~ Souvenirs perturbants..{PV}

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{ Niark..Voilou Thom'. T'inquiètes , Chloé va pas le torturer illico ton petit Fumasu. Elle le fera en douceur x) }

La nuit. Elle ressemblait drôlement a une toile sombre. La moindre petite lumière se remarquer de loin, de très loin. Chaque étoile peinte signifiait la liberté. Chloé aimait la nuit, parce qu’elle avait plusieurs sens, plusieurs facettes. La première était l’oublie. En regardant le ciel, le soir, on oubliait tout. Tout nos problèmes, tout nos soucis. On ne savait pas où regardait. Les étoiles, ou bien ce bleu/noir qui les entourait. La deuxième facette était peut être cette peur qu’on pouvait ressentir. On était seul, dans les bois. La nuit devenait de plus en plus fraîche, et son noir caché tout ce qu’il y avait d’affreux. C’était loin d’être rassurant, car on ne savait jamais a quoi s’attendre. La troisième était peut-être le sadisme. C’est souvent le soir que sont commit les meurtres les plus horrifiants. Le soir qu’on torture les gens jusqu’à les tuer. Mais la nuit pouvait aussi être une source d’inspiration pour les poètes, ou encore simplement pour nos réflexions les plus intenses. Un long silence entourait Chloé. Plus rien ne résonnait à part ses propres pas. Sa respiration se faisait légèrement entendre, son regard sinistre fixait le sol, comme s’il était en quête de quelque chose d’anormal sur ce sol authentique. Mais il n’y avait rien. A part des courbes étranglements plates.

Elle tremblait. Ses yeux bleus cherchaient à présent où se poser. Quelques soupirs, puis voilà le moment tant attendu. Elle était enfin arriver devant la porte du château. Cet immense château qu’était Poudlard… Tout en poussant la porte, elle émetta un léger gémissement dû sans doute au froid qui venait de s’installer. Le grincement de la grande porte en bois était horrifiant, a en avoir le souffle couper. Mais la préfète prit son courage à deux mains et commença sa marche tranquille en direction du lac. Des rires. Ils étaient plusieurs. Mais il n’y en avait qu’un qui était important. Laura. Son rire revenait sans cesse. Et dire qu’elle n’était plus là. Et dire qu’elle avait était tué à cette heure là. Chloé s’était promis de retrouver son assassin, celui qui avait osé lui enlever la vie. Elle s’était promise de le tuer de ses propres mains. La vengeance, elle n’avait que ça dans la tête. Elle l’imaginait se tenant devant lui , son regard parcourant le sien. Elle avait imaginé la scène des milliers de fois. Son visage au sol, il regardait Chloé avec pitié. La jeune fille n’allait jamais le laisser partir. Elle ne voulait pas le tuer maintenant…elle allait attendre, et le faire souffrir. Oui, elle allait se venger un jour. C’était sa raison de vivre.

Elle n’était plus qu’a quelques mètres. Elle voyait le lac d’où elle se trouvait. Ses eaux sombres et profondes. Chloé s’était toujours demander ce qu’il pouvait y avoir dedans, tout au fond. Mais il était toujours comme ça, sombre. On pouvait y apercevoir quelques poissons presque fluorescents. Mais rien d’autre. C’était un simple reflet du ciel. Une toile de plus. Rien de très important, pourtant il compléter le paysage nocturne. Sans lui, tout allait être différent, presque vide, sans importance. La jeune préfète était à présent sur le petit sentier qui mener au lac. Un sentier fait principalement de terre battue et de petites pierres. A chaque fois que l’on marcher sur celui-ci, on pouvait entendre certains « PLAC » perturbateurs. C’était désagréable de sentir ces pierres en dessous de nos pieds. Mais encore plus désagréable d’entendre le bruit que cela faisait… Mais un bruit de branche retentit. Frayeur.

* Mélancolie * - « Qui est là ? Montrez vous avant que.. »

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Une silhouette s’approcha alors de la demoiselle. Elle était floue et sombre. Chloé avait beau plissé les yeux, elle ne distinguait rien à part sa forme. La silhouette s’approchait de plus en plus, l’air timide. Chloé remarqua alors que cette silhouette semblait masculine. Un mystère de plus à éclaircir … Mais elle était bien décidée à rester là pour l’attendre. Oui, Chloé était de nature curieuse et elle voulait aller jusqu’au bout de tout. C’est peut être même grâce à ça qu’elle avait pu rencontrer certaines personnes. Soupir. Impatiente, elle se mise assise sur une grosse roche qui était placée a quelques centimètres de ses pieds.

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Fumasu, déjà dans sa chambre, voyait le ciel se coucher lentement mais sûrement et il aimait se retrouver à cet endroit précis, là où chaque nuit il faisait des rêves plus ou moins réels, plus ou moins stupides mais ces rêves étaient toujours des cauchemars... Poufsouffle était la maison de Fumasu mais n'appréciait pas vraiment les élèves qui le composaient : le jeune adolescent aimait leur loyauté mais ceux-ci n'avaient pas du tout de malice et étaient plutôt orientés vers la magie blanche. Fumasu, au contraire, était orienté vraiment dans la magie noire et avait toutes les particularités d'un Serpentard mais bizarrement, le Choixpeau l'avait envoyé dans une maison où il ne s'attendait pas y être. On disait souvent que si le Choixpeau avait fait des choix bizarres de par le passé, il y avait toujours une raison à cela mais Fumasu avait beau chercher les raisons de ce mystérieux choix, il ne trouvait aucune solution plausible. Il ne restait plus qu'à y vivre, encore pendant au moins deux ans si tout allait bien...

Le soleil était maintenant couché et l'obscurité gagna peu à peu du terrain partout : dans le château, dans le Parc... Partout. Le jeune Poufsouffle aimait regarder le soleil se coucher car ce dernier annonçait un moment de la journée qu'il aimait particulièrement : la nuit. Parfois, elle le tenaillait et il ne pouvait pas résister à faire un tour un peu partout dans le château et cette nuit, il ne dérogea pas à la règle même si, il en était sûr, il allait être complètement crevé quand il se réveillera de sa courte nuit le lendemain.

Donc, vers 23 heures, Fumasu se dégagea de ses draps, toujours habillé, puis prit sa dague qui était le seul objet qu'il avait hérité de son père qu'il n'a jamais connu qu'il cacha sous ses vêtements. En effet, il ne s'était pas mis en pyjama et avait attendu sagement que la nuit soit arrivée, puis il descendit silencieusement vers cette salle commune qu'il détestait tant avec son blason jaune surmonté d'un dessin de blaireau. Pourquoi avait-il atterri ici ? il n'en savait rien, le Choixpeau avait décidé et il devait vivre avec ça. Après avoir constaté qu'il n'y avait personne en ce lieu, il jeta un regard mauvais à la tapisserie jaune puis sortit de la Salle et monta vers le Rez-de-Chaussée. En fait, cette salle avait un seul avantage : celui d'être la salle commune la plus proche de la Porte d'Entrée. Arrivé dans le Hall d'Entrée, il poussa la lourde porte qui permeetait d'avoir accès à la fraîcheur et au mystère de la nuit. Quand il la franchit, Fumasu ne savait pas vraiment où il voulait aller er son choix se porta vers la Forêt Interdite. Cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas été... Il se mit donc en marche et atteigna d'un pas rapide l'inquiétante forêt puis il y pénétra et dit d'une voix toute basse, pour lui-même :

- Bon, et maintenant ?

Il réfléchit quelques secondes puis, toujours en restant dans la forêt, il se tourna vers le Lac et continua à marcher. En fait, il voulait atteindre celui-ci par la forêt, et non en marchant stupidement à découvert dans le parc. Quelques minutes plus tard, les arbres autour de lui s'espacèrent et il se retrouva face à une étendue d'eau saumâtre où quelques bulles remontaient à la surface. Il suivit la rive, toujours en regardant l'eau bouilloner à certains moments. Fumasu n'avait pas peur. Tant qu'on ne dérangeauit pas les êtres aquatiques, ils ne feraient pas de mal à une mouche, enfin, façon de parler. Soudain, alors qu'il continuait à marcher au bord de l'eau, il vit une fille qui avait à peu près son âge, non loin du lac, qui ne bougeait pas. Peut-être l'avait-il entendu ? Sûrement, car une voix avait déchiré le silence de la nuit et cela ne pouvait être qu'elle. Cette voix demandait avec une certaine crainte qui était là. Sans répondre, il s'avança vers elle. C'était sûr maintenant qu'elle l'avait vu mais elle semblait toujours assez inquiète et plissait les yeux vers lui. Il comprit pourquoi elle réagissait comme ça : Fumasu voyait parfaitement son visage, qu'il ne connaissait d'ailleurs pas, grâce à la lumière de la lune qui était derrière lui mais elle, vu que l'astre était face à elle, ne voyait pas le visage du jeune homme. Finalement, il répondit à la question de la demoiselle. Une réponse assez étrange :

- C'est moi...

Elle n'avait pas bougé et s'était même assise sur une roche pour l'attendre. Fumasu avait répondu cela mais ne savait même pas pourquoi elle était là. Pour une fois que quelqu'un faisait attention à lui, il n'allait pas s'en priver et était d'une bonne humeur pour parler. Quand à elle, elle était impatiente de lui parler.

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{ Magnifique RP.. }

Elle ne bougait plus un cil. Son souffle devenait de plus en plus bruyant, comme ci quelqu’un cherchait désespérément à l’étouffer. Deux secondes s’écoulèrent. Puis trois…Jusqu’à ce que le jeune homme montre un signe de vie. La jeune fille respira alors d’un seul coup, jusqu’à se mettre debout. Ses yeux scrutaient à présent l’horizon qui se tenait derrière le jeune homme… La lune était pleine. Mais Chloé ne lui accorda aucun regard. Elle regardait les étoiles, pourtant moins nombreuses que d’habitude. Bizarrement, elle avait arrêté de regarder la silhouette qui se tenait en face d’elle. Un cri. Un cri désespérant. Sans doute l’œuvre d’une chauve souris. Ou encore d’un loup…Qui sait, peut être qu’il y en avait dans la forêt interdite. Chloé avait pénétrée dans celle-ci plusieurs fois, mais jamais elle n’avait croisée de telles créatures. Oui…Le nom de cette forêt avait toujours éveillé une curiosité inébranlable chez la jeune préfète. « La forêt interdite ». Interdite. Peut être était-ce ce mot ? Oui, car tout ce qui est interdit est attirant… Le danger est lui aussi attirant. C'était un cercle vicieux. Soupir.

Quand tout d’un coup…Elle se souvint de « sa » présence. Ce jeune homme qui lui avait parut passionnant aux premiers abords. Mais elle avait vite était lassée. Tout plaisir à une fin. Qu’elle arrive rapidement, ou pas. Mais il n’avait pas attirait le regard de Chloé par sa beauté. Non, loin de là. Il avait l’air…mystérieux. Comme Chloé ? Non, elle ne l’était pas, quoi que pas volontairement. Il avait l’air différent…mais pourtant si proche d’elle. La jeune préfète se mit alors à toussoter légèrement. Elle regardait le jeune homme d’un regard perturbé, et essayer de le reconnaître parmis tout les élèves. Non…Elle ne le connaissait pas. C’était un inconnu. Après longue réflexion, Chloé se décida. Elle s’approcha délicatement, jusqu’à le scruter du regard. Elle cherchait « le » détails qui lui permettrais de savoir a qui elle avait affaire. Mais soudain, elle se souvint des quelques paroles qu’il avait prononcées. Ce simple « c’est moi » avait éveillée en elle une curiosité que personne ne pourrait contrôler. Et surtout pas elle.

* Mélancolie * - « Et tu es censé être qui ? »

Dit-elle froidement. Ses yeux se posèrent alors sur le visage du jeune homme. Puis ensuite sur son espèce de blouse. Oh non. Un Poufsouffle ? Chloé soupira, jusqu’à le foudroyer du regard. Ses souvenirs amers refirent surfaces. Comme ci la malédiction ne cesser de la hanter. Pourtant elle savait qu’il n’avait rien fait, qu’il n’y était pour rien. Mais elle ne pouvait s’empêcher de repenser à celui qui avait enlevé la vie à sa meilleure amie. Chloé voulut crier un bon coup, mais elle se contenta de le regarder. La nuit ne faisait que commencer. Elle était bien décider à en profiter… Mais pourquoi repensait au passé ? A quoi ça sert de remuer le couteau dans la plaie ? A faire durée le plaisir ? Tout ça devenait illogique. Ce n'était que du sadisme à l'état pur..Mais à quoi bon ?! Elle sévira.

* Mélancolie * - « Oh…Un Poufsouffle ? Quelle merveilleuse rencontre. »

Elle était prête. Mais à quoi faire ? Tout. Tant qu'elle se vengera. Tant qu'il périra. Il le regrettera, comme ses parents regretteront de l'avoir mise au monde. Ce sentiment d’éternelle vengeance. Et puis cette culpabilité. Chloé ? Culpabiliser ? Jamais ! Allait-elle devenir comme Laureline ? Elle avait tant haïs ses parents…Chloé allait donc devenir comme elle ? Pourquoi pas. Il faut de tout pour faire un monde.La seule chose qui était sûre, c'est que tout allait s'arrêter. Il fallait juste un peu de patience.

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[HJ : Pas autant que le tien. Il y a une vraie poésie dans tes RPs]

Fumasu s'approcha de plus en plus de la très belle jeune fille et promena son regard un peu partout sur elle jusqu'à apercevoir un petit insigne doré autour de sa poitrine. Le jeune homme n'allait pas chercher plus loin, il était presque sûr qu'il adressait la parole à une préfète. Normalement, elle avait le pouvoir de retirer des points mais Fumasu s'en fichait un peu parce qu'il n'aimait pas cette maison si peu connue, si peu couverte d'honneurs de par le passé. Un élève normal aurait déguerpi rapidement de peur de faire perdre des points à sa maison mais pas le jeune Poufsouffle : au contraire, il se sentait comme attiré par une fille qui était, il en était sûr, en cinquième année puisqu'elle était préfète et donc plus âgée que lui. Après que le jeune homme eut répondu une mystérieuse réponse, une autre question jaillit presque instantanément des lèvres de la jeune préfète, qui lui demandait plus de précisions d'une voix froide.

Elle pensait l'intimider comme cela ? Il en fallait beaucoup plus pour Fumasu. Il n'avait pas envie de répondre à sa question car il ne voulait pas avoir d'ennuis et donc garda le silence. Peut-être un temps. Cela allait dépendre de la suite des évènements. Le jeune Poufsouffle vit la fille soupirer et lancer soudain des regards assassins en plein dans les yeux. Mon dieu, qu'elle est nerveuse cette pauvre fille ! Un préfet se devait d'être calme en toutes circonstances mais cette fille dérogeait à la règle... Miss Harada avait mal choisi sa préfète, pensa-t-il. Fumasu l'avait déjà croisé dans les couloirs avec toujours ce visage fermé et un peu pâle comme la mort : elle était louche cette femme mais le jeune Poufsouffle n'avait pas cherché à comprendre plus loin. En voyant que Fumasu ne répondait pas, elle reprit la parole, des paroles qui ne suivaient pas vraiment son humeur. Juste avant qu'elle parla, Fumasu avait remarqué un très rapide sourire un peu sadique. Peut-être qu'elle voulait se battre ? En tout cas, le jeune homme était prêt, même si c'était une préfète. Préfet, ce n'est qu'une responsabilité après tout... C'est là que le jeune adolescent reprit la parole d'une voix dure :

- Tu crois que je suis fier d'appartenir à cette maison ? Je vais te dire ma réponse : j'aurais largement mieux aimé être à Serpentard qu'à Poufsouffle, mademoiselle-la-Préfète. Je vois ce que tu veux : tu veux me faire du mal ? Simplement parce que je suis à Poufsouffle ? Vive l'égalité des maisons... Tu ne mérites pas d'être préfète.

Habituellement, Fumasu n'aimait pas provoquer mais là, il avait vu que cette jeune fille avait des pensées malsaines sur lui. Finalement, c'était assez marrant de provoquer un plus haut "gradé" que soi et il décida de ne pas s'arrêter là. Puisque apparemment elle n'aimait pas les Poufsouffle, autant provoquer jusqu'au bout. Fumasu s'avança encore vers elle jusqu'à ce que leurs visages soient à quelques centimètres l'un de l'autre puis sans prévenir, il avança brusquement sa tête et déposa un baiser rapide sur sa bouche avant de s'éloigner à nouveau d'elle et s'asseoir sur l'herbe à quelques mètres d'elle. Fumasu était content de son petit numéro qui, il allait s'en douter, n'allait pas plaire du tout à la préfète. Ca tombait bien, ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas battu...

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{ Merci^^ }

Le visage de Chloé s’assombrit d’un coup. Comme ci en un tour de baguette, quelqu’un en avait décidé ainsi. Le jeune homme ne répondit pas à sa première question, il avait sûrement raison. Une jeune fille comme Chloé n’était pas à fréquenter, surtout dans ces cas là. Mais bizarrement, il s’avançait de plus en plus. Qu’est ce que cela signifiait ? Il était décidait à se payer sa tête ? Chloé n’allait pas se laisser faire, surtout avec son mauvais caractère. Elle fit alors un léger sourire, jusqu’à jouer à son jeu. Le jeune Poufsouffle répondit ensuite à sa seconde question. Peut être la question la plus étrange, vu l’expression de son visage. Chloé avait bien raison, elle n’avait pas mélangé tous ces blasons comme elle l’aurait fait d’habitude. Car la jeune fille n’aimait pas cette manière de placer les élèves. Elle n’aimait pas Poulard tout court. A part quelques amis et Mme Harada, sa directrice de maison, elle ne pouvait supporter les autres. Pourtant elle était préfète, ce qui était donc totalement illogique. En fait, peut être qu’avoir une certaine autorité sur eux rattraper le tout. Sûrement. Revenons au jeune homme. Il s’expliquait. Pourquoi ? A vrai dire, faire parti de Poufsouffle n’était pas un drame. Certes, Chloé ne les appréciait pas trop, mais fallait il en faire tout un plat ?

Deux minutes passèrent. Chloé cherchait ses mots, comme ci elle avait perdue tout ses moyens. Rien ne venait, pas une phrase à répliquer. C’était étrange, jamais Chloé ne s’était retrouvé dans un tel état. C’était sûrement parce qu’il avait dit quelque chose de censé. « Tu ne mérites pas d’être préfète ». La jeune Wilde était clouée au sol, elle ne pouvait plus respirer. Sûrement entraîner dans un élan de colère, elle se a faire une moue désobligeante. Sa nature nostalgique l’empêcher de dire quelque chose, presque blasée qu’un élève ai pu lui dire ça. Elle ne le méritait pas ? Elle en était consciente. Mais malheureusement pour lui, la réalité était bien plus laide. Elle était préfète, qu’il le veuille ou non. Et tout ça, elle voulait lui dire, lui crachait ces mots à la bouche comme on cracherait du venin. Mais rien. Le vide total. Chloé ouvra légèrement la bouche, comme pour en faire sortir un mot. Une phrase assassine, qui lui empêcherait d’être aussi fier. La jeune femme recula alors, jusqu’à prendre une grande respiration, presque invisible. La noirceur de la nuit venait recouvrir son visage tant pâle. Il n’y avait plus que ses yeux…Ces deux beaux iris qu’on disait uniques. Unique.

* Mélancolie * - « J’en suis consciente, mais malheureusement pour toi, je suis préfète. Et que tu le veuilles ou non, ça sera la même chose. En ce qui concerne ta maison, je vais te le dire franchement…J’en ai rien à faire. »

Chloé n’appelait pas ça de la provocation. Le jeune homme avait sans doute envie de jouer au gros dur, le Poufsouffle qui ne se laissera jamais faire. Un rebelle, sans doute. Mais tout à coup, il s’approcha de Chloé. Et sans qu’elle ait eu le temps de dire « ouf », il déposa sur ses lèvres un baiser. La jeune Wilde n’y croyait plus. Non seulement il répondait, mais en plus il jouait la provocation jusqu’au bout. Par lâcheté sûrement, le jeune homme parti s’asseoir dans l’herbe. Il était pourtant à quelques mètres, mais Chloé avait l’impression que ces quelques mètres étaient des milliers de kilomètres. La tête baisser, elle s’avança vers lui, tout en essayant de reprendre son calme. Mais peine perdu, il l’avait plus qu’énervée. Arrivée à son niveau, Chloé se baissa et le regarda droit dans les yeux.

* Mélancolie * - « Tu viens de faire une chose que jamais tu n’aurais dû faire. Mais j’avoue que ton petit manège est assez bien fait. Bravo. »

Elle se pencha alors dans sa direction, jusqu’à l’embrasser sur la joue. Quand d’un coup, elle sentit une goutte d’eau sur son épaule. La pluie. Elle allait sans doute revenir, après quelques heures de répits. La jeune préfète se releva, secouant ainsi ses cheveux qui devenaient de plus en plus mouiller. Et encore, la nuit ne faisait que commencer…Reste à découvrir comment elle allait se terminer.

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[Désolé, je le trouve pas très très bien celui-là...]

Fumasu avait bien aimé la réaction de la jeune fille quand il lui avait dit d'un ton franc et direct qu'elle ne méritait pas son rang de préfète : en effet, pendant plusieurs secondes, elle ne trouva aucune réplique à dire suite aux paroles du jeune Poufsouffle. Ce dernier se retint de rire car, même s'il ne provoquait pas souvent, il savait presque toujours où était la limite et il en déduisit qu'après son baiser inattendu, il s'était et s'est approché tout près de cette limite. Fumasu voulait encore s'en approcher sans jamais la dépasser, c'était une sorte de challenge pour lui. Un challenge difficile à retenir car chaque mot pouvait donner lieu à une belle bagarre, ce que Fumasu voulait éviter à tout prix. Il n'aimait pas attaquer les filles... Le Poufsouffle prit un malin plaisir à la regarder ouvrir et fermer légèrement la bouche qu'il venait juste de toucher de ses propres lèvres, sans sortir un mot.

Puis au bout d'un certain temps, assez long il faut l'avouer, elle recula d'un ou deux pas et prit la parole : "J’en suis consciente, mais malheureusement pour toi, je suis préfète. Et que tu le veuilles ou non, ça sera la même chose. En ce qui concerne ta maison, je vais te le dire franchement…J’en ai rien à faire.". Suite à ça, il l'avait embrassé, il ne manquait pas de culot ! Il voulut lui répondre juste après mais c'est à nouveau elle qui prit la parole et qui le regarda dans les yeux, plus rapidement que prévu, et ces paroles exprimaient l'énervement que Fumasu sentit bouillir dans le corps de la jeune fille. Il sentait qu'elle avait envie de le supprimer, de lui faire du mal. Peut-être que Fumasu l'avait tellement énervée qu'elle voulait le tuer ? Non, elle n'allait pas aller jusque là, elle n'en aurait pas le courage, ni l'envie car le jeune Poufsouffle savait qu'au fond de l'âme de la jeune fille qui se tenait en face de lui, l'adolescente avait bien aimé ce baiser. Et apparemment, elle l'avait apprécié puisqu'elle partit le rejoindre en s'asseyant à côté de lui et il eut même droit à un baiser sur la joue de sa part. Si c'était pas tout gentil ça. Soudain, une pluie fine se mit à tomber, puis elle devint de plus en plus forte et continue. La préfète se leva au bout d'un moment et secoua ses cheveux déjà mouillés d'une noirceur sans égale. Fumasu prit à son tour la parole, sans avoir bougé et en laissant la jeune fille se lever :

- Merci. Oui, tu as bien trouvé le mot : "malheureusement" tu es préfète. Miss Harada aurait peut-être dû choisir avec plus de soin ses préfets ou en tout cas, sa préfète. C'est bien d'être franche, tu sais ? Peut-être que tu ne l'es pas souvent mais je m'en fiche puisque je ne te connais pas, ni ton nom, ni ton prénom mais c'est sans importance. Hum... Je ne sais pas ce que j'ai ce soir mais, moi qui suis habituellement peu bavard et pas vraiment provocateur, c'est complètement le contraire qui se passe. Peut-être est-ce ta présence ?

Les gouttes de pluie s'inséraient et se faufilaient dans tous ses vêtements mais Fumasu s'en fichait. Ce n'est que de l'eau de toute façon. A la différence de la jeune préfète, le Poufsouffle ne secoua pas ses cheveux roux mi-longs, ce qui faisait que les gouttes venaient glisser sur ses cheveux de devant et tomber juste dans son champ de vision. Avec un petit sourire en coin, Fumasu demanda à la préfète :

- Je vois que la pluie ne te dérange pas. Et si on allait faire un tour ? Et comment t'appelles-tu au fait ? demanda-t-il en sachant très bien qu'il n'avait pas lui-même décliné son identité à l'adolescente qui l'accompagnait cette nuit.

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{ Moi je l'aime bien wub

Et désolée de mon rp médiocre >< }

La pluie continuait de battre. Le regard plein d’envie, Chloé scruta l’horizon. Tout était flou, sûrement à cause de cette pluie tant haïe. Au contraire des autres, Chloé aimait la pluie. Au lieu de partir en courant, elle restais. Partir était un signe de lâcheté, sois disant. Hors, la jeune préfète n’était pas une lâche. Combien de fois l’avait-elle répété aux autres ? Des centaines, voir des milliers. Il y avait plusieurs formes de courage : tout renier, voir tout dire. La franchise en était une, non ? Avoir le courage de dire les choses que certains pensent tout bas, et que d’autres disent tout haut. Du culot, comme certains l’appelleront. Chloé regarda alors Fumasu. Ses cheveux roux devenaient de plus en plus sombres, comme son visage. Il avait l’air songeur. Qui ne le serait pas ? Chloé n’était pas le genre de fille a qui on voulait parler. Elle était surtout trop différente, et avait un bien trop mauvais caractère…On ne parlera pas de méchanceté chez elle, juste une envie de montrer qui elle est. Une envie de jouer, avec modération bien entendu. Fumasu était l’un des seuls a avoir dit ce qu’il pensait à Chloé. Cette franchise, Chloé l’a respecté. Elle l’aimait presque, car ça reflétait peut être un point commun de leurs deux caractères respectifs. Coïncidence ? « Oui, tu as bien trouvé le mot : "malheureusement" tu es préfète. Miss Harada aurait peut-être dû choisir avec plus de soin ses préfets ou en tout cas, sa préfète . ». Soupir. Chloé hocha légèrement la tête. S’il savait. A vrai dire, il avait totalement raison. Mais Chloé s’en fichait. En parlant de franchise, Chloé écouta avec attention les paroles de son interlocuteur, manquant de peu de pouffer de rire. Pour quelle raison ? C’était simple. Rien que la phrase « mais je m'en fiche puisque je ne te connais pas, ni ton nom, ni ton prénom mais c'est sans importance » pouvait vous éclairez. Elle fit alors un léger sourire, jusqu’à se lever. Les yeux fixant le sol, elle chuchota un léger « Accio Baguette ». La baguette qui était sur le sol vint immédiatement se mettre dans la main de Chloé. Elle n’allait rien faire, du moins, sûrement…

* Mélancolie * - « Calme tes ardeurs, tu veux ? Je n’ai aucune envie de te connaître, tout comme toi. »

Cette situation lui faisait étrangement penser à une situation qu’elle avait vécu auparavant, étant enfant. Il n’y avait pourtant aucune ressemblance, mais le début de sa phrase lui avait fait penser à ce qu’avait dit sa grand-mère. Au moment où Chloé voulait savoir la suite de Cendrillon, sa grand-mère lui avait conseillé de se calmer. Pourtant la petite n’avait rien fait a part sauter sur son lit, au contraire de Laureline qui était rester dans son lit, presque indifférente. Les deux sœurs jumelles étaient assez différentes. A vrai dire, elles n’avaient rien en commun dans leurs caractères, a part peut être ce sentiment de vengeance. Et dans un souffle du vent, Chloé s’agenouilla, toujours baguette en main. Fumasu avait prononcé une phrase bien étrange pour Chloé. Surtout la fin de cette phrase… « Et comment t'appelles-tu au fait ? » . Devait-elle répondre ? Oui, par pure politesse. Mais Fumasu n’avait pas était très poli…

* Mélancolie * - « Ca ne te servirais à rien de savoir mon nom. Pour le tour, ça me va. Tant qu’on reste sous la pluie, et qu’on n’ira pas plus loin dans les présentations. »

Sourire. La jeune Serdaigle avait dit ça avec une touche humoristique. Mais elle était sincère. Elle n’avait pas envie de s’ennuyer avec tous ces blablas habituels. Il lui fallait du concret, et surtout, du mystère.Elle s’était déjà mise en marche, marchant lentement pour attendre le jeune Poufsouffle. Au bout de quelques secondes, elle se retourna jusqu’à lui faire signe de venir. Sa voix se mélangeait au vent, on avait peine à l’entendre.

* Mélancolie * - « Tu viens ? »

C'est partie. La nuit allait enfin pouvoir commencer.

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{HJ : Tes RPs ne sont pas médiocres. Bien au contraire ! mrgreen

}

La pluie tombait de plus en plus dru mais Fumasu n'avait pas bronché. Il n'allait pas être malade, il en était sûr, car le jeune adolescent avait depuis longtemps remarqué qu'il n'était pratiquement jamais atteint de maladies. Il ne s'était jamais posé la question et il n'allait toujours pas se la poser : tant mieux s'il était rarement malade et tant pis pour les autres. De toute façon, il faisait encore doux à ce moment de l'année en pleine nuit. Quand Fumasu commença à parler, Chloé n'avait pas vraiment eu de réaction, ce qui l'étonnait un peu : le jeune Poufsouffle aurait plutôt pensé qu'il avait touché à son orgueil et qu'elle allait s'énerver, une fois de plus, mais ce n'est pas ce qui s'était passé : elle avait l'air d'être d'accord avec lui. En même temps, ce n'était sûrement pas elle qui avait dû demander à être préfète, sûrement qu'elle ne s'était jamais vue en tant que tel. Pour la première fois depuis bien longtemps, Fumasu avait devant lui une fille, à peu près de son âge, qui ne se vantait pas et qui restait humble mais sans être gentille et en gardant sa fierté.

Pendant que le Poufsouffle continuait à parler d'une voix déjà assez grave pour son âge, Chloé s'était à nouveau levée mais avait oublié de prendre sa baguette, qui était restée au sol. Elle s'en rendit compte seulement après que Fumasu eût fini de parler. Elle murmura un Accio pour la reprendre sans effort puis prit à son tour la parole, des paroles mystérieuses et pudiques, comme ceux du jeune adolescent, avec un poil de menace dans ses mots. Il eût un petit sourire en l'entendant : il n'avait fait que sous-entendre un certain rapprochement entre les deux élèves, mais pas celui que l'on peut penser. Chloé avait mal interprété les mots de Fumasu mais le jeune Poufsouffle ne dit rien, se contentant d'écouter la préfète de Serdaigle, qui approuvait l'idée de faire un tour dans le Parc, sans aller plus loin dans les présentations.

Le vent commençait à se lever, une douce brise qui faisait virevolter les cheveux mi-longs de la jeune Serdaigle qui s'était déjà mise en marche, sans attendre que Fumasu se lève. Comme elle, il ne voulait pas aller plus loin dans les présentations mais c'était une question purement logique : même s'il détestait sa maison, il y était quand même et rien ne pouvait y changer et donc, il allait comme les autres, faire le maximum pour que Poufsouffle soit le vainqueur de la Coupe des Quatres Maisons à la fin de l'année. Et la première chose à ne pas faire est que quand on se fait pincer par un préfet est de décliner son identité, ce que Fumasu avait fait. Il allait jusqu'à la fin ne rien dire de son nom et prénom, Chloé l'aidant sans le savoir car elle aussi, ne voulait pas savoir qui il était. Le jeune Poufsouffle se leva à son tour quand il entendit la voix faible de la préfète de Serdaigle. En quelques dizaines de secondes, la force du vent s'était légèrement accrue, les cheveux moins longs de Fumasu virevoltant à son tour malgré le poids de l'eau qui s'était accumulé sur sa tête.

Il marcha le plus rapidement possible mais sans courir pour la rattraper, les gouttes de pluie s'écrasant encore plus violemment sur sa tête, sur son corps et quand il fut enfin à côté d'elle, Fumasu régla son pas pour marcher au même rythme que celle qui l'accompagnait. Le jeune Poufsouffle ne savait pas vraiment quoi dire, son caractère peu bavard refaisant surface, et laissa le bruit de la pluie et du vent s'insinuer dans ses oreilles.

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{ Voilà, même si je fais une pause, il fallait que je réponde à ce RP. Il me tiens trop à coeur wub

}

Chloé avait beau marché, elle ne savait toujours pas où aller. Surtout qu’à cet instant, elle était accompagnée. La pluie, au fil des minutes, se calmer de plus en plus. Etrangement, la jeune préfète aimait ça. Il n’y avait plus ce bruit désagréable, et cette odeur qui devenait nauséabonde. Le regard furtif, la jeune Chloé avait décidait d’être calme, de ne pas s’emporter comme elle avait pu le faire il y a quelques minutes. C’était des passades comme ça, où l’envie lui prenait d’être gentille. Enfin, gentille, ce n’est qu’une expression. Enchaînant pas sur pas, elle s’arrêta net, attendant à présent que son compagnon de soirée soit conscient qu’il marchait tout seul. Mais ce fut long, très long. Il lui fallut quelques minutes avant de réaliser la chose, mais il continuait de marcher. Chloé soupira, jusqu’à se baisser. Elle inventa vite un prétexte pour s’être arrêter comme ça. Le seul qui venait, s’était de se rattacher les chaussures, qui, comme par hasard, s’était détachés. Seulement, elle n’avait pas réalisé qu’elle portait des bottes. Elle prit cet incident à la rigolade, et se releva, pleine d’entrain.

- Mélancolie - « Tu aurais pu m’attendre. »

La jeune Serdaigle fit alors un léger sourire, presque invisible. Les deux élèves continuèrent à marcher, ne savant toujours pas où ils allaient. Chloé, elle, s’en fichait. Ce qui l’inquiétait le plus, c’est qu’on la surprenne ici. Non par pour la punition qu’elle aurait, mais surtout pour être encore plus mal vu par le corps professoral. La dernière fois qu’elle s’était retrouvée dehors, elle avait rencontré un professeur. Mais étrangement, il n’avait rien fait, et avait voulu sympathiser avec la préfète des Serdaigles. Bien sûr, Chloé était trop sur la défensive pour accepter une telle chose. Elle avait pensé à un piège. Mais elle avait beau se remémorer ce moment, aucune réponse ne venait. Etait-ce vraiment un piège ? Quelques fois, elle en doutait. Mais elle ne regrettait pas d’être partie à vive allure. Quand tout à coup, Chloé revint à la réalité, s’arrêtant une nouvelle fois, pleine de curiosité.

- Mélancolie - « Dis, on va où comme ça ? Et si on rentrait. Il fait froid là… »

C’était peut être stupide de sa part, ou bien égoïste. Mais le froid l’empêchait presque de marcher, et à chaque fois qu’elle osait respirer, son nez lui faisait étrangement mal. Si Fumasu ne voulait pas rentrer, elle allait rentrer toute seule. Mais il fallait qu’elle rentre, ou bien qu’elle se réchauffe. Mais elle avait beau cherché une solution, rien ne venait. Un feu ? Non, ils allaient être facilement repérables. Chloé chercha alors du regard un endroit assez chaud, mais il n’y en avait aucun. Elle avait pensé à la forêt interdite, mais en pleine nuit, l’endroit n’était pas conseillé. Il ne l’était pas tout court, même le jour. Il y avait pleins de créatures là bas, de toutes sortes. Des plus velus au plus féroces. En passant par les plus féeriques, tel les licornes. Mais d’après certains élèves, le mal régnait là bas. Encore plus que sur Poudlard et le monde Magique.Elle resta alors plantée là, raide comme un piquet, sans avoir le courage de bouger. Ses pieds, tellement glacés, devenaient lourds, l’empêchant ainsi de bouger. Il lui fallait faire un trop gros effort pour pouvoir marcher, mais il le fallait bien.

- Mélancolie - « La prochaine fois, je viendrais avec un manteau. »

Tout en marchant lentement, elle poussa un soupir, comme ci elle se parler à elle même. Il ne manquait plus que ça pour gâcher sa soirée. La prochaine fois, elle s'abstiendra de sortir dehors à une heure pareille, surtout à cette époque de l'année.

Invité

La pluie diminua d'intensité, jusqu'à se régler à une force faible, comme une petite pluie qui ne gênait pas vraiment pour marcher, mais le froid fit son apparition. Fumasu ne remonta pas son manteau, il s'en fichait, il n'éait jamais malade de toute façon. Pendant qu'il marchait avec la jeune préfète de Serdaigle, il ne la regardait même pas et s'était lassé de la beauté certaine de son visage, et il essaya de retrouver quel était son nom. Ca ne devait pas être bien difficile vu qu'elle était préfète... Clara ? Christelle ? Non. Chloé, c'était ça, il en était presque sûr mais ne le lui demanda pas. Et pendant qu'il pensait à ça, il n'avait pas remarqué que le bruit des pas de Chloé s'étaient tus. Il s'en était seulement aperçu quand il arrêta de se demander quel était le nom de celle qui l'accompagnait en cette nuit pluvieuse mais il ne se retourna pas pour savoir où elle était et encore moins pour l'attendre. Puis quelques minutes après, Fumasu entendit à nouveau les pas de la jeune fille qui dit d'une voix légère qu'il aurait pu l'attendre, mais le jeune Poufsouffle n'ouvrit pas la bouche pour s'excuser.

Puis encore quelques minutes où les deux élèves marchèrent sans savoir eux-mêmes où ils allaient. La pluie avait toujours le même rythme mais le froid devenait de plus en plus intense et, pour la première fois depuis longtemps, il eut cette sensation mais il ne se plaint pas de cela, tout au moins pendant quelques minutes puis Fumasu entendit à nouveau la voix de Chloé qui suggérait de rentrer. C'est vrai que le Poufsouffle enviait maintenant la chaleur particulière du château de Poudlard mais il ne voulait pas rentrer dans sa Salle Commune, pas maintenant, elle le mettait trop mal à l'aise. L'adolescent, toujours sans la regarder, se contentant de savoir où il marchait, prit la parole et sortit deux mots de sa bouche :

- J'ai froid...

Cela voulait tout dire... Il changea de direction sans prévenir , prenant le chemin qui menait à l'entrée de Poudlard mais entendit à nouveau les pas de Chloé s'éloigner. Cette fois, il se retourna vers elle et constata qu'elle marchait lentement, sans doute était-elle transie par le froid d'autant plus qu'elle ne portait pas de manteau. Cette fois-ci, il ne marcha pas sans l'attendre mais au contraire, se dirigea vers elle et lui demanda d'une voix anormalement douce, sans vraiment réfléchir comme si une autre personne avait parlé à sa place :

- Tu veux que je te porte ? Tu es frigorifiée.

Puisqu'il ne la connaissait pas du tout, Fumasu ne savait pas si ce qu'il avait dit allait être accepter par la jeune préfète de Serdaigle mais si elle refusait, tous deux allaient mettre deux heures pour rentrer dans le château à la vitesse où elle marchait et d'autant plus que Fumasu n'était pas vraiment du genre patient et allait rentrer seul, en la laissant dehors sous une pluie continue et une athmosphère humide, propice aux rhumes et aux maladies. Déjà qu'étant vêtue de cette manière, il n'alait pas la voir souvent en cours.

Invité

{ Désolée mon Thom' pour le gros retard. Je t'adore Mister Pantoufle wub

}

Stop ! Chloé réfléchissa quelques secondes, ne se souvenant pas de ce qu’il s’était passé quelques minutes avant. Le trou noir total. Elle avait beau se torturer l’esprit, rien ne venait, et encore moins le nom du jeune Poufsouffle. Elle était préfète, certes, mais ne connaissait pas tout le monde. Encore moins quand il s’agissait des élèves de Poufsouffle, elle qui les méprise tant. C’est général, à vrai dire. Mais compréhensif de sa part, elle a vécu un choc trop brutal pour pouvoir en sortir indemne. Mais passons… Le jeune Poufsouffle avança alors devant la jeune préfète. Il accélérait le pas, comme pour lui crier d’avancée plus vite. Très vite, il changea de direction, ne faisant presque plus gaffe à Chloé. Toujours frigorifiée, la jeune Serdaigle s’arrêta sans un mot, les lèvres à nouveau bleutées. Son regard cherchait toujours quelque chose de particulier dans le paysage… Mais en vain. Le silence s’installa, devenant aussi pesant que le vent lui-même. On pouvait lire dans l’attitude de Chloé sa fatigue inébranlable. Mais le jeune Poufsouffle ne fit pas duré le silence, et s’était tant mieux. Il ne tarda pas à rejoindre Chloé, lui faisant une proposition qui tenait la route, d’après la jeune préfète. Même si, auparavant, personne ne l’avait jamais porté. Ca allait être une première, mais il fallait un début à tout.

- Chloé -« Euh… Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je veux pas te ralentir tu sais… »

Ses deux beaux iris dirigés vers le Poufsouffle, Chloé essaya de s’approcher un peu plus de lui, ne le voyant presque plus - sans doute à cause de la pénombre -. Arrivait à son niveau, elle le contempla quelques instants, voulant bien s’assurer qu’elle avait affaire à lui. Oui, c’était lui. La seule chose qu’on pouvait à présent distinguer était ses cheveux. Oh mais bien sûr, même au jour, on devait sans doute les reconnaître, tout comme ceux de Chloé. A cette époque, elle avait des cheveux mi-longs, d’une couleur ébène magnifique. Légèrement bouclés sur les pointes, elle aimait en prendre soin. Mais, bien entendu, ça n’avait aucune importance, enfin presque. Les temps avait changés depuis, et ils changeront toujours jusqu’à notre fin. LA fin. Soupirs, la jeune Chloé reprit son souffle jusqu’à baisser les yeux. Elle commençait à l’apprécier, ce jeune homme dont elle ne connaissait ni le nom, ni l’âge. Elle ne connaissait qu’une seule chose : sa maison. Et ça ne jouait sans doute pas en sa faveur…

- Chloé - « Chloé Wilde. »

C’était la dernière phrase qu’elle prononça, jusqu’à s’asseoir, succombant au froid intense. Mais plus les minutes passaient, plus l’envie de rentrer diminua. En fait, elle était bien, là où elle était. Ce n’était pas du grand luxe, mais c’était agréable…

Invité

{Moi aussi, z't'adore ma p*** mrgreen

}

Fumasu regretta presque ce qu'il venait de dire, ne voulant pas faire d'efforts en ce moment. Il allait être encore plus fatigué que d'habitude, à porter quelqu'un qui pesait à première vue une bonne cinquantaine de kilos mais en fait, le Poufsouffle était d'une carrure assez robuste même s'il avait une taille des plus normales et qu'il était en apparence mince, presque maigre. Fumasu pouvait porter et supporter un poids conséquent sur ses épaules pendant un certain temps, mais pas trop long quand même. A la surprise du jeune Poufsouffle, la fille qui l'accompagnait n'avait pas l'air d'être surprise de la proposition que venait de dire Fumasu. On dirait même qu'elle attendait presque ces mots. Pourtant, elle demanda d'une voix hésitante si ça le dérangeait et si elle n'allait pas le faire ralentir. Dans sa tête, il se disait que oui, ça allait le déranger et que oui, ça allait aussi le ralentir. Mais la jeune préfète le regarda dans les yeux, avec une certaine timidité dans le regard et, en ne disant rien, lui tendit la main avec un petit sourire.

Elle ne la prit pas tout de suite. Fumasu se demandait bien pourquoi mais, en la regardant dans les yeux, il eut la réponse à cette question. La Serdaigle le dévorait en fait du regard, ce qui gêna légèrement le jeune Poufsouffle. En effet, Fumasu se voulait être le plus discret possible et n'attirait pas en général les regards de la gent féminine. De toute façon, lui-même ne cherchait pas à se faire remarquer des filles, ayant un tempérament plutôt voire très solitaire. Il se plaisait à traiter ceux et celles qui cherchaient à se faire remarquer par les autres comme des "sans-amis" en sachant pertinemment qu'ils en ont mais ce genre de personnes veulent avoir beaucoup d'amis mais qui les connaissent à peine. Alors pour Fumasu, ils n'avaient pas d'amis, pas plus que lui d'ailleurs.

Au bout de quelques secondes, la préfète consentit enfin à prendre sa main et Fumasu l'aida à monter sur son dos, la portant ainsi. La jeune fille était en fait plutôt légère à porter, au plus grand bonheur du jeune Poufsouffle. Il ne savait pas pourquoi mais il commençait à l'apprécier, même si elle état assez désagréable avec lui. Il faut dire que lui aussi, n'avait pas été très agréable avec elle, il le pensait même. Au moment où il allait commencer à se mettre en marche, il entendit sa voix qui lui chuchotait à l'oreille : Chloé Wilde. Ainsi, c'était son prénom... Fumasu ne savait toujours pas s'il allait lui décliner son identité alors il se mit en marche sans rien dire.

Il imaginait les pensées de Chloé. Allait-elle lui enlever des points ? Allait-elle tout balancer à Harkaitz Rocstone ou un autre professeur ? Finalement, il se disait que non. En fait, il se rendit compte seulement maintenant qu'elle aussi, enfreignait le règlement car, d'après Fumasu, seuls les Préfets-en-Chef étaient autorisés à patrouiller et à vagabonder dans les couloirs la nuit, et non pas les Préfets. Il se décida de dire, après quelques dizaines de secondes de silence et en essayant de tourner la tête au maximum pour voir le visage de Chloé :

- Fumasu Nakamura. Ravi de te connaître, surtout dans ces conditions...

Il ne faisait pas souvent ce genre de remarques ou d'allusions mais c'était sorti tout seul et le pire, c'est qu'il le pensait vraiment. Drôle de rencontre, tout de même : en pleine nuit, sou la pluie, en train d'enfreindre le règlement d'une école qui était plus que célèbre dans le monde de la sorcellerie, où ils pouvaient à tout moment être punis par le personnel ou même être virés. Mais Fumasu n'avait pas peur, il se contentait de marcher en silence...

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