Folie et écoulement. Oubli ~ [ PV ]

Invité

{ Erf, c'est naze. Mais c'est pour toi, ma Drey. Jt'aime wub

}

Silence dans le bruit. Couleurs. Vives, furtives, à peine traçées, qui filent, filent tout autour. Brouhaha, et pourtant silence. Voilà le chemin de traverse - pour elle, en tout cas. Elle est dans ses songes, elle entend les sons sans les comprendre. Oubli. Elle ... elle? Fine, longiline, recuverte, envellopée de velours noir. Sa lourde capuche cache deux larmes qui roulent sur sa joue blanche. Elle marche, tranquille, sur la route trempée, au milieu des cris, sous la pluie. Si l'ombre qui recouvre son visage se soulevait légèrement, on aperçevrait un sourire distant, presque morbide. En bref, c'est Alice.

Voilà deux heures qu'elle déambulait dans cette allée, sous l'averse. Ceux qui observaient son manège chuchotaient aux voisins, sans doute pour exprimer des doutes sur sa santée psychique. En effet, songeait Alice avec un sourire amer, elle n'avait pas la conscience tranquille. Cela se voyait sur son visage torturé. Les gouttes de puie y coulaient doucement, se mêlant à ses larmes. Elle renifla doucement, profitant de cette courte solitude pour se laisser aller. Le ciel gris jetait sur sur l'allée une mélancolie lourde, une lumière métallique. Coup d'oeil. Toutes ces personnes lui faisaient peur. Leurs yeux la scrutaient avec méfiance, ils s'agitaient, parlaient, fort, trop fort. Elle était dans un tel état de fatigue que chaque mot lui parvenait avec une violence commateuse. Chaque visage lui était agrandit par dix ... était elle malade? Sans doute. Malade de lui. Elle vomissait de ne plus le voir, une sueur froide coulait le long de sa nuque dès que son nom lui revenait. Ses paupières papillottaient, elle pleurait. Déséspoir. Une à une, les voyelles de son prénom s'effaçaient. Elle devenait folle. Folle de silence. Le seul son qui résonnait en elle, c'était le le sec et répétitif claquement de talon sur le pavé mouillé. Il la détruisait, chaque fois un peu plus ... à chaque fois, sa tête explosait de ce son. Alice ferma les yeux. Elle pouvait marcher juste en ce guidant de ce bruit. Elle avait mit ses bottines blanches aujourd'hui . Quelle erreure. Elles claquaient affreusement. En y repensant, elle était entièrement blanche, ce jour là ; seule sa cape de velours démentait cette affirmation. La jeune fille lissa doucement cette dernière. Velours de première qualité : le métier de Directrice payait bien. Quelques secondes plus tard, elle sogea à sa gifler pour cette pensée. Comment pouvait elle? Elle l'avait vu mourir là bas. Elle avait vu cet ... homme le tuer. Qui était il? Elle ne parvenait pas à se souvenir de son visage. Pourtant, il lui était familier. Elle l'avait su. Oubli ... volontaire. Une douleur sourde lui vrilla l'esprit. Elle mentait, elle le savait. Des larmes de douleur coulèrent abondamment sur son visage déchiré. Elle le savait, depuis le début, elle l'avait toujours sut. Lui. Lui ! Hurle, songea t'elle. Hurle, qu'est ce que tu attend ! Tu le hais. Hurle le. Miantenant !
Elle resta silencieuse, la main sur le visage. Se mit à courir. Les souvenirs l'assaillaient, sournois.

Retour en arrière. Retour vers l'enfer.

- Tu es immonde. Tu es un monstre ! Regarde !
Alice rougit. Elle n'a pas les larmes aux yeux, non : elle ne pleure jamais. Mais une grosse boule se forme dans sa gorge. Elle ne voulait pas décevoir son père. Elle ne l'a pas fait exprès. Son père empoigne la main blessée de sa mère. Cette dernière ne se gêne pas pour pleurer, atterée.
- Tu as voulu me tuer! Petit monstre !
Alice ~ Non ! Le couteau a filé entre mes doigts. Je n'ai jamais voulu te tuer, mam ...
La claque siffle. Son père a l'air furieux. Pourtant, il y a quelques jours, c'est lui qui lui a conseillé de s'entraîner au lançé de couteau. Il devrait comprendre ... d'habitude, il la comprend. Il est le seul. Alice s'enfuit hors de la pièce, furieuse, elle aussi. Personne ne comprend. Elle n'a jamais eut une seule pensée meurtrère. Elle a lançé le couteau, c'est tout. Pourquoi? Oubli. Elle ne veut pas le savoir. Elle l'a lançé, juste lançé, sans arrière pensée. La petite s'adosse contre un mur, son père la rejoint. Les yeux brillants, il s'agenouille, lui prend les mains.
- C'est bien, Alice, c'est très bien. Tu vois, tu as bien visé, cette fois.
La petite fille secoue la tête. Non ! Ce n'est pas comme ça. Elle n'a pas voulu tuer. Pourquoi lui parle t'il gentiment, maintenant? Elle retient son souffle.
- Mais si. Toi aussi, tu as envie de la tuer, hein? Elle t'énerve, n'est ce pas? C'est très bien Alice. Je te comprend, tu vois ... je sais, moi aussi.
Il éclate de rire, il a l'air plus heureux que jamais. Il rit, et Alice sanglote.

Retour au présent. Vers la Douleur.

Alice s'arrêta, la repsiration sifflante. Tout lui revenait. Pourquoi maintenant? Pourquoi pas plus tard? Le souffle rauque, elle enfouit son visage entre ses mains. La capuche de velours était tombée, elle était à découvert. Tous pouvaient voir ses larmes. Tous étaient tournés vers elle. A travers ses larmes, elle les voyait chuchoter en la fixant. Qu'avaient ils, tous? Avec un petit sursaut, elle comprit. Sa capuche était tombée ... dire qu'elle l'avait mise exprès. Avec un soupir, elle ferma les yeux, laissant les badauds observer " l'incroyable " spectacle qu'elle était. Tout autour, sur ses épaules, ruisselait une cascade de cheveux délicatement ondulés, qui tombaient en boucles sur son dos, jusqu'à ses genoux, brillants de pluie et de leur douce couleur rosée. D'un geste désinvolte, elle sécha ses yeux et replaça quelques mèches derrière son dos. Les regards suvirent le mouvement. Alice eut trouvé cela drôle, si elle n'avait pas été dans un tel état. Le regard froid, restant de marbre, elle s'éloigna rapidement, sa longue cape claquant derrière elle tel un drapeau noir. De son long pas rapide et souple, elle atteignit un petit bar, l'air modeste, mais ou il faisait chaud, et vide. L'écoulement de ses cheveux l'avait ramené à la réalité, et elle ressentait plus que jamais le froid qui l'assaillait. Avec un soupir soulagé, elle poussa la porte d'entré, et sans rien commander, se dirigea vers une table vide. L'intérieur était plus sombre qu'elle le pensait, avec une unique lampe qui diffusait une lumière tamisée. Elle éspérait seulement ne pas être tombée dans un café pour amoureux ...

Sujet: Re: Folie et écoulement. Oubli ~ [ PV ] Dim 12 Nov 2006 - 23:17

{ C’est naze ? Mais ça va pas !? C’est sublime ! J’peux pas faire mieux ! }

Soirée d’automne. Un vent frais. Semblable à un cœur de glace. Le chemin de traverse était démuni de la foule dont il était épris habituellement. Il y avait seulement dix personnes dans la rue, mais ainsi on voyait beaucoup plus ce qu’il se tramait autour de sois. Mais l’ancienne Serdaigle n’y prêtait aucune attention pour le moment. Elle songeait à tout plein de choses. Positive et négative. Elle voulait prendre une décision, mais elle ne pouvait pas faire cela a la légère, surtout que cela pourrait faire d’elle un cadavre. Ou pire, faire ressortir le Démon à tout jamais. Ce qui conduirait la mort de beaucoup. Silence. Hana-Bi. La mort. Sonatine. Mélodie Mortelle.

Une robe de sorcière rouge bordeaux en velours sur les épaules, Riku avançait fébrilement dans l’allée principale, passant devant bons nombres de magasin. Que faisait-elle au Chemin de Traverse ? Elle devait acheter de nouvelles robes chez un marchant du coin qu’elle connaissait. Sa boutique était dans une allée que peu de gens fréquentés, et donc il n’y avait pas beaucoup de client. D’un coté, c’est pour cela que Riku s’y rendait, elle n’aimait pas lorsqu’il y avait trop de foule. Et c’est pour cela qu’elle a profité de cette journée pour venir au Chemin de Traverse. Silence. Surprise ! Alors que Riku marchant avec un sentiment de nonchalance elle sentit comme une énorme tension autour d’elle. Elle appercut une femme qui faisait très jeune (voir même adolescente) aux cheveux rose dont sa tête était recouverte par une capuche. Elle croisa son regard un instant et en fut bouleversée. La Directrice de Poudlard ne compris pas pourquoi. Elle resta droite. Ne bougeant plus. Comme si elle avait été paralysée. Elle avait une boule énorme au ventre. Pourquoi ressentait-elle ça ? Elle n’en avait aucune idée. Soupirs. Sa douleur passé petit à petit. Puis elle retrouva la force de marcher. Sans comprendre. Jetant un coup d’œil pour voir si la jeune inconnue était toujours là, elle ne l’aperçut aucunement. Donc elle continua son chemin. Sans ce douter de ce qu’il se passerait plus tard … Silence. La voilà devant son magasin, elle avait prise sa ruelle quelques instant aupparavant. Elle appercut Ryan, le gérant de la boutique et lui fit un sourire sympathique.

Ryan – « Bonjour Riku ! »
Hana-Bi – « Bonjour, je te prendrais ce que je t’ai demandais de me réserver la dernière fois. » Dit-elle calmement et gracieusement.
Ryan – « Je vais te chercher ça de suite ! »
Hana-Bi – « Merci. »

Vu comme ça elle semblait si agréable, si gentille. Dire qu’auparavant elle était ainsi, tout le temps, avec tout le monde. Mais parfois elle changeait. Elle a un coté Lunatique vraiment surprenant. Silence. Elle appercut la touffe rousse revenir de la cave. Il portait plusieurs robes et les mis dans un paquet plutôt mignon. Il y avait des dessins qu’il y avait souvent sur les papier cadeaux moldus. Le gérant fit un sourire, et le déposa à coté de la caisse. Regardant les prix, il compta immédiatement avant d’adresser la parole une nouvelle fois à Riku.

Ryan – « Voilà, ça fait 12 Gallions. »
Hana-Bi – « Tien, en voilà 15, garde la monnaie, vu que tu me les as gardés si gentiment ça vaut bien un supplément. »

Dit-elle avec un sourire après avoir sortis un porte-monnaie noir ébène de sa poche, qu’elle rangea aussitôt avoir sortis un nombre considérable de pièce. Il semblait heureux, son magasin était nouveaux et manquait de client, et il avait besoin d’argent, Riku le savait et c’est pour cela qu’elle trouvait toujours une bonne raison pour donner plus. Silence. Elle attrapa le paquet que lui tendait Ryan.

Ryan – « Merci. »
Hana-Bi – « C’est moi. A la prochaine ! »
Ryan – « Au plaisir de te revoir vite. »

Et sur ces paroles, Riku franchit une nouvelle fois la porte pour rejoindre le vent frais qui se trouvait à l’extérieur. Elle marcha pour regagnée l’Allée principale. Puis au bout de dix minutes, elle l’appercut. C’était elle, encore. Elle ne savait pas pourquoi. Son esprit n’avait pas réfléchit. Elle s’était déplacée tout d’un coup. Comme si l’on guidait directement ses pas. Que ce passait-il ? Personne ne pouvait le deviner. Silence. Suspense. Voilà Riku placée juste devant la Directrice de Sainte Magouste. Elle voyait des larmes. Elle ne comprenait pas son geste. Et tout d’un coup, elle l’a pris dans ses bras.

Pourquoi ? Le Destin a-t-il voulus jouer un tour à Riku ? Silence.

{ Alors, euh, tes impressions ? J’ai fais vraiment du n’importe quoi hein ? XD }

Invité

Silence. Le menton appuyé sur sa main, le coude posé sur la table, Alice réfléchissait. Seule. Les larmes coulaient toujours, mais elle n'essayait pas de les arrêter. A quoi bon? Si elle les essuyait, un torrent plus fort encore se déverserait sur ses joues. Elle ne pouvait pas s'arrêter de pleurer, car elle était triste. Triste de quoi? Elle se le demandait justement. En un éclair, Altis lui revint à l'esprit, dans une pensée violente, qui lui faisait mal. Son image déchira brusquement son cerveau, et tout disparut. Tout. Alice s'affala sur sa table en sanglotant, sans plus se soucier des regards qui l'entouraient. Elle s'apprêtait à vivre heureuse, elle remontait la pente, et là le noir. Le noir complet. Le noir si sombre, dévorant, rugissant à l'intérieur d'elle. Physiquement, elle avait mal. Un monstre fait de noir lui déchirait les tripes en ce moment même. Jamais Alice n'avait ressenti tant de douleur. L'espace de quelques secondes, elle pensa à la seule option qui lui restait, au médicament qui la soulagerait. Un médicament glacé, horrible, infect, mais efficace. La jeune repoussa toutefois ce que son esprit osait à peine formuler. D'un geste brusque, elle releva la tête, faisant tourbillonner ses mèches de soie un bref instant. Elle appela le garçon d'une voix douce - mais empreinte d'une grande lassitude, pour ceux qui savaient écouter -, et commanda un café fort. On la regarda avec étonnement. Les Bièreaubeurres étaient plus prisées ces temps ci. On la regarda aussi parce que des larmes continuaient de couler sur ses joues tandis qu'elle parlait d'une voix calme et sereine. La jeune directrice n'y prêta pas attention.

Un garçon brun aux joues rouges et à l'air avenant la regardait. Il souriait, en essayant de montrer le plus possible ses dents blanches bien alignées. Alice se mit à le regarder aussi, avec nonchalance, les yeux dans le vague. L'air heureux, le jeune homme se leva soudain et fit mine de venir à sa table. Les pupilles d'Alice reprirent brusquement vie. Elles prirent une teinte glacée, avec toute la colère dont la jeune fille était capable. L'homme un peu trop audacieux exécuta un brusque changement de direction et sorti du bar en une habile pirouettes. Alice poussa un profond soupir, attrapa le café qu'on lui tendait, le but d'une seule gorgée, paya et sortit. Le froid la mordit brutalement, et elle faillit faire demi tour et retourner dans le café chaleureux. D'un geste las, elle s'envelloppa dans sa cape de velours et partit, le plus vite possible. Tout endroit dans lequel elle restait plus de dix minutes lui devenait insuportable. De nombreuses manies la prenaient, à présent. Elle se pourrissait la vie. Ricanements. Douleur. Tant mieux. Arrêt. Dans sa poche, son doigt venait d'effleurer quelque chose. C'était froid, lisse, minuscule. Regard. Surprise. Une chaînette en or brillait au fin fond de sa poche de velourd, entre ses doigts blancs. Alice la sortit discrètement, curieuse. Stupeur. Dégoût. Le signe des mangemort étincelait au bout de la chaîne dorée. Avec toute la haine dont elle était capable, Alice la jeta par terre, dans la pluie, et repartit en la piétinant. Une larme de rage roula sur sa joue. Ce n'était pas vrai, non. C'était Lui. Il l'avait glissée là, en sachant que cela lui ferait mal ... et pourtant, elle devait l'admettre. Elle avait scellé le pacte. " Manzemorite " murmurait une voix enfantine dans sa tête.

Alice stoppa soudainement. Devant elle, les yeux écarquillés, se tenait une jeune fille pas plus vieille qu'elle, avec un visage de poupée, des yeux de glace, et des longs cheveux bruns. Un choc. Elle la connaissait. Elle ... elle ... qui? Pas un instant elle ne songea à essuyer les larmes qui avaient recommencer à dégouliner sur ses joues. Une seule question : qui? Pourquoi? Le temps s'arrêta une demi seconde. Quelque chose sembla se briser dans le visage de l'inconnue, et avant qu'Alice ai put dire quoi que ce soit, elle était dans ses bras. La jeune fille accusa le choc, mais ne se dégagea pas. Le courant était passé, l'étincelle était apparue. Mêmes sentiments, même déséspoir. Après une longue étreinte, Alice écarta doucement la jeune fille. A présent elle savait qui c'était. Elle en était sûre.

Alice ~ « Mademoiselle ... »

D'une voix douce et mélodieuse, Alice articula ce seul mot. Il contenait toute sa reconnaissance, toute sa tristesse, toute sa surprise. Elle n'avait pas nommée Riku Harada. Un gêne se serait installé, elle le savait. Il lui suffisait de le savoir. La jeune directrice essuya les dernières gouttes éparpillées sur son visage et eut un mince sourire.

Alice ~ « Merci. »

{ Désolé pour le grand retard ma Ania wub }

Illusions et Désillusion. Riku ne comprenait pas son geste. Une étreinte éternelle. Celle-ci était pleine de chaleur, de bienveillance. Telle une mère qui berçait son enfant. Une mère, mais Riku n’avait pas spécialement connue cela longtemps. Elle ne comprenait pas. Etait ce le Démon ? Non impossible, il n’aurait pas fait un tel geste ! Alors pourquoi ? Un signe du destin ? Peut être qu’il fallait qu’elle la voie, que c’était extrêmement important, ou bien que … Non tout était flou. La Directrice de Sainte Magouste semblait elle aussi surprise mais elle montrait une grande partie de reconnaissance et de bien être. Puis, l’étreinte se desserra, et les yeux bleus globuleux de Riku devinrent neutre, et ses joues rosâtres. Tel était la vraie Riku. Peut être était ce ses sentiments anciens qui reprenaient surfaces ? Ce ne serait pas si mauvais pour elle, bien au contraire ! Sauf que cela serait inquiétant pour sa vie, vis-à-vis des Mangemorts, eux, ils ne la pardonneraient pas ! Puis Soudain, l’inconnue pris la parole. D’une voie silencieuse. Alice au Pays des Merveilles.

Alice – « Mademoiselle ... » Silence. « Merci ».

Qui dire ? Que dire à cette femme qui était présente en larme devant elle. Riku semblait la connaître. Oui elle la connaissait. Mais comment ? Mal de tête soudain. Parfois, il lui arrivait de perdre la mémoire, suite à sa Schizophrénie. Ce n’était pas forcément à chaque fois, mais parfois c’était le cas. Et dieu seul pouvait savoir les horreurs qui s’étaient produites entre temps. Soupirs. Maintenant ça lui revenait. Alice. Alice Robinson. Riku ne l’exprima pas, elle resta neutre. Elle le savait, c’était suffisant. Elle posa son regard tendre sur la femme aux cheveux roses, et répondit à ses mots.

Hana-Bi – « De rien … » Dit-elle d’une petite voix pure.

Elle ne tenait pas à se justifier, et qui sait ? Peut être qu’elle n’aurait pas spécialement besoin de le faire. Elle avait fait comme le premier pas d’une nouvelle relation. Sûrement. Mais que faire ensuite ? Un lourd silence se créa entre les deux personnes. Riku était parfois tellement gênée qu’elle songée à partir. Mais voilà, elle restait. Dure Fatalité. Elle ne savait pas quoi, mais quelque chose la retenait. C’était un sentiment important, et c’était comme une obligation humaine. Comme la vie ou la mort. Si elle restait c’était la vie, dehors c’était la mort. En gros, son jugement était comme tel, quelque peut bizarre je vous l’accorde. Riku eut un sourire jovial et prit une nouvelle fois la paroles.

Hana-Bi – « Est-ce que vous voudriez boire quelque chose ? On pourrait se rendre au Chaudron Baveur pour discuter plus amplement, non ? » Dit-elle gracieuse.

Pourquoi ne pas y avoir pensée plus tôt ? Stupidité va ! Mais le sujet était dès à présent lancé. Riku avait comme un noeux au cœur, comme lorsqu’elle faisait une déclaration à un garçon lorsqu’elle était à Poudlard. Sauf que ce n’était pas du tout dans le même contexte. Sans doute que grâce à Brian, elle retrouvait petit à petit sa réelle personnalité. Grâce à Brian. Bien sur. Elle avait bien fait de croire en lui. Riku avait fait le bon choix. Elle avait trouvé la bonne personne. Sourire. C’était une pensée agréable que de penser à cette nuit à la plage, au crépuscule. Silence. Ne nous évadons pas, et regardons la scène, telle deux poupées de porcelaines, nos héroïnes se tenaient droites en plein milieu du chemin de traverse.

Mais que se passera t-il ? Surprise.

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