me laisse pas... Nous laisse pas..." Mais rien n'y faisait. Heinrish en voyant cela, il ne put s'empêcher de pleurer à nouveau. Jamais il n'avait autant pleurer, jamais il n'avait autant souffert, jamais, Ô grand jamais, Heinrish n'aurait aimé voir ce que son fils était entrain de faire. Le fait de supplier la mort de lui ramener sa mère, c'était dur à entendre. Heinrish saisit son fils par les épaules, mais ce dernier lui donna un coups de poing assez violement.

- Laisse moi, Papa. Maman a besoin de moi, je l'appel. Elle va m'écouter. Elle m'a promis qu'elle serait toujours là pour moi... Laisse moi du temps...

Heinrish ne savait pas quoi dire. Il n'était pas fait pour se genre de chose. D'ailleurs qui pouvait l'être? Heinrish, le visage ruiselant de larmes, arracha son fils de sa mère. Ce dernier s'était laissé faire ce coups là. Il serra à nouveau son père contre lui, aussi fort qu'il le put, et Heinrish fit de même.

- Russel, écoute moi. Va chercher Mikomi, elle saura quoi faire. Je dois partir prévenir ta tante Ora et ton oncle Pawel...
- Papa, c'est Pawel, c'est lui, il m'a assomé...
- Russel, évite de dire des bêtises, et fait ce que je te dis...
- Papa...
- RUSSEL! Tu m'écoutes et tu te tais! Je dois aller voir Ora pour qu'elle puisse venir te chercher ce soir avec Dasha. Je ne peux le faire sinon, les autorités vont t'envoyer dans une famille d'accueil, alors autant que t'ailles chez ta tante... Non, Russel. Tais toi, et cours!
- Oui, Papa. Je connais le mot de passe, Maman me l'avait donné en cas d'urgence.
- Je t'aime Russel.
- Moi aussi, Papa.

Ils se serrèrent une dernière fois fortement et s'échangeant l'amour père fils, ils se relachèrent avant de se regarder une dernière fois. Russel cligna des yeux, comme si il conseillait à son père d'être fort, puis, lâchant Heinrish, il se retourna pour voir à nouveau sa mère. Il lui fit un baiser sur le front et il partit en courant, en larmes, Heinrish l'avait entendu éclater en sanglot. Heinrish se remit à pleurer. Il ramassa sa dague en se maudissant pour l'idée qu'il avait eut, il et il arrangea doucement le visage de sa belle, avec une douceur et une passion, une délicatesse, si poignante. Il baisa à nouveau ses lèvres froides, et il déposa la tête de cette dernière doucement sur le sol, lui mettant les maisn sur son ventre. Il se releva et transplana 100 mètres plus loin pour se retrouver chez Ora.

- Pour Heinrish, la suite est ici, pour Russel, je demanderais à Mikomi de continuer, je jouerais en PNJ Russel à moins ce que Cedric le joue.

Alors même qu'elle passait la gargouille pour sortir, la directrice de Poudlard tomba nez-à-nez avec un élève de Serpentard. Pas n'importe quel élève. Russel, le fils de Khâlina. La première réaction de la jeune femme fut de sourire. Elle aimait bien ce petit. Il suivait vraiment les traces de ses parents, qu pouvaient être fiers de lui. Etant marraine de sa petite soeur, elle avait souvent eu l'occasion de parler et de s'amuser aussi avec le jeune garçon. Ca lui faisait toujours plaisir de le voir. Elle allait lui demander ce qu'l faisait ici, quand elle se figea. Quelque chose clochait. Le jeune Serpentard semblait complètement essoufflé et paniqué. Il avait les yeux rouges, comme s'il avait pleuré. Le sourire de Miki disparut pour faire place à un regard anxieux, tandis que Russel prenait - difficilement - la parole. [HJ : désolée de le jouer mais c'est plus logique ^^' ]

Russel - Maman... Pawel...

Et l'anxiété fit place à l'angoisse. Etait-il arrivé quelque chose à Khâlina et à son frère ? Mais, soudainement, elle eut une illumination. Un duel. Pawel détestait sa soeur. Peut-être l'avat-il provoqué en duel.

Miki - Ils se battent, c'est ça ? Où sont-ils ?

Mais pour toute réponse, le garçon éclata en sanglot. Il semblait vouloir se forcer à parler, sans succès. Elle le serra dans ses bras, tentant de l'apaiser. Puis, finalement, il lui prit la main et l'entraîna dans les escaliers. Sans un mot, elle le suivit, extrêmement inquiète, pour ne pas dire effrayée. Ca semblait plus grave qu'elle ne l'aurait pensé. Arrivés au rez-de-chaussée, ils sortirent. Elle comprit ensuite que Russel l'entraînait vers les serres de botanique. Le lieu de prédilection de Khâlina, puisqu'elle officiait dans cette matière. Le coeur de Mikomi battait de plus en plus fort au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de ce lieu. Russel n'avait pas fini de pleurer. Ils arrivèrent enfin à destination.

Le jeune garçon lui lâcha la main et se figea, muet comme une tombe, pâle comme la mort. La mort, qui se trouvait justement était sous leurs yeux. Khâlina était étendue sur le sol, inerte. Eteinte. Le coeur de Mikomi s'arrêta de battre une fraction de seconde, chutant dans sa poitrine. La bouche à demi-ouverte, les yeux hagards, elle fixait le corps de son amie, sans comprendre. Sans véritablement réaliser ce qu'il se passait. Elle en avat oublié la présence de Russel. Puis, soudain, elle reprit ses esprits, et se précipita sur la dépouille de Khâlina. Elle s'agenouilla près d'elle, soulevant délcatement sa tête. Comme si elle voulait lu parler, comme si elle espérait encore qu'elle reprenne connaissance. Mais c'était fini. Il n'y avait plus rien à faire.

Une larme s'écrasa sur la joue de Khâlina. Puis une autre. Une troisième. Pourquoi ? Pourquoi Khâlina ? Elle était magnifique, sûre d'elle, elle avait un mari formidable, des enfants superbes, une excellente situation, c'était une femme hors du commun. Pourquoi le destin s'acharnait-il sur les meilleures personnes, sur les gens heureux ? N'y avait-il donc jamais moyen d'avoir un peu de bonheur dans cette pathétique vie ? La japonaise sortit un mouchoir, sécha ses larmes et se releva. Le regard grave, elle s'adressa à Russel.

Miki - Que s'est-il passé ? Est-ce que ton père est au courant ?

Le garçon acquiesça d'un signe de tête, et répéta le prénom de Pawel. La directrice comprit aisément ce qu'il avait du se passer. Comment Pawel avait-il pu faire une chose parelle ? Elle espérait véritablement qu'il s'agissât d'un accdent. Sans quoi, le jeune garçon se retrouverait à Azkaban... Destin horrible pour un adolescent. A présent, elle savait ce qu'il restait à faire. Après avoir serré très fort le Serpentard dans ses bras, acte au cours duquel elle n'avait pu s'empêcher de pleurer à nouveau, elle lui prit la main.

Miki - Viens, nous allons retourner dans mon bureau. Je vais te préparer un chocolat chaud et envoyer un hibou à Ste Mangouste pour qu'ils s'occupent de ta maman. Tu dois te montrer fort mon chéri. Nous irons trouver ton papa ensuite.

Elle se sentait ridicule à parler ainsi à un enfant qui devat être traumatisé par la mort de sa mère, surtout s'il y avait assisté. Il allait avoir besoin de la présence et de l'aide de ses proches pour s'en sortir. Quant à Pawel, il allat falloir lancer des recherches pour le retrouver. Elle n'aimait pas la perspective d'avoir à témoigner dans cette affaire. Elle ne le portait pas nécessarement dans son coeur, mas c'était le frère de Khâlina, et il était très jeune... Tandis qu'elle menait Russel à son bureau, elle brassa ses idées noires, et noires état un euphémisme. Encore une fois, elle avait perdu quelqu'un qui lui était très cher. Elle avait encore du mal à l'admettre, mais il le fallait. Khâlina n'était plus. Et petit à petit, toutes les branches auxquelles Mikomi pouvait s'accrocher, toutes les épaules sur lesquelles elle pouvat se reposer, tout disparaissait. Elle en était arrivée au stade où elle se demandait si la vie valait encore la peine d'être vécue. Pour quoi, pour qui se battait-elle ? Elle n'évoluait pas. Elle s'éteignait elle aussi, peu à peu. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même.

Son deuil risquait de durer longtemps. Khâlina avait été comme une grande soeur pour elle. C'était la filleule de son père, et elle avait presque grandi à ses côtés. C'était son modèle. Elle s'était toujours dit que plus tard, elle serait comme Khâlina. Et finalement, c'était même devenu sa supérieure. Mais pas dans sa tête. Khâlina avait la sagesse et la maturité que Mikomi n'avait pas. Elle avait toujours pris les bonnes décisions. Sa vie était un modèle de réussite et de bon sens. Et elle l'avait toujours aidée. Bien sûr, il y avait eu quelques accrocs, quelques jalousies. Mais rien n'avait changé. Jusqu'à présent. Mikomi avait perdu quelqu'un d'extrêmement cher à son coeur.

Arrivée à son bureau, elle servit comme prévu un chocolat à Russel, puis entreprit d'écrire un message destiné à Sainte Mangouste. Ses doigts tremblaient, elle avait énormément de difficulté à écrire. Une boule s'était installée dans sa gorge et elle ne parvenait pas à la déloger. Elle demanda qu'une équipe de secours vienne chercher le corps de Khâlina. Elle trouvait cette formalité particulièrement horrible, mais c'état nécessaire pour que la jeune femme ait un enterrement digne de ce nom. Quand ce fut fait, elle s'écroula sur son bureau. Elle ne la reverrait plus jamais. Son père... Il fallait qu'elle lui écrive également. Plus tard. Elle n'en avait plus la force à présent. Elle ne pouvait plus bouger. Elle n'avait pas le courage d'aller voir Heinrish. Ce serait trop dur. Mais Russel avait besoin de son père. Elle n'avat pas le choix. Elle se leva péniblement et se traîna jusqu'à lui.

Miki - Tu sais où se trouve ton papa ? Nous allons tout de suite aller le voir.

Invité

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P N J- R U S S E L

Russel était complétement déboussolé. Son père avait pleuré. Son père. Heinrish Mustang. L'homme que Russel n'aurait jamais supposé pouvoir pleurer. Pour Russel, Heinrish était quelqu'un de fort, de puissant, limite coeur de pierre, mais en faites, il s'était trompé lourdement sur son compte. Russel pleurait dans les couloirs de Poudlard tout en courant en direction du bureau de Mlle Tenshi. Il n'arrivait pas à enlever cette vision de sa tête. Son père pleurant, sur le corps de sa mère morte, pâle, emportée par la mort, tentant de se suicider au moment où Russel venait d'arriver à la serre. Jamais il n'avait vu son père dans un état de détresse intense...

Les couloirs de Poudlard n'avait jamais été aussi grand. Pourquoi lorsqu'on a besoin de s'amener rapidement dans un lieu, la distance nous paraît elle plus longue? Russel tout comme Heinrish, s'était posé la question dans la même situation. A plusieurs reprises, Russel avait voulu rebroussé chemin pour retourner voir son père, mais il avait entendu un CLAC! signalant qu'il avait disparut derrière lui, pour aller voir sa tante Ora. Russel arriva devant la statue de la directrice de Poudlard, et il donna le mot de passe à la gargouille qui s'anima directement. Il coura dans le bureau et Mikomi perdit le sourire qu'elle avait habituellement.

- Maman... Pawel...
- Ils se battent, c'est ça ? Où sont-ils ?

Russel éclata en sanglot. C'était beaucoup plus que ça. Elle était... Partit. Mais il ne voulait le croire. Tout comme son père, Russel pensait que c'était un mauvais rêve qu'il devait vivre et qu'au lendemain, lorsqu'il se réveillerait, il se retrouverait dans le dortoir des Serpentard, un sourire aux lèvres, en pensant à sa mère et à son père. La petite Dasha qui avait accès à la Salle Commune des Serpentard serait venu lui casser les couilles. Mais ce n'était qu'un rêve... Il en était conscient qu'elle était vraiment morte, mais il voulait se persuader du contraire.

- Passage Repris du RP de Mikomi.

Le jeune garçon lui lâcha la main et se figea, muet comme une tombe, pâle comme la mort. La mort, qui se trouvait justement était sous leurs yeux. Khâlina était étendue sur le sol, inerte. Eteinte. Le coeur de Mikomi s'arrêta de battre une fraction de seconde, chutant dans sa poitrine. La bouche à demi-ouverte, les yeux hagards, elle fixait le corps de son amie, sans comprendre. Sans véritablement réaliser ce qu'il se passait. Elle en avat oublié la présence de Russel. Puis, soudain, elle reprit ses esprits, et se précipita sur la dépouille de Khâlina. Elle s'agenouilla près d'elle, soulevant délcatement sa tête. Comme si elle voulait lu parler, comme si elle espérait encore qu'elle reprenne connaissance. Mais c'était fini. Il n'y avait plus rien à faire.

- Que s'est-il passé ? Est-ce que ton père est au courant ?
- Pawel...

Il acquieça d'un signe de tête. Russel ne pleurait pas en sa présence. Il ne pleurait plus en voyant le corps de sa mère. Il voulait être tout aussi fort que son père qui avait pensé mettre en avant Russel et Dasha et sécher ses larmes en allant chercher Tante Ora, fallait que Russel soit pareil avec Dasha. Fallait pas qu'elle souffre comme lui en voyant le corps de leur mère aussi pâle qu'un linge. Mikomi vint le prendre dans ses bras et elle le serra de toutes ses forces, Russel fit de même. Pour lui, sa vrai marraine, c'était elle et pas Serenity. Comme l'avait dit son père, elle était mariée à Fowl donc, c'était un ennemie.

- Passage repris du RP de Mikomi.

Arrivée à son bureau, elle servit comme prévu un chocolat à Russel, puis entreprit d'écrire un message destiné à Sainte Mangouste. Ses doigts tremblaient, elle avait énormément de difficulté à écrire. Une boule s'était installée dans sa gorge et elle ne parvenait pas à la déloger. Elle demanda qu'une équipe de secours vienne chercher le corps de Khâlina. Elle trouvait cette formalité particulièrement horrible, mais c'état nécessaire pour que la jeune femme ait un enterrement digne de ce nom. Quand ce fut fait, elle s'écroula sur son bureau. Elle ne la reverrait plus jamais. Son père... Il fallait qu'elle lui écrive également. Plus tard. Elle n'en avait plus la force à présent. Elle ne pouvait plus bouger. Elle n'avait pas le courage d'aller voir Heinrish. Ce serait trop dur. Mais Russel avait besoin de son père. Elle n'avat pas le choix. Elle se leva péniblement et se traîna jusqu'à lui.

Russel remerçia Mikomi d'un signe de tête. Puis, il tenta de boire son chocolat, mais ce fut impossible. Si elle n'arrivait pas à écrire, Russel, lui, ne pouvait rien avaler. Il avait reposé sa thasse, et il s'était dirigé vers le lit de Naïa pour l'observer. Mikomi s'était traîné à ses côtés pour lui parler.

- Tu sais où se trouve ton papa ? Nous allons tout de suite aller le voir.
- Oui. Il était allé voir Tante Ora pour qu'elle vienne nous prendre. Où est Dasha? Elle traînait par ici...

Il y avait, trois mois maintenant, Khâlina et Ora avait commencé à se faire la gueule. Khâlina, n'avait jamais arriver à accepter qu'elle puise être enceinte d'un Fowl. Tant de fois la plus jeune des deux soeurs avait était voir l'autre pour essayer de renouer avec sa raison de vivre, mais rien, l'aînée n'était jamais là ou ne répondait pas à sa soeur. Quatre mois donc qu'elle attendait un enfant dit de " l'ennemie " par Khâlina. Mais elle n'avait pas comprit que Eoghan était un mage noir comme Ora, comme Heinrish, comme Khâlina. Rien, rien à faire.
Et ce soir elle n'y pouvait plus rien. C'était la fin.

Pas longtemps avant cet instant, Heinrish son beau frère depuis deux semaine, était arriver chez elle, dans sa maison à dix minutes de Poudlard, venant lui annoncer la terrible nouvelle de la mort de sa grande soeur. Ora en était complément effondrée, elle ne voulait pas y croire, c'était impossible, complément impossible que le corps de sa soeur soit sans vie, avec la rumeur que ce soir Pawel, leur petit frère qui aurait tuer sa propre soeur. I M P O S S I B L E. Elle devait être entrain de rêver, oui c'était ça, elle n'aller pas tarder à se réveiller... Mais non c'était la réalité, Ora l'avait réaliser en transplanant, quand elle était tombée à cause des larmes qu'elle n'arrêter pas de verser, elle c'était fait mal, c'était égratignée mais au moins elle avait découvert qu'elle n'était pas en plein rêve, c'était du vrai de vrai.

Une fois arrivée à Poudlard, elle ouvrit la grande grille avec force et rage, de la rage contre Pawel, contre ce fils de putain qui avait osé tué sa soeur, si jamais elle croisait son chemin ne serrais-ce qu'une fois, la dernière des chose qui verrait dans ce monde aura été lé visage de sa soeur qui lancer le plus terrible des sort existant. Ora se remit à pleurer en passant dans le parc, elle jeta un oeil vers les serres de botanique avec l'envie d'y aller, d'aller voir si le corps de sa soeur y était encore et lui demander pardon, des millions de fois pardon pour leurs disputes.
La jeune femme se mit à courir le plus vite qu'elle le pouvait pour arriver plus vite au bureau de Mikomi où elle pourrait aller chercher les deux enfants de sa soeur, comme le lui avait demander Heinrish maintenant endormit chez elle.

Les escaliers furent vite monter, Ora était toute essoufflé et c'était limite si elle n'en suffoquer pas à cause de ses sanglots. Elle arriva au bureau de Mikomi, prononça le mot de passe puis arriva à la porte. Du revers de son pull elle essuya ses larmes puis frappa à la porte de la directrice en essayant de ne plus pleurer.

Sujet: Re: J'ai accepté par erreur ton invitation... Lun 3 Sep 2007 - 15:45

Russel - Oui. Il était allé voir Tante Ora pour qu'elle vienne nous prendre. Où est Dasha? Elle traînait par ici...

Mikomi se releva d'un bond. Dasha ! Il fallait qu'elle la trouve. La pauvre petite... Comment allait-elle réagir en apprenant que sa maman était partie au ciel, qu'elle ne la reverrait jamais ? Ca allait être très dur de lui annoncer... Cette petite fille si mignonne avait perdu sa mère très jeune. C'état vraiment affreux. Pawel n'avait-il donc pas pensé à ses neveux ? N'avait-il donc aucun coeur ?

La jeune femme sortit en trombe de son bureau. Elle devait à tout prix retrouver sa filleule. Ne la voyant pas dans le couloir, elle descendit et parcourut tous les couloirs, jusqu'au sous-sol, là où se trouvait le bureau de Khâlina. Et là, elle la trouva. Elle cherchait justement sa maman... Miki en eut les larmes aux yeux. Mais elle ne devait pas se mettre à pleurer devant elle. Elle la prit délicatement dans ses bras.

Miki - Viens ma chérie. On va retrouver ton frère. Nous allons devoir discuter tous les trois.

Discuter... Il allait falloir être fort pour lui annoncer la nouvelle. Elles remontèrent toutes deux dans le bureau de la directrice. Russel n'avait pas bougé d'un poil. La japonaise posa la petite fille, lui offrit de s'asseoir et alla également lui préparer du chocolat chaud. C'était le maximum qu'elle pouvait faire en pareil cas, pour le moment. Elle se sentait véritablement impussante. Elle s'assit près des deux enfants, se préparant mentalement pour annoncer la nouvelle. Mais quelqu'un frappa à la porte. Pestant intérieurement, Miki se leva pour ouvrir. Ce n'état pas vraiment le moment pour la déranger. Mais en ouvrant la porte, elle comprit que tout allait être plus difficile que prévu.

Ora, la soeur de Khâlina et de Pawel, se tenait sur le seul, les yeux bouffis. Elle avait pleuré, ce qui n'avait rien d'étonnant. La directrice la prit dans ses bras et la serra très fort. Elles avaient besoin de se consoler mutuellement, l'une sans doute plus que l'autre. Mikomi ne put retenir ses larmes, malgré la présence de Dasha. Elle murmura.

Miki - Je suis désolée... Désolée. C'est affreux...

Puis, elle se détacha de la jeune femme et essuya rapidement ses larmes. Elle proposa à Ora de s'asseoir près des enfants, précisant à son oreille que Dasha n'était pas encore au courant et qu'elles allaient devoir lui annoncer. Elle s'assit également. Elle avait une boule dans la gorge. Elle regarda Dasha d'un air désolé, cherchant ses mots.

Miki - Ma chéri... Nous avons quelque chose de très important et de très triste à te dire.

Elle avala sa salive avec diffculté, luttant pour retenir ses larmes.

Miki - Ta maman nous a quitté. Elle s'est envolée au ciel. Nous ne la verrons plus jamais. Mais tu dois savoir qu'elle est heureuse et qu'elle pense très fort à toi. Elle ne t'a pas abandonné, elle a été obligée de partir. Tu vas rester avec ton grand frère et ton papa maintenant, mais tata Ora et tata Miki seront là aussi.

Elle détestait ce qu'elle venait de dire, mais elle n'avait pas eu le choix. Elle jeta un coup d'oeil à ora pour voir s celle-ci tenait le choc.

[HJ : Je vais demander à Léa de répondre avec Dasha mais si tu veux répondre d'abord Wendy tu peux ^^]

Invité

Dasha se trouvait aux sous sols du château. Dans le bureau de sa mère pour être précise, cela faisait des heures entières qu'elle ne l'avait pas vue, alors que celle ci lui avait promis qu'elle passerait la journée avec elle, rien que toutes les deux, rien qu'entre filles. Silence. Commencant a fouillé dans les tiroirs du bureau de sa mère qui faisait face a la porte d’entrée, elle finit par y trouver la caverne d’Ali Baba pour une petite fille de six ans. Deux sucettes a la fraise. Elle en prit alors une qu’elle mit dans sa poche, puis elle s’appliqua à retirer le papier qui renfermait l’autre, la fourrant ensuite dans sa bouche. Encore quelques minutes. Silence. Trop de silence. Pourquoi est ce qu’elle n’était pas la. Ce n’était pas normal, elle n’oubliait jamais les promesses qu’elle faisait à Dasha. Puis alors qu’elle continuait à s’occuper tant bien que mal dans le bureau de sa mère, la jeune Mustang, vit apparaître dans le cadran de la porte, sa tante et marraine, Miki. Elle ne comprenait pas, elle avait l’air affolée, et bien que Dasha fût très intelligente pour son age, elle ne pouvait tout de même pas tout comprendre. Silence. Tout de même, elle sentit cette peur inexplicable s’installer en une fraction de secondes, au fin fond de son cœur. Ce n’était pas normal. Ce n’était pas du tout normal.

Mikomi – « Viens ma chérie. On va retrouver ton frère. Nous allons devoir discuter tous les trois. »

Discuter ? La peur de la petite blonde s’accentuait alors d’avantage, et plus les secondes passaient, plus elle se plongeait dans un doutes, et un silence angoissant. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait se passer pour que Mikomi est un visage si dur, si serieux. Et sa mère n’était pas la en plus. Non. Non. Ça ne pouvait pas être ça, et puis de toute facon, Dasha n’était pas encore assez mure, et grande, pour faire le raprochement lointain entre les deux. Alors, elle ne prononca pas un mot, et se laissa partir avec Mikomi. Dans les bras de Mikomi, elle n’était gênante, puisque malgré ses six ans, elle avait la morphologie d’une filette de quatre ans. Silence. Lorsqu’elle arrivèrent, elle vit sa tante Ora, a l’entrée du bureau. Les yeux tout gonflés, comme lorsque Dasha faisait un cauchemar. Lorsque Mikomi la redéposa par terre, la petite aux boucles blondes se rua dans les bras de sa tante, même si théoriquement, elle lui enlaca les jambes. Silence.

Dasha – « Tu as fais un cauchemar ? T’inquiète pas tata ça va passer, je suis la… »

Si seulement elle savait au combien elle était éloignée de la vérité. Mais vous ne pouvez retirer d’un enfant son insousciance, même si, celle de Dasha lui serait retiré dans quelques minutes, en attendant, elle continue a être heureuse, la peur au ventre mais heureuse tout de même car elle ne se doute pas de ce que l’on va lui annoncer. Silence. Alors que ses deux tantes s’enlacent, peut être avaient elles fait le même cauchemar. Elle partait vers Russel. Lui aussi avait pleuré. Impossible. C’était le déluge de cauchemar. Elle se hissa jusque sur lui et lui fit un bisou sur la joue avant de redescendre doucement. Elle ne voulait pas les personnes autour d’elle est de la peine.

Mikomi – « Miki - Ma chéri... Nous avons quelque chose de très important et de très triste à te dire. »
Dasha – « Quoi ? »
Mikomi – « Ta maman nous a quitté. Elle s'est envolée au ciel. Nous ne la verrons plus jamais. Mais tu dois savoir qu'elle est heureuse et qu'elle pense très fort à toi. Elle ne t'a pas abandonné, elle a été obligée de partir. Tu vas rester avec ton grand frère et ton papa maintenant, mais tata Ora et tata Miki seront là aussi. »
Dasha – « NOOOOON »

Pleurs. Tristesse. Ne me retirez pas mon enfance, dite moi que ce n’est pas ça, que vous avez peur du diable, ou du monstre sous votre lit. S’il vous plait.

Sujet: Re: J'ai accepté par erreur ton invitation... Lun 3 Sep 2007 - 22:28

La porte s'ouvrit. Ora se retrouva face à Mikomi, les yeux rouges de larmes comme elle. En un instant tout bascula dans la tête de la jeune femme dés que sa jeune nièce Dasha venait de lui enlacer les jambes en prononçant des mots si innocent.

Dasha – « Tu as fais un cauchemar ? T’inquiète pas tata ça va passer, je suis la… »

Un cauchemar, oh oui s'en était un, mais un tout éveiller, sans que l'on ne puise rien y faire, c'était une chose horrible que personne ne pourrais jamais enlever de son esprit. De sa main droite elle caressa lentement les cheveux blonds de la petite fille, les larmes se remirent à couler alors que Mikomi commencer à parler à son tour.

Miki - Je suis désolée... Désolée. C'est affreux...

Elle venait de se retrouver dans les bras de la directrice, toute deux c'étaient remisent à pleurer, mais c'était tout de plus normal, elles étaient toute les deux les personnes les plus proches de Khâlina après son mari, Heinrish.
Elle resta un temps qu'elle n'aurait pu dire, dans les bras de la jeune Japonaise. Ora ne voulait plus en sortir, c'était impossible de se détacher qu'une personne qui avait le même chagrin qu'elle, mais quand le moment fut venu elle desserra son entrainte et laissa Miki sortir de ses bras dans qu'elle n'essaye de la retenir. Elle prit une bouffer d'air quand Mikomi lui annonça à l'oreille que Dasha n'était pas encore au courant. La jeune blonde essuya les larmes de ses yeux puis alla s'asseoir à côté de son neveu et de sa jeune nièce.

Miki - Ma chérie... Nous avons quelque chose de très important et de très triste à te dire.

Elle passa une main sur son visage, Ora en devenait dingue mais c'était une chose horrible de devoir dire à une petite fille qu'elle venait de perdre sa mère. Pour Ora tout était entrain de recommencer, sa propre mère étant morte quand elle était très jeune et son père n'aillant pas voulu l'élever l'avait abandonner. Fort heureusement Heinrich ce n'était pas pareille, il n'abandonner pas ses enfants, ils ne pouvait pas les garder de faute à ses crimes, mais il pourrait très facilement venir les voir à toutes heures chez Ora qui s'en occuperais comme deux diamants des plus fragile.

Dasha – « Quoi ? »
Mikomi – « Ta maman nous a quitté. Elle s'est envolée au ciel. Nous ne la verrons plus jamais. Mais tu dois savoir qu'elle est heureuse et qu'elle pense très fort à toi. Elle ne t'a pas abandonné, elle a été obligée de partir. Tu vas rester avec ton grand frère et ton papa maintenant, mais tata Ora et tata Miki seront là aussi. »
Dasha – « NOOOOON »

Dés qu'elle eut fini, Ora refondit en larme directement, cachant ses yeux avec ses mains et la tête baissée aussi proche que c'était possible de son gros ventre. C'était horrible. Horrible t'entendre cette pauvre petite fille innocente pleurer à la mort de sa mère, la jeune femme était trop jeune pour se souvenir de sa réaction quand elle avait apprit la mort de sa mère, mais elle eut comme un flash que ça avait du se passer comme ça.

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