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 Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]

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Scott Ia
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MessageSujet: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyMer 1 Aoû 2007 - 3:07

Par un moi de février, un samedi après-midi. Le temps était couvert, les températures négatives et les jardins enneigés. Pas à dire, l’Hiver avait pris plein pouvoir sur Poudlard. La froideur de cette saison avait conduit les élèves à rester calfeutrer dans leur salle commune respective, ou dans chaque endroit détenant une cheminée. Les entraînements de Quidditch avaient été annulés, car ce n’était pas le tout de décoller mais au bout d’un moment il fallait pouvoir atterrir et sur un sol gelé comme cela, l’Infirmière aurait pu ouvrir une cellule de crise. L’Hiver poussa donc à la stigmatisation des élèves en deux. Les plus frileux, ceux-ci étudiaient donc soit dans la bibliothèque soit dans leur salle commune. Les moins frileux, qui faisaient des batailles de boules de neige dans les jardins ou se promenaient dans les allées que le concierge s’efforçait de garder imperméables à la neige à l’aide de divers procédés magiques.

Mais à cette stigmatisation des élèves en deux, comme à toutes les stigmatisations d’ailleurs, se révélèrent des exceptions. Ceux qui avaient décidé de faire une bataille de boules de neige à l’intérieur, et ceux-ci regrettèrent très vite leurs petits plaisirs à la vue du concierge, et ceux qui avaient décidé de travailler, mais à l’extérieur. Scott faisait partit de cette catégorie là, enfin si on pouvait appeler cela une catégorie car il ne devait, sans aucun doute, être le seul à la représenter. Il était 17h quand Scott descendit de la bibliothèque en direction du Parc. Il ne supportait plus la foule amassée entre les rayons de livre. Un besoin d’espace le harcela et il descendit donc avec deux livres sous le bras. Une fois dehors, un grand bol d’air glacial infiltra ses poumons. Au début cela faisait presque mal mais cela lui rappelait les terres de son Ecosse natale et des Highlands.

Scott rabaissa la cagoule de son sweat noir sur sa tête pour se protéger du froid et mit ses mains dans les poches de son jean. Il descendit les escaliers de pierres de l’entrée du château et se retrouva sur l’allée principale des jardins. Il marcha un moment le long de cette allée. Un groupe d’élèves de quatrième année, en pleine bataille de boules de neiges, stoppa toute activité à son passage. Ils fixèrent Scott et celui-ci put entendre les mots ‘étrange’, ‘Eye-Catcher’ et ‘bizarre’. Un seul regard de la part de Scott tout en marchant, plongea le groupe dans un malaise certain. Ha ce regard, aussi vert que l’émeraude la plus pure, aussi vert que la lumière dévastatrice du sortilège de la mort. Scott était assujetti à de nombreuses rumeurs mais après plus de six années il avait sut instaurer le respect à son égard, même si ce respect avait pour prix la solitude et le très peu de relation sociale. Il n’avait pas le choix, il devait protéger son secret, même s’il savait que les rumeurs n’avaient de cesse de grandir.

Scott finit par quitter les allées dépourvues de neige et marcha sur la pelouse, elle complètement enneigée. Ses pas craquaient sous l’épaisse couche de neige alors qu’il se rapprochait du Lac Noir. Le Lac était gelé, enfin pas assez pour en faire une patinoire mais l’eau n’ondulait plus. Cependant une épaisse brume s’échappait de l’eau du fait de l’écart de température. Par conséquent les alentours du Lac étaient envahit par une brume assez épaisse par endroit. Il fallait bien faire attention où on mettait les pieds. Scott trouva ce qu’il cherchait, un banc de pierre au bord du Lac. Il sortit sa baguette et d’un mouvement du poignet fit fondre la neige qui s’y trouvait. Enfin il s’y assit, tout était calme. Il était face au Lac mais ne le voyait pas dans son intégralité du fait de la brume. Il posa le livre intitulé ‘Cent et une raisons de devenir Auror’ et pris l’autre entre ces mains. Il était intitulé ‘L’évolution de la magie à travers les âges : La Magie oubliée.’.

Il finit par pointé sa baguette devant lui et après avoir murmuré une formule, une flamme bleue apparue à un mètre devant lui. Elle semblait flotter à dix centimètres au-dessus du sol et dansait élégamment. Elle émit une importante source de chaleur qui fit fondre la neige dans un périmètre de un mètre et réchauffa Scott. Ce-dernier entreprit donc la lecture de ce livre, loin de tout, ce dont il avait besoin.
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyJeu 2 Aoû 2007 - 12:06



Pssst. Un sifflement perdu, un geste discret, des bruits de pas, des rires étouffés. Un jeune Gryffondor vêtu de noir traversa en vitesse le hall d'entrée de Poudlard afin de rejoindre un compaire, caché derrière une statue représentant une sorcière roudouillette au nez crochu, la statue d'Elma Mordulbec, une sorcière renommée pour sa grande implication dans la fabrication de potions médicinales. Les deux garçons se regardèrent. L'un d'eux plaqua sa main sur sa bouche afin de ne pas éclater de rire. L'autre lui assena un coup de coude dans les côtes afin de le calmé. Mais lui même ne pouvait se départire du sourire idiot suspendu à ses lèvres. Un troisième garçon était caché plus loin. On aurait qu'ils montaient la porte. Leur âge ? Treize ans, peut être quatorze mais guère plus. On était un samedi après midi, début d'après-midi. Mais ce n'était pas un jour comme les autres : il s'agissait de la seconde sortie encadrée des élèves de Poudlard pour Pré-au-Lard. Le hall d'entrée regorgeait d'étudiants surexcités. Certaines filles piaillaient en poussant des cris de joie suraigue, quelques garçons formaient un attroupement et discutaient avec animation des lieux qu'ils visiteraient. Cette ambiance était excellente. Il s'agissait de la situation idéale pour formenter un mauvais coup contre Eoghan Fowl, le concierge de Poudlard, et les trois garnements dissimulés derrière la statue n'avaient pas perdu une minute. Dès que leur attaque serait lancé, ils partiraient en quatrième vitesse, se faufiler à travers les rangées d'élèves. Personne ne leur prêtait attention, donc personne ne les dénoncerait ! Parfait. Le plan était tout simplement génial. Enfin selon eux...Parce qu'il arrivait souvent des évènements indépendants de leur volonté.
L'élève qui montait la garde entendit des bruits de pas résonner sur le sol. Il jeta un coup d'oeil à ses camarades et secoua la tête négativement, ce n'était pas la bonne personne. En effet, la silhouette qui déboucha au bout du couloir était celle d'un professeur. Il dirigeait la sortie à Pré-au-Lard et devait se charger d'accompagner les étudiants jusqu'au village. Lorsqu'il apparut, il dût user de touts son autorité pour obtenir le silence afin de délivrer ses consignes : rester en rangs deux par deux, retour à 18h, interdiction de faire ceci ou cela, etc etc. Les élèves derrière la statue froncèrent les sourcils. Que faisait Fowl ? D'habitude, c'était le concierge qui donnait des consignes aux élèves sur ce qu'ils ne voulaient pas voir dans le château...Bah, peu importe... Croisons juste les doigts pour qu'il vienne et vite car déjà, le professeur ouvrait les deux grandes portes de l'entrée pour permettre aux élèves de s'engager à travers le parc.
Mince. De nouveaux bruits de pas précipités résonnèrent. Le troisième élève était excité mais aussi nerveux. Il jetait des coups d'oeil aux groupes d'étudiants qui quittaient le hall d'entrée, il ne voulait surtout pas manquer la sortie. Alors sans vérifier s'il s'agissait réellement d'Eoghan Fowl, il adressa un signe de tête affirmatif à ses camarades et les rejoignit.
Trois....Deux...Un... * Baf *


Mince. Elle était en retard. Sally se trouvait encore dans son dortoir au moment où le professeur arriva dans le hall d'entrée. Elle avait mis sa chambre sans dessus dessous mais impossible de mettre la main sur sa baguette magique. Bon, ce n'était pas pour le peu qu'elle lui servait... Mais tout de même ! C'était rassurant pour la jeune fille de savoir qu'elle avait sa baguette magique sur elle, accrochée à sa ceinture. Mais là rien. Elle n'était ni dans sa commode, ni dans la poche de sa cape, ni dans son sac en cuir. Elle avait même été vérifier si elle ne se trouvait pas dans la douche. Impossible ! Gwendolyn l'en aurait sûrement averti. Tant pis, aujourd'hui elle ferait sans. Elle attrapa son épaisse cape noir et s'en couvrit. L'étole enveloppa la jeune fille telle une seconde peau, cachant l'étrange robe qu'elle portait. Une robe rouge autour de laquelle un lion courait. Un cadeau de sa mère, confectionné spécialement pour elle. Sa bourse ? Où était sa bourse maintenant ? Ah oui, dans sa poche. Elle y glissa une main et sentit la masse informe de la petite saccoche de cuir. Atticus ? Sur son oreiller. Elle ramassa son gros rat et le glissa dans son autre poche. Ce fut tout juste si le flegmatique animal ouvrit une paupière pour savoir ce qu'il lui arrivait. Elle avait tout, elle n'avait rien oublié hormis sa baguette. En quittant son dortoir, elle manqua de se prendre les pieds dans sa cape et de se cogner la tête contre la poignée de la porte. Elle se rattrapa de justesse. Elle avait oublié que sa cape était trop longue et qu'elle devait en tenir les bords pour marcher.
Elle quitta la salle commune, passa devant le portrait de la Grosse Dame qui lui souhaita un bon après midi, dévala les escaliers et parvint enfin dans le couloir qui menait au hall d'entrée.


"Enfin...."

* Baf * Une odeur nauséabonde s'éleva dans les airs. Sally ferma les yeux et plissa le nez avec répulsion. Autour d'elle, elle entendit des éclats de rire. la voix d'un professeur essayant d'imposer le silence, des bruits de pas précipités. Puis elle sentit quelque chose de froid et de mou couler le long de ses épaules, le long de sa robe. Elle ne comprit pas toutt de suite. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit autour d'elle les visages tour à tour hilares ou génés de ses camarades. Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'elle avait fait ? Mais surtout cette odeur, quelle horreur ! On aurait dit...Oui, c'était cela, on aurait de la bouse de vache. Mais comment ? Et puis ce bruit qui avait précédé les rire comme si plusieurs ballons de baudruche avaient explosé. Elle baissa les yeux sur sa sa cape, sur sa robe, sur elle, sourde aux éclats de rire. Oh non... Des bombabouses ?!
Sally rougit jusqu'à la racine des cheveux. Elle se mordit la lèvre infèrieure. Les bruits et les rires de ses camarades ne cessaient pas. Ils la regardaient, la montraient du doigt. Elle les entendait : "bombabouses", "idiote", "la honte si j'étais à sa place...",... Elle se sentait mal. Tout le monde la regardait, elle qui détestait ne pas passer inaperçu. Elle avait chaud, très chaud. Ses cheveux étaient moites.


"Ah... Quelle horreur...Sérieux Flemings... Reste loin de nous tous !"

Elle jeta des regards perdus à droite puis à gauche. Elle ne voyait pas de visages familiers. Ceux qu'elle connaissait de vue ou de nom et ceux de sa maison, évitaient soigneusement de la regarder, détournant le regard. Railleries, moqueries... Le professeur s'adressa à elle. Il était resté à une distance respectable.

"Miss Flemings... Peut être devriez-vous aller vous changer et remettre cette excursion à une prochaine fois. Allez, allons-y ! Cessez de rire comme des idiots et avancez !"

Les élèves suivirent les instructions et quittèrent petit à petit le hall. Sally resta là sans bouger. Les rires la hantaient encore. Cing minutes plus tard, elle était encore là à constater les dégâts. Des bruits de pas résonnèrent et des voix fluette s'élevèrent.

"Ah !! C'est quoi cette odeur ?? C'est infecte ??"

"Beurk..C'est dégueu !"


Sally sortit de son état de stupéfaction. Mince, des gens arrivaient. Elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça. Elle ne voulait pas non plus traverser les couloirs et retourner dans sa salle commune. Tout le monde la regarderait. Elle ne le supporterait pas. Alors, elle s'éclipsa avant que les voix ne se rapproche et quitta le château, lui préférant son enceinte.
Hagarde, elle avançait sans vraiment savoir où elle se rendait. Ses pas s'enfonçait dans la neige émettant un faible crissement. Ses mains étaient crispées sur sa cape ne la lachant pas. Si elle avait eu sa baguette. Et cette odeur ! Beurk... Ignoble.
Au bout de quelques instants, elle posa malencontreusement le pieds sur la glace. Elle venait sans s'en rendre compte d'arriver au bord du lac. La glace craqua sous son pieds qui atterit dans l'eau. Instinctivement, elle fit un bond en arrière. L'eau était gelée.


"Non !" s'écria-t-elle lamentablement.

Etait-ce possible de toujours se retrouver ainsi au mauvais endroit au mauvais moment et d'être en plus maladroite et tête en l'air ? Etait-elle maudite ?
Sally jeta un regard à son pieds trempés et poussa un soupir. L'odeur des bombabouses mettraient plusieurs jours au moins avant de la quitter. Espérons qu'elle ne reste pas incruster dans ses cheveux blonds. Alors Sally eut un mouvement dont elle ne se serait jamais crû capable. Après tout, il n'y avait personne autour du lac. Elle était seule. Un cri jaillit de sa poitrine et résonna autour du lac. Cela lui apporta-t-il un quelconque soulagement ? Pas vraiment. Elle avait crû que crier l'aurait soulagé mais non. Epuisée, elle se laissa tomber en arrière dans la neige. Son corps y laissa l'emprunte d'un ange. La fraîcheur de la neige lui fit du bien. Elle mourrait de chaud et ses joues étaient encore extrêmement rouge. Elle poussa encore un petit soupir, ferma les yeux, inspira et expira, puis les rouvrit.
Soudain elle sursauta et se redressa. Elle venait d'entendre un bruit tout proche ressemblant à un livre qui se fermerait sèchement. Elle regarda autour d'elle et se mordit les lèvres. Assis sur un banc à seulement quelques pas d'elle, se trouvait un jeune homme au regard vert incroyable. Quelle idiote ! Elle était tellement préoccupée qu'en passant elle ne l'avait même pas vu. Elle qui ne voulait pas se montrer, c'était réussi ! Prestement, elle se releva, epousseta la neige sur ses épaules et ses vêtements. Elle devait être dans un état épouvantable, pathétique et pitoyable.


"Désolée..." murmura-t-elle à l'adresse du jeune homme.

Elle ne savait pas pourquoi elle s'excusait. Sally fit volte-face afin de remonter vers le château.
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Scott Ia
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyJeu 2 Aoû 2007 - 14:59

Scott feuilletait son livre intitulé ‘L’évolution de la Magie à travers les Ages : La Magie oubliée.’. Cela relatait les diverses branches de magies, leurs origines mais aussi leurs déclins et parfois leurs pertes. Un livre qui ne venait pas de la bibliothèque de Poudlard mais qu’un Professeur avait donné à Scott alors qu’il était en Deuxième année. Il se rappelait bien de son Professeur de Défense Contres les Forces du Mal, le retenant à la fin du cours et lui donnant ce livre sans exprimer de raisons particulières. Un vieil homme étrange, qui n’enseignait plus depuis que la Direction de Poudlard avait changé. Mais ce vieil homme n’avait pas pour autant prit sa retraite, non loin de là puisqu’il était Membre imminent du Magenmagot et Manitou Suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorcier. C’était le seul Professeur de Poudlard qui avait su captiver Scott par le mystère qui l’entourait. Il paierait cher pour pouvoir le revoir ne serait-ce que quelques instants.

Scott se concentra sur son livre, il était pour le moins complexe. Un pavé énorme décrivant l’évolution de la magie depuis son apparition. La vivacité d’esprit de Scott nota d’ailleurs que le livre ne parlait pas de cette apparition. Usant toujours de procédés métaphoriques comme ‘A l’aube de la magie’, Scott resta perplexe à ce sujet. Dès la première page du livre, une foule de question l’assaillit et une montagne de secrets inexplicables restèrent justement… inexpliqués. Scott fut quelque peu déçut mais savait ce que son ancien Professeur lui dirait dans un moment pareil : « Les lignes sont faites pour les simples esprits, ce qui importe réellement c’est ce qu’il y a entre. ». Scott sourit intérieurement, oui c’était ça que lui dirait son Professeur. Il tourna la page et se retrouva logiquement à la page 2 sans avoir compris un traître mot de la page 1.

La flamme bleue dansait toujours devant lui, lui procurant chaleur et lumière sous un ciel de plus en plus sombre. Le jeune homme entendit du bruit au loin, c’était les élèves désireux de sortir à Pré-au-Lard. Scott ne les distinguait pas du fait de l’épaisse brume qui s’élevait du lac et qui entourait tous ses alentours. Il re plongea son regard sur son livre puis quelques minutes plus tard, le releva. Il avait entendu un craquement de glace, il scruta le lac mais la brume obstruait totalement sa vision. Il reposa son regard sur son livre mais quelques secondes plus tard. Il entendit un cri de lamentation. Des oiseaux s’envolèrent de quelques buissons et le cri, un ‘Non’ clair et distinct, se répercutait en écho sur la surface gelée du Lac Noir. Cette fois-ci Scott s’était levé du banc de pierre, sur ses gardes. Il tenait ouvert son livre dans la main gauche et fermement sa baguette dans la main droite.

Son regard perçant tentait de passer outre la brume et d’apercevoir des mouvements ou une silhouette, mais rien, impossible, la brume était trop épaisse. Puis deux choses arrivèrent en même temps, un cri de rage cette fois et amenant bizarrement avec lui une odeur pestilentielle. Une odeur de… Scott ne savait pas trop mais on aurait dit que le Lac refoulait toute sa vase tellement que c’était fétide et puant. Il restait toujours debout, sa baguette dans la continuité de son bras droit, prêt à agir. Il tourna sa tête sur la gauche et pointa sa baguette dans la brume sans explication apparente.


EYE-CATCHER « Evanesca… »

Il murmura cette incantation de manière si peu audible que ses lèvres bougèrent à peine. Cependant un vent sa manifesta et balaya la brume devant lui tel un tourbillon de fumée. Une fois celle-ci dispersée, il put apercevoir à une dizaine de mètre de ses pieds une jeune fille allongée dans la neige. Sa main gauche se referma sèchement sur son livre et la jeune fille sursauta. Sa baguette toujours pointée devant lui, à fortiori pointée sur la file qui venait de se lever d’un bond, Scott resta là stoïque et impassible. La fille qui se tenait devant lui était couverte de bouse, où s’entremêlait de la neige et semblait trempé. On aurait dit un affreux épouvantail vivant. Ses cheveux, qui devaient sans doute être blond, étaient d’une étrange couleur verte-foncée à présent. Ses vêtements étaient juste… indescriptibles. Scott resta là sans bouger. Ses yeux d’émeraude ne semblaient pas détailler la jeune fille de la tête aux pieds, non ils semblaient la fixer droit dans les yeux. Mais il était difficile de savoir ce que fixait réellement un regard si vert et lumineux.

La jeune fille s’excusa discrètement et entreprit de tourner les talons. Scott n’avait toujours pas bougé, pourquoi ? Lui-même ne le savait pas vraiment. Néanmoins il se surprit à rattraper la jeune fille en courant. Il s’étonna tellement de se mettre à courir qu’après quelques foulées au pas de course il ralentit et marcha doucement comme pour compenser cet acte irréfléchi. Il attrapa la jeune fille par le bras et la fit se retourner délicatement vers lui. Le silence régnait en maître depuis un moment. Scott fixait la jeune fille droit dans les yeux. L’incandescence verte qui émanait du regard de Scott contrastait avec son visage inexpressif et neutre. Il avait la bouche à moitié ouverte depuis un moment et les qui en sortirent se bousculèrent dans un murmure.


EYE-CATCHER « T’es crade… »

Evidemment qu’elle l’était et elle n’avait pas besoin de Scott pour le remarquer. Le fait qu’il essaye de limiter depuis plus de six ans toutes relations sociales avec d’autres élèves pour préserver son secret l’amenait à se trouver très mal à l’aise dans ce genre de situation. Lentement Scott leva sa baguette au-dessus de la jeune fille et pointant la pointe de celle-ci vers le bas, une sorte de liquide argenté en sortit. Le liquide coula sur la tête de la jeune fille et emporta la saleté avec lui. Il engloutit chaque salissure, les cheveux blonds retrouvèrent tout leur éclat, puis le visage de la jeune fille fut nettoyé de toute impureté, vint ensuite ses habiles qui devinrent comme neuf et sec. La liquide argenté et fin disparu une fois son travail finit et Scott rangea sa baguette dans la poche de son jean.

La cagoule de son sweat noir était toujours rabattue sur sa tête, ses yeux verts illuminait son visage même si ses traits étaient placides et stoïques. Au bout de quelques secondes, ce fut lui qui tourna les talons, sans rien dire, il retourna près du banc de pierre où il fut quelques instants auparavant. La bizarrerie et l’étrangeté étaient des choses plus complexe qu’un simple jugement de valeur, Sally était bizarre à sa façon, Scott à la sienne…
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyJeu 2 Aoû 2007 - 15:49

EYE-CATCHER « T’es crade… »

Sans blague...Mais Sally ne broncha pas et n'eut pas un seul geste, pas une seule parole. Qu'est-ce qu'il voulait ? Se moquer d'elle ? La railler ? Sally attendit patiemment. Après tout qu'il fasse ou qu'il dise, cela lui était égale. Non ce n'était pas vrai. Elle était toujours blessée mais ce n'était pas dans son caractère de riposter, de dégainer sa baguette ou de répondre des injures. Elle chercha sur le regard du jeune homme un quelconque signe de méchanceté, une once de dégoût ou de pitié mais elle ne vit rien. Son visage affichait un stoïcisme total. Seules ses pupilles vertes semblaient émettre...En fait, c'était indéscriptible pour Sally. Elle n'aurait su mettre les mots justes sur ce qu'elle voyait. Alors autant garder le silence.

Soudain, le jeune homme sortit sa baguette magique. Paranoïaque, Sally écarquilla les yeux et ne put s'empêcher d'avoir un mouvement de recul. Mince... Qu'est-ce qu'il allait lui faire ? Lui jeter un sortilège Levicorpus et la suspendre par les pieds, la tête en bas ? La noyer dans le lac parce qu'elle avait troublé son calme et son repos ? L'expédier dans la forêt interdite pour qu'elle s'y perde définitivement ? Elle n'avait aucun sens de l'orientation... Non en fait, c'était tout le contraire. Il agita sa baguette au dessus de la tête de Sally et un étrange liquide s'en écoula. Sally fronça les sourcils, ne sachant pas si elle devait se laisser faire ou prendre ses jambes à son cou ! Mais le liquide eu un effet bénéfique sur elle. Il était étrangement frais et coulait le long de son corps. Elle ferma les yeux. Elle savait que, finallement, elle n'avait rien à craindre. Lorsqu'elle les rouvrit, le jeune homme avait déjà tourné les talons et s'était rassis sur son banc. Sally [hj: en plus, elle a le prénom qui s'accorde à la situation ><"] jeta un coup d'oeil à ses vêtements : propres, comme neufs. Plus de traces et surtout plus d'odeurs ! Le lion sur sa robe rouge avait recommencé à courire. Stupéfaite, elle releva la tête et jeta un regard à son "bienfaiteur". Elle n'aurait pas à se cacher pour rentrer dans le château. Mais déjà Sally s'en voulait d'avoir penser qu'il aurait pu vouloir lui faire du mal. Elle pinça les lèvres. Elle faisait toujours cela quand elle était embarrassée. Il fallait au moins qu'elle le remercie pour ce qu'il avait fait pour elle. Cétait la moindre des choses. Mais peut être le dérangeait-elle ? Elle hésita. Pendant plusieurs minutes, si bien qu'elle semblait un peu cruche, à se tenir, seule au milieu de la neige, les pieds enfoncés dans la masse compact blanche.

Lances-toi bon sang. C'est ce qu'elle fit. Quelques pas en avant, un en arrière. Non c'était stupide d'hésiter ainsi. Alors elle vint se planter, raide comme un piquet, devant lui. Génée, embarrassée, cela dérivait bien ses émotions. Elle glissa ses mains dans la poche de sa cape et hocha la tête. Pusi elle se mit à parler.


"Merci beaucoup...Pour là tout de suite...Et..Euh..."

Aïe...Voilà, elle allait se remettre à bavarder comme ne pipelette. C'était aussi l'un des symptômes de sa gêne. Elle parlait à tort et à travers, de tout et de rien, afin d'empêcher un lourd silence de s'installer. Un silence qui pouvait être pesant.

"On m'a dit que j'avais la poisse. Je ne sais pas, je n'avais jamais vu les choses sous cet angle là, mais c'est vrai qu'une fois de plus je me suis retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment... Mais ça tient peut être au fait que j'ai brisé un miroir à la rentrée après les vacances de Noël ? Je ne suis pas superstitieuse mais bon...Qu'est-ce que tu lis ?L’évolution de la Magie à travers les Ages : La Magie oubliée. C'est interressant ? Tu le lis comme ça ou pour un devoir de classe ? "

Puis brusquement, elle s'arrêta de parler, se rendant compte que ça géne la rendait banale et que ses paroles n'étaient que de banales phrases superficielles. Elle baissa la tête et s'excusa encore une fois.
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Scott Ia
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyJeu 2 Aoû 2007 - 21:20

Scott s’était rassit mais n’avait pas rouvert son livre qui était posé à côté de lui sur le banc. Il avait les mains dans les poches de son jean et fixait la surface gelée du Lac Noir. Ses yeux parcouraient cette étendue d’eau, ou en tout cas ce qu’il pouvait en voir. Il entendit des pas, la jeune fille revenait vers lui, ses pas étaient peu sûrs. Elle vint se raidir devant lui. Il lui adressa un vague regard puis le reporta devant lui. Elle commença par le remercier, il ne répondit rien. Elle resta là, lui ne bougeait pas. La scène était presque comique, nan burlesque plutôt. Elle reprit rapidement la parole et déblatéra une suite de mots qui se voulaient former des phrases. Scott, le visage stoïque et le regard toujours fixé sur le Lac, ne retenu que quelques mots dont « poisse » et « superstitieuse ». Scott identifia la jeune fille comme étant Sally Flemings, une Gryffondor de Sixième année, il en avait vaguement entendu parler dans la Salle Commune des Serpentard et pas en bien évidemment.

Soudainement elle s’arrêta de parler et s’excusa une nouvelle fois. Scott ne lui adressa toujours pas un regard. Le silence s’installa pendant quelques secondes qui parurent longues puis Scott ouvrit la bouche.


EYE-CATCHER « Tais-toi, tu parle trop. Ne t’excuse pas. Relève la tête. Redresse-toi. Ne bafouille pas. Sois sûre de toi. »

Scott venait de parler sur un ton des plus monocorde et à un débit relativement rapide. Une suite d’ordres qui se voulaient peut être des conseils. Toujours sans adresser un regard à la jeune fille, Scott se leva et se rapprocha de la flamme bleue qu’il avait créée auparavant et qui dansait toujours élégamment. Il n’y avait pas de neige dans un rayon de deux mètres du fait de la forte chaleur qu’émettait celle-ci.

EYE-CATCHER « La poisse ça n’existe pas. Dans ce registre il n’y a que les malédictions qui existent et tu n’es as pa…probablement pas. »

Scott se surprit à affirmer que Sally n’était pas soumise à une malédiction. En tant que détenteur du Troisième Œil, il sentait ce genre de chose et tout ce qui pouvait affecter une destinée. Il s’était donc empresser de nuancer ce qu’il savait parfaitement toujours dans le but de protéger son secret.

Scott était à présent de l’autre côté de la flamme bleue, celle-ci se retrouvait donc entre lui et Sally. La flamme dansante, dessinait de sombres sur le visage du jeune homme. Sa cagoule toujours rabattue sur son visage cachait son front, mais ses yeux d’un vert intense étaient toujours visible et fixaient la flamme. Il avait toujours sa baguette dans sa main et dans sa contemplation du feu bleuté il entama de lui faire prendre des formes. Usant de sa baguette et de quelques mouvements du poignet, la flamme pris de la hauteur et dans la grosseur. Puis c’était comme si des morceaux de feu se détachaient de la flamme principale et formaient dans les aires diverses choses. On put distinguer un cygne enflammé qui se détacha de quelques centimètres de la flamme principale puis se dispersa en fumée.


EYE-CATCHER « Pourquoi tu ne t’ais pas nettoyé tout à l’heure ? T’es en Sixième année, tu es censée savoir faire ça. »

Scott arrêta de faire mumuse avec le feu et celle-ci reprit sa forme normale. Pour la première fois il adressa à la jeune fille un regard profond et durable. Il avait les sourcils froncés en signe d’incompréhension et les deux émeraudes qu’il avait pour yeux (ça fait phonétiquement très bizarre comme phrase Xd mais grammaticalement j’crois que c’est ça) fixait intensément la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptySam 4 Aoû 2007 - 23:09

EYE-CATCHER « Tais-toi, tu parle trop. Ne t’excuse pas. Relève la tête. Redresse-toi. Ne bafouille pas. Sois sûre de toi. »

Surprise et embarrassée, Sally se tut. Elle pinça les lèvres, s'obligeant à garder le silence. Pourtant, c'était bien difficile pour elle. Sally était une bavarde aguerrie. Mes le flot de paroles qu'elle pouvait débiter en une seconde servait souvent à cacher les malaises qu'elle pouvait ressentir, la gêne, ou tout autre sentiment qu'elle définirait comme peu avouable. "Sois sûre de toi", bizarrement, elle repensa à cette phrase, un goût amer dans la bouche. Sally n'avait aucune confiance en elle, aucun aplomb, aucun culot. Elle était discrète et détestait ne pas ne pas passer inaperçue. Voilà pourquoi, souvent quand elle longeait les couloirs de Poudlard, elle rasait les murs. Le jeune homme se leva sans souffler un mot et s'approcha d'une flamme bleu dansante. Sally n'y avait pas encore prêté vraiment attention. Elle avait ressentit l'étrange chaleur qui en émanait et qui avait fait fondre la neige alentour. Sans qu'elle s'y attende, Scott se remis à parler. Elle pensait que le fait qu'il se lève signifiait qu'il voulait qu'elle s'en aille, qu'elle le saoûlait.

EYE-CATCHER « La poisse ça n’existe pas. Dans ce registre il n’y a que les malédictions qui existent et tu n’es as pa…probablement pas. »

Sally sourit puis, intriguée, elle haussa un sourcil.

"Tu t'y connais super bien dis donc ! Comment cela se fait-il ? Ah, au fait, moi, c'est Sally... Bon, alors si je n'ai pas de poisse... Oui, tu peux aussi complètement rayer l'idée d'une malédiction. Je ne pense pas qu'une mauvaise sorcière se soit penchée sur mon berceau à ma naissance. A la réflexion, une bonne non plus."

Elle avait dit cela avec un ton enjoué, comme s'il s'agissait d'une blague. Mais intèrieurement, elle était troublée. La plupart des élèves de Poudlard pensait qu'elle avait une poisse de tous les diables. Et finallement, elle s'était également rangée à cet avis. Mais en réalité, elle était trop maladroite. Très maladroite. Encore, si elle avait été maudite, Sally aurait pu se raccroher à l'idée que ce n'était pas de sa faute, mais c'était tout le contraire, et ça la désolait car elle n'avait presque aucune chance de s'améliorer un jour. Elle n'arrêterait jamais de se prendre les pieds dans sa cape et de tomber dans les couloirs, elle ne cesserait jamais de briser ses encriers ou de perdre ses affaires ou encore de se cogner la tête par inadvertance contre le coin d'un meuble.
Elle jeta un regard au jeune homme aux yeux verts. Du bout de sa baguette, il s'amusait à donner différentes formes à la flamme.


EYE-CATCHER « Pourquoi tu ne t’ais pas nettoyé tout à l’heure ? T’es en Sixième année, tu es censée savoir faire ça. »

Sally enfonça ses mains dans les poches de sa cape noire. Elle ferma les yeux et prit la moue.

"En fait..."

Quelle honte... Perdre sa baguette, c'était comme perdre un peu de soi même.

"J'ai perdu ma baguette magique ce matin. Ou peut être hier soir. Je ne sais plus. Pourtant, je ne suis pas désordonnée mais, voilà, je crois que ça ne s'explique pas. J'ai demandé à Atticus, mais il ne l'a pas vu. Enfin, je ne sais pas comment il aurait pu me dire la moindre chose, il...Oups."

Sally plaqua sa main sur sa bouche. Elle avait encore trop parlé. La jeune fille changea brusquement de sujet.

"Au fait, pourquoi tu n'es pas allé à Pré-au-Lard avec les autres ?"
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Scott Ia
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MessageSujet: Re: Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV]   Par un moi de février, un samedi après-midi. [PV] EmptyDim 5 Aoû 2007 - 23:52

Scott sentit la chaleur de son corps augmenté brutalement quand Sally s’interrogea sur le fait que Scott avait l’air calé au sujet des malédictions. C’était un sujet qui le faisait monter en pression immédiatement, d’ailleurs tout sujets touchant de près ou de loin à son secret le plongeaient dans un état de nervosité intense. Heureusement la jeune fille détourna la conversation rapidement sur le ton de la rigolade et Scott bénit pour cette fois le fait qu’elle soit une pipelette avérée. Dans le flot de parole qu’elle venait de débiter, elle s’était présenter. Scott le fit à son tour mais le ton sur lequel il parla aurait pu tout aussi bien exprimer une phrase tel que ‘Qu’est-ce-que-ça-peut-bien-te-foutre-comment-je-m’appel ?’

EYE-CATCHER « Scott… »

Scott était toujours en train de regarder la flamme bleue quand Sally lui expliqua pourquoi elle avait été dans l’incapacité de se nettoyer d’elle-même tout à l’heure. Scott releva brusquement la tête vers elle, ses sourcils froncés sur ses yeux verts. Il était abasourdit par ce qu’elle venait de dire. Sally avait en réalité perdu sa baguette. Mais ce qui choqua encore plus Scott fut le fait qu’elle ne semblait pas très attachée à la retrouver, de plus le fatalisme dont elle fit preuve fit froncer les sourcils de Scott encore plus.

Scott faisait partie des sorciers qui pensaient que tout pouvait se résoudre par la magie. Ce qui était bien évidemment faux mais de ce fait il n’éprouvait aucun fatalisme. Il se retenu néanmoins de faire signaler assez violemment à la jeune fille que la disparition était peut être le résultat de l’acte d’autres élèves. Scott en était presque sûr mais il ne préféra pas en parler vu que ça lui semblait tellement évidemment et qu’à priori Sally n’avait même pas émit cette hypothèse. De toutes façons Scott n’eut pas le temps de répondre car la jeune fille enchaîna rapidement avec une autre question.

Scott plongea du regard en direction de la flamme à cette question. Il n’aimait pas parler de lui. Il répondit rapidement sur un ton néanmoins monocorde.


EYE-CATCHER « La foule c’est pas mon truc. »

Ce qui était en réalité vrai mais ne dévoilait pas pour autant pourquoi il ne voulait pas aller à Pré-au-Lard. Scott ne pouvait tout simplement pas prendre le risque d’avoir une vision au beau milieu de l’allée principale de Pré-au-Lard. Il avait, de ce fait, été que très rarement à cet endroit durant sa scolarité. Il ne s’en portait pas plus mal, le château presque vide lui permettait de relâcher un peu ses gardes.

Scott ne tarda pas à changer rapidement de conversation et à revenir sur le sujet de la baguette de Sally.


EYE-CATCHER « Tu peux pas rester longtemps sans baguette. Il faut que tu la retrouves. Un sorcier sans baguette c’est comme le ‘d’ de Poudlard il sert à rien. Il faut que tu utilise un sortilège pour la retrouver… Ha merde… Evidemment sans baguette ça risque de compliquer un peu la chose… »

Scott réfléchit un instant, le sortilège pour retrouver des objets perdus ne marchait que si le lanceur du sort était le possesseur de l’objet recherché. Il pointa sa baguette sur Sally.

EYE-CATCHER « Tiens… Prends la mienne. »

Scott se colla une baffe intérieurement, qu’est-ce qu’il était en train de faire ? Donner sa baguette à une fille qu’il connaissait à peine et qui, pour le peu qu’il connaissait d’elle, semblait aussi maladroite qu’insouciante, c’était de la pure folie. Si bien qu’instinctivement son bras tendu revint vers le long de son corps, ramenant ainsi sa baguette vers lui.

EYE-CATCHER « On va d’abord travailler le sortilège… si tu veux bien, bien sûr ? »

Scott attendit la réponse de Sally, son regard vert-ardent fixait la jeune fille intensément tandis que son visage était toujours aussi impassible.
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