Quel premier jour merveilleux...

Invité

Il faisait très froid, la neige immaculée tourbillonait dans le vent glacé de cette fin d'année, avant de toucher le sol, sans bruit, puis disparaître. Le parc était recouvert d'un édredon de blancheur, tout comme la forêt et le ciel. Tout... Tout était blanc. Tout sauf les sombres étages du château, et plus particulièrement le couloir où s'était engagée Julia. La jeune fille venait d'arrivée dans cette prestigieux école de magie qu'était Poudlard et déjà elle était perdue. Tout ça à cause de ce satané ruban... Si seulement il ne s'était pas envolé ! Comme à son habitude, Julia était très bien habillée : son uniforme était impeccablement repassé, sa cravate noire bien ajustée (car tant qu'elle ne trouvait pas son dortoir, elle n'aurait pas son uniforme définitif aux couleurs de Serdaigle), son chemisier blanc rentré dans sa jupe noire bien plissée, ses chaussettes noires harmonieusement arrangées avec ses souliers vernis (noirs également) aux talons d'environ quatre centimètres et sa cape de sorcier à l'écusson de Poulard parfaitement portée. Pour ce qui était du reste, Julia s'était fait pour l'occasion de jolies anglaises blondes qui tombaient avec délicatesse dans son dos et sur ses épaules, retenues par deux fins rubans noirs et satinés. Très distingué. Mais rien ne sert d'être distinguée si c'est pour être seule, perdue dans un vieux château !
D'ailleurs, le couloir en question était poussièreux, désert et sentait la moisissure. Son fin mouchoir de baptiste blanche devant son petit nez et sa baguette d'énène produisant dans la lumière dans son autre main, la jeune Serdaigle avançait, sûrement et courageusement dans la pénombre. Toujours très calme et maîtresse d'elle même, Julia réfléchissait aux différentes possiblités auxquelles elle avait accès :

* Bon... Je suis perdue dans un couloir qui me semble être, si je me souviens bien, au troisième étage. C'est un couloir qui n'a pas l'ai très fréquanté, donc je suis sur la mauvaise voie. Quant à faire demi-tour, j'ai essayé un bonne demi dizaine de fois et je me suis apperçue que j'étais vraiment perdue... Sinon, il y a peut-être une sortie de l'autre côté. Bon ! A coeur vaillant rien d'impossible ! *

C'est donc accompagnée d'un de ses merveilleux proverbes que Julia accèléra le pas, propulsée par une énergie nouvelle. Les seuls bruits qui se faisaient entendre étaient sa propre respiration, très discrète, et le claquement de ses talons sur les dalles froides et nue. Julia éternua doucement dans son mouchoir.

Achif !

* Fichue allergie à la poussière... ! *

Achif !

C'est donc, en émétant quelques éternuements que la jeune comtesse continua sa route. Puis, elle se retrouva face à un cul-de-sac. Elle s'exclama pour elle-même :

Oh ! Une impasse... Bon, il ne me reste plus qu'à rebrousser chemain.

Et c'est ce qui fit la jeune fille. Julia fit demi-tour, zigzaguant entre les toiles d'arraignée qui pendaient du plafond. Tout était calme, seul le claquement de ses talons et ses quelques éternuement brisaient le silence de pierre. Mais soudain, la baguette de Julia éclaira une silouhette qui était brusquement apparue devant elle. La comtesse recula d'un pas, ses yeux bleu ciel légèrement équarquillés, en battant de ses longs cils. Elle demanda, gardant coûte que coûte son sang froid :

Qui est-là ?

Julia levant sa baguette pour y voir un peu mieux.

Invité

Tout était calme dans le Hall d'entrée. Yuie ne supportait pas cette impression de solitude qu'elle avait déjà vécue lors de sa demi-année à Beaux Bâtons. Elle fut soulagée d’apprendre qu’on allait la transférée à Poudlard, l’école de sorcellerie la plus réputée d’Europe, si ce n’est pas du monde. Yuie se rappela alors de son départ.

FLASH BACK

C’était par une matinée bien éclairée et de part et d’autre on entendait les petits rires cassant des élèves de l’école. Il n’y avait aucun homme, uniquement des femmes, toutes plus sadique les une des autres. Elles paraissaient donner un bon exemple au plus jeune d’entre elles… dont Yuie faisait partie ; Mais au contraire, celles-ci se contentaient de les bousculer ou de les siffler dans les couloirs. Il y avait des rires différant, pour chaque personne. La plupart des élèves étaient de belles Vélanes, qui charmaient les hommes, bien qu’il n’y en ait aucun. Yuie les enviait parfois mais cela ne la rendait pas jalouse. Elle avait déjà étudié durant 6 mois dans l’immense école de magie de Beaux Bâtons. Tout était passé trop lentement, la langue qui n’était autre que le Français, était dur à apprendre et il n’y avait qu’une seule personne à qui elle s’autorisait à parler anglais ; La directrice. Cette dernière était une femme ronde et peut commode, elle donnait des avertissements à tout bout de champs sans donner de punition par la suite. Elle n’enseignait qu’un cour ; le cour d’Histoire de la magie où l’on pouvait garantir une heure de sommeil. Sa voie était somnolente, très douce, même un peut trop. Peut d’élèves la regardaient en face durant ses cours car ils étaient sûr de se faire interrogé par la suite. Yuie ne comprenait que quelques mots de ce que Mme Du foret –C’était le nom de la Directrice– tels que « Bonjour » « Commencer » « Histoire » « Sorcier(ère) » et bien sûr « Beaux Bâtons ». Mme Du foret était une personne qui savait mettre les gens mal à l’aise, et cela avait le don d’agacer Yuie. Pas une seule cour d’Histoire de la magie, Yuie se sentait élève de Beaux Bâtons. La directrice lui posait toujours plusieurs questions à la fois. Malgré le fait que Mme Du Foret était Bilingue, elle ne permettait à Yuie de lui parler anglais que lors qu’elles étaient toutes deux en entretiens. Lors de ces entretients, Yuie se faisait harcelée de question, et la situation était encore pire que durant les cours d’Histoire de la Magie. « Tes parents te battaient-ils ? » « Tu m’as bien l’air étrange Yuie, Etaient-ils sévères avec toi ? » « Pourquoi parles-tu l’anglais, le japonais et pas le français » « Tâche d’être à la hauteur, ce doit être difficile pour quelqu’un de ton niveau… » Yuie Shizu répondait par des simples « Oui » ou par « Non madame, ils étaient correcte. » Parfois, Mme Du Foret inventait de telles choses que Yuie se demandait si des rumeurs ne couraient pas dans l’école.
Bref’, ce jour là, il y avait un entretient avec la directrice, et cette dernière lui avait recommandé de venir une demi-heure avant le commencement habituellement {Un entretient avec Mme Du Foret commençait généralement à 16h28, car étant une femme très superstitieuse, la directrice de l’école avait son chiffre préféré qui n’était autre que le 28}. Il fallait monter exactement 1628 marches pour arriver à son bureau. Yuie les empruntaient régulièrement, ces escaliers qui lui paraissaient très cours. Elle fut arrivée en haut du 8ème étage à 16h17, elle attendu une minute devant la porte en respirant une grande bouffée d’air frais avant de se faire attaquée de questions. 16h18, Yuie poussa lentement la porte du bureau de Mme Du Foret. Celui-ci était petit, très petit et les mûrs étaient peint en rose. Un rose qui faisait très petite fille. Il y avait également des roses partout ; sur les tables, sur le lit, sur le sol {des pétales} et sur son Bureau. Une odeur enivrante nageait d’en l’air. On entendait souvent de la douce musique, de l’opéra français sans doute. La directrice pria Yuie de s’asseoir sur la chaise se trouvant en face de son bureau.

[color=white]« Yuie ma petite, J’ai une nouvelle à t’annoncer. Bonne peut-être ou mauvaise je doute de tes sentiments. »
Yuie la regardait, l’air bizarre. Qu’avait-elle d’important à lui dire ?« Tu… »

Soudain, la porte s’ouvrit à la volée et Yuie vit apparaître ses propres parents. Tous ça ne pévoyait pas quelque chose de très normal. Ces parents c’étaient déplacé, et elle n’en avait aucune idée de la raison pour laquelle ils avaient prit cette peine. Le couple s’assit sur un fauteuil que leur désigna Mme Du foret.
« Voilà Yuie Shizu Mekura, vous allez quitter Beaux Bâtons. »

Yuie se retint de sourire. Elle baissa les yeux pour ne pas montrer sa joie.

« Tu dois être si triste ma petite… » Répliqua alors sa mère.
« Oui, désolé. Mais la langue, les cours ton attitude rien ne va plus » Continua Mme du Foret.
Monsieur Mekura ne dit pas un mot, il devait être déçu sûrement.
Un silence glacial régnait dans le bureau, à la fois appartement, de La Directrice. Ce silence paraissait interminable. Celui-ci fut interrompit par un toussotement de Monsieur Mekura. Ses joues, quelque peut ridées devenaient un peut rouge.
« J’ai pris contacte avec la Directrice de Poudlard, vous partez dans dix minutes. »
« Oh ! Vous ne nous en avez pas parlé Madame. C’est indigne de votre part !» Réprima la mère de Yuie.
« Notre Petite Yuie ne se rendra pas à Poudlard »
Yuie regarda sa mère d’un regard furieux.
« Mère, je m’en irais si il le faut. Poudlard est une école très réputée et je m’y plairais. »
Sur ce, la petite famille accompagnée de Madame Du foret sortirent de la petite pièce pour se rendre dans la cour.
Yuie prit un étrange bus Magique qui la mena à Londres, puis elle emprunta les voies ferrée à borts du Poudlard Express.

FIN DU FLASH BACK

Le Hall était donc vide, et Yuie ne savait par où se rendre, elle prit l’escalier se trouvant au centrer. Les marches de celui-ci étaient entièrement de marbres, un marbre très beau. On pouvait presque se voir dedans tel un miroir. Les élèves devaient déjà être dans leur salle commune. Elle eut une vague pensée de Serpentard. C’était une maison fabuleuse, qui lui correspondait vraiment. Elle ne déçue pas sa famille lors que plus tôt dans la journée elle leur annonça le choix du Choixpeau Magique. Ce bon vieux chapeaux, dont elle avait tant entendu parler, ne s’était pas trompé. Non ! Pourtant, elle se demandait quelle réaction aurait-elle eut si elle s’était retrouvée à Serdaigle ou à Gryffondor. Ou encore à Poufsouffle. Elle aurait bien été déçue.

Yuie montait une par une les marches de l’escalier. C’était d’un pas léger et plein d’étreint qu’elle finit de monter celui-ci. Arrivée en haut, elle regarda derrière elle, Personne. De nombreuses décorations se trouvaient près d’elle ; deux armures, mais surtout, ces magnifiques Tableau représentant des personnes célèbres du monde magique. Elle aperçut sur l’un d’entre eux, une jeune femme prête à se marier. Yuie s’avança et caressa la si belle toile de ses doigts fins.
« Que faites-vous ? Vous salissez ma robe! » S’écria la jeune mariée
« Excusez-moi » Lui répondit Yuie terrifiée

Puis elle continua son chemin tout en pensant à cette étrange jeune femme en colère.
Il y avait tant de couloir à emprunter, tant de couloir qu’elle ne connaissait guère.
C’est alors que Yuie se trouva dans un endroit dit « Interdit ». C’était ces fameux couloirs où y mettre les pieds était irresponsable et puni. Le concierge pouvait nous y aperçevoir… Yuie marchait difficilement prise dans des toiles d’araignée énormes.
*Le concierge vient-il vraiment ici ? Il y a même plus de poussière que chez Mlle Stamford.* Songea Yuie en continuant à marcher tout droit.
Une toile d’araignée vint se poser sur son visage, Yuie la dégagea avec peine. Tout semblait désert, et sa curiosité était si forte qu’elle se décida à continuer. C’était des couloirs vraiment très sombres et la jeune fille ne voyait pas trop où elle mettait les pieds.
Yuie aperçut une chaise non loin d’’elle, à peut-être un mètre. Elle était fatiguée et s’y assit tranquillement. Elle ne se souciait pas de la poussière sur le dossier de celle-ci.

Yuie Shizu entendit un léger toussotement, qui paraissait provenir du même emplacement. Ce devait être le concierge. Elle se leva lentement affin de ne pas trop faire de bruit, et se cacha derrière une armoire. Il y avait là un rat, elle avait horreur des rats, mais ce dernier pouvait peut-être lui éviter tout soupçon ? Elle sortit sa baguette de sa poche droite, et la brandit dans ses main un peut moite. Le rat ne semblait se soucier de rien du tout.*Quel Imbécile se rat*

A l’aide de sa baguette, Yuie fit avancer le rat qui revint aussitôt derrière l’armoire.

*Allez ! Aide-moi un peut sale rongeur !*

C’est alors que la jeune japonaise entendit une voix, qui l’interpellait. C’était une voix féminine. A cette simple pensée, Yuie se rassura. Elle fit un pas en avant, bien que rassurée, elle devait rester prudente.
Elle se trouva alors, nez à nez avec une jeune femme aux cheveux blonds. L’obscurité l’empêchait de voir les traits de son visage. Cette dernière devait avoir des cheveux blonds car on pouvait apercevoir un teint clair dans sa chevelure.

« Qui êtes-vous ? Vous vous trouvez sur mon chemin »Yuie venait de parler comme la jeune mariée qu’elle avait vue quelques heures plutôt.
Elle regardait la jeune fille, d’un air embarrassé.

Invité

« Qui êtes-vous ? Vous vous trouvez sur mon chemin »

Julia fut assez étonnée par la phrase de la jeune fille. Cette phrase impérieuse n'allait pas du tout avec l'air embarassé de la japonaise qui se tenait en face d'elle. La jeune lady dévisagea la jeune fille. En fat, elle était contente de voir une japonaise, elle y avait vécut trois ans il y a à peine deux ans de ça et voir une représentente de ce peuple qu'elle adorait et qui l'avait même surnommé "Hime no Asahi" - ou Princesse du Soleil Levant - à l'époque où elle vivait à Kyoto. Pour tout dire, à force de vivre en Italie, au Japon, en France et de passer ses vacances en Allemagne, Etats-Unis, Egypte, Inde et tout pleins d'autres, Julia avait finit par en oublier que l'Angleterre était son pays d'origine. D'ailleurs son premier réflexe fut de commencer sa phrase en Japonais :

Watashi no namae wa Julia des. Kimi... Euh ! Désolée. Je m'appelle Julia. Et toi, tu es ?

Elle avait du se rendre ridicule ! La jeune fille devit se dire qu'elle lui avait parlé japonais parce-qu'elle pensait qu'elle était incapable de parler l'anglais ! Bien sûr, Julia ne pensait pas du tout comme ça ! Elle marmonna en français :

Je ne suis qu'une idiote...

En fait, la jeune comtesse se servait souvent du français pour se parler à elle même vu que peu de gens parlaient parfaitement le français ici. Ayant étudié deux ans à Beauxbâtons, Julia maîtrisait parfaitement cette langue qui autrefois était la langue de la cour du roi d'Angleterre. La jeune Serdaigle se racla la gorge et se retourna vers l'autre élève.

Et bien... Tu es perdue ou tu es là de ton plein gré ?

Julia avait déclaré ceci d'un ton neutre qui ne trahissait aucune émotion particulière. Façon d'être dont Julia était une fine experte. Se rappellant de la seconde partie de la phrase de la jeune fille, qui devait avoir deux ou trois ans de plus qu'elle, elle déclara sans s'offusquer :

J'en suis vraiment navrée mais je n'avait aucune réelle intention de me retrouver de ce trou poussièreux - Achif ! - et comme vous pouvez le constater, je suis allergique - Achif ! - à la poussière.

Julia se tourna pour ne pas offrir à la jeune fille la vue d'elle en train de se moucher, ce qui serait profondément inélégant, puis refit face à la jeune Japonaise.

[ C'est très court - c'est même carrément nul u_u - mais je serais plus inspirée à mon prochain message, le temps que le topic démarre ! n_n ]

» son premier petit dejeuner...
» A VIF (premier post Loris^^)
» Patinage [Pv au premier qui vient]