La cache du chien

Hess, recroquevillé dans un coin, semble dormir. Depuis le début de l'impérium, il se cache tout le temp, a peur de faire du mal à quelqu'un. Dans son esprit simple de chien, le dressage de Less entre en conflit avec l,Impérium. Il ne peut pas s'empêcher d'attaquer les Griffondors, mais il ne le veut réellement pas.

Une chance, Harkaitz l'a receuilli et caché dans son bureau. Hess n,est est plus ressorti, mangeant peu et buvant le minimum. Il dépérit à vue d'oeil, aussi sympa que le directeur des PoufSouffle est, ca ne remplace pas sa maitresse.

Mais, une envie se fait sentir. Geignant doucement, le danois se lève. reniflant partout, il ne sait pas s'il pourrait sortir ou non. Kaitz n,est pas là.... Hess attend 3 heures avant qu'il n'y tienne plus. Levant une patte, il urine sur le côté du bureau de Kaitz. Puis il retourne se pelotonner dans un coin, le museau sous les pattes, sachant qu'il a encore fait une connerie, le regard cuivré on ne peu plus humide.

Kaitz revient à son bureau, des heures plus tard. Jack sur les talons, il porte une pile de parchemins posés sur des bouquins dont les sujets deviendront les prochains cours, ou du moins les détails des prochains cours. C'était beaucoup de boulot être prof et pour un type qui a eu toutes sa vie à ne rien faire et s'y plaire ça devenait un peu lourd. Et avec tout ce qui arrive ces derniers temps, il n'a même plus la tête à ça. S'il poursuit, c'est parce qu'il s'est engagé... une année de trop... mais en même temps, il aime enseigner... partager un peu de son savoir... c'est franchement épanouissant. Encore une fois, il se retrouve dans une impasse. Il ne sait pas ce qu'il veut.

Il entre dans la pièce et pose tous ses trucs sur son bureau, avant de voir Hess couché, le museau entre les pattes. Ça fait deux jours que le chien ne se lève même plus quand il arrive. Il dépérit à vue d'oeil. Il va le perdre. Hess n'a pas vu Less depuis des jours, il l'évite probablement... Less est Gryffondor et le chien semble savoir ce qu'il fait involontairement aux Gryffondor. Ayant probablement besoin autant de réconfort que le chien, il va s'assoir à côté de Hess, à même le sol. Il le gratte derrière les oreilles. Hess lève un oeil, sans plus.

- Wais, toi aussi tu t'ennuies... Jack, qu'est-ce que tu fous ?

Le chat est au pied de son bureau et renifle soigneusement le sol. Une flaque s'étend, le chien émet un gémissement. Kaitz se lève et constate. Il émet un grognement mécontent, mais Hess n'est pas un chat, il a besoin de plus de soins particulier, il l'avait presque oublié... d'un coup de baguette, il fait tout disparaître. Il sert sa gamelle à Hess, mais le chien ne bouge pas. Il s'assoit à nouveau près de lui.

- Faut te ressaisir, Grand Bleu. Si tu meurs, elle va m'en vouloir à mort et tu ne seras pas plus avancé, parce que tu ne pourras plus toi non plus la voir. C'est temporaire, le temps que j'trouve quelque chose pour t'enlever ce foutu maléfice... je cherche, je t'assure... mais tu vois, j'ai besoin de temps... et à la vitesse ou tu dépéris, j'aurai pas le temps.

Le chien ne bouge pas, si ce n'est que de le regarder. Kaitz soupire et se couche sur le sol. Les yeux fermés, les mains devant les yeux, il pense que tout lui échappe, qu'il ne contrôle plus rien. Il n'a jamais rien contrôlé en fait, mais avant, quand tout lui échappait, il n'avait qu'à partir et revenir plus tard. Là, il ne peut pas le faire. Il entend Hess qui se lève, mais il a à peine le temps de réaliser ce qui se passe quand la masse du chien bleu s'effondre sur lui. La langue baveuse lui passe en travers de la joue.

- Argl, Hess, t'es dégoûtant ! Pousse-toi ! Argl ! Tu m'écrases ! Non, arrête ! Argl ! Non, Stop !

À force de contorsion et de poussée, il arrive à se dégager et à se remettre debout. Face à face avec Hess, ils se dévisagent Hess devient décharnée, c'est terrible. Mais là, juste à ce moment, il semble avoir décidé de se bouger, une petite étincelle dans le regard, la queue qui s'agite, il semble fébrile. Un peu essoufflé par l'effort, Kaitz doit avouer que cet exercice improvisé lui a fait du bien.

- Allez, bouffe un peu, question de te donner un peu d'énergie et on va aller se défouler dehors, loin dans le parc. Pendant que tout le monde bouffe. Ça va faire du bien... à tous les deux...

Il agrippe son sac à dos et il y jette de quoi boire, pour lui et Hess, ainsi qu'un peu de la bouffe de du chien. À bouger, peut-être qu'il aura faim et il est hors de question de le faire attendre s'il veut bouffer. Une fois prêt, il jette un oeil dans le corridor, puis laisse sortir Hess.

- Tu viens Jack ?
- Mwrrrrw.

Et Jack les suit.

Less, la rage au coeur, referme la énième porte . Depuis l'incident, elle n'a de cesse que de retrouver son chien. A temp perdu, elle ne fait que le chercher, des cachots aux greniers, affrontant quelque fois quelques créatures pas trop recommandables.

Ca lui semble tellement injuste ce qui arrive à son familier. Less étant une femme éprise de justice, elle se demande si elle devra en venir à...

Claquant une autre porte, elle se rappelle à l'ordre, refusant pour le moment d'y penser. D'abord le trouver, ensuite laisser son instinct agir. Justement en tournant le coin, elle avise Kaitz.

Oh... Justement je voulais te parler.

Un gémissement suivit d,un grondement sourd l'interromp. Suivit du bruit d'une créature qui court. Lareless à juste le temp de sortir sa baguette tandis que le prof de magie noire attrappe Hess par le collier. Hess un collier? mais depuis quand?

Ca met Lareless en colère. Elle veut au moins avoir la chance de mettre fins aux souffrances de Hess si c'est nécessaire. Elle voit bien dans le regard cuivré la lueur de détresse de celui-ci.

Elle devient sombre, son regard émeraude devient opalescent.

Harkaitz Rocstone qu'avez vous fait à mon chien?

Il n'a même pas le temps de verrouiller la porte de son bureau qu'il entend la voix de Less. Ah non, cest pas le moment, pense-t-il lorsqu,il entend le grondement de Hess, suivit d'un gémissement. Tout de suite, il agrippe Hess par le collier qu'il lui a mit, question de justement pouvoir le rattrapper si besoin est.

- Harkaitz Rocstone qu'avez vous fait à mon chien ?
- Vous ? Humpf ! J'le trouvais trop gros, j'l'ai mis au régime ! lance-t-il, sarcastique à souhait.

De toute ses forces, il tire sur le collier du chien. Par chance qu'il n'est pas en pleine forme, sinon, il se ferait probablement traîner dans le couloir. Il doit sortir de là, il ne tiendra pas longtemps.

- Less, bordel, fout le camp, laisse-moi faire, j'vais régler ça une fois pour toute.

Coinçant le chien avec son genoux contre le mur, main sur le collier, il essaie tant bien que mal de changer la clé et de la faire tourner dnas la serrure.

Less, bordel, fout le camp, laisse-moi faire, j'vais régler ça une fois pour toute.

Sous la traction de Kaitz sur le collier étrangleur(choker pour les intimes) Hess commence soudain à tousser, la langue soudainement pendante et devenant mauve. Malgré l'Impérium, le chien se doit d'arrêter, histoire de mieux reprendre son souffle.

Ce qui donne à Kaitz l'occasion de changer de clef. A la phrase de Kaitz, Less arbore son air déterminé des duels. Elle pointe la baguette sur celui-ci.

Pas question! Lâchez le tout de suite!

Un infime treblement du bout de la baguette, quasi imperceptible.

Coincé entre le mur et lui, Hess ne peut pas trop bouger et Kaitz a une main de libre. L'urgence de la situation le trouble et aussi beaucoup le chien qui s'agite. Il a de la difficulté à tenir le collier étrangleur assez haut pour retenir le chien, tout en tentant d'introduire la clé dans la serrure. Il a besoin de temps, juste un peu de temps, mais Less avance. Merde, il ne pourra pas retenir Hess longtemps, il commence à se débattre rageusement.

- Pas question ! Lâchez le tout de suite !

Elle le vouvoie ! Elle le vouvoie ! ARGL ! Il sent encore cette sourde colère s'insinuer ndas ses veines et avant de faire quelque chose qu'il regrettera probablement toute sa vie il décide de faire quelque chose qu'elle lui reprochera sans doute pour l'éternité. Il n'a pas le choix... Less est tenace et têtue. C'est mieux comme ça...

- Aujourd'hui, c'est toi qui lâche !

Délaissant quelque secondes la serrure, sa main plonge à sa ceinture et en tire sa baguette. Il la pointe sur Less, il n'a pas le choix. Sans le moindre mot qui pourrait trahir l'effet de surprise, un puissant jet de flamme est projetée vers Less. Le temps du sort lui permet d'enfoncer la clé dans la serrure et de déverrouiller la porte. Il ouvre la porte et pousse le chien dans la pièce. Il se dépêche de refermer la porte en voyant Less accourir. La clé tourne dans la serrure.

- Mrrrrrwww...

Au puissant jet de flammes qu'il lui envoie, elle oppose un bouclier de protection. Les événements se précipitent trop, elle ne pense plus, fonctionnant à l'instinct d'Auror. Kaitz l'a sûrement compris juste à voir son expression quand elle s'en vient après que le jet de flammes se soit tari.

Quand la porte se referme, elle sent sa rage atteindre son paroxysme. Ouvrant brutalement la porte par laquelle il s,est sauvé, elle tombe sur son bureau.

Mrrrrrwww...

Ignorant Jack, elle entre dans la pièce. Un bref tour d'horizon, elle isole els parchemins des élèves et ceux de la bibliothèque. Puis elle les empile proprement à côté de la porte. La porte du bureau de Rocstone est impassibilisé, alors personne n'entend ses hurlements de rages ni le carnage qui suit.

Lorsqu'elle sort, elle lance un dernier sortilège avant de refermer doucement la porte. Le regard fiévreux, elle prend le matou jaune sans dire un mot puis retourne dans son bureau à elle.

Quand Kaitz reviendra, il sera d'abord noyé dans une brume d'un noir aux reflets émeraudes. Ensuite, quand elle se sera dissipée, il trouvera les parchemins des étudiants et de la bibliothèque intacts, le reste étant rendu carrément en milles miettes et répandu en une couche uniforme sur le sol. PLus rien n'étant identifiable.

Des heures plus tard, il revient à Poudlard parle même procédé qu'il l'a quitté. Il ouvre la porte de son placard et il est assalli par une brume noire aux reflets émeraude. Il sait que ça n'annonce rien de bon. Il avance un peu à l'aveuglette dans la pièce, le collier du chien dans la main, inutile là où il est maintenant. Ses pieds se posent sur des débris. Kaitz cherche son bureau. Il se retrouve devant la fenêtre et il n'a pas vu son bureau. Il ouvre la fenêtre et la brume noire s'éhappe. Il reste un moment à regarder à l'extérieur, ayant une bonne idée de ce qu'il retrouvera derrière lui.

Quand il se retourne, il consate que c'est bien pire qu'il ne le croyait. Il n'y a plus rien. Ou plutôt tout y est encore, mais réparti sur toute la surface du plancher, ne dépassant pas le 2 cm d'épais.

C'était horrible. Tout ce qui se passait. Il aurait dû être furieux, mais il ne l'est pas. C'est lui fait plutôt l'effet d'un vide. Il reste un moment debout au centre de la pièce, à observer, puis il se dirige vers un objet, étrangement intacte. La photo, qui dans son cadre, trônait sur son bureau. Il l'avait rendu incassable, et heureusement. C'était il y a 5 ans... 5 ans à peine, tout allait si bien. Pourquoi tout foutait le camp d'un coup ?Il s'assoit parmi les débris, photo dans une main, laisse dans l'autre.

Il lui faudra remettre son bureau en état, et vite... il n'ébruitera pas l'affaire. En faire un scandale ne ferait qu'empirer les choses.

une forme féline se glisse d'ombre en ombres dans le corridor rendu obscur par le soir tombant. Le bruit de ses pattes sur la pierre est étouffé par ses soyeux coussinets. De tenps a autres, deux lueurs dorées luisent dans le noir. Il s'arrête devant la porte close du professeur Rocstone.

Maaaaaaauuuuuuuuurwwwwww

Un miaulement pitoyable se fait entendre de l'autre côté de la porte, suivit d'un bruit de grattement. Il sais qu'il est là. Tant que Kaitz n'ouvre pas la porte, le chat continue son manège.

Lorsque Kaitz ouvre la porte, il peut voir son chat flamme passablement ébourriffé, le dos complètement trempé avec une lueur de défi dans son oeil d'or.

Il entre en coup de vent, saute sur le bord de la fenêtre après avoir traversé la zone sinistrée.

Il défi Kaitz de seulement riogoler, puis entame une toilette de chat bien méritée.

Assis dans les débris, il ne ait pas combien de temps il y reste. Probablement pas trop longtemps, mais il semble plutôt tard, la nuit est claire pourtant. Ce sont les miaulements de Jack qui le tirent de sa tête.

- T'es déjà de retour, toi ?

Il ouvre la porte et le chat se faufile entre ses jambes pour entrer dnas la pièce et se dirige directement vers la fenêtre.

- Oh bonjour Kaitz...

Il la dévisage un moment, comme s'il ne la reconnaissait pas, puis il se réveille tout d'un coup.

- Oh, bonsoir Serenity... euh... se souvenant du chaos qui règne dans son bureau, il tente bien maladroitement de refermer la porte, tout en essayant d'avoir l'air le plus assuré possible. Ah, et bien... euh.. quel bon vent t'amène ?

Il fait de son mieux pour afficher un air confiant et un sourire normal, mais impossible de camoufler son trouble, il le sait.

Kaitz la dévisage... L'aurait-il déja oublié ? Et bien pas beaucoup de mémoire le monsieur... Mais il semble soudain reprendre ses esprit, et Serenity esquisse un sourire..

"Oh, bonsoir Serenity... euh... Ah, et bien... euh.. quel bon vent t'amène ?"

"Hum.. . quel vent... ? Je dirais celui du sud..." répond-elle l'air sérieuse, puis reprend en rigolant "Nan en fait je trainais un peu avant de rentrer chez moi, et j'ai vu une boule de poils orange gratter à la porte, alors je suis venue lui dire bonjour"

Elle observe Kaitz un moment, il semble troublé, quelque chose semble le déranger, malgré la nonchalance qu'il essaie de montrer...

"Et toi ça va ? T'as pas l'air dans ton assiette ?"

- "Hum.. . quel vent... ? Je dirais celui du sud... Nan en fait je trainais un peu avant de rentrer chez moi, et j'ai vu une boule de poils orange gratter à la porte, alors je suis venue lui dire bonjour"
- Ah, ouais, il a la mauvaise habitude d'être très tenace niveau demande d'entrée et de sortie.

Elle le détaille, essayant de trouver ce qui cloche, tandis que lui tente d'avoir l'air naturel.

- Et toi ça va ? T'as pas l'air dans ton assiette ?
- Ah oui ? Euh... non, pourtant, tout va bien...

Il y a soudainement comme un malaise. Kaitz, habituellement très familier, invitant tout le monde spontanément à entrer dans son bureau et de discuter un moment garde soigneusement la porte fermée, Main sur la poignée, sa stature barrant le chemin pour paser la porte, il ne sait pas trop quoi dire, mais il reste là.

- Fauteuils ?

Il hoche la tête. Tout comme son bureau, il n'a trouvé ni ses fauteuils, ni ses armoires, ni ses bibliothèques, ni ses livres et tout autre matériel. Il n'a rien trouvé à vrai dire, sauf sa photo. Heureusement qu,il l'a rendu incassable... d'ailleurs, il tient toujours le collier du chien et la photo en question.

Il hésite, cherche visiblement quoi répliquer. Il jette un oeil sur la bouffe qu'a apporter Serenity. Elle lui dit que c'était peut-être destiné à Artemis, mais qu'il est occupé.

- Intéressant comme proposition, mais tu sais... il se rapproche tout près et lui murmure à l'oreille, d'un ton suave, à faire s'enflammer un yéti. Si on commence à partager les collations, Artemis pourra dire que je te drague, et avec raison.

D'un coup, il reprend sa prestance et son attitude de Don Juan qui lui est si caractéristique, adressant un regard allumé à Serenity. Détourner un peu la conversation lui fera gagner du temps.

- Bof, tu sais, moi le mariage, dit-il en poursuivant son petit jeu. Il s'avance d'un pas, lâchant la poignée de la porte de son bureau, regard flamboyant, il lu caresse délicatement la joue. Je suis toujours un parfait gentleman, sauf dans les situations qui exigent le contraire.

Il esquisse quand même une moue contrariée lorsqu'elle insinue qu'il pourrait cacher une élèves dans son bureau. Il retire sa main de sur la joue de Serenity.

- Ouais, c'est vrai. L'air indéchiffrable, impossible de savoir s'il blague ou non, Je succombe à toutes les tentations qui passent, c'est viscéral, dit-il, faisant référence à ses malédictions personnelles, sachant très bien que Serenity ne doit pas en connaître les détails. Qu'est-ce que t'en pense ?

Le bleu sombre, tendance orageuse, dévisage Serenity. Il ne la laisse pas répondre à sa question, préférant soudainement ne pas le savoir. Il fait un pas de plus, dégageant la porte qu'il désigne de la main, l'incitant à entrer la première. Il ne sourit plus, même qu'il ne la regarde même plus, gardant les yeux baissé vers le sol.

"Bof, tu sais, moi le mariage... Je suis toujours un parfait gentleman, sauf dans les situations qui exigent le contraire."

Dans d'autres circonstances, si son coeur n'appartenait pas déjà à Artemis, Serenity aurait sûrement craqué face à Kaitz, faut dire, il est doué pour parler aux femmes, disant exactement ce qu'elles veulent entendre... Elle esquisse un nouveau sourire...

"Je n'en doute pas cher ami... vous êtes un parfait gentleman..."

La moue contrariée de Kaitz quand elle lui parle de l'élève pouvait signifier que s'était la réalité, mais Serenity en doutait franchement... Elle avait voulu le titiller un peu, mais apparemment elle avait fait mouche... Elle l'écoute d'un air interrogatif...

"Ouais, c'est vrai. Je succombe à toutes les tentations qui passent, c'est viscéral. Qu'est-ce que t'en pense ?"

Question bizarre... Serenity le regarde en essayant de comprendre ce qu'il veut dire, mais alors qu'elle commence à répondre, il lui coupe la parole au premier son sorti de sa bouche. Le regard d'habitude azur est sombre orage, les yeux baissés vers le sol, attitude rarement connue chez Kaitz. Il lui désigne la porte, la jeune professeur la pousse alors et pénètre dans le bureau...

"..."

Serenity se fige à l'entrée, les yeux écarquillés devant le spectacle... Elle balaie la pièce du regard, il n'y a plus que débris et poussière... Plus aucun meuble, plus rien de solide...

"Wooow je comprends pourquoi tu hésitais quand j'ai parlé de fauteuils... Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?"

Elle s'avance dans la pièce, regardant tout autours d'elle, puis fixe son regard sur Kaitz.

Kaitz s'attendait à une telle réaction. C'était la seule réaction possible devant ce triste spectacle. Il entre à son tour dans l'espace vide qu'est maintenant son bureau, faisant craquer les débris sous ses pieds.

- Wooow je comprends pourquoi tu hésitais quand j'ai parlé de fauteuils... Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?

Kaitz regarde aussi autour d'eux, l'air un peu dépassé par tout ça, mais néamoins, l'idée a déjà fait son chemin dans sa tête. Il hausse les épaules, tout en cherchant par quoi il pourrait commencer pour tout évacuer.

- J'hésite... j'hésite entre le test d'un rituel qui a mal tourné ou que j'ai tout simplement pété un plomb. J'arrive pas à me décider... lequel serait le plus plausible, tu crois ?

Il lui pose la question, parce qu'il n'arrive pas à se décider. Dans les deux cas, il devra subir les reproches, mais peu importe. Il n'a aps envie que tout ça dure des jours et puis, il ne sait pas vraiment qui est l'auteur de ce truc... enfin si, il le sait, mais il n'y a aucune preuve formelles, même s'il le sait hors de tout doute.

- On aura pas le choix de pique-niquer à même le sol... je crois...

Il n'a pas vraiment faim, il n'a pas non plus envie de manger, ni de rien au fait, mais pas la peine d'alarmer tout le monde. Tout va bien...

Un coup de baguette et il dénude une partie du plancher, en soufflant tous les débris sur le bord du mur, puis s'assoit, en tailleur, à même le sol, le menton sur ses poings, les coudes sur les genoux.

Kaitz hoche la tête. Ouais, mieux vaut faire passer ça pour un disjonctage sporadique que pour ce que c'est vraiment. Il n'est pas vraiment là, il pense. Il aurait en fait besoin d'une bose dose alcoolique, de quoi partir toute une semaine en introspection mais y a des cours à donner...

Il regarde Serenity s'assoir face à lui, sans vraiment la oir, ou alors il la voir mais il est beaucoup trop pensif pour réagir vraiment. Sinon, il se serait méfié.

- Ton air désinvolte ne marche pas... Que s'est-il passé ? Mais vraiment passé... pas l'excuse bidon que tu m'a sorti tout à l'heure...
- Tu l'as dit, l'excès de fureur est la plus réaliste pour raison officielle. C'est donc la seule dont on doit tenir compte. Et puis, ça s'explique... Il jette le collier de chien sur le sol, entre Serenity et lui. Tristement, l'air lugubre, il déclare : J'ai dû m'en débarasser... il devenait trop dangereux... Il alimente ainsi sa propre rumeur. Peu importe ce qui arriverait, il savait qu'il avait fait pour le mieux. J'l'aimais bien ce chien... c'est pour me calmer que j'ai fait tout ça... et il regarde son bureau dévasté, se convaincant que c'était lui le responsable.

"Tu l'as dit, l'excès de fureur est la plus réaliste pour raison officielle. C'est donc la seule dont on doit tenir compte. Et puis, ça s'explique..." Il jette le collier de chien sur le sol, entre Serenity et lui. Tristement, l'air lugubre, il déclare : "J'ai dû m'en débarasser... il devenait trop dangereux..." Il alimente ainsi sa propre rumeur. Peu importe ce qui arriverait, il savait qu'il avait fait pour le mieux. "J'l'aimais bien ce chien... c'est pour me calmer que j'ai fait tout ça..."

Serenity l'observe un moment l'air suspicieux... Elle sait qu'il raconte des bobards, mais qu'il ne voudra jamais l'avouer... autant faire avec... Mais pour le chien... C'est trop gros, il ne peut pas avoir fait ça... D'un air à la fois interrogatif et presque ironique, ne sachant si elle devait rire à sa plaisanterie ou si c'était sérieux, elle répond

"Tu penses que je vais te croire quand tu dis que tu a éliminé le chien ? Tu es incapable de faire du mal à un chien... Enfin d'après ce que je connais de toi... Tu l'as pas vraiment tué dis moi...?"

Elle cherche dans son panier voir ce que les elfes ont mis. Elle trouve une petite flasque de whisky pur feu. elle la tend à Kaitz.

"Tien ça te fera du bien... A petite dose, ça ne peut pas te faire de mal..."

- Tu penses que je vais te croire quand tu dis que tu a éliminé le chien ? Tu es incapable de faire du mal à un chien... Enfin d'après ce que je connais de toi... Tu l'as pas vraiment tué dis moi...?

Le regard de Kaitz se fait dur. Il fixe le sol, agite nerveuseemnt la main, puis lève les yeux vers Serenity. Elle fouille dans le panier, puis lui tend une flasque.

- Tien ça te fera du bien... A petite dose, ça ne peut pas te faire de mal...

Il s'en empare sans hésitation, sans chercher à savoir ce qu'il y a dedans. Il en avale une lampée, presque distraitement. Il toussotte sous le feu dans sa gorge, puis pose la flasque devant lui. Alors seulement, il se remet à parler.

- J'avais pas le choix. Il a sauté sur Orlando Mainella et l'a mordu. Il a aussi tenté de sauter sur Lareless... j'ai dû le retenir de toute mes forces pour l'en empêcher. Il ne pouvait pas rester ici, c'était trop dangereux qu'il s'attaque à un autre élève. J'ai chercher comment le soustraire à cet Imperium, mais il semble que chez les animaux, le sortilèges soit impossible à briser, car il affecte l'instinct... et puis, il maigrissait à vue d'oeil, il ne bougeait plus... je l'ai gardé plusieurs jours dans mon bureau. J'ai pas eu le choix, Serenity... Il marque une pause et prend une autre lampée de la flasque. Y'a que moi qui pouvait le faire... Lareless aurait été incapable de le faire.

- Kaitz... Tu... Il n'y avait aucun autre moyen ?

Il lève un regard triste vers Serenity et se mord la lèvre. Il hausse les épaules, impuissant. Il tapote distraitement la flasque devant lui.

-Miaaarf
-Heyyy... Tien on dirait que ton petit monstre a faim... Et toi tu veux quelque chose?
- Il a toujours faim... c't'un goinfre...

Il ne relève pas la question qui lui est adressée. L'air vague, il caresse la tête du chat qui ronronne.De l'autre main, il agite la flasque, puis la regarde et s'en prend une gorgée.

- J'ai cherché pourtant... je me suis tapé tous les putains de livres de cette foutue bibliothèque... sans compter celle de mes parents... et j'ai fait une visite rapide du ministère... rien... niet, nada... les animaux impériumisé le resteront... ils le confondent avec leur instinct...

Il se répète, mais il s'en rend à peine compte. Il prend une nouvelle gorgée, bien déterminé à la terminer. Il toussotte quand l'alcool lui brûle la gorge.

- Très bonne année.



Kaitz : Eh merde, j'ai édité au lieu de cité....

Edit moi : Mouarf je sais plus cq j'avais marqué ><

- Kaitz... Tu... Il n'y avait aucun autre moyen ?

Il lève un regard triste vers Serenity et se mord la lèvre. Il hausse les épaules, impuissant. Il tapote distraitement la flasque devant lui.

-Miaaarf
-Heyyy... Tien on dirait que ton petit monstre a faim... Et toi tu veux quelque chose?
- Il a toujours faim... c't'un goinfre...

Il ne relève pas la question qui lui est adressée. L'air vague, il caresse la tête du chat qui ronronne.De l'autre main, il agite la flasque, puis la regarde et s'en prend une gorgée.

- J'ai cherché pourtant... je me suis tapé tous les putains de livres de cette foutue bibliothèque... sans compter celle de mes parents... et j'ai fait une visite rapide du ministère... rien... niet, nada... les animaux impériumisé le resteront... ils le confondent avec leur instinct...

Il se répète, mais il s'en rend à peine compte. Il prend une nouvelle gorgée, bien déterminé à la terminer. Il toussotte quand l'alcool lui brûle la gorge.

- Très bonne année.