Pavillon abandonné (topic paysage libre)

Dans un recoin très peu fréquenté du parc, que seul quelques élèves connaissent, se trouve un joli jardin retourné à l'état sauvage sis au milieu d'une claire, avec une magnifique petite mare connectée souterrainement au lac de Poudlard, permettant aux poissons d'y aller et venir librement. .

Au détours d'une haie bien taillée, se trouve un pavillon a l'abandon, ses murs de bois vermoulus envahis par les rosiers grimpants et les ronces Cependant, son sol de pierre encore intact laisse possibilité de s,y promener sans trop de danger.

Dans les feuillages épais des rosiers, plusieurs nids d'oiseaux-mouches se trouvent, égayant la place par leur bourdonnement incessants. Comme pour les attirer encore plus, un tapis de lys sauvage encadre trois des faces du pavillon le quatrième étant occupé par un immense rocher brut d'un gris strié d'orange, entièrement recouvert par une vigne grimpante

Le sentier y menant était jadis bien pavé et entretenu, aujour'dhui, mauvaises herbes et lichen l'ont transformé en tapis moussu.

Malgré son apparence d'abandon, le lieu garde une connotation féérique et magique, inspirant réconfort et sécurité.

(en édit selon vos posts)

Le temp passe doucement, apportant à la fois la ferme impression à la serpentard d'être en sécurité, lui soufflant qu'cici, peu importe les choix qu'elle fait ou autre, elle sera protégée et jamais jugée.

Un petit chat tout noir aux yeux d'ambres arrive en miaulant, se frotte aux jambes étendues de l'élève avant de s'asseoir effrontément sur ses genoux en la fixant de ses yeux ronds comme des billes.

--> En provenance de: https://mefaits-accomplis.forumactif.fr/viewtopic.forum?t=2598&start=15

Samuelle venait de quitter les sœurs Despwals à l’orée de la forêt interdite. La nuit était tombée, les étoiles brillaient dans la voûte céleste et la fantôme s’orientait dans ses souvenirs pour retrouver le pavillon, la marre et surtout la pierre. Ce n’était pas très loin…

Samuelle contourna le kiosque et passa au travers des rosiers avec la satisfaction sauvage de n’y laisser aucun lambeau de tissus ou de peau, pour une fois. La base de la pierre était entourée d’eau, le vigne l’emprisonnant. Samuelle flotta légèrement au dessus des eaux de la marre. « Alors? » questionna-t-elle en posant ses deux mains sur la masse rocheuse. Métamorphique ophiolitique… Pleine de souvenir informulé… De l’eau, beaucoup d’eau, et du vent vif, mais surtout de la chaleur et de la contrainte… Tant de contrainte…

La nature de collectionneur des Daee poussa la fantôme à aller plus loin, aucune pierre ne mérite d’être abandonnée… « Je sais ce que tu caches en ton cœur, j’ai toujours senti ta conscience minérale, presque vivante… Allez! », l’encouragea-t-elle, « Je sais que tu es là… j'ignore ce que tu es, mais nous sommes de vieilles amies, non? Ai confiance, tu m’as vu sortir de cette marre des milliers de fois, quand j’échappais au gardien du parc… Tu te souviens? Tu sais qui je suis! Je sais que tu es là, comme avant, je t’ai senti dans ta gangue de pierre, parce que tu n’es pas une pierre! »

Son père l’avait toujours mise en garde; il faut beaucoup de confiance en soit, une foi totale en son engagement, pour se mesurer à la pierre sans s’y dissoudre. Samuelle n’avait rien tenté dans sa jeunesse mais depuis les choses ont changé : Elle posa ses mains sur la pierre, l’ectoplasme pénétrant légèrement la surface dans une intimité presque indécente et récita : « je t’appèle, par le vent, dans la lumière, je t’appèle de très loin, dans la pierre. »

Le roché n’eut aucune réaction apparente. Elle sentit cependant que la pierre était attentive. Samuelle réfléchit. Les formules n’avaient pas d’utilité dans cette sorte de magie sauvage. C’était juste pour le spectacle, pour la mystification… Mais au fil des siècles, des rituels étaient nés : sans utilité pour les pierres et indispensable pour les hommes. Or Sam avait une idée toute personnelle de ce qui est indispensable, elle décida de l’émouvoir : « Laisse ce rêve né de ton sommeil, de la noirceur de ton cœur, et entend mon murmure et rejoins-moi! Vas-y, je suis Samuelle Daee, maître des pierres et je t’éveille! »

Je sais ce que tu caches en ton cœur, j’ai toujours senti ta conscience minérale, presque vivante… Allez! », l’encouragea-t-elle, « Je sais que tu es là… j'ignore ce que tu es, mais nous sommes de vieilles amies, non? Ai confiance, tu m’as vu sortir de cette marre des milliers de fois, quand j’échappais au gardien du parc… Tu te souviens? Tu sais qui je suis! Je sais que tu es là, comme avant, je t’ai senti dans ta gangue de pierre, parce que tu n’es pas une pierre! »

La dite pierre frémit au contact de Samuelle. Les mots n'ont que peu d'effet sur celle-ci, elle n'est après tout qu'une roche. Mais cette pierre ci est sensible aux vibrations et émanations. La magie de Samuelle Daae est presque semblable à celle des gargouilles. Les gargls elles, auraient touchées le rocher jusqu'à ce qu'il devienne malléable. Mais après 300 ans, le cocon s'est desséché, la pierre se mourait de désir d'être touchée et appréciée.

Les mains de fantômes entrent dans la pierre comme dans de la boue

« je t’appèle, par le vent, dans la lumière, je t’appèle de très loin, dans la pierre. »

Frissonnante de facon de plus en plus évidente, la pierre se craquelle au niveau ou les mains de la décédée pénère en elle. De facon microscopique d'abord.

« Laisse ce rêve né de ton sommeil, de la noirceur de ton cœur, et entend mon murmure et rejoins-moi! Vas-y, je suis Samuelle Daee, maître des pierres et je t’éveille! »

Des petits morceaux tombent par terre tandis qu'une aura jaune irradie faiblement le minéral. Une aile immense s'étale, aspergeant Samuelle de roc. Suit ensuite le fouettement d'une interminable et longue queue tandis qu'une patte griffue tranche sa prison de pierre.

Tel un oiseau émergeant de sa coquille, la gargouille sort lentement de son rocher. Finissant par s'ébrouer au clair de lune, elle s'étire telle une chatte en baillant, dévoilant ses impressionnantes griffes et ses crocs immaculés. Sa peau grise est doucement éclairée par la lune tandis que ses cheveux couleur d'argiles flamboient innocemment.

Elle s'interromp en plein milieu de son geste, regardant la fantôme de ses yeux aussi noirs que cette nuit. D,une voix métallique aux consonnances tout sauf humaines:

Oh... Bonne nuit mademoiselle....

Puis elle recommence, finissant interminablement de s'étirer. 300 ans à dormir, c'est long.

En donnant rendez-vous aux despwals au pavillon abandonné, Samuelle n’avait rien laissé au hasard. Elle espérait que les gamines y attire le faune Garland et que la force brute qui sommeillait dans la pierre se révèle et l’aide à convaincre le berger de la forêt. Oui, un faune correctement menacé et contraint finirait bien par accepter sans compromis le deal de la fantôme. Ce n’était pas très honnête, mais Samuelle avait toujours su quand il était nécessaire d’être malhonnête.

Il y avait cependant un "hic"… Samuelle ne s’attendait pas à ÇA… Peut-être aurait-elle du vérifier la nature de la force avant de l’éveiller…

Sam gloussa d’un rire nerveux… « Bobobobobonne nunuit! » répondit-elle en un écho bégayant… Samuelle avec collectionné les T aux aspics… Mais ce n’était pas le véritable reflet de l’état de ses connaissances. Soin aux créature magique : Ça, c’est une gargouille! Un GARDIEN!!! Pensa-t-elle à toute vitesse… Les gargouilles étaient très rares de nos jours… Quelle merveille!

« Oh meeeerde… » fit Samuelle qui se rembrunit de façon spectaculaire… « Ça ne va pas! Ça ne va pas du tout » ajouta-t-elle complètement découragée… « oh no-no-non… Pas vous! Enfin si, vous… Mais je veux dire… Vous êtes une gargouille n’est-ce pas? Une gargouille gardienne… La plus extraordinaire que j’ai jamais rencontré! » dit-elle avec un enthousiasme sincère pour rattraper sa gaffe. « Bon vous êtes la première que je rencontre, mais entre vous et moi c’est différent… J’ai un peu pénétré vos souvenirs voyez-vous… Je suis désolée, c’était indiscret… Mais je n’avais pas compris votre nature… » continua-t-elle dans le plus grand désordre… « Oh zut… Moi qui espérait votre aide! » soupira-t-elle d’un air désespéré.

Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, la fantôme tendit la main: «Daee, Samuelle Daee... »

Forskis la laisse terminer, accroupie et les ailes déployées, goûtant cette brise nocturne. Elle rassure Samuelle d'un sourire ou pointe ses crocs impressionnants.

Magicienne des pierres n'est ce pas? Je vous croyais disparus avant ma naissance. Quoi qu'il en soit, je te remercie. Mon nom est Forskis.

La fine queue effleure la main ectoplasmique avant de reprendre son battement rythmique. La gargouille lève la tête vers la lune, contemple celle-ci un long moment, puis plante ses griffes d'obsidiennes dans le sol. Ses battements de queues deviennent plus vif tandis qu,une expression perplexe se dessine sur sa figure

Combien de temp ai-je dormi? Je ne reconnais plus ni le ciel ni le sol...

« Forkis! La magie des pierres n’est plus préservée que chez les membres de ma famille, en effet… » fit la fantôme en répondant à l’allusion à leur extinction, « Je crois que même dans les livres très ancien personne ne nous a jamais désigné comme tel. Ce n’est pas de la magie propre, civilisée, vous voyez? Et de toute façon, les Daee n’ont jamais usé de ce genre de médium pour tenir leurs archives! »

À la seconde question de la Gardienne, Samuelle se pencha pour récupérer un morceau de la gangue du cocon… « Arf » fit-elle au moment où ses doigts passaient au travers… « J’ai parfois des réflexes stupides. C’est qu’il y a peu de temps que je suis morte… » expliqua-telle en reprenant sa tentative. « C’est pour ça que j’avais besoin de votre aide… »

Les doigts ectoplasmiques en contact étroit avec les minéraux, la fantôme évalua la teneur de certains d’entre eux… « 300 déclinaisons, je dirais… Ou 300 ans… 300 cycles de la terre autour du soleil… Mais je doute que ça vous évoque quelque chose… Comment les gargouilles calculent-elle le temps? »

La magie des pierres est ancrée dans le monde depuis qu'il existe. Nous gargls, utilisons cette magie qui nous a donnée vie.
Lui répond calmement la gargouille qui continue de fixer la lune, songeuse.

« 300 déclinaisons, je dirais… Ou 300 ans… 300 cycles de la terre autour du soleil… Mais je doute que ça vous évoque quelque chose… Comment les gargouilles calculent-elle le temps? »

En saisons... 300*4 donne 1200 saisons.

La gargouille s'aplatit sur le sol, soudainement prise de vertiges.

Jamais gargl n'a été en cocon si longtemp sans mourir.... *elle dit quelque chose en garglesque*

Elle garde le silence un long moment, avant de s'ébrouer et de se redresser sur ses pattes arrière, cachant la lune du haut de son trois mètres.

Au moin j'ai encore mon territoire... Je n,y sent aucun représentant de mon espèce... Maintenant, petite magicienne. Avant d'aller me reporter à la figure d'autorité actuelle... J'aimerais t'aider avec ton problème pour te remercier de m'avoir libérée.