Appart' Davis

DESCRIPTION EN COURS DE CONSTRUCTION

Mikomi… Mikomi…Mikomi… Mikomi… Ce nom résonnait dans sa tête dès qu’il avait un moment de repos dans sa journée. Cela faisait maintenant 6 mois qu’il avait récupéré sa Mikomi. Son cœur, sa moitié, son amour. Depuis qu’il était avec elle, il recommençait à redevenir le bon vieux Silk de Poudlard. Celui qu’elle avait connu, celui qui faisait les 400 coups malgré lui avec Jesse, Merik et Jared. Putain, il recommençait à devenir quelqu’un d’autre que celui qui l’était pendant 8ans à peu près. Certes, il avait été l’un des meilleurs joueurs que le Quidditch professionnel avait, jusque là, rarement connu, mais on avait toujours dit qu’il était tout le temps refermé sur lui. Oui, il avait de temps en temps des relations avec des filles, mais surtout des fans inconsidérés parce qu’il était bon joueur et qu’il avait un certain charme. De plus, avec son compte en banque, il avait de quoi se payer deux ou trois îles dans le Pacifique. Oui, oui, les clubs se l’étaient arraché à sa sortie de Durmstrang. Même avec son problème de Daltonisme que l’on pouvait corriger avec des potions qui ne lui rendaient la vue en couleur que l’espace de trois ou quatre heures, il avait été la cible de grands clubs comme Prevden, Sofia, Budapest, Viennes, et même Bonn !!! Un truc de fou ! Il avait eut du mal à gérer tout ce stress accumulé, et c’est sa mère qui l’avait aidé dans cette démarche. Oui, elle était très bonne dans le domaine des conseils, enfin, comme toutes les mères quoi… Un œil détaché, le bonheur pour son fils, elle avait tout prix en compte pour au final, le faire rentrer à Prevden où il y resta par amour pour son club. Ce qui enrageait les autres clubs qui voulaient l’acheter pour leur propre équipe.

Mais ce bonheur serait de courte durée. Oui, le destin en avait décidé autrement. De toute façon, il avait décidé de faire chier Kaley depuis l’âge de ses 15ans. L’arrachant à son bonheur au moment où il était le mieux… Là, où il commençait à peine à tout remettre dans sa vie correctement. BLAM !!! Et cette déchirure, encore une fois, elle viendrait à cause de son père. Mais cette fois, pour des raisons compréhensibles et… Oui, le mot que l’on pourrait utiliser serait tragique. Pourtant, rien ne préparait Silk à cette nouvelle. Surtout tard dans la nuit… Le soleil devait se lever dans quelques heures, peut être deux… Nan. Cette nouvelle allait lui arriver au moment où il s’y attendait le moins, où son esprit, si apaisé, si bien, si tranquille, devrait se prendre ça dans la gueule.

Alors que la nuit avait été mouvementé en péripétie, où la chaleur de deux corps, dans un lit dans un appartement sur le Chemin de Traverse, s’était rencontrée pour diverses attirances physiques, psychologiques et sentimentales. Silk, Mikomi, Tous deux endormis, l’un collé sur l’autre, avec un sentiment de bien être et de couple parfait se dégageant de cette vision de deux êtres endormis. Et là, à ce moment là, alors que le réveil annonçait la quatrième heure de la nouvelle journée, un bruit semblable à un hibou qui tapait sur le carreau de la fenêtre se fit entendre. Aucun des deux ne bougèrent. Profondément endormi, ce n’est qu’au bout de 5 minutes de tapage intensif de la part du volatile nocturne que la jeune femme d’origine nippone commença à bouger en prononçant d’une voix pâteuse que l’on a lorsqu’on est tiré du sommeil.

Mikomi – Hum… Qu’est ce que c’est ?
Silk – Lève toi, c’est un hibou.
Mikomi, avec une voix qui en disait long sur ce qu’elle pensait de sa dernière phrase – Silk…
Silk, avec une pointe d’amusement – Oui ? Mikomi poussa un soupir. Kaley s’empressa de dire. Ok, j’y vais.

Il retira son pan de couverture qui le recouvrait pour se lever et s’approcher de la source du bruit, soit, vers la fenêtre. Un hibou grand duc picotait la fenêtre avec empressement. Lorsque Silk croisa son regard, on pouvait y lire de la colère de rester au froid. Mais Kaley ne l’avait pas remarqué. Ce hibou… C’était Hoc. Le hibou de la famille Davis. Avec un moment de stupéfaction qui se caractérisa par un moment d’arrêt où il ne fit rien, sinon, contempler le volatile, il posa sa main sur la poignet glacée de la fenêtre qui était la seule rempart entre le chaleur de la pièce où dormer les deux tourtereaux avec le froid intense de l’extérieur, c'est-à-dire, dans la rue. Il actionna la poignet, et à peine eut il entrouvert la fenêtre que le hibou s’y engouffra accompagné d’un brise d’air glacé. Des frissons parcoururent le corps pratiquement nu du bulgare. Ce dernier alla se poser près du poêle où il tendit sa patte gauche. Un parchemin nouait assez rapidement, semblait il, était accroché à la patte de l’oiseau nocturne. Silk s’approcha de ce dernier avec une certaine excitation de recevoir des nouvelles de sa famille restait en Bulgarie mais aussi, avec une grande appréhension. Pourquoi ?

Joignant ses deux mains au nœud qui celait la lettre à la patte de l’hibou prénommé Hoc, il défit le nœud avec une certaine difficulté. Une fois défait, il prit un certain temps avant de prendre la lettre qui était tombé au sol. Mikomi se tourna dans le lit. Il tourna la tête en sa direction. Visiblement, elle s’était rendormie. Quel sommeil… Il eut un petit sourire, qui fut suivi d’un bâillement avant qu’il ne se baisse pour saisir l’enveloppe parcheminée. Le cachet de cire rouge était durcit par le froid. Calant la lettre près du poêle, la cire se mit fondre sur le plancher. Kaley ouvrit l’enveloppe et un parchemin dans un état épouvantable était mis d’une façon assez… bordélique. Il prit la lettre et se posant sur le lit, au pied de Mikomi, il déplia le papier, faisant tombé l’enveloppe au sol. L’écriture… C’était celle de Moyan. Oui, on était obligé de la reconnaître. Celle de Kaley était à la limite de l’illisible, mais celle de Moyan… Et en bulgare… Silk se mit à le maudire avant de lire son contenu.

Kaley,

Ramène toi à la maison. Papa veut te voir. C’est important. Il est atteint d’une maladie incurable, qui de plus, foudroyante. On ne sait pas pour combien de temps encore il en a, mais les guérisseurs pensent qu’il en a pour une à deux semaines au grand maximum. Maman est dans un état épouvantable. J’ai l’impression qu’elle va suivre Papa si il passe l’arme à gauche. J’ai besoin de toi… J’arrive plus à gérer. Je voulais t’écrire plutôt, mais avec toute la paperasse qu’il faut remplir pour Papa… Maman n’y arrive pas. Elle ne quitte pas son chevet, et si je ne la forçais pas à aller manger quelque chose, elle ne se nourrirait même pas.
J’t’en supplie… Mon frère vient dès que tu peux…

Moyan.

Silk leva la tête. Contemplant le poêle, il était comme abasourdi. Que faire ? Quoi penser ? Il ne comprenait rien. Non, il avait du rêver. Le peu de lumière, c'est-à-dire, les rayons lunaires lui faisaient défauts. Il se leva et saisissant sa baguette sur la commode, il sortit de la chambre avec le plus grand silence pour aller dans le salon, où, d’un mouvement de baguette, suivi d’une incantation, les lumières s’allumèrent jusqu’à obtenir une douce lumière que l’on qualifierait de tamisé. Il ne prit pas son temps pour s’assoire pour lire quoique ce soit. Non, il déplia à nouveau la lettre, et il la relut. Cette fois, c’était sûr. Il ne s’était pas trompé. Il laissa tomber la lettre au sol. Plaquant ses deux mains au visage, Silk sentit une profonde nausée l’envahir. De quoi souffrait son père ? Une à deux semaines ? Foudroyante ? Epouvantable ? Suivre Papa ? Supplie… ? Putain. Tout lui pétait à nouveau à la figure. Encore une fois, il devait subir le déchirement de quitter Mikomi à cause de son père. Oui, encore de sa faute. Pourtant, cette fois, il ne lui en voulait pas. Contrairement à, il y a 8ans. Là, il était plus.
… Stupéfait. Encore une fois, il était le dernier au courant. Encore une fois, il était obligé de ce plier à on père. Encore une fois, il allait quitter Mikomi. Déchirement. Malheureusement, on ne peut pas parler de dilemme. Il était obligé d’y aller. Pour son frère, pour sa mère, et surtout pour son père. Si il était amené à mourir, il fallait qu’il le voit une dernière fois, au moins, pour lui dire adieu. A cette pensée, une seule et unique larme coula le long de la joue de Kaley. Ce dernier s’essuya la joue rapidement d’un geste de la main, puis, il se retourna et, laissant la lettre au sol, il se dirigea dans la salle de bain où il se lava.

Lorsqu’il sortit de la pièce, avec un pagne fait avec sa serviette autours de la taille, il alla directement dans sa chambre, profitant d’une faible lueur émanant de sa baguette magique pour pouvoir voir où il mettait les pieds, et ainsi, éviter de réveiller Mikomi. Prenant ses affaires, s’habillant, Silk, se retourna vers Mikomi, qui dormait à poing fermé. S’approchant de cette dernière, il déposa un baiser sur les lèvres de la nippone, avant de sortir et d’aller dans la salle à manger. Une fois là bas, trois tours sur lui-même, et un CLAP ! Retentissant se fit entendre. Peut être Mikomi se réveillerait ? Peut être pas ? Silk, lui, était partit pour la bulgarie.

Eva, si tu veux répondre, te gène pas. Sinon, laisse.

[Je ne peux pas ne pas répondre ]

Depuis qu'ils s'étaient retrouvés, Kaley et Miki pouvaient difficilement se passer l'un de l'autre. A tel point que depuis plusieurs jours, Kaley ayant donné un double des clés de son appartement à sa compagne, celle-ci venait parfois dormir chez lui. Peu de fois, car elle avait tout de même un enfant à charge et devait aider Yuki, qui vivait chez elle, à s'occuper du sien. Elle espérait secrètement que Kaley finisse par lui proposer de s'installer ensemble. Le problème, c'est qu'avec Naia, Yuki, James et Lilith, ça faisait beaucoup de monde sous leur responsabilité. Chez elle, elle avait son père pour l'aider. Mieux valait attendre que Yuki ait sa propre demeure et puisse s'occuper seule de son fils. Quand elle aurait terminé ses études à Poudlard, sans doute.

Malgré cela, la jeune femme nageait en plein bonheur. Silk était l'homme de sa vie, il en avait toujours été ainsi et ça ne changerait pas. Elle n'avait jamais été autant amoureuse. Après tant de problème, la vie avait enfin décidé d'être généreuse avec elle et de lui accorder un peu de sérénité, de stabilité et d'amour. Elle avait à présent tout pour elle. Elle était sans doute la femme la plus importante du monde sorcier Britannique, elle était épanouie professionnellement et affectivement. Son seul souci résidait dans l'absence de deux de ses meilleures amies, Kaori et Riku. Mais elle ne désespérait pas.

Cette nuit là, comme chaque nuit passée avec Kaley, avait été idyllique. Elle s'était endormie contre lui, épuisée mais radieuse, embrassant avec tendresse sa joue, son cou, sa bouche. Elle aurait voulu que ce moment dure une éternité.

Elle ne savait pas depuis combien de temps elle dormait lorsqu'un bruit les réveilla. Elle émergea doucement, ne comprenant pas d'où ça venait. Vraisemblablement, quelqu'un ou quelque chose frappait contre un carreau, et cela depuis quelques minutes. Il faisait encore sombre dehors. Pourquoi un tel vacarme en plein milieu de la nuit ? Elle dormait si bien... Encore à moitié endormie, elle se tourna vers son compagnon.

Miki – Hum… Qu’est ce que c’est ?

Silk – Lève toi, c’est un hibou.

"Lève-toi ?" Pourquoi donc ? Ce hibou pouvait être pour elle mais c'était son appartement, c'était donc à lui de se lever. Elle lui envoya un regard lourd de reproche.

Miki – Silk...

Silk – Oui ?

Il se moquait d'elle. Elle poussa un soupir et leva les yeux au ciel.

Silk – Ok, j’y vais.

Il se leva pour aller ouvrir la fenêtre. Elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il ouvrît la fenêtre, puis, encore sous le coup de la fatigue, se rendormit presque instantanément. Elle ne sut rien de ce qui s'était passé entre le moment où elle retomba dans un profond sommeil et celui où elle se réveilla brusquement. La dernière chose dont elle se rappela par la suite fut l'ouverture de la fenêtre par Kaley. Puis, le bruit de la porte qui claque.

Miki se réveilla en sursaut. Elle avait bien senti les lèvres de son compagnon sur les siennes, mais avait eu l'impression d'être encore dans son rêve. Le claquement de la porte ne l'avait pas réveillée non plus, pour les mêmes raisons. Elle ne sut pas ce qui l'avait réveillé. Sans doute un mauvais pressentiment soudain durant son sommeil. Elle se redressa en position assise, regarda le réveil. 6h. 6h ? Elle s'en souvenait bien, il était 4h quand le hibou était venu frapper à leur fenêtre. Mais elle n'était plus très sûre de ne pas avoir rêvé également le hibou. Elle avait à ce moment du mal à faire la différence entre rêve et réalité. Que s'était-il exactement passé ?

Elle était dans l'appartement de Kaley, ça, elle en était certaine. Mais où était ce dernier ? Peut-être dans la salle de bain. Elle l'appela, sans succès. Elle se leva en catastrophe, portant pour tout vêtement une simple nuisette de satin, et se précipita vers la salle de bain. Personne. Elle fouilla toutes les pièces, scandant le nom de son amant. Aucune réponse, aucun signe de vie. Elle revint dans la chambre. Et c'est alors qu'elle aperçut le mot. Un parchemin plié, posé sur une table près d'une fenêtre. La fenêtre sur laquelle frappait le hibou. Elle s'empara immédiatement du message et le lut. A la fin de sa lecture, elle le laissa tomber par terre, effarée. Silk était partie en Bulgarie au chevet de son père... Le mot disait que celui-ci en aurait pour une à deux semaines à vivre, mais elle connaissait assez Kaley pour savoir qu'il voudrait sans doute rester auprès de sa famille lorsque son père serait parti.

Elle se mit alors à pleurer, pleurer, pleurer... Elle sentait qu'elle ne le reverrait pas de sitôt. Et si cette fois, il ne revenait jamais ? De rage, elle renversa brusquement une chaise, puis s'appuya sur la table. C'était injuste, vraiment injuste. Pourquoi lui enlevait-on tous les gens qu'elle aimait ? Pourquoi dès qu'elle se sentait heureuse il fallait qu'on lui gâchât son bonheur ?

Désespoir.

Allongé sur son lit, où il espérait chaque jour un peu plus... Silk regardait le temps passait. Des livres en tous genres jonchaient le sol, accompagné de revue de sport et de la gazette du sorcier. Il ne faisait plus trop attention à son sol de chambre, et il n'allait que rarement dans les autres pièces. Oui, Silk aurait voulu faire comme si il s'en foutait de ce qu'il s'était passé, mais il n'était pas comme cela, pas programmer pour cela. L'amour qu'il avait pour elle... Il avait duré et c'était amplifié durant les 8 ans où il restait en Bulgarie après être partit à la fin de sa cinquième année. C'était plus fort que lui.

Bon, il ne fallait pas dire non plus qu'il n'avait plus de relation social, car il sortait quelques heures, trois tout au plus pour aller voir Florian Fortârome sur le chemin de traverse où il avait rencontré une femme dont la conversation était quelque chose qui avait fait beaucoup de bien à Silk, même si il ne pouvait s'empêcher de sombrer dans cette léthargie... Lâche, et nostalgique... Kaley se morfondait trop sur son sort, et c'est assez chiant. Pour lui comme pour moi. Tout ça à cause de Kaitz et Miki... Y a des coups de pieds au cul qui se perdent, moi je dis.

Alors que le silence était... Silencieux, Silk, allongé sur son lit, les yeux clos, sursauta violement lorsqu'il entendit quelqu'un toquait à la porte. Ce n'était pas la première fois depuis qu'il avait quitté Poudlard qu'il recevait de la visite, mais à chaque fois, il marchait limite rapidement, voir en courant pour voir qui se trouvait derrière la porte dans l'espoir d'y rencontrer Mikomi. De la voir, de la regarder, de la sentir, de la respirer, de la toucher, de la caresser... Il ne voulait même plus entendre ses excuses à tel point, il en était addict. C'est fou ça... Plus il prend dans la gueule, plus il est amoureux. Enfin, Miki saura désormais quoi faire lorsqu'elle sentirait Kaley se faire chier dans leur couple, ce qui n'arriverait sûrement pas... Mais bon... Sait on jamais...

Il arriva à la porte après s'être jeté un rapide coups d'oeil dans le miroir pour voir si il était présentable, et mis à part le faite qu'il soit en caleçon, il n'y avait rien de bien choquant si ce n'est qu'il avait maigri. Il posa la main sur la poignet, puis, il la tourna, et un cliquetis... Benjamin, abrège. On croirait lire Balzac... qui démontra que la porte s'ouvrait... Nan, mais il continue... Un mouvement de poignet, et la tirant, il ouvrit la porte pour voir....

MIKOMI??? Son coeur fit un bond dans sa poitrine, et bien qu'il n'aurait pas du faire ça pour montrer à Mikomi que finalement, elle était beaucoup plus attachée à lui que l'inverse, il ne put s'empecher de faire un sourire de joie, une lueur l'accompagnant dans ses yeux gris ce qui prouva le contraire. Elle posa sa main sur le torse du bulgare et ce dernier ne put s'empêcher de la regarder avant de se sentir pousser vers l'intérieur. Elle lui lança l'un de ses supers regards de la mort-qui-tue ce qui fit ni chaud ni froid au Bulgare qui la regardait plus comme un cadeau de noel qu'autre chose, et lorsqu'elle lui parla, Kaley vit le regard plein de colère que lui lançait Mikomi. Il ne put s'empecher de sourire. Ca l'affectait tout autant... C'était cool. Enfin, non, mais dans un certain sens...

- Tu croyais pouvoir te débarrasser de moi comme ça ? Tu te trompes ! Oui, je t'ai trompé. Mais c'était un mal pour un bien. Dis-toi que maintenant, la situation entre Kaitz est moi est très claire, et tu n'auras plus jamais rien à craindre de lui.

Interessante. Qu'est ce qu'il l'aimait la voir en colère... Elle était beaucoup plus attirante... Kaley ne l'avait jamais vu comme une femme qui s'appitoyait sur son sort... D'ailleurs, ça l'aurait bien fait suer. Il était bien content qu'elle soit comme elle l'était et pour rien au monde, il voudrait la changer. Acceptant plus autant ses de défauts que de qualités. Il ne fit rien, et ne dit rien.

- Mais revenons à toi. J'ai beau avoir des torts, je n'admets pas qu'on me parle de cette façon. Et surtout, je ne te laisserai pas te conduire en lâche. Non, je ne te perdrai pas une nouvelle fois ! Parce que je t'aime, du plus profond de mon âme, comme jamais je n'ai aimé personne ! Tu comprends ? Tu n'as pas le droit de me traiter ainsi ! Tu n'as pas le droit de m'abandonner !

Des larmes coulèrent sur les joues de la nippone. Et même là, elle était belle. C'était pas donné à toutes les femmes d'être belle lorsqu'elle pleurait. Silk avait des bons gouts, ca va. Et Miki était touchée par la grâce et la beauté. Il la tira vers lui assez rapidement, comme pour l'empêcher de lutter, et il la serra contre lui. Puis, lui faisant comprendre qu'il ne voulait pas en reparler, il dit.

- Tais toi, Mikomi. Je viens de te retrouver, je suis tranquille. Puis, il ajouta rapidement. Je sais tout ça... Tout ce que tu dis... J'ai beau essayé, mais je ne pouvais rien y faire... J'étais comme... Pris de folie. Je suis le dernier des cons et ça, tu as du le remarqué... Mais tu sais aussi, que je suis trop sensible pour pouvoir faire l'armoire à glace à comme tu fais à toujours tout encaisser sans broncher...

Il parlait avec une voix où l'on sentait deux sentiments biens distincts entre la tristesse et la joie. Il continua, tout en parlant bas. Et poussant du bouts des doigts, la porte de l'appartement avec un claquement sonore.

- Mikomi... Je te demande pas de me pardonner... Mais juste d'y fermer les yeux... Je sais que j't'ai profondément blessé, mais sur le coup, je voulais te montrer ce que je ressentais en te faisant mal... Ce n'était pas la meilleure des solutions, mais j'ai eu largement le temps de mettre mes pensées en ordre... Et si jamais... Si jamais...

Il recula légèrement la tête pour croiser son regard, avant de déposer ses lèvres sur celle de la nippone. Puis, toujours la regardant dans les yeux, apportant sa main à la joue de Mikomi, il essuya les larmes d'un mouvement du pouce.

Toujours sous le coup de la colère, elle ne s'attendait pas du tout à ce qui suivit. Il l'empoigna pour l'attirer contre lui, la serrant dans ses bras. Surprise, elle ne se débattit pas. Elle mit un temps assez long pour réagir, mais le sentant contre elle, elle n'eut pas le courage de se détacher de lui.

- Tais toi, Mikomi. Je viens de te retrouver, je suis tranquille. Je sais tout ça... Tout ce que tu dis... J'ai beau essayé, mais je ne pouvais rien y faire... J'étais comme... Pris de folie. Je suis le dernier des cons et ça, tu as du le remarqué... Mais tu sais aussi, que je suis trop sensible pour pouvoir faire l'armoire à glace à comme tu fais à toujours tout encaisser sans broncher...

"Je viens de te retrouver, je suis tranquille." Croyait-il vraiment que c'était aussi simple ? Non, elle n'encaissait pas tout sans broncher. Elle ne bronchait pas en apparence, mais elle était toujours touchée au fond d'elle. Du moins, quand ça méritait intérêt. Les piques de Lareless ou d'Artemis ne l'avaient par exemple jamais touchée. En revanche, de la part de Silk, ça avait été véritablement insupportable. Il ferma la porte. Elle aurait voulu se détourner de lui, lui crier encore dessus, ou s'enfuir, mais elle ne pouvait pas. Elle n'arrivait à détacher son regard de lui.

- Mikomi... Je te demande pas de me pardonner... Mais juste d'y fermer les yeux... Je sais que j't'ai profondément blessé, mais sur le coup, je voulais te montrer ce que je ressentais en te faisant mal... Ce n'était pas la meilleure des solutions, mais j'ai eu largement le temps de mettre mes pensées en ordre... Et si jamais... Si jamais...

Sans qu'elle n'ait eu le temps de placer un mot - elle était de toutes façons trop ébahie pour ça - il l'embrassa doucement, essuyant ses larmes. Ce baiser fit l'effet d'une décharge électrique à la jeune femme. Et il l'apaisa d'un coup. Pourtant, c'était trop facile... Il s'en tirait à trop bon compte par rapport à ce qu'il lui avait dit. Sa raison lui ordonnait de le repousser. Mais son coeur et son corps ne pouvaient pas s'y résoudre. Elle fondait comme neige au soleil devant lui. Le perdre à nouveau serait beaucoup trop dur. Elle aurait voulu rester toute sa vie ainsi, dans ses bras. Ces bras si doux, si rassurants... Aucun des bonheurs de ce monde n'était comparable à celui d'être serrée dans les bras de Silk.

Elle plongea son regard encore humide dans celui du jeune homme. Il était à la fois empli de reproches et d'amour. Tant de mots se bousculaient dans sa tête, et elle n'arrivait pas à en prononcer un seul. "Je t'aime" en faisait partie. "Je te déteste" aussi. Finalement, son regard se fit interrogateur, presque suppliant. Une question restait en suspens.

Miki - Si jamais quoi ?

[HJ : désolée, tu vas sans doute pas pouvoir faire long avec ça, mais je ne voulais rien ajouter d'autre, alors pas grave si tu fais court hein ^^ T'façons j'ai fait super court par rapport à toi ]

-

- Si jamais quoi ?

1er signe de vieillesse chez la demoiselle. Vite Silk, Lâche là. Si a 24 ans, elle ne comprend pas, imagine à 50. Nan, je rigole. Kaley eut un léger sourire mutin. Cette dernière semblait vraiment ne pas comprendre. Kaley pourtant, avait tout fait pour. Ou alors, ses indices n'étaient pas bon. Fallait il qu'il soit... Plus convaincant? Son corps en aurait été content. Enfin, bref... Il la fit entrer dans le living room, mais il ne lui dit pas de s'assoir, restant près d'elle, il savourait. Cela faisait vraiment du bien, et mentalement et pour son égo. Elle était revenue... Elle épprouvait donc de gros sentiments pour lui. Flatteur pour l'égo, hein? Enfin, bon, même si Kaley l'avait remarqué, il s'en fichait éperdument. Quel chance que ce ne soit pas Dakota ou Heinrish...

- Si jamais...

Si jamais, tu veux une clope, je peux t'en proposer une, je fume. Tada. Quel con c'lui là. Même de bon matin, il est incorrigible. Non, sérieusement.

- Si jamais, tu veux de moi à nouveau dans ta vie... Tu croyais que c'était quoi, ma belle....

Kaley voulait lui montrer qu'il voulait oublier pour les deux. C'était aussi simple que ça. Mais si elle voulait une discussion. Qu'elle s'assoit, car elle sera longue. Enfin, bref. Il la fit s'assoier, en la poussant gentiment du le canapé, et Silk s'en alla l'espace de trente secondes pour aller chercher quelque chose à manger. Il avait faim. Il revint l'espace de quelques instants, avec des brioches, et s'asseyant et il lui demana.

- Tu veux boire quelque chose? Puis, il enchaîna. J'ai réagi connement. Mais mets toi à ma position, aussi. Comment voulais tu que je réagisse? Que je vous donne ma bénédiction et vous souhaites plein d'enfants? Euh... C'est vraiment pas mon genre... Tu sais très bien que je ne comprends pas le fait que ta copine puisse aller voir un collègue et pour ensuite, leur souhaité du bonheur, en sachant qu'il était là le premier...

Il parlait comme si ce n'était pas d'eux. Plus facile pour lui. Néanmoins, Miki était obligée de comprendre. Il n'était pas architecte, ni artiste, mais ancien joueur. C'allait être dur pour le dessin.

_ dsl, pas le temps de mettre les couleurs. Ton RP est niquel. Moi de la merde! Bonne journée!

- Je le sais très bien. Je sais très bien que j'étais à blâmer. Mais la façon dont tu m'as parlé... enfin...
- Bon, bah, si tu le sais, c'est l'essentielle. Que tu sois venu... C'est bien que tu reconnaisses tes erreurs, non? Puis... Silk croisa son regard avec celui de Mikomi, et tout l'amour qu'il vivait, qu'il ressentait pour la nippone, y apparut. Аз те обичам.

Ce fut direct. Certes, en Bulgares, mais Kaley voulait lui faire comprendre, par ce signe, que peu importe où il était, il l'aimait, l'aimerait jusqu'à la fin de ses jours. Tellement de souffrance, de bonheur partagé... Silk en voulait toujours plus, et ce, avec Mikomi. Avoir commencé le bout de vie ensemble... Autant le continuer. Kaley baissa les yeux, puis, il eut un sourire enfantin.

Il se leva de son fauteuil pour s'assoier près de Mikomi, l'enlaçant de ses bras lorsque cette dernière commençait à pleurer. Quelque part, et il le savait, il lui avait fait du mal. Beaucoup de mal, mais au moins, il avait vu une chose, c'était la dureté de leur amour malgré cela. Silk la serrait fort contre lui... Il ne voulait plus la lâcher de peur qu'elle reparte et qu'elle ne revienne jamais.

- Jamais plus je ne te trahirai. Et promets-moi que jamais plus tu ne me traiteras de la sorte. Plus jamais. Plus jamais ça. Je ne m'en remettrai pas.
- Tu n'as pas à t'en faire... J'en ai souffert tout autant que toi... Allez, change moi ce regard... Ca te va pas du tout... J'préfère quand tu me regardes un peu comme ça...

Il lui lança un regard mutin. Principal envie: lui changer les idées, oublier ce qu'ils s'étaient passés, du moins, refaire un plein de bons souvenirs pour éviter de conserver celui là trop longtemps. Kaley et Mikomi avaient largement le droit d'être heureux à présent, nan? Il la serra à nouveau dans ses bras, déposant un baiser dans le cou de la nippone, avant d'attraper une brioche au buerre.

- Par contre... Je... Tu as trouvé quelqu'un d'autre pour le poste de Professeur de Vol?

Il mordit dans sa brioche, tout en se levant pour s'appuyer l'épaule contre le mur proche de la fenêtre. Jetant un regard dans la rue, puis sur Mikomi, il se sentait bien... C'était bon de la revoir...

- Mais je n’ai pas l’intention de te laisser quitter ton poste ! Je veux que tu restes à Poudlard, je veux te garder près de moi, et d’ailleurs tu es un excellent professeur de Vol, je n’ai pas du tout envie d’en changer.

Bon dieu, ça le rassurait. Mais d'un autre côté, c'était pas une trop bonne nouvelle. Kaley s'était fait de trop bonne idée sur l'enseignement, mais c'était vraiment pas plaisant du tout. Entre les filles qui ne venaient en Sport rien que pour voir les beaux garçons et criaient quand elles se cassaient un ongle ou les garçons qui croyaient mieux savoir que lui, alors que, sans vouloir être narcissique, il était quand même un star dans ce domaine, et cela ne voulait pas rien dire. Ca le gonflait littéralement. Il le lui dit, après qu'elle eut fini. Autant tout se dire.

- Ecoute, si on doit repartir tous les deux, j’aimerais que tout soit comme avant. C’est peut-être facile à dire, mais c’est mon vœu le plus cher. J’ai fait une erreur, j’ai failli tout détruire, mais on s’en est sorti et je pense qu’on ne peut pas se permettre de modifier des données. Reste auprès de moi, à Poudlard.

Kaley regardait Mikomi, tout en serrant la main qu'elle avait posé sur la sienne pour la lui serrer. Vous avez compris?

- Tu sais, Mikomi. Le métier d'enseignant de vol me plaisait... Au début. Là, c'est vraiment pathétique de devoir enseigné à une groupe de filles totalement gaga dès qu'elles voyent un beau garçon, ou de dispenser des cours à des garçons qui pensent mieux savoir que toi, les bases du quidditch. Une idée lui vient en tête. T'as pas une place qui libère dans une autre matière? J'ai l'été pour me spécialiser...

Avait elle compris qu'il comptait tout de même rester? Et que si il n'y avait pas d'autres matières, il enseignerait toujours le vol?

A ne pas déplacer,je compte y répondre. préfère le dire sinon,je le prendrais comme pour Kahei.

- Oui...

Ce n'était pas réellement son style ce genre de regard. Il n'en était pas amateur et il détestait complètement lorsque Mikomi le faisait. Il se sentait mal rien que de le faite de savoir qu'elle le faisait parce que c'était lui et qu'elle rangeait sa fierté. Seulement, Silk n'était pas tombé amoureux d'une de ce genre de femmes qui ont un caractère qui s'éffrite dès qu'on leur lance un regard ou une remarque une peut trop durement. Non, Mikomi valait mieux que ça.

- Je te donne le poste de prof de DCFM mon coeur. J'espère simplement que tu ne comptes pas quitter Poudlard à la fin de l'année, parce que je ne te laisserai pas faire.

Silk eut un sourire. Il arrangea une mèche de la nippone derrière l'oreille de cette dernière, un petit air de j'aienviedefairechiermonmonde sur son visage. Le bulgare reprit tout doucement, en tapotant le bout du nez de la maraudeuse.

- Non, finalement, tu te le gardes ton cours de DCFM. J'vais rester en Vol. Histoire que je sache toujours manier du balai pour les cours tardifs.

Il lui fit un clin d'oeil, avant de lui déposer un baiser sur les lèvres, un sourire aux lèvres. Bon, il l'avait fait suffisament souffrir, il n'allait pas non plus lui casser les couilles en plus de cela, nan ? Le bulgare n'est pas rancunier. Pas avec les gens qu'il aime. Ou du moins, pas trop longtemps, vu qu'il a quand même fait du mal à cette dernière en agissant de la sorte. Quel con... Décidément, tel perso tel joueur ! Même si ce n'est pas le même amour, et les mêmes sentiments, la vengeance n'apporte rien de bon. Silk sait prendre du recul. Pas le joueur, ou du moins, difficilement. Avec le temps, ça ira !

- Maintenant, il n'y aura plus de malentendu. Tu es à moi et rien qu'à moi.
- Mais j'y compte bien...

Un nouveau sourire, il l'embrassa, cette fois. Plus qu'un simple baiser. Un regard légèrement brillant, toujours un peu plus chaleureux que d'habitude, le bulgare la dévisageait avec sa douce vision en noir et blanc. Il aurait donné tout ce qu'il avait pour la voir ne serait ce qu'un jour, en couleur. Comme les autres. Un traitement existerait il, un jour ? Silk, pour toute réponse à sa question muette, l'embrassa à nouveau, pour la prendre ensuite dans ses bras, avec amour et protection.


HJ : Putain de retard ! Désolé !

[HJ : merci d'avoir répondu le ptit message du joueur dans le RP m'a fait plaisir ^^]

Silk - Non, finalement, tu te le gardes ton cours de DCFM. J'vais rester en Vol. Histoire que je sache toujours manier du balai pour les cours tardifs.

La jeune femme écarquilla fugacement les yeux, ne s'attendant vraiment pas à ça. C'était si facile ? Il changeait d'avis d'un coup comme ça ? Enfin, elle préféra ne rien dire, ça lui convenait tout à fait. Le vol, c'était de toutes façons ce qui lui allait le mieux. Elle ne l'imaginait pas ailleurs. Il était trop... Nonchalant ? Détaché ? Irresponsable ? Elle ne trouvait pas le mot exact. Il était juste Silk. Et elle aimait tout chez lui. Son étonnement s'évanouit rapidement.

Miki - Maintenant, il n'y aura plus de malentendu. Tu es à moi et rien qu'à moi.
Silk - Mais j'y compte bien...

Il l'embrassa, deux fois, deux baisers qui achevèrent de la rassurer définitivement. Tout était enfin fini, tout était redevenu comme avant. Elle s'abandonna ensuite dans ses bras et posa sa tête sur le torse du jeune homme, soulagée. Elle ne voulait plus bouger. Elle avait envie de rester des heures ainsi, tant elle était bien, physiquement et mentalement.

Miki - Je devrais partir mais... J'ai juste besoin de rester dans tes bras quelques temps. Est-ce que je peux rester ? Je crois qu'il est trop tard pour que je rentre à présent... Et Naia est avec mon père...

L'heure tardive était plutôt un prétexte, en fait elle ne se sentait pas de l'abandonner, c'était comme si... elle risquait de le perdre à nouveau. Après toutes ses péripéties, elle n'avait plus envie de se séparer de lui ne serait-ce que quelques minutes. Pourtant, elle devait lui faire confiance, mais son sentiment d'insécurité reprenait le dessus si elle s'imaginait loin de lui. Elle se pelotonna contre lui, serrant les pans de ses vêtements entre ses doigts fins.

[HJ : si tu veux on clos le RP là, ou tu le clos, enfin comme tu veux ^^ vu que ça date xD]

Bon, je le clos. Mais j'ai vraiment plus d'idée pour le continuer. A la rigueur, si tu pouvais en commencer un autre dans le bureau de Mikomi, que je vienne t'y répondre.




Bon, bah, je sais vraiment pas quoi dire. La suite logique serait que, bon, ils fêtent ça dignement ! Une bien belle leçon de vol, mais j'ai pas du tout l'inspi pour l'écrire, j'viens d'apprendre un truc qui vient d'arriver à ma mère, et je suis pas tellement dans l'état d'écrire des RPs joyeux et sensuels. Désolé !

T'inquiète pas, y'a pas de problème !

J'espère que tout va bien...



(je supprimerai ce message après si tu veux ^^' )