Le jour J -> Mariage [Sur Invitation]

Asphodèle se leva aux aurores (^^) ce matin là. Sans réveiller Will, elle se glissa hors du lit à pas de velours. Elle le regarda dormir un instant. Un frisson la parcourut. Comment pouvait-il lui faire cet effet là alors même qu'il était endormi? La jeune fille sourit. Elle avait vraiment du ruser pour ne pas le réveiller parce qu'il dormait toujours en la tenant contre lui. Un autre frisson. Il était tellement protecteur. Et elle était tellement amoureuse qu'elle se serait mis des claques. bref (bref). Elle alla à la salle de bain. Quand elle en émergea après une éternité, un nuage parfumé la suivie jusque dans sa chambre. Elle se passa une crème sur le corps qui avait un parfum divin (pas celui de mûre qu'elle portait d'habitude et qui avait fini par devenir son odeur naturelle), prit soin d'elle encore plus qu'à l'accoutumée. Aujourd'hui son amie Anne se mariait!
Entre temps Will s'était levé mais elle lui donna juste un baiser par l'ouverture de la porte et referma très vite. Elle n'était pas prête, elle crisait pour se trouver une coiffure unn maquillage et en plus elle n'avait pas encore passé sa robe. Malgré tout ce que le jeune homme lui sortait de l'autre côté de la porte, elle se refusa de le laisser entrer avant bien 11h30!
Elle portait cette magnifique robe rouge sombre, ses cheveux étaient attachés de sorte que son visage était dégagé et ravissant. Son maquillage léger sublimait ses grands yeux amethystes. Mais elle n'était pas pleinement satisfaite. Elle ne serait jamais satisfaite de toute façon.

LILY- Will tu ne vas pas y aller comme ça! On va à un mariage! On va au mariage de ma meilleure amie...

Il était habillé comme tous les jours. Bon elle ne s'attendait pas à ce qu'il fasse des miracles mais quand même. Déjà qu'elle même ne se trouvait pas jolie aujourd'hui, il fallait que lui il fasse un effort.
Quand la question fut réglée, elle le prit par la main et après un long long baiser (la tenue du jeune homme n'était pas pour rien dans la soudaine envie de la jeune fille même si quoiqu'il porte elle ne se lasserait jamais de l'embrasser)...

LILY-PORTUS


Voilà qu'ils se retrouvèrent dans une pièce avec un grand miroir et Anne qui n'avait pas encore passé sa robe. Asphodèle alla l'embrasser et la serrer dans ses bras. Ce n'était pas tous les jours qu'elle était aussi démonstrative mais aujourdh'ui: Anne se mariait!

HJ Je t'aime

Chad ouvrit les yeux. Aujourd’hui, ce n’était pas un jour comme les autres. Aujourd’hui, était le jour le plus important de sa vie. Aujourd’hui, il allait s’unir a Anne devant toutes les personnes qu’il aimait. Aujourd’hui, ils allaient consacrer leurs amours. Aujourd’hui, ils formeraient une famille, ils ne formeraient plus qu’un. Pourtant, lorsqu’il posât ses pieds sur le sol, il était serein. Pas une once de stress ne parcourrait son corps. Il était impatient de retrouver Anne, qui serait la plus belle du jour, son joyau, sa femme. Il avait passé la nuit loin d’elle, car elle avait tenu à passer sa nuit loin de lui, ce qui ne faisait qu’augmenter son envie de la retrouver auprès de lui. Ah les femmes parfois elles ont de ses idées. Toujours est il que la veille il avait eu du mal à trouver le sommeil de par son absence.

Il ne savait pas pourquoi il s’était levé aussi tôt, car il n’avait pas grand-chose à faire a part attendre. Rien à faire non plus, son fils étant avec sa mère. Du coup, il tournait en rond comme un lion en cage, jetant des coups d’œil incessant à sa montre. La cérémonie ne devait avoir lieu qu’à 15H, et le temps semblait s’écouler plus lentement que la normale. Il se glissât sous la douche, et restât une heure sous l’eau chaude, a imaginer comment serai habiller Anne. Il voyait déjà les invités arriver, Loris et Matthew en priorité. Ses deux témoins. Ses deux meilleurs amis. Il avalât un bout rapidement, mais bizarrement, rien ne voulait passer. Peut être était il plus tendu que ce qu’il ne l’imaginait.

14h30. Il arrivât enfin devant l’église « Le Cupidon » ou devait avoir lieu la cérémonie. A voir le temps passer trop lentement, il en était presque en retard. A l’entrée se tenait la mère de Anne, Alec dans ses bras gesticulant comme un vermisseau. Il s’approchât d’elle un sourire radieux aux lèvres. Les parents de Anne étaient devenus sa deuxième famille depuis bien longtemps, et il les considérait comme ses parents.

Elle est arrivée ?

Avec un signe de tête bienveillant, elle le rassurât. Elle devait déjà être en train de se préparer. Lui n’avait que son costume à enfiler, qui l’attendait déjà dans la petite pièce prévu à cet effet. Il attrapât son fils et le prit dans ses bras. Il avait bien encore quelques minutes à tuer. Celui-ci lui adressât un petit sourire. C’est dingue ce que ça grandit vite les enfants, même pas un mois, et déjà la bouille d’un ange. Il déposât un baiser sur son front avant de le rendre à Mme Rosenberg. Il eut un petit pincement au cœur, sachant que son père ne serait pas la pour ce jour si important pour lui, mais il était sur qu’il le regarderait de la ou il était. Quand a sa mère et son beau père, il n’avait même pas prit la peine de les prévenir ni pour Alec, ni pour le mariage, ayant coupé les ponds depuis presque deux ans. Peut être un jour le leur dirait il, mais pour l’instant, ce jour n’était pas encore arrivé.

Mme Rosenberg, je vais me préparer, si Loris et Matthew arrivent, dites leur de me rejoindre, vous savez ou je serai.

Il lui adressât un dernier sourire, une dernière caresse affectueuse a son fils, et il disparut. Son cœur palpitait. Elle n’était pas loin. Il aurait tellement aimé la voir, mais ne voulait pas gâcher ce moment si précieux. Il s’enfermât alors dans la pièce prévu pour son habillage, qui était bien vide pour l’instant. Il s’approchât de la house qui contenait son costume. En effet, il ne l’avait pas encore vu, et avait laissé à Loris le soin de le lui choisir, alors qu’il se reposait des suites de son coma. Lorsqu’il l’aperçût, il fut émerveillé. Il était parfait. Son ami avait du goût, et il était fier de l’avoir pour témoin. Il commençât alors a s’habiller, attendant l’arrivée imminente de ses témoins.

Aïe… Sally leva les bras en signe de défense. Les livres tombèrent avec fracas sur le sol. A côté d’elle, sa cliente, une petite femme au triple menton, portant une robe de sorcière vert azure, recula d’un pas vif afin d’éviter d’être assommée par un épais manuel et de perdre quelques neurones au passage. Décidément, Sally n’en manquait pas une. La jeune fille s’excusa d’une petite voix auprès de sa cliente avant de ramasser les volumineux bouquins. Cela faisait près de vingt jours que Sally avait commencé à travailler avec son père et il ne se passait pas une journée sans qu’elle ne se coupe le doigt à cause du papier ou qu’elle ne manque de tomber du petit escabeau qui lui servait à attraper les plus hauts livres sur les grandes étagères. Elle travaillait toute seule dans la petite librairie de son père. Ce dernier, suite à un problème cardiaque, était au repos le plus complet sur ordre du médicomage. Et ce n’était pas de tout repos. Soudain dans l’énorme pendule qui ornait le mur derrière la caisse sonna quatorze heures. Sally jeta un coup d’œil à sa dernière cliente, encaissa ses achats, puis se dirigea vers la porte d’entrée de la boutique et de retourner le panneau « Open », refoulant au passage deux petites bonnes femmes sèches. L’heure s’était l’heure ! Et aujourd’hui, pas question pour Sally d’être en retard. Nous étions le 17 juillet 1983 et Anne Rosenberg, l’une de ses plus proches amies, allaient s’unir à l’ancien préfet Chad Parker. Sally disparut dans la réserve. Elle y avait entreposé sa robe de demoiselle d’honneur et le cadeau qu’elle destinait aux jeunes mariés. En l’espace de quelques instants, elle se changea, se coiffa et se maquilla légèrement. Elle revint dans la boutique, vérifia une dernière fois que tout était en ordre et à l’aide d’un portoloin, atterrit pile devant l’église française « Cupidon ». Elle sentit son estomac se retourner. Beurk… Cela lui faisait toujours ça quand elle utilisait un portoloin pour se déplacer. Sally tangua, ce voyage de courte durée l’avait déstabilisé. Reprenant contenance, elle serra contre elle les quelques affaires qu’elle avait apporté et prit la direction de l’église. Elle avait invité Seth O’Carley, son Grand Ami (et surtout son premier ami et amour) au mariage. Mais les deux jeunes gens devaient se retrouver un peu plus tard, avant la cérémonie. Pendant toute la semaine, Sally n’avait cessé de songer à cet événement. Elle allait y retrouver Sky, Amanda, William et puis Loris… Elle redoutait un peu cette dernière rencontre. Pour elle, leur histoire appartenait au passé et elle espérait vivement qu’ils puissent rester amis. La liste des ennemis de la rouge et or était déjà assez longue, pas besoin qu’elle s’allonge davantage. Et puis, Sally avait beaucoup d’estime pour lui. La voix d’une femme d’âge mûr tira Sally de ses pensées, une voix affectueuse, un peu gaga comme si elle s’adressait à un enfant. Ou plutôt à un nouveau-né. La rouge et or pénétra dans la chapelle décorée pour l’occasion de fleurs rouge et blanche. Le plafond animé de chandelle flottante rappela à Sally celui de poulard.

Sally - « Anne ! »

Son amie était là, vêtue simplement. Sally se dirigea vers elle, un grand sourire aux lèvres.

Sally - « Comment tu vas ? Tu dois être impatiente ! Tu n’es pas encore prête ? Tu nous attendais peut être ? Désolée, on aurait peut être dû venir plus tôt, là tu vas de voir te dépêcher et…Blablabla. »

Lorsque Sally était heureuse, elle avait tendance à parler très vite sans laisser aux gens le temps d’en placer une. Lorsqu’elle reprit son souffle, elle se tourna vers la mère d’Anne qui tenait Alec dans les bras. Il n’y avait pas photo, on savait de qui Anne et Amanda tenaient leur beauté.

Sally - « Bonjour Mme Rosenberg ! Comment allez-vous ? Ohh… Alec ! Qu’est-ce que tu es beau ! »

La rouge et or posa son regard sombre sur le nouveau-né et sentit son cœur fondre devant le petit être si calme. Il avait de grands yeux bleus clairs qu’il garderait sûrement en grandissant et à n’en pas douter, il serait aussi blond que ses parents. Timidement, Sally leva les yeux vers Anne puis vers Madame Rosenberg, hésitant de peur d’être maladroite à formuler sa requête à savoir : pouvait-elle prendre Alec dans ses bras ? Sur l’assentiment des deux femmes, délicatement, Sally posa son bras gauche sous la nuque de l’enfant, le serrant contre elle, émerveillée. Pour une fois, elle resta sans voix. Elle releva la tête, son regard croisa celui d’Anne. Elle ouvrit la bouche, la referma puis sourit.

Sally - « Il est magnifique… »

Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait Alec. Elle l’avait vu quelques jours après l’accouchement d’Anne avant son départ de Poudlard. Mais elle avait oublié à quel point il pouvait être si petit et dégager à la fois autant de force. A ce moment-là, son cœur et ses sentiments se mêlèrent à ceux d’Anne et de Chad. De l’index, elle caressa la joue d’Alec puis le rendit à sa grand-mère. Son regard vaqua sur l’église. Anne avait dû se charger elle-même de la décoration intérieure.

Hj : désolée, je passe juste, j'éditerai un poil pour prendre en compte le message d'Aspho ^^'

Loris avait passé le début des vacances chez lui enfin en parti. Toujours très présent pour ses amis, il avait proposé son aide à Chad et Anne pour le mariage. Ainsi, il avait, encore délaissé sa soeur, pour ses amis. La petite peste qui pensait pouvoir l'embêter, c'était encore raté. Heureusement pour le Gryffondor, Chad ne l'avait pas invité au mariage et il aurait la païx au moins pour cette soirée très importante pour Loris.

Un mariage c'est pas n'importe quoi et même si c'est pas le sien, le jeune homme était impatient. C'était la première fois qu'il assiterait à une telle cérémonie et en tant que témoin. Il se sentait privilégié et avait vraiment hâte de savoir si Chad aimait son costume, de voir la robe d'Anne, Amanda n'ayant absolument rien voulu lui dire, de passer la soirée avec Amanda et s'éclater avec ses amis. Une seule chose l'engoissait un peu, Sally. Ils avaient rompu depuis bientôt un mois et même si cette relation était du passé, le jeune homme ne voulait pas perdre son amitié. Malgré cela, il l'éloignait de plus en plus d'elle, ayant beaucoup de mal à lui écrire depuis cette rupture.

Bref, Loris avait passé tout l'après-midi avec Lauren. Elle avait insité pour qu'il l'emmener au cinéma avant de le laisser seule pendant tout le week-end. Il n'avait pas résisté à sa bouille enfanine et rien de mieux qu'une distraction pour éviter de penser au mariage. De retur chez lui, il avala rapidement un morceau que Megan lui avait préparé et salua ses parents avant de se transplaner juste devant l'église. Il n'avait pas encore enfilé son cstume. Celui-ci était dans une pièce dans l'Eglise avec celui du marié et de Matthew. Il arriva devant l'Eglise. Celui lui fit tout drôle de se retrouver dans cet endroit, lui qui ne croyait pas du tout en Dieu. Mais c'était pour la bonne cause.

Il s'approcha du groupe de personne et avec un grand sourire salua tour à tour Mme Rosenberg, Alec, Anne, Lily et Sally. Il s'attarda très peu sur la dernière, ne sachant pas comme elle voulait qu'il agisse et ne prit même pas la peine de saluer William. Hors de question de gacher la soirée de chad et Anne. Aussi, il n'adresserait la parole ni à Will, ni à Seth. Il se tourna vers son filleul.
"Alors champion, heureux de voir papa et maman se marié ? Tu va voir ton papa sera magnifique."
Il fit un clin d'oeil à Anne. Il ne doutait pas qu'elle était impatiente de voir la tenue de son mari et il avait fait cette remarque pour la charrier un peu. Il posa son doigt sur sa bouche, signe qu'il ne dirait rien de plus et demanda.
"Chad est déjà là bas ?"
Acquiescement. Le jeune homme se contenta de passer une main douce sur le visage d'Alec et tourna le dos aux dames pour retrouver son ami.

Il ouvrit la porte lentement et remarqua Chad en pleine admiration du costume. Sourire.
"Il te plait au moins ?"
Ilo entra, prenant soin de refermer la porte derrière lui et posa une tape amicale sur l'épaule de Chad.
"Pas trop anxieux ?"

Un beau complet noire, une chemise blanche bien repassé, un noeux papillon, parfaitement nouer, la classe. Matthew, qui avait prit un vol (hé ouai classe) depuis l'Italie, se rendait au mariage de son ami Chad. Malgré le conflit qu'il entreprenait avec Anne, il s'était décidé à y aller finalement. Lorsqu'il arriva en France, il se rendit rapidement à l'église par les moyens moldus afin de voir les jolies filles françaises se tremousser sur les trottoirs. L'église se nommait "Cupidon", marrant comme sa portait bien son nom. Lorsqu'il entra, il se dirigea vers la pièce où Chad et Loris étaient en train de faire les préparatifs.

~ Matthew : Hello les gars !! Je suis pas en retard au moins !! ~

A son bras, un joli présent pour les futurs mariés. Il s'avança vers les deux sorciers et leur serra fermement la main mais avec Chad, il le prit amicalement dans ses bras, en faisant attention à ne pas froisser son costume. Il lui tapa par la suite, sur le dos. Chad et Anne formait un très beau couple, il fallait l'avouer mais un hic le faisait un peu froid dans le dos, Anne appréciait-elle que Chad soit formé dans l'Ordre?
Il sortit un bref instant, allant saluer les autres.

A la sortie il se trouva face à face avec Anne, Sally et Asphodèle. Il les salua brièvement et regarda Anne d'un regard assez hargneux. Elle osait lui en vouloir alors qu'elle savait les risques d'avoir été dans l'AMB, les conséquences. Le pire c'est que Matthew s'est battu jusqu'au bout pour venger Chad mais sa apparemment elle s'en foutait. Il croisa le petit Alec, le fils des deux jeunes marié, puis il lui caressa délicatement les cheveux.

~ Matthew : Oh, tu grandis vite toi dis moi !! Sa va mon grand? ~

Loris venait à peine de les rejoindre, quand Matthew se dirigea vers Anne afin de lui parler en privé, il lui chuchota à l'oreille.

~ Matthew : Faut qu'on parle s'il te plait !! ~

Si vraiment Matthew n'était pas le bienvenu dans cette église, il pouvait facilement faire demi-tour, il n'y a aucun soucis, même si il le faisait à contre coeur.

[Vous auriez pu me dire que le mariage avait commencé ]



7h00: Réveil douloureux pour la blondinette mais s’était pour la bonne cause! En tant que bonne demoiselle d’honneur et surtout sœur de la mariée elle se devait de bien tout vérifier et préparer. Elle enfila rapidement une tenue quelconque et se rendit en compagnie de sa mère à l’Église Cupidon qu’elle connaissait très bien. Toutes les deux mirent alors en place chaque décorations avec minutie pour que rien ne cloche. Pour effectuer cette tâche il leurs fallut plus de deux heures, et oui une Église est bien plus grande que vous le pensez!

9h30 : L’heure du coiffeur, la blondinette avaient les cheveux dans un mauvaise état avec son activité matinale à croire qu’elle venait de courir le marathon. La mine du coiffeur lorsqu’il vit l’état de sa tignasse résumait bien la situation… De nouveau, elle passa plus de deux heures à préparer sa coiffure qui pourtant ne paraissait pas si fantaisiste que sa! Mais placer des fleures roses dans les cheveux ainsi que faire tenir des rajouts s’était beaucoup de boulot.

12h : Coiffeur terminé, c’est très lentement que la blondinette se déplaçait pour n’esquinter en rien sa coiffure qui était plus digne d’une œuvre d’art! Rien que savoir qu’elle ne l’aurait que pour un seul jour la démoralisait… Veillant à faire des mouvements peut rapide elle se rendit toujours en compagnie de sa mère chez le fleuriste pour chercher le fameux bouquet de la mariée! Qu’il était magnifique Amanda aurait donné n’importe quoi pour voir la réaction de sa sœur mais pour le moment elle n’avait pas le temps d’aller la retrouver.

13h : Retour à l’Église pour s’assurer que toutes les décorations étaient toujours suspendue et que le pasteur était présent, Amanda n’avait plus qu’une chose à faire aller se préparer…

14h: Sa y est elle était prête cela avait été asse difficile à vrai dire, enfiler une robe lorsqu’on doit garder une coiffure dans un état parfais était du domaine du contorsionnisme! Bref l’heure était aux maquillages qui fut vite mis grâce à sa super maman.

14h40: Amanda - Merde, merde, merde!!!!!

Et voila comme de par hasard elle était en retard, pourtant elle s’était levée plus que tôt, surtout en ce jour. Vue tout le mal qu’elle venait de se donner ce n’est pas demain qu’elle s’attaquerait à son mariage…
Désormais elle avait sur elle sa jolie robe rose pâle qui tombait simplement sur ses chaussure blanc cassé. Sur son visage un simple maquillage plutôt foncé pour contrasté avec la robe, rouge à lèvres rouge vif. Ses cheveux lui arrivaient maintenant au bas du dos, ils étaient coiffés en chignon qui laissait tomber de nombreuses mèches dans le dos. Parsemés dans celles-ci on retrouvait des fleurs qui avaient été précieusement collées.
On aurait pu croire à une poupée, en passant devant l’entrée elle ne put s’empêcher de s’arrêter pour faire des papouilles à son petit Alec qu’elle aimait plus que tout:

Maman - Tu devrais filer sinon Anne va râler!
Amanda - Maman c’est son mariage elle va pas me crier dessus!
Maman - Sa se voit bien que tu ne connaît pas le stress du mariage.

Amanda fit les yeux rond et fila sans un mot vers la salle où sa sœur devait se trouver. Elle ne croisa même pas Loris alors qu’il devait être son cavalier… Mais de toute manière elle serait assise prêt de lui donc elle a encore le temps de lui dire bonjour.

Elle passa le pas de la porte en trombe en criant immédiatement:

Amanda - Désolé désolé je sais je suis en retard mais toutes les préparations c’est pas de la tarte…

Elle vit les filles et leur fit un grand sourire:

Amanda - Coucou les filles, vous êtes ravissantes!

Plus qu’à attendre les instructions de Anne qui par je ne sais quel miracle ne l’avait pas attendue pour commencer à se préparer.^^

manoir Rocstone:

Lareless met la dernière touche à sa toilette. Une belle toilette d'été, excentrique légèrement, mais pas assez pour éclipser la mariée. Ses logs cheveux laissés dénoués lui tombant lourdement sur els épaules et sur les reins. La jupe s'arrête à mi-cuisse et elle a mi une paire de bottes montantes dans lesquelles elle dissimule sa baguette

Less en tenue de mariage.

Elle bouscule Kaitz passablement, l'enjoint à être à l'heure pour une fois. S'ensuit la bataille habituelle et le bordel d'avant départ. Quand ils finissent par transplaner, c'est presque l'heure.

***********

L'église Cupidon.


Dans un crac sonore, le couple mainella-Rocstone arrive. L'auror rajuste légèrement la cravate et le col de veston de Kaitz, l'émeraude rivé dans le bleu. Tel un parfait couple d'aristocrates ils montent et se dirigent vers la mère de la mariée et le petit Alec.

Les salutations d'usage, une conversation animée puis les deux compères prennent place sur leur banc assignés. L'église est encore presque vide.

Less prends la main de Kaitz et le gratifie d'un regard amoureux. Elle aime les mariages et ca lui rappelle le sien. C'est ici qu'elle s'est mariée avec Lucius.

Quelque part au fond de l’église, soigneusement en retrait pour que personne ne lui rentre dans l’ectoplasme par mégarde, Samuelle se tient immobile et invisible. Elle couve du regard un couple en particulier tout en soupirant sombrement : Samuelle garde Lareless.

Dans cette église, la belle italienne l’avait un jour affublé d’une robe en soie moirée orange outrageusement bouffante. Rien que pour ça, si elle mourrait dans des circonstances étranges, Sam devenait la suspecte no 1! C’était ici que Lucius l’avait épousé. Les souvenirs de la fantôme était enfermé dans un bloc d’obsidienne mais quelque chose lui restait malgré tout en travers de la gorge.

La fantôme fit un pas de côté afin que les rayons de soleil ne révèle pas sa présence.

Manoir Rosctone :

C'est toujours pareil. Quand ils ont rendez-vous quelque part, Less est insupportablement terrifiée à l'idée d'être en retard. Il n'est pourtant jamais en retard. Enfin, il est ponctuel 10 minutes plus tard. Mais cette fois, Less ne le laisse pas faire. Amusé, il s'assure qu'ils partent juste au bon moment, surtout pas en avance, question de laisser une toute petite victoire à Less.

Comme dans tout couple qui se respecte pour se rendre à une soirée officielle, c'est monsieur qui conduit. Il vient délicatement et amoureusement enlacer Less et ils transplannent. D'ailleurs, c'est lui l'expert du transplannage.

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Église " Le Cupidon " :

Un crac sonore et le couple Mainella-Rocstone arrive.

Et dire que c'est lui l'aristocrate et c'est elle qui arrange son veston et sa cravate. Elle a battu des records de toilettage ce matin et elle a le culot de l'arrangeren plus.

- Ça suffit, hein, je suis très bien, très très bien, comme toujours.

Et il lui plaque un baiser rapide, la pouse légèrement devant lui, déserre le noeud de sa cravate et replace son veston pour être à l'aise. Ce que Less n'a pas comprit, c'est que c'est du sur mesure, ça doit tomber exactement où sa tombe, sinon, c'est pas confortable.

Ils saluent la mère de la mariée et font des couti couti au tout jeune bébé, puis vont s'assoir. Ya pas beaucoup d'invités d'arrivé encore, ou peut-être qu'ils sont ailleurs que dans l'égilse, des fois le début se passe sur le terrain de l'église, question que tout ceux qui ne ce sont pas vu depuis longtemps puissent converser un peu avant de garder un presque silence durant la cérémonie.

Less lui prend la main, et par réflèxe... enfin, non, pas par réflèxe, mais parce qu'il aime ça, il porte sa main à ses lèvres, dans un galant baise-main, sans la quitter des yeux. Un sourire rayonnant de Kaitz qui complète le regard brillant de Less. Less adore les mariage. Lui, ça le terrifie. Pauvre Chad, si jeune. Tant que c'est pas lui devant l'autel, ça va. Pour Kaitz, quand ça devenait une obligation, il se poussait. Il préférait pouvoir choisir lui-même ce qu'il voulait, sans contrat ni cérémonies.

Un quelque chose attire son attention, dans un coin isolée à l'arrière de l'église. Il ne sait pas ce que c'est, mais il tourne la tête et chercher ce qui a pu attirer son attention. Il examine le point en particulier, persuadé qu'il y a quelque chose, mais sans savoir quoi.

[Enfin, je peux poster!]

Ce jour-là, Minerve s’était réveillée extrêmement tôt. Et pas tout à fait velontairement puisqu’un grand verre d’eau glacé sortit d’un on ne sait trop où s’était étrangement versé d’un coup sur toute sa figure… C’était plutôt sans réplique, surtout que le reste de la maisonnée dormait encore.

Et puis, elle avait à peine mérité ce traitement! Elle n’avait obligé personne à fouiller ses affaires et à trouver l’invitation pour la mariage, quoi! Mais ce qui est fait est fait et ce qui est trouvé est trouvé. Pourtant, il restait toujours à Minerve un goût amer dans la bouche à penser au fait que la réaction de son grand-père avait été retentissante.

Bizarrement, c’était justement au mariage qu’elle pensait quand on lui dit de se rendre dans son bureau. Elle se demandait se qu’elle allait porter. Peu de tenues pouvaient convenir, dans la mesure où il allait avoir des Moldus. Ceux qu’elle acheté qui avaient été cousu dans ce monde-là étaient plus du genre ne-porter-pas-attention-à-mes-étranges-bagages. Et ses robes propres étaient… eh bien, qui garantissait qu’elles allaient convenir? Certaines étaient enchantées, d’autres juste trop pleines de velours et de dentelles... D’autres que trop… Sang-pur, tout simplement. Alors…. Elle avait encore assez de temps pour y penser.

Dans le bureau, on avait été court, mais direct et à la très fine limite de la politesse. Certaines phrases l’avaient blessée. Elle n’avait plus 10 ans… même qu’elle était sortie de Poudlard, bon sang! Pourtant, elle savait qu’elle devait obéir. Ne voulant toujours pas le faire, elle décida de détourner un peu tout cela.

Après la consultation d’un styliste spécialisée dans l’habillement moldu, Minerve opta pour une robe rouge très simple, coupée au-dessus du genou. Bon, le léger décolleté dans le dos n’était pas exactement sage, mais elle s’y était rangée depuis qu’on lui avait assuré que le blanc devait absolument être réservé, du côté féminin du moins, à la mariée. Sur le coup, la sorcière se dit qu’à son mariage à elle, elle demanderait à toutes les personnes invitées de s’habiller en blanc, et qu’elle choisirait une autre couleur pour sa robe…

Le reste de son habillement fut radicalement plus rapide à choisir. Des souliers plats de la même couleur que la robe, en un peu plus sombre. Un sac peu encombrant pouvant contenir sa baguette, ce qu’on lui avait confié, son porte-monnaie et bien évidemment le cadeau de noce. Une paire de boucle d’oreille bouton en diamant et qui lançait étrangement un éclat rouge de temps en temps. Finalement, vu la fonction dont on l’avait forcé à exercer, un pic à chignon terminé par le seau des Rosenberg dont la rose était rougie, laissant de côté l’autre élément dudit seau. Le tout était plus que satisfaisant. Elle était mieux habillée qu’au bal de Noël…

Bref, elle était prête. Du moins physiquement. Parce que psychologiquement…

Elle avait du, la veille, s’endormir à l’aide d’une potion. Elle était douloureusement nerveuse. Allez dans un mariage façon moldu… ça passait tout juste, mais aller à un mariage entre un Sang-pur et une Sang-mêlée, cette dernière fut-elle sa cousine…Rien ne pouvait réellement la préparer à une visite (sa première!) chez les Moldus, à l’hypocrisie qu’elle devrait mettre en œuvre pour que tout paraisse bien, à sa rencontre avec sa tante bannie, dont elle ne connaissait que vaguement le nom, et la seule chose dont aurait pu certifier Minerve était qu’il y avait deux « a ».

Le matin durant, Minerve se passionna avec une force impressionnante à toutes les informations sur les centaures. Au bout de deux heures, la bibliothèque ne suffisait plus. Alors, le sujet devient les licornes. C’était étrange de voir comment la bibliothèque, qui lui avait semblé tout à fait respectable jusqu’à maintenant, lui apparaissait maintenant comme petite. Elle comprenait maintenant pourquoi sa mère achetait encore tant de livre.

Après une dizaine de créatures qui passèrent toutes dans un manège frénétique, cet avant-midi qui lui semblait à la fois interminable et trop court se termina. Elle prit un repas rapide, qui compensa aussi pour le déjeuner sauté au matin, avant de rentrer à midi sonnant dans un bain chaud avec de l’huile parfumée à la rose. Cet arôme qu’elle était habituée à reconnaître depuis son plus jeune temps le rassura. Elle arrivait presque à rien penser du tout. Presque…

Habillée, elle resta un moment couchée sur son lit à regarder le plafond de lit. Elle devait le faire. Absolument. N’était-elle pas une… Gryffondor? Un rire ironique retentit dans la pièce à cette pensée, qui fut rapidement stoppé. Tout le ridicule de la situation lui apparu. Elle comprenait maintenant un peu pourquoi elle avait été placé dans cette maudite maison : elle avait du courage. Si ce n’était pas le cas, pourquoi tous ces préparatifs? Un Serpentard aurait trouvé une raison pour ne pas y aller. Un vrai, du moins. Elle ferma les yeux et se vida la tête.

Une heure avant le début de la cérémonie. Aucun doute possible, maintenant : le temps passait réellement à une vitesse vertigineuse. Pourtant, sa nervosité face à l’événement ne baissait pas, bien au contraire. Elle devait faire une chose qu’elle aurait prit pour une idée inconcevable quelques mois plus tôt : elle devait se rendre Elle savait que le lieu du mariage (qu’est-ce qu’est une église?) se trouvait de ce côté-là du monde. Mais aussi qu’elle devrait paraître relax. Nul doute que ça serait un échec sans préparation. Elle respira un bon coup, comme si cela avait la possibilité de la faire à l’idée. Puis, elle descendit lentement, prenant conscience de chaque marche qu’elle franchisait.

Son grand-père se trouvait dans le hall. Il était évident qu’il l’attendait. Combien de fois avait-il dû passer dans la pièce, en faisant comme s’il était tellement occupé qu’il ne pensait plus au mariage. Devait-elle freindre la surprise? Minerve jugea cela préférable tout en pensant que cet homme était devenu si prévisible…

- As-tu ce que je t’ai confié?

Elle ne se retourna même pas et, même, ne soupira pas. Ça ne fallait pas la peine de l’effort. En plus, ça aurait enchanté le vieil homme, dont emmerder les membres de sa descendance semblait être le seul plaisir.

- Évidemment, Grand-père…

- Sort-le, alors.

Le ton de Minerve n’avait rien changé à son objectif, visiblement. Voulant passer le moins de temps possible sur ce problème, elle se fit obéissante, puis replaça le tout. Sans un au revoir, elle quitta le manoir.

Elle se promena sur le côté moldu de Londres pour la première fois de sa vie. Les personnes autours d’elle, réellement affairés, eux, la croisaient sans la voir pour retourner à leur travail. Elle trouva assez facilement un salon de thé. Il n’était pas miteux, mais n’avait tout de même absolument rien ce la classe des bâtiments qu’elle visitait habituellement. Dans le monde magique, lorsqu’un lieu pauvrement parer, il y a toujours une possibilité que ça soit la velonté de la personne qui en est le propriétaire, mais qu’il recèle une tonne de choses merveilleuses. Ici, sans magie…

Ses yeux parcourent rapidement la liste des produits offerts. Dans toute la liste des thé offert, elle ne ferait confiance qu’à trois : le thé blanc, le thé vert et le thé noir. Ça commençait bien… Le noir fut commandé.

Après observations plus approfondie, la sorcière remarqua qu’on servait du… thé glacé. Elle imagina un plant de thé qu’on congelait avant de prendre les feuilles et de les recouvrir d’eau chaude, créant ainsi une sorte de bouillie… À moins qu’on serve des cubes de thé congelé. Non, décidément, ça ne l’intéressait pas plus que mesure raisonnable.

Un petit nuage de lait versé dans le thé noir, et l’observa continua de plus belle. Elle ne dévisageait pas les personnes qui étaient présentes, non, mais son regard qu’elle faisait lointain regarda personnes qui s’étaient elles aussi assises. Lorsqu’elle prit sa tasse, ses mains tremblèrent. Message reçu : elle était nerveuse. Mais ses sursauts aux moindres bruits insoupçonnés étaient peut-être aussi un signe…

Un Moldu, assez bien habillé, l’aborda. Il faisait quelques blagues sur son comportement avant de demander où elle allait, ainsi habillée. À un mariage, dit-elle tout simplement.

- Et vous?

- Je reviens d’un rendez-vous d’affaire qui avait été particulièrement rentable.

Elle fit semblant de s’y intéresser. Croyait-il réellement qu’il réussirait à la séduite ainsi? Enfin, peut importait… Quand il partit, il lui donna un numéro en prétendant que c’était celui de son « téléfone portabe », lui donna son nom avant de lui demander le sien. Elle lui en donna un au hasard. Pour le numéro, elle prétendu qu’elle ne s’en souvenait plus.

-Ça sera donc vous qui m’appellerait…

Et le Moldu partit. Minerve regarda le carton qu’il lui avait donné. On avait encerclé un des trois numéros étranges qui y figurait. Elle haussa des épaules, puis le déchira et le jeta aux poubelles. Qu’avait-elle à en faire? Elle paya en argent moldu (qui était si con à utiliser…) avant de se promener sur l’horrible pierre grise moulée. Elle imprimait dans sa mémoire, avec un certain malaise, tout ce qu’elle voyait.

Un objet très curieux attira particulièrement son attention. Il était composé de verre et de métal, avec quatre roues en dessous. Certains Moldus avaient-ils perdus la possibilité de marcher? Ce c’était étrange.. Mais non, ils n’avaient pas perdu cette possibilité. Un d’eux sortis de l’appareil. Donc, c’était une sorte de balais, mais beaucoup moins discret, polyvalent et donc utile… C’était vrai que les Moldus n’attendraient jamais le niveau de la technologie sorcière, mais Minerve ne se doutait pas qu’ils étaient aussi peu avancés.

Après avoir transplané, elle trouva facilement l’ « église ». Quel étrange batiment, tout de même. Il avait des airs de château tout en restant petit…

Elle monta rapidement les marches, les montant deux par deux. La femme qui l’acceuillit avait des air de Martha. Se pouvait-il que ça soit…? Oui, c’était évident. Alors, après regardé et un peu amusé le futur petit démon d’Alec, elle fit ce qu’elle avait à faire.

- Hum… Mme Rosenberg, je suis passablement gênée de ce que j’ai à faire. Alors, s’il vous plait, ne m’arrêter pas.

La femme eut un air interrogé. Minerve avala sa salive.

- Comprenez que je confie ce message à vous, et non aux mariés comme on m’a demandé de le faire parce que cela gâcherait leur journée, alors…

Elle prit un parchemin roulé fermé par un seau. Quand elle le donna, le seau en vue pour ne plus avoir de question, elle comprit. Minerve eut à nouveau un sourire gêné.

- Vous connaissez le caractère de Peters Rosenberg…

Après un hochement de tête de la mère d’Anne et d’Amanda, Minerve rentra dans l’église avec une grande respiration. La décoration était rouge et blanche, avec des chandelles qui flottaient très haut, près du plafond. Au moins, je ne serais pas dépayser avec cela, pensa Minerve. Je vais même bien avec la décoration…

[Écrit durant un de mes cours de fran^cais alors qu'on avait rien à faire. ]

Les invités commençaient à se masser dans la petite église. Anne, occupée à recevoir tout le monde, n’avait pas encore pris le temps de s’habiller. Sally songea qu’elle serait en retard. Mais après tout, qu’importe, une mariée est toujours en retard, c’est sa journée. Le regard de Sally suivit Loris tandis qu’il disparaissait au fond de l’église pour rejoindre Chad. Elle irait lui parler plus tard, une fois la cérémonie passée. Elle n’avait pas envie de rester en froid avec lui. Son regard alla de Matthew à Lily puis à Amanda qui venait de les complimenter. Elle discuta quelques instants avec la jeune blonde et sentit l’excitation la gagner. Elle avait envie de s'amuser. Aujourd'hui, elle serait insouciante et laisserait ses problèmes de côté.

Amanda - Coucou les filles, vous êtes ravissantes!
Sally - « Merci ! Tu es très jolie aussi ! Finallement la vendeuse de Gaichiffon a su trouver ce qui nous convenait. T'imagines si elle n'avait eu à nous proposer que d'horribles robes à motifs fleuris ?! Excuse-moi, je reviens.»

Échange de bons procédés mais chacun savait qu’Anne serait exceptionnelle, surpassant les autres jeunes femmes. Sally s’éloigna d’Amanda pour aller voir William Slayers. Le serpentard se tenait seul un peu à l’écart au milieu de la petite chapelle. D’un sourire enjoué, Sally le salua. La jeune fille avait hésité avant d’aller le voir. Cela aurait pu ne pas plaire à Asphodèle et la rouge et or n’avait pas prévu de se faire avada kedavrariser dans la petite chapelle française ce jour-là.

Sally - « William ! Comment tu vas ? »

Hormis Asphodèle et Seth, elle savait que William ne s’entendait pas avec un bon nombre d’invités à commencer par Chad. En l’espace de quelques instants, elle l’interrogea sur ses vacances, ce qu’il ferait au mois d’août, comment allaient ses sœurs, etc., etc. Tant de sujets qui, pour beaucoup, auraient semblé futiles ou insignifiants mais qui avaient de l’importance pour Sally. Elle détailla le jeune homme du regard. Il avait bronzé.

Sally - « Lily est superbe non ? »

La réponse était évidente. Les trois demoiselles d'honneur étaient vêtues de la même manière. Chacune portait une longue robe corsetée. Seule la couleur des robes variait. Celle d'Amanda était rose, celle de Lily rouge, et celle de Sally bleu pastel. La jeune fille tourna la tête vers Amanda, qui lui faisait signe. Il était temps pour Anne d’aller se préparer. Sally hocha la tête et reporta son attention sur William. Il était un peu le grand frère qu’elle n’avait pas eu. On se demande pourquoi ses parents avaient renoncé à faire d’autres enfants (une calamité suffit à ce qu'il parait).

Sally - « On se voit plus tard ! »

La jeune fille tourna les talons, ses cheveux virevoltèrent dans son dos et elle se dirigea vers Anne en pleine conversation avec Matthew. Doucement, presque gênée, elle les interrompit.

Sally - « Excusez-moi… Anne, tu devrais aller te préparer. Il ne faudrait pas faire attendre le marié !»

Ce mariage... Seth avait horreur de ce genre de cérémonie. Il y allait pour Sally, et uniquement pour Sally. Surtout en les circonstances actuelles, il ne pouvait pas se permettre de rater ça. Il avait loué un costume pour l'occasion, d'une part parce qu'il n'avait pas beaucoup d'argent, d'autre part parce qu'il ne comptait pas remettre ce genre d'habit avant longtemps. C'était un costume sobre, noir, qu'il avait prévu d'accompagner avec une chemise blanche et une cravate unie d'un vert très sombre. Il n'aimait pas les fanfreluches.

Pas très à cheval non plus sur les prérogatives et sa nonchalance aidant, il avait évidemment réussi à se mettre en retard. Il se dépêcha d'enfiler son costume, essayant non sans difficulté d'ajuster sa cravate correctement. Il tenait quand même à être présentable, surtout pour sa cavalière. Après avoir enfin réussi à dompter à épi rebelle, il fut prêt à partir. Où était-ce déjà ? Ah oui, en France. Fatigant transplanage en perspective. Il chercha l'adresse. Il n'y avait plus qu'à partir. Il transplana en pensant à l'endroit où il devait atterrir, non loin de l'église.

Il entra, et vit alors une nuée de Gryffondor, dont Antony - il avait finalement appris son nom - et pas de Sally en vue. Il ne savait même pas s'ils étaient toujours ensemble, il supposait que non, sinon Sally aurait peut-être annulé l'invitation. Quoique la connaissant, il était possible qu'elle n'eût pas osé. Il faillit ressortir immédiatement, mais aperçut finalement William. Ah ! Enfin quelqu'un qu'il connaissait, et qui semblait aussi mal à l'aise que lui au milieu de l'assemblée. Il se dirigea directement vers lui, sans se soucier des personnes présentes. Il n'était pas du genre à faire des politesses forcées. Il lui tendit la main.

Lemon - Salut Will. T'aurais pas vu Sally par hasard ? Enfin j'suppose qu'elle est avec la mariée et les autres demoiselles d'honneur...

HJ : désolé pour l'énorme retard, mais que voulez vous il faut savoir se faire désirer XD Je t'aime ma chérie

Chad venait de passer son costume, et s’observait dans la glace, arrangeant sa chemise dans son pantalon, ajustant ses chaussures. Ca on pouvait le dire, il avait la classe. Loris avait bon goût, et il le remercierait bien assez tôt. Il attrapât sa cravate, la passât autour de son cou, mais le petit problème c’est qu’il était incapable de faire un nœud correctement. Certainement le stress qui faisait son entrée en scène. Au bout du troisième essai, la porte de la salle s’ouvrit. Et il entendit la voix de son ami avant même de l’apercevoir.

"Il te plait au moins ?"

Chad qui tentait une nouvelle fois de faire un nœud correct alors que ces doigts s’embrouillaient, lui adressât un sourire à travers le miroir.

Il est parfait merci Loris. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans toi.

Chad reçut sa tape sur l’épaule, mais plus de chichi maintenant, il l’attrapât par les épaules et le serrât dans ses bras, certainement l’émotion XD. Il avait laissé son nœud de côté, et s’y remit immédiatement.

"Pas trop anxieux ?"

Ca peut aller, si ce n’est ce foutu nœud qui me tape sur le système. Tu pourrais m’aider ?

Il attendit son aide, et passât ensuite sa veste sur ses épaules. Parfait, vraiment parfait. Il se retournât vers Loris, un grand sourire sur les lèvres, lorsque la porte s’ouvrit à nouveau, laissant entrer Matthew. Bon faut avouer, dans son costume y pétait la classe, mais tout de même pas autant que Chad ^^.

~ Matthew : Hello les gars !! Je suis pas en retard au moins !! ~

Non t’inquiète pas.

Matthew le prit à son tour dans ses bras, je vous l’ai dit, l’émotion. Chad lui adressât une tape dans le dos, ainsi que ce sourire qui ne le quittait plus. Matthew les quittât rapidement, afin d’aller saluer les autres invités, et Chad restât là, fixant sa montre, languissant de découvrir sa femme. Il ne pouvait rester en place, tournant en rond comme un lion en cage. Quelques minutes plus tard, on frappât à la porte. Chad s’approchât, et l’ouvrit lentement. Derrière se tenait un hibou, lettre au bec. Chad le regardât avec des yeux ronds. Il le laissât entrer dans la pièce, et celui-ci allât se poser sur une table. Quelque chose bloquait. Il attrapât la lettre et la dépliât fébrilement.


Chad restât abasourdit. S’il ne trouvait pas vite quelqu’un pour les marier, comment annoncerait il a Anne que tout était annulé ? Non c’était impossible. Il savait déjà a qui il demanderait cette faveur, encore fallait il qu’elle soit arrivé, et qu’elle soit d’accord. Il sortit rapidement de la salle après avoir expliqué la situation à Loris. Anne avait apparemment rejoint la salle ou elle devait se préparer, il ne la croiserait donc pas. Il traversât la foule, serrant des mains par ci par là, un sourire confiant sur les lèvres, mais a l’intérieur, il priait pour qu’elle soit déjà là. Il traversât rapidement la salle, scrutant de tous les côtés, lorsqu’il la vit enfin. Il se dirigeât vers elle à grand pas, la saluant d’un sourire, ainsi qu’a son invité.

Mlle Mainella. Mr Roctsone. Ravir de vous voir ici.

Il se penchât vers Less, baissant la voix pour ne pas affoler l’assistance avec une éventuelle annulation.

Mlle j’ai un service à vous demander. Il lui tendit la lettre, et la regardât d’un air implorant. Pouvez vous faire ça pour nous, je ne peux pas lui faire ça, tout annuler maintenant c’est impossible.

Il levât un regard vers les invités qui attendaient un sourire aux lèvres, discutant joyeusement. Il aperçut Seth, il savait qu’il était venu accompagner Sally, mais n’avait fait aucune formalité. Mais son cœur s’arrêtât de battre. A côté de lui se tenait William. Que faisait-il la celui là ? Il serrât les poings, mais ne pu retenir ses mots.

C’est quoi ce bordel ?

Il allait la tuer. il avait accepté qu’elle vienne pour faire plaisir a Anne, mais il n’avait jamais été convenu qu’elle viendrait avec cet enfoiré. Elle allait l’entendre. Mais pour l’instant, il ne pouvait rien faire, et surtout pas se battre le jour de son mariage. Il reposât ses yeux sur Lareless, espérant une réponse positive de sa part.

Mlle Mainella. Mr Roctsone. Ravir de vous voir ici.


Ah M. Parker! Vous êtes superbe.

Sourire à faire fondre une banquise. Less se lève à moitié, le temp de faire la bise à Chad. En se penchant vers elle, il a une superbe vu du décolleté. Eho, ce n'est pas de la faute de personne, concours de circonstance oblige.

Mlle j’ai un service à vous demander.

Elle prends la lettre qu'il lui tend, ne comprends pas tout de suite. Elle lit attentivement et la lui remet

Pouvez vous faire ça pour nous, je ne peux pas lui faire ça, tout annuler maintenant c’est impossible.

Heu... Vite comme ca à la dernière minute, je n'ai pas de confrères de disponible. Désolée.

Manifestement, l'idée qu'elle peut marier du monde ne lui a même pas effleurée l'esprit.

- Mlle Mainella. Mr Roctsone. Ravir de vous voir ici.
- Ah M. Parker! Vous êtes superbe.
- Moi de même, Parker. Vous êtes... hum... rayonnant.

Il hoche la tête, souriant, mais pensant tout de même que Parker est beaucoup trop jeune pour se coincer comme ça. Il devrait attendre ses 40 ans... au moins. Quand Less a terminé sa bise (évidemment Kaitz n'a pas pu résisté à la tentation de loucher sur ses courbes), Kaitz tend la main à Parker, une franche poignée de main, même si le professeur de Magie Noire se désole pour le gamin. Si jeune...

- Mlle j’ai un service à vous demander. Pouvez vous faire ça pour nous, je ne peux pas lui faire ça, tout annuler maintenant c’est impossible.

Et Parker lui tend un papier qu'il lit par-dessus l'épaule de Less. Ça l'amuse un brin. Il rigole.

- Heu... Vite comme ca à la dernière minute, je n'ai pas de confrères de disponible. Désolée.

Kaitz cligne des yeux deux ou trois fois avant de comprendre que Less n'a rien compris.

- Euh...

Nan, c'est biazarre ça. Pour une fois, c'est lui qui comprend et pas elle. Son air surpris se change en un sourire en coin, savourant ce bref instant de supériorité masculine. Satisfait, il s'approche de l'oreille de Less et lui murmure la bonne réponse.

- Less, t'es auror. T'es assermenté... tu peux le faire toi, pas besoin de tes collègues. Il lui plaque un baiser sur la tempe et ajoute à l'adresse de Parker : Less sur une tribune, c'est quelque chose à voir, devant tant de gens.

Sourire provocateur, lueur moqueuse dans le regard.

Ah M. Parker! Vous êtes superbe.

Il acceuillit cette remarque avec un sourire, et se penchât pour lui faire la bise. Une rougeur lui montât au joues alors que son regard passait par le décolleté de son ancien professeur. il détournât immédiatement ces yeux, quelque peu gêné. Bah quoi c’est un homme après tout, comment résister a une si belle vue^^.

- Moi de même, Parker. Vous êtes... hum... rayonnant.

Chad serrât la main qu’il lui tendait, ne comprenant pas vraiment le Hum placé au milieu, et le regard désolé qu’il lui accordait. Il passât outre, et expliquât la situation à Less, lui tendant la lettre. Elle parcourut rapidement la lettre, tandis que Kaitz lisait par-dessus son épaule. Elle lui tendit la lettre à nouveau, mais elle ne semblait pas avoir saisit le message.

- Heu... Vite comme ca à la dernière minute, je n'ai pas de confrères de disponible. Désolée.

Il lui adressât un regard empli de surprise, et se tournât vers Kaitz qui semblait mieux avoir saisit.

- Euh...

Il se penchât alors vers elle, lui glissant les mots à l’oreille.

- Less, t'es auror. T'es assermenté... tu peux le faire toi, pas besoin de tes collègues. Tournant son regard vers Chad, il ajoutât, Less sur une tribune, c'est quelque chose à voir, devant tant de gens.

Chad lui adressât un sourire. Un zeste de provocation perçait dans sa voix, et Chad attendait une réponse concrète, pour savoir si tout tombait a l’eau, ou si elle acceptait de faire ça pour eux.

Less, t'es auror. T'es assermenté... tu peux le faire toi, pas besoin de tes collègues. Less sur une tribune, c'est quelque chose à voir, devant tant de gens.

Kaitz t'es qu'un sale con!

Répond elle à son compagnon du tact au tact. Puis revenant à Chad

Puisque vous y tenez, mais ne comptez pas sur un gros mariage romantique avec moi.

Kaitz renchérit silencieusement de facon à ce que le jeune marié puisse lire sur ses lèvres .

Un gros zéro en romantisme.

Un vrai gamin ce Kaitz.

Elle se lève, rajuste discrètement sa jupe et suis Chad avec un déhanchement du style rince-toi-l'oeil-mais-compte-pas-trop-là-dessus. Ce qui fait onduler le bas de sa courte robe de facon presque indécente.

Arrivée sur l'estrade elle prends le livre avec les paroles de cérémonies et commence à l'étudier très sérieusement.

Sur les sièges, les invités commencent à s'impatienter et à murmurer à propos d'une éventuelle fugue de la mariée

Anne - Tu as emmerner William... Ahah tu a emmener William... je rêve tu as emmener William ! Bon... donc tu as emmener William ! PARFAIT !!! Je te préviens au mointre mot de travers je l'égorge dit-elle avec un grand sourire.

Asphodèle sourit. Anne était vraiment superbe et même...superbement stressée.

LILY- Ne t'inquiéte pas je te promets que tout va bien se passer. Je sais qu'amener Will n'était la meilleur chose à faire pour te rassurer mais... J'habite chez lui et je me voyais mal lui dire bon ben je vais au mariage avec un autre...on s'appelle! ...et j'ai confiance en lui, je sais qu'il se tiendra à carreaux...tu as ma parole. Je ne laisserai personne gâcher le mariage de ma meilleure amie.

Asphodèle tenait Anne par les épaules et la regardait droit dans les yeux parce qu'elle savait que ça rassurerait son amie de sentir que quelqu'un veillerait à ce que tout ce passe bien. Elle la serra dans ses bras doucement (une petite amélioration sur Asphodèle que l'on devait certainement à Will) et lui donna un baiser sur le front comme elle l'aurait fait si elle avait eu une petite soeur.

Sally arriva. Superbe elle aussi. Elles aidèrent Anne a enfiler sa robe puis Matthew fit une entrée très remarquée avant de s'accaparer la mariée. Bon, Asphodèle regarda l'heure. Encore un petit quart d'heure avant le début de la cérémonie. Elle alla faire un petit tour, juste cinq minutes. Il ne faut pas croire: être demoiselle d'honneur c'est aussi stressant.

Quand Sally eut fini de discuter avec Will, Asphodèle se permit d'aller le rejoindre. Non ce n'est pas ce que vous croyez, il devait lui donner le bras jusqu'à l'autel vu qu'il était son cavalier. C'est tout.
Elle profita que la pièce où Anne s'était changée était vide pour lui parler un peu elle aussi. Elle cachait bien son jeu mais au fond elle était quand même stressée.

Elle le regarda un instant. Il avait vraiment de l'allure en costard et elle fit même l'effort de le lui dire. Puis elle l'embrassa longuement (sûrement pour la dernière fois de la journée) avant de disparaître. Elle voulait aussi voir comment allait Chad, s'il n'était pas trop stressé.

De la compassion? Non de la sympathie. Il s'apprétait à faire quelque chose qui faisait partie des actes héroïques pour Asphodèle (acte qu'elle même ne s'aventurerait jamais à perpétrer) et il aimait sincèrement Anne s'il faisait ça.

Elle le trouva en pleine discussion avec les professeurs Rockstone et Mainella. Il n'avait pas l'air très détendu. Il avait même l'air pire qu'Anne.

Elle attendit qu'ils finissent leur conversation, ne voulant pas se montrer intrusive puis, dès qu'il fut seul, se dirigea vers Chad.
LILY- Chad? ça va? Tu ne stresses pas trop?

Elle s'inquiétait réellement pour le jeune homme, si il avait besoin de destressait elle l'y aiderait et si il ne voulaitpas de son aide elle remuerait ciel et terre pour lui trouvait quelqu'un de plus approprié qu'elle.

LILY- Tout va bien se passer, Anne est prête, elle est un peu stressée elle aussi mais elle est prête, si tu savais...elle n'a plus que ton nom à la bouche. Sally s'occupe d'Alec, il dort pour le moment.

Oui ça faisait un peu énumération de votre envoyée spéciale en directe de ... mais il faut dire qu'Asphodèle et Chad n'avait jamais échangé de phrases cordiales alors...

LILY-Chad... écoutes je suis désolée que ça ne se soit pas bien passé entre nous mais... si jamais tu as besoin de quelque chose ...

Puisque vous y tenez, mais ne comptez pas sur un gros mariage romantique avec moi.

Un gros zéro en romantisme.

Chad laissât échapper un rire. Elle était d’accord, tout s’arrangeait. Tant pis pour le gros romantisme, le tout étant que le mariage ait lieu aujourd’hui. Il savait que Anne comprendrait, il la mettrait au courant le plus vite possible, car elle se demanderait certainement pourquoi c’était Less qui officiait, et non pas le prêtre qu’ils avaient rencontré.

Merci de tout cœur Lareless, vous me rendez un service énorme, je ne sais comment vous remercier.

Elle s’était déjà levée, en direction de l’estrade, laissant se balancer sa courte jupe au rythme de ses pas. Chad détournât une nouvelle fois son regard, une fois ça suffit, maintenant, il allait attendre Anne. Des murmures s’élevaient de toute part, et cela fit sourire Chad. Non elle ne fuguerait pas, lui le savait, seulement, une mariée se fait toujours désirer. Il s’apprêtait à s’approcher de l’autel lorsqu’une voix l’arrêtât.

LILY- Chad? Ça va? Tu ne stresses pas trop?

Chad se retournât un peu surpris de voir Asphodèle lui parlait. Il faut dire qu’il n’avait jamais discuté ensemble, et que le jeune homme n’avait accepté sa présence que par amour pour Anne. Avec un regard suspicieux, il lui répondit tout simplement :

Euh… Oui ca va.

LILY- Tout va bien se passer, Anne est prête, elle est un peu stressée elle aussi mais elle est prête, si tu savais...elle n'a plus que ton nom à la bouche. Sally s'occupe d'Alec, il dort pour le moment.

Nouveau regard étonné. Il ne comprenait pas vraiment cette attention qu’elle lui portait, mais appréciait tout de même qu’elle fasse un effort de courtoisie envers lui. Il la remerciât d’un sourire avant qu’elle ne poursuive.

LILY-Chad... écoutes je suis désolée que ça ne se soit pas bien passé entre nous mais... si jamais tu as besoin de quelque chose ...

Merci. J’apprécie ta démarche.

Il lui adressât un regard sincère, mais ses yeux se posèrent à nouveau sur William.

Tu peux faire un truc pour moi. Dit a Anne que tout est prêt, c’est quand elle veut. Si tu peux aussi lui expliquer que nous avons eu un problème avec le prêtre, mais qu’elle ne s’inquiète pas, j’ai trouvé une solution. C’est Lareless qui va nous marier. Ca la rassureras peut être.

Il marquât une courte pose avant de reprendre, fixant William d’un œil noir.

Ah oui, et si tu pouvais aussi me débarrasser de cette vermine qui te sert de cavalier ça m’aiderait. Mais je ne pense pas que tu le feras. Je tiens juste à te dire qu’au moindre geste, au moindre mot, il dégage.

Il lui lançât un regard qui voulait tout dire, elle le comprendrait. Ce n’était pas de la méchanceté, seulement elle savait qu’il détestait William. Elle avait ses raisons pour l’avoir amené, il ne lui en voudrait pas à condition qu’il reste sage.

CHAD PERCHE-Tu peux faire un truc pour moi. Dit a Anne que tout est prêt, c’est quand elle veut. Si tu peux aussi lui expliquer que nous avons eu un problème avec le prêtre, mais qu’elle ne s’inquiète pas, j’ai trouvé une solution. C’est Lareless qui va nous marier. Ca la rassureras peut être.

Asphodèle enregistra, opinant du chef pour montrer qu'elle transmettrait. Finalement elle s'était peut-être trompée sur le préfet de Gryffondor. Il ne lui faisait pas aussi froid accueil qu'elle l'aurait cru d'abord. Peut-être avait-il révisé son jugement à propos des Serpentards, ou qu'il ne regardait pas les gens en fonction de leur maison...

CHAD PERCHE-Ah oui, et si tu pouvais aussi me débarrasser de cette vermine qui te sert de cavalier ça m’aiderait. Mais je ne pense pas que tu le feras. Je tiens juste à te dire qu’au moindre geste, au moindre mot, il dégage.

Asphodèle tiqua. Pour peu elle l'aurait égorgé de parler de Will comme ça mais dans un second temps elle se rappella que Will n'était pas aussi class et gentil avec les autres qu'il pouvait l'être avec elle. Elle se calma.
C'est vrai que Will et Chad avaient eu de petits différents.

LILY- Chad je sais que tu vas avoir du mal à avaler ça mais Will n'est pas aussi con que tu le crois.Vous gagneriez à mieux vous connaître...Je pense. Il ne gâchera pas ton mariage en tout cas. Je sais que je peux pas te demander de me faire confiance mais fais confiance à Anne.

Sur ce, elle s'en alla prévenir Anne de tout ce que Chad voulait qu'elle sache, non sans un dernier mot gentil pour Chad (sûrement le dernier avant longtemps à moins que Chad ne vienne vers elle pour une fois dans sa vie).
Inutile de dire que la mariée stressa un peu mais la vert et argent trouva les mots justes, fermes mais juste.

Puis, elle jeta un regard à Will qui lui donna le bras après avoir saluer Seth que Sally avait justement rejoint. Elle leur sourit. Will et Seth étaient amis et Asphodèle aimait bien Seth même si elle ne le connaissait pas assez à son goût. ca faisait toujours plaisir de voir quelqu'un de sa maison, au moins ils étaient trois maintenant!
Donc Will donna galament le bras à Asphodèle pour l'accompagner à l'autel.
C'était très bizarre de faire ça pour Asphodèle. Rien que de prendre le bras d'un homme mais en plus avancer vers l'autel d'une église dans une robe splendide; Inutile de dire qu'elle se sentait mal et qu'elle avait envie de fuir. Mais si elle ne s'était pas rappellait que c'était le mariage de sa meilleure amie et non le siens elle nous aurait fait une crise d'angoisse.
Bien sûr elle n'en laissait rien paraître, et avancer très dignement vers l'autel.

Sally se trouvait dans la petite salle où Anne se préparait en compagnie d'Amanda. La rouge et or avait délégué la partie maquillage à la soeur de la mariée pour s'occuper du petit Alec. L'enfant, au début endormi, avait fini par s'éveiller et Sally était en total admiration devant lui. Lorsque Anne fut prête, Asphodèle pénétra dans la pièce et lui annonça la nouvelle au sujet du prêtre et de son empêchement de dernière minute. Silencieusement, Sally se leva et prit Alec dans ses bras. Eh oui ! Plus moyen de se séparer du bout-de-chou ! D'un signe de tête, Sally signifie à Anne qu'elle allait deposer Alec dans les bras de sa grand-mère et chercher Seth au passage. En effet, le mariage allait débuter et déjà les témoins et demoiselles d'honneur se pressaient derrière les grandes portes massives de la chapelle.

Sally se fraya un chemin jusqu'au banc où étaient assis les Rosenberg. Elle aperçut le professeur Mainella et la salua d'un signe de tête et d'un sourire avant de reporter son attention sur Madame Rosenberg et de lui laisser le petit Alec, à regret.
Dans la foule, elle finit par apercevoir Seth qui se tenait dans un coin. William avait dû le délaisser précédement pour accompagner Asphodèle. La rouge et or se dirigea vers lui, ravie. Elle ne l'avait pas revu depuis la fin des examens. Bon, il fallait bien avouer qu'en l'espace de quelques semaines, il n'avait pas vraiment changé.

"Seth ! Tu es très élégant ! Tu viens ? Le mariage va commencer !"

*Ce n'est qu'un ami, ce n'est qu'un ami...* songea Sally.

La jeune fille l'entraina à l'écart où se trouvaient déjà William et Lily, Loris, Amanda et Chad. Elle était survoltée. Enfin, la musique commença. Asphodèle s'avança le long de l'allée au bras de William, suivis par Seth et Sally.

Tandis qu'il parlait avec William, Seth vit alors arriver Asphodèle, la petite amie du futur septième année, et avec qui il avait déjà parlé une ou deux fois, notamment lors du phénomène étrange qui s'était produit en salle commune. Ils n'avaient d'ailleurs jamais eu de réponse à ce propos, mais ça ne s'était plus reproduit. Asphodèle le salua, il répondit avec un signe de tête et un demi-sourire, comme à son habitude. Will lui donna alors le bras et s'éloigna avec elle.

Seth se retrouva seul, mais pas pour longtemps, car Sally fit son apparition. Enfin. Il ne l'avait pas vue depuis quelques semaines, et son coeur fit un bon dans sa poitrine quand elle apparut dans sa magnifique robe bleu clair. Ce n'était pas parce qu'elle s'était éloignée de lui qu'il avait été si attirée par elle. Non, il ressentait un sentiment vraiment différent de ce qu'il pouvait ressentir pour les autres filles. Quelque chose d'innommable. Ou plutôt, si, ça avait un nom.

Sally - Seth ! Tu es très élégant ! Tu viens ? Le mariage va commencer !

Il la regarda de haut en bas et lui sourit doucement.

Lemon - Tu es superbe.

Elle l'entraina ensuite près des autres. Etait-elle mal à l'aise à l'idée de rester seule avec lui ? Enfin, il verrait plus tard. Pour le moment, il devait la conduire à l'autel, puisqu'elle était demoiselle d'honneur. Il lui tendit donc le bras et ils s'avancèrent à la suite de William et Asphodèle. Il était assez fier d'avoir Sally à son bras, il trouvait qu'elle surpassait toutes les autres filles, même la mariée. Pourtant, la Gryffondor n'avait pas l'assurance que pouvait avoir une Serpentard par exemple, mais son air candide était particulièrement craquant.

Il n'était pas enchanté à l'idée de devoir subir un long discours ennuyeux sur les bienfaits du mariage, mais il n'avait pas trop le choix. Se connaissant, il n'écouterait même pas de toutes façons, il penserait à autre chose, prenant son mal en patience. Vivement la fête qui suivrait cette cérémonie rébarbative. Enfin, sauf pour la danse. Il allait devoir danser, il le savait. Il s'était plus ou moins entrainé pour l'occasion, mais ne s'attendait pas à faire des prouesses. Pourvu que Sally s'en contente.