April Wi Invité
| Sujet: Le temps ? L'affaire d'une journée | LIBRE Ven 18 Mai 2007 - 20:43 | |
| Comment une jeune femme de son âge peut se retrouver dans un tel endroit ? Ca, vous pouvez le savoir en remontant quelques heures avant ce fait impensable…
Midi et des poussières. Le soleil est rude et n’épargne personne en cette journée d’Octobre. Une silhouette s’approche peu à peu, sa respiration haletante. Elle vous supplie de vous poussez pour qu’elle puisse emmener sa carcasse jusqu’à son propre bureau. Il est midi et des poussières, elle vient à peine d’ouvrir les yeux. Son visage est pâle, un teint identique à celui des poupées. La jeune femme entre alors dans cette pièce sombre, déserte… Vous répondant un merci, elle vous laissera enfin partir : vous lui avez été d’un grand secours, mais jamais vous n’arriverez à obtenir plus d’une telle femme. Posant délicatement son sac sur le petit canapé disposé en angle, elle s’apprête à ouvrir les volets de son bureau, mais est coupé par le bruit fracassant de la porte. Un visage apparaît, ressortant immédiatement de la pièce. Qui ? Pourquoi ? Jamais ces questions ne lui effleureraient l’esprit. Elle continuait son travail, ouvrant un par un les volets de la pièce. Peu à peu, la lumière fit son apparition, offrant à nos yeux ébahis un spectacle digne du monde des Sorciers. Une pièce lumineuse, moderne en plus de ça. Propre, le bureau bien rangé, c’était étonnant de la part de cette femme…
April Williams, 26 ans ayant obtenu un poste de Journaliste – il y a peu de temps, je vous rassure -. Voilà les seules choses qu’on aurait à retenir de cette journée : le reste sera à oublier. La jeune Williams vérifie son courrier, et contre toute attente, elle venait de recevoir une lettre de son père. Bon, rien de très urgent, pas de quoi se faire un sang d’encre. La jeune April tourna la tête sur un des dossiers qui ornait son magnifique bureau… Un interview, aujourd’hui ? Après cette dure matinée, elle en avait presque oubliée son propre travail. Dévisageant ainsi la pile de papiers, elle décida très vite de quitter les lieux. Cette interview n’allait pas se faire toute seule… Manque de bol, elle avait déjà trois minutes de retard. Alors il fallait qu’elle face vite pour ne pas rater son rendez-vous, sinon le Directeur allait encore sévir. Mais pas de quoi s’en faire, elle était habituée à faire le chemin entre son bureau et les Trois Balais en un temps record. Accélérant légèrement le pas, April souffla quelques secondes, désespérée par son manque d’attention. Elle était sans arrêt dans la Lune, ça, tout le monde le savait… Mais ça devenait de pire en pire.
Enfin les Trois Balais, avec une trentaine de minutes de retard ! Pourquoi tant, me direz-vous ? A cause de la foule, et des affaires qui s’éparpillent partout au sol. Il n’était plus là, où n’était jamais venu. Histoire d’en être sûre et certaine, la jeune Williams entra dans le bar, son sac toujours en main. Elle s’approche d’un des barmans, évitant une foule d’ivrognes prêts à danser toute la journée (tous des fous, ici.). Elle en interpelle un, jusqu’à lui faire signe de venir… Bon, d’accord, elle n’avait pas choisit le plus laid mais… Que voulez-vous ? Le hasard fait si bien les choses. Barman – Que puis-je faire pour vous, mademoiselle Williams ? April – Oh rien, David. Je voulais juste savoir si tu n’as pas vu entrer un homme ici… Il y a trente minutes environs. Il est brun, les cheveux légèrement frisés et il a des yeux bleus… Barman – Précisez… Elle met sa main bien plus haute que sa propre taille (environs à 1m78 du sol), hésitant quelques secondes. April – De cette taille, à peu près… Barman – Ah ! Lui ?! Bien sûr, il a même pris un whisky pur feu… D’ailleurs il est partit, il y a une dizaine de minutes… April – Et merde…Barman – C’était votre rendez-vous galant du jour, Miss Williams ?April – Affaire… C’était pour affaire…Barman – Bien ! Je vais vous laissez, à moins que vous ne désiriez autre chose ?April – Non David, et encore merci… Elle tourne les talons, la tête baissée. Les ivrognes dansaient toujours, poussant des hurlements à s’en détruire les tympans. Face à eux, le petit gabarit de la jeune April ne pu s’empêcher d’être bougé de tous les côtés. Ses cheveux blonds se posèrent près de ses yeux, l’empêchant de voir où elle mettait les pieds. Elle était sortit des Trois Balais, et se dirigeait à présent vers…Oh, en fait, elle n’en savait strictement rien. Elle posait les pieds n’importe où, se fichant éperdument de sa destination. Mais se fut une véritable erreur, puisqu’elle fut emmenée dans un endroit étroit. A cet instant précis, elle savait où elle allait se rendre. Mais la jeune April ne rebroussa pas chemin, au contraire, elle était enthousiaste. Elle avait sa baguette, ou au pire elle avait son ombrelle, au cas où. L’Allée des Embrumes. Tout les sorciers qui se trouvaient ici préparer forcément un mauvais coup… Ou en tout cas, c’est ce qu’il se disait. Nous revoilà donc au point de départ. On sait pourquoi, comment… La jeune Williams n’était pas à l’abris des sorciers mystiques et des pervers, ça elle le savait. Elle se faisait marcher sur les pieds de tous les côtés, c’est vrai qu’en regardant de plus près, elle ne ressemblait à aucun autre des sorciers présent ici.
Le passé, le présent, le futur… Tous reliés à une seule et même chose : l’audace. |
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