Angel { Londres - PV - }

Sonatine – Oh ! Non non ! Ce n’est pas vous ! C’est un vieillard qui s’est attaqué a mon tee-shirt vous savez les moldus sont…

Et vlan, la on se sent vraiment ridicule, on s’excuse pour quelque chose qui n’est même pas notre faute, tellement envieux d’avoir quelque chose à dire à la belle. Alors on s’égare en maintes explications de : J’ai cru que et on s’embrouille, on bégaye et on se rend ridicule un point non imaginable. Et puis soudain on entend un mot, LE mot qui va tout changer, donc on se dit: « wowowowowow ! Stop ! Temps mort. Qu’est-ce qu’elle a dit ? » On entendu, mais on est plus sûr, le doute s’installe et là : On rembobine le tout, jusqu’à l’instant précis où le mot sort d’entre ces deux lèvres qui vous font saliver : … vous savez les moldus sont…. BINGO ! C’est bien ce mot, maintenant c’est sûr donc hop : on ré-avance la cassette et on se remet dans la conversation et à l’intérieur on exulte. On saute de joie. Et on rit, oui, on rit, tout simplement parce que la personne en face de soit appartient à « notre » monde, ce qui signifie que l’aborder sera plus facile. Mais là on se dit que jouer serait plus intéressant, le regard pétille, et on en rajoute, rien que pour le jeu.

~Hugin~ «Euh, excusez-moi, qu’avez-vous dit ? Moldu, ou peut-être ai-je mal entendu, je pense que c’est ça…moldu…ça ne veut rien dire, non ? Vous êtes sur que vous ne vous êtes pas cognée la tête pendant le choc ? »

Cognée la tête pendant le choc. Bien sûr on joue un jeu dangereux, la demoiselle pourrait mal le prendre, mais on a toujours une carte dans sa manche, lui avouer qu’on « en » fait aussi partie et qu’on a simplement joué le jeu pour rester discret. Et à la tête de la demoiselle, on exulte de nouveau, elle a l’air paniquée se demandant sans doute si elle n’a pas fait une bêtise, et on savoure. On savoure cette si belle femme, à qui on pause tant de soucis, mais à qui on a tout aussi hâte d’apporter le réconfort en lui expliquant tout.

Et tout à coup, elle se présente. BAM ! Cette voix, de nouveau. Encore. On en veut encore, plus, toujours plus, jusqu’à entrer en overdose. En overdose d’ « Elle ». Et re-BAM. Amy Shakespeare. LA Amy Shakespeare. Bien sûr Alex la connaît, dans un pays, on connaît ses ministres, ex-ministre en l’occurrence. Mais les ministres, eux, ne connaissent pas leur concitoyens, mais ils connaissent ceux qui sont importants, ou encore les détenus, ainsi que les ex-détenus dont les procès on fait un tollé général parmis les citoyens. Et si elle s’en rappelait ? Son procès, à Alex, celui qui avait eu lieu quelques années au par-avant, peut-être qu’elle ne voudrait même plus lui parler, qu’elle s’en irait. Non. Mais on tente quand même, parce qu’on a pas envie que ce soit une rencontre d’un jour, Non plus. Et donc on dit son vrai nom. Puis un silence de mort.

~Hugin~ «Alexandre O’Brian, mademoiselle, pour vous servir. »

« Ben nous ce qui nous servirait c’est que vous dégagiez le passage, les tourtereaux ! »

Et merde, on en a même oublié les clients qui sont autour, et qui veulent passer. Peuvent pas passer autre part ? Et on se rend compte qu’il y a pas d’autre passage, donc on se met de côté, mais bien sûr du « Sien ». Non, on ne veut pas « La » quitter, donc on se met de « Son » côté, et on en profite pour lui murmurer à l’oreille.

~Hugin~ «Heureux de faire votre connaissance, mademoiselle la Ministre. »

L’ex-Ministre. Mais bon, on se dit que d’être enchanté de vous rencontrer mademoiselle l’ex-Ministre ne sonne pas bien et donc on utilise ces termes la. Mais enchanté n’est pas le mot approprié, il n’y en a tout simplement pas.
Hum... Amour quand tu nous tiens ..

Elle baisse la tête et regarde ses chaussures tout en se caressant la nuque. Alex avait réussi. Elle ne se sentait pas bien. Elle avait commis une erreur, et elle le savait. Alex s’en voulait presque d’avoir joué à ce jeux, vu la reaction de la belle demoiselle. Mais les gens sont autour, il ne peut faire autrement. Eux, ne doivent pas savoir. « Elle » apprendrait bientôt toute la vérité.

Une chemise tombe. Elle essaye de gagner du temps. Alex se retient de dire, la situation est particulèrement cocasse. Que va-t-elle faire ensuite ? Elle semble perdue.

« Ben nous ce qui nous servirait c’est que vous dégagiez le passage, les tourtereaux ! »

Ah ces clients ! Il les a presque oubliés, pourquoi fallait-il qu’ils réagissent maintenant ? Non. Il ne voulais pas, il ne voulait pas partir. Il ne voulait pas la quitter ainsi. Raaah ! Ils ont tout fichu en l’air. Mais attendez. Elle sourit. Elle rougit. Bingo ! C’est dans la poche ! Finalement, les passants, ils sont pas si chiants que ça. Alors il se lève, pour laisser passer ceux qui, involontairement, on fait s’envoler le doute qui planait encore et il leur sourit, alors qu’ils lâchent un flot d’injures.
Puis il se retourne vite vers « Elle » en espérant qu’elle ne soit pas partit. Ouf, c’est bon « Elle » est encore là. Juste là. Belle. Si belle. Bon, le jeu c’est fini maintenant. Il faut qu’elle sache, alors il glisse un petit. «Heureux de faire votre connaissance, mademoiselle la Ministre. » qui provoque une reaction des plus cocasse. L’ex-Ministre recule. Il sourit à cette réaction, mais tout à coup le sourire s’estompe. Une main, douce et chaude. Cette main, la « Sienne » cela ne peut en être autrement. Et la il vacille presque. Pitié, faites que le temps s’arrête, là, maintenant. Ne plus jamais la quitter. Rester à jamais près d’elle. Un frisson. Elle frissonne et ça se sent, à cet instant une connexion s’établit, le frisson passe de son corps à celui d’Alex. Il frémit, quelle douce sensation.

Puis elle s’approche, de plus en plus près. Oh mon dieu ! Mon dieu ! Que faire ? Que faire ?! Déstabilisé. Oui, c’est ça, déstabilisé. Rien de plus, rien de moins. Il ne sait plus que faire, alors il se laisse aller. Ses lèvres, si proches. Son souffle, si chaud.

Sonatine – Moi de même Monsieur l’Auror.

Cette voix. Encore cette voix. Toujours. Si douce, mélodique et belle. Unique. Elle. Un nouveau frisson. Elle sait. Elle sait qu’Alex est Auror, ce n’est pas la mer à boire, mais tout de meme. Ça réchauffe le cœur. Et là il se dit que c’est normal. N’était-elle pas Amy Shakespeare, l’ex-Ministre de la Magie ? Il était logique, cela va de soit, qu’elle le sache. Puis il replonge dans des souvenirs, pourquoi ? Aucune idée, il y replonge. Et il se dit :

~Hugin~* Amy Shakespeare, ça me dit quelque chose, ce nom me dit quelque chose, et même bien avant qu’elle ne devienne Ministre. *

Mais les pensées s’évaporent, car nouveau frisson. Nouveau contact. Son ongle effleure son épaule, puis elle prend sa main. Le cœur bat. Vite. Ses yeux plongent dans ceux d’Alex. Vite. Son visage s’approche. Plus vite. Ses lèvres, si proches. Son souffle, si chaud. Encore plus vite. Ses lèvres se collent à celles d’Alex. Wow. Stop. Temps mort. Que le temps s’arrête, à cet instant précis, là, tout de suite.

" Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu. "

La Rochefoucauld

Lui, il l’avait vu. Lui, il le vivait. Lui, il en mourrait.

[Excuse moi pour le RP plutôt médiocre ]

Ca y est, il en était sûr, le temps s’était arrêté. Il n’y avait qu’eux, plus rien qu’eux. Un attentat aurait pu se produire à cet instant même, qu’Alex n’aurait pas décollé ses lèvres de celles d’Amy. Ils venaient de se rencontrer, mais déjà ils s’aimaient d’un amour intense. Pourtant Alex était sûr qu’il connaissait Amy depuis plus longtemps que cela déjà. Bien sûr il avait entendu parler d’elle alors qu’elle était Ministre, mais ce n’était pas tout, il savait qu’il la connaissait depuis plus longtemps que ça…mais depuis quand ?

Mais cette question n’était, finalement, pas si importante. Il l’aimait, point. Il l’aimait plus que tout, plus que lui même. Finirait-il sa vie avec elle ? Pour lui c’était un fait qu’il n’était même pas besoin de prouver, c’était une évidence, ça sautait aux yeux. Mais elle ? Que pensait-elle en cet instant précis ? Etait-elle entrain de se dire : « Quel goujat ! Il m’embrasse alors qu’il ne me connaît même pas ! » ou alors voulait-elle, elle aussi, que tout cela ne s’arrête jamais ? Il n’est point besoin de préciser qu’Alex espérait ardemment la deuxième solution.

Il fût tiré de ses rêveries par Amy, qui avait mit fin à leur baiser. ~Hugin~*Et voilà, elle a pas apprécié.*Mais, à sa grande surprise et à son grand soulagement, elle lui intima simplement de la suivre.

Ils sortirent rapidement du magasin, descendirent la rue et se retrouvèrent dans un café où la jeune demoiselle commanda deux cafés, avant de plonger son regard dans celui d’Alex. Qu’allait-elle lui dire ? Que tout cela allait trop vite ? Il en était conscient, c’était tout à fait vrai, cela allait beaucoup trop vite, mais à vrai dire, il s’en fichait éperduement.

Sonatine– Alex...

Cette voix, encore cette voix, son corps frémissait en son entier. Encore. Qu’elle lui parle, qu’elle ne se taise plus. Il boirait ses paroles jusqu’à la fin des temps si il le fallait. Après un moment d’hésitation, elle reprit la parole.

Sonatine – Je .. Ecoute. Quand je suis rentrée dans ce magasin dans l’espoir de trouver quelque chose pour me changée, je ne pensais pas vénérer autant la personne qui m’a renversé du café sur mon tee-shirt… Je me souviens de toi, de ton visage, de ton sourire, de tes yeux.. On s’est déjà vu a Poudlard, comment t’oublier ? Je .. Tu vas sûrement me prendre pour une dingue complet, je te dis tout ça alors qu’on vient à peine de s’adresser la parole mais … Ce baiser m'a prouver une chose…

Ironie du sort. Elle était entrée dans le magasin pour trouver quelque chose pour se changer, et était ressortie main dans la main avec Alex. Il sourit, la situation était cocasse. Et finalement, son cœur fit un saut périlleux. Elle avait mit le doigt dessus : voilà où ils s’étaient rencontrés. Poudlard ! Mais oui bien sûr ! Poudlard ! Amy Shakespeare, la meilleure amie de Ri…À la simple pensée du début de ce prénom, Alex déchanta. Riku, oui Amy était sa meilleure amie, et le problème…c’est que Riku voulait tuer Alex, depuis que ce dernier avait quitté les mangemorts.

Le silence s’était installé, Amy écoutait la musique qui passait dans la pièce, et Alex, lui, réfléchissait. Qu’allait-il se passer ? Amy était la meilleure amie de Riku, mais savait-elle que celle-ci voulait le tuer ? Peut-être ne le savait-elle pas encore et, lorsqu’elle l’apprendrait, peut-être expliquerait-elle tout à Riku. Alex était dans une impasse.

Sonatine – ...Tu fais parti de ma vie … Et à jamais.

Il faisait partie de sa vie, à jamais, comme elle le disait. Mais Riku, elle aussi, faisait partie de la vie d’Alex. Qu’allait-elle donc choisir ? Car le jeune homme savait que la chef des Mangemorts allait lui demander de faire un choix : Elle ou Alex. Et dans ces cas là, l’amitié prônait le plus souvent sur l’amour.

~Hugin~ « Tu as raison…Poudlard, c’est là que nous nous sommes rencontrés la première fois. Et c’est justement pour ça qu’entre nous, malheureusement pour moi comme pour toi, ça ne pourra jamais marcher…Comme explication je ne donnerai qu’un nom, un seul…Riku… »

Il regarda tristement Amy. Il l'aimait, certes, mais ils ne pouvaient pas débuter une relation, cela était tout à fait impossible. Amy était beaucoup trop proche de Riku pour qu'Alex ne prenne pas cela en considération, Riku voulait le tuer, et si Amy lui parlait de lui, il était un homme mort, à coup sûr.

Hugin - Tu as raison…Poudlard, c’est là que nous nous sommes rencontrés la première fois. Et c’est justement pour ça qu’entre nous, malheureusement pour moi comme pour toi, ça ne pourra jamais marcher…Comme explication je ne donnerai qu’un nom, un seul…Riku…

Amy resta figée. Comme paralysée. Quoi ? Comment ? Pardon ? Se fichait-il d’elle ? Riku… Sa meilleure amie, son sang, son oxygène, sa vie. Ses yeux suivirent doucement un client se dirigé vers la sortie et le doux tintement de la sonnerie une fois la porte poussée lui titilla agréablement les oreilles… Horreur. Sonatine baissa les yeux, regardant ses mains tremblantes et entendant son cœur battre à vive allure. Elle ne pouvait pas laisser passé ça. La colère se lisait dans ses yeux, Alex n’allait sûrement pas passer un bon quart d’heure, car la tornade Shakespeare détruisait tout sur son passage… La Directrice ne voulait en aucun cas lui faire du mal, mais elle allée se faire un plaisir de lui… Stop. Que pensait-elle là ? Elle n’allait rien lui faire… Elle allait juste pleurer… Pleurer en silence… Ro et puis zut ! Ce n’est pas ainsi qu’une femme comme elle devait réagir, elle se devait de faire quelque chose ! Elle laissée partir sa seule et unique raison de voir l’avenir sous un bon angle ? Pas question ! La jeune femme se leva, poussant la chaise avec violence et attrapa le poignet d’Alex. De dos, elle balança quelques pièces de monnaie sur la table et sortie à son tour du café, sa main tremblante ne lâchant plus le jeune homme. Et voilà Londres, le couple était encerclé par des milliers de personnes et là bien sûr… Aucun moyen de parler sérieusement et tranquillement. Bingo ! Amy laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres, tout en accélérant le pas, l’ancienne Serdaigle se glissa dans une petite ruelle que personne ne remarquée… La jeune femme regarda Alex de ses beaux iris turquoise, le faisant plonger dans un océan de beauté.

Sonatine – Tiens toi à moi.

Et pof ! Amy transplana, l’auror à ses côtés. L’endroit où ils atterrirent était paisible, c’était même plus que ça, un silence magique, vraiment agréable. Un petit jardin saupoudré de quelques fleurs et … Une maison en pierre juste en face. La jeune femme tenait toujours la main d’Alex et l’entraîna tranquillement dans la maison. La directrice ferma la porte d’un coup de baguette, puis, elle jeta son invité sur le canapé. La pièce était immense, et d’un moderne assez chic.

Sonatine – Personne ne nous entendra ici. Alors hum … Ecoute moi bien, Alexandre, depuis quand un homme fuit l’amour de peur de se faire embrocher par quelqu’un ? Surtout quand la personne en question est la meilleure amie de celle qui fait battre ton cœur… Tu as trahi les Mangemorts c’est ça ? Riku me raconte souvent se qu’il se passe dans les ténèbres… Tu sais Alex, je suis la seule personne qui aime Riku plus que sa propre vie, je suis la seule personne qui pourrait tuer pour elle et je suis aussi la seule personne qui a du pouvoir sur elle. Elle en a sur moi mais j’en ai autant sur elle et je suis en quelque sorte, son ‘contrôleur’. N’as tu jamais penser qu’il suffirait que je dise un mot à Riku pour qu’elle ne te tue pas ? Tu ne réfléchis donc pas ? Alex…

Amy prit une pause et retira son manteau, elle le jeta à travers la pièce et il atterrit sur le porte manteau, la jeune femme se laissa tombée sur le fauteuil juste en face de son interlocuteur et plaça ses mains sur son visage. Quelques larmes ne purent s’empêcher de couler sur les joues pâles de la Directrice.

Sonatine – ... Dis moi… Dis moi que tu ressens la même chose que moi, dis moi que tu es tomber amoureux de moi dés que nos regards se sont croiser… Dis le moi je t’en supplie… Je t’aime Alex, ça paraît complètement fou ! Insensé ! Mais je t’aime, je t’aime de tout mon cœur… De tout mon cœur…

La jeune femme détacha ses cheveux,ses couleurs semblables à une pluie d’automne, glissèrent sur ses épaules. Son regard resta plonger dans celui d’Alex tandis qu’elle enlever son gilet, restant maintenant en tee-shirt, le fameux tee-shirt tacher par le café. Délicatement, la Directrice passe une main dans on coup et retira son collier, passant ensuite à ses boucles d’oreilles, qu’elle posa sur la table juste à côté avec un geste élégant qui lui était propre.

Sonatine - … Embrasse-moi.

{Désolé du retard ma FeMmEuH...je t'AiMeUh }

Alex n’eut même pas le temps de réfléchir à ce qui se passait. Amy s’était levée, l’avait pris par la main et l’emmenait déjà à l’extérieur, après avoir pris soin de jeter quelques pièces d’argent moldu pour payer le tout.

Sans même qu’il ne puisse exprimer une once de révolte, Alex fut entraîné à l’extérieur, dans le brouhaha de la foule de passant qui se bousculaient dans la rue, tous plus pressés les uns que les autres. Pourquoi l’avoir entraîné à l’extérieur alors qu’il aurait été beaucoup plus simple de continuer à l’intérieur ? À nouveau, il n’eut pas le temps de poser sa question. Amy lui intimait déjà de se tenir à elle et, dans un petit craquement, ils transplanèrent.

Ils réapparurent dans le jardin d’une petite maison de pierre, qu’Alex ne connaissait pas du tout. Sûrement l’une des résidences d’Amy, mais à nouveau, il n’eut pas le temps d’admirer le paysage, car déjà l’ex-ministre l’emmenait à l’intérieur et le jetait littéralement sur le canapé puis commença à parler. Elle lui demanda depuis quand un homme fuyait la mort de peur de mourir. La question démontra à Alex toute la bêtise de sa réaction. C’était vrai, depuis quand fallait-il fuir l’amour par peur de mourir ? L’amour n’était-il pas le plus important ? Plus important que la vie elle-même ? Ne vivait-on pas pour l’amour ? Sinon à quoi bon valait-il de vivre ? Alex ne put s’empêcher de lâcher un petit rire…quel imbécile il faisait.

Son imbécillité lui parut encore plus grande, quand elle lui expliqua qu’elle était la seule à avoir un quelconque pouvoir sur Riku, la seule qui pouvait la freiner quelque peu. Réfléchissait-il un peu ? Non, il fallait croire que non. Ce qu’il avait dit à Amy quelques instants au par-avant était complètement stupide et il commençait seulement à le remarquer.

~Hugin~ *Alex, la prochaine fois que tu diras quelque chose, réfléchis un peu…

Pensa-t-il fortement, il avait été stupide, plus que stupide, car à présent Amy s’était assise devant lui, les larmes aux yeux commençant à ruisseler le long de ses joues, le suppliant de lui dire qu’il l’aimait.

~Hugin~ « A..Amy…excuse-moi, j’ai sortit une imbécilité comme jamais je n’en ai sortit au par-avant, et Dieu sais que j’en dis souvent. »

Répondit-il, non sans pouvoir s’empêcher de mettre une pointe d’humour dans sa réponse.

~Hugin~ « Oui, Amy, oui je t’aime, à un point que tu ne t’imagines même pas, tu sais, c’est sans doute stupide mais, depuis Poudlard, je t’avais totalement oublié…au point même de ne plus me rappeler que tu y étais en même temps que moi…avec une ou deux années d’avance tout de même, le plus stupide dans cette histoire, c’est que déjà à Poudlard tu te détachais des autres filles que je connaissais…. »

Et lorsqu’elle lui demanda de l’embrasser…Il ne répondit rien et s’approcha doucement d’elle, posa délicatement ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser comme jamais il n’avait encore embrassé une femme. Il l’aimait…oh oui il l’aimait, à un point que personne, même pas lui, ne pouvait imaginer…. Mettant finalement un terme à ce baiser, il déclara, presque comme excuse :

William Shakespeare