Nuit d'esquive et d'horreur

10 Octobre

Il fait noir, Halewyn a enfin réussis a semer la bleusaille qui le poursuivait. Même pas des aurors, pense t il, vaguement décu. Seulement une malchance inouie d'avoir passé pour un loup garou en vadrouille.

La main sur son flanc, il s'enfonce néammoin d'un pas silencieux de plus en plus profondément dans la forêt interdite. Il sait approximativement quelle direction prendre pour aller se mettre sous le couvert de la protection de Poudlard. Attendre jusqu'au petit matin, puis retourner hors des limites de l'école.

En attendant, trouver un joli petit coin tranquille pour cuver sa blessure. Il a tout ce qu'il faut pour réparer ca en 5 minutes.

Trouvant un chêne, l'homme pointe sa baguette magique vers le haut. Invoquant de la lumière, il vérifie que els branchages sont biens vides avant de s'y hisser.

Se mettant à l'abri de feuillage, pouvant malgré tout voir en bas, il sort une potion, un fil et une aiguille. S'installant confortablement sur une branche épaisse, il se met en devoir de se soigner tout en surveillant avec vigilance en bas. Mais avant tout, il réteint sa baguette par mesure de sécurité.

Le soir était tombé drôlement rapidement, mais la colère de Samuelle n’avait pas décrue. Les colères de Samuelle Daee s’apaisaient de deux manières possibles : une formidable explosion de violence, que son père, Georges Jinx Daee, qualifierait de bien peu convenable pour une jeune fille, ou alors elle se résorbait dans la promesse d’une vengeance aussi complexe que satisfaisante. C’était cependant un peu plus difficile à gérer depuis qu’elle était morte. Même les fantômes ont leurs soucis!

« ARGL! C’qu’il peut être con quand même! » maugréa-t-elle les dents serrées. « S’mettre dans cette situation, se laisser manipuler comme la dernière des marionnettes! » Samuelle botta un caillou innocent, sa pantoufle passant vigoureusement au travers. « ARGL!!!! et en plus je ne peux même plus botter les cailloux! » hurla-t-elle en prenant les arbres à témoins. Oh oui, il fallait trouver un paliatif pour ça...

L’impuissance la rongeait. Elle se sentait vaine et démunie mais la colère l’emportait sur le tout. Comme elle aurait aimé pouvoir mettre son poing sur la gueule de qqn! Gratuitement, juste pour que qqn paye enfin l’injustice de son meurtre et de la situation dans laquelle on l’avait mise. Samuelle brandit un poing vers les étoiles, prête à maudire la Chimera, quand elle le vit.

« Toi… » Fit-elle en le pointant du doigts, « Toi, t’es vraiment l’écureuil le plus balèze que j’ai jamais vu! » commenta-t-elle à l’adresse de celui qui s’était perché là haut.

« Toi… » Fit-elle en le pointant du doigts, « Toi, t’es vraiment l’écureuil le plus balèze que j’ai jamais vu! »

Halewyn manque vraiment de pot ce soir. Des villageois et maintenant ca. Une chance qu'il l'a entendue hurler parce que sinon il ne l'aurait même pas entendue.

Rangeant d'un geste lent son matériel, sa blessure étant recousue, Il détermine la provenance du vent puis hume un bon coup.

Pas d'odeur. Pas de bruit autre que ses imprécations décousues et babillantes. Le dit écureuil s'allonge sur la branche, tel plutôt un fauve. Les deux yeux gris luisent sous la faible irradiation de l'aura ectoplasmique de Muelle.

Il décide de lui faire un brin de causette. Si elle le balance, il sera parti depuis longtemp et ca lui fera un peu plus de pub pour foutre la merde.

Si elle se tait, ca sera ca de pris. Elle a peut-être des infos importantes a lui dire de manière innocente. Elle lui semble de plus du genre a apprécier une bonne joute verbale. Ca lui fera passer le temp.

D'un ton rigolard.

Et toi tu es le fantôme la plus mal fringuée que j'ai jamais vu. Ya pas pensé à te laisser te rhabiller celui qui t'a butée?

La fantôme baissa les yeux, s’examinant brièvement : Ses pantoufles lui sourirent.

« Qui a dit qu’on m’avait buté? » fit Samuelle d’un ton méprisant. « Je me suis noyée! Et étant donné les circonstances, je crois que je peux m’estimer chanceuse de ne pas être en maillot ou pire encore! » répondit la fantôme du tac au tac. Le pire étant évidemment relié à la notion de bain de minuit…

Il y avait quelque chose d’agressant dans les propos de l’homme… Sam sentait qu’il avait tenu ces propos dans l’intention de lui déplaire, de la froisser. On ne pouvait pourtant pas faire beaucoup de mal à un fantôme… « Allez, descend de ton perchoir Humpty Dumpty! Je ne suis pas ton alice! Ce n’est certainement pas de moi que tu te caches! »

Le ton méprisant faie étinceler les dents blanches de l'homme. Il sourit, amusé. Qu'est ce qu'un fantôme pourrait bien lui faire?

Les fantômes sont a 99% victimes de meurtres... et c'a m'étonnerais que tu nage en pyjamas et en pantoufles... Ca devient trop lourd des lapins et ca fait couler.

« Allez, descend de ton perchoir Humpty Dumpty! Je ne suis pas ton alice! Ce n’est certainement pas de moi que tu te caches! »


Halewyn rigole ferme maintenant.

On se calme fillette... Puisque tu m'a si aimablement appelé écureuil, je peux bien rester sur cette branche non? Mais je suis un mec sympa.

Agilement, il saute en bas de la branche, atterrissant juste devant Muelle. Elle peut voir se redresser devant elle un homme aux yeux d'acier, au cheveux noirs et à la gueule taillée a coup de privations. La prestance de l'homme révèle une tension contenue, comme chaque prédateur.

Non, ce qu’elle avait devant elle n’était pas un œuf épris de sémantique… À la limite de sa conscience, une vieille comptine résonna : « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas, car s’il y était, il nous man-ge-rais… » Samuelle se retient de faire un pas en arrière, il ne pouvait lui faire de mal. Avec naturel, elle enfonça ses mains dans ses poches et lui sourit d’un sourire vulpin à la Daee.

Samuelle s’amusait beaucoup. Elle avait l’assurance de celle qui sait que la forêt interdite est peuplée de choses étranges et terribles, et qu’elle en fait partie… Oh oui, il existe toute sorte de carnassier dans la forêt interdite et elle était convaincue d’en avoir trouvé une toute nouvelle espèce. L'intérêt illumina ses yeux d'or.

« Maintenant que je vous vois mieux, je crois que je ne vous ai pas attribué le bon type de pelage… » ricana-t-elle… « Comme vous avez de g-r-a-n-d-e-s dents, grand-mère… » le nargua-t-elle en faisant allusion au grand méchant loup du petit chaperon rouge.

Puis, sans transition, la fantôme commenta: « Les pantoufles... Elle me trahissent toujours à ce qu'il semble… Néanmoins, je me suis véritablement noyée... On m'y a seulement aidé un peu...»

Je me servirais bien un plat principal, mais il semblerait que le buffet soit en démonstration seulement.

Lui répond du tac au tac l'hommesans se démonter. Il la regarde poser les yeux d'ors sur ses pantoufles.

« Les pantoufles... Elle me trahissent toujours à ce qu'il semble… Néanmoins, je me suis véritablement noyée... On m'y a seulement aidé un peu...»

Il pose son regard d'acier sur Muelle, il se penche en avant, une lueur de curiosité malsaine dans le regard.

Alors c'était comment se noyer? Es ce long?

Soudain, il lève la tête le nez levé. Immobile, il hume l'air.

On a de la visite. Vivante cette fois. A l'odeur je dirais un ptit jeune. Il doit être seul, il parle tout seul en tout cas.

Il repose son regard d'acier sur la fantôme.

Mère grand lui dit bonjour ou reste dans son lit à l'attendre? Tire sur la bobinette et la chevillette cherra.

(alex t'arrive quand tu veux.

Alex, encore une fois, s'était aventuré dans la forêt interdite mais, cette fois-ci, le soir. Il devait être passé le couvre feu mais Alex se souvenait, à sa dernière promenade, d'avoir oublier son matériel de classe... C,est pourquoi il s'était échappé du château, un exploit qu'il n'arrivait pas à croire. Il avait longtemps marché, dans le noir, un peu partout, sans vraiment savoir où il était.

Il tombait par si et par la, s'enfargeait souvent dans des racines mais Alex ne désespérait pas, comme le ferait tout autre Gryffondor. S'il arrêtait maintenant, ce serait contre ses valeurs. C'est pourquoi il ne cessait de culbuter. Mais après quelques dizaines de minutes, Alex décida de prenre une petite pose. Lorsqu'il se regarda, il était tout sale. Ses vêtements était maintenant bruns de terress et son visage était rempli de petites égratignures.

Soudain, contre toute attente, il vit à quelques mètres de lui, enfin, toutes ses choses ! Alex fit vite soulagé et poussa une soupir de joie. Il s'avança vers ses choses et les prena.

« Enfin, je les ai trouvé... » S'était-il dit à lui même sans savoir qu'il n'était pas seul...

Lorsqu'il se retourna, il s'aperçut qu'un fantôme ainsi qu'un homme mystérieux, son visage lui disant quelque chose, discutaient ensemble. Alex s'empressa d'aller se cacher derrière un arbre et les regarda. Apparament, l'homme savait qu'il était là, d'après ce qu'il avait dit. C'est à ce moment qu'Alex reconnu l'inconnu, enfait, pas au complet mais il se voyait regarder une photo... Hale quelque chose... Un prisonnier d'Azkaban ! En fait, pour le moment, un évadé d'Azkaban ! Le coeur d'Alex battait soudain à cent à l'heure. Il avait le choix, courir et se faire repérer ou rester caché, risquant fort probablement de se faire voir. Peu importe ce qu'il faisait, il risquait sa vie...

[HJ : Me voilà ^^ Désolé du retard ]

Samuelle, pâlit violemment. Autant qu’un fantôme le peut… Si ça avait été long? L’empreinte de la jeune femme qui s’était noyée restait marquée par les quelques dernières secondes de sa vie. Elle les avait emportées avec elle, imprimées dans sa mémoire ectoplasmique. Autant dire alors qu’elle porterait cette horreur pour l’éternité et c’était long, l’éternité. La fantôme sourit néanmoins avec naturel à l’homme : il y avait de l’acier en Samuelle, et personne n’avait encore eut le courage de s’y attaquer. « On meurt le temps d’un battement de cils » lui répondit-elle en fermant un bref instant les yeux pour lui montrer.

Le code du syndicat fantômatique prescrit de ne rien révéler au vivant de ce qui arrive quand on meurt… Pourtant ce n’est pas ce qui inspira la réponse énigmatique du fantôme. Samuelle n’était pas en paix avec son décès. Elle se refusait à révéler quelque chose d’aussi intime à un homme qui brutalisait sa sensibilité sans remords, qui semblait si avide de savoir… Avide de blesser, pensa-t-elle en le regardant stoïquement réagir à la présence du gamin.

Samuelle capitalisa sur la méfiance de l’élève… Elle était une parieuse... Il n’était quand même pas assez con pour ne pas prendre ses jambes à son cou… « Allez, mère-grand, enfile ta bonnette et vois comment tu peux attirer cet agneau sous ta couette… » fit-elle sans faire le moindre geste pour l'arrêter.« Je suis curieuse de voir ça… »

« Allez, mère-grand, enfile ta bonnette et vois comment tu peux attirer cet agneau sous ta couette… Je suis curieuse de voir ça… »

Halewyn a un sourie inquiétant, un sourire machiavélique tandis que das son regard d'acier, une lueur rouge étincelle.

Il dit d'une voix normale. Eh ben on se reverra certainement. Pantouflarde... Je retourne a ma maison.

Il disparait sous les frondaisons, ignorant apparamment l'élève. Une fois disparau de vu, il se recroqueville dans sa cape, ramenant ses plis amples au dessus des feuilles pour éviter tout bruit. A pas de loups, avec l'aisance de ceux qui ont vécu dans l'ombre toute leur vie, il fait un ample détour gardant toujours une infime lueur de l'aura ectoplasmique de Muelle dans son champ de vision. Pour augmenter la discrétion, il épaissit les ombres du sous bois environnant.

Si Alex, dépité décide de s'en aller avant que Halewyn ne l'ait rejoint, l'assassin le ratrappera bien vite avec ses grandes jambes et suivant les traces de l'enfant, le rejoindra en 5 minutes a peine.

Sinon, Il apparaitra derrière celui-ci, découpant contre le fond sombre de sa cape la silohouette frêle du griffondor. Le regard gris teinté de rouge sang, le sourire mauvais aux lèvres, il se penchera sur celui-ci en criant un

BOUH!
Audible jusqu'à Samuelle Daae.

Profitant du moment de stupéfaction d'Alex, il lui enserrera le cou des deux mains. La voix rauque devient un murmure, moqueur et empli de danger.

Tu désobéis et je te le casse... Tu fais le moindre signe de fuite et je te les brises menus. Viens, on retourne voir la pantouflarde... Sois mignon et tu reverra tes potes

Alex avait eu un moment de soulagement. Apparament, l'homme qu'il croyait être un évadé d'Azkaban, s'en retournait chez lui. Malheureusement, ce n'était qu'une stratégie : Halewyn était surgit de la noirceur et l'avait prit de force par le cou. Alex avait de la difficulté à respirer et sentait la mort inévitable. Même si Halewyn lui promettait la vie sauf s'il faisait ce qu'il disait, enfin si l'on peut dire, Alex n'avait pas confiance en lui. Après tout, c'était probablement un mangemort et en ce moment même il menaçait de casser son coup... Pour prouver sa bravoure de Gryffondor, dans un souffle difficile, Alex tenta de s'interposer, même s'il savait qu'il n'avait aucunes chances.

« Po... pour... qu.. i vous... croy... croyez vous ..! » Dit Alex en tentant de respirer. « Je suis... Gryf... gryf... Gryffondor, je ne me lai....ss...sserai pas faire..! » Annonça-t-il faiblement en commençant à s'habituer à ce mode de conversation. « Je... je suis membre de l'AMB... Pou... Poudlard n'est pas... n'est pas ma seule... source d'apprentissa... ge. Relâcher moi si... sinon vous... vous le regretter ...! » Dit Alex feignant d'être sûr de lui.

Apparament, la main d'Halewyn se refermait de plus en plus et Alex était inévitablement prêt de la mort. Est-ce que c'était la fin ? Était-il prédestiné à mourir de cette façon ? Si c'était le cas, Alex mourrait digne de sa maison...

Un gloussement de rire particulièrement narquois accueillit les propos de l’enfant. « Et bien et bien, mère-grand, je suis TRÈS impressionnée! » Sans se presser, nonchalamment, Samuelle vint les rejoindre, ses mains toujours profondément enfouies dans ses poches. « Comment c’est de se faire tenir tête par un mouflet de quoi? 12-13 ans? » fit Samuelle d’une voix toute confite de dérision.

La fantôme craignait pour l’enfant. Samuelle avait séjournée chez les Gryffondors lors de ses études à Poudlard, cependant elle n’avait jamais vraiment partagé cette sorte de courage terrible et inconscient qui caractérise cette maison. Si l’enfant avait décidé d’agir par bravade, autant le soutenir de son mieux dans cette voie. Suplier ce genre d'homme ne mènerait à rien. Il vallait mieux rester fort et faire front que de fuir en montrant sa peur. « T’as entendu? Il ne te laissera pas faire… » lui rappela-t-elle. « Tu devrais peut-être le laisser avant que cet agneau se transforme en chasseur! » suggéra-t-elle le plus sérieusement du monde.

Oh... J'espère bien que tu ne te laissera pas faire...

La voix d'Halewyn devient douce, caressante.Tenant le cou frêle de l'enfant d'une poigne de fer, il fouille la robe de celui-ci et en extirpe la baguette d'Alex.

Un jour le chassé deviendra chasseur et je ne serai pas le seul gibier... La loi du plus fort. Seulement le plus fort ne gagne pas toujours, faut être plus malin. Il faut bien former la relève. .

Il jette un oeil à Muelle, puis un sourire sadique éclaire le visage à la gueule mal rasée.

Ou en étions nous... ah oui, est-ce long mourir noyé. Nous avons, le cas témoin.

Il pointe Daae avec sa baguette.

Le sujet d'expérience.

Il pointe Alex.

Puis la zone d'expérimentation.

Il fait apparaitre une grande cuve remplie d'eau. Celle-ci, d'un bon mètre de profond et de forme circulaire d'un diamètre de deux mètres. Mais il s'arrête, pensif, prêtant l'oreille à un ruisseau qui passe non loin de là. Son sourire s'élargit tandis qu'il commence a traîner un Alex qui, je suppose, est on ne peu plus rébarbatif.

Non. ca ne sera pas représentatif. Tu ne peux pas t'être noyée dans une cuve tu serait à poil. Ou au moin pas avoir tes lapinouchets.. POur notre expérimentation, nous devons avoir les même conditions dans la mesure du possible.

Il arrive au ruisseau, y rentre résolument de l'eau lui arrivant a mi-cuisse, trainant toujours le mioche.

Voyons voir, est ce que ca prend trente seconde pour noyer quelqu'un? Test numéro un.

Sans cérémonie, il lui plonge la tête dans l'eau et commence a compter.

1..2..3..

Apparament, Halewyn parlait et parlait. Mais c'est au moment ou celui-ci parla de noyade qu'Alex paniqua. Il avait toujours eut peur de se noyer. Malgré cette "phobbie", Alex prit un grand respir, si l'on peut dire vu que l'ex prisonnié serrait très fort son coup. C'est à peine quelques secondes par après que le jeune garçon de Gryffondor se retrouva la tête plongée dans l'eau, après un décompte, incapable de respirés.

Ne voulant pas se laisser faire, Alex se débattait et se débattait. N'ayant plus sa baguette, il ne pouvait lancer aucun sort, ce qui lui donnait un handicap très important. Alex eu alors une idée. Comme les même du prisonnier étaient dans l'eau, elle finirait par être glissante ! Alex commençait à s'en aperçevoir : la prise était moins puissantes. C'est alors qu'il poussa très fort son coup et son visage de façon à se libérer des griffes de son ennemi.

Mission accomplie : le cou d'Alex était libéré des mains d'Halewyn. Tout rouge, il sortit sa tête de l'eau, le corps encore sous l'emprise d'Halewyn, le coeur battant à toute vitesse et essayant, du mieux qu'il le pouvait, de reprendre son souffle...

" Lâchez... moi... " Dit-il dans un dernier et faible souffle : il était tombé dans le coma...

« Noooooon! » La fantôme se précipita dans l’eau sans soulever la moindre éclaboussure, son envolée de pantoufle ne troublant pas l’onde. « Ne fais pas ça!! » cria-t-elle d’une voix rendue stridente par la panique. « Il y a des pierres au fond de ce ruisseau!! » s’alarma-t-elle en essayant vainement de saisir les bras d’Halewyn, de le repousser…

L’objet de la peur du fantôme, tout à coup, ne sembla pas être l’imminence de la mort de l’enfant… Pas plus que le souvenir pénible de l’eau qui se refermait sur elle, frappant le monde d’un voile plus obscur que les ténèbres des profondeurs… Ni les lames glacées qui l’avaient transpercées de toutes parts lorsque son corps avait commencé à réclamer de l’oxygène.

Pour lui ce n’était qu’un jeu… Il la taquinait seulement alors que l’élève prenait une dernière bouffée d’air pour finalement sombrer dans le coma : dernier pas stoïque d’Alex vers sa mort, un vrai gryffondor! En proie à une angoisse bien trop terrible à exprimer, Samuelle plongea la tête sous l’eau. Quelque part aux limites de sa conscience vacillante, l’élève entendit une voix. Une voix qui le suppliait de rester calme, d’attendre, de ne pas lutter… « …Il ne veut que jouer… N’écoutes pas les pierres… Le monde tourne pendant que d’autres meurent. Ne te fie pas aux p-i-e-r-r-e-s!!! »

Sam fit surface, ses yeux d’or en fusion brillant d’un éclat désespéré. On ne tue pas les gamins juste pour faire étriver un fantôme… Aussi malade que puisse être l’esprit de cet homme elle voulu croire qu’il saurait gagner cette bataille dans sa tête qu’elle ne pouvait pas comprendre. Il devait bien subsister une part d’humanité dans cette âme chaotique de loup affamé.

« Je vais te dire, ça a prit des heures… » fit-elle rapidement. « La Chimera… » reprit-elle avant de s’interrompre aussi rapidement. « Je suis morte dans le lac… Un lac où j’avais toujours nagé ma vie durant… Et maintenant les pierres témoins au fond de l’eau ne parlent que de moi, ne se souvienne que de mon meurtre… Tu ne peux reproduire pareil crime… » l’assura-t-elle avec sincérité.

« …Il ne veut que jouer… N’écoutes pas les pierres… Le monde tourne pendant que d’autres meurent. Ne te fie pas aux p-i-e-r-r-e-s!!! »

Halewyn ne perd pas une miette du spectacle délectable d'un fantôme et d'un gamin terrifiés. Le fantôme plus, il ne savait pas qu'on pouvait avoir un tel pouvoir.

20...21...22...

Par jeu, il laisse aller la proie, laissant Alex prendre son ultime bouffée d'air avant qu'il ne fasse le mort. Le rechopant par le collet, L'assassin s'assure qu'il respire encore avant de se retourner vers Samuelle et de la fixer, ses yeux acier luisant étrangement, une lueur rouge sang y dansant.

Il tient Alex fermement, décidé à ne pas le laisser aller. La tête du mioche est hors de l'eau et il entend sa respiration rauque...

Halewyn frissonne légèrement de froid, mais son feu intérieur pallie bien ce léger inconvénient. Son sourire sadique aux lèvres, ils écoute Samuelle très attentivement. Son médaillon offert par Xoramen s epromène librement, sans entraves, luisant de son élat sombre sous l'aura de Samuelle.

« Je vais te dire, ça a prit des heures… » fit-elle rapidement. « La Chimera… » reprit-elle avant de s’interrompre aussi rapidement. « Je suis morte dans le lac… Un lac où j’avais toujours nagé ma vie durant… Et maintenant les pierres témoins au fond de l’eau ne parlent que de moi, ne se souvienne que de mon meurtre… Tu ne peux reproduire pareil crime… » l’assura-t-elle avec sincérité

Je ne peux?

Dis Halewyn d'une voix doucereuse. Il a très bien entendu le mot Chimera, mais est bien décidé à ce que rien ne lui coupe son plaisir. Il a deux proies pour le prix d'une , une mortelle, l'autre pas. Une qui rêvera de lui en cauchemards sa vie durant et l'autre qui aura des remords de lui en avoir tant dit.

Et si je prenait une ou plusieurs de tes charmantes pierres témoins pour le lapider? Ou en prendre une et lui briser os après os avec pour ensuite la relancer dans l'eau et qu'elle raconte aux autres pendant des années ce qu'elle a vécu? le sang qui souillera a jamais chacun de ses pores?

De totue facon, faut bien réveiller le mioche, faire le mort et tourner de l'oeil est la tactique préférée du petit gibier, si faut s'amuser encore avec, faut le réveiller.... Voyons voir, ou je pourrais l'attacher?...

Il regarde le sous-bois, hilare, l'air du fantôme le conforte dans sa décision. Il sait qu'elle fera n'importe quoi pour sauver ses pierres. Ca l'étonne pour le mioche, mais il comprend que ca va par paire. Si elle sauve l'enfant, elle sauve els pierres et vice versa.

Le principe de pierres témoins ne l'émeut pas du tout, il accepte sans explication. Il a appris avec Azkaban que tout ne peut pas nécessairement s'expliquer.

Avec un sort simple, du bout de la baguette d'Alex, il saucisonne celui-ci très solidement le long d'un jeune chêne.

La fantôme étrécie les yeux d’un air ouvertement spéculateur alors qu’Halewyn lui révélait la perversion de ses projets. Il tirait de si noir délice de chose si déplaisante. Pourtant ce saligaud n’imagine pas ce qu’ils lui ont fait. Il ignore jusqu’où la Chimera est allée…

« Les pierres ne sont que des pierres, elles ne sont pas sensibles, elles ne vivent pas en société, mère-grand… » révéla-t-elle avec un parfait contrôle, dégouttée par tant d’ignorance. Inutile de lui donner plus de prise sur cette vieille magie en lui révélant que les pierres doivent êtres correctement animées pour servir. Elle ne lui parlera pas du chemin de cendre ni des champs de pierre. Il s’était suffisamment amusé.

Samuelle Daee possède une foi totale en le sens de l’opportunité des criminels; elle a gagné sa vie en négociant des paris clandestins. La fantôme croisa sa bras contre sa poitrine, la mine résolue. Elle était en colère. Elle était prodigieusement en colère. Sa colère enflammait ses facultés, embrasant son ectoplasme, l’auréolant d’une vive lueur dansante comme une flamme. Pourtant la fantôme se contient. Oh oui, il s’était suffisamment amusé.

Du menton, elle désigna Alex ligoté au chêne : « Ce n’est qu’un gamin meurtri, un de plus… » fit-elle avec détachement, étudiant sa réaction. Sa voix se fit d’un froid minéral, tranchante comme l’arrête aiguë d’un éclat de quartz : « Soit, qu’as-tu à y gagner? Qu’est-ce que tu veux? »

« Ce n’est qu’un gamin meurtri, un de plus… » fit-elle avec détachement, étudiant sa réaction. Sa voix se fit d’un froid minéral, tranchante comme l’arrête aiguë d’un éclat de quartz : « Soit, qu’as-tu à y gagner? Qu’est-ce que tu veux? »

Le détachement de Samuelle Daae passe étrangement aux oreilles d'Halewyn. pour un fantôme paniqué, elle se rétabli remarquablement bien. Elle a enfin saisi le concept du jeu semble t il.

Il se tourne vers Alex, lui offrant comme spectacle la danse chaotique du gris et du rouge dans ses prunelles. Un doigt effleure délicatement la mâchoire tendre du gamin. Le sourire sur les lèvres est effrayant.

Un prédateur, l'avons nous dit?

Un gamin meurtri reste le plus tendre... On peut s'amuser pendant longtemp avec, détruisant tranquillement chaque parcelle d'innocence de son âme. Celui-ci aurait fait un extraordinaire sujet.

Aux dernières paroles de Samuelle, il regarde par dessus son épaule, lui offrant le même regard qu'à Xoramen, mais cette fois si la pointe de regret ayant été remplacée par de la fierté. A t on jamais vu quelqu'un fier d'être fou?

J'y gagnerais des heures, sinon des jours de plaisir fillette....

Pour ce que j'ai à y gagner...

Il réfléchi, saisit comme Samuelle pense l'opportunité. Cependant, cette opportunité n'est pas fortuite, il l'a créée. En touchant a un gamin, il se doutait bien de la réaction du fantôme. Cependant, elle ne le supplie pas. Elle gagne un point dans son estime.

Bien... Un service futur... Un service pour une vie ce n'est pas trop cher payé. Au cas ou tu penserais me doubler cependant, tu ne tiens aps ta promesse et ca ne sera pas un gamin que tu condamnerais, mais une dizaine sinon plus, dépendamment de ce qui me tomberait sous la patte.

Serpentards, Griffondor serdaigles ou poufsouffles, je m'en fiche, du sang est du sang...

Il prend la machoire d'Alex et l'oblige a regarder Samuelle.

Ne suis je pas gentil, un beau marché tout frais, et équitable en plus... Je lui lancerai même un sort d'oubliettes pour qu'il ne se rappelle pas de ce bout là. Regarde ce beau regard d'épagneul... Ca me donne envie de lui crever les yeux mais bon, il ne pourrait plus étudier après n'est ce pas?

Un loup et un renard pouvaient bien s’entendre… Samuelle promit, son sourire de démon laissant planer un doute sur le pacte conclu… Un service… Pourquoi pas… Halewyn ne tarderait pas à se rendre compte comme une Samuelle Daee pouvait être serviable, se promit-elle. « Je savais bien que tu verrais les choses comme moi… » dit-t-elle, toujours lumineuse dans la nuit. « Le sort d’oubliette n’est pas utile… C’est un Gryffondor… Les Gryffondor comprennent qu’on doit parfois enfreindre les règles… »

Sans faire montre de la moindre méfiance, Sam se rapprocha d’Halewyn et tendit la main. « Montre-moi cette pierre. » fit-elle sans émotion. Samuelle y posa délicatement les doigts, effleurant sa surface tout en se concentrant sur son cœur. « Garde la pierre… Elle te permettra de réclamer ton dû. Sans cailloux, je ne te dois rien… » fit-elle en reniflant. Il empestait la cendre... « Et maintenant, libère le gamin… »

Alex avait le menton serré entre les mains d'Halewyn. Celui-ci, depuis plusieurs moments, parlaient sans cesse au fantôme qu'il nommait pantouflarde. Alex n'arrivait pas à déterminer si celle-ci était du bon côté, ou du mauvais. Certaines choses laissaient à croire qu'elle voulait le sauver, d'autres que c'était un peu de sa faut s'il s'était retrouver dans cet état. Alex fixait donc les yeux de Samuelle, alias pantouflarde, par l'obligation d'Halewyn.

Celle-ci brillait dans le noir. C'est à ce moment, après avoir observé les reflets de la lueur du fantôme un peu partout dans la forêt, qu'Alex comprit que ce fantôme essayait, depuis tentôt, d'obliger Halewyn à le relâcher. Comme Alex ne pouvait sourire, il se contenta de faire les yeux qui venait avec un visage illuminé par la suite, tenta de fixer Halewyn.

" Si tu désire ma mort ou simplement ton plaisir, à toi de choisir, mais en ce qui me concerne, j'en ai marre d'attendre. Sois-tu me tue tout de suite, soit tu me laisse partir. C'est simple il me semble... C'est long attendre, à rien faire, pour savoir le verdict de sa vie : si elle se terminera en ce jour, ou plus tard... " Dit-il en prenant une voix sincère et dominante. " À toi de choisir si tu me relâche et me poursuite, à toi de choisir si tu me relâche et lance à mes trousses une créature, à toi de choisir si tu me laisse, point final ou à toi de choisir si tu me tue. Tout ce que je veux, c'est un verdict, une décision. Je ne veux plus attendre, entre la vie et la mort. "

Alex avait dit cela si rapidement qu'il avait du mal à respirer, surtout avec la puissante main d'Halewyn sur son menton. Avait-il fait un gaffe en obligeant l'homme à aller plus vite ? Si il aurait attendu, le verdict, qu'il ne sait toujours pas, aurait-il été différent ? Ces questions trottaient, sans réponses, dans la tête d'Alex, lui, qui n'attendait qu'une simple décision, entre la vie et la mort.

Tu parle pas comme un gamin petit... Lis moin et pense plus par toi-même..

Halewyn s'accroupit pour se mettre à la hauteur d'Alex.

Il y a une différence entre courage et inconscience. T'apprendra. Mais en attendant, on va te faire oublier un petit quelque chose.

Oubliettes!

Après avoir lancé le sort, Halewyn efface toutre trace du marché entre lui et Samuelle de la mémoire d'Alex. Cependant, il lui laisse le souvenir frais et incisif de sa semi noyade.

D'un geste, il fait apparaitre un médaillon. Sur celui-ci, deux bras entrecroisés. Le regard gris se fait moqueur. Il prend la main d'Alex et lui flanque le médaillon dans la paume. Puis, il pose la pointe de sa baguette dessus et fait chauffer le métal jusqu'à ce qu'il devienne incandescent. Une odeur de chair brûlée envahie le sous-bois.

L'assassin jette de l'eau sur le tout, rendant la marque imprimée dans la chair et indélébile.

Garde le médaillon sur ta personne en tout temp petit. Si tu t'en débarasse, je le saurai et reviendrai juste pour toi. Maintenant...

D'un geste il le détache, lui flanque son sac dans lequel il a enfouit la baguette du gamin.

File avant que je ne changes d'avis, et surtout, ne reviens pas.. je serai déjà parti. J'espère te revoir quand tu sera devenu un adversaire valable.

Alex n'avait pas eu le temps de réagir et soudain, il eu un blanc de mémoire. Que faisait-il donc à cet endroit ? Et qui était ce mystérieux homme ? Les simples souvenirs qui lui revenait était un semi-noyade, ce qui semblait le terroriser. Alex regardait dans le vide, lorsqu'à un moment innattendue, il sentit quelque chose brûler sa main. L'homme était entrain de lui incruster un médaillon dans la main !

Aussitôt, Alex retira se main et la regarda. Le médaillon était semi-fondu, incrusté dans sa main. Ses nerfs le chauffait et il sentait que plusieurs de ses vaines étaient brûlée. Les larmes lui coulait aux yeux. Apparament, le sortilège d'oubliettes n'avait pas qu'effacer les récents évènements, mais il avait partiellement ébranlé la sensibilité d'Alex qui tomba en sanglot silencieux, subtilement, pendant que l'homme lui ordonna de partir.

Alex se releva, ne regardant même aps Halewyn, et s'enfonça plus loin dans la forêt, ne sachant même aps ce qu'il faisait à cet endroit. Tranquillement des souvenirs lui revenaient : son nom, où il était etc. Car, même si la mission du sortilège d'oubliette n'avait qu'été de lui retirer les précédent évènement de la mémoire, Alex, pendant quelques minutes, avaient perdue tous souvenirs. Il se rappella alors de tout, sauf le marché de Samuelle et Halewyn, ainsi la peur qu'il a vécu tout au long de cet effrayant moment...

Seul, les larmes coulant toujours, la main brûlante, gisant de sang et toute brulée, avec de la difficulté à respirer, Alex marchait lentement, en titubant, comme si sa semi-noyade l'avait étourdi, ou encore, le sortilège d'oubliette...

[HJ : Je crois que le RP est terminé ^^' En passant, merci Halewyn pour le médaillon, comme ça je vais encore pouvoir faire des chsoes spéciales, et peut-être rencontrer une fois de plus ton perso ¬ ¬ ]

hj: merci pour le délire

rp: Halewyn regarde le petit détaler comme un lapin... dans la mauvaise direction.

Il rigole ferme, jouant agilement avec la pierre qui passe rapidement entre ses doigts fins.

Sa rappelant Samuelle, il se relève, a moitié trmpé, puis va se flanquer devant elle, le visage de L'homme a deux pouces du visage de la fantôme. La fraicheur de L'aura ectoplasmique de Samuelle fait fumer l'humidité sur le visage d'Halewyn, créant l'illusion qu'il émane une grande chaleur de l'assassin. Peut-être est-ce le cas.

Il lui dit d'un ton neutre, la fantôme peut percevoir qu'il est très sérieux.

N'essaie surtout pas de me doubler, car tu ne sera pas responsable alors d'une amre de sang versé, mais de la source complète d'une rivière écarlate. Sur ce Pantouflarde, garde bien tes lapins au chaud... Nous nous reverrons.

Après la réponse de Samuelle, Il part alors tranquillement dans les sous bois, se fondant aussi graduellement et naturellement parmis les ombres qu'un loup sur son territoire. Il ne fait pas confiance à la fantôe, il troubvera bien un moyen d'aller rechercher ce service, un jour ou l'autre.

La fantôme fixa ses yeux d’or liquide dans ceux du criminel; jamais elle n’avait rencontré qqn qui empeste la cendre à ce point. « Je paie toujours mes dettes, mère-grand… » fit-elle avec un bon sourire qui fit étinceler ses dents blanches dans l’obscurité. « Avec les intérêts! »Samuelle quitta les lieux en prenant le même chemin que l’enfant. Avant de s’évanouir dans les bois, elle lança à l’adresse d’Halewyn, contre toute attente considérant ce qu'il lui avait fait, de sorte qu'il était juste de se demander s'il s'agissait d'une menace ou d'une recommandation : « Prend garde à toi! »

***

Samuelle rattrapa rapidement Alex… Les fantômes n’ont pas besoin de contourner les obstacles : c’est plus rapide… Elle baissa les yeux sur le gamin… Elle était mal à l’aise… Elle était toujours mal à l’aise avec les gamins… « C’est pas la bonne direction, tu sais… » fit-elle pour interrompre sa course désordonnée.

« Donne-moi ta main. » dit-elle un peu brusquement en liant le geste à la parole. La fraîcheur ectoplasmique de la main de la fantôme contre la brûlure en apaisa immédiatement la douleur. Un commentaire s’imposait peut-être, non? « Putain, je me demande bien où il est passé ce foutu chasseur! » fit-elle en riant sans conviction comme le font parfois les adultes désirant détendre l’atmosphère… « Le chasseur, tu vois… Ah-Ha… Celui du conte… qui a sauvé le petit chaperon rouge…le chasseur… » C’était inutile, il allait finir par la prendre pour une demeurée et se sauver en hurlant. Fallait adopter d’urgence une autre tactique…

« Je connais un endroit au château où tu pourras te sécher près de l’âtre avec du lait et des biscuits » proposa Samuelle, convaincue qu’il n’existait rien en ce monde dont du lait et des biscuits ne saurait venir à bout… « Je crois… » fit-elle en se mettant en mouvement, « que ce ne serait pas une bonne idée de parler de cette petite frayeur que nous avons rencontré dans les bois… Tu en penses quoi? Aucun d’entre nous n’étaient légitimement en droit d’y être, après tout… »