Attentat au Ministère - Terminé - À titre informatif

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-Jared- Si seulement j’étais habilité à reconnaître tous les êtres humains de ce monde ! N’avez vous pas vu mon insigne, mademoiselle ? Je ne côtoie que le personnel médical, désolé de ne pouvoir vous être utile.

Il lui parlé comme à une personne étrangère. Maleina sentit monté une colère énorme, comme piqué au vif, la jeune femme le regarda méchamment, ce moquait-il d'elle? Si c'était le cas, Maleina n'allait pas le reprendre très bien, en ce moment elle n'était pas d'humeur et surtout pas en état de rire. Malgré sa rancoeur envers son frère, elle avait prit la peina de s'approcher de lui et de lui parler, pour aider ces personnes sous les décombres. Mais n'était ce pas son travail d'aider les gens? Apparemment si, quand il lui montra son insigne d'un air supérieur, Maleina le regarda sans grand intérêt. Elle le regarda avec méchanceté et comme vexée. Il répliqua une nouvelle fois en demandé l'air absent si la jeune sorcière avait, une fois, croisé ce jeune homme. Ce ne fut pas de la rage qui monta, mais de la tristesse, de la consternation et des larmes, elle en laissa une perler sur son visage. Elle savait comment était son frère, grâce à son regard, digne des Morohtar, ses cheveux d'un noir jet, et grâce aussi à quelques photos que les parents de Maleina avait gardé auprès d'eux, Maleina avait essayé plus d'une fois de l'imaginé et c'est comme ça qu'à ce moment là, elle était dessus et indigné par son frère. Sa voie était légèrement tremblante, troublé par la rage, et en même temps, elle essayé de ne rien faire paraître et de lui répondre sur le même ton que son frère.

-Maleina- Hé bien si vous le dites j'ai du me tromper sur la personne. Pourtant, il me semblait bien que vous étiez mon frère. Vous aviez le regard, les cheveux, l'attitude des Morohtar, mais après tout, en regardant de plus près, je me suis sans doute trompé. De toute manière j'avais oublié que mon frère ne faisait plus partit de notre famille depuis bien longtemps.

Elle regarda à présent l'homme en laissant couler des larmes, elle se courba en signe de reconnaissance pour l'avoir écouté quelques minutes. Désolé par son comportement, elle fit demi-tour et partit à la recherche de quelqu'un de peut-être plus compréhensible.

Invité

Etrange… La jeune femme ne réagissait pas comme Jared aurait apprécié qu’elle le fasse. Appréhension, hésitation, mais aussi déception faisaient partie intégrante de son regard, de sorte que durant un faible instant, le jeune homme fut déstabilisé. Comment la qualifier ? Une femme en quête de repères… Mais en quoi était il concerné ? Il n’était jamais concerné… jamais… et ne désirait pas l’être, quoi qu’il arrive. Elle avait tout simplement dû errer dans les bars londoniens avant de se présenter ici, ou être profondément choquée par la vue de la désolation, de la douleur incontrôlable. Elle nageait en plein délire, au point d’en oublier le sens commun.
Conclusion hâtive, Jared…
Une longue tirade fut prononcée par la jeune femme au regard d’ébène, et Jared ne l’écouta qu’à moitié. Cependant, il tiqua instinctivement lorsque le nom Morohtar fut prononcé. L’enchaînement logique se fit rapidement dans son esprit… Morohtar… Elle le connaissait, ainsi que ses attitudes. Frère…
La réalité s’imposa alors à son esprit. Il venait de croiser l’une de ses sœurs, sans même réussir à la reconnaître. Laquelle était-ce ? Ambre, ou Maleina ? Domaris et Ladira ne pouvaient pas se trouver ici… pas à leur âge respectif, si toutefois il ne les avait pas oubliés. Le temps qu’il se retourne, la jeune femme avait disparu, à la recherche d’on ne sait quoi. Décidément, les apparences ne trompaient jamais. En guérisseur chevronné, Jared n’avait pu que sentir l’intense désoeuvrement, mêlé d’une incompréhension manifeste, de sa sœur…
Qu’avait il à regretter ? Absolument rien, qui qu’elle soit, elle était sortie de sa vie depuis des années. Il ne s’en portait pas plus mal, en apparences. Il aurait le temps de méditer…

Rabattant son regard sur l’étage supérieur, le jeune homme oublia l’altercation qu’il venait d’avoir, et n’attendit pas de savoir s’il possédait ou non le droit de monter. Il gravit les marches deux à deux, et se retrouva face à une porte, profondément enfoncée dans le mur de soutient. Il ne pourrait pas passer sans la déplacer. Prenant son courage à deux mains, Jared poussa la porte comme il put, réalisant qu’user de sa baguette ne ferait que produire une détonation dont les blessés potentiels n’avaient pas besoin. Il réussit à se frayer un passage, et déboucha sur un paysage de désolation des plus complets. Nombre de corps jonchaient le sol… Il était trop tard. D’une blancheur immaculé, certains avaient perdu la vie. Mais des gémissements se firent entendre, et Jared remarqua une bonne dizaine de personnes, blessées et dans un état de désespoir soudain. Il n’était jamais insensible à ce genre de comportement. Jetant un regard en arrière, il espéra que d’autres personnes auraient l’intelligence de venir, et se précipita sur un jeune homme, visiblement beaucoup plus jeune que lui, qu’il aida à se relever. Le sang dégoulinait, et il avait besoin d’être transféré à Sainte-Mangouste au plus vite. Le portant sur ses épaules, Jared redescendit à l’étage inférieur, où il chercha une aide, du regard. Aucune… Tous étaient occupés. D’un étage adjacent, une troupe de guérisseurs venaient d’apporter une jeune femme, visiblement en état de choc. On n’est jamais mieux servi que par soi même…
Remarquant une jeune fille, visiblement tout juste sortie de Poudlard, Jared ne put s’empêcher de ressentir une satisfaction muette. La mobilisation avait été grande.
Ramenant son attention sur son blessé, il lui prodigua quelques sorts de soin, avant de déchirer un morceau de sa chemise qu’il apposa sur le bras du jeune homme. L’hémorragie devait cesser…
Le blessé gémit sous la douleur, et Jared se mit à lui parler, avec force.

"Calmez vous… Restez conscient…"

Ils n’avanceraient pas si chacun agissait de son côté. Le visage de Jared se fit contrarié, comme affligé de l’incompétence de certains… Toujours aussi catégorique, Jared…

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Entre l'envie de le tuer et de le prendre dans ses bras, Maleina c'était arrêté espérant un geste de son frère envers elle. Rien. Elle se tourna et elle le vit rentrer au sein du ministère. Que faire? Le suivre? Sans doute. Elle le suivit lentement, essayant d'être le plus discrète, ce qui pour elle était plutôt simple du à sa petite taille et à la légèreté de sa démarche. Il était donc guérisseur. Il avait légèrement changé, c'était compréhensible, cela faisait tellement longtemps qu'il avait quitté notre vie, et le temps avait fait son effet. Les yeux de Tarod et le visage fin de notre chère mère. Maleina ne put s'empêcher de faire un sourire attendrit. Il disparut quand Maleina vu se spectacle désolant. Plusieurs sorciers allongés sur le sol, sans vie. La jeune femme ne fit pas touché, mais dégoûté. Cela faisait quelques heures déjà que les corps étaient restés inertes sur le sol et une odeur nauséabonde en dégagé. Elle mit sa main devant son visage et fut un peu plus écoeuré quand elle regarda son frère attraper un blessé, mais elle fut admirative quelque part de son pseudo courage. Elle le suivit toujours sans se faire remarquer, de toute manière, dans cette agitation général, il aurait fallut qu'elle se mette devant lui pour qu'il la remarque. Pourquoi avait-elle besoin de le voir faire? Peut-être pour pouvoir continuer à faire vivre cette flamme de haine qu'elle ressent envers son aîné.

Maleina se faisait bousculer dans tous les sens, elle ne supportait pas ça depuis sa jeune enfance, elle décida alors, certes sans permission mais bon, de monter à l'étage supérieur. Elle longea un long couloir, certaines pièces étaient fermées à clés, Maleina ne força pas et continua sa route. A certains endroits, le sol n'était plus très solide et des plaques tombaient du plafond. A présent elle était seule, pourvut qu'il ne lui arrive rien. Ouverte. Une porte était enfin ouverte et elle n'avait fait aucun rapport de force pour l'ouvrir, à l'intérieure, le même spectacle qu'en bas, elle fit une grimace et s'approcha du centre de la salle. Un survivant? Elle cherchait. Elle ne voyait rien, une épaisse fumée avait envahi la pièce. Elle remarqua un corps, moins blanc que les autres. Normal? Sans doute, mais Maleina, s'approcha lentement du corps faisant attention de ne pas trébucher à cause des nombreux restes de la pièce tombé en morceau. Elle se mit sur ses genoux et mit ses deux doigts à un endroit bien précis du coup. Vivant. Oui il était encor vivant, Maleina pouvait sentir un très faible battement. Mais, pourquoi cette étage était-il vide? Faisait-il étage par étage? Il valait mieux être au premier étage lors de l'explosion alors. Mais comment allait-elle faire pour l'évacuer. Elle n'allait pas le laisser seul. Mis elle ne pouvait pas l'amener avec elle, elle était bien trop fine. D'ailleurs, elle n'avait même pas prit la peine de vérifier l'identité de la personne à ses côtés. La personne avait le visage rempli de poussière et elle ne pouvait pas voir si c'était une homme ou une jeune femme. Avec délicatesse, elle enleva les saletés de la personne. C'était un homme, les cheveux courts et noirs. Elle enleva à l'aide de sa baguette et d'un sort très simple les décombres sur l'homme et elle lui attrapa la main en lui parlant, pour qu'il reste conscient...

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- Ah, madame Robinson, vous êtes là ! Oui, oui, oui, une équipe de guérisseurs peut descendre sur le champs. J'y descend moi-même aussi d'ailleurs. ALLEZ ! On se grouille !

Le responsable de l'élite de la brigade d'intervention magique se relève en soufflant péniblement, mais il se ressaisit efficacement.

- Allez, p'tit gars, tiens bons, y a des guérisseurs partout, fait l'homme morse en adressant un petit signe encourageant à O'Brian, puis il s'éloigne d'un grands pas.
- Griffith, y a le président du conseil qui veut t'parler.
- J'ai pas le temps, qu'il me contacte plus tard ! De Menessi, vous appelez vos p'tits gars ou j'dois tout faire ?
- Il insiste Griffith. Il est là...
- GRIFFITH !
- Arf, Jumpaway... j'travaille, là, j'ai pas le temps de discuter procédures et journalistique.

C'était bien connu, Griffith et Jumpaway étaient de vieux amis. Ils se parlaient l'un à l'autre comme tel, peu importe qui les écoutait, ne tenant même pas compte de la hiérarchie qui les séparait. D'ailleurs, Griffith était très peu porté sur la hiérarchie. Il parlait sur le même ton à tout le monde, selon les événements. Dans les deux cas, il était plus que familier.

- Bien justement, il s'agit de journalistique. C'est le Conseil qui prend la tête. Coral est introuvable et jusqu'à ce qu'il soit retrouvé, c'est à nous de jouer.
- Eh merde, j'avais bien besoin de ça un jour pareil.
- 18h, conférence de presse, faut que tout soit réglé ici ou presque. Faut en savoir un max.
- C'est bien, j'ai compris ! Vous avez entend ce que la vieille momie a dit ? ALLEZ, ON A PAS DE TEMPS À PERDRE ! Au boulot !
- Allez, bonne journée Griffith.
- Allez, va grattez tes parchemins pendant que j'bosse, c'est pour ça que t'es payé !

Malgré la dureté des propos, ils s'adressent mutuellement un signe de mai des plus amical. Le Président du conseil transplanne et disparaît dans un claquement sec. Griffith se remet donc en route, traînant presque la guérisseuse en chef par le bras vers les sous-niveaux.

- De Menessi, allez, prenez vos p'tits et venez, on a pas de temps à perdre. Clarkson, Spears, vous allez superviser le tout une fois que j'serai parti. Vous laissez pas marcher sur les pieds.

°°°°°

C'est pas joli au-dessus du 5e niveau. Même le 5e niveau, bien que stabilisé n'est pas totalement indemne. De la poussière partout, mais il faut pourtant nettoyer, sans tout faire s'écrouler, il faut stabiliser le tout, pour éviter plus de morts ou de blessés encore.

- Weaver, où t'étais ? On s'en fout. Allez, va t'infiltrer là-haut et indique nous le chemin.
- Oh, pas facile c'que vous me demandez-là... ça l'air compact au-dessus...
- Ouais, je sais, mais Meadow est pas encore là, alors pour le moment, c'est toi qui agit. Comme on dit, on a toujours besoin d'un plus petit que soit. Alors exécution, on a pas le temps de discuter !
- Oui, mais Clinx d'abord.
- Si tu veux, mais que Clix se dépêche.
- Va Clix, montre à papa le chemin.

Et le nain dépose le rat dénommé Clix sur le sol. Le rat, petit miroir au cou, grimpe rapidement sur les gravats et disparaît entre deux interstices. Dans le silence le plus total, on l'entend farfouiller dans les gravats, puis plus rien. Ils attendent tous, puis après ce qui semble une éternité, le miroir émet un laconique son.

- Coui ! (traduction : Tu peux v'nir p'pa !)
- j'arrive fiston !

Clac ! Le nain disparaît. S'en suit une liste de coordonnées que les intervenants semblent connaître. Les uns après les autres, ils transplannent, à divers endroits théoriquement dégagés. C'est une truc risqué, mais qui ne risque rien n'a rien. Deux fantômes font soudainement leur arrivé. L'un d'eux élégamment vêtu d'un smoking noir et d'une chemise blanche, ou luit une tache rougeâtre sur le devant de la poitrine. L'autre, a un habillement moins conventionnel.

- Mazette, c'est pas joli ici.
- Ah, Meadow, t'étais où l'aérien ?
- Bah, c'est mon jour de repos, j'explorais les strates sédimentaires sous la Tamise pour un pote.
- Eh ben maintenant, tu vas explorer des masses compactes de bétons pour moi. Tu m'informes des vivants, des morts et des structures. J'veux tout savoir de ce qui se passe au-dessus, entre nous et la surface.
- Ouais, ouais, j'te fais ça le bien charnu.
- Hey, Meadow. Si tu pouvais aussi me dire où ça a fait Boom, ça me rendrait service.
- Je savais que tu me demanderais des tas de trucs à faire. Aussitôt qu'on m'a dit que le ministère avait fait boom, j'me suis dit que ce serait plus sage d'amener du renfort. Griffith, j'te présente Daae, Samuelle Daae. À deux, on fera le boulot plus vite.
- Ouais, excellente idée, à deux ça ira plus vite, mais tu parles, tu parles et tu fais rien. Allez, au boulot !

La fantôme à l'accoutrement douteux a un reniflement de dégoût suite au mot « boulot », l'autre hausse les épaules avec désinvolture.

- Et le lieux des Boom pour le gros monsieur. T'en fais pas Daae, il est de mauvaise humeur quand des vies sont risqués. Tsé, ça tient pas à grand chose hein.
- Si t'étais pas mort, j'te fouterais une claque.
- J'aimerais voir ça, hi hi hi.

Et la journée se poursuit, interminable succession de nettoyage de niveau, ouvertures de chemins pour accéder d'un étage à l'autre, de sorties de cadavres et de blessés.

HJ : Bon, vous pouvez continuer à jouer ici si ça vous chante.
Faudrait pas que ça s'éternise ici non plus.
Moi j'enchaîne ici.

» Gryffondor, victime d'un attentat...