Nid douillet d'Aphrodite ^^

"Officiellement Il a un peu trop complimentés une jolie jeune femme prise et le copain a pas aimé."

Le ton de Less montrait bien qu'elle n'appréciait pas franchement Aphrodite, du moins c'est ce que ressentait la jeune femme. Sa réponse sonnait totalement faux...

"Officiellement ? Et que s'est-il passé offieusement ? En réalité ? Vous pensez arriver à me faire croire que Kaitz s'est laissé ammocher de cette façon par un simple copain jaloux ? Arrêtez de me prendre pour une bille..."

Le ton d'Aphrodite était sec et légèrement agressif... Voir Kaitz dans cet état l'inquiétait et voir Less réagir de cette façon l'énervait... Qu'est-ce qui s'était passé pour q'une ambiance si électrique traine entre les deux ? Eux qui sont des amis inséparables... voir un peu plus que des amis... un peu trop...

"Alors, vous êtes sa petite amie, c'est à vous d'en prendre soin à partir de maintenant. Je vous aide à le porter dans un lit ou sur le canapé, mais ca finit là."

"Si ça vous dérange tant que ça d'être ici... je ne vous retiens pas... Partez dès que vous le voudrez..." répondit-elle d'un ton encore plus sec que le précédent...

Elle observe Less plantant son doigt dans les cotes de Kaitz qui gémit de douleur à chaque fois... Aphrodite attrappe la main de Less et la tien de façon à ce qu'elle ne touche plus les côtes de Kaitz...

"Ca vous amuse de lui faire mal ? Aidez moi plutot à l'emmener sur le canapé..."

Vous n'avez aucune lecon à me donner.

Dit Less d'un ton glacial en aidant Dite à relever Kaitz. Ce n,est pas après la jeune femme qu'elle est en colère, mais après son ami. Il lui en a tellement dit pendant le chemin qu'elle en est gonflée a bloc. Plus capable d'en prendre.

Elle laisse Dite les guider jusqu'au canapé. Puis le laisse lourdement tomber, son dos commencant à se rappeler à ses souvenirs. Sans un mot, elle le laisse là, à côté de sa petite amie. Elle sort plutot un parchemin de sa poche. Elle y écrit quelque chose dessus tout en disant toujours d'un ton polaire

Je fais deux listes, Celles des potions que je lui ai donné pour être capable de le trainer ici. La seconde celle à éviter pour ne pas avoir d'interaction.

Ma seule recommandation est de ne pas le laisser s'approcher a moins de 10 mètre du bar. POur le reste, je vous fait confiance. Prenez en soin.

Elle fini d'écrire sa première liste, entame la seconde, rageusement.

- Officiellement ? Et que s'est-il passé offieusement ? En réalité ? Vous pensez arriver à me faire croire que Kaitz s'est laissé ammocher de cette façon par un simple copain jaloux ? Arrêtez de me prendre pour une bille...
- Jff'étffais cfonpfléftement sffaoul, jff'ai dfit, mais jffe jf'ssfais pffas dfans qfuel étffat il étffait l'autfre..., dit-il appuyant la version de Less. Un secret était un secret et l'ICMAC était probablement le secret le mieux gardé. Fallait en être digne, même si ça ne l'avantageait certes pas.

Se sentir soulevé de force lui arrache un râle à peine retenu, ou du moins qu'il aurait voulu retenir, mais en vain. Il fait du mieux qu'il peut pour avancer, mais l'effort est horriblement souffrant. Il sent soudainement un de ses appui disparaître, et très peu solide sur ses jambes, il tombe lourdement sur le canapé, manquant de peu d'entraîner Dite avec lui. Kaitz n'est pas très lourd, mais sans pratiquement aucun tonus musculaire, son poids à supporter pas Dite seule doit peser lourd.

Respirant difficilement, causé surtout par la douleur (encore cette bonne et chère vieille douleur), il tente de se placer confortablement sur le canapé, en vain, dois-je préciser. Aucune position confortable, il souffre tout autant dans l'une que dans l'autre. concentré sur sa douleur, il ne porte aucune attention à la discussion des deux femmes, jusqu'à ce que le mot bar soit prononcé.

- Sfi jf'dfécfidfe qfue l'alfcfool pfeut ffaire pfasssffer la dffouleurf, hein ? interroge-t-il sur un ton qu'il veut de défi, mais qui, même à son oreille, sonne étrange. Il poursuit en regardant... enfin, en tournant la tête vers Dite. Cff'est bffien qffuelle tfe fffasse cfonfffiancfffe, à tfoi. Jff'ai pffas dffroit à çffa, moi, la cffonffffiancffe de Lesssff. C'ffest fffacilfe dfe rfeffiler le fffardfeau dfe sffa rfessffpfonsffabfilité aux autffres. Un court silence, le temps de reprendre sa respiration, avant d'ajouter dnas une expiration, tf'avfais pfas le dfroit dfe me fffairfe çfa..., dit-il, lourd de reproche, avec une subtile cassure dans la voix... il se tait.

Égoïste, il s'en rend à peine compte, tant il est pour l'instant centré sur lui-même. Ça peut s'expliquer par le fait que chaque mouvement, chaque respiration lui rappelle douloureusement que son corps existe. Mais aussi par la sourde douleur, différente celle-là qui voudrait qu'elle souffre autant que lui souffre. Il est incapable de concevoir qu'elle a peut-être déjà souffert, tant toutes ses fonctions vitales, ses sens, sa logique et ses pensées ne visent qu'une seule et unique personne ; lui-même.

"Vous n'avez aucune lecon à me donner."

Le ton glacial de Less énervait de plus en plus Aphrodite. Elle lui lança un regard noir mais se retint de toute réflexion, l'état de Kaitz la préoccupait plus que l'énervement de Less. Il semblait que son corp ne soit que douleur... Comment avait-il pu se mettre dans cet état... Less l'aida à le transporter jusqu'au canapé mais le lacha brusquement et Aphrodite faillit tomber, entrainée par Kaitz... Elle se retrouva à genoux à côté du canapé à regarder Kaitz, inquiète.

"Je fais deux listes, Celles des potions que je lui ai donné pour être capable de le trainer ici. La seconde celle à éviter pour ne pas avoir d'interaction. "

Aphrodite était un peu dépassée par la situation... Elle n'avait jamais été infirmière et ne savait pas comment le soulager... Elle tourna le regard vers Less.

"Celles à éviter, mais celle à lui donner pour le soulager ? J'suis sencée faire quoi moi ??"

"Ma seule recommandation est de ne pas le laisser s'approcher a moins de 10 mètre du bar. POur le reste, je vous fait confiance. Prenez en soin."

"Sfi jf'dfécfidfe qfue l'alfcfool pfeut ffaire pfasssffer la dffouleurf, hein ?"

"T'a pa intéret à t'en approcher du bar! Si tu crois que je vais te laisser te détruire encore plus..."

"Cff'est bffien qffuelle tfe fffasse cfonfffiancfffe, à tfoi. Jff'ai pffas dffroit à çffa, moi, la cffonffffiancffe de Lesssff. C'ffest fffacilfe dfe rfeffiler le fffardfeau dfe sffa rfessffpfonsffabfilité aux autffres"

Aphrodite regarda Kaitz sans comprendre ce qu'il voulait dire, elle tourna ensuite son regard vers Less dans une interrogation.

"tf'avfais pfas le dfroit dfe me fffairfe çfa..."

"Mais de quoi tu parles ? Que s'est-il passé ?? Répondez moi !!!" S'emporta Aphrodite...

"Celles à éviter, mais celle à lui donner pour le soulager ? J'suis sencée faire quoi moi ??

Consultez la première liste, un bouquin de potions vous renseignera sur les intervalles des doses. En cas de doute, contactez Lihinie Hatterson... elle saura quoi faire.

Dit Less en mettant la touche finale à la deuxième liste. Bizarrement, elle ne dit pas de la contacter... Elle ne veut pas. Il lui semble qu'il est maintenant temp que Kaitz et elle prennent leur distance. Ce mépris et cette colère et, surtout, cette déception qu'elle sent provenant de lui achèvent de la mettre a terre. Ce qu'il lui a dit durant le chemin font aussi mal qu'une centaines d'épingles dans son cerveau. Elle se frotte brièvement la tempe, épuisée. Seul cet infime indice laisse voir son état. La femme de glace revient aussitôt, ultime défense.

tf'avfais pfas le dfroit dfe me fffairfe çfa..."

"Mais de quoi tu parles ? Que s'est-il passé ?? Répondez moi !!!"

Less tourne la tête vers Kaitz, el regard d'un vert profond, presque noir. A la question de Dite, elle ne répond qu'un bref.

Il vous dira s'il le veut

Puis enchaine quelque chose en un italien passionné, colérique. Elle commence à invectiver Kaitz tout en commencant à lui planter un doigt à divers endroit de son corp. Dite peut être choquée, jusqu'à ce qu'elle voit les éclats de verres et les échardes s'empiler au sol a côté du canapé. Less en a pour un bon 5 minutes. à la fin, les doigts aussi charcutés que le corp de son ami, elle enlève le dernier sur une dernière note particulièrement sèche.

(en italien) Ca va, j'ai compris, je ne m'imposerai plus. Tu ne veux plus me voir... parfait.

La douleur, saleté de douleur. Si elle était moins vive, peut-être qu'il pourrait réfléchir clairement, mais ce n'est pas le cas. Tout s'embrouillait dans un tourbillon confus de paroles, de pensées et d'une sensation brûlante qui lui consumait tout le corps.

Les paroles, qu'elles soient de Less ou de Dite ne s'infitraient dans sa tête que par bribes et ne semblaient prendre un sens que par petits groupes. Il arrivait à peine à suivre ce qui se passait, tout ce qu,il arrivait à garder en tâte, c'était qu'il avait mal, horriblement mal, partout, de la surface de sa peau aux tréfonds de son âme.

Le discours enflammé de Less lui parvient avec difficulté, mais même s'il n'en saisit pas tous les mots, le ton et sa complicité passée avec Less lui en fait saisir toute la teneur. Les paroles en italien de Less sont ponctués de couinement douloureux, d'exclamation douloureuse et de suplication de cesser la torture... enfin, dans des mots court, bref et précis, du genre "Aïef, arrfêtfe !" Less ne le ménage pas, elle arrache les petits corps étrangers avec brusquerie, mais il s'en est rapidement rendu compte, car après quelques tentative bien inutile de se soustraire à ses doigts, il se contente de se plaindre et de se crisper à chaque fois qu'elle le touche. C'est une montée presque interminalble qui dure 5 bonnes minutes, jusqu'au dernières paroles de Less, qui attirent une réplique immédiate, spontanée et totalement puérile dans un anglais bien senti malgré ses lèvres tuméfiés.

- Cf'est çcfa, vfas-t-f'en !

Essouflé par l'effort, il laisse un certain soulagement physique l'engourdir, tandis qu'une horreur beaucoup plus grande s'insinue dans sa tête.

"Consultez la première liste, un bouquin de potions vous renseignera sur les intervalles des doses. En cas de doute, contactez Lihinie Hatterson... elle saura quoi faire."

"Lihinie c'était l'ange au carnaval ?"

Elle regarde Less qui semble épuisée et abattue derrière son masque de femme de glace... Que c'étai-il donc passé ? Pourquoi ce climat glacial flottait au dessus d'eux ?

"Il vous dira s'il le veut"

Aphrodite se tourne vers Kaitz avec la ferme intention de le faire parler... De comprendre ce qu'il s'était passé et la raison deson état... Elle le fixa comme si elle essayait de lire en lui, puis d'une voix intérogative, elle dit simplement :

"Kaitz ...?"

Elle n'en demanda pas plus, il était peut etre encore trop tot, il vallait mieux le laisser se reposer... Ce que dit Less ensuite en italien, Dite ne le comprend pas, mais apparemment elle était en train d'engueuler Kaitz, vu la façon dont ses paroles semblaient colériques... En même temps qu'elle parle, l'italienne recommence à planter son doigt dans la peau de Kaitz à divers endroits... Dite, choquée par le malin plaisir que Less semble prendre à faire souffrir son ami, fit un mouvement pour l'arreter, mais elle remarqua les éclats de verre qui tombaient au sol, elle patienta alors et regarda Less oppérer...

"Cf'est çcfa, vfas-t-f'en !"

La réponse de Kaitz à ce que lui avait dit Less était sèche et étonnante de sa part... Malgré la rancoeur qu'il semblait y avoir entre eux, Less s'était charcuté le doigt à force d'enlever les bouts de verre pour le soigner... Son regard passant de Less à Kaitz, Dite ne savait pas trop comment réagir.

"Madame avez vous besoin de quelque chose ?"

L'elfe de maison d'Aphrodite venait d'entrer dans la pièce, la propriétaire des lieux se tourna vers elle et lui répondit d'une voix assez calme malgré la situation...

"Ah Kitty... Apporte moi une bassine d'eau avec un linge propre et mon livre sur les potions..."

L'elfe s'inclina et repartit aussitot par la porte par laquelle elle était entrée...

"Cf'est çcfa, vfas-t-f'en !"

Less se relève d'une traite. Sans un regard pour Harkaitz ni um mot, elle obéit. Elle disparait rapidement, sortant de l'appart en refermant vivement la porte, mais sans la claquer. Il a le droit, elle comprend sa reaction... Les situations inversées, elle ne saurait pas ce qu'elle aurait fait.

Unoe fois sortie, ellle se joue avec la tresse un moment, regardant la porte. Puis, avec un soupir triste, elle transplane avec un crac sonore.

Halewyn allait rendre visite à Aphrodite, histoire de s'assurer que les dispositions de la jeune femme à son égard son encore bonnes. Il n'a pas eu le temp de se pointer dans le corridor que deux personnes, dont une très amochée le devancent.

Il se colle sur le mur du corridor perpendiculaire et les regarde, tout en montant la capuche et resserrant les pans de son manteau autour de lui... la femme frappe à la porte de Dite. Patiemment, il fait alors le guet.

La même femme reparait 10 minutes plus tard et transplane. Voila sa chance, l'autre doit être hors service. Il s'approche alors de la porte et cogne sèchement.

Quand Less se relève brusquement, il regrette immédiatement les mots qu'il vient de prononcer. Il ne veut pas qu'elle parte. Si elle le regarde, juste un peu, elle le devinera. Non, elle ne le regarde même pas... et elle s'en va... Less s'en va ? Non... elle doit rester, dans l'état où il est.

- Leeeessfffl, gémit-il d'une voix presque inaudible, ce qui au final ressemble beaucoup plus à une lamentation qu'à un appel.

Le craquement qui lui défonce les tympans lui indique qu'elle est partie. Less est partie. Elle l'a planté là et dans cet état. Elle l'a abandonné ? Non, impossible, elle va revenir... autant par la douleur que par la panique qui lui broie ce qu'il reste à broyer sur son corps, sa respiration s'accélère. Elle ne peut pas l'abandonner ici... on frappe à la porte. Ah, non, elle est revenue. Il savait bien qu'elle ne le laisserait pas tomber.

Less s'en va sans un mot, sans un regard vers Kaitz. Dite la regarde partir, sans trop comprendre pourquoi elle réagit comme ça... Elle pose ensuite son regard sur Kaitz qui semble peiné du départ de Less. A sa respiration saccadée, Dite semble déceler chez lui un mouvement de panique... Elle le regarde, elle veut le soulager... Mais comment le soulager, le consoler, l'apaiser sans savoir ce qui le ronge ?

Des coups secs frappés à la porte arrache Dite à sa réflexion. Qui cela peut etre à cette heure-ci ? Probablement Less qui a décidé de revenir... Elle ne voit personne d'autre... L'elfe va pour ouvrir la porte, mais Aphrodite l'arrête.

"Nan laisse Kitty, je vais aller ouvrir moi-même..."

"Bien madame" répondit l'elfe en repartant dans la cuisine.

Aphrodite selève et se dirige vers la porte, persuadée qu'il s'agit de Less... Elle jète un oeil du côté de Kaitz tandis qu'elle ouvre la porte. Quand son regard se porte sur la personne devant la porte, elle parvient à réprimer un cri de surprise et a un mouvement de recul... Les yeux écarquillés d'étonnement et de peur, sachant qui est cette personne...

"Ha... Halewyn ?" parvient-elle à dire au bout de quelques secondes d'une voix hésitante... "Que... Que faites-vous ici?"

En attendant que quelqu'un ouvre la porte, Halewyn sort sa dague, se taillade l'avant bras et le flanc. Esuuyant sa lame noire sur sa cape, il la serre juste avant qu'Aprhodite n'ouvre la porte.

Il voit l'étonnement et la peur dans ses yeux. Normal, après tout ce qu'il a fait depuis la fois qu'il l'a ramenée. Il se demande si elle l'avait reconnu sous le loup.

Ha... Halewyn ? Que... Que faites-vous ici?"

Il montre une main gantée de noir et ensanglantée. Les yeux sous la capuche luisent étrangement tandis qu'il dit d'une voix douce.

Vous ai-je donné une raison personnelle d'avoir peur de moi? Je vous avais promis qu'on se reverrait... Seulement, je ne voulais pas vous mettre en danger.

Il s'appuie sur le cadrage de porte, soufflant difficilement.

Je n'ai pas le choix chère dame. J'ai besoin d'un endroit où je pourrai brièvement me soigner. Vous êtes la seule qui ne m'a pas jugée selon mon passé... Vous...

La main redisparait sous la cape.

Si vous me refusez l'asile, je comprendrai... mais sachez que je ne demanderais pas si je ne serais pas dans le besoin.

Il es presque vexé, lorsqu,il a conscience que ce n'est pas Less qui revient. Elle l'a vraiment abandonné là ! Comment ose-t-elle ? Il a mal, horriblement mal. Il essaie de se redresser un peu sur le divan, mais la douleur lui faitabandonner le projet.

Kaitz a besoin de repos, mais la douleur l'empêche de sombrer dans un sommeil salvateur. Il aurait besoin d'un quelque chose pour adoucir l'étau dans lequel son corps se trouve, mais on lui a déjà donné tant de mixture que un peu plus, si on ne sait pas choisir les bonnes pourraient l'assomer d'avantage. D'ailleurs, il a brusquement la tête. Drogues pour faire cesser la douleur ou drogues pour provoquer des sensations, ce sont des sbstances trop fortes pour ses capacités.

Il entend cependant les paroles de l'homme derrière la porte, sans l'avoir vu.

- Lfe rfôle dfu bfleffssfé est dféjfà occffupfé, râle le misérable.

Aphrodite regarde Hale un moment, trop surprise pour réagir immédiatement. Le regard de l'homme a une lueur étrange, les coupures sur la main et le flanc semblent assez graves...

"Vous ai-je donné une raison personnelle d'avoir peur de moi? Je vous avais promis qu'on se reverrait... Seulement, je ne voulais pas vous mettre en danger."

"Non c'est vrai... Vous m'avez même sauvée... Mais... Avec tout ce qui est raconté sur vous... Et je... je ne m'attendais pas à vous voir ici..."

Aphrodite n'en mène pas large devant Hale... Même si c'est vrai qu'il ne lui a pas donné de raison d'avoir peur de lui, il l'impressionne grandement... Mais il semble mal en point...

"Je n'ai pas le choix chère dame. J'ai besoin d'un endroit où je pourrai brièvement me soigner. Vous êtes la seule qui ne m'a pas jugée selon mon passé... Vous..."

Même si il lui fait peur, Aphrodite ne se sent pas d'abandonner quelqu'un dans le besoin... Peut-être est-elle trop gentille et serviable, mais c'est un de ses principes de e jamais abandonner quelqu'un de blesser par exemple, qui que ce soit...

"Si vous me refusez l'asile, je comprendrai... mais sachez que je ne demanderais pas si je ne serais pas dans le besoin."

Taraudée entre sa conscience qui voudrait l'aider et son envie de protéger Kaitz, car vu son état, il risque beaucoup, elle hésite un peu. elle lance un regard inquiet vers Kaitz qui semble vouloir bouger sur le canapé mais chaque mouvement semble être une torture...

"Lfe rfôle dfu bfleffssfé est dféjfà occffupfé"

"Entrez... Enlevez votre cape et asseyez vous... Je reviens" Dit-elle finalement en désignant une chaise entourant la table.

Pendant ce temps Kitty avait ammené la bassine d'eau avec le linge et le livre des potions.

"Kitty... Va chercher la malette de premier secours et une autre bassine d'eau avec du linge..."

L'elfe s'executa tandis qu'Aphrodite retourna auprès de Kaitz. Avec le linge humide, elle lui essuit délicatement le visage, tout en douceur. Et d'une vois extrèmement douce, elle lui murmure...

"Ne bouge pas Kaitz, calme toi... Tu dois te reposer... Ne t'inquiète pas ça va aller, je vais prendre soin de toi..."

Visiblement, sa plainte fut totalement évincée. Il se renfrogne, tente encore une fois de se placer plus corfortablement, mais en vain. C'était la dernière fois qu'il allait se faire planter comme ça. À moins d'avoir évidemment de vivre une telle tragédie une autre fois. Si c'est le cas, il n'y survivra pas. Au moins la douleur comme celle qu'il vivait en ce moment avait pour avantage de mettre totalement hors de service la mémoire. Tout ce qui lui importait pour l'instant, c'était sa douleur et son environnement immédiat. À savoir qui était le salaud qui venait le déranger.

À travers ses paupières enflées, il essaie de voir qui c'est, mais c'est pratiquement impossible de voir les détails à travers le sang et l'enflure.

- Ne bouge pas Kaitz, calme toi...
- Jfe sfuis cfalfmfe... grogne-t-il avant même qu'elle n'ait finit de parler.
- Tu dois te reposer... Ne t'inquiète pas ça va aller, je vais prendre soin de toi...
- Jfe sfais...

Malgré les lames qui ne cessent de brûler sa peau, il fait l'effort de se détendre, mais sa respiration reste douloureusement saccadée, même s'il voudrait bien qu'elle ralentisse. Il la laisse faire quelques secondes, puis jette un oeil enflé à l'autre type. Il s'essuie la main passablement ensanglantée sur son pantalon, puis prend celle de Dite, celle avec laquelle elle lui nettoie ses plaies, lui faisant cesser sa tâche.

- Il mfet dfu sfssang sfssur la mfoqufette. Jf'ai dféjfà une mfédficfatfion mfonstfre, jf'rfisqufe pfas l'inffsfectfion... tfandfis qufe lfui...

C'était pas faux, attendre un peu plus, un peu moins, avec les dose de potions qu'ils ont du lui faire ingurgiter pour le garder en vie ou pour commencer à le soigner, ça prendrait une super microbe pour le terrasser. Du moins tant que les potions font effet.

Entrez... Enlevez votre cape et asseyez vous... Je reviens

Il obéit, entre dans le salon, il enlève sa cape et s'assied à même le sol. Enlevant sa chemise, l'entaille est visible, simple, nette et profonde... Il lui faudra des points de suture surement. Mais vu la disposition de la plaie, il ne peut le faire seul.

Pendant qu'elle a le dos tourné, il a un bref rictus.

Il mfet dfu sfssang sfssur la mfoqufette. Jf'ai dféjfà une mfédficfatfion mfonstfre, jf'rfisqufe pfas l'inffsfectfion... tfandfis qufe lfui...

Halewyn prend le linge que l'elfe lui tend. Il dit doucement à Dite.

Ca va aller... Je suis content de voir que vous ne vous êtes pas arrêtée de vivre depuis l'année passée. J'aurais dû essayer de vous contacter depuis Wizfun, mais comme je vous disais, je ne voulais pas vous mettre en danger.

Lorsqu'elle se retourne, il la regarde avec grande douceur...

Par la douleur, la fatigue, la douleur et les derniers événements, Kaitz eut soudainement l'impression d'être aspiré dans un tourbillon maléfique. Était-ce là la démonstration de la puissance des 5 maléfice qu'on lui avait jeté ? Étaient-ils tous en même temps en train de s'incarner ? S'ils n'avait pas si mal, il tenterait sans doute de se pincer pour se réveiller. Ça ne pouvait pas être réel, pas tout en même temps, c'était un cauchemar.

Et voilà, le moment était venu, il le sentait. Comme sa mère, il allait sombrer dans la folie. Il n'avait même pas 30 ans encore, probablement des tas de trucs à faire. Xoramen l'avait prédit. Il allait mourir avant 30 ans. Soudainement, c'est comme si toute volonté le quittait. Sa main qui retenait celle de Dite tombe mollement sur le côté. aussi crispé de douleur qu'il était il de détend brusquement. Il essaiyait de garder la tête droite, elle se renverse vers l'arrière, s'enfonçant dans le coussin. Il soupire et ferme les yeux.

Le Wizfun ? Euh... Pourquoi parlez vous du Wizfun ?


Halewyn savoure l'effet qu'il fait. l'odeur de la souffrance et de la détresse de l'éclopée lui est comme une douce liqueur. La perplexité de la jeune femme aussi, comme une cerise sur le sundae. Il sent aussi une peur encore chez cette dernière. Pas la peur comme lorsqu'elle a ouverte la porte, mais de la peur mêlée de curiosité, comme si elle redoutait la réponse.

Asseoir sa situation tout en faisant le plus de mal possible au passage. Halewyn en jouit tiens, même si ce n'est aucunement visible dans son attitude. Lautre mâle l'a compris sûrement, juste de la facon dont sa personne s'affale dans le divan.

Aprhodite, ne voit qu'un homme qui écarquille ses yeux gris de surprise, puis qui est profondément attristé par sa question.

Je crois que c'était trop insignifiant pour que vous vous rappeliez... Pardonnez mon écart mademoiselle, ce n'était pas mon but croyez moi.

Ainsi c'était vous..

Il ne répond pas, baisse la tête, penaud. L'oeil gris se fixe sur les bottes d'Aphrodite. Il ne répond rien, une mèche de cheveux noirs aux reflets de braises lui balayant le front.

"Kitty va me chercher du fil et des aiguilles..."

Il attend qu'elle se soit installée, puis l'arrête doucement.

J'aurais voulu vous le dire et être là après al tombée des masques, mais il y avait deux problèmes. Il y avait pleins d'aurors dans la salle, et...

il murmure tout bas... Gêné.

J'avais oublié de me prendre des fringues d'après minuit.

Délires "potionifique" d'un type mal en point.

- J'aurais voulu vous le dire et être là après al tombée des masques, mais il y avait deux problèmes. Il y avait pleins d'aurors dans la salle, et... J'avais oublié de me prendre des fringues d'après minuit.

Il baisse le ton, certes, mais Kaitz l'entend. Non mais quel con celui-là. Peut-être est-ce du aux effets pervers des potions ou alors peut-être les effets euphorique des calamnts qui font enfin effet, mais ça lui semble très drôle.

- Pffffhahahaïe, émet-il en terminant son rire par une toux douloureuse. Il ne peut pas s'en empêcher.Non, mais qffuelf fcfon cfelui-là.

Oh, il a parfaitement conscience qu'il n'est probablement pas le mieux placé pour traiter quelqu'un de con, mais quand même, c'est très con ça d'oublier les vêtements de rechange lors d'une fête costumée.

Il enlève sa chemise, révélant la profonde entaille.

"Comment saviez vous que c'était moi ?"

Il marque une pause, semble hésiter... Puis, il se tourne a demi vers Aphrodite.

Il n'y en a qu'une qui sent le jasmin mademoiselle... Avez vous souvent rencontrés de loups aux yeux gris? Si c'est le cas, c'était mon erreur de croire que vous m'aviez reconnu. A vous voir aller, j'étais certain de ce fait...J'espère seulement ne pas avoir gâché votre soirée.

Il se détourne, lui révélant sa taillade dans toute sa splendeur. Le tatouage du phoenix noir, sur son dos, semble absorber toute la lumière ambiante.

Ce fut probablement l'action des potions calmantes qui faisaient finalement effet, ou du moins, faisaient enfin effet parce que la douleur diminuait un peu puisque d'autres potions réparaient les tissus abimés. Mais son esprit douloureux se mit à délirer un peu. Quand des fées se mirent à danser devant ses yeux, il eut une pensée pour sa mère, se disant qu'il devenait aussi cinglé qu'elle, mais pour l'instant, il s'en foutait. Il était légèrement euphorique et malgré la douleur, il lève la main et tente de saisir les fées. Mais elles étaient rapides les jolies fées et elles lui glissaient entre les doigts.

Il laisse échapper un gloussement amusé lorsque la fée joufflue lui passe entre le pouce et l'index. Il ne se passe pas beaucou de temps avant qu'il ne se mette à ronfler légèrement.