Bureau du professeur Mainella

Sujet: Bureau du professeur Mainella Jeu 11 Jan 2007 - 17:37

Le bureau est une pièce assez grande, de la même dimension que les bureaux des autres enseignants, sans avoir la grandeur des domaines des chefs de maisons. Au départ froide et stérile comme la salle de classe, Lareless a su insuffler chaleur et une touche indubitablement féminine à l'ensemble par un assortiment d'accessoires venant tout droit de son village d'Italie.

Un tapis épais aux couleurs chaudes égaye cette pièce tristounette tandis qu'un bureau d'acajou sombre trône devant l'immense fenêtre tenturée d'un voilage léger orange vif qui confère à la pièce une chaleur inattendue tout en n'entachant aucunement la luminosité. Ensorcelé, il empêche les petits curieux d'espionner à l'intérieur en faisant leur entraînement de Quidditch ou de vol et empêche la chaleur du soleil de rendre la pièce lourde et suffocante.

A droite, appuyé sur le mur, un classeur renfermant les dossiers des élèves, fermé par sortilège ainsi qu'une bibliothèque renfermant tout les ouvrages de DCFM disponibles. La section du haut renferme des ouvrages rares et précieux et est soigneusement verrouillée et à l,épreuve des sortilèges d'ouvertures.
A gauche, une armoire et un petit guéridon sur lequel est posé en permanence une cruche d'eau, des verres en faiences dans des couleurs chaudes et vibrantes de la méditerranée accompagnés d'un assortiment de douceurs santés a savoir noix, pâtisseries maisons et bonbons sans sucres(garantis pour avoir le meme gout que les friandises avec sucre)

A l'aide de petits cadres, de miroir et de tapisseries représentant des dragons provenant de son pays natal, Lareless a su insuffler un caractère chaleureux et personnel à ces lieux.

Sur le bureau, trois piles de parchemins nettes. Une pile de devoirs, une d'informations sur l'arithmancie et une derniere de parchemins vierges. Deux cadres trônent sur le bureau, le premier la représentant avec un jeune homme blond comme les blés et au regard d'un noir profond. Celui ou celle qui l'interrogera sur celui-ci ne se récoltera qu'un silence hostile. Le deuxième amène un sourire mélancolique sur ses lèvres pleines. Elle a été prise en plein hiver népalais. quatres figures en parkas faisant une bataille de boules de neiges. La photo a vraisemblablement été prise par leur sherpa. Une parka d'un orange éclatant avec un gros bonnet de poil noir se fait carrément mitrailler par les trois autres. Feignant une mort elle s'écrase dans la neige. On peut reconnaitre grâce à sa tresse noire, Lareless. S'élancant vivement, une parka rouge lui saute dessus, lui en faisant manger une poignée, pour ceux qui l'ont connu, Samuelle est facilement reconnaissable.

Kaitz autant reconnaissable par son maintient unique, et sanglé dans sa parka vert lime, que Less suit et s'écrase sur les deux femmes s'ensuit alors une bataille sous les tirs nourris et incessants d'un Silencieux plus prudent. Dû au statut de criminel de celui-ci, Lareless n'a osé mettre que cette photo. Sous sa parka noire, et son bonnet de fourrure, il est méconnaissable.

Au mur, quatres cadres sont posés, bien en évidence

http://membres.multimania.fr/lareless/hpbimg/photos%20less3.jpg

Deux lampes à l'huile postés de chaque coté du bureau produisent la lueur nécessaire au travail nocturne.
Le siège de Lareless est un siège capitaine, avec une orthèse spéciale pour soutenir le dos. en cuir beige, il s'harmonise parfaitement au décor. Les sièges pour les visiteurs sont plus bas et plus simples, mais étonnamment moelleux. Tout y est fait pour inspirer confiance. La porte, sans être ouverte en permanence, est majoritairement entrouverte quand elle est disponible.

Invité

Silence. Gregory réfléchissait. Seul, dans son dortoir, il se posait une question la même que depuis cinq ans. Il avait souvent entendu parler d’histoires terribles, de combats abominables entre sorciers. Il avait aussi entendu parler des sorts impardonnables, et depuis cette simple mention, il s'interrogeait sur de nombreux sujets. En ce moment, il se demandait s'il valait mieux aller voir le professeur de sortilèges, ou le professeur de DFCM. Optant pour la deuxième option, il se leva lentement, prit sa besace, et sortit cette fois au pas de course du dortoir vide.

Zut ! où trouverait-il Mme Mainella ? Qu’il était bête ! Au premier étage, bien sûr. A côté de la salle où ils avaient eu cours, sûrement. Sa silhouette élancée se fondit dans une tapisserie, et arriva bien vite dans le couloir souhaité. Alors, où était ce maudit bureau ? Il le trouva soudain du coin de l’œil, et vit que la porte était fermée. Peut-être était-elle en train de travailler. Il frappa à la porte. Des bruits de feuilles et de papiers, violents. Alors, haussant les épaules, il entra, et vit avec stupeur le vent qui s’engouffrait par la fenêtre laissée ouverte. Un voilage orange voletait, tournoyant avec grâce, et Gregory resta une seconde seulement désemparé devant la scène, avant se hâter de fermer la porte puis la fenêtre. Il poussa alors un soupir en voyant le désordre dans le bureau. Confus, il se pencha pour ramasser les documents éparpillés, et entendit alors la porte s’ouvrir. L’heure des explications, nan ?

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Sam 20 Jan 2007 - 17:50

Lareless s'est absentée un court moment pour question de besoin pressant. Revenant à son bureau, elle entend le bruit de papiers volant au vent, puis le bruit caractéristique d'une fenêtre se faisant refermer.

Ovrant la porte doucement, baguette prête, elle voit Grégory penché sur un amoncellement de papiers par terre. Un rapide balayage visuel lui confirme que Hiep, le perroquet de Xoramen, n'est plus là.

Je devrai mettre au point ce sortilège. A chaque fois que Hiep sort c'est la même histoire. Relevez vous monsieur Starfull... Veuillez vous asseoir je vous prie.

Pendant qu'il s'exécute, elle fait ranger le bureau d'un geste de baguette bien placé. Avec un petit sourire, elle ferme la porte derrière elle et prend soin de la verrouiller pour ne pas être dérangée. Elle traverse doucement de l'autre côté et s'assied. Aimable, elle lui montre le guéridon avec un petit sourire.

Puis je vous offrir quelque chose avant que vous ne m'exposiez le but de votre visite?

Invité

Immobile et silencieux. Gregory craignait la réaction de sa professeur de DFCM. Il vérifia d’abord d’un coup d’œil que c’était bien elle, et guetta l’expression de son visage. Il eut un soupir de soulagement en remarquant qu’elle n’avait pas l’air si surprise que cela, et en écoutant, non sans perplexité, ses remarques sur Hiep. Il n’avait aucune idée de qui cela pouvait être, mais peu importait : il ne s’était pas fait réprimander, et elle avait tout remis en ordre d’un coup de baguette. Avec un mince sourire, il s’assit donc, en face d’elle, puis la laissa parler de nouveau, ce qu’elle fit prestement. Elle lui proposa une boisson, et il acquiesça d’un signe de tête. Alors qu’elle allait lui servir quelque chose, il jeta un coup d’œil sur un cadre, tombé en arrière. Tandis qu’il le relevait, il le regarda et vit avec étonnement non seulement Lareless, mais aussi Harckaitz et Samuelle. Ils avaient l’air de drôlement s’amuser, et ainsi ce qu’il avait entendu dire, comme quoi le fantôme connaissaient auparavant les professeurs était vrai.

Inspiration – « Alors, vous êtes véritablement de vieux amis ? »

Il secoua la tête. Imbécile. On ne posait pas ce genre de questions aux professeurs. Avec un soupir d’agacement envers sa curiosité, que d’habitude pourtant il savait refouler, il se tourna vers la professeur, qui lui donna une boisson et se servit elle-même avant de se rasseoir. Il but donc quelques gorgées, avec un air très sérieux, puis se dit qu’il était sûrement temps d’expliquer le motif de sa visite.

Inspiration – « Je suis venu vous voir, car je me posais des questions, sur les sortilèges impardonnables. Même si les Maraudeuses me semblent du côté du mal, bien que je sache que la magie n’est pas seulement une dichotomie simpliste, elles n’évoquent pas le sujet, et il est comme enveloppé d’un voile de mystère. J’aimerais mieux comprendre, et je m’interroge. »

Il but de nouveau, en silence.

Inspiration – « Par exemple, les policiers ont le droit de se servir de leurs armes lorsque c’est absolument nécessaire, quand ils doivent se défendre. Ils ont donc le droit de parer une attaque, en blessant quelqu’un. Maintenant, un sorcier peut-il lancer un sortilège impardonnable quand un autre l’agresse violemment ? Si quelqu’un me torture, mais que je prends ma baguette à temps pour – oui – pour le tuer. Ce n’est qu’une supposition, évidemment. Mon acte est-il considéré comme un méfait ? Suis-je jugé et peut-être condamné ? Ou bien, simplement parce que c’était un cas de défense extrême et ultime, on pardonne mon action ? En fait, voilà. La Justice fait-elle la différence entre l’assassinat volontaire et l’assassinat qui n’est que défense ? Si oui, les sorciers peuvent donc aisément mentir, dire qu’on les a attaqué après avoir tué quelqu’un. Alors, oui. Voilà le but de ma visite. »

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Sam 20 Jan 2007 - 23:38

Inspiration – « Alors, vous êtes véritablement de vieux amis ? »

*ton aimable*Oui nous le sommes...

Comme si de rien n'était, elle reprend le cadre et le replace. Avec un sourire engageant illuminant légèrement sa figure sombre, elle reporte son attention sur Gregory. Elle le laisse parler.

Il prend une gorgée, le visage de Less perd son sourire, devient plus grave. Elle sent ou il veut en venir. Ils se sont tous posés cette question un jour ou l'autre. Elle espérait seulement ne pas avoir à y répondre elle-même.

D'un simple geste de la main elle l'invite a poursuivre.

Inspiration – « Par exemple, les policiers ont le droit de se servir de leurs armes lorsque c’est absolument nécessaire, quand ils doivent se défendre. Ils ont donc le droit de parer une attaque, en blessant quelqu’un. Maintenant, un sorcier peut-il lancer un sortilège impardonnable quand un autre l’agresse violemment ? Si quelqu’un me torture, mais que je prends ma baguette à temps pour – oui – pour le tuer. Ce n’est qu’une supposition, évidemment. Mon acte est-il considéré comme un méfait ? Suis-je jugé et peut-être condamné ? Ou bien, simplement parce que c’était un cas de défense extrême et ultime, on pardonne mon action ? En fait, voilà. La Justice fait-elle la différence entre l’assassinat volontaire et l’assassinat qui n’est que défense ? Si oui, les sorciers peuvent donc aisément mentir, dire qu’on les a attaqué après avoir tué quelqu’un. Alors, oui. Voilà le but de ma visite. »

Elle ferme a demi les yeux, regardant intensément Gregory.

Regardons les registres de lois voulez vous? Veuillez garder ca secret, habituellement les aurors ne les partagent pas les leurs, on a quelques ajouts. Mais vu que le tome de ce qui nous concerne est accessible publiquement, il n'y a pas de mal.

elle prend sa baguette, tapote un instant, l'air de vouloir se rappeler ou il est.

Accio registre de Lois tome 7

La partie verrouillée de la bibliothèque s'ouvre, un minuscule volume lévite jusque dans la paume de la professeur qui tasse les papiers de son bureau.

D'un coup de baguette, elle rend la taille originale au livre. Il est énorme.

Ca doit être par ici... Ah voila! Lisez ceci. Nous continuerons après.

LOI SUR LES SORTILEGES IMPARDONNABLES

page 650 paragraphe 30 alinéa 15

Citation :: Toute utilisation d'un sortilège impardonnable avec but avoué de nuire conduira directement l'auteur du dit maléfice à la prison d'Azkaban. Cependant, l'individu qui niera ou voudra justifier l'utilisation d'un tel maléfice aura le droit à la présomption d'innocence et sera jugé devant le magenmagot.

Alors, il sera considéré innocent jusqu'à preuve du contraire et hors de tout doute raisonnable

Invité

Silence. Elle avait l'air beaucoup plus sérieuse. Tranquille, et pourtant prenant gravement sa question, elle ferma à demi les yeux avant d'esquisser une réponse. Gregory s'agita légèrement sur son siège, désireux d'enfin savoir ce qui l'avait tourmenté depuis son réveil. Elle lui proposa donc de regarder ce que disait la loi, ce qui n'était pas une mauvaise idée puisque c'était la meilleure manière de savoir ce que le ministère avait décidé de condamner. Le registre vint donc jusqu'aux mains de la professeur, qui le tendit - à la bonne page - à Gregory. Il lut attentivement les quelques lignes, puis eut un sourire sarcastique avant de relever le visage.

Inspiration – « Tout sorcier ayant utilisé un sortilège impardonnable n’admettra pas que c’était pour le plaisir. Un fou ne sait pas qu’il est fou, mais un sorcier aux idées nuisibles sait ce qu’il doit faire pour rester en vie et en liberté. Aussi, quiconque se fait prendre pour avoir utilisé ces maléfices dira aussitôt qu’il a une bonne raison, et sera donc dit innocent jusqu’à preuve du contraire. Or, il lui sera plus simple de s’évader et de recommencer, non ? »

Il finit son verre, et le reposa sur le bureau avec un air grave. Il scrutait simplement Lareless.

Inspiration – « Vous qui êtes professeur de DFCM, vous êtes-vous déjà servi d’un sortilège impardonnable ? Avez-vous déjà vu quelqu’un s’en servir ? »

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Dim 21 Jan 2007 - 14:20

Comment expliquer cela. Lareless croise les doigts. Elle n'aime pas par ou elle doit passer, mais elle comprend que c'est une étape critique. Ca peut l'encourager a utliser les sortileges impardonnables copmme le décourager. Mais au moin il saura en connaissance de cause.

Il faut deux conditions pour qu'un sortilège impardonnable fonctionne. maitriser le dit sortilège. La formule n,est pas tout. Et VOULOIR que ca marche. C'est d'une voix posée qu'elle lui répond donc.

Donc pour le Doloris il faut VOULOIR faire souffrir
pour l'Imperium il faut VOULOIR imposer sa volontée
pour l'Avada, il faut VOULOIR tuer.

La notion de défense ou pas la dedans est caduque. Pour un mage qui sera traduit devant le magenmagot, malgré ce que dit la loi, il lui faudra faire la preuve de son innocence et non de sa culpabilité.

Sachez qu'il y a divers moyens pour parvenir à interroger. Le veritaserum et l'interrogatoire de baguette entre autres.

« Vous qui êtes professeur de DFCM, vous êtes-vous déjà servi d’un sortilège impardonnable ? Avez-vous déjà vu quelqu’un s’en servir ? »

Elle a un petit rire triste.

Je suis auror monsieur Starfull. A la réponse un, je ne devrais pas vous répondre je compte sur votre discrétion, si ca passe ces murs, je saurai que c'est vous.

Elle baisse la voix

J'y ai songé, essayé même... Je n'ai pas l'âme d'une tueuse de sang froid. Il y a beaucoup de sortilèges pour maitriser un ennemi sans le tuer. Ca dépend de comment on les utilise. Tout est dans l'Intention.

A la deux.... trop de fois.

Invité

Gregory hocha de la tête. Il y avait en effet des moyens efficaces d'interroger un accusé : des potions, des sorts, etc. Mais encore fallait-il réussir à les employer sur des personnes dangereuses et intelligentes, qui savaient ce qu'elles faisaient et dans quel but. Lareless reprenait les notions expliquées durant le cours : en plus de la formule, il fallait avoir l'intention - c'était là toute la subtilité de la magie. Il fallait donc vouloir commettre un meurtre pour tuer. L'adolescent ferma les yeux, déglutit lentement, puis reprit.

Inspiration – « J’avais oublié, dans ma précipitation, ces moyens de faire des interrogatoires. Un sorcier est-il obligé de se soumettre au Veritaserum ? Imaginons que ce soit quelqu’un d’influent, un ministre peut-être, qui ait trahi volontairement ou pas le ministère, en tuant quelqu’un. On le sait coupable, on veut le faire avouer : est-il obligé de montrer patte blanche ou peut-il monnayer sa liberté ? Et peut-il contrôler sa mémoire de manière à ce que l’on ne trouve pas les souvenirs en question ? J’ai entendu parler d’un objet que l’on nomme la pensine. S’il met les éléments contre lui à l’intérieur, peut-on encore les trouver ? »

Il reprit son souffle.

Inspiration – « Ainsi, vous êtes Auror. Je ne le savais point. J’imagine que vous avez du vivre des expériences… »

Il la dévisageait.

« … difficiles. »

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Ven 26 Jan 2007 - 18:06

J’avais oublié, dans ma précipitation, ces moyens de faire des interrogatoires. Un sorcier est-il obligé de se soumettre au Veritaserum ? Imaginons que ce soit quelqu’un d’influent, un ministre peut-être, qui ait trahi volontairement ou pas le ministère, en tuant quelqu’un. On le sait coupable, on veut le faire avouer : est-il obligé de montrer patte blanche ou peut-il monnayer sa liberté ? Et peut-il contrôler sa mémoire de manière à ce que l’on ne trouve pas les souvenirs en question ? J’ai entendu parler d’un objet que l’on nomme la pensine. S’il met les éléments contre lui à l’intérieur, peut-on encore les trouver ?

Lareless est intriguée à vrai dire. Les méandres de la bureaucratie ne sont pas son fort. Maie lle s'interroge sur les motivations du Serdaigle. Elle répond prudemment, mais avec un petit sourire, mi-malicieux mi-mauvais.

Je présume que tout se monnaie, mais si on est certain de sa culpabilité, il n'y a pas grand chose qui nous empêchera de trouver. Pour la pensine, c'est toujorus trouvable. Elle peut se comparer à une armoire. Vous savez le linge qu'il y a dedans, mais vous ne vous rappelez pâs des détails.

Ainsi, vous êtes Auror. Je ne le savais point. J’imagine que vous avez du vivre des expériences… difficiles.

Elle le fixe droit dans les yeux, un regard émeraude dérangeant.

J'ai vécu les miennes, vous vivrez les vôtres. Vous ferez vos choix selons vos expériences. Quand ces choix seront fait, alors consentirais-je a vous parler des miennes.

Elle continue à le fixer, cherchant dans son language physique des raisons à cet interrogatoire détourné. Elle attend simplement pour voir ce qu'il va dire ou faire.

Invité

L'interrogatoire s'éternise. Les premières questions pouvaient passer pour de la simple curiosité, mais avec la continuité, l'insistance de l'adolescent pouvait paraître suspecte aux yeux de la professeur. Celui-ci le comprit assez vite en sentant le regard émeraude devenir de plus en plus intense. Il fit alors mine de baisser les yeux, sachant qu'elle n'était absolument pas dupe de son subterfuge.

L. Mainella – « J'ai vécu les miennes, vous vivrez les vôtres. Vous ferez vos choix selons vos expériences. Quand ces choix seront fait, alors consentirais-je a vous parler des miennes. »

Il resta silencieux, continuant à la dévisager. Le ton de la professeur avait été quelque peu plus sec, direct. Le regard d'un bleu électrique s'attarda encore quelques instants sur l'étrange sourire de son interlocutrice.

Inspiration – « Excusez-moi. Je ne voulais pas être indiscret. »

Ils se faisaient donc face, dans le silence. Il ne dirait plus rien, tant qu'elle ne parlerait pas, car tout pouvait maintenant sembler incorrect. C'était un de ces moments qu'on appelle de tension ou de gêne, quand le silence vaut de l'or alors que la parole de vaut que de l'argent.

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Ven 26 Jan 2007 - 20:53

Elle se penche légèrement en avant pose une main sur le bureau. Elle le regarde longuement.

Ca va l'indiscrétion ne me dérange pas. Quand je sais les motivations. Dites moi monsieur Starful les raisons de cet intérêt subit pour la possibilité de commettre un meurtre sans en subir les conséquences... Je suis curieuse.

Les prunelles émeraudes ne quittent pas les siennes. Immobile, attentive, elle veut voir s'il va se dérober, mentir ou être franc.

Invité

Ils se regardaient dans les yeux. L'émeraude luttait avec le saphir. Calmement, Gregory avec le peu de notions qu'il savait, s'efforça au moins d'appliquer l'occlumancie au mieux : il ferma son esprit. Par la suite, il eut un mince sourire, toujours plongé dans le regard de sa professeur.

Inspiration – « Je souhaitais simplement me renseigner. Personne dans ma famille n'est mort de cette manière-là, et je n'ai pas d'envies meurtrières. Je m'informe, car je suis de nature curieuse. »

Etrange. Pourquoi lui avait-il dit la vérité ? Il aurait pu inventé des histoires fabuleuses qui expliqueraient cette question, mais non. Il était simplement curieux, et aussi agacé envers un système qui semblait si aléatoire au niveau de la justice.

Inspiration – « Il doit être suspect à vos yeux de recevoir de telles interrogations, mais c'est la vérité. Je suis venu parce que je voulais savoir. »

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Dim 28 Jan 2007 - 18:42

Gregory aurait été surprit d'apprendre que Lareless n'a aucun don de légilimancie juste un sens de l'observation aiguisé. Elle se replace, droite dans son fauteuil et analyse la réponse.

J'espère juste que personne dans votre famille ne soit soumise a ca Monsieur Starful. Et oui, je ne recoit pas de telles interrogations souvent. Je dirais même que c'est la première fois. Alors veuillez comprendre ma méfiance toute auroresque. Nous en survivons pas, nous aurors, en faisant confiance a tout le monde.

Elle sourit mystérieusement.

Y a til des points que vous aimeriez développer?

Invité

Il était naturel qu'elle fût méfiante. Etre Auror devait apprendre beaucoup de choses, et avant tout la prudence. Lui-même était assez observateur, et prenait du temps avant de faire confiance à quelqu'un. Il cultivait donc ses qualités d'acteur, qui lui donnaient un visage impassible lorsque pourtant il était très ému. En ce moment, il était calme, et assez satisfait d'abord fait plus avant la rencontre de sa professeur de DFCM.

Inspiration – « Non. Je pense avoir assez bien assimilé ce que vous m'avez dit, mais tout me semble toujours assez aléatoire, et souvent injuste, puisque tout se monnaye. L'argent est étonnament utile dans la vie. »

Son ton était devenu sarcastique. Il dénonçait.

Inspiration – « S'il y a une chose que j'aimerais, ce serait mieux vous connaître, mais je crois que ce n'est pas permis, selon la commune déontologie. Il ne me reste alors plus qu'à attendre la fin de ma scolarité. »

Il eut cette fois un sourire amusé.

Sujet: Re: Bureau du professeur Mainella Lun 29 Jan 2007 - 0:19

Non. Je pense avoir assez bien assimilé ce que vous m'avez dit, mais tout me semble toujours assez aléatoire, et souvent injuste, puisque tout se monnaye. L'argent est étonnament utile dans la vie.

Lareless sourit, il a moitié compris. Elle lui explique patiemment.

Incorruptible ne devrait pas exister comme mot. On ne corrompt pas seulement avec de l'argent. Chaque être et personne a un prix. La personne qui veut corrompre a alors a fixer si le prix à payer justement est à sa portée ou non. Que ca soit avec des menaces, des pots de vins, la peur, la flatterie les avantages, un partenariat déguisé. Il y a autant de facon de corrompre quelqu'un que de flocons de neiges après une tempête. Il faut garder l'oeil ouvert...

S'il y a une chose que j'aimerais, ce serait mieux vous connaître, mais je crois que ce n'est pas permis, selon la commune déontologie. Il ne me reste alors plus qu'à attendre la fin de ma scolarité.

Elle tourne la tête légèrement, le regarde de travers. Il lui fait quoi la? Ca ressemble drôlement à de la drague. Son sourire se teinte de malice.

Auriez vous été quelques années plus vieux monsieur Starful que ca aurait pu se faire... Nous en rediscuterons une fois vos ASPICS réussis et vous sortis de l'école. Si nous serons toujours disponibles rendus là.

Entretemp, ma porte est toujorus ouverte pour discussion avec un élève.

Invité

Il y avait toujours moyen de corrompre quelqu'un. Un bref instant il se demanda lequel ferait fléchir son interlocutrice, puis l'adolescent détourna le regard et hocha de la tête. En effet, il était temps de partir, comme elle le laissait si bien sous-entendre. Il se leva calmement, pencha légèrement la tête en signe de respect et la salua avec un sourire.

Inspiration – « A bientôt, en cours. »

Satisfait, il sortit du bureau, marchant calmement dans le couloir vide. Où étaient donc les élèves ? Un rayon de soleil l'en informa, mais il alla plutôt dans son dortoir, se reposer un instant et méditer les réponses de la professeur. Après, il irait certainement à la Volière envoyer une lettre à ses parents. Il était grand temps de leur dire que tout allait bien.

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