Nid douillet d'Aphrodite ^^

La buick jaune se stationne dans la rue juste devant l'immeuble. Elle s'étire et essaie de voir l'immeuble à travers la fenêtre du passager. Elle descend ses verres fumés sur son nez et son regard hétérochromique obseve le tout. C'était sorcier, à ne pas douter.

- C'est ici Jack ?
- Mrrrrw...
- Allons-y alors.

Elle sort de la voiture et Jack fait de même, par la fenêtre passager. Elle prend son sac à main sur le siège arrière et claque la porte. Ses talons hauts claquent sur l'alsphalte et sur le béton qui mène à l'entrée. Elle ouvre la porte et Jack s'y engouffre sans hésitation. C'est là.

Encore une fois, elle baisse ses lunettes sur le bout de son nez, puis hoche les épaules et suit le chat. Le temps de monter les escaliers et le chat a déjà commencer sa sérénade sur le pas de la porte.

- Maaaaaaawww miiiiaaaaaaaaawwww maaaaaaaaouuuuw
- Eh bien, c'est pas mal comme endroit.

Et elle toque à la porte. Elle entend bouger à l'intérieur, puis la porte s'ouvre. Elle met une seconde à comprendre qu si elle ne voit personne, c'est que c'est un elfe de maison qui a ouvert. D'ailleurs, en baissant le regard, elle le voit.

- Bonjour. Je viens voir Rocstone.
- Entrez, madame... fait l'elfe en hésitant lorsqu'elle voit le chat flamme entrer sans s'essuyer les pattes.

D'ailleurs, Dite et Hale peuvent voir le chat traverser la pièce et sauter sur le canapé ou est couché Kaitz.

- Mademoiselle

Elle suit l'elfe de maison, ses soulier claquant sur le plancher, jusqu'à sa maîtresse.

- Madame, voici...
- Où est Rocstone ?

Elle apparait ainsi, jeans délicieusement ajusté et usé sous un chandail lui descendant à mi-cuisse rayé vert et violet, sur lequel se trouve un veston de cuir élimé. Ses cheveux sont retenu très lâchement. Par politesse, elle retire ses verres fumés, dévoilant aux deux sorciers un oeil vert et un oeil acajou. Elle ne semble faire aucun cas de l'homme à moitié habillé dont le dos est marqué d'un imposant oiseau. Allant de pair avec la couleur de sa chevelure, elle dégage une subtile odeur d'herbes et de feuilles mortes, légèrement enfumée. Elle attend une ou deux secondes, puis tourne la tête vers l'éclopé.

- Doux Merlin, s'exclame-t-elle avant d'esquisser un sourire tendre à l'égard du blessé. Visiblement pas gênée pour deux sous, elle traverse la pièce et se penche vers Harkaitz. Qu'est-ce que t'as encore fait, grand con. Jack, pousse-toi.

Elle pose son sac à main sur le plancher. On entend clairement le tintement de verre. Elle en sort un flacon, le dévisse et y glisse les doigts. Délicatement, elle applique la pommade sur la joue enflée d'Harkaitz. Elle repousse une mèche indisciplinée, sans apparamment se soucier des deux autres sorciers.

"Il n'y en a qu'une qui sent le jasmin mademoiselle... Avez vous souvent rencontrés de loups aux yeux gris? Si c'est le cas, c'était mon erreur de croire que vous m'aviez reconnu. A vous voir aller, j'étais certain de ce fait...J'espère seulement ne pas avoir gâché votre soirée. "

Aphrodite le regarde d'un air étonné... Le jasmin est pourtant un parfum répendu...

"Je ne suis pourtant pas la seule à porter du jasmin... Et dans la foule avec toutes ses odeurs qui se mêlent, comment reconnaitre tel ou tel parfum ? Pour les yeux... il est difficile également de reconnaitre des yeux gris dans la lumière des spots... Les yeux clairs oui, mais gris non... Et nan je ne vous avais pas reconnu... A vrai dire..."

*je pensais que c'était Kaitz...*

Le regard tourné vers Kaitz, elle le voit délirer un moment avant de se mettre à ronfler légèrement. il a réussi à s'endormir, il est appaisé maintenant... Aphrodite soupire, soulagée. Elle repense aux paroles de Hale "A vous voir aller, j'étais certain de ce fait" ... Un regard triste et un peu honteux, comment a-t-elle pu se tromper ? Les auras émanant des deux êtres sont si différentes... Aphrodite sent en Hale de la noirceur alors qu'elle sent en Kaitz de la chaleur... "J'espère seulement ne pas avoir gâché votre soirée. " Si complêtement, la soirée avait été gachée... Et pas seulement la soirée... Le regard un peu plus dur d'Aphrodite fixe l'homme brun qui lui fait face.

"Si elle a été gachée..." murmure froid et douloureux...

Mais tout ceci est du passé et à présent il faut soigner cette plaie... Aphrodite commence à recoudre maladroitement après avoir désinfecté. La vue et l'odeur du sang la gènent, elle a du mal à les supporter et ses mains tremblent...

On toque à la porte, Kitty va ouvrir. Aphrodite lève la tête pour voir entrer une femme à la chevelure de feu. Qui est-elle ? Pourquoi tout le monde s'est donné rendez-vous chez elle ce soir ? Les manières sans gène de cette femme dérangent Aphrodite. Pour quoi se prend-elle ?

"Où est Rocstone ? Doux Merlin...Qu'est-ce que t'as encore fait, grand con. Jack, pousse-toi."

S'en est trop... Aphrodite se lève et vient se planter à côté de la femme, oubliant Hale... Le regard noir, la voix sêche, elle s'adresse à l'inconnue...

"Puis-je savoir qui vous êtes ? Et comment osez-vous entrer chez moi ainsi sans même vous présenter ? Et que faites vous à Kaitz ?"

- Puis-je savoir qui vous êtes ? Et comment osez-vous entrer chez moi ainsi sans même vous présenter ? Et que faites vous à Kaitz ?

Elle tourne la tête, de manière à ce que la maîtresse de maison ne puisse voir que son oeil acajou.

- Tout doux, minette, je suis l'Apothicaire, répond-t-elle d'une voix aérienne.Il m'a délaissé voilà un an pour une journaliste, donc je l'empoisonne, lance-t-elle avec aplomb.
- Miarf,émet le chat. Milford hausse les épaules, comme si elle répondait au chat.
- C'est une pommade pour lui éviter une vilaine cicatrice. Il en a déjà assez comme ça, vous trouvez pas, ajoute-t-elle avec un sourire moqueur en lui caressant délicatement le front.

Son regard tombe du un bout de papier sur lequel elle reconnait quelque potions. Elle s'empare du papier en se relevant. En lisant les recommandation de Less, elle retire son blouson de cuir et le jette sur le dossier du canapé, dévoilant un décolleté avantageux, sans être déplacé. À son coup brille un sceptre sur lequel est enroulé deux serpents, symbole d'Asclepios. Elle hoche la tête avec approbation. Et le regard bicolore lève de la feuille quelques secondes, fixe l'homme avant de se reposer sur le parchemin.

Elle se moque bien de ce que peut penser la jouranliste. De toute façon, elle se moque bien de ce qu'ils peuvent tous penser, ils sont bien loin de la vérité. Et puis, si elle devait croire tout ce qu'ils ont pu lui dire, elle ce serait fait sauter la cervelle, ou mieux, avalé sa réserve de datura.

- Tout doux, minette, je suis l'Apothicaire, répond-t-elle d'une voix aérienne. Il m'a délaissé voilà un an pour une journaliste, donc je l'empoisonne, lance-t-elle avec aplomb.

Décidément cette apoticaire lui sort par les yeux... Aphrodite déteste ce genre de personnage, sans gène, arrogante... Elle la fixe d'un regard froid et noir....

- C'est une pommade pour lui éviter une vilaine cicatrice. Il en a déjà assez comme ça, vous trouvez pas, ajoute-t-elle avec un sourire moqueur en lui caressant délicatement le front.

- Oui il en a assez des cicatrices... Mais je vous prierais de laisser votre ton arrogant ou de sortir de chez moi... Et puisque vous semblez vous y connaitre... Occupez vous de l'autre la bas, il a aussi besoin de soins... Je peux très bien m'occuper de Kaitz...

Sur ce Aphrodite prend des mains de Ann le flacon et le parchemin et la pousse sans prendre garre à ses récriminations ou autres... Elle lui applique la pomade sur ses plaies avant de se relever... Sans un regard vers les deux autres, elle va dans la remise, pièce attenante à la salle, où se trouvent toutes sortes de potions ou onguents. Elle ramène une partie des potions marquées sur le parchemin ainsi que quelques onguents calmants ou cicatrisants... Elle revient aux côtés de Kaitz...

- Oui il en a assez des cicatrices...
- De superbes, en particulier celle à l'intérieur de sa cuisse droite..., ronronne Milford, les yeux mi-clos.
- Mais je vous prierais de laisser votre ton arrogant ou de sortir de chez moi... Et puisque vous semblez vous y connaitre... Occupez vous de l'autre la bas, il a aussi besoin de soins... Je peux très bien m'occuper de Kaitz...
- Ouais, j'vois ça,, réplique-t-elle d'un ton railleur.

Elle est jalouse cette fille, c'est terrible. Le rire mesquin d'Ann se répercute dans la pièce. Si elle est aussi jalouse, elle aura du mal avec Rocstone. Elle observe l'ex-journaliste soigner Rocstone, comme pour s'assurer qu'elel le fait bien. Elle hausse les épaules, ça fera, et se tourne vers la table, où se trouvait l'homme quelques minutes plus tôt. Il n'y est plus, à peine trois gouttes de sang sur la table qui indique sa présence, mais elles peuvent tout aussi bien appartenir à Rocstone. Elle hausse un sourcil. Elle ne l'a pas entendu partir. Ça lui plaît.

- Et de quoi il souffre le malade imaginaire ?, questionne-t-elle d'un ton narquois. Avez-vous prit votre dose de médicaments ce matin ?

Mêlé à travers une pile de papiers divers, mélangeant notes, courrier, journaux, etc...

17 avril

J'ai bel et bien reçu ton hibou. J'avais besoin de réfléchir, de ne plus être cloué à Ste-Mangouste de me replonger aussitôt dans le boulot, pour oublier cet horrible séjour. Les médecins avaient raison, j'étais pas prêt à sortir. Mais je vais bien maintenant. J'ai essayé de te contacter, mais j'ai dû te rater.

Faut pas t'inquiéter, je vais mieux. Je passerai bientôt.


Kaitz

Sous le réfrigérateur.

19 avril

Je suis passé, mais tu n'es pas là... je reviendrai.


Kaitz

Sous le tapis d'entrée

21 avril

Je t'ai encore raté... j'suis passé à ton boulot, mis ils ont du me trouver une tête étrange parce qu'il n'ont rien voulu me dire...

À bientôt


Kaitz

Sous le coussin du canapé

25 avril

Visiblement, j't'ai encore raté.. c't'agaçant de se rater comme ça... T'es chez toi au moins ?


Kaitz

Derrière le gros meuble, coincé entre le mur et le dit meuble.

27 avril

Me suis encore fait virer au Wizfun... vraiment, ma tête ne leur revient pas... le proprio dit qu'on t'as pas vu souvent ces derniers temps... l'horaire de travail je suppose...

Enfin...


Kaitz

Au verso d'un papier orphelin qui a visiblement servi à noter une liste de chose à prendre au marché du coin.

29 avril

On est vraiment pas dû pour se croiser... merde...


Kaitz